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Septembre
En bas, il y a une jolie mésange
Avec un ver en bec ; la voici qui le mange
Dans l’air bleu. Les fantômes blancs sonnent de sons
Lumineux ; la sombre complainte des bassons
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Les anniversaires de Septembre
4 16
11 Me Hannouille
16
16
Me Orban
1
Me Neuville
Me Delcharlerie
Me Kurc Me Swanet
20
Me Draguet
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Septembre
Emploi, prison, dettes… tout ce qui change ce 1er septembre
Plusieurs changements sont attendus dès ce vendredi 1er septembre en
Belgique.
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diminuer la malpropreté publique et la cent du montant s’appliquera. Ce
pollution de manière générale », fait plafond passera à 65 euros majorés de
valoir la ministre. La mesure vient 5 % du montant dû sur la tranche
compléter l’interdiction, depuis janvier supérieure à 500 euros avec un
2023, de mise sur le marché belge de maximum de 2.000 euros.
gobelets en plastique jetables. Enfin, les avocats et huissiers chargés
Une période de tolérance est accordée du recouvrement seront placés sous la
cette année pour les fêtes de Wallonie tutelle du SPF Économie, comme c’est
(du 15 au 18 septembre), les récipients déjà le cas pour les agences de
de petite taille réutilisables, nécessaires recouvrement.
pour le péket, n’étant pas encore La mesure s’appliquera aux contrats
suffisamment disponibles sur le conclus à partir du 1er septembre.
marché.
Le bilan de compétences
Le premier rappel d’une dette
obligatoire pour les jeunes
désormais gratuit
chercheurs d’emploi à
Bruxelles
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L'intelligence artificielle débute en
hôpital
Le groupe hospitalier hennuyer EpiCURA a obtenu une subvention de Digital
Wallonia pour collaborer avec la société Bingli au développement d’un
questionnaire médical intelligent et adaptable destiné aux consultations ORL
d’ici fin 2023.
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Et si on chantait?
Le chant est un art ancestral qui a traversé les siècles et les frontières,
accompagnant l’humanité dans ses joies, ses peines et ses révoltes.
Bien plus qu’une simple expression artistique, il est aujourd’hui reconnu pour
ses nombreux bienfaits sur notre santé, notre bien-être et notre
développement personnel.
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et de prévenir les douleurs et troubles musculosquelettiques liés à une
mauvaise position.
Enfin, chanter implique également de nombreux muscles faciaux et de la
mâchoire, ce qui favorise une meilleure tonicité et une certaine souplesse au
niveau du visage. Ce serait un des meilleurs alliés antirides!
Par ailleurs, la vibration des cordes vocales lors du chant produit un effet de
massage sur les organes internes, en particulier la thyroïde et les glandes
parathyroïdes, contribuant ainsi à leur bon fonctionnement.
Le chant, un allié pour notre bien-être émotionnel
Les effets du chant sur notre état émotionnel sont bien connus et largement
documentés.
Chanter nous permet de nous connecter à nos
émotions et de les exprimer de manière libératrice.
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Le chant est une activité fédératrice qui rassemble les personnes autour d’une
passion commune. Que ce soit au sein d’une chorale, d’un groupe de musique
ou lors de soirées karaoké, chanter permet de développer ses compétences
relationnelles et de créer des liens durables et enrichissants avec autrui.
Les vertus thérapeutiques du chant
Le potentiel thérapeutique du chant est aujourd’hui reconnu par de nombreux
professionnels de la santé. Plusieurs pratiques en découlent telles que la
musicothérapie, qui favorise l'expression émotionnelle et stimule les capacités
cognitives et motrices des patients; le chant prénatal, qui favorise le bien-être
de la future maman et de son bébé; le chant pour les personnes âgées, en tant
qu'activité bénéfique pour les seniors, car il permet de maintenir et de développer
leurs capacités physiques, cognitives et sociales; le chant pour les personnes
atteintes de troubles de la voix, en tant qu'outil de rééducation pour les
personnes souffrant de troubles tels que les dysphonies ou les aphonies. Le
chant permet de travailler sur la posture, la respiration, la projection et la qualité
du son, afin de retrouver une voix saine et maîtrisée.
Le chant pour un développement personnel harmonieux
Enfin, le chant permet
d’explorer et de cultiver
nos ressources
intérieures pour mieux
nous connaître et nous
épanouir.
Le chant invite à une
véritable introspection et
à une écoute de soi. Il
nous apprend à accepter
notre vulnérabilité et à la
transformer en force, en
nous incitant à nous
dépasser et à créer notre
propre univers artistique et émotionnel.
