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Rappels

Traitement Numérique du Signal


(TNS)
Sommaire
‹ Introduction
1. Structure générale d’un système TNS
2. Pourquoi le numérique?
3. Applications typiques de TNS
‹ Outils mathématiques de la TNS
1. Bases mathématiques
2. Théorie de l’échantillonnage
3. Transformées en TNS
‹ Analyse des filtres numériques
Š Filtrage analogique
Š Filtrage numérique
Š Systèmes régis par une équation aux différences
Š filtres RIF
Š filtres RII

Chapter 1, Slide 2 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

CAN DSP CNA

Amplificateur
Trans- de puissance
ducteur

P.B P.B

Conditionneur
de signal
Vers d’autres
Modem systèmes de
traitement numérique

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Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

Transducteur : son rôle est de traduire


le signal d entrée en signal électrique
P.B
conditionneur de signal : son rôle est d’
amplifier le signal issu du transducteur
pour le rendre utilisable par les étages
suivants.
Filtre P.B. : Limitation du repliement spectral qui se produit lors de
l’opération d échantillonnage : annule (ou plutôt atténue fortement)
les parties trop rapides du signal d’entrée. Ce filtre permet de
s’assurer de la capacité du système numérique a suivre et a traiter
correctement le signal d’entrée.

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Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

CAN DSP CNA

Amplificateur
Trans- de puissance
ducteur

P.B P.B

Conditionneur
de signal
Vers d’autres
Modem systèmes de
traitement numérique

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Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

CAN : Donne une représentation


numérique du signal d’entrée
CAN DSP CNA

010011 111111 CNA : Transforme les nombres


110101 000000 binaires présents a son entrée en
clavier écran signaux analogiques a sa sortie.

Processeur (DSP) : Son rôle sera de traiter les échantillons


numériques (nombres binaires). Le processeur numérique de signal
est capable de traiter des flots de données a gros débit en combinant
une technologie rapide, une architecture spécialisée et des
instructions spécifiques aux algorithmes de TNS.

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Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

CAN DSP CNA

Amplificateur
Trans- de puissance
ducteur

P.B P.B

Conditionneur
de signal
Vers d’autres
Modem systèmes de
traitement numérique

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Structure générale d’un système TNS
‹ Système TNS

Amplificateur de Amplificateur de puissance : il réalise


puissance l’adaptation d’impédance entre le
CNA (résistance de sortie grande) et
P.B transducteur de sortie (résistance de
sortie faible)
Transducteur de sortie : convertit le
signal analogique en signal utile de
nature appropriée.
Filtre P.B. : Ce filtre a pour fonction de lisser les transitions rapides
contenues dans le signal analogique en sortie du CNA. Ce signal est
en effet constitue de marches d’escalier qui résultent de la
juxtaposition des résultats de conversion numériques-analogiques
successives. Généralement, il s’agit d’un filtre passe-bas du premier
ordre que l’on réalise simplement a partir d’un circuit RC.
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Pourquoi le numérique?
‹ Le traitement analogique d’un signal est réalisé à
partir de l’utilisation d’éléments de base comme :
Š Résistances
Š Capacités
Š Inductances

‹ Les tolérances associées a ce type de composant,


la température, les variations de potentiels et le
« stress » mécanique peuvent être catastrophique
pour la précision du circuit analogique

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Pourquoi le numérique?
‹ Avantages du numérique:

Š Pas de dérive : température, vieillissement,


valeur des composants
Š Précision : garantie par le nombre de bits
Š Souplesse : plusieurs tâches simultanées
possibles
Š Prédiction : simulation sur ordinateur
Š Prototypage : changements par modifications
du logiciel
Š Performances : pas de distorsion de phase,
filtrage adaptatif
Š Intégration : progrès des systèmes VLSI
(DSP, ASIC, ...)
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Pourquoi le numérique?
‹ Inconvénients du numérique:

Š Coût : élevé pour des réalisations simples


Š Vitesse : bande passante large = vitesse de
calcul élevé
Š Complexité : réalisation à la fois matérielle et
logiciel

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Applications typiques du TNS

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Applications typiques du TNS
‹ Filtrage numérique

x[n] y[n]

CAN DSP CNA P.B


P.B
y[n] = x[n] * h[n]

x(t) y(t)

composante a 16Hz
Composante a 48Hz +
composante a 16Hz

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Sommaire
‹ Introduction
1. Structure générale d’un système TNS
2. Pourquoi le numérique?
3. Applications typiques de TNS
‹ Outils mathématiques de la TNS
1. Bases mathématiques
2. Théorie de l’échantillonnage
3. Transformées en TNS
‹ Analyse des filtres numériques
Š Filtrage analogique
Š Filtrage numérique
Š Systèmes régis par une équation aux différences
Š filtres RIF
Š filtres RII

