Changer Le Monde - 365 Gestes Solidaires

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3 mois
CHANGER LE MONDE
365 gestes solidaires
DU MÊME AUTEUR
Du temps pour soi, du bonheur pour les autres, Flammarion, 2010.

Petit traité pour manipuler en toute bonne conscience, Presses du Châtelet, 2008.
Osez être heureux, Hachette, 2006.
Dé-com-ple-xez !, Hachette, 2006.
Gagnez moins, vivez mieux, Hachette, 2006.
Se faire des amis et les garder, Hachette, 2005.
Plus jamais jaloux, Hachette, 2005.
DANS LA MÊME COLLECTION
Ma maison écolo, 365 gestes verts au quotidien, Daniel Ichbiah et Noëlle Saugout,
2008.
Sauver la Terre, 365 gestes verts au quotidien, Daniel Ichbiah et Noëlle Saugout,
2007.
PASCALE DE LOMAS
CHANGER LE MONDE
365 gestes solidaires
Illustrations de Philippe Chauvet

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ou avez des idées d’actions solidaires à proposer
pour la prochaine édition de ce guide,
merci de nous les adresser à
changerlemonde@ecricom.fr
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ce livre, aux Éditions de l’Archipel,
34, rue des Bourdonnais 75001 Paris.
Et, pour le Canada, à
Édipresse Inc., 945, avenue Beaumont,
Montréal, Québec, H3N 1W3.
ISBN 978-2-8098-0408-9
Copyright © L’Archipel, 2010.

« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »
Bouddha
Soyons solidaires !
Et si la meilleure façon de connaître le bonheur était de s’occuper des

autres ? La proposition n’est pas affaire de morale, elle est directement issue
des recherches de la psychologie positive. La solidarité rend heureux, plus
sûrement que le confort matériel ou la célébrité. Voilà une excellente nou-
velle ! Aujourd’hui, la plupart des liens collectifs ont disparu : les rapports
familiaux se distendent, le voisinage sombre dans l’anonymat et la sphère
professionnelle est l’objet de remaniements incessants. Alors comment don-
ner sens à nos actions, lorsque la référence au groupe et la notion d’appar-
tenance deviennent de plus en plus ténues ? En étant solidaires, dès que nous
le pouvons, répond Martin Seligman, psychologue de l’université de Penn-
sylvanie. La simple poursuite du plaisir ne conduit pas à un bien-être durable.
Ce qui construit le bonheur, c’est l’engagement, que ce soit en amour, au tra-
vail ou ailleurs. L’acte gratuit, le plaisir de donner est bien plus fort que celui
de recevoir, et plus indispensable à notre équilibre affectif.
Chaque année, 55 % des Français font des dons en temps (bénévolat), en
nature (nourriture, vêtements, meubles…) ou en argent. Les particuliers offri-
raient ainsi entre 2 et 3 milliards d’euros par an aux associations, mais aussi à
leurs proches en difficulté. Un chiffre stable depuis dix ans, qui montre à quel
point nous sommes concernés par le bonheur… d’autrui ! Le Haut-Rhin, les
Hauts-de-Seine et le Bas-Rhin seraient les départements les plus généreux,
mais il ne s’agit là que de dons en nature. Les gestes de solidarité quotidiens
ne se chiffrent pas… et pourtant ils comptent tout autant ! Il y a en France
un million d’associations en activité et ce nombre ne cesse de croître. Cette
vitalité associative s’appuie sur plus de 13 millions de bénévoles qui consa-

crent chaque jour du temps pour animer les associations. Quatre associations
sur cinq fonctionnent ainsi sans poste rémunéré. Mais l’économie sociale et
solidaire représente aussi l’un des viviers d’emplois les plus importants dans
les années à venir. Dès à présent, 10 % des salariés français travaillent dans
ce secteur en plein développement. La solidarité est loin d’être une utopie !
Pour Jacques Attali et de nombreux experts, nous sommes à un tournant
de notre histoire, à un moment où nous pressentons les risques de dispari-
tion de notre civilisation. Seul un changement de comportement peut nous
sauver : l’altruisme, un sens de l’intérêt général plus fort que notre intérêt
particulier. La crise récente a montré que l’organisation de la solidarité ne
peut être du seul ressort de l’État. L’État médiateur ne corrige pas tous les
abus et il ne remplace pas le lien social, la relation humaine. La société a
besoin de la mobilisation de ses citoyens de bonne volonté pour continuer
d’avancer… dans le bon sens ! Sauver la planète, inciter à décroître les iné-
galités et apporter la paix, c’est notre affaire à tous. Que nous soyons dame
patronnesse, militant altermondialiste, consommateur engagé ou voisin pré-
venant, la solidarité a mille visages… et c’est tant mieux ! Nous pouvons
changer le monde, ici et ailleurs, en disant stop à la consommation effrénée
et l’individualisme roi. Nos actions peuvent être modestes ou ambitieuses,
étonnantes ou ordinaires, durables ou ponctuelles. Qu’importe ! Ces millions
de gestes se cumulent en une formidable aspiration à plus de générosité,
d’équité, d’humanité en somme.
Alors, quand commencez-vous ?
er 3 mois
1 janvier
Je célèbre le début
de mon année solidaire
Le premier jour de l’année, c’est toujours, dans toutes les régions du
monde, dans toutes les religions du monde, dans tous les calendriers
de la Terre, le moment où le tableau est effacé, où la page est vierge,
où l’on peut choisir l’avenir, le projet sur lequel on s’engage. Profitez
de ce 1er janvier pour faire un petit acte symbolique qui placera votre
année sous le signe de la solidarité : téléphonez à un ami perdu de
vue, envoyez une carte de vœux à la standardiste de votre entreprise,
arrêtez-vous pour échanger quelques mots avec un SDF. Qu’importe ce
que vous choisirez ! Cette petite initiative réalisée, notez la en bonne
place dans votre agenda. C’est parti, vous avez déjà commencé à chan-
ger le monde…
@
2 janvier
J’affiche un message de bonne année

dans ma cage d’escalier
Les fêtes sont passées. Vous avez partagé ces moments privilégiés avec
votre famille, des amis ou des proches. Bientôt vous allez sans doute
échanger des messages de bonne année avec vos collègues, relations
de travail ou parents éloignés. Mais que ferez-vous pour vos voisins ?
Ne laissez pas le hasard décider du lieu et du moment où vous leur
présenterez vos vœux. Proposez-leur de commencer l’année en parta-
geant une coupe de champagne et une part de galette ou, plus sim-
plement, placez une carte de vœux à l’intention de tous dans le hall de
l’immeuble, sur le tableau d’affichage !
@ http://www.voisinssolidaires.fr/
3 janvier
J’envoie des cartes de vœux solidaires

Pour le choix de vos cartes, ayez le réflexe solidaire. La plupart des asso-
ciations humanitaires éditent des cartes de bonne année qui permet-
tent de financer leurs actions. Ces cartes sont également disponibles
pour les entreprises en version « cobrandée », associant le nom de l’en-
treprise à celui de l’association choisie (avec parfois un service de
routage permettant de les
adresser directement à
leurs destinataires). Vous
les trouverez sur de nom-
breux sites Internet, qui les
proposent en version papier
et en version « e-card ».
Vous avez l’embarras du
choix !
http://www.voeux-solidaires.com/
@ http://www.editions-du-partage.com/cartes-de-voeux.php
4 janvier
Je finance la bibliothèque
des livres pour enfants en braille
Depuis 2001, le 4 janvier est la Journée mondiale du braille, à l’occa-
sion de l’anniversaire de la naissance de Louis Braille (en 1809 à Coup-
vray, Seine-et-Marne), inventeur d’une écriture codée pour les
aveugles. Parmi les moyens de communication offerts aux déficients
visuels, le braille est à la fois le plus largement et le plus mal connu du
grand public. C’est pourtant un système très simple et très efficace.
Mais, pour les jeunes enfants aveugles, il existe très peu d’ouvrages
en braille. C’est pourquoi l’association ABBE (Association Bibliothèque
Braille Enfantine) a mis en place un service de prêt par Internet. Les
bénévoles s’occupent de la gestion et fabriquent également des livres
pour enfants à partir d’une technique de relief. Une belle idée solidaire
en cette Journée nationale des aveugles et malvoyants.
Pour les aider ou les rejoindre :

@ http://bibli.braille.enfant.free.fr
5 janvier
Je fais les courses de

mon (ma) voisin(e) malade
La vieille dame du quatrième s’est cassé le col du fémur. Votre voisin
de palier vient de se faire opérer. La jeune étudiante du sixième a la
jambe dans le plâtre. Le nombre de personnes vivant seules a plus que
doublé ces trente dernières années : alors que celles-ci représentaient
6 % de la population française il y a une génération, cette proportion
est passée à 14 % en 2005 et devrait même se situer au-dessus de
20 % en 2030. L’Insee comptabilise ainsi un total de 8,3 millions de
personnes vivant seules aujour-
d’hui ! C’est dire si le quotidien de
près de 12 % des Français peut
être difficile, surtout lorsqu’ils sont
malades. Alors, ayez le réflexe de
proposer votre aide à ceux qui
vivent à côté de vous et sont trop
souvent isolés !
@
6 janvier
Je parraine un orphelin de guerre

Ce ne sont pas les enfants qui déclenchent les guerres, mais ils en sont
les premières victimes. Au cours de la période de quatorze ans qui a
suivi la guerre froide, entre 1990 et 2003, on a recensé 59 conflits
armés importants à travers le monde. Sur le seul continent africain, il
y aurait plus de 150 000 enfants orphelins de guerre. À quelques jours
des fêtes de Noël, la Journée mondiale des orphelins de la guerre, orga-
nisée par SOS Enfants en détresse, AIDS et War Orphans International,
est là pour nous rappeler qu’ils ont besoin de nous pour retrouver un
peu d’enfance : des soins, une protection, l’accès à l’école.
Parrainer un enfant :
http://www.visiondumonde.fr
Préserver la cause de l’enfance :
@ http://www.unicef.fr
7 janvier
Je change la face du monde

Deux étudiants québécois, François Gaumond et Philippe Marches-
seault, ont imaginé une opération à la fois symbolique et très
concrète pour changer notre regard sur la planète. Leur idée est sim-
ple : mettre en ligne un planisphère virtuel où chaque pixel peut être
acheté au prix de 5 dollars canadiens par un internaute en échange
de l’affichage de sa photo. Ils ont consacré plus de mille heures
de bénévolat à la conception du site. L’argent récolté sert à financer les
missions d’Oxfam-Québec. Leur
rêve : réunir 140 000 visages
engagés pour former une
immense mosaïque virtuelle
de solidarité. À quand le
vôtre ?
@
8 janvier
Je trie mon armoire à pharmacie

Au moins deux fois par an, il est nécessaire de trier et de ranger son
armoire à pharmacie en mettant de côté pour Cyclamed :
– les médicaments périmés ;
– les collyres entamés ;
– les médicaments dont vous ne savez plus à quoi ils servent ;
– les médicaments entamés et dont le délai de conservation après
ouverture est dépassé.
En rapportant les médicaments périmés à votre pharmacien, vous pro-
tégez l’environnement et évitez les accidents domestiques. L’associa-
tion Cyclamed les élimine proprement dans le respect des règles
environnementales. Quant aux emballages vides, ils doivent être diri-
gés vers le dispositif de tri sélectif mis en place par la commune.
@ http://www.cyclamed.org
9 janvier
Je donne mes vieilles lunettes

Les Français changent de lunettes tous les quatre ans en moyenne et
dans beaucoup de foyers il y a des lunettes qui ne servent plus. Depuis
1974, l’association Lunettes sans frontière collecte des lunettes pour les
malvoyants pauvres du tiers-monde. En Afrique, une paire de lunettes
représente six à huit mois de salaire. Et dans certaines régions, le pre-
mier opticien est à 1 000 km. Pour
aider l’association, il suffit de lui
envoyer les lunettes en bon état (de
vue ou de soleil), les montures et les
étuis propres dont vous ne vous ser-
vez plus. Les lunettes collectées sont
triées à l’aide d’un focomètre (appa-
reil servant à mesurer la correction
des verres) par les bénévoles de l’as-
sociation, puis expédiées par avion en Afrique dans des dispensaires où
elles sont ensuite distribuées.
@
10 janvier
Je collecte les pièces jaunes

Chaque année, de janvier à février, des centaines de tirelires en carton
fleurissent chez les commerçants et dans les écoles. Depuis 1990, la
Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France récolte des pièces
jaunes au profit des enfants et des adolescents hospitalisés. Elle finance
ainsi des projets améliorant la vie quotidienne des enfants et des ado-
lescents au sein des services de pédiatrie, en favorisant le rapproche-
ment des familles, en développant des activités et en améliorant
l’accueil et le confort. Vous pouvez vous associer (et associer vos
enfants) à cette opération en donnant des pièces, en les collectant
dans une tirelire retirée à votre bureau de poste (puis rapportée en fin
d’opération) ou en créant une tirelire virtuelle sur votre blog.
Pour faire un don :

@ http://www.fondationhopitaux.fr/pieces_jaunes/loperation.php
11 janvier
Je glisse un message humanitaire

dans tous mes courriers
En fin d’année, les associations caritatives envoient à leurs donateurs
des vignettes à leur effigie. Ces vignettes ne permettent pas d’affran-
chir les lettres, mais servent à véhiculer les appels aux dons de l’asso-
ciation. N’oubliez pas de les coller au dos de vos enveloppes. Et
pourquoi ne pas en faire de même dans vos courriels ? La fonction
signature présente dans tous les logiciels de messagerie permet d’ajou-
ter en bas de ses messages un petit texte et parfois une image. C’est
un moyen efficace de relayer les appels
à la générosité des causes qui vous
sont chères. Vous trouverez sur les
sites des associations des petites
images (icônes) spécialement conçues
à cet effet.
@
12 janvier
Je soutiens les victimes du

tremblement de terre en Haïti
Le mardi 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de
Richter ravageait Haïti. En quelques heures, les images effroyables du
drame nous parvenaient : des milliers de victimes hagardes, sans res-
sources et sans toit, souvent blessées et pleurant leurs proches. Devant
un tel désastre, la communauté internationale ne tarde jamais à réa-
gir. Les médias se mobilisent et les dons affluent. Vous avez sans doute
vous-même participé à l’élan de solidarité que suscitetnt toujours les
catastrophes d’une telle ampleur. Mais depuis ? La situation des vic-
times du séisme reste dramatique. Or, c’est justement quand le quoti-
dien reprend ses droits qu’elles ont le plus besoin de vous.
Comment faire un don ?

– par chèque bancaire libellé à l’ordre de :
Fondation de France – Solidarité Haïti, BP 22, 75008 Paris
@ – en ligne : http://www.fondationdefrance.org (don sécurisé)
13 janvier
Je consacre une soirée par semaine

à un ami ou à un proche en détresse
Enfants, boulot, dodo… les semaines se suivent et se ressemblent !
Pour la plupart d’entre nous, la vie ressemble à une course d’obstacles
où il manque toujours quelques heures pour boucler le quotidien. Par-
fois, vous réussissez à arracher un peu de temps libre pour une activité
sportive ou une sortie culturelle, et c’est
déjà une victoire. Mais comment faire
plus ? Consacrer du temps au bénévolat
ou plus qu’un simple déjeuner rapide à
vos amis qui en ont besoin, vous paraît
tout simplement irréalisable. C’est pour-
tant ainsi que la solidarité prend tout son
sens. N’essayez plus de trouver du temps,
fixez un soir par semaine dans votre
agenda pour cette copine qui vient de
divorcer, cet ami qui ne retrouve pas de boulot ou ce copain d’enfance
qui traverse une mauvaise passe. La solidarité en amitié, c’est avant
tout du temps que l’on consacre à l’autre.
14 janvier
Je programme quelques heures

de bénévolat
Être utile, transmettre sa passion, se faire plaisir, vivre de grands
moments, découvrir des personnes différentes de soi, faire profiter les
autres de ses compétences professionnelles… Il existe une infinité de
raisons d’être bénévole. Près de 20 % des Français consacrent de
quelques heures par mois à plusieurs jours par semaine aux associations
caritatives. Sans eux, la plupart des associations ne pourraient pas fonc-
tionner. Pour trouver la structure qui vous convient et le type de bénévo-
lat qui correspond à vos obligations, il existe plusieurs sites Internet
répertoriant les besoins des associations selon divers critères : lieu,
domaines d’intervention, temps nécessaire, qualifications… La plupart
des mairies et des collectivités locales publient également des bourses de
bénévoles sur leur site. Il y a forcément une action ou une cause qui a
besoin de vous !
Pour vous aider à mieux aider :

@ France Bénévolat : http://www.francebenevolat.org
Espace Bénévolat : http://www.espacebenevolat.org
15 janvier
Pour ma couette,
je choisis du coton bio et équitable
Le saviez-vous ? Le coton, dont la culture n’occupe que 3 % des terres
cultivées, consomme un quart des pesticides utilisés sur la planète ! Le
blanchiment du coton exige fréquemment d’utiliser du chlore ou des
azurants chimiques. La teinture du coton, elle, requiert l’emploi de
métaux lourds tels le plomb ou le chrome,
très toxiques. Aujourd’hui, à peine plus de
1 % des textiles sont produits biologique-
ment, mais certaines entreprises s’y mettent.
C’est le cas d’une société suisse, Remei AG,
qui a créé le label bioRe. L’essentiel du
coton biologique bioRe vient d’Inde et de
Tanzanie, mais aussi d’Ouganda et de Tur-
quie. La Fondation bioRe aide les petits producteurs à mettre en place
une agriculture biologique et biodynamique et finance des écoles et
des programmes de nutrition. Alors, pour le mois du blanc, n’oubliez
pas d’être solidaire !
@
16 janvier
Je bois le lait des petits producteurs

