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ENSA Tétouan Année universitaire 2020-2021

Filière Génie Civil, GC1


Module: Résistance des matériaux 1
Corrigé de la série 2
Exercice 1:

y
840

Figure 1
C TBC
800
B RB
A 4 5 x
3 12 F2
F1

On écrit l’équilibre du point B (point matériel) sous l’action de l’ensemble des forces extérieures qu’il
subit. Le bilan des forces extérieurs donne 3 forces: F1 , F2 et TBC , voir Figure 1.
F1x  F2x  TBCx  0

Les équations d’équilibre projetées sur les deux axes Ax et Ay s’écrivent:  .

 F1y  F2y  TBCy  0
En calculant les projections et en utilisant le fait que TBC  725N , il vient:
 3 12 840
F1 2 2  F2 2  725 
 3 4 5  122 8402  8002 0.6F1  0.9231F2  525
 , ce qui se simplifie en:  .
F 4
 F2
5
 725 
800 0.8F1  0.3846F2  500
 1 32  42 52  122 8402  8002
F1  267.9N
Par inversion de ce système, on obtient: 
F2  742.8N

Exercice 2:
y

TCA

P TCB x

Figure 2

Le système étant en état d’équilibre donc le point matériel C est en équilibre sous l’action de l’ensemble
des forces extérieures qu’il subit. Ces forces se réduisent ici à TCA , TCB et P  mg avec m  1200kg et
g  9.81m / s2 . La condition d’équilibre de C s’écrit: TCA  TCB  mg  0 .
TCAx  TCBx  0

Par projection sur les axes Cx et Cy , on obtient:  . En substituant les projections

 TCAy  TCBy  mg  0
par leurs valeurs obtenues à l’aide des angles que leurs directions forment avec les axes du repère, il
1
TCA sin(5)  TCB cos()  0
vient:  . En éliminant TCA entre les deux équations du système précédent,
TCA cos(5)  TCB sin()  mg
sin(5)
on obtient : TCB cos() cos(5)  TCB sin()sin(5)  mgsin(5) , soit TCB  mg .
cos(  5)
En prenant l’angle min ,85 où  min est la mesure minimale possible de l’angle que fait la suspente
avec l’horizontale, la fonction cos(  5) est décroissante en fonction de  , donc la tension TCB est
croissante en fonction de  . Elle devient infinie si   85 . Le minimum de TCB s’obtient pour  min . Si
 min est libre, le minimum se réalise pour   5 , auquel cas: TCB  mg sin(5) , soit TCB  0.855 m .

Exercice 3:
z
Q
P
35 Figure 3
65
25 y

20

x
Px  750  sin(35)sin(25)

3.1 Les composantes de la force P sont données par: Py  750  sin(35) cos(25) , ce qui donne:

Pz  750  cos(35)
Px  181.8N

Py  389.9N . Les angles que forment la force P avec les axes x, y et z sont les cosinus directeurs

Pz  614.4N
 Px 181.8
cos( x )  P  750  0.2424
  x  75.97
 Py 389.9 
définis par: cos( y )    0.5199 . D’où les angles:  y  58.67 . Ils seront toujours pris dans
 P 750 
 Pz 614.4  z  35
cos( z )  P  750  0.8192

l’intervalle  0,180 .
Q x  900  cos(65) cos(20)

3.2 Les composantes de la force Q sont données par: Q y  900  cos(65) sin(20) , ce qui donne:

Qz  900  sin(65)
Q x  357.4N

Q y  130.1N .

Q z  815.7N

2
 Q x 357.4
cos( x )  Q  900  0.3971

 Qy 130.1
Les cosinus directeurs s’obtiennent alors sous la forme: cos( y )    0.1446 . D’où les
 Q 900
 Q z 815.7
cos( z )    0.9063
 Q 900
 x  66.6

angles que forment cette force avec les axes x, y et z qui sont donnés par:  y  98.13 .

 z  25
Exercice 4:

TAB TAD
5.6m

TAC
4.2m
3.3m

4.2m y
x 2.4m
y
Figure 4

4.1 Système étudié: point matériel A


Référentiel galiléen choisi: terrestre local
Repère de projection: Oxyz
Bilan des forces extérieures:
- Force verticale exercée par le ballon (Elle comprend le poids du ballon, la poussée d’Archimède et peut
être une poussée de vent stationnaire) , on la note F ;
- Tensions des câbles: TAB , TAC et TAD .
Equation d’équilibre: F  TAB  TAC  TAD  0 (1).
Pour opérer la projection, on utilise la caractérisation d’une force par la donnée de son intensité et de deux
T T T
point de sa direction. Ainsi: TAB  AB AB , TAC  AC AC et TAD  AD AD .
AB AC AD
0   0   4.2   3.3  0   4.2   3.3
 