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Bases mathématiques
‹ Développements limités et relation d’Euler

x2 x4 x3 x5
cos(x ) = 1 − + + ...... sin (x ) = x − + + ......
2! 4! 3! 5!

e jθ = 1 + jθ +
( jθ ) ( jθ ) ( jθ ) ( jθ )
2
+
3
+
4
+
5
+ ......
2! 3! 3! 3!
⎛ θ2 θ2 ⎞ ⎛ θ3 θ5 ⎞
e jθ
= ⎜⎜1 − + − ...... ⎟⎟ + j ⎜⎜ θ − + − ...... ⎟⎟ = cos(θ ) + j sin (θ )
⎝ 2! 4! ⎠ ⎝ 3! 5! ⎠

1 j (−ω )t 1 jωt
cos(ωt ) = e + e
2 2 avec : θ = ωt
1 j (−ω )t 1 jωt
sin (ωt ) = je − je
2 2

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Bases mathématiques
‹ Séries de Fourrier d’un signal périodique (période T)
Fonction du signal développable en série de Fourrier
∞ ⎛ t ⎞ T ⎛ t ⎞
⎜ j 2πn ⎟ 1 ⎜ j 2πn ⎟
s (t ) = ∑C e Cn = ∫ s (t )e ⎝
⎝ T ⎠ T ⎠
n
dt
−∞
T 0

Les coefficients Cn minimisent l’écart quadratique


2
T ⎛ ∞ ⎛ t ⎞
⎜ j 2πm ⎟ ⎞
∫0 ⎜⎜ s (t ) − ∑C ⎝ ⎟ dt
T ⎠
e
m

⎝ m = −∞ ⎠

Égalité de Bessel-Parseval
∞ T
1
∑C ∫ s (t )
2 2
n = dt
−∞ T 0

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Bases mathématiques
‹ Transformée de Fourier
Définition
+∞
X ( f ) = ∫ x (t )e ( − j 2 π ft )dt
−∞

Le spectre X(f) est une fonction à valeur complexe

Si cette transformée existe, la transformée de Fourier inverse


est donnée par :
+∞
X (t) = ∫ x ( f )e ( j 2 π ft )df
−∞
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Bases mathématiques
‹ Convolution
Définition (ANALOGIQUE)
+∞
y (t) = s(t) * h (t) =
−∞
∫ s (τ )h ( t − τ ) d τ
Réponse impulsionnelle h[n] (NUMERIQUE)
Système
δ[n] linéaire
h[n]
h[n]

Système
x[n] linéaire y[n] = h[n]* x[n]
h[n]
j=N
y [n ] = ∑ h[ j ]. x[n − j ]
j =0
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Théorie de l’échantillonnage
‹ Echantillonnage
Définition : L’échantillonnage consiste à prélever à des instants précis, le
plus souvent équidistants, les valeurs instantanées d’un signal. Le signal
analogique s(t), continu dans le temps, est alors représenter par un ensemble
de valeur discrètes : se(t) = s(n.Te) n entier
Te période d’échantillonnage

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Théorie de l’échantillonnage
‹ Echantillonnage idéal
L’échantillonnage idéal est modélisé par la multiplication du signal continu
s(t) et d’un peigne de Dirac de période Te

Le spectre du signal échantillonné est donc le suivant :

On obtient donc un spectre infini qui provient de la périodisation du spectre


du signal d’origine autour des multiples de la fréquence d’échantillonnage.

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Théorie de l’échantillonnage
‹ Echantillonnage réel
La modélisation de l’échantillonnage par un peigne de Dirac n’est pas
réaliste. En fait, chaque impulsion va avoir une durée très courte τ.
L’échantillonnage peut donc être modélisé par la multiplication du signal par
une suite de fonction rectangle (ou porte) de largeur τ.

On retrouve la même allure de spectre modulé en amplitude par une fonction


en sinus cardinale.

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Théorie de l’échantillonnage
‹ Quantification
Définition : approximation de chaque valeur du signal xa(t) par un multiple
entier d'une quantité notée q et appelée pas de quantification.
Si q est constant quelle que soit l'amplitude du signal, la quantification est
dite uniforme.

Bruit de quantification :
X a ( t ) = X q ( t ) + e( t )
2q
q Xa(t) Puissance du bruit de
quantification :
0 Xq(t)
q
-q +
2
1 2 q2
-2q PBq = ∫ X dX =
qq 12

2
Te 2Te 3Te 4Te

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Théorie de l’échantillonnage
‹ Codage
Définition : Le codage consiste à associer à un ensemble de valeurs discrètes
un code composé d’éléments binaires. Les codes les plus connus : code
binaire naturel, code binaire décalé, code complément à 2, code DCB, code
Gray.