Depuis 2008, Candia commercialise un lait solidaire « Oui aux petits
producteurs ! ». Ce lait UHT se veut un soutien à l’activité laitière dans
les toutes petites exploitations. Le but de Candia est de vendre, en
grande surface, du lait produit « artisanalement ». Candia a mis en
place un système de commerce équitable avec ses producteurs dans le
massif du Pilat, du Forez, les départements de la Haute-Loire et de la
Loire. Ce projet regroupe pour l’instant seize exploitations agricoles de
taille moyenne comptant environ vingt-cinq vaches laitières chacune,
bientôt labellisées bio. La coopérative insiste sur la garantie d’une
« rémunération plus juste » pour des exploitations qui sont de petite
taille par rapport à la moyenne nationale et dont l’existence est en
péril. Une façon simple de lutter contre la désertification de nos cam-
pagnes !
@ http://www.ouiauxpetitsproducteurs.fr
17 janvier
Je choisis une carte bancaire solidaire

pour effectuer mes achats
C’est une pratique courante en Amérique du Nord. Les banques pro-
posent à leurs clients des cartes bancaires solidaires qui permettent de
soutenir des associations caritatives. Ces cartes offrent les mêmes ser-
vices qu’une carte classique avec un petit plus : à chaque transaction
effectuée par le client, la banque reverse une petite somme à l’associa-
tion concernée, qui est déduite de sa commission. Depuis la mi-mai
2008, la Société Générale a lancé sa collection caritative au profit de
quatorze associations partenaires. À chaque paiement
effectué avec la carte, la Société Géné-
rale verse 0,05 euro à l’association
choisie par ses clients. Le Crédit Coo-
pératif, la Banque Populaire et la
Banque Postale proposent également
des cartes solidaires. Renseignez-vous
auprès de votre agence.
@
18 janvier
Je mets en place un wiki

dans mon entreprise
Les outils de travail collaboratif ont le vent en poupe : non seulement
ils évitent les dérives liées à l’isolement des salariés, dont on constate
les effets délétères, mais ils permettent aussi d’améliorer la perfor-
mance des entreprises. Le principe est toujours le même : le blog, wiki
ou forum, est librement modifiable par ses visiteurs, sans difficulté
technique. Chaque salarié poste des contributions ou des questions
auxquelles réagissent d’autres salariés. En général, l’installation de ces
logiciels n’exige pas de compétence technique particulière. Leur utili-
sation est intuitive. Ne reste plus qu’à convaincre votre responsable de
la pertinence d’un tel outil !
« Personne ne sait tout,

mais tout le monde sait quelque chose. »
Pierre Lévy
19 janvier
Je sème les légumes

de mes grands-mères
Le mois de janvier est celui des commandes de semences. Et si vous en
profitiez pour faire un geste en faveur de la biodiversité ? Créée en
1999, l’association française Kokopelli est la plus grande banque euro-
péenne de semences anciennes mises à disposition du public. Kokopelli
distribue aujourd’hui environ 4 500 variétés de semences anciennes :
de la semence potagère (80 %) aux
céréales (10 %), en passant par les fleurs
(10 %), aromatiques, médicinales et de
décoration. À titre d’exemple, là où la
grande distribution commercialise une
quinzaine de variétés de tomates, Koko-
pelli en recense plus de 650, ou encore 400 variétés de piments et
autant de courges. Alors ne plantez plus œillets et cerfeuil au hasard.
La sauvegarde de la biodiversité passe plus que jamais par vos plates-
bandes !
@
20 janvier
Je deviens donneur de voix bénévole

Quoi de plus beau que de partager son amour de la littérature avec
ceux qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus lire ! Il existe des biblio-
thèques sonores un peu partout en France. Elles font appel à des lec-
teurs bénévoles (des donneurs de voix) pour enregistrer les ouvrages
qu’elles proposent à leurs adhérents non-voyants sous forme de cas-
settes enregistrées. L‘Association des donneurs de voix (créée en 1972)
les fédère, elle vous communiquera les coordonnées de la bibliothèque
la plus proche de chez vous. L’association Deria, créée par un journa-
liste devenu non-voyant, recrute également des lecteurs bénévoles
pour sa bibliothèque en ligne. Il suffit de s’inscrire sur le site, de choi-
sir un livre libre de droits et d’envoyer son enregistrement à l’associa-
tion par mail. Simple et solidaire !
L’Association des donneurs de voix :

http://www.advbs.fr
L’association Deria :
@ http://audio.deria.fr
21 janvier
J’effectue un Service civique

Le Service civique permet à tous ceux qui le souhaitent de s’engager
pour une durée déterminée (minimum six mois) dans une mission au
service de la collectivité et de l’intérêt général. Il est possible de l’ac-
complir sous différentes formes et dans différents organismes d’ac-
cueil en France ou à l’étranger au sein :
– d’une collectivité locale, d’une association ou d’une fondation pour,
par exemple, vous investir dans des actions de proximité ;
– d’une ONG ou une association internationale, pour vous engager
dans une action humanitaire à l’international ;
– d’une ambassade ou d’un consulat dans le cadre du volontariat inter-
national en administration, pour vivre une expérience à l’étranger.
Le Service civique est ouvert à tous, et plus particulièrement aux jeunes
de 16 à 25 ans, quel que soit leur niveau d’études, de formation ou de
qualification. Il faut être de nationalité française, ressortissant de
l’Union européenne ou justifier d’un an de séjour continu en France.
@
22 janvier
Je compose le 115 pour aider

une personne sans abri
Le 22 novembre 1993, le docteur Xavier Emmanuelli créait avec le sou-
tien de la Mairie de Paris les premières équipes mobiles d’aide dont la
mission consistait à « aller à la rencontre des personnes, qui, dans la
rue, paraissent en détresse physique ou sociale ». Depuis lors, le Samu
social et ses équipes de maraude composées d’un chauffeur, d’un tra-
vailleur social et d’un(e) infirmier(e) diplômé(e) d’État arpentent les rues
durant la période hivernale pour venir en aide à ceux que le froid met
en péril. En 2007, les équipes du Samu social ont ainsi rencontré
41 696 personnes et assuré 14 699 prises en charge d’urgence à Paris.
Il existe des dispositifs similaires dans de nombreuses villes de France.
Vous pouvez devenir bénévole ou soutenir l’action de ces structures
avec vos dons.
@ http://www.samusocial.fr
23 janvier
Je deviens guide bénévole à Paris

L’association Parisien d’un jour, Parisien toujours propose des balades
gratuites pour faire découvrir Paris à des visiteurs étrangers ou de
province. Les groupes sont limités à six personnes, ce qui permet un véri-
table échange entre le bénévole
et les visiteurs. Les 130 béné-
voles de l’association couvrent
tous les arrondissements de la
capitale et accompagnent envi-
ron 2 000 visiteurs chaque
année. Vous êtes parisien ?
Pour devenir bénévole et parta-
ger votre passion pour la capi-
tale, il suffit de vous inscrire sur
le site de l’association en indi-
quant les langues que vous maîtrisez. Seule condition, s’engager pour
un minimum de six balades par an.
@
24 janvier
Je participe à des distributions

de repas chauds
La soupe populaire… Tout le monde hélas connaît et sait bien de quoi
il s’agit : un symbole de détresse et de misère sociale. Des hommes, des
femmes et des enfants faisant la queue devant des marmites de soupe.
De nombreuses associations perpétuent la tradition de ces repas
chauds offerts toute l’année dans la rue ou dans des cantines. C’est le
cas de La Chorba, une association laïque au service des sans-abri. Tous
les soirs sauf le jeudi, onze mois sur douze, depuis bientôt dix ans, La
Chorba distribue gratuitement des repas chauds à toutes les personnes
qui en ont besoin. Vous pouvez les soutenir en devenant bénévole pour
la préparation, la distribution des repas ou des colis alimentaires, ou en
leur faisant un don.
@ http://lachorba.com
25 janvier
Je décide de sourire aux autres

La bienveillance attire la bienveillance et met… de bonne humeur. Rien
ne vaut un joli sourire pour voir la vie du bon côté. « Votre sourire est
le messager de votre bonne volonté. Il réchauffe le cœur de qui le
reçoit. Pour celui qui, toute la journée, n’a côtoyé que des gens au
visage fermé et renfrogné, un sourire est un
rayon de soleil. Quand nous nous sentons
tendus en raison du comportement d’un
supérieur, d’un client, d’un professeur,
d’un parent ou d’un enfant, un sourire
peut aider à nous rappeler que le bon-
heur est néanmoins présent », précise
Dale Carnegie, l’un des papes du savoir-
communiquer. En souriant aux autres, vous souriez à vous-même et
créez un climat libérateur de tension. Un conseil que ne renierait pas
le philosophe Alain, pour qui la bonne humeur se hissait au premier
rang des devoirs moraux !
26 janvier
Je postule dans l’économie solidaire

Et si la solidarité était bien plus qu’un bon sentiment, un véritable vivier
d’emplois au service des autres ? Depuis 2002, c’est la conviction des
fondateurs de Ressources Solidaires. Basée en Loire-Atlantique, Res-
sources Solidaires est une association gérant un portail Internet qui
s’articule autour de trois axes d’information : l’emploi, l’emploi dans
l’économie sociale et solidaire, l’actualité de l’économie sociale et soli-
daire. Elle a mis en place une banque de CV, publie de nombreuses
annonces de recrutement et met en avant les entrepreneurs de ce sec-
teur d’activité en pleine expansion. Elles se fait également le relais des
nombreuses initiatives en matière d’économie solidaire et a mis en
place une plate-forme d’hébergement des blogs solidaires ! Vous y
trouverez sans doute l’occasion de donner du sens à votre travail !
Pour en savoir plus :

http://www.ressources-solidaires.org
Créer un blog :
@ http://www.jeblogguesolidaire.com
27 janvier
Je cultive le souvenir des victimes

de l’Holocauste
« Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli. »
Elie Wiesel
Depuis 2002, la France et l’Allemagne ont choisi le 27 janvier, date de

la libération du camp d’Auschwitz, pour la Journée de la mémoire
de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité.
Cette journée du souvenir nous rappelle que l’intolérance, la haine
et le racisme peuvent provoquer le pire, l’impensable. La défense de
la liberté et de l’humanité est un combat quotidien contre les forces
du mal et de l’obscurantisme. Rien n’est jamais acquis ! Préservons
la mémoire pour que cela ne se reproduise plus !
@
28 janvier
Je milite au sein d’un syndicat

Le syndicalisme en France est en plein déclin. D’après le ministère du
Travail, 8 % des travailleurs français sont syndiqués, et à peine plus
de 5 % dans le secteur privé. Selon un sondage TNS-Sofres de
décembre 2005, les causes de cette non-syndicalisation sont : pour
38 %, le sentiment que les syndicats ne comprennent pas leurs pro-
blèmes ; pour 36 %, la peur de représailles de leur direction ; pour
34 %, la division syndicale (80 % des sondés estimant qu’il y a trop de
syndicats en France). Le syndicat est cependant la seule structure qui
permette de défendre les intérêts collectifs et de sortir d’une logique
individualiste, tueuse de solidarité dans les entreprises. Voilà qui mérite
peut-être de réviser quelques idées ?
http://www.vie-publique.fr/decouverte-
institutions/citoyen/participation/syndicat/
@ qu-est-ce-qu-un-syndicat-comment-s-organise-t-il.html
29 janvier
Je dors à la belle étoile par solidarité

avec les sans-abri
En France, la crise du logement touche 10 millions de personnes : 3,5
sont sans abri ou très mal logées et 6,5 sont fragilisées (expulsables,
logeant chez un tiers ou dans une copropriété insalubre…). Le
21 février 2008, des milliers de manifestants venus à l’appel de vingt-
sept associations militant pour les sans-
abri avaient participé à la première nuit
solidaire pour dénoncer la pauvreté et
l’exclusion en passant une nuit à la
belle étoile, place de la République !
Depuis, le collectif à l’origine de cette
manifestation a organisé d’autres nuits
solidaires à Paris et dans plusieurs villes
de province. Ils réclament l’arrêt des
expulsions et davantage de logements
d’urgence. Ne manquez pas la prochaine !
@
30 janvier
Je lutte contre la lèpre dans le monde

La lèpre est une maladie qui touche indifféremment les hommes, les
femmes et les enfants. Elle n’est pas héréditaire, elle se transmet par
les voies respiratoires ou, parfois, par contact cutané. Malgré un recul
incontestable, la lèpre existe encore ! En 2008, plus de 20 000 enfants
de moins de 15 ans figuraient parmi les nouveaux cas dépistés.
Aujourd’hui, un traitement efficace permet de tuer le bacille de la lèpre
et de guérir le malade en six ou douze mois. Mais pour stopper la
contagion et éviter les mutilations, il faut qu’il soit administré dès
l’apparition des premiers symptômes : le traitement ne répare pas les
invalidités constituées. Grâce aux efforts de la Fondation Raoul Folle-
reau, plus de 14 millions de lépreux ont été guéris. Ils ont encore besoin
de vous.
Pour soutenir la Fondation Raoul Follereau :

@ http://www.raoul-follereau.org/index.php
31 janvier
Je pratique l’entraide
dans les forums de discussion
Vous êtes jeune parent, vous venez de
divorcer, vous avez perdu votre emploi,
vous ou l’un de vos proches souffrez d’une
maladie rare… Pour toutes ces raisons et
d’autres encore, vous trouverez soutien et
conseils dans les centaines de forums de
discussion présents sur le Net. Ce sont des
lieux d’échange conviviaux où s’exprime la
solidarité entre ceux qui vivent des situa-
tions similaires. Ils permettent de partager ses soucis et ses questions
en postant des messages librement, dans les discussions correspon-
dant à ses besoins, et de rompre ainsi avec l’isolement si fréquent
aujourd’hui. Plus que jamais, Internet (et ses lieux d’échange) est
devenu un moyen privilégié d’expression de la solidarité.
@
er 3 mois
1 fe'vrier
Je souscris une procuration
de proximité
Entre travail, vacances et loisirs, nous sommes souvent absents de
notre domicile et il nous arrive de manquer le passage du facteur. Afin
de vous éviter de vous déplacer, La Poste Paris Nord, la mairie du
XVIIe arrondissement et l’association Voisins Solidaires ont imaginé un
dispositif astucieux et très pratique, la procuration de proximité. Avec
ce nouveau service, un voisin que vous avez mandaté peut prendre, à
son domicile, votre recommandé. La Poste vous prévient ensuite par
SMS de la remise de votre lettre recommandée. Si l’initiative vous
séduit, pourquoi ne pas la mettre en place dans votre immeuble en
signant des procurations avec vos voisins ? Et mieux encore, demander
au service consommateurs du groupe La Poste de mettre en place ce
dispositif dans votre quartier ?
@ @ http://www.voisinssolidaires.fr/laposte
2 fe'vrier
Je fais mes courses

chez les Nouveaux Robinson
À l’origine, il y a un informaticien au chômage, Didier Le Gars, qui rêve
de créer une entreprise sociale, un magasin d’un nouveau type. En
1993, il réunit 300 sociétaires autour de son projet et ils investissent
91 469 € dans le financement d’un premier magasin à Montreuil.
Devant le succès de cette première opération, deux nouveaux maga-
sins ouvrent leurs portes dans l’Ouest parisien, à Neuilly et à Boulogne.
Le dernier-né des Nouveaux Robinson voit le jour en août 2008 à Ivry.
La coopérative se fournit en priorité auprès de petits producteurs, tous
les produits sont biologiques et les bénéfices sont en grande partie
redistribués aux salariés. Vous pouvez également acheter en ligne sur
le site e-commerce Bio-achat des Robinson.

http://www.nouveauxrobinson.fr
Ou acheter en ligne :
@ http://www.bio-achat.com
3 fe'vrier
Je deviens écrivain public bénévole