On a : A  0  , B  4.2  , C  2.4  , D  0  ,  AB   4.2  ,  AC    2.4  ,  AD    0  ,
         
5.6   0   0   0   5.6   5.6   5.6 
AB  7m , AC  7.4m et AD  6.5m .
3
 0   0.5676   0.5077 
D’où TAB   TAB  0.6  , TAC   TAC  0.3243  , TAD   TAD  0  . En substituant ces tensions
 0.8  0.7568  0.8615 
0.5676TAC  0.5077TAD  0

dans l’équation d’équilibre (1), il vient: 0.6TAB  0.3243TAC  0 (2) avec TAB  259N .
F  0.8T  0.7568T  0.8615T  0
 AB AC AD
La résolution de ce système linéaire de dimension 3 et d’inconnues TAC , TAD et F donne:
TAC  479.2N

TAD  535.7N . On vérifie que ces tensions sont bien positives. Dans le cas contraire, il faudra refaire le
F  1031N

calcul en posant la tension négative égale à 0. Un câble ne peut pas supporter des efforts de compression!

4.2 On obtiendra la même équation (1) et le même système (2). Ce qui change ici c’est seulement la
donnée. On a F  800N . Par résolution du système (2), on obtient les tensions dans les câbles:
TAB  200.9N

TAC  371.7N . On vérifie que les trois tensions sont positives.
T  415.5N
 AD

Remarque: Si l’on utilise plus que trois câbles pour accrocher le ballon, on obtient un problème non
statiquement déterminé: on dit que le problème est hyperstatique. C’est comme la table à 4 pieds: dans la
pratique, on constate qu’elle danse souvent contrairement à une table à 3 pieds qui ne danse jamais. La
table à trois pieds comme le ballon de cette exercice sont isostatiques (statiquement déterminés, la
solution s’obtient à partir des équations d’équilibre sans considérer des équations supplémentaires qui
expriment le critère d’équilibre à base de l’énergie potentielle par exemple).

Exercice 5:

y
100 200
F  300N

C

200
Figure 5

25 A B x
F

5.1 Plusieurs méthodes sont applicables pour calculer le moment de la force par rapport à C.
* Première méthode:
On applique la définition du moment d’une force par rapport à un point. En notant F la force qui agit en
 100   F  cos(25)   271.9 
A, il vient: MC (F)  CA  F . Mais CA    200  et  F   F  sin(25)  , soit  F  126.8  . D’où
   
 0   0   0 
MC (F)  (100 126.8  200  271.9)k , soit MC (F)  417k en N.m .

4
*Deuxième méthode:
On utilise la notion de bras de levier pour calculer un moment par rapport à un point. Le bras de levier est
la distance qui sépare le point de la direction de la force. Pour cela, on oriente d’abord le plan autour de C
en choisissant un sens positif, celui par exemple associé au sens direct du repère Axy . On peut
directement chercher directement le bras de levier de la force F par rapport à C, mais il vaut mieux
décomposer en ces deux composantes selon les axes Ax et Ay . Dans le cas le moment est:
MC (F)  Fcos(25)  200  Fsin(25) 100 , soit MC (F)  417 N.m . Ici il fallait choisir comme sens
positif, le sens direct du repère pour pouvoir comparer avec la première méthode qui elle utilise d’office
l’orientation du repère.
5.2 Il y deux méthodes qui peuvent être appliquées.
*Première méthode:
 200 
Le moment d’une force P appliquée en B par rapport à C est: MC (P)  CB  P . Mais CB   200  et
 0 
 P  cos() 
 P    P  sin()  en orientant la force P par l’angle  . D’où MC (P)   200Psin()  200P cos()  k .
   
 0 
L’égalité avec le moment calculé en 5.1 impose que: 200P sin()  cos()  41700 . Ce qui donne :
208.5 208.5
P()  ou encore P()  . Comme le numérateur de cette fraction est une
sin()  cos() 2 sin    45 
fonction croissante de  , le minimum de P() s’obtient pour   45  90 , soit   45 . Dans ce cas, la
force P est d’intensité: P  147.4N .
*Deuxième méthode:
En imposant la valeur du moment que crée une force P appliquée en B par rapport à C , l’intensité
minimale de cette force s’obtient lorsqu’elle est orthogonale à CB . La direction de cette force est donc
nécessairement parallèle à la première bissectrice du plan. Pour qu’elle produise un moment positif, sons
41700
sens est déterminé par l’ange trigonométrique   45 et son intensité est : P  car le bas de
200  2
levier est : d  200  2 . D’où P  147.4N .

Remarque: Dans cette exercice les démonstrations associées aux deuxièmes méthodes sont plus proches
de la physique que celles des premières méthodes qui sont purement calculatoires.

