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F Bulletin de liaison
A où nous écrire ?
25-11-
09 c/o Pascal Gillet
Dache Dise 1 rue Mazureau
correspondances avec le Burkina Faso 44 400 Rezé
En guise d’Edito
Que 2010 se termine dans la joie et le succès et que 2011 soit également propice
aux réussites des projets, Sans frontière et Kouambasoré réunis !
Il faudrait peut-être se faire à l’idée d’un break, d’une pause pour pouvoir réfléchir
à tous ces problèmes tant à Sans Frontière qu'à Kouambasoré, non ?
Ceci dit, longue vie à Sans Frontière et à Kouambasoré pour que, à travers la
correspondance et les bibliothèques, perdurent des échanges vrais entre des
enseignants aux conditions de travail si différentes, avec des moyens
diamétralement opposés. Pour que les enseignants de Sans Frontières et de
Kouambasoré puissent répondre à une préoccupation commune : aider leurs
élèves à prendre conscience de la différence mais aussi de la complémentarité
de nos deux mondes…
Pour Kouambasoré,
Pascal
La solitude reste encore aujourd'hui une difficulté majeure. Ne restez pas isolé.
La solidarité, la communication et le partage constituent sans aucun doute un
facteur essentiel de succès thérapeutique et d'une bonne acceptation au
quotidien de votre séropositivité.
Fiches de l’Hopital St Antoine
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales Hôpital Saint-Antoine, Paris
Les Mossi
Les Mossi (ou Moaaga) représentent la plus grande communauté du Faso. Ils
occupent également le plus grand espace du pays : la région centrale du Burkina
appelée d'ailleurs le Plateau Mossi.
La langue commune des Mossi est le Mooré (qui
appartient au groupe linguistique Gur) bien que comme
dans toutes les autres communautés du pays il existe des
variantes ou des "patois" en fonction des terroirs : le
dialecte du Yatenga (Ouahigouya), un dialecte du nord
(Kaya), un dialecte de l'est (Koupéla) et un dialecte du
sud-est dans la zone de Tenkodogo.
Ils constitueraient aujourd'hui 40% de la population de
Burkina Faso soit environ 6 millions d'habitants.
La tradition orale, toujours importante en Afrique, permet
de connaître les origines historiques et/ou légendaire du
peuple mossi tout comme les lignées royales qui ont
régné.
Les Mossi seraient nés du mariage entre Yenenga, une princesse dagomba (ethnie
toujours présente dans le nord du Ghana) et Rialé, un chasseur d'ethnie mandé.
Alors qu'elle explorait son royaume à cheval, et perdit son chemin, elle fut aidée
par Rialé. Leur union donna naissance à leur fils
Ouedraogo considéré comme le premier des Mossi
(le nom de famille Ouédraogo est très commun au
Faso).
Le reste de l'histoire de l'empire mossi se précise au
fur et à mesure que les siècles passent. Les dates
Au Burkina est faite une distinction entre Peul rouges et Peul noirs. Les Peul rouges
étant monogames et moins souvent musulmans (voire parfois chrétiens) et les Peul
"noirs", musulmans, plus souvent
sédentarisés, habitant en ville et ayant
souvent abandonné les activités
pastorales. De très nombreux
commerçants, notamment à
Ouagadougou, sont d'ethnie peulh.
Une autre communauté peulh, parfois
appelée "peulh-mossi" vit
principalement dans les zones
d'influence Mossi des provinces du
Passoré (Yako) et du Yatenga
(Ouahigouya).
Les Samo-Marka
Les Samo se considèrent comme les plus proches cousins des Bissa avec qui ils
partagent de nombreuses similitudes culturelles malgré leur éloignement
géographique. L'essentiel de leur population se trouve de l'autre côté de la
frontière, au Mali. Ils occupent la plus grande partie de la province du Sourou,
autour de Tougan. L'ancien président Lamizana était d'ethnie Samo (natif de
Zignara dans le Sourou) toute
comme l'historien et homme
politique Joseph Ki-Zerbo.
Les Marka forment une petite
communauté évaluée à 25 000 âmes
autour de la frontière burkinabo-
malienne dans les provinces du
Mouhoun, du Sourou et du Kossi.
Musulmans de langue mandingue
apparentés aux Soninké du Mali, ils
sont intégrés à la grande famille
malienne des Bambara. S’ils
pratiquent l'agriculture, ils sont aussi
très actifs dans le domaine du
commerce.