Prendre en charge le courrier des personnes parfois dépassées par les
démêlés administratifs, voilà une belle idée solidaire ! La plupart des
mairies et de nombreuses associations mettent en place des perma-
nences d’écrivain bénévole pour aider ceux qui
le souhaitent à rédiger une lettre, répon-
dre à un courrier ou remplir un ques-
tionnaire administratif. Le rôle de
l’écrivain public s’arrête à la forme,
son rôle n’étant pas de prodiguer
des conseils, tout au plus d’expliquer
ce qui est souvent trop obscur dans les
formules de l’Administration. Les per-
sonnes repartent ensuite avec une lettre imprimée en deux exem-
plaires : elles en signent une, qu’elles se chargent d’envoyer au
destinataire, et gardent le double. Alors, si vous souhaitez mettre votre
plume au service des autres, renseignez-vous auprès de votre mairie ou
de France Bénévolat.
@
4 fe'vrier
Je traduis des contenus pédagogiques

pour les enfants
Depuis 2007, l’association américaine OLPC (One Laptop per Child)
présidée par Nicholas Negroponte, chercheur au MIT (Massachussetts
Institute of Technology), s’est donné pour mission de fournir des por-
tables informatiques à tous les enfants de six à douze ans dans les pays
du Sud, afin de leur permettre l’accès à l’éducation. Pour cela, ils ont
conçu des machines « XO », petits ordinateurs blanc et vert ultraso-
lides, qui ont déjà été déployés dans plusieurs régions du monde,
notamment en Uruguay, au Pérou, en Afghanistan et au Rwanda. Le
projet OLPC est soutenu par une large communauté de volontaires.
Vous pouvez vous aussi mettre vos talents à son service en traduisant
des contenus pédagogiques fournis par l’association ou en collectant
des fonds.
Le site d’OLPC Monde :

http://laptop.org/en/index.shtml
@ OLPC France :
http://olpc-france.org
5 fe'vrier
Je fréquente le Magasin
pour rien de Mulhouse
Voilà une drôle de boutique où rien ne se vend, ni ne s’achète. Depuis
son ouverture le 25 novembre 2009, Au Magasin pour rien de Mul-
house on trouve de la vaisselle, des bibe-
lots, des peluches, mais également des
livres, CD, vidéos… totalement gratuits !
Les visiteurs peuvent emporter trois
objets sans rien justifier ou donner tout
ce qu’ils veulent. Inspiré des Boutiques
pour rien, nombreuses en Allemagne, le
Magasin pour rien de Mulhouse est géré
sur les mêmes principes altruistes et ren-
contre un véritable succès. Entre cinq et vingt-cinq personnes le fré-
quentent quotidiennement, attirées par le bouche à oreille et les
réseaux sociaux. C’est un endroit à découvrir absolument. Et pourquoi
ne pas ouvrir le vôtre ?
@
6 fe'vrier
J’éteins mon téléphone portable

La Journée mondiale sans téléphone portable a été lancée le 6 février
2001 par l’auteur français Phil Marso. Depuis 2004, cette initiative
citoyenne se déroule sur trois jours, les 6, 7 et 8 février. Les organisa-
teurs ne sont pas des anti-téléphones radicaux, ils veulent simplement
lancer le débat sur leurs usages et sensibiliser le public à des pratiques
plus citoyennes (limiter les appels dans les lieux publics par exemple).
En quelques années, le portable est devenu certes un outil de
communication indispensable mais aussi une source de pollution
sonore pour beaucoup d’entre nous. L’éteindre, c’est déjà réapprendre
à écouter et à regarder autour de soi et, qui sait, à parler à son voisin !
Le site de la Journée :
@ http://www.mobilou.info
7 fe'vrier
J’adhère au réseau Colibris

Initialement appelé Mouvement pour la Terre et l’Humanisme, Colibris
est une plate-forme de rencontre et d’échange qui s’adresse à tous
ceux qui veulent agir, cherchent des solutions concrètes ou dévelop-
pent des alternatives. Le mouvement a été initié en 2006
par le philosophe Pierre Rabhi et
quelques proches, sous la forme
d’une association loi 1901. Colibris
a l’ambition d’être un accélérateur
de transition, en s’appuyant sur la
capacité de chacun à changer et à
incarner ce changement dans des
expériences concrètes et collectives.
Sa vocation est d’encourager l’émer-
gence et l’incarnation de nouveaux modèles de société fondés sur
l’autonomie, l’écologie et l’humanisme. Une véritable mine d’idées
solidaires !
@
8 fe'vrier
Je souscris une assurance-vie solidaire

L’assurance-vie est le placement préféré des Français. Vous en avez
peut-être déjà une ? La loi vous autorise à en ouvrir autant que vous
le souhaitez et ne limite pas les dépôts. L’assurance-vie donne la pos-
sibilité à chacun de transmettre un capital à ses héritiers (sans droits de
succession jusqu’à 152 500 €). Depuis quelques années, c’est aussi
une forme d’épargne solidaire. Plusieurs établissements financiers ont
imaginé des systèmes qui allient solidarité et placement. Ils reversent
un pourcentage de chaque dépôt ou de leurs frais de gestion à une
association d’intérêt général. C’est le cas d’Entraid’épargne de la
Carac, Solid’R Vie de Fapès diffusion ou de Generali Épargne avec
Option solidaire. Renseignez-vous auprès de ces organismes.

La Carac : http://www.carac.fr
@ Fapès diffusion : http://www.solid-r-vie.fr
Generali : http://www.generali.fr
9 fe'vrier
J’investis et je finance
un zébu en Afrique
Et si vous placiez une partie de votre épargne dans le financement d’un
zébu en Afrique ? Ce n’est ni une blague, ni une invitation à vous ins-
taller dans l’outback africain. L’association Zébu
Overseas Board propose ce type d’investissement
à tous ceux qui souhaitent aider les fermiers mal-
gaches. Le principe est simple : par l’intermédiaire
de l’association, l’épargnant finance une forme
de microcrédit, l’achat d’un zébu. La bête est louée à un paysan, qui
peut ainsi l’utiliser pour exploiter ses terres, produire du lait et la faire
se reproduire. Le paysan, après en moyenne deux à trois années
de location, devient propriétaire à son tour de l’animal. L’épargnant, de
son côté, à la fin du prêt, peut récupérer son capital ou le réinvestir sur
de nouveaux projets agricoles. Solidaire et rentable ! Le rendement est
plutôt élevé (7 % par an en moyenne). Mais attention aux risques de
change avec les pays africains.
@
10 fe'vrier
Je fête le carnaval dans ma ville

C’est la période des carnavals un peu partout dans le monde. D’après
le calendrier religieux, le carnaval débute lors de l’Épiphanie (le 6 jan-
vier, d’où le « roi Carnaval ») et finit le mercredi des Cendres (jour où
l’on brûlait le « roi »). Il en existe plus de 40 en France, d’ampleur plus
ou moins grande. Les plus connus sont ceux de Nice et de Dunkerque.
Mais le carnaval n’est pas un simple défilé. Les carnavaliers, le plus
souvent bénévoles, préparent les costumes et les chars toute l’année
durant. Ces hommes et ces femmes exercent d’autres métiers et consa-
crent des milliers d’heures sur leur temps de loisir à la création carna-
valesque pour le simple plaisir de partager ces moments de fête avec
la foule. Alors, pourquoi ne pas rejoindre le comité de carnavaliers de
votre ville l’an prochain, ou créer le vôtre ?
Carnaval de Nice :
http://www.nicecarnaval.com
@ Carnaval de Dunkerque :
http://www.le-carnaval.fr
11 fe'vrier
Je visite les malades à l’hôpital

Combattre l’isolement, distraire et redonner confiance à ceux qui sont
hospitalisés est le credo des associations de visiteurs bénévoles à l’hô-
pital. Il en existe partout en France qui
agissent auprès des personnes âgées, des
handicapés ou des malades. La VMEH en
regroupe 84, représentant 470 sections
locales ; il y en a sans doute une près de
chez vous. En règle générale, les associa-
tions forment et encadrent les bénévoles
qui souhaitent donner de leur temps. C’est également le cas des Petits
Frères des Pauvres, qui accompagnent les malades en fin de vie, dans
le cadre de la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit pour tous à
l’accès aux soins palliatifs. Un engagement qui exige une préparation
personnelle importante. L’association, non confessionnelle, agit depuis
plus de soixante ans en faveur des personnes de plus de cinquante ans
en difficulté sociale et isolées.
@
12 fe'vrier
J’aide les enfants à ne pas devenir

soldats
Selon l’ONU, 300 000 enfants dans le monde sont enrôlés dans des
conflits armés chaque année. Certains sont contraints, d’autres le font
« de leur plein gré ». Mais peut-on parler de décision volontaire de la
part d’enfants qui cherchent souvent à échapper à la misère ? Pour
Aide et Action, l’éducation reste le meilleur moyen de prévenir l’en-
gagement des enfants dans les milices armées. Car une fois recrutés,
leur destin bascule de façon presque irrévocable. L’enrôlement est une
violation flagrante des droits de l’enfant, il détruit l’enfance de ces
jeunes soldats, privés d’éducation dans la plupart des cas. Aide et
Action fonde son engagement sur la prévention, qu’elle considère
comme déterminante dans le processus de protection de l’enfance.
Pour soutenir l’association :

@ http://www.aide-et-action.org
13 fe'vrier
Je cherche les bonnes adresses

solidaires près de chez moi
Pas toujours facile de consommer équitable et citoyen ! Heureusement,
un annuaire Internet, Le Marché citoyen, vous permet désormais de
trouver près de chez vous les commerçants
et les associations qui œuvrent
pour l’économie sociale et soli-
daire. Il suffit de balader la souris
sur la carte de France et de sélec-
tionner sa ville ou son départe-
ment, ou de chercher par grandes
familles de produits (Alimenta-
tion, Habillement, Santé, Ser-
vices, Voyages, Habitat, Loisirs,
Transports). Les adresses apparaissent sous forme de
petites bulles. Vous pouvez également soumettre vos propres sugges-
tions au site.
@
14 fe'vrier
Pour la Saint-Valentin,
j’offre des roses équitables
La Saint-Valentin, le 14 février, c’est la fête des amoureux. On échange
des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour, mais aussi et
surtout des roses rouges, l’emblème de la passion. Hélas, la plupart
des fleurs coupées proviennent de pays du Sud où les conditions de
culture sont peu écologiques et engendrent des risques sanitaires sur
les employés locaux, notamment en raison des pesticides. Alors, pour
faire un geste solidaire, n’achetez plus vos fleurs au hasard. Choisissez
des roses labellisées Max Havelaar, cultivées selon les règles du com-
merce équitable. Vous les trouverez notamment dans les jardineries
Truffaut, dans certaines grandes surfaces et sur Internet : Bebloom ou
Un été à la campagne. Le site Ethiflora propose également des roses
issues du commerce équitable.
Truffaut :
http://www.truffaut.com
@ Ethiflora :
http://www.ethiflora.fr
15 fe'vrier
Je soutiens les actions de Médecins

sans frontières
C’est sans doute l’association de solidarité

internationale la plus connue en France. L’ONG
Médecins sans frontières a été créée le
22 décembre 1971 par des médecins français
qui s’étaient rendus au Biafra avec la Croix-Rouge
pour tenter d’y aider la population. Devant les limites de l’action huma-
nitaire de la Croix-Rouge, contrainte de respecter une certaine forme
de neutralité, ces médecins défendent un autre type d’intervention où
aide aux victimes et dénonciation des crimes vont de pair. Depuis lors,
l’association n’a cessé de poursuivre cette double mission, secourir et
témoigner. Aujourd’hui, MSF compte 19 sections nationales qui inter-
viennent dans plus de 70 pays. Chaque année, MSF France et les autres
sections nationales envoient des milliers de bénévoles sur le terrain
pour aider les populations en danger.
@
16 fe'vrier
Je deviens entrepreneur… solidaire !

C’est le rêve de tous les salariés ou presque… créer son entreprise.
Mais pour certains, ce rêve s’ajoute à un idéal, celui de créer une struc-
ture solidaire qui changera le monde à son niveau. Depuis 1980, ces
entrepreneurs d’un autre type ont leur « business angel » : Ashoka.
Fondée par Bill Drayton, un brillant consultant de McKinsey&Co,
diplômé de Harvard, Yale et Oxford, Ashoka « investit » dans les entre-
preneurs sociaux, qu’elle sélectionne pour leurs projets innovants et
leurs qualités entrepreneuriales, tout en attendant un « retour sur
investissement » qui est social et non pas financier. Ce « retour » se cal-
cule en fonction de l’augmentation de l’impact que les entrepreneurs
sociaux ont sur la société. Vous avez trouvé ceux qui sauront vous
écouter !
@ http://www.ashoka.asso.fr
17 fe'vrier
Le 17 février, je fais la fête avec

mes amis et les amis de mes amis !
Vous n’avez rien prévu ce 17 février, alors pourquoi ne pas faire la
fête ? Avec des copains, amis, voisins, collègues, relations… qui vous
voulez ! Cette date parfaitement
arbitraire a été choisie par une
bande de joyeux lurons pour
devenir celle des fêtes « complé-
tement barrées » (sic) ! Quelle
est leur ambition ? Qu’à long
terme le 17 février devienne un
jour férié, le premier sans origine
religieuse, politique ou commer-
ciale, et tout ça grâce à vous ! Merci les amis :-). Plutôt rigolo et sym-
pathique. Alors, si l’initiative vous séduit, vous pouvez librement
adhérer au mouvement. Les fondateurs ont même prévu un kit avec un
logo et une lettre type d’excuses pour les voisins… qui ne viendraient
pas !
@
18 fe'vrier
Je prends un congé
de solidarité familiale
L’un de vos proches est gravement malade (il réside chez vous et son
pronostic vital est engagé) et vous souhaitez rester auprès de lui. Le
droit du travail vous permet de prendre un congé de solidarité familiale
pour accompagner le membre de votre famille en fin de vie. Ce congé
est d’une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois. Il peut,
avec l’accord de votre employeur, être transformé en période d’activité
à temps partiel et, depuis la loi du 2 mars 2010, vous avez droit à une
allocation spécifique durant tout ou partie de la prise de votre congé.
Renseignez-vous auprès de votre caisse d’assurance maladie.
@ http://vosdroits.service-public.fr
19 fe'vrier
Je fais connaître
le portail Femmes-Emploi
Même si leurs droits sont identiques, la réalité du monde du travail
n’est pas la même pour les femmes et pour les hommes : orientations,
métiers, carrières, temps de travail, accès aux responsabilités, pro-
blèmes de précarité, autant de différences qui touchent chaque femme
dans son parcours personnel, mais aussi la collectivité tout entière dans
les politiques à mener. Les fonda-
trices du portail Internet Femmes-
Emploi, Françoise Fillon-Nallet et
Anne-Françoise Khanine, ont voulu
créer un lieu privilégié pour informer
et orienter les femmes dans leur vie
professionnelle en tenant compte
de leurs spécificités. À faire connaître
absolument !
@
20 fe'vrier
Je trie et je donne
les affaires de bébé
Incroyable comme ils poussent vite, ces petits bouts d’chou ! Un bébé
porte peu ses vêtements, tout comme il n’utilise qu’un certain temps
son lit à barreau, sa chaise haute, sa poussette… En quelques mois, les
placards se sont déjà remplis de vêtements trop petits : grenouillère,
T-shirts, pulls, petits manteaux. Alors, s’il n’y a pas de petits frères ou
petites sœurs en vue, pourquoi conserver toute cette garde-robe ?
Idem pour vos vêtements de femme enceinte, les jouets premier âge
ou le petit matériel de puériculture. Le coût de l’équipement d’un
enfant la première année varie de 800 à 4 000 € ! Un budget plutôt
lourd pour les familles modestes. Donc, ayez le réflexe de prêter les
affaires de bébé aux nouveaux venus dans la famille ou aux enfants de
vos amis proches. Et, s’il n’y en a pas, donnez-les !
@ http://donnons.org/
21 fe'vrier
Je petit-déjeune équitable !
Tous les matins, vous vous préparez une tasse de café ou de thé avec
un peu de sucre. Vous prenez une tartine de pain ou des biscottes avec
un peu de miel ou de confiture et parfois un verre de jus de fruit. Et si
vous faisiez de ce premier repas de la journée un modèle de solida-
rité ? Aujourd’hui, pour tous ces aliments, il
existe des produits issus du commerce
équitable ou solidaire. Comment
les choisir ? En repérant un label
sur l’étiquette ! Max Havelaar est la
plus connue des marques du com-
merce équitable. Ce label garantit
que les producteurs sont payés au
juste prix pour leurs récoltes et qu’ils perçoivent une prime au déve-
loppement. Autres labels garantissant des pratiques équitables : FLO,
PFCE, EFTA ou IFAT. Il n’existe à ce jour aucun label officiel concernant
le commerce équitable. Néanmoins, ces institutions et ces labels privés
ont édicté des cahiers des charges afin de certifier les produits.
@ http://www.maxhavelaarfrance.org
22 fe'vrier
Je soutiens
le Mouvement scout mondial
En 1907, Lord Robert Baden-Powell of Gilwell, un officier britannique
passionné de reconnaissance en pleine nature et de relevé topogra-
phique, organisait un camp expérimental destiné aux enfants sur l’île
de Brownsea, près de Poole, dans le Dorset. Un an plus tard, il publiait
son Scouting for Boys (Éclaireurs en français), le livre fondateur du
mouvement scout. Ce livre et ses propositions éducatives connurent un
succès fulgurant. Il y aurait aujourd’hui plus de 28 millions de scouts,
jeunes et adultes, garçons et filles, répartis dans 160 pays, et un nom-
bre de fédérations de scouts, laïques ou d’inspiration religieuse, tout
aussi important. Le mouvement scout dans son ensemble se reconnaît
cependant quelques valeurs-clés : l’importance de la nature, le rôle de
l’éducation des jeunes, la solidarité… Le 22 février est la journée mon-
diale de ce mouvement.
@ http://www.scout.org
23 fe'vrier
Je finance un chalet d’urgence

