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M. MEMA BIWOLE
PATRICE
1966-2023
Ont le regret d’annoncer le décès de leur : petit fils, fils, frère, beau-fils, oncle, époux et père Mon-
sieur Mema Biwole Patrice, en service au FEICOM ; décès survenu le samedi 10 Juin 2023 au C.H.U
de Yaoundé des suites de maladie.
a- Présentation générale
M. Mema Biwole Patrice.
Né le 19 mars 1966 à Fang-Biloun,
Fils de feu Biwole Abondo Jacob Harlin
Et de Akoumou Zengue Jeanne.
Marié à Abossolo Esther Nathalie.
Laisse plusieurs enfants.
b- Cursus académique
CEPE en 1978 à l’école principale d’Ayos
BEPC en 1983 au CES d’Ayos
Le Probatoire G2 au Lycée Technique Commercial de Yaoundé en 1985
BAC G2 au Lycée Technique Commercial de Yaoundé en 1987
BTS en comptabilité et gestion des entreprises au centre universitaire de Douala en 1989
d- Vie associative
Ancien président de la sous-section RDPC de Fang Biloun
Ancien SG de l’AJESNYM ; antenne de Douala
e- Vie religieuse
Chrétien baptisé et confirmé de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise (EPC)
Candidat ancien de l’église
1- Epouse
Patrice, tu as été pour moi un compagnon, un époux, un Père, un frère, un confident, un Enseignant,
un protecteur, un conseiller... Après 30 années d’amour, des hauts et des bas, des galères et des joies, des
mésententes et des réconciliations, tu t’en vas.
Je remercie le Seigneur de t’avoir mis dans ma vie, tu n’as pas freiné mon épanouissement au contraire.
Tu me laisses un trésor inestimable, les enfants.
Je te promets avec l’aide de la Sainte Trinité, la Vierge Marie et toi, de mener nos projets à terme.
Je te dépose dans les bras de la Vierge Marie.
Esther Nathalie
2- Les enfants
Papa, tu laisses un grand vide dans nos cœurs, c’est comme perdre une partie de soi et cela fait vraiment
mal. Tu as toujours été là dans le meilleur comme le pire, l’annonce de ta disparition à fait l’effet d’une
bombe, comme si notre monde s’écroulait. Toi notre pilier, notre grand baboab protecteur, mais le plus
important, c’est le fait de perdre l’homme qui nous a vu naître et grandir. Certes, tu n’étais pas parfait
mais nous aurons toujours de bons souvenirs de toi papa. Tes blagues, les soirées passées ensemble, ta
gentillesse et ta disponibilité à notre endroit nous aidera à avancer. Il est vrai que ça ne sera pas facile
mais surtout ne t’inquiètes pas. Tu as laissé des enfants forts et vaillants. Nous ne pouvons plus te voir,
ni te toucher, mais je sais que tu veilleras toujours sur nous depuis le ciel avec l’aide et la grâce de notre
Seigneur Dieu. Papa, tu nous manques énormément.
Adieu papa. Nous t’aimons.
4- Ami
Mot wom, voilà comment on s’appelait. Ton séjour terrestre a été une bénédiction pour moi. Qu’est-
ce que je serais devenu si tu n’avais pas été là ? J’ai trouvé en toi le visage d’un père, absent. Je me suis
construit en te voyant faire ; tu m’as servi de repère. Quand je me lamentais de l’absence de mon père,
tu me fortifiais en me disant : « qui te dis que si ton père avait été là, tu aurais eu la trajectoire qui est
la tienne aujourd’hui ? ». Tu étais un rassembleur ; tu rassemblais au-delà des contradictions des uns
et des autres ; quand certains érigeaient des murs, toi tu jetais des ponts, tu établissais des passerelles.
Tu aimais les gens et tu me disais souvent qu’il n’y a rien de pire que ceux qui sont censés s’aimer se
mettent à se haïr, et tu concluais en disant que c’est la mort assurée. Tu aimais la vie, don de Dieu.
Je te remercie pour ces moments pendant lesquels toi et moi avions su apprécier les joies fugaces de
l’existence et les doutes qui vont avec. Tu étais un homme juste ; tu savais prendre des positions sages,
argumentées, parfois inattendues par ceux qui pensaient que tu étais sensible au tort qu’on avait pu
te faire. Je ne sais pas ce que l’abîme causé par ton départ inattendu me réserve, mais j’ai du mal à en-
visager la suite sans toi, tant tu savais me chuchoter à l’oreille pour éviter les écueils cachés de certains
dossiers brulants du village. Je crois en la force de l’esprit, je sais que tu as un regard bienveillant sur
nous de là où tu es. Cher Patrice, cher Oncle, cher ami, vas et repose toi en paix.
Comme de jeunes soldats fraîchement jetés dans l’arène du développement, notre engagement col-
lectif a été de parvenir à cristalliser l’ensemble des espoirs placés dans cet Etablissement Public adminis-
tratif, et l’amener à réussir sa mission en tant que partenaire privilégié du développement local des CTD
camerounaises. Très vite, ton sens élevé du devoir t’a permis de te distinguer en te plaçant au-dessus de
la mêlée. C’est ainsi qu’en 1998 tu bénéficieras de la haute confiance du Top Management du FEICOM
qui va décider contre toute attente, de te confier les rênes du très stratégique poste de Chef de Service du
Budget et de la Comptabilité à la Sous-Direction des Affaires Générales, après un passage fort remarqué
à l’Agence Comptable. L’on se souviendra que tu auras été le premier à conduire les débats d’orientation
budgétaire au FEICOM, avec un passage obligé de tous les chefs de structures devant ta modeste per-
sonne pour des arbitrages.
Pendant toutes ces longues années d’un parcours professionnel exemplaire, Jamais nous ne t’avons
vu en colère mais toujours, tu as été au service de tous, sans nécessairement en attendre en retour.
C’est ce sens du professionnalisme, tinté de zestes d’humour, de convivialité, de fraternité mais aussi
de fermeté, que nous voulons garder de toi afin de pouvoir l’exalter à notre tour, pour la survie de
notre institution que nous avons en partage et pour la postérité. C’est dire combien ton départ si
brusque, nous laisse sans voix Pat, alors même que nous voulions encore profiter de ton expérience et
à quelques encablures de ton départ à la retraite. Une retraite que tu te souhaitais paisible, fructueuse
et surtout bien méritée. Hélas ! Le Seigneur en a décidé autrement. À Lui la suprême décision et à
nous la supplique pour ton accueil en sa félicité. Va et repose en paix Camarade !
Contacts :
699485878
693189505 Yaoundé - Ayos : 130 km
651231825 Ayos - Fang-Biloun : 30 km
620309946 (Route non bitumée)