Exemple sur 4 bits

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Transformées en TNS
‹ Transformée de Fourier Discrète
A partir d'un échantillon de N valeurs du signal numérique : x(n.Te) avec n є
{0,1,2..N-1}, on peut définir une correspondance entre la Transformée de
Fourier « analogique » et son expression discrète qui peut s'écrire :
+∞ ⎛ n ⎞
⎜ − j 2π f ⎟
X ( f ) = ∑
−∞
x ( n )e ⎝ Fe ⎠

Si cette série converge, la transformée de Fourier inverse est définie par :


Fe
+ n
1 2 j 2π

f
x(n ) = X ( f )e Fe
Fe −
Fe
2

Fenêtrage : Un calcul de transformée de Fourier est une somme d’une


infinité d’échantillons. Pour ces raisons, on est toujours amené à travailler
avec un nombre fini de points N. Cela revient à dire que les signaux
exploités numériquement sont toujours une troncation de signaux réels.

Chapter 1, Slide 24 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Transformées en TNS
‹ Transformée en Z
La transformée en Z est un outil largement utilisé pour l’étude des systèmes
de traitement numérique du signal. Elle joue un rôle analogue à celui de la
transformée de Laplace en continu. Ce type de transformée permet de
décrire aisément les signaux à temps discret et la réponse des systèmes
linéaires invariants soumis à des entrées diverses.
+∞
Z [ x ( n )] = X ( z ) = ∑
n = −∞
x ( n )z − n
Où z est une variable complexe.

Liens entre transformée en z et transformée de Fourier

Z = r.ejθ avec : θ = ω.t = 2πFt


+∞ +∞
X (z) = ∑
n = −∞
x ( n )r −n
e − jn θ
= ∑
n = −∞
x ( n ) r − n e − 2 j π nF

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Sommaire
‹ Introduction
1. Structure générale d’un système TNS
2. Pourquoi le numérique?
3. Applications typiques de TNS
‹ Outils mathématiques de la TNS
1. Bases mathématiques
2. Théorie de l’échantillonnage
3. Transformées en TNS
‹ Analyse des filtres numériques
Š Filtrage analogique
Š Filtrage numérique
Š Systèmes régis par une équation aux différences
Š filtres RIF
Š filtres RII

Chapter 1, Slide 26 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Analyse des filtres numériques
‹ Notions de filtrage
Le filtrage est une forme de traitement de signal qui modifie le
spectre de fréquence et/ou la phase du signal présent en entrée
du filtre et donc par conséquent sa forme temporelle. Il peut
s’agir soit : d’éliminer ou d’affaiblir des fréquences parasites
indésirables ou d’isoler dans un signal complexe la ou les
bandes de fréquences utiles (démultiplexage).

On classe les filtres en deux grandes familles :

Š les filtres analogiques réalisés à partir de


composants passifs (résistance, inductance,
condensateur) ou actifs.
Š les filtres numériques réalisés à partir de
structure intégrée micro programmable (DSP).

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Analyse des filtres numériques
‹ Filtrage Analogique
Fonction de transfert

Système
Ve(t) linéaire Vs(t)

Remplacement d‘équations différentielles par des équations algébriques


Transformée de Laplace

Avec p = j.ω
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Analyse des filtres numériques
‹ Filtrage Analogique

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Analyse des filtres numériques
‹ Filtres numériques

Avantages :
1. Les filtres numériques sont insensibles aux conditions extérieures
2. Certains filtres numériques sont impossibles à réaliser de manière
analogique (exemple: les filtres FIR).
3. Les filtres numériques ne sont pas sensibles aux non ème
idéalités d'un
amplificateur opérationnel. Ainsi, un filtre IIR du 10 ordre est
tout à fait envisageable
4. La problématique du bruit change d'aspect : dans le filtrage
numérique on parle de « bruit de quantification » et de « bruit de
calcul ».
Inconvénients :
1. Les filtres numériques nécessitent un filtrage analogique anti-
repliement à l'échantillonnage et à la restitution.
2. Les performances d'un filtre sont directement proportionnelles à la
puissance de l'unité de calcul (processeur ou DSP).
3. Beaucoup de problèmes peuvent apparaître si l'unité de calcul est de
type « fixed point ». Les paramètres d'un filtre nécessitent parfois
une double précision pour être opérationnels, ce qui ralentit les
performances.