Emmaüs
À l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de la mort
de l’Abbé Pierre, la branche girondine d’Emmaüs a inauguré une solu-
tion innovante et prometteuse pour le logement des SDF : le chalet de
bois. Ces chalets sont fabriqués à Saint-Seurin-sur-l’Isle (Gironde), dans
une entreprise adaptée, rachetée en septem-
bre 2006 par Emmaüs Gironde et qui emploie
une vingtaine de salariés handicapés. De dif-
férentes tailles (de 16 à 80 m2), ils sont équi-
pés d’une kitchenette et d’une salle de bains.
Les plus grands peuvent convenir pour une
famille de quatre personnes. Depuis 2008,
l’association Emmaüs, en collaboration avec
plusieurs communes, a déjà installé plusieurs dizaines de ces chalets en
bois. Une solution à la fois solidaire et écolo, le bois étant l’un des meil-
leurs isolants thermiques qui soit !
@
24 fe'vrier
J’épargne au profit d’Artisans

du Monde
Réseau de distribution associatif et militant, Artisans du Monde défend,
depuis 1974, une vision engagée du commerce équitable. Les magasins
Artisans du Monde sont des lieux où le public peut acheter 100 % de
produits issus du commerce équitable, mais également s’informer auprès
des bénévoles, s’éduquer et s’engager en faveur d’un commerce mon-
dial plus juste. Le Crédit Coopératif et Artisans du Monde ont lancé en
2004 un livret d’épargne : le livret Agir. Il permet de soutenir l’action de
l’association tout en bénéficiant d’un taux d’intérêt similaire à celui du
livret A. Le principe en est simple : vous déposez et retirez votre argent
à tout moment. La moitié de vos intérêts annuels nets est reversée direc-
tement à la fédération Artisans du Monde. Pratique et solidaire !
@ http://www.artisansdumonde.org/livret-agir.html
25 fe'vrier
J’embrasse mes amis, mes collègues,

mon amour
Le saviez-vous ? La France est le pays du monde où l’on s’embrasse le
plus. Or, le baiser comme les simples bises seraient
excellents pour les rapports sociaux. Ils rédui-
sent le stress et favorisent la sérénité, plutôt
utile en période de crise… et même soli-
daire ! Mais les bénéfices physiologiques
du baiser amoureux – le fameux french
kiss – sont encore plus importants puisqu’il
permettrait une meilleure ventilation pul-
monaire, moins d’allergies et de maladies
cardiovasculaires et une longévité augmentée !
Une vraie cure de santé en somme ! Et cerise sur le gâteau, un baiser
passionné consommerait deux fois plus de calories qu’une activité nor-
male. Alors n’hésitez plus à embrasser fougueusement votre cher(e)
et tendre, c’est bon pour sa ligne (et la vôtre) !
@
26 fe'vrier
J’offre un livre à un inconnu

Connaissez-vous le bookcrossing ? Le but de cette initiative américaine
est de permettre aux lecteurs d’échanger leurs livres tout simplement
en les déposant dans la rue ! Les bookcrossers se donnent rendez-vous
dans des lieux publics où ils peuvent soit donner, soit trouver de nou-
veaux ouvrages, de manière libre et gratuite. Le mouvement espère
ainsi transformer le monde en une immense bibliothèque solidaire et
gratuite. Pour participer, il suffit de se rendre sur le site français, d’en-
registrer le livre que l’on compte offrir dans la base de données, d’im-
primer une étiquette qui permettra de tracer son parcours futur, puis
d’abandonner le livre… quelque part !
@ http://bookcrossingfrance.apinc.org
27 fe'vrier
Je choisis mes meubles à la Tribu

Emmaüs déco
C’est solidaire et c’est un vrai bon plan ! Emmaüs a ouvert un nou-
veau type de bric-à-brac déco, une véritable caverne d’Ali Baba où l’on
trouve meubles et objets chinés, détournés, recyclés, relookés par les
salariés en réinsertion d’Emmaüs Défi.
Formés par la décoratrice Ève Gasparin,
ces derniers passent plusieurs heures
par semaine à retaper de vieux meubles
qui seront ensuite vendus à des prix très
abordables, avec une valeur éco-
citoyenne. Alors si vous voulez partici-
per à cet élan et, pourquoi pas, vous procurer à prix abordable des
pièces relookées devenues uniques, rendez-vous dans les Bric-à-brac
Emmaüs.
@
28 fe'vrier
Je soutiens la recherche
contre les maladies rares
Chaque semaine, cinq nouvelles pathologies touchant moins de 0,2 %
de la population sont découvertes dans le monde… D’après la défini-
tion médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle
touche moins d’une personne sur 2 000. Pour un pays de la taille de
la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une
même maladie. Créée le 24 février 2000, l’Alliance maladies rares
(association loi 1901) rassemble aujourd’hui 200 associations de
malades atteints de pathologies rares. Elle représente près de 2 mil-
lions de malades et environ 2 000 pathologies rares. Et, n’oubliez pas !
Le 20 mars, comme chaque année, les boutiques Pierre Hermé Paris et
de nombreux pâtissiers Relais Desserts consacreront le jour du maca-
ron à la défense de cette cause méconnue. Contre quelques macarons
dégustés gratuitement, ils récolteront vos dons.
@ http://www.alliance-maladies-rares.org
er3 mois
1 mars
Je rends hommage
à mes ancêtres migrants
En réponse au débat sur l’identité nationale initié par le ministre de
l’Immigration, Éric Besson, le collectif « La journée sans immigrés :
24 heures sans nous » a lancé le 1er mars 2010 la première journée
« de non-activité économique », de « non-participation à la vie de la
cité ». Les organisateurs se sont inspirés pour cela du « Great Ameri-
can Boycott », du 1er mai 2006 (jour non férié aux États-Unis) où des
centaines de milliers de personnes d’origine hispanique avaient tout
boycotté (travail, école, consommation) pour faire pression sur le
Congrès dans le cadre de la réforme sur l’immigration. Solidaires ou
non de cette action, bon nombre d’entre nous (un Français sur cinq)
considère cette journée comme l’occasion de se souvenir de ces
ancêtres étrangers qui, un jour, eux aussi, ont connu le racisme et
l’exclusion dans le pays où ils espéraient être accueillis.
@ http://www.la-journee-sans-immigres.org
@
2 mars
J’aide un éleveur laitier

à renouveler son cheptel
Crise financière oblige, les éleveurs ont de plus en plus de mal à finan-
cer leur activité. Alors, si vous ne voulez pas que la campagne devienne
un désert, pourquoi ne pas devenir investisseur ? L’investissement en
cheptel allie développement durable et solidarité. En investissant dans
une ou plusieurs vaches, l’épargnant permet à un éleveur d’économi-
ser sur ses liquidités, il n’a plus à acheter son troupeau. L’investisseur
est, quant à lui, rémunéré sur l’agrandissement du troupeau. En
résumé, l’investisseur citadin fournit le troupeau, l’éleveur les pâtures,
son travail, et assume les frais d’exploitation. Les profits sont partagés
entre propriétaire et éleveur. La rétribution des investisseurs/proprié-
taires est répartie sous forme de quotes-parts, elle suit les cours du prix
du bétail et varie entre 3,5 et 6 % par an. Un troupeau double en vingt
ans… Un investissement plutôt rentable !
Site de l’AFIC
(Association française d’investisseurs en capital) :
@ http://www.afic-asso.com
3 mars
J’organise un défilé de mode solidaire

Sur les catwalks des grandes capitales du
monde, c’est la période des défilés de haute
couture ! Mannequins splendides, fastes tape-
à-l’œil et parterre de personnalités, quoi de
plus superficiel que le royaume de la fripe, du
fashion et du chic ? Détrompez-vous ! La mode
peut elle aussi se montrer solidaire et éthique.
L’association Équiterre a choisi en 2004 cet étonnant moyen pour sen-
sibiliser le public aux enjeux du commerce équitable et collecter des
fonds. Pourquoi ne pas suivre son exemple en organisant votre propre
défilé au profit de la cause qui vous tient à cœur ? Rien d’insurmon-
table. Il vous faudra contacter votre mairie ou votre entreprise pour
trouver un lieu, si possible gratuit, rassembler des bénévoles autour de
vous pour l’organisation et vous faire prêter des vêtements par des
marques ou des commerçants de votre quartier. Vous serez surpris par
l’accueil favorable qu’ils vous feront ! Ne reste plus qu’à fixer la date,
le prix des places et faire de la publicité à votre événement.
@
4 mars
Je combats en ligne un réseau

de pédophiles
Depuis 2009, le 4 mars est déclaré Journée mondiale de lutte contre
l’exploitation sexuelle. Cette journée est dédiée aux adultes et aux
enfants victimes de la prostitution, de la pornographie et du tourisme
sexuel. Chaque année, 1,2 million d’enfants seraient victimes de la
traite d’êtres humains et 2 millions, filles et garçons de tous âges et de
tous milieux, victimes d’exploitation et de sévices sexuels. Devant l’am-
pleur du phénomène, la communauté internationale se mobilise, mais
la sensibilisation reste le meilleur moyen pour protéger les enfants de
tout abus sexuel. La communauté en ligne Cyber dodo (partenaire d’In-
terpol) a créé un jeu, sous forme de tournoi, qui permet de lutter
contre un réseau virtuel de pédophiles. Dans ce jeu, vous devrez sau-
ver des victimes mineures des griffes de leurs bourreaux, un entraîne-
ment pour ce qui doit se passer aussi et surtout dans la réalité.
http://fr.cyberdodo.com/tournois/cyberdodo-lutte-
@ contre-exploitation-sexuelle-enfants
5 mars
Je donne gracieusement des cours

de mathématiques
Quel point commun ont les mathématiciens
Johan Jensen – père de l’inégalité de Jensen,
pour les plus calés en sciences exactes –, Laurent
Schwartz, Pierre Simon de Laplace, William Ough-
tred (créateur du fameux x qui symbolise la mul-
tiplication) et Gerardus Mercator ? Ils sont tous nés ou morts un
5 mars ! Il n’en faut pas plus pour dédier cette journée à la matière la
moins aimée des Français. Aujourd’hui, les mathématiques sont deve-
nues l’enseignement sélectif par excellence en milieu scolaire (et beau-
coup le contestent), mais cela est logique dans une société largement
dominée par les sciences. Alors, si vous avez la chance de maîtriser
algèbre et géométrie avec brio, pourquoi ne pas en faire bénéficier les
jeunes écoliers moins favorisés ? Le site Math-Forum permet à toute
personne souhaitant donner des cours particuliers de mathématiques
de se faire connaître, en répondant aux questions des élèves dans le
Math-forum ou bien en déposant une annonce.
@
6 mars
J’organise un flash mob solidaire

Et si vous deveniez un agitateur du Web pour la bonne cause ? Le flash
mob – terme anglais traduit généralement par « foule-éclair » ou
« mobilisation-éclair » – est le rassemblement d’un groupe de per-
sonnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues
d’avance (comme rester figé ou s’asseoir, par exemple) avant de se dis-
perser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au
moyen d’Internet, les participants (les flash mobbers) ne se connais-
sent pas pour la plupart. Le principe est donc simple : vous décidez le
soutien d’une cause en particulier (la défense du thon rouge, la lutte
contre la déforestation, etc.) et vous invitez à travers forums et blogs
divers tous ceux qui partagent vos convictions à se rendre un jour pré-
cis, à une heure précise, dans un lieu précis avec vêtements recon-
naissables et pancartes de rigueur.
@ http://www.cyberhumanisme.org/
7 mars
Je propose de balader
le chien de ma voisine
Les personnes âgées isolées ont souvent des animaux de compagnie
(chien ou chat). Mais qu’arrive-t-il lorsqu’elles ont du mal à se dépla-
cer et ne peuvent plus s’en occuper ou
lorsqu’elles doivent être hospitalisées pen-
dant quelque temps ? Il existe aujourd’hui de
nombreuses sociétés de service à la personne
qui proposent des promenades groupées
pour les chiens, inspirées de ce qui se passe
outre-Atlantique, où elles sont très répan-
dues, et des services d’alimentation à domi-
cile. Mais ces prestations sont chères. Certaines associations de défense
des animaux offrent également un accueil temporaire. Hélas, les places
sont limitées. Alors, si la vieille dame de l’immeuble vous semble en dif-
ficulté, organisez un système de relais entre voisins pour balader son
chien ou nourrir son chat. C’est solidaire et ce n’est pas si compliqué !
@
8 mars
Le 8 mars, je porte le ruban blanc

Depuis 1977, la Journée internationale des femmes, officialisée par les
Nations unies, invite chaque pays de la planète à célébrer les droits des
femmes. Cette journée trouve son origine dans les manifestations
des suffragettes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis,
réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle
reste aujourd’hui l’occasion de faire le bilan de la condition des femmes
à travers le monde, un bilan souvent douloureux, marqué par la vio-
lence et la discrimination. Pour soutenir la cause des femmes ce jour-
là, épinglez un ruban blanc à votre veste (contre la violence des
hommes), placez un balai à votre fenêtre (pour un partage équitable
des tâches ménagères), participez à une manifestation… Mais n’offrez
pas de fleurs ! Ce ne serait pas de bon goût !
@ http://8mars-online.fr
9 mars
Je m’inscris au registre de donneur

de moelle osseuse
Chaque année dans le monde, plusieurs milliers de personnes, enfants et
adultes, atteints de maladies graves du sang (parfois mortelles), ont besoin
d’être soignées grâce à une greffe de moelle osseuse. La greffe de moelle
osseuse n’est possible qu’entre un malade et un donneur dont les carac-
téristiques biologiques sont aussi proches que possible. Lorsque le malade
n’a pas de donneur compatible parmi ses frères et sœurs, son médecin
demande au Registre France greffe de moelle de rechercher un donneur
sur les registres français et internationaux.
Pour s’inscrire au registre français et devenir volontaire du don de moelle
osseuse, il faut :
• avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription (mais le don
reste possible jusqu’à 60 ans) ;
• être en parfaite santé ;
• accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de
sang.
Le don de moelle osseuse est volontaire, anonyme et gratuit. Toutes
les informations sont disponibles sur le site de l’Agence française de bio-
médecine.
@
10 mars
Je porte un T-shirt
aux couleurs du Tibet
Au début des années 1950, l’armée chinoise envahissait le territoire
tibétain. Le Tibet lança alors un appel à la communauté internationale
qui resta sans réponse. En 1951, le Tibet fut déclaré officiellement pro-
vince chinoise. Le 10 mars 1959, des dizaines de milliers d’hommes et
de femmes descendirent dans les rues de Lhassa pour réclamer l’indé-
pendance du Tibet. Ce mouvement de protestation, porté par une
population exaspérée, fut réprimé dans un bain de sang et entraîna la
fuite vers l’Inde du dalaï-lama, des membres de son gouvernement et
d’environ 80 000 Tibétains. Chaque année, à travers le monde, la dias-
pora tibétaine commémore le 10 mars en souvenir des Tibétains morts
pour la liberté en protestation contre l’occupation chinoise. Si vous
souhaitez vous associer à leur cause, vous pouvez écrire au ministère
des Affaires étrangères, organiser une manifestation de soutien ou
simplement porter les couleurs du Tibet.
http://www.tibet-info.net/www/
@ ce-que-vous-pouvez-faire.html
11 mars
Mes enfants fêtent leur grand-mère

(et leur grand-père !)
Depuis 1987, tous les premiers dimanches de mars, c’est la fête des
Grands-mères ! Lancée à l’origine par la marque de café Grand’Mère,
du groupe Kraft Jacobs Suchard, la fête des Grands-mères connaît un
succès croissant. En France, elle est l’occasion de multi-
ples manifestations dans les municipalités,
d’ateliers et de concours dans les écoles. Il
est vrai que ce sont les grands-parents qui
symbolisent le plus la solidarité intergé-
nérationnelle : selon la Caisse nationale
d’assurance vieillesse, 85 % des femmes et
65 % des hommes gardent leurs petits-enfants
occasionnellement, à la sortie de l’école, le mercredi, ou pendant
les vacances ! Une aide précieuse pour des parents qui travaillent.
N’oublions pas de les en remercier !
@
12 mars
Je blogue contre la censure

sur Internet
La bataille pour une information libre se joue de plus en plus sur le
Net. L’association Reporters sans frontières, qui défend la liberté de
la presse et des médias, a désigné le 12 mars Journée mondiale
de lutte contre la cyber-censure. Dans les pays autoritaires, où les
médias traditionnels sont sous la coupe du régime, Internet offre un
espace unique de discussion et d’échange d’informations, mais aussi
un moteur de contestation et de mobilisation. Hélas, les gouverne-
ments de ces pays pratiquent de plus en plus la censure du Web. C’est
notamment le cas de la Chine, de l’Ouzbékistan ou du Turkménistan,
qui ont créé des réseaux fermés aux contenus validés par l’État. À vos
claviers !
@ http://www.rsf.org/francais-html
13 mars
Je jardine solidaire dans mon quartier

Le concept de jardin solidaire existe en France depuis une douzaine
d’années. À Paris, le programme « Main verte » a permis l’ouverture
d’une cinquantaine de jardins par-
tagés. Le principe en est simple :
une parcelle clôturée est offerte
par la ville, avec une arrivée d’eau,
des outils de jardinage, une exper-
tise technique et une convention
d’usage. Ouvrir un jardin solidaire
permet plus qu’une présence végé-
tale dans la ville : cela favorise les
rencontres entre générations et
cultures, ainsi que la convivialité et la solidarité. Gérés le plus souvent
par des associations de quartier, ces jardins communautaires sont très
populaires. Alors pourquoi ne pas inciter votre maire à en ouvrir un
dans votre commune ? Aujourd’hui, des jardins collectifs se créent un
peu partout en France.
@
14 mars
Je trie mes déchets végétaux

Si vous habitez dans une zone pavillonnaire ou rurale, la mi-mars est
la période où reprend la collecte des déchets verts (en cours de mars
à novembre). Les déchets végétaux sont en général collectés dans des
bacs spécifiques ou des sachets en papier fournis par les collectivités,
une fois par semaine. Tous les déchets végétaux du jardin et de la mai-
son sont une ressource importante de matière végétale à recycler. Ils
permettent de fabriquer du compost utilisé par les agriculteurs et les
particuliers. Pour en savoir plus, contactez le service de votre commune
et n’oubliez pas de sortir votre bac la veille !
http://www.vedura.fr/eco-geste/
@ recycler-dechets-verts-jardin
15 mars
J’aide une famille en difficulté