Exercice 6:

D C

A B
P a
G
O
a y
E
F
a
x Figure 6

5
6.1 Contrairement à l’exercice 5 où on était dans un plan et on pouvait donc appliqué la règle simplifiée
de calcul des moments par détermination du bas de levier. Ici, on est dans l’espace et le calcul des
moments par le produit vectoriel s’impose.
a  a  0

Le moment de la force P par rapport à A est: MA (P)  AF  P . On a : A  0  , F  a  ,  AF   a  et
  
 a   0   a 
 Pa 
 P   2
 2   
   Pa 
 P    0  . D’où  M A (P)     .
 
 P   
2
   Pa 
 2   2 

a  a 
6.2 Le moment de P par rapport à l’arrête AB est : MAB (P)  MA (P). AB . On a : A  0  , B  a  ,
 
 a   a 
0  0
 
 AB  a et  AB   1  . D’où M AB (P) 
Pa
.
        2
0  0 
a  0  a   1
     
6.3 On a : A  0  , G  a  ,  AG    a  et  AG  
a  
1 . D’où MAG (P)  MA (P).AG , soit
3 
 a   0   a   1
Pa
M AG (P)   .
6

Exercice 7:

x
a M 
A

300 400N

200N
60 60
60 O

200N 150

Figure 7

Le système composé par la force FA et le couple C peut être réduit en une force équivalente appliquée en
un point inconnue M du levier.
L’équivalence impose d’avoir la même résultante. Donc R  FA (La résultante d’un couple est toujours
nulle).

6
L’équivalence impose aussi que la force R est le système admettent le même moment en un point du
plan. On peut choisir le point M lui-même. Dans le cas le moment résultant du système de la force et du
couple donnés doit être nul. En utilisant l’abscisse a (en cm) pour repérer le point M et l’orientation du
sens positif des moments indiquée sur la Figure 7, on a: MM (C)  200 120 et MM (FA )  400a sin(30) .
Le moment résultant est donc: 400a sin(30)  24000  0 . D’où a  120cm .
On placera donc la force R verticale d’intensité 400N à la distance 420cm du point O pour obtenir une
action équivalente à celle du système de départ.

Exercice 8:

y 
150N 600N 100N 250N

A B
x
1.6m 1.2m 2m

Figure 8

8.1 Les éléments de réduction du système des forces appliquées au point A est donné par :
- Résultante: R y  150  600 100  250 , soit R y  600N .
- Moment résultant: MA  600 1.6 100  (1.6 1.2)  250  (1.6 1.2  2) , soit MA  1880N.m .
8.2 Il s’agit d’un système de forces parallèles. Donc on peut le remplacer par un glisseur: c’est-à-dire une
seule force appliquée en un point de l’axe Ax . Cette force doit produire au point A le même moment que
celui du système des forces données et calculé dans 8.1. En notant M son point d’application d’abscisse
a , on doit avoir: R y  x  MA , ce qui donne: x  3.133m .

Exercice 9:


F
x
RA RB
y
G
250cm

150cm
P

Figure 9

m  2kg et 50,
On travaillera dans le repère Axy , montré sur la Figure 9. Le système étudié est la poutre AC .
On utilise d’abord la nature des liaisons en A et B pour simplifier le problème.

7
En B la liaison est un appui simple. La réaction de l’appui B sur le système poutre AC est donc
normale à AC , c’est-à-dire dirigée suivant l’axe Ay : R B  R By ey .
En A la liaison est une articulation (ou appui double), donc: R A  R Ax ex  R By ey .
Par ailleurs le système est soumis à son poids, noté P , qui est une force verticale descendante d’intensité
P  mg , soit P  19.62N . Le poids d’application de cette force est le centre de gravité de la poutre
AC noté G . La distance AG est la moitié de AC et on trouve AG  200cm .
En réduisant les moments en A , les équations d’équilibre statique s’écrivent pour le système poutre
R  R  P  F  0
AC sous la forme:  A B . Remarquer qu’on travaille ici avec les

 A A
M (R )  M A (R B )  M A (P)  M A (F)  0
moments algébriques et non pas les moments vecteurs (car on est dans un plan et non pas dans l’espace).
R  P cos(65)  Fcos(  25)  0


Ax
Par projection des équations sur les axes, on obtient: R Ay  R By  P sin(65)  Fsin(  25)  0

R By 150  P sin(65)  200  Fsin(  25)  400  0

(1). Ce système de trois équations contient trois inconnues à savoir R Ax , R Ay et R Bx . Le problème est
isostatique. On le savait car dans un plan nous avons trois degrés de liberté et dans le problème actuel on
a bloqué trois déplacements.
R  17.59N R  17.59N
 Ax  Ax
En simplifiant le système (1), il vient: R Ay  R By  114.4N , soit finalement : R Ay  166.9N .
 
R By  281.3N R By  281.3N

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