Chapter 1, Slide 30 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Analyse des filtres numériques
‹ Filtres numériques : définitions
Système discret : la suite d'entrée discrète x(n) correspond une suite
de sortie discrète y(n).

x(n) Système discret y(n)

Système linéaire : si à la suite x1 (n) + a x2 (n) correspond la suite y1 (n)


+ a y2 (n).

x1(n)+ax2(n) Système linéaire y1(n)+ ay2(n)

Système invariant dans le temps : si à la suite x(n-m) correspond la suite


y(n-m).

x(n-m) Système invariant y(n-m)

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Analyse des filtres numériques
‹ Filtres numériques : définitions
si δ(n) est la suite unitaire, alors toute suite x(n) peut s’écrire
m = +∞
x(n ) = ∑
m = −∞
x ( m )δ ( n − m )

si h(n) est la réponse d'un système discret linéaire et invariant dans le


temps à la suite δ(n) alors :
m = +∞ m = +∞
y (n ) = ∑
m = −∞
x (m )h (n − m ) = ∑
m = −∞
h (m ) x(n − m )

On reconnaît alors une équation de convolution: y ( n ) = h ( n ) * x ( n )


Ainsi dès qu'un système peut être considéré comme linéaire, discret et
invariant dans le temps, il en découle qu'il est : régi par une équation de
convolution et entièrement déterminé par la réponse h(n) qu'il fournit
lorsqu'il est excité par la suite impulsionnelle δ(n) . Cette suite h(n)
constituant la réponse impulsionnelle du système.
Chapter 1, Slide 32 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006
Analyse des filtres numériques
‹ Filtres numériques : conditions de Stabilité

Un système discret, linéaire et invariant dans le temps est stable si à


toute suite d'entrée bornée correspond une suite de sortie bornée. Une
condition nécessaire et suffisante pour qu'un système soit stable est
que la somme des valeurs absolues de sa réponse impulsionnelle soit
bornée.

m = +∞

∑ h(m) < +∞
m = −∞

Chapter 1, Slide 33 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Analyse des filtres numériques
‹ Systèmes régis par une équation aux différences
Parmi les systèmes linéaires discrets invariants dans le temps, les
systèmes définis par une équation aux différences sont les plus
intéressants car ils modélisent un grand nombre de systèmes naturels.
Un système de ce type, ou filtre numérique, est défini par la relation
suivante:
N M
y (n ) = ∑ i=0
ai x(n − i) − ∑b
j=0
j y (n − j)

x(n) Système Différences y(n)

La Transformée en Z de cette équation donne :

N M
Y ( Z ) = ∑ ai Z X ( Z ) + ∑ b j Z − jY ( Z )
−i

i =0 j =0

Chapter 1, Slide 34 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Analyse des filtres numériques
P 22

‹ Systèmes régis par une équation aux différences


Ce qui donne la fonction de transfert du système :
N

Y (Z ) ∑a Z i
−i

H (Z ) = = i =0
X (Z ) M
1 − ∑ bj Z − j
j =1

La fonction de transfert est donc constituée d'un polynôme en Z au


numérateur sur un autre polynôme en Z au dénominateur. Ils peuvent
tous les deux être exprimés en fonction de leurs racines :
N
a0 ∏ ( Z − Z i )
N (Z )
H (Z ) = = i =1
D( Z ) M

∏ (Z − P )
j =1
j

Il est possible d'obtenir la fonction de transfert spectrale de ce système


en remplaçant Z par ej2πfTe.

Chapter 1, Slide 35 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Filtrage numérique : FIR
‹ Filtres FIR (Finite Impulse Response).

Avantages :
1. Toujours stables
2. Phase linéaire si symétrie des coefficients
3. Possibilité de réaliser toutes sortes de filtres (dessin des gabarits de
réponse en amplitude |K(f)| et en calculant la transformée de Fourier
inverse k(t)).

Inconvénients :
1. Beaucoup de calculs par rapport à un IIR équivalent au niveau des
performances.
2. Le retard du filtre (de groupe ou de phase) peut être important si le
nombre d étages est élevé

N
Y (Z ) N
y (n ) = ∑
i=0
ai x(n − i) H (Z ) = = ∑ ai Z −i
X ( Z ) i =0

Chapter 1, Slide 36 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Filtrage numérique : IIR
‹ Filtres IIR Infinite Impulse Response.

Avantages :
1. Beaucoup moins de calculs par rapport à un FIR équivalent au
niveau des performances.

Inconvénients :
1. Il faut vérifier la stabilité.
2. Phase non linéaire Æ distorsion de phase

N M Y (Z ) ∑a Z i
−i

∑ ∑ H (Z ) = = i =0
y (n ) = ai x(n − i) − b j y (n − j) X (Z ) M
i=0 j=0 1 − ∑ bjZ − j
j =1

Chapter 1, Slide 37 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006


Fin Rappels

Chapter 1, Slide 38 H. Aziza, Polytech' Marseille - Septembre 2006

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