à se reloger
Le 15 mars, c’est la fin de la trêve hivernale, cette période où aucune
expulsion de locataire ne peut intervenir en France. Chaque année,
plus de 100 000 décisions d’expulsion sont prononcées par la justice,
et plus de 10 000 expulsions sont réalisées avec l’aide de la force
publique. Pour de nombreuses familles, c’est l’incertitude et parfois la
rue. Depuis 1985, Habitat et Humanisme a fait de cette douloureuse
question son cheval de bataille. En vingt-cinq ans, l’association a relogé
plus de 10 000 familles. Si vous souhaitez soutenir leur action, trois
possibilités s’offrent à vous : faire un don qui sera affecté à l’antenne
de votre département, investir dans les fonds de placement d’épargne
solidaire (label Finansol) avec lesquels ils travaillent ou, enfin, mettre à
la disposition de l’association un logement en bail longue durée. Dans
ce cas, l’agence immobilière à vocation sociale partenaire d’Habitat et
Humanisme gérera votre bien (et s’occupera de son éventuelle réno-
vation) en assurant le paiement des loyers, tout en vous faisant béné-
ficier d’une fiscalité avantageuse.
@
16 mars
Je participe à la semaine de lutte

contre le cancer
Avec 740 000 adhérents, la Ligue contre le cancer est le premier finan-
ceur privé de la recherche contre le cancer. L’association s’appuie sur
un réseau de 103 comités départementaux, indépendants, proches des
malades et des chercheurs pour mener des actions de recherche, de
prévention et d’accompagnement des malades. Ses ressources pro-
viennent essentiellement de la générosité du public. Chaque année, la
Ligue organise la Semaine nationale de lutte contre le cancer, qui com-
prend de nombreuses manifestations dans la France entière. L’objectif
de cette semaine est notamment de sensibiliser le public aux actions de
prévention : l’activité physique, l’alimentation, la vaccination… et bien
sûr de collecter des fonds ! Il y a certainement une manifestation près
de chez vous.
@ http://www.ligue-cancer.net
17 mars
Je fête la Saint-Patrick
avec mes amis irlandais
Bière, musique et danse… Voilà en trois mots ce
qui pourrait résumer la Saint-Patrick. Le
17 mars est pour les Irlandais du monde
entier un jour de liesse et l’occasion de
faire la fête avec les autres… devant
quelques pintes de bière ! Dans la plu-
part des villes du monde, il y a des
pubs, des restaurants ou des manifes-
tations dans la rue rassemblant la dias-
pora irlandaise. L’occasion de rappeler
que la solidarité, c’est aussi le partage :
des peines (parfois), mais aussi des joies.
Alors, ne restez pas chez vous ce jour-là !
@
18 mars
Je monte une opération

de nettoyage des océans
Les Initiatives océanes sont organisées chaque année au mois de mars
depuis quinze ans à travers l’Europe par Surfrider Foundation Europe.
Lors d’un week-end éco-citoyen, les bénévoles qui s’associent aux ini-
tiatives organisent localement des opérations de nettoyage du littoral.
D’après l’ONU, chaque kilomètre d’océan contiendrait 120 000 mor-
ceaux de plastique flottants ; malgré cela, les macro-déchets ne sont
toujours pas reconnus par la législation européenne comme une véri-
table pollution ! Ne laissez pas les rivages de nos côtes devenir des
poubelles. Organisez votre propre opération de nettoyage. Il est temps
d’agir !
Pour participer ou organiser votre nettoyage :

@ http://www.initiativesoceanes.org
19 mars
Je me préoccupe du sommeil
des autres
Le saviez-vous ? Nous passons le tiers de notre vie
à dormir et c’est nécessaire à notre santé comme
à notre équilibre psychologique. Mais autour de
vous, il y a sans doute des personnes souffrant
de troubles du sommeil. Mal informées, la plu-
part d’entre elles (en particulier les plus de 50 ans)
les considèrent comme une fatalité, une situation
à laquelle il faut s’habituer. Il existe pourtant des
solutions et des traitements efficaces. Chaque
année, l’Institut du sommeil et de la vigilance
organise la Journée du sommeil. À cette occasion, des centres du som-
meil répartis sur la France entière ouvrent leurs portes, avec la partici-
pation d’associations de malades et d’éducation pour la santé, pour
accueillir, informer et sensibiliser le public. Ne laissez pas les insom-
niaques de votre entourage… dans le noir !
@
20 mars
Je ne mange pas de viande

(aujourd’hui !)
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agri-
culture (FAO), la consommation de viande, qui augmente au niveau
mondial, aura à terme des conséquences catastrophiques sur les
moyens d’existence, la santé humaine et animale, et l’environnement.
Car la production de viande est gourmande en terre et en eau. Près de
70 % des terres arables sont consacrées à l’élevage, qui engloutit envi-
ron 9 % des ressources en eau douce consommées chaque année.
L’élevage favorise également la déforestation, du fait du manque de
pâturages et du besoin de cultures fourragères pour nourrir les bêtes.
Voilà qui apporte des arguments aux associations de végétariens et de
végétaliens qui organisent en ce 20 mars de nombreuses manifesta-
tions pour la Journée mondiale sans viande.
@ http://www.journee-sans-viande.info
21 mars
Je porte la main jaune

à ma boutonnière
Depuis sa création en 1984 (en pleine période de crise économique et
de poussée de l’extrême droite), SOS racisme est à la tête de tous les
combats de l’antiracisme. Loin des discours
communautaristes, l’association défend
l’idée d’une intégration respectueuse des
différences, permettant à chacun de vivre
dignement dans la société, quelles que
soient ses origines, sa confession ou ses
pratiques culturelles. Ce 21 mars, Journée
internationale pour l’élimination de la dis-
crimination raciale, c’est le moment de vous
associer à leur lutte en portant la fameuse
main jaune à la boutonnière ou en vous déclarant fan sur votre profil
Facebook.
@
22 mars
J’adopte au moins un geste quotidien

pour économiser l’eau
En 1992, les Nations unies ont déclaré le 22 mars Journée mondiale de
l’eau, une célébration destinée à nous sensibiliser aux problèmes de la
préservation de cette ressource rare. Aujourd’hui, près de 2,3 milliards
de personnes vivent avec une quantité d’eau disponible inférieure à
leurs besoins vitaux. Si la consommation continue à son niveau actuel,
en 2025, ce nombre atteindra 3,5 milliards. Alors, pour apprendre à
économiser cette eau si précieuse, adoptez quelques réflexes simples :
coupez le robinet lorsque vous vous brossez les dents, lavez vos fruits
et vos légumes dans une bassine plutôt que sous le robinet, installez
dans vos toilettes une chasse d’eau à double débit.
Journée mondiale de l’eau :

@ http://www.unwater.org/worldwaterday/index_fr.html
23 mars
J’organise une vente

de chocolat solidaire
Pour les petits et les grands, la période de Pâques est synonyme d’œufs
et de cocottes en chocolat ! Impossible de l’oublier, avec les boulan-
geries et les supermarchés qui installent des rayons spéciaux « choco-
lat de Pâques » dès le mois de février ! Mais
comment transformer la fameuse course aux œufs
en action solidaire ? En organisant une vente de
chocolat dans l’école de votre enfant ! Initiative
Saveurs a mis en place un kit action « vente de
chocolat » réservé aux établissements scolaires,
associations de parents d’élèves, associations Loi
1901, sportives, culturelles, etc. Elle permet de
dégager un petit bénéfice (environ 25 % des sommes collectées) que
vous redistribuerez à la cause de votre choix. De plus, vous n’aurez pas
besoin d’avancer d’argent et vous soutiendrez les petits producteurs des
pays du tiers-monde (grâce au label Max Havelaar) !
@
24 mars
Je soutiens les campagnes

de dépistage de la tuberculose
En France, ce nom évoque les maladies d’antan. Pourtant, dans de
nombreux pays du Sud, la tuberculose est loin d’être un souvenir.
Chaque année, elle tue 2 millions de personnes, dans une indifférence
quasi générale. La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est
l’une des rares occasions qu’ont les médecins et les ONG de commu-
niquer sur le sujet et d’interpeller les décideurs. L’état de la recherche
est au point mort. Les mêmes médicaments sont utilisés depuis cin-
quante ans, ce qui a pour conséquence d’augmenter la résistance du
bacille. L’efficacité du vaccin BCG est désormais contestée. Plus que
jamais, le dépistage dans les zones à risque est la seule voie possible
pour lutter contre la propagation de la maladie.
Pour soutenir
le programme de dépistage en Côte-d’Ivoire :
http://www.pnlt.ci
@ les équipes de dépistage de Médecins du monde :
http://www.medecinsdumonde.org
25 mars
Je me revendique Européen
et solidaire !
Le 25 mars 1957, à Rome, les représentants de six pays
(l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la
Belgique et le Luxembourg) jettent les bases de
l’Union européenne actuelle. Un demi-siècle
plus tard, la communauté européenne compte
vingt-sept membres et ses opposants sont tou-
jours aussi nombreux ! Dans le rêve de Jean
Monnet, il y avait la volonté d’instaurer une
paix solide, mais aussi celle d’en finir une fois
pour toutes avec les égoïsmes nationaux. Une
idée qui reste utopique et révolutionnaire cin-
quante ans plus tard… Un beau combat en
somme !
@
26 mars
Je ne klaxonne plus au volant

Depuis 2001, la Journée nationale de la courtoisie sur la route réunit
le 26 mars tous les partenaires du domaine de la sécurité routière. Elle
est née du constat que l’amélioration durable de la sécurité routière
passe avant tout par un changement profond des mentalités et surtout
des comportements des Français, en mettant l’accent à la fois sur le res-
pect d’autrui et sur la responsabilité des usagers. En développant le
« savoir-vivre » au volant ou au guidon, on apprend à mieux partager
la route et l’espace public. Le calme et la sérénité sont à l’évidence les
meilleurs atouts pour éviter l’accident !
@ http://www.courtoisie.org
27 mars
J’éteins la lumière pendant une heure

En 2007, les associations écologistes de l’Alliance pour la planète
appellent la France à éteindre ses lumières
pendant cinq minutes. Trois millions de
foyers se mobilisent, les villes éteignent
leurs monuments les plus embléma-
tiques. L’initiative est reprise spon-
tanément dans de nombreux pays
et devient le symbole de l’enga-
gement de tous contre le péril
climatique. Pour renforcer le carac-
tère spectaculaire de cet événe-
ment, le WWF-Australie étend les
cinq minutes à une heure. Earth Hour
est née (« 60 minutes pour la pla-
nète »). Earth Hour est aujourd’hui
« la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérègle-
ment climatique ».
@
28 mars
Je m’inscris comme bénévole

pour le Sidaction
Chaque année pendant trois jours, Sidaction mobilise des bénévoles par-
tout en France pour recueillir les promesses de dons faites en appelant
le 110. Pendant ces trois jours, les médias participent à la lutte contre le
sida et permettent à ce week-end de solidarité d’être un moment
d’information et de sensibilisation du public à travers la diffusion de nom-
breux reportages, émissions spéciales, témoignages et programmes sur
le VIH.
Pour participer à l’accueil téléphonique, il suffit de s’inscrire sur le site
consacré aux bénévoles du Sidaction ou de composer le 0811 900 7112.
Pour faire un don :

http://www.sidaction.org
Pour être bénévole :
@ http://benevoles.sidaction.org/
29 mars
Je mets en place une répartition

équitable des tâches ménagères
En moyenne, les femmes consacrent trois heures et demie par jour aux
tâches domestiques contre deux heures pour les hommes, indique l’en-
quête emploi du temps 1998-1999 de l’Insee. Les hommes bricolent
et jardinent un peu plus, mais les femmes passent quatre
fois plus de temps à faire le ménage et deux fois
plus à s’occuper des enfants ou d’un adulte à
charge à la maison. Même si ces messieurs per-
sistent à dire qu’il n’en est rien ! Cette iné-
galité (qui tend à se réduire dans les
enquêtes plus récentes) reste donc l’un des
points de litige les plus épineux dans les cou-
ples. Pour en finir une bonne fois avec la double journée des
femmes, le site Ménage équitable a décidé de mettre l’informatique au
service de l’égalité entre les sexes. Désormais plus de disputes, le plan-
ning en ligne permet un comptage véritable de la participation de cha-
cun. La solidarité passe par l’égalité de tous… y compris dans le
ménage !
@
30 mars
Je prête mon matériel de bricolage

La table de salon de votre sœur s’est cassée sans prévenir ! Pour une
fois, elle a voulu la réparer elle-même mais, n’étant pas experte en bri-
colage, elle n’avait aucun outil… Heureusement, son voisin mieux
équipé lui a gentiment proposé de lui prêter ce dont elle avait besoin !
Qu’il s’agisse d’outils, d’une tondeuse, d’une perceuse, s’échanger du
matériel entre voisins ne coûte rien et peut rendre bien des services.
C’est peu engageant et bien plus pratique que de courir chez un loueur
ou dans un magasin de bricolage pour un simple marteau. Alors, si
vous avez une caisse à outils bien garnie, faites-le savoir !
@ http://www.voisineo.com/
31 mars
Je pratique le baby-sitting croisé

À 7 € l’heure de baby-sitting, une simple soirée cinéma ou un dîner
chez des amis deviennent rapidement coûteux. Pour de nombreux
jeunes parents éloignés de leur famille ou de leurs proches, le budget
« sorties » est un vrai casse-tête. C’est encore plus crucial pour les
parents en solo, qui disposent
de moyens souvent plus limités.
Alors comment réussir à garder
un minimum de vie sociale
lorsque l’on a un enfant et des
revenus modestes ? En prati-
quant le baby-sitting croisé. Le principe en est simple. Vous organisez
avec les parents d’enfants du même âge que le vôtre (copains de
crèche ou de maternelle) un système de garde collectif des petits une
fois par semaine. C’est à la fois solidaire et sympa et, lorsqu’ils seront
devenus ados, vous serez prêt pour les soirées pyjama !
@
3 mois
1 avril
er
Je participe à la Semaine
du développement durable
Elle est désormais rentrée dans les mœurs ! Chaque année, le minis-
tère du Développement durable invite les entreprises, les associations,
les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à pro-
mouvoir, du 1er au 7 avril, les principes du développement durable,
« un développement qui répond aux besoins des générations du pré-
sent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs ». L’objectif est de nous amener à changer nos comporte-
ments, à protéger la biodiversité et à acheter responsable. Un rendez-
vous à ne pas manquer !
@ http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
@
2 avril
Je fais mes courses en ligne pour

aider les autistes
Aujourd’hui l’autisme affecterait plus de 67 millions de personnes dans
le monde. De tous les troubles graves du comportement, c’est celui
qui connaît la plus rapide expansion. L’autisme concerne davantage
d’enfants que le diabète, le sida et le cancer additionnés. Hélas, à ce
jour, il n’existe que peu ou pas de traitement et les centres spécialisés
manquent cruellement de places. Alors, comment aider les parents et
les familles d’enfants autistes ? En faisant vos courses sur Internet via
la plate-forme Soliland ! À chaque fois que vous réalisez un achat chez
l’un des 500 marchands partenaires de Soliland, jusqu’à 15 % de votre
commande sont reversés directement à Autisme France, et ça ne coûte
rien de plus ! Le 2 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de sensi-
bilisation à l’autisme, dépensez solidaire !
@ http://www.soliland.fr
3 avril
Je viens en aide aux sinistrés