Les Touareg
Les Touareg constituent le peuple emblématique du désert du Sahara. Ceux que
l'on surnomme les hommes bleus (autant pour la couleur de leurs boubous que
pour celle de leur peau parfois déteinte par la teinture indigo de leurs vêtements)
sont un peuple nomade que l'on retrouve
au Mali, au Burkina Faso, au Niger, en
Algérie et en Lybie. Les zones désertiques
de l'extrême-nord du Burkina Faso
correspondent à leur zone de nomadisme
la plus méridionale.
Durant des siècles, ces seigneurs du désert
étaient craints et respectés par les
populations négro-africaines en raison des
razzias qu'ils menaient pour capturer des
esclaves. Jusqu'aux indépendances des pays d'Afrique de l'Ouest (et souvent
même après) ces razzias chez les peuples noirs de l'orée du désert étaient le
fondement même de la société touareg. Un vrai Touareg dans la société
traditionnelle ne se salit pas les mains (même si l'eau ne lui sert qu'à se laver les
pieds 4 fois par jour ignorant les parties cachées sous le boubou).
Abdel Kader GALY dans le rapport Anti-Slavery International mars 2004, (lauréat du
Prix International des Droits de l’Homme décerné par Anti-Slavery International)
nous dit : « L’esclave est le moteur de la société touareg ».
La corruption au Burkina
Entreprises burkinabè : 87% usent de corruption
«
Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de
l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame
solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta.
Neuf siècles d’histoire ont révélé au monde la valeur morale de
l’homme voltaïque.
Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre
nation, j’exprime ma profonde reconnaissance à tous les artisans de
notre indépendance nationale.
A la France, au Général de Gaulle, dont le courage et la magnifique
lucidité lui valent l’immortalité devant l’histoire, à toutes les nations qui
nous assistent, au clergé qui fournit à ce pays sa première élite avec
les moyens du bord, aux professeurs français, qui, patiemment, ont
façonné les responsables de ce pays, à nos chefs traditionnels qui ont
su sauvegarder l’intégrité de notre Etat contre les atteintes de
l’extérieur, aux anciens combattants et anciens militaires, toujours
fidèles à l’honneur, à tous nos
parlementaires, aux militants
politiques de tous les échelons, aux
vaillants combattants qui sont morts
pour le triomphe de notre liberté,
j’adresse, au nom du gouvernement,
l’hommage de ma profonde
gratitude.
Vive la Haute-Volta indépendante,
vive la France, vive la fraternité des
peuples de la terre. »
Maurice Yaméogo
Les taux élevés d’abandon et d’échec scolaires en Afrique sont liés dans une
large mesure au fait que les enfants africains doivent apprendre à lire, à écrire et
étudier dans une langue qui n’est souvent pas la leur. Développer l’usage des
langues africaines dans l’éducation semble donc être une des solutions promet-
teuses pour garantir une meilleure réussite scolaire sur le continent africain.
Archive Ina : Très beau reportage sur la vie au Sahel en… 1978 !
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAB7801089901/le-
sahel.fr.html
Momo le Doyen
L'histoire :
Ce documentaire fait
revivre l’artiste qui avait su
dire aux américains : « Le
jazz est né chez vous, mais,
moi je l’ai ramené chez
moi, en Afrique, car c’est
de là qu’a jailli sa source. ».
Véritable roi du swing et de
l’improvisation, Momo
Wandel Soumah (1926-
2003) était le doyen du jazz
africain. Il créait sa
musique sans l’écrire, en
s’inspirant des chansons
populaires, et en réunissant
autour de sa voix « façon
Louis Armstrong qui serait
sorti de sa savane » et de
son vieux saxo desséché,
les grands maîtres des
instruments traditionnels
africains : kora, balafon,
flûte
pastorale, djembé, etc…
à propos...
La musique de Momo
ressemblait à un cocktail
magique capable de vous
transporter sans crier gare,
de la tradition à la musique
d’avant-garde ! Né dans les années 30 en Guinée, MOMO LE DOYEN a été un
témoin privilégié de l’histoire de l’Afrique contemporaine : il a vécu le temps
colonial avec ses orchestres destinés aux bals des blancs jusqu’à l’arrivée de
l’indépendance en 1958, où il restera durant vingt-six ans dans les orchestres
nationaux de la révolution guinéenne du Président Sékou Touré.
A l’année prochaine
& suite au prochain numéro… !