Par ailleurs, le chant est un excellent moyen de développer notre créativité et
notre expressivité, en nous offrant un espace de liberté et d’exploration pour
exprimer notre personnalité et nos émotions.
Enfin, le chant est une véritable école de la patience, de la persévérance et de
l’humilité. Pour progresser et maîtriser l’art du chant, il est nécessaire de
s’entraîner régulièrement, d’apprendre à gérer ses frustrations et à accepter les
critiques constructives.
Ces qualités sont essentielles pour réussir dans tous les domaines de notre vie
et pour construire des relations équilibrées et harmonieuses avec autrui.
Bref, le chant est une activité riche et épanouissante qui mérite d’être pratiquée
et partagée.
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SOUVENIRS D’UNE PETITE FILLE
Un tout petit monde :
la nouvelle école
1954, si je suis encore l'éternel bébé de notre tout petit monde, la perspective
va bientôt changer. Tout d'abord, nous quittons la rue du Ham où je suis née
pour un rez-de-chaussée rue Robert-Jones. Un appartement avec jardin, quel
bonheur! Et nos grands-parents maternels occupent l'étage du dessus. Cela
signifie aussi que nous changeons de quartier, et que l'école Saint-Joseph est
maintenant trop loin pour que nous puissions y aller à pied. Qu'à cela ne
tienne, nous sommes quasiment dans le parc de l'Insitut des Dames de Marie,
rue Edith Cavell. Et maman est d'autant plus ravie de nous y inscrire que ce
fût sa propre école. Quant à moi, j'ai 6 ans et j'entre à la grande école. Fini
d'être le bébé, je suis grande maintenant!
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suivant la ligne de carreaux bruns qui Institut des Dames de Marie (années 50)
court le long des couloirs. Arrivées à
destination, elle nous indique de
déposer nos manteaux aux patères
fixées le long des murs. Puis elle nous
explique que le rang côté porte va
entrer en premier dans la classe et que
chaque élève doit faire la révérence en
En hiver, robe de laine
arrivant devant elle. Ensuite, ce sera le
bleu marine et col en
tour du rang côté fenêtre. Chacune doit
celluloid.
se mettre derrière une place et attendre
que tout le monde soit entré. Uh oh, je En été, jupe bleue plissée en tergal,
sais faire la révérence, n'est-ce pas? chemisier bleu clair, cravate et
Enfin, je crois. Comme je suis à la fin soquettes blanches
de la file, je regarde attentivement
comment les autres s'y prennent. Notre-Dame des Champs aujourd'hui
Honnêtement, cela ne paraît pas très
clair et Madame tend fréquemment la
main pour redresser une tête ou
appuyer sur une épaule qui ne descend
pas suffisamment.
Trois rangées de pupitres en bois nous
attendent. La classe sent l'encaustique
et le "propre", le papier neuf, un
soupçon de craie car le tableau vert est
presque vierge de toute inscription, le
cuir de nos cartables. L'odeur de la Pantalon ou jupe ou bermuda bleu
rentrée... marine et de coupe classique.
Chemisier, polo bleu ciel (teeshirt en
été). Pullover, gilet, cardigan ou
sweatshirt bleu marine. Chaussettes
ou collants de couleur neutre (bleu,
blanc, gris ou beige) et classiques. Le
port du jeans n’est pas autorisé.
La salle d'accueil en 1950, avec la double porte menant vers les classes. Le
bureau de la directrice se trouvait en mezzanine et l'infirmerie, une des portes à
gauche. Aujourd'hui, c'est le réfectoire des primaires. A l'époque, le réfectoire était
en soussol et était sombre et glauque avec son éclairage au néons.
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les exercices ou les écharpe. En 2e année, ce sera un
devoirs, il nous faut bonnet pour arriver, en 6e, à réaliser
recopier les calculs du une cagoule et une paire de
livre dans notre cahier chaussettes. Je n'étais vraiment pas
avant de les résoudre. douée pour cela, et ma grand-mère
Mais ce ne sont pas corrigeait ou terminait souvent mon
nos seules leçons. ouvrage. En tout cas, je suis bien
Nous avons cours de certaine de ne pas savoir tricoter des
religion avec Mère chaussettes! J'aimais bien plus la
Denise. Elle nous broderie. Notre premier ouvrage était
terrorisait avec la un canevas que nous décorions avec
menace de l'Enfer. Il différentes lignes de points de couture :
me semblait que point avant, point arrière, point de
c'était la punition pour surjet, point de tige et finalement point
tant de choses qu'il de croix. A ce moment là, nous
m'était impossible d'y connaissions nos lettres et l'ouvrage se
échapper, quoi que je terminait par l'alphabet et les chiffres au
décid e de faire. Aussi passible point de croix. A la fin de l'année, le tout
d'Enfer était le fait de ne pas confesser était ensuite doublé et assemblé pour
ses péchés, car "Dieu voit et sait tout". servir de pochette à serviettes.