Les catastrophes climatiques se multiplient. Et, désormais, elles ne
frappent pas seulement à l’autre bout du monde : automobilistes
coincés dans les congères, familles privées de toit à la suite d’inon-
dations ou d’incendies,
agriculteurs ou particuliers
sinistrés par les tempêtes…
La liste s’allonge d’année en
année. Certes, les compa-
gnies d’assurances couvrent
en général ces sinistres, mais
l’aide tarde parfois à arriver.
Alors, si une catastrophe de
ce genre se produit près de
chez vous, ayez le réflexe
de proposer votre aide en
collectant des dons en argent et en nature ou en proposant d’héber-
ger quelque temps ceux qui ont tout perdu. La solidarité dans ces cir-
constances est plus précieuse que jamais.
4 avril
Je m’inscris au Marathon de Paris…

comme bénévole
Vous aimez courir, vous n’êtes pas le seul ! Depuis quelques années,
la course à pied bénéficie d’un véritable engouement en France. Il
existe aujourd’hui dans l’Hexagone et dans les Dom-Tom plus de
5 000 épreuves, connues et moins connues, qui ne pourraient pas
avoir lieu sans les bénévoles. Le célèbre Marathon international de
Paris n’échappe pas à la règle. Les bénévoles font partie intégrante
de l’organisation : ils s’occupent des stands de ravitaillement, des sas
de départ, des vestiaires, orientent sur le parcours… Pour accueillir les
35 000 participants de l’événement, 3 000 bénévoles sont indispen-
sables afin d’assurer le contrôle et la sécurité de la course. Cette année,
pourquoi ne pas troquer vos baskets pour une éponge, au service des
autres coureurs ?
http://www.parismarathon.com
@ http://www.courirenfrance.com
5 avril
Je fais un grand ménage

de printemps… équitable !
Le moment est venu d’ouvrir grand les fenêtres et de planifier le tra-
ditionnel ménage de printemps. En ajoutant une dose d’éthique aux
doses de détergent, c’est l’occasion de
pratiquer la solidarité en famille. Cette
fois-ci, faites mentir les statistiques sur
la répartition des tâches ménagères en
prévoyant des tâches pour chacun
(grands et petits) ! Faites un premier
passage dans la maison avec un sac
différent pour le papier, les emballages,
les vêtements… Mettez dans un bac
les habits à donner aux associations.
Ensuite, préparez (ou achetez) votre matériel : sacs-poubelles, gants,
chiffons, éponges, détergents, en privilégiant les produits ménagers
biologiques et équitables. La solidarité et le respect de l’environne-
ment, cela se pratique en famille !
@
6 avril
Je soutiens les actions

de Première Urgence
Le 6 avril 1992 débutait la guerre de Bosnie. L’armée serbe attaquait
la Bosnie-Herzégovine (qui venait de déclarer son indépendance) et
commençait peu après le siège de Sarajevo (il dura quatre ans). Ce
conflit dramatique au cœur de l’Europe est à l’origine de la création de
Première Urgence par une poignée de jeunes bénévoles. Ils décidèrent
d’apporter leur aide aux civils meurtris par des combats d’une rare
violence. Près de vingt ans plus tard, les fondateurs sont toujours là.
L’association d’aide d’urgence intervient dans quinze pays situés en
Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est pour engager
des actions directes d’aide en faveur des populations victimes de crises
humanitaires. Ils sont également présents en Haïti.
@ http://premiere-urgence.org
7 avril
Je fleuris mes balcons écologique

et durable
C’est le moment de fleurir vos jardinières et de repiquer des herbes
aromatiques pour les mois doux. Ne les choisissez plus au hasard.
Depuis plusieurs années, la filière bio
s’est organisée dans le monde horticole.
Il est possible de trouver des plants
labellisés AB dans presque toutes les jar-
dineries. La chaîne de magasins Botanic
va plus loin en garantissant à ses ache-
teurs que l’ensemble des produits qu’elle
vend (matériels, textiles, plantes et pots)
sont issus de pratiques responsables sur
le plan environnemental et social. Pour cela,
elle a mis en place un pacte d’engagement durable
sur trois ans, qui vise à contribuer à changer les modes de
consommation et de production et à aider ainsi ses clients à basculer
concrètement vers un nouveau mode de vie.
@
8 avril
Je parraine un Village d’enfants

En France et dans le reste du monde, il y a chaque année des enfants
orphelins, abandonnés ou victimes de situations familiales difficiles qui
doivent être placés. L’association SOS Villages d’enfants a décidé de
tout faire pour que ce traumatisme soit moins douloureux. Pour cela,
elle a mis en place des structures d’accueil qui préservent les liens entre
frères et sœurs en permettant de les rassembler. L’objectif est de redon-
ner à ces enfants, séparés de leurs parents, le bonheur de grandir
ensemble dans la chaleur et la sécurité d’une vie familiale. En France,
32 fratries de deux à cinq enfants ont ainsi été accueillies en 2006. Les
fratries de quatre enfants ou plus représentent 40 % des enfants pris
en charge par SOS Villages d’enfants.
@ http://www.sosve.org
9 avril
J’envoie au recyclage mon ancien

téléphone portable
Voilà un geste à la fois écologique et solidaire ! Les portables contiennent
un nombre impressionnant d’éléments recyclables : des matières plas-
tiques (coque et clavier), des métaux non ferreux (cartes
électroniques et câbles), des composants électroniques à
base d’or, cuivre, argent, et autres métaux ferreux. Mais ils
recèlent aussi des métaux lourds (mercure, plomb, cad-
mium, béryllium) et des substances chimiques très nocives
pour l’environnement et la santé ; il faut donc impérative-
ment gérer leur fin de vie. Certaines associations et entre-
prises d’économie solidaire sont spécialisées dans la
récupération et le réemploi des vieux téléphones. C’est le cas
d’Emmaüs ou d’Envie qui collectent, réparent et revendent à des prix
minimes (ou donnent) les téléphones portables. Ils permettent ainsi
aux personnes en difficulté de se réinsérer dans le monde du travail. En
2006, Envie a employé sur ce programme plus de 1 100 personnes en
situation difficile.
@
10 avril
Je chine solidaire
le week-end prochain
Avec les beaux jours, les brocantes et autres vide-greniers fleurissent un
peu partout en France. Quoi de plus sympa que ces matinées à chiner
au hasard vaisselle ancienne, vieux jouets ou bibelots rétro ! Depuis
longtemps les associations caritatives ont compris tout l’intérêt de cette
passion bien française. Elles organisent des brocantes et des vide-
greniers solidaires avec les dons de leurs bienfaiteurs (successions,
débarras…), pour financer leurs actions. Voilà une façon agréable d’as-
socier solidarité et bonnes affaires, alors ne manquez pas de consulter
la presse locale, les journaux gratuits ou les nombreux guides Internet
spécialisés, pour connaître les prochaines manifestations solidaires près
de chez vous !
http://vide-greniers.org
@ http://www.info-brocantes.com
11 avril
J’adopte un moteur de recherche

Internet solidaire
Et si vous laissiez un peu tomber Google ! Le géant américain absorbe
aujourd’hui 89,83 % des visites sur les moteurs de recherche, c’est-à-
dire la plus grande part des recettes publicitaires du Web. Or, il existe
des alternatives (eh oui !), des moteurs de recherche efficaces et qui
reversent tout ou partie de leurs recettes
publicitaires à des associations ou des
organisations caritatives. Le blog du soli-
daire a effectué un classement de ceux-ci
en fonction de leur générosité, la transpa-
rence de leur gestion et l’ergonomie de leur
page de recherche. Les gagnants 2009 sont :
Doona, développé par une association qui
reverse 100 % de ses recettes publicitaires, Eco-
search, créé par l’association Neologeeks, qui reverse 75 % de ses
recettes, et Veosearch, le leader du genre.
@
12 avril
Je m’abonne au site
Une association par jour
C’est une idée tellement simple, sympathique et efficace qu’il fallait y
penser ! Olivier Maronne a créé un blog qui met en avant une asso-
ciation différente chaque jour de l’année. Une simple photo, un texte
de présentation et un lien vers le site de l’association suffisent à se faire
une première idée des activités de celle-ci. Si le concept vous séduit,
vous pouvez vous abonner au site ou soumettre vos propres sugges-
tions. Il est vrai que la richesse du monde associatif est impression-
nante. La France compte aujourd’hui plus d’un million de structures
associatives, 15 millions de bénévoles et il se créerait 190 nouvelles
associations chaque jour ! Le blog d’Olivier Maronne n’en donne donc
qu’un tout petit aperçu, mais c’est déjà un premier pas.
@ http://www.uneassociationparjour.com/
13 avril
Je pratique le covoiturage
Avec l’augmentation du prix de l’essence et le réchauffement clima-
tique, le covoiturage est à la mode. La collectivité y gagne : diminution
des embouteillages, de la pollution et des
accidents de la route. Les particuliers éco-
nomisent du carburant, partagent le
volant et pallient, parfois, le manque de
transports en commun. Solidaire et écolo !
En proposant votre véhicule, vous per-
mettez à des personnes qui n’en possè-
dent pas de se rendre, par exemple, sur
leur lieu de travail. Covoiturer, c’est aussi
rencontrer un voisin ou quelqu’un qui tra-
vaille à deux pas de votre entreprise et
que vous croisez tous les matins sans le voir. Alors n’attendez plus, ins-
crivez-vous sur l’un des nombreux sites de covoiturage !
@
14 avril
Je guide les enfants dans le monde

de la santé
Les enfants aussi peuvent un jour tomber malades ! Pour eux, le
monde médical et hospitalier reste souvent inconnu et inquiétant. C’est
pourquoi l’association Sparadrap, créée en 1993 par des parents et
des professionnels, a choisi de mieux informer et préparer les enfants
et leurs parents à un soin, un examen de santé, une hospitalisation. Elle
favorise une meilleure prise en charge de la douleur de l’enfant, valo-
rise le rôle des proches quand l’enfant est malade ou hospitalisé.
L’association édite des guides à destination des parents et des enfants,
ou des jeux en ligne, et forme le personnel de santé. Vous pouvez sou-
tenir son action en faisant un don ou en offrant vos services comme
bénévole.
@ http://www.sparadrap.org
15 avril
Je fais un petit cadeau à la secrétaire

de mon service
Le saviez-vous ? Il existe une Journée mondiale des adjointes adminis-
tratives et des secrétaires. L’occasion idéale de remercier celle qui repré-
sente souvent le seul lien entre tous les membres d’une équipe, rend
toutes sortes de petits services (se débrouille pour vous trouver une
salle de réunion à la dernière minute ou pour vous
arranger un rendez-vous avec le chef),
organise les collectes pour les anni-
versaires ou les occasions spéciales et
vous donne les informations sur la
cantine, le comité d’entreprise ou
les habitudes des uns et des autres.
Créée en 1951 aux États-Unis, la Journée
des secrétaires se fête désormais partout dans le monde au
mois d’avril (à des dates variant selon le pays et les années). Cette
année, ne l’oubliez pas !
@
16 avril
Je deviens apiculteur bénévole

Sans les abeilles, la nature deviendrait bien chiche. La production de
plus des trois quarts des cultures (fruits, légumes, céréales…) bénéfi-
cie de l’activité pollinisatrice des animaux ! Une contribution précieuse
et gratuite que les spécialistes chiffrent à… 153 milliards d’euros ! Voilà
qui explique pourquoi le déclin des abeilles provoque la mobilisation
des associations écologistes et d’une partie du monde agricole. Mais
le saviez-vous ? une grande partie des ruches installées dans nos villes
et nos campagnes sont entretenues par des bénévoles. Alors, si vous
vous intéressez à la vie des abeilles et à la fabrication de leur miel, n’hé-
sitez pas à rejoindre les rangs des apiculteurs amateurs au sein des
associations de votre région. C’est écolo, citoyen… et gourmand !
Le site de l’Union nationale de l’apiculture française :

http://www.unaf-apiculture.info
@ Entretenir une ruche virtuelle :
http://www.bee-happy.fr
17 avril
J’échange mes clés avec mes voisins

C’est le matin, vous êtes pressé et peut-être mal réveillé. Et hop, vous
venez de claquer la porte de chez vous sans avoir vérifié si vous aviez
vos clés sur vous. Aïe ! Cette méchante mésaventure va vous coûter
cher : entre 600 et 1 000 € pour le dépla-
cement d’un serrurier et le rem-
placement de votre serrure. Il
existe cependant une parade
toute simple pour éviter ce
genre de désagrément : laisser
un double de vos clés à l’un de
vos voisins. Cet échange de bons
procédés (vous gardez le sien, il
garde le vôtre) vous évitera bien
des déconvenues et peut éviter des
problèmes plus graves en cas de fuite
d’eau ou de début d’incendie.
@
18 avril
Je deviens ambassadeur du running

En France, le running est l’un des premiers sports pratiqués : 24 %
d’hommes et 16 % de femmes déclarent s’y adonner régulièrement.
Il suffit de se balader dans les parcs à l’heure du déjeuner ou le week-
end pour se rendre compte de l’engouement des Français pour la
course à pied. Le 18 avril 2010, des amateurs de running lançaient
la première fête du genre. Une manifestation entièrement bénévole
dont les objectifs étaient d’expliquer les bienfaits du sport pour le corps
et l’esprit, de convaincre tous ceux qui hésitent encore à se lancer, de
fédérer les communautés de runners et de devenir un rendez-vous
annuel pour les coureurs débutants ou aguerris. Ne manquez pas la
prochaine !
@ http://www.runningtothepeople.com/com/fr
19 avril
Je programme un voyage solidaire

C’est le nouveau concept à la mode : vous découvrez une région et
participez à une action humanitaire. Vous réalisez ainsi l’alliance par-
faite du voyage et du partage ! Ces voyages solidaires répondent à
une demande croissante de tourisme éthique : les voyageurs ne veu-
lent plus être de simples observateurs de la
misère, ils veulent agir à leur niveau pour
que cela change. Parmi les nombreux tour-
opérateurs installés sur ce créneau, l’agence
de tourisme Double Sens s’est forgé une
belle réputation. Elle propose des départs
tous les mois pour des séjours de trois semaines minimum au Bénin
ou Burkina Faso, comprenant une semaine d’excursion et deux à trois
semaines de participation à une mission locale. Quant à l’association
Help Travel, elle vous enverra au Sénégal pour une expérience de tou-
risme fondamental, au plus près des besoins des habitants. Dépaysant
et solidaire !
@
20 avril
Je fais du soutien scolaire bénévole

Depuis quarante ans, l’association ESA (Entraide Scolaire Amicale) lutte
pour faire reculer l’échec scolaire avec une idée simple : accompagner
bénévolement les enfants que leurs parents ne peuvent ni aider, ni faire
aider faute de connaissances nécessaires et de moyens financiers. Pour
cela, elle s’appuie sur un réseau de bénévoles répartis dans toute la
France, qui consacrent chaque semaine quelques heures à un élève au
domicile de celui-ci. Leur credo : tous les enfants ont droit à la même
chance ! Pour devenir bénévole, créer une antenne dans votre région,
ou simplement pour soutenir financièrement cette initiative, consultez
le site de l’association ou téléphonez au 08 10 67 24 24.
Le site de l’association :
http://www.entraidescolaireamicale.org
Et pour les étudiants qui souhaitent être bénévoles :
@ http://www.afev.org
21 avril
J’aide un collègue
à finir un travail urgent
Le petit nouveau ne s’en sort pas avec les procédures maison. Votre voi-
sine de bureau est submergée de dossiers à traiter. L’ordinateur de
votre collègue est encore tombé en panne ce matin et il doit finir sa
présentation impérativement pour une réunion du comité de direction.
Les occasions ne manquent pas de faire preuve d’altruisme dans la
sphère professionnelle. Ne les laissez pas passer ! La solidarité serait,
selon les sociologues, la meilleure façon de lutter contre la souffrance
au travail et la perte de sens qui gangrènent les entreprises françaises
aujourd’hui. Les individus se sentent de plus en plus isolés, et cela aug-
mente leur stress et conduit parfois à des situations d’épuisement, voire
des dépressions. Alors tendez la main à ceux qui en ont besoin. C’est
une bouffée d’oxygène pour eux et pour vous. La coopération est la
valeur qui monte dans la société d’aujourd’hui.
22 avril
Je fais un geste pour la planète

Le Jour de la Terre marque tous les ans l’anniversaire de la naissance,
en 1970, du mouvement environnemental tel qu’on le connaît
aujourd’hui. Le Jour de la Terre fut célébré pour la première fois
le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encou-
ragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à
l’environnement dans leurs communautés. Aujourd’hui, plus de
500 millions de personnes dans 184 pays passent à l’action chaque
année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la
Terre est devenu l’événement participatif environnemental le plus
important de la planète. Vous pouvez vous y associer en organisant
(ou en rejoignant) une manifestation écologique ou encore en adop-
tant et en faisant adopter autour de vous un petit geste vert !
http://www.petitgestevert.ca
@ http://www.earthday.org
23 avril
Je soutiens les sauveteurs en mer

Le 15 avril 1912 avait lieu le plus célèbre naufrage du monde moderne,
celui du Titanic. Elle reste, aujourd’hui encore, la catastrophe maritime
en temps de paix la plus meurtrière, avec 1 513 victimes ! Chaque
année, des centaines de plaisanciers, de marins ou des passagers de
croisière se retrouvent en difficulté lors de tempêtes ou
de collisions. S’ils sont aux abords des côtes
françaises, c’est la SNSM (Société nationale
de sauvetage en mer) qui intervient et
les secourt gratuitement. Tous les équi-
pages de ses bateaux de sauvetage,
tous les cadres de ses stations et de ses
centres de formation sont bénévoles.
Pourtant, il faut à l’association des sau-
veteurs en mer et de plus en plus
d’argent car le matériel nécessaire pour
sauver des vies est de plus en plus coû-
teux. Ils ont besoin de vos dons !
@
24 avril
Je prête de l’argent à un proche

Une période de chômage, des travaux imprévus, l’arrivée d’un bébé
ou la nécessité de financer une reconversion, on a parfois besoin d’une
petite somme d’argent pour sortir la tête de l’eau. Et, dans ce cas, les
banques ne sont pas toujours les plus compréhensives. Heureusement,
il y a les amis ou les parents qui peuvent parfois dépanner. En France,
avec Friendsclear, le vieux principe de reconnaissance de dettes est
remis au goût du jour. Ce site spécialisé dans la garantie des prêts entre
amis propose une formule plus rapide et moins onéreuse que des frais
de notaire ou qu’un prêt dans une banque classique.
Friendsclear guide les amis dans leur démarche de prêt ; il les aide à se
mettre d’accord sur le montant, la durée et à définir ainsi un calcul des
échéances. Même si ce système repose avant tout sur la confiance, le
prêteur dispose d’un coussin juridique en cas de litige. Les prêts accor-
dés visent généralement de petites sommes : 4 000 € en moyenne, et
jamais plus de 10 000 € ; les taux d’intérêts varient de 0 à 9 %. De
quoi allier solidarité et… sécurité !
@ http://www.friendsclear.com
25 avril
Je finance un programme
contre le paludisme
Maladie mortelle transmise par les moustiques, le paludisme décime près
d’un million de personnes chaque année et en affecte jusqu’à 500 mil-
lions dans 109 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Un enfant
meurt du paludisme toutes les trente secondes. Chacun
de ces décès est évitable. Il y a seulement soixante ans, le
paludisme infestait l’Europe et l’Amérique du Nord.
De simples mesures sanitaires de protection de la
santé publique ont suffi à éliminer la maladie et sou-
tenir ces régions dans leur croissance. Aujourd’hui, il
est possible de lutter contre ce fléau partout dans le monde grâce à des
outils préventifs et thérapeutiques efficaces et peu coûteux. En cette Jour-
née mondiale de lutte contre le paludisme, participez à la mobilisation
internationale en finançant (par exemple) l’un des programmes anti-
paludéens proposés par Aide médicale internationale (AMI).
@
26 avril
J’enseigne le français
à des demandeurs d’asile
Ils viennent de pays en guerre, ont fui un désastre écologique ou des
régimes autoritaires. Ce sont des migrants qui demandent l’asile en
France. L’association France terre d’asile assiste ces réfugiés dans leurs
premières démarches administratives par la délivrance d’une domici-
liation postale, l’ouverture d’un compte postal en vue de recevoir l’al-
location d’insertion, l’ouverture de droits pour l’immatriculation à la
CPAM ainsi que l’ouverture de droits à la CMU complémentaire (accès
aux soins). Mais elle leur propose également des cours de français don-
nés par des bénévoles pour leur permettre de s’intégrer plus vite et de
défendre eux-mêmes leur cause. Si vous souhaitez devenir enseignant
bénévole de français, contactez l’association.
Par courrier : France terre d’asile, 24, rue Marc-Seguin 75018 Paris.
Par mail : à infos@france-terre-asile.org
@ http://www.france-terre-asile.org
27 avril
Je crée une crèche parentale

Chaque année, c’est le casse-tête pour des milliers de familles : impos-
sible de trouver une place en crèche ! La garde des jeunes enfants
(avant l’entrée en maternelle) est un problème
récurrent qui empoisonne la vie des jeunes
parents, le plus souvent éloignés de leur
famille. Alors, pourquoi ne pas vous
associer avec d’autres pour créer une
crèche parentale ?Il s’agit d’une struc-
ture associative accueillant des enfants
âgés de deux mois à six ans (plus
généralement jusqu’à quatre ans).
Les parents, membres de l’associa-
tion, sont en général les responsables
de la crèche. Ils s’entourent de professionnels
salariés notamment pour l’accueil des enfants (l’équipe pédagogique),
mais aussi bien souvent pour des tâches administratives. C’est à la fois
solidaire et passionnant. La solution idéale en somme !
@
28 avril
Je relaie les messages de sécurité

dans mon entreprise
La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est l’occa-
sion de rappeler que, chaque jour, près d’un million de travailleurs sont
victimes d’un accident du travail et plus de 5 500 travailleurs meurent
d’accidents ou de maladies liés à leur travail dans le monde. Et la France
n’est pas à l’abri. En 2006, selon les statistiques de la Caisse nationale
d’assurance maladie, on a dénombré 1,4 million d’accidents, dont
700 000 ont donné lieu à arrêt de travail, soit un taux moyen de
40 accidents pour 1 000 salariés ! L’INRS (Institut national de recherche
et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des mala-
dies professionnelles) édite de nombreux documents intéressant tous
les aspects de la santé et de la sécurité au travail. Vous y trouverez cer-
tainement des informations correspondant à votre secteur d’activité.
Faites-les connaître autour de vous !
@ http://www.inrs.fr
29 avril
Je soutiens les actions de Solidarités

International
Depuis trente ans, Solidarités International porte secours aux popula-
tions victimes de conflits armés et de catastrophes naturelles en répon-
dant à leurs besoins vitaux – boire, manger, s’abriter. Particulièrement
engagée dans le combat contre les maladies liées à l’eau insalubre,
première cause de mortalité au monde avec près de
8 millions de morts par an, l’ONG met en œuvre
de nombreuses actions dans le domaine de
l’accès à l’eau potable et l’assainissement,
mais également dans ceux, essentiels, de
la sécurité alimentaire et de la recons-
truction. Pour soutenir son action,
adoptez « l’éco-l’eau » attitude en
utilisant un économiseur d’eau et
en finançant 2 litres d’eau potable
quotidiens pour des enfants du
tiers-monde.
@
30 avril
Je collectionne les timbres solidaires

En 2010, la Poste a édité un timbre par solidarité envers les victimes du
séisme en Haïti comme elle l’avait déjà fait après le tsunami survenu en
Asie fin 2004. Le timbre de solidarité pour Haïti était vendu 1 €, un prix
qui intégrait un don de 44 centimes à la Croix-Rouge. Voilà une façon
toute simple de manifester sa solidarité. La Poste propose chaque
année des éditions spéciales en faveur des grandes causes et des asso-
ciations, comme le timbre anniversaire de la Fondation de France en
2009, ou celui contre la mucoviscidose de l’Association Grégory Lemar-
chal. Renseignez-vous auprès de votre bureau de poste ou sur le site
Internet de la Poste.
@ http://monbureaudeposte.laposte.fr
3 mois
1 mai
er
J’utilise mon réseau perso pour aider

un ami au chômage
En quelques années, les réseaux sociaux sur Internet sont devenus
incontournables. Aujourd’hui, plus des deux tiers des internautes
déclarent être membres d’au moins un des réseaux sociaux en ligne, et
parfois de deux ou trois d’entre eux. L’utilisation de ces services est
devenue un outil indispensable pour la recherche de nouvelles oppor-
tunités professionnelles. Car, le saviez-vous, 60 % des actifs trouvent
leur emploi par le bouche à oreille, c’est-à-dire grâce à leurs relations.
Loin des a priori négatifs du « piston », le réseautage est désormais
perçu comme un outil de travail efficace et un lieu naturel de solida-
rité. C’est dire si votre profil sur Facebook, Viadeo ou LinkedIn vaut de
l’or ! En cette journée mondiale du travail, pensez à ouvrir votre car-
net d’adresses à ce copain ou cette copine à la recherche d’un emploi.
Dans les contacts de vos contacts, il y a peut-être son futur employeur !
@ http://www.facebook.com
@
2 mai
Je collecte des fonds pour les clowns

médecins
En France, un enfant sur deux est hospitalisé au moins une fois avant
l’âge de 15 ans. Pour ces petits malades et leurs parents, un séjour à
l’hôpital ou une simple visite est souvent synonyme d’angoisse, de soli-
tude et de détresse. Pour rendre cette expérience moins traumatisante
et permettre aux enfants de continuer à se développer en jouant et en
s’évadant par l’imaginaire, les fondateurs du Rire médecin ont décidé
de faire entrer les clowns à l’hôpital. Depuis 1991, les « hopiclowns »
aident les enfants hospitalisés à mieux supporter des soins parfois longs
et douloureux. Ils permettent aux équipes thérapeutiques de mieux
faire leur travail en soutenant le moral des petits patients et de leurs
proches. Une jolie mission qui a besoin de vous.
@ http://www.leriremedecin.asso.fr/
3 mai
J’achète l’album de Reporters

sans frontières
Le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, est la date d’un
triste bilan : celui des journalistes retenus prisonniers pour avoir osé
s’opposer à leur gouvernement ; celui des pays qui bafouent la liberté
d’expression ; des hommes politiques,
dirigeants d’institutions d’État, chefs
religieux, milices et organisations cri-
minelles qui s’attaquent directement
aux journalistes, qui font de la presse
leur ennemi privilégié, leur bête
noire. À cette occasion, l’association
française Reporters sans frontières
édite un album rassemblant les cli-
chés de photographes couvrant les
événements les plus importants du moment. En achetant cet album,
vous permettez à l’association de poursuivre son action en faveur de
la défense de la liberté de la presse.
@
4 mai
J’apprends à mes proches

à se prémunir des crises d’asthme
Il y a plus de 4 millions d’asthmatiques en France. Près de 7 % de la
population est concernée par cette maladie et 9 % des enfants. Il s’agit
de la première affection chronique de l’enfant. L’asthme provoque
encore mille décès par an chez les moins de 65 ans. En cette Journée
mondiale de l’asthme, il est utile de rappeler que le dépistage permet
de déceler les cas d’asthme avant les crises, souvent liées à des aller-
gies. L’association Asthme & Allergies met en place des actions dont les
principaux objectifs sont d’informer et de soutenir les patients asth-
matiques, les parents d’enfants asthmatiques, ainsi que les médecins
et les professionnels de santé. Vous pouvez relayer leurs messages de
prévention ou soutenir financièrement leurs actions.
@ http://www.asthme-allergies.org
5 mai
J’investis dans un vignoble

biodynamique
L’agriculture biodynamique permet de redonner
au sol sa vitalité féconde, indispensable à la santé
des plantes, des animaux et des hommes, grâce
à des procédés « thérapeutiques ». Depuis plu-
sieurs années, une partie des vignobles français
s’est convertie à ces nouvelles méthodes d’ex-
ploitation. Pourquoi ne pas participer à cette
petite révolution verte en devenant propriétaire de votre propre
vigne biodynamique ? Il n’est pas nécessaire d’être fortuné. Pour un
ticket d’entrée de 5 000 à 25 000 €, vous pouvez acheter des parts
d’un domaine en copropriété ; l’exploitation sera confiée à un viticul-
teur passionné qui suivra vos directives ! Et, comble du chic (solidaire !),
vous apporterez désormais des bouteilles de votre domaine lorsque
vous dînerez chez des amis !
@
6 mai
Je sponsorise un jeune coureur

pour lutter contre la faim
Chaque année, Action contre la faim organise des courses dans plu-
sieurs villes de France. Ces manifestations ont un double objectif : sen-
sibiliser le jeune public (écoliers et étudiants) au fléau de la faim, qui
touche encore aujourd’hui un milliard de personnes dans le monde,
et financer des missions humanitaires. Le principe est simple : chaque
jeune se fait sponsoriser par des personnes de son entourage qui pro-
mettent une somme par kilomètre parcouru. Pour chaque édition, un
pays est mis en avant afin de pouvoir exposer la situation de manière
plus concrète. Les fonds réunis sont destinés en priorité aux missions
dans le pays choisi. En 2009, l’association avait ainsi collecté plus de
2,6 millions d’euros. À vos chéquiers !
Le site de l’association :
@ http://www.actioncontrelafaim.org
Pour trouver la Course contre la faim la plus près de chez vous :
Marie Flamand + 33 (0)1 43 35 80 37 ou
mflamand@actioncontrelafaim.org
7 mai
Je m’associe aux actions en faveur

des enfants victimes du sida
Pandémie mondiale, le sida touche directement les enfants qui ont
reçu le virus de leur mère ou les jeunes qui ont été infectés au cours
de leur vie, et indirectement tous les enfants victimes des ravages cau-
sés par la maladie dans leur famille ou leur communauté. Il y a
aujourd’hui 15 millions d’orphelins du sida et 2 millions d’enfants
malades. L’Unicef a fait de ce drame l’une de ses actions prioritaires.
Depuis 2005, la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le
sida » a permis de faire avancer les messages de prévention à l’inten-
tion des mères, de traiter des milliers d’enfants et de prendre en charge
les orphelins dans leurs pays d’origine. En cette Journée mondiale des
orphelins du sida, faites un geste en envoyant un don à l’Unicef.
@
8 mai
Je deviens bénévole
de la Croix-Rouge
« Tous peuvent, d’une manière ou d’une autre, chacun dans sa sphère
et selon ses forces, concourir en quelque mesure à cette bonne
œuvre. » Ces mots, rédigés par le Suisse Henry Dunant à la suite de la
bataille de Solférino, incarnent l’esprit du Mouvement international de
la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Depuis cent cinquante ans, le
Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’est développé
pour devenir le réseau humanitaire le plus vaste au monde : il compte
des dizaines de millions de volontaires bien formés qui interviennent en
cas de crise et développent les capacités locales sur toute la planète.
Vous pouvez vous aussi rejoindre le mouvement pour faire un geste et
aider autrui en contactant votre délégation locale de la Croix-Rouge.
Le site de la Croix-Rouge française :

http://www.croix-rouge.fr
@ Le site du mouvement mondial :
http://www.icrc.org
9 mai
Je pratique le Caddie équitable

Et si vous glissiez un produit issu du commerce équitable dans votre
Caddie, aujourd’hui ? En 2009, les produits labellisés « commerce équi-
table » représentaient en France 287 M€, soit 4,40 € par habitant et
par an. C’est encore peu, mais chaque année le
commerce équitable occupe davantage
de place dans les rayons des supermar-
chés et les Caddies des Français. Du
café au shampoing, du chocolat à la
banane, il existe aujourd’hui plus de
3 000 produits équitables. En les
achetant, vous permettez à plus de
1 500 000 producteurs de 60 pays
d’Asie, d’Afrique et d’Amérique
latine de vivre dignement de leur tra-
vail et à plus de 5 millions de per-
sonnes de sortir de la misère. Un geste
simple et solidaire qui ne vous ruinera pas !
@
10 mai
Je plante un arbre en ligne et j’aide

les populations en détresse
Le programme « Environnement et Développement », lancé par Planète
Urgence en 2006, fait partie de la campagne « Un milliard d’arbres »
créée par Wangari Maathaï, prix Nobel de la paix 2004. En Indonésie,
au Mali et à Madagascar, depuis plusieurs décennies, l’exploitation
intensive des forêts, le défrichage incontrôlé ont créé de graves
déséquilibres écologiques. L’association Planète Urgence travaille avec
des partenaires locaux pour replanter des espèces d’arbres adaptées à
l’exploitation forestière et à la lutte contre la désertification. Sur le site
dédié au programme, vous pouvez personnaliser votre arbre virtuel,
choisir le pays dans lequel vous souhaitez le planter, puis le partager
avec vos amis sans oublier d’associer un don (bien réel cette fois) à
votre clic ! 1 € = 1 arbre planté.
@ http://www.monarbre-matribu.com/
11 mai
Le 11 mai, je siffle la faim !

Les premières statistiques de la FAO (Food and Agriculture Organiza-
tion of the United Nations) sur la faim remontent à la fin des années
1960, époque à laquelle le monde comptait 878 millions de personnes
affamées. Au cours des quarante dernières
années, le nombre de personnes affamées
n’est jamais descendu en dessous de la
barre des 800 millions. Après quelques
victoires obtenues contre la famine, la
sous-alimentation n’a cessé d’augmen-
ter depuis 1995-1997, atteignant un
pic en 2009 à la suite de la crise éco-
nomique et financière. Aujourd’hui,
pour que ce scandale humain cesse enfin,
la FAO nous invite à siffler la faim (avec un
sifflet jaune) et à signer les pétitions qui circulent sur
Internet. Le projet intitulé « 1billionhungry » (« 1 milliard d’affamés »)
a l’ambition de susciter un mouvement de contestation à l’échelle pla-
nétaire.
@
12 mai
J’organise un pique-nique géant

C’est tendance et c’est sympa. On organise un pique-nique géant
ouvert à tous ceux qui le souhaitent, complètement libre et gratuit. Le
principe en est simple : il suffit de publier une invitation sur Internet (sur
Facebook ou ailleurs) ou de faire circuler un mail. On indique le lieu et
l’heure et chacun vient avec ses victuailles, sa boisson et sa nappe !
Les enfants adorent et les parents aussi ! Certaines manifestations sont
à l’initiative d’associations locales ou de collectivités qui souhaitent
faire découvrir, par exemple, les produits de la gastronomie régionale.
Il paraît même qu’une certaine marque automobile espère ainsi gagner
en popularité. Les idées ne manquent pas. Et comme en mai on fait ce
qui nous plaît, à vous d’organiser le vôtre !
Le grand pique-nique Dacia :

@ http://www.grandpiqueniquedacia.com
13 mai
J’ouvre (ou je soutiens)

une épicerie solidaire
En France, plus de 3,6 millions de personnes disposent de 7 € par jour
seulement pour se nourrir et se vêtir (le seuil français de pauvreté est
situé à 733 € par mois par personne seule). L’Association nationale de
développement des épiceries solidaires (Andes) permet à ces personnes
exclues des circuits de consommation traditionnels de choisir les pro-
duits qu’elles souhaitent consommer, en leur vendant, à faible prix,
des denrées de qualité dans ses épiceries solidaires. C’est un premier
pas vers un peu plus de dignité, une forme d’intégration aidant à sor-
tir de la spirale de la précarité. Vous pouvez soutenir leur action en
créant vous-même une épicerie solidaire, en devenant bénévole d’une
épicerie près de chez vous ou en envoyant un don.
@
14 mai
Je consomme des fruits

et légumes de saison
Manger des fruits et légumes, c’est bon pour la santé. Ils apportent
vitamines, glucides, sels minéraux… Le Programme national Nutrition
Santé recommande d’en consommer cinq par jour ! Manger des fruits
et légumes de saison, c’est encore mieux : on respecte ainsi les rythmes
naturels en diminuant les cultures sous serre, toujours très dispen-
dieuses en énergie et en produits phytosanitaires. Mais manger des
fruits de saison et de sa région, c’est encore mieux : car en achetant
des fruits importés de l’autre bout de la planète, on consomme surtout
le pétrole nécessaire pour leur transport ! Pour savoir quoi choisir,
consultez les nombreux calendriers disponibles sur Internet et appre-
nez à regarder les étiquettes !
Le programme national Nutrition Santé :