Et donc nous allions régulièrement à On apprenait aussi à crocheter, par
confesse. Le dilemne étant de trouver exemple pour réaliser un filet à ballon.
un péché véniel plausible à confesser. Bien utile, ma foi, j'en ai encore
Je crois bien que la première fois, fabriqué pour mes enfants...
après l'obligatoire "Pardonnez-moi, Nous avions aussi des cours de sport.
mon Père, car j'ai péché", je suis restée Le bâtiment des primaires disposait
coite... avant de fondre en larmes d'une belle et spacieuse salle de gym
devant l'insistance du prêtre pour aux nombreux agrès. Oh, la torture que
apprendre de quoi je devrais être c'était de devoir monter aux échelles de
pardonné. Je n'en avais aucune idée, corde et autres cordes à noeuds! Mais
mais je ne voulais pas aller en Enfer nous pratiquions aussi beaucoup
pour autant. Avec l'expérience, nous d'exercices au sol, à la poutre ou aux
avons fini par trouver ce qu'on attendait espaliers. Etant un pensionnat pour
de nous, et je pouvais toujours me jeunes filles de longue date, l'institut
rabattre sur un péché de gourmandise était aussi remarquablement bien
ou de colère (contre une de mes équipé en infrastructures extérieures :
soeurs, c'était facile).
Mais ce n'était pas une
vision très paisible ou
accueillante de la
religion. Une autre
religieuse nous donnait
aussi cours de travaux
d'aiguille. Nous
apprenions les
premiers points de
tricot et ensuite, nous
devions réaliser une
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Le gymnase n'a guère changé en 70
ans. Il a reçu un sol et un marquage
moderne et des engins récents mais ce sont toujours les mêmes systèmes
d'espaliers et de poutres.
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Mais où sont donc les moineaux
passés?
En quelques dizaines d’années, le moineau domestique a pratiquement disparu
des grandes villes européennes. D’après une étude de l’asbl Natagora,
Bruxelles aurait perdu 95% de sa population. Un déclin alarmant qui se
constate aussi dans le reste du pays. Que se passe-t-il ? Les ornithologues et
autres passionnés d’oiseaux le crient haut et fort : nos moineaux ont besoin
d’aide !
"Le moineau domestique est une espèce typiquement urbaine", explique Sarah
Claeys, éco-conseillère à la commune
de Schaerbeek. "Il niche dans les
cavités du bâti, dans les façades, les
corniches, sous les tuiles, etc. Et ce qui
est interpellant c’est que, bien que le
moineau tire parti des hommes depuis
des millénaires, sa population
s’effondre aujourd’hui à cause des
activités humaines." L’homme et le
moineau ne feraient-ils donc plus bon
ménage ?
"Leur cohabitation n’est en effet plus au beau fixe," nous confirme Sarah Claeys.
"La pollution de l’air, l’utilisation de pesticides en milieux agricoles, le manque de
nourriture, d’insectes en ville… Tout ça joue sur la disparition de nos moineaux,"
ajoute-t-elle.
"Il ne faut pas oublier les chats !" précise Matthieu Braun, garde forestier du côté
de Libin. "Aujourd’hui, la plus grande menace en Belgique ce sont les chats,
selon moi. Les statistiques parlent d'ailleurs d’ellesmêmes. Il y a plus de 2
millions de chats chez nous et, à eux seuls, ils seraient responsables de la
capture de plus de 20 millions d’oiseaux sauvages."
"Un autre problème, c’est que nos villes sont de plus en plus urbanisées", ajoute
l’éco-conseillère, "les maisons se rénovent, les toitures s’isolent, les façades se
modernisent, elles deviennent plus lisses et les cavités disparaissent."
Luc Degraer, ornithologue et guide nature à Bruxelles, nous explique que "nos
maisons et nos villes deviennent hermétiques à la faune et la flore sauvages. On
retire les soidisant mauvaises herbes des trottoirs, on diminue les espaces de
friches dans les villes, on minéralise les espaces publics, on taille trop souvent
nos haies, on tond trop régulièrement nos pelouses… Or ces espaces sont
justement des ressources de nourriture pour les moineaux. Et donc, sans
nourriture, plus d'oiseaux."
Une autre cause a également était mise en avant : la malaria aviaire. Et elle
serait liée au réchauffement climatique. Qui dit réchauffement, dit apparition dans
nos régions notamment de moustiques, communément plutôt présents dans les
zones tropicales. Ces moustiques piquent les moineaux et leurs oisillons, leur
transmettent la malaria aviaire, ce qui les décime.
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"La découverte a été faite lors de recherches
en GrandeBretagne, à Londres et dans
d’autres centres urbains", indique Alain
Paquet, ornithologue chez Natagora, "et on a
pu ainsi mettre en évidence le lien entre la
disparition des moineaux et l’apparition de
cette maladie, qui accélère encore leur
raréfaction".
Tout n'est pas perdu, cependant."La bonne
nouvelle, c’est que la tendance semble
aujourd’hui s’inverser, les mentalités évoluent
et les autorités se rendent compte de
l’importance de la végétalisation de leurs
communes," souligne malgré tout Luc Degraer.
Mais ce n’est pas pour autant que les
populations de moineaux reviennent aussitôt.
"Il faut travailler dur pour étendre les colonies
d'un quartier à l'autre," ajoute l'ornithologue.
"Les moineaux ne s'installent pas à un endroit
du jour au lendemain. Ils sont casaniers et ne
changent pas facilement d'endroit. Un moineau
né dans un village y passera probablement
toute sa vie. Mais une chose est sûre, il est
important de se mobiliser pour les moineaux,
parce qu’en les protégeant, c’est tout
l’écosystème qu’on protège…" Un écosystème
dont nous, humains, faisons partie.
5 coups de main pour aider les
moineaux
Installer des mangeoires
Les moineaux ne migrent pas et en hiver il est
parfois compliqué pour eux de trouver de la
nourriture et de l’eau. Pensez à les mettre hors
de portée des chats, à les nettoyer
régulièrement, à renouveller les graines
quotidiennement et à mettre de l’eau en toute
saison.
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alimentaires nécessaires à leur
survie. Il vaut mieux miser sur les
variétés locales qui produisent des
graines et attirent les insectes
indigènes. Les haies ou des
buissons, surtout s’ils sont
persistants, forment de bons abris
contre les prédateurs ou les
variations météorologiques. Laisser
pousser les "mauvaises herbes" et
les fleurs "montées en graines", nourriture idéale pour les moineaux. Bien sûr, les
lierres, vignes vierges, les grands arbres, les haies vives et parterres de ronces
sont source de nourriture et de refuge en hiver. Surtout, évitez les pesticides .
Adapter le bâti
L’idée, est de permettre aux moineaux, de retrouver des cavités où nicher et
s’abriter. Préservez et
aménager les trous de un suivi des oiseaux est organisé à
boulin (anciens trous pour Bruxelles depuis 1992.
échafaudages) ou 41 espèces communes territoriales sont
aménagez la corniche en régulièrement recensées. Parmi celles-là, 17 sont
créant un ou des accès à en déclin, 14 sont stables et 10 sont en
l’intérieur. En toiture, placzr croissance. Les deux espèces qui déclinent le
des planches ou tuiles de plus sont le moineau domestique et la
rive qui laissent l’accès aux tourterelle turque, suivi de l’étourneau
moineaux. Il est possible sansonnet ou le martinet noir, (-77% sur 30
aussi d’encastrer des ans), la fauvette de jardin (-6% par an), le
briques nichoirs en façade. verdier d’Europe (4.3%), ou encore le fameux
merle noir (-2.3%). D'autres sont stables comme
Installer un poulailler le rougegorge, le pigeon ramier, la mésange
Idéal pour les moineaux bleue. Celles qui augmentent sont des espèces
qui en tirent le plus grand généralistes qui sont moins exigeantes. C’est le
bénéfice. Le poulailler leur cas de la sittelle, du choucas des tours ou de la
permet de trouver du sable buse (+85% en 30 ans, pour cette dernière), et
et des plumes pour la les faucons pèlerins, avec 12 couples nicheurs
construction de leur nid, sur la petite zone de Bruxelles parce qu’ils ont
mais également de l’eau, appris qu’une église, c’était un bon endroit pour
de la nourriture et de la nicher. Par contre, des espèces exotiques comme
compagnie. Un petit bout les perruches à collier, les oies d’Egypte ou
de votre jardin, de 4 à 8 encore les bernaches du Canada ont augmenté
m², habitat et enclos de 450% en 30 ans.
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Remueméninges de Septembre
Scrabble
Avec ce tirage,
retrouvez les 4
scrabbles qui se
placent sur la grille
ci-contre
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Mots fléchés
– 18 –
Ribambelle
Anagrammes
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Zen Thérapie : à vos crayons !
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