@ http://www.mangerbouger.fr
Le calendrier des fruits et légumes de saison :
http://www.fruits-legumes.org
15 mai
Je cherche ou deviens
un grand-parent de cœur
Rien ne remplace la relation privilégiée qui se noue entre les enfants et
leurs grands-parents. Hélas, pour de nombreux enfants, ce n’est qu’un
rêve. Leurs grands-parents ne font pas ou plus partie de l’environne-
ment familial, pour une multitude de raisons… Le site de rencontre
intergénérationnelle Super-grand-parents
se propose de remédier à cette situation
en rapprochant, d’une part, des seniors en
mal de petits-enfants et, d’autre part, des
parents désireux de créer ou de recréer des
liens grand-parentaux pour leurs enfants.
Si cette forme de solidarité intergénéra-
tionnelle vous tente, il suffit de vous ins-
crire sur le site (comme grand-parent ou
comme parent) et d’échanger des mails avec ceux et celles qui souhai-
tent comme vous créer une famille de cœur.
@
16 mai
Je soutiens les missions de Sport

sans frontières
Le sport et le jeu sont des activités essentielles pour la croissance et
l’épanouissement des enfants. Hélas, des milliers d’enfants dans le
monde, qui vivent dans des conditions difficiles en raison de leur pau-
vreté ou des conflits armés, en sont privés. Certains n’ont même pas
accès au système éducatif classique. La pratique d’activités ludiques et
sportives devient alors un support majeur pour leur développement.
Depuis 1999, Sport sans frontières s’engage à défendre ce droit fon-
damental : tout enfant, quels que soient sa condition sociale et
son contexte de vie, doit avoir le droit de jouer et de faire du sport.
L’association a ouvert des missions en Afghanistan, en Bolivie, au
Burundi, en Inde, au Kosovo, en Palestine et au Sri Lanka. Ils ont besoin
de vous pour financer leurs actions.
Pour faire un don :

@ http://www.sportsansfrontieres.org/
17 mai
J’accompagne les enfants lors

d’une sortie de classe
Vos enfants sont scolarisés ? Ils font donc certainement chaque année
scolaire plusieurs sorties organisées dans le cadre de leur classe : visite
de musée ou d’atelier, de zoo, excursions en plein air, après-midi au
théâtre, etc. Les enseignants ne manquent pas d’idées pour
éveiller la curiosité de nos petits. La sortie scolaire est sou-
vent un point important dans
la constitution ou la réalisa-
tion d’un projet pédago-
gique. Sortir de la classe
permet de donner du sens
aux apprentissages, d’aller
au-devant des questionne-
ments et des mises en œuvre pour une pédagogie active. Mais sans
accompagnateur bénévole, pas de sorties possibles ! Alors, ne faites
plus l’autruche et faites savoir que vous serez volontaire s’il y a une
sortie.
18 mai
J’organise des visites de musée

guidées pour mes amis
La Journée internationale des musées a été créée en 1977, à Moscou,
par l’assemblée générale du Comité international des musées (Icom),
afin d’attirer l’attention du public sur les valeurs des musées et les
sujets qu’ils développent. C’est aussi l’occasion de rappeler que le
musée fait partie de la ville, qu’il est une institution à la disposition de
tous. Pourquoi ne pas organiser des visites privilégiées des musées de
votre région pour vous et vos proches ? Le principe est simple : il suf-
fit de rassembler une douzaine d’amateurs qui souhaitent comme vous
découvrir autrement ces hauts lieux de la culture. Puis, vous contacte-
rez un guide professionnel (en obtenant ses coordonnées grâce à l’of-
fice du tourisme par exemple) qui organisera pour votre groupe des
visites privées. Très chic, culturel et solidaire !
Annuaire des guides touristiques :

@ http://www.beoglobe.com
19 mai
Je lance une pétition en ligne

Vous voulez protester contre la privatisation de la Poste ? Défendre la
cause des sans-papiers ? Ou soutenir les sages-femmes pratiquant l’ac-
couchement à domicile ? Bref, vous avez une cause à cœur ou vous
souhaitez montrer votre solidarité en signant une pétition adressée aux
pouvoirs publics. Le site Internet mes opinions.com est fait pour vous.
Il héberge des milliers de pétitions en plusieurs langues. Il y en a sûre-
ment une qui correspond à vos idées. Et si ce n’est pas le cas, lancez
la vôtre ! C’est gratuit, démocratique et solidaire… Et avec l’envoi
groupé de courriels, vous pourrez en élargir la diffusion et l’impact.
À vous de défendre et de partager vos engagements !
@
20 mai
J’offre une bougie porteuse d’espoir

En mai 2010, le groupe Marie Claire a lancé son opération « La flamme
Marie Claire ». Chaque année, à l’occasion de la fête des Mères, dans
l’ensemble des magasins participants, vous pourrez acheter une bou-
gie parfumée au prix de 4 €, dont 2 € seront reversés à des associations
développant des missions en faveur de l’éducation des filles. L’objectif
est de s’engager en faveur de la scolarisation des petites filles, la meil-
leure façon de revaloriser le statut des femmes. N’oubliez pas d’en
acheter une !
@ http://www.laflammemarieclaire.org
21 mai
J’échange ma maison
pour les prochaines vacances
Économique, convivial et pratique, l’échange d’appartement ou de
maison séduit de plus en plus de vacanciers. Très pratiqué outre-
Atlantique depuis les années 1950, c’est la nou-
velle forme de villégiature en vogue
dans l’Hexagone. Des dizaines de sites
Internet spécialisés vous proposent de
publier votre annonce et de décou-
vrir les offres de personnes souhai-
tant échanger leur domicile, en
France et dans le reste du monde. Le
maître mot du principe est l’honnêteté : vous
devez être le plus précis possible dans la description de votre
logis pour jouer le jeu et trouver des amateurs. Ensuite, la formule
dépend du site : visite par un tiers en début et en fin de séjour, assu-
rance spécifique, remise des clés… À vous de choisir celle qui vous
correspond.
@
22 mai
Je deviens un observateur
de la biodiversité
Connaissez-vous le programme Vigie Nature ? Ce dispositif national
permet de suivre l’état de santé de notre environnement en observant
certains groupes d’animaux, indicateurs de biodiversité : oiseaux,
papillons, escargots, chauves-souris, et bientôt plantes et amphibiens.
Vigie Nature s’appuie pour cela sur un réseau de naturalistes volon-
taires (regroupés par région) qui collectent des milliers de données pour
les chercheurs. Pour devenir volontaire, il faut suivre un stage de qua-
lification (permettant d’apprendre à repérer les espèces) et/ou contac-
ter le département Écologie et gestion de la biodiversité du Muséum
national d’histoire naturelle, qui coordonne les recherches.
@ Le site Vigie Nature :

http://www2.mnhn.fr/vigie-nature
Ou écrire à : MNHM, Unité Conservation des Espèces,
Restauration et Suivi des Populations,
55, rue Buffon 75005 Paris
23 mai
Je participe au Pandathlon
Dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité 2010, WWF
France a lancé le Pandathlon, le premier évé-
nement sportif éco-conçu. La manifes-
tation est un triple défi, sportif,
solidaire et environnemental : il
s’agit de créer une équipe de
quatre coureurs, de parcourir
une grande distance en ran-
donnée sur trois jours et de col-
lecter des fonds. Le Pandathlon
prendra place chaque année
dans un cadre naturel excep-
tionnel et restera pour votre
équipe un moment inoubliable,
écologique et solidaire. Inscri-
vez-vous sans tarder !
@
24 mai
Je bricole solidaire
Vous êtes plutôt habile de vos mains et vous avez de l’énergie à reven-
dre. Pourquoi ne pas devenir un bricoleur solidaire ? C’est possible en
aidant vos amis ou vos proches moins doués à faire de petits travaux
chez eux, mais aussi, pourquoi pas, en permettant à des familles
modestes d’améliorer leur habitat. C’est la mission que s’est donnée
l’association Ça se passe près de chez vous dans le Morbihan. Après
une première maison rénovée grâce aux soutiens de bénévoles, elle
cherche de nouveaux volontaires pour aller plus loin et ouvrir des
antennes partout en France. À vos marteaux !
Pour les contacter :

Tél : 09 71 52 74 43
@ Courriel : casepassepresdechezvous@orange.fr/
25 mai
Je célèbre l’Afrique,
berceau de l’humanité
Le 25 mai, c’est la Journée mondiale de l’Afrique, celle de l’anniversaire
de la signature des accords de l’OUA
(Organisation de l’unité africaine), le
25 mai 1963. Cette journée est fériée
sur l’ensemble des 53 pays de l’Union
africaine, où elle est devenue une
tradition fortement enracinée. Elle
représente le symbole du combat
de l’Afrique pour la libération, l’éman-
cipation, le développement et le pro-
grès, bien loin des clichés de misère, de
maladie et de guerres tribales véhiculés par
les médias. Vous pouvez vous associer à ce mes-
sage d’espoir en envoyant à vos amis l’une des cartes virtuelles « Jour-
née mondiale de l’Afrique » disponibles sur le site Dromadaire.
@
26 mai
Je tricote pour les plus démunis

Le tricot, c’est tendance ! Selon une étude réalisée pour Bergère de
France par Ipsos, un Français sur dix déclare tricoter (8 %) et un peu
plus d’une Française sur sept (15 %), des chiffres encore modestes
mais qui ne cessent de grimper, portés par la vogue du « fait maison ».
L’accroissement considérable du temps libre et surtout de la durée de
vie pourrait être l’une des explications. Les tricoteurs ont beaucoup de
temps libre, besoin de se détendre et l’envie de créer quelque chose par
eux-mêmes. Si vous êtes de ceux-ci, pourquoi ne pas mettre votre
hobby au service de la solidarité ? C’est la mission que se donne La
Petite Mercerie, une association qui rassemble des passionnés qui
créent et fabriquent de jolis objets avec les accessoires de mercerie,
objets qui seront vendus par et pour la communauté Emmaüs. À vos
aiguilles !
@ http://lapetitemercerie.canalblog.com/
27 mai
J’organise un festival
dans ma commune
Votre petite commune de Pouet-sur-Yton brille par son anonymat.
Aucun guide ne la mentionne : pas de monument célèbre, de site
archéologique ou de restaurant réputé. Vous pouvez peut-être chan-
ger les choses en créant un festival. Les idées ne
manquent pas : du festival de la cuisse de gre-
nouille (s’il y a des batraciens dans votre
région !) en passant par un festival de
jazz ou de vieilles 2 CV, vous trouverez
bien quelque chose qui corresponde
à votre ville. Ensuite, il ne reste plus
qu’à convaincre l’équipe municipale
et à trouver des bénévoles pour vous aider.
Les commerçants devraient être ravis (c’est bon pour les
affaires !), l’école en fera un projet pédagogique et, pour la publicité,
inutile de dépenser des sommes folles : Internet fait des miracles !
@
28 mai
Je fais la fête avec mes voisins

C’est devenu un véritable phénomène. Tous les ans, le dernier mardi
du mois de mai, la fête des voisins fait de plus en plus d’adeptes. Près
de 6 millions de Français ont participé à la dernière édition. L’engoue-
ment a même franchi les frontières, puisque aujourd’hui 700 villes
européennes ont rejoint le mouvement. Si vous souhaitez organiser
une fête dans votre immeuble, l’association Immeubles en fête, à l’ori-
gine de la journée, a toutes sortes de conseils pour vous. Vous les retrou-
verez sur le site Internet avec également une affiche et un modèle
d’invitation à imprimer. C’est l’occasion rêvée de casser l’anonymat de
la cage d’escalier et de nouer enfin des relations plus conviviales.
@ http://www.immeublesenfete.com
29 mai
Je décroche la lune pour ma maman

La fête des Mères est devenue en quelques décennies un rendez-vous
familial incontournable. L’occasion d’un repas ensemble avant les
grandes vacances alors que l’été
frappe juste timidement à la
porte. Mais voilà… les cadeaux
sont chaque année plus diffi-
ciles à trouver. Pas de
panique ! La Fondation de
France ne manque pas d’idées
solidaires pour célébrer les
mamans : du baume au cœur, la
lune, une touche d’amour ou une
montagne de baisers ! Et comme
par magie, ces belles attentions se
transforment en bonnes actions !
C’est beau et généreux, comme une
maman !
@
30 mai
Je ne jette plus mes cartouches

d’encre
En France, à peine 15 % des cartouches d’encre d’imprimantes mises
sur le marché sont recyclées. Or, une cartouche d’imprimante vide est
composée d’éléments nocifs très polluants (encres, métaux lourds…)
qu’il est nécessaire de collecter et revaloriser au maximum. Une car-
touche laser recyclée, c’est plus d’1 kg de déchets en moins en
décharge.
Le collectif Asah (Association au service de l’action humanitaire) et la
société de recyclage Polytech ont décidé de prendre ce problème en
main. Les cartouches qu’ils collectent sont valorisées et permettent de
financer des actions de solidarité.
Pour trouver le point de collecte le plus près de chez vous :

@ http://www.recyclagesolidaire.org/relais
31 mai
Je fume dehors, même chez moi !

La lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique : un
fumeur régulier sur deux meurt du tabac et 5 000 personnes sont vic-
times du tabagisme passif chaque année en France. Depuis 2008, il est
désormais interdit de fumer dans les lieux de convivialité : restaurants,
cafés, hôtels, discothèques, casinos… L’interdiction est en général bien
suivie par les fumeurs, qui ont désormais pris l’habitude de sortir pour
fumer leur cigarette. Mais quid de votre domicile, des fêtes et dîners
privés ? Bien sûr, la loi ne peut légiférer sur ce que
vous faites chez vous (fort heureusement), mais là
aussi, il y a des fumeurs passifs : des enfants, amis,
conjoints qui inhalent une fumée qu’ils n’ont pas
désirée. Alors gardez vos bonnes habitudes et sor-
tez : ouvrez la fenêtre, allez sur le balcon ou dans
le jardin. Et à l’occasion de cette journée mondiale
sans tabac, pourquoi ne pas arrêter ?
@
3 mois
1 juin
er
Je transmets l’amour des jardins

à mes enfants
Le premier week-end de juin est devenu pour tous les amateurs de jar-
dins un moment fort placé sous le signe de la découverte et de
l’échange. Chaque année, pour les Rendez-vous aux jardins, 2 000 parcs
et jardins ouvrent leurs portes aux publics. Ces journées organisées
partout en France à l’initiative du ministère de la Culture et de la
Communication, en collaboration avec le Comité des parcs et jardins
de France, attirent près de 2 millions de visiteurs et permettent de ren-
contrer propriétaires passionnés et jardiniers professionnels. Consultez
l’agenda sur le site du ministère pour connaître les jardins ouverts près
de chez vous. C’est une merveilleuse façon de transmettre à vos
enfants le respect et l’amour de nos plus beaux patrimoines paysagés.
@ http://www.rendezvousauxjardins.culture.fr
@
2 juin
Je me renseigne sur les métiers

de l’humanitaire
Missions humanitaires, volontariat et chantiers internationaux, actions
de sensibilisation et d’éducation au développement, engagements
bénévoles auprès des plus vulnérables… Par-delà les frontières, ou ici
en France, les candidats à l’action caritative sont de plus en plus nom-
breux. Vous êtes peut-être de ceux-là ? Le Tour de France humanitaire
devrait vous aider à y voir plus clair. À l’initiative de Bioforce, cette
manifestation rassemble plus de 30 ONG et associations de solidarité
de référence qui vous expliqueront la professionnalisation des actions
humanitaires (métiers, statuts, recrutement…). Renseignez-vous pour
connaître leur date de passage dans votre ville.
@ http://www.tdf-humanitaire.net/index.html
3 juin
Je choisis des vacances respectueuses

de l’environnement
Vous n’avez pas encore choisi votre lieu de vacances pour cet été. Vous
souhaiteriez passer un séjour au plus près de la nature ou en minimi-
sant votre impact sur l’environnement. Plusieurs labels vous permettent
aujourd’hui d’orienter votre choix en ce sens
en évitant les fausses offres vertes des pro-
fessionnels plus soucieux de marketing que
d’écologie. C’est le cas des Gîtes de France,
qui proposent des hébergements respectant
des critères de qualité et situés dans un envi-
ronnement rural ou des Gîtes Panda, en
zone naturelle protégée. Autres réseaux authentiques, Bienvenue à la
ferme ou Accueil paysan permettent de partager la vie quotidienne
des exploitants agricoles, une façon d’aider ceux et celles qui entre-
tiennent au quotidien nos belles campagnes.
@
4 juin
J’achète mon pass pour Solidays

Dépêchez-vous ! Il est peut-être déjà trop tard pour réserver en ligne
votre pass un jour, deux jours ou trois jours pour Solidays. Le festival
de musique organisé par Solidarité Sida, qui se tient chaque année fin
juin à l’hippodrome de Longchamp, rencontre un succès croissant.
Mieux vaut vous y prendre à l’avance si vous souhaitez assister à l’un
des 80 concerts donnés par plus de 200 artistes au profit des 120 asso-
ciations de lutte contre le sida dans le monde. Chaque année, les béné-
fices du festival servent à financer des projets concrets en France
comme à l’étranger. Précarité, pauvreté grandissante, absence critique
de structures de santé, manque de soins et de traitements : les malades
du sida ont besoin d’aide au quotidien. Continuons à les soutenir !
@ http://www.solidays.org
5 juin
Je nettoie les calanques de Marseille

Tous les ans a lieu dans les Bouches-du-Rhône, au mois de juin, durant
une demi-journée, l’opération Calanques Propres. C’est l’occasion pour
tous les amoureux de la nature de ren-
dre à ces petites merveilles
leur aspect naturel. Le ren-
dez-vous est fixé sur place à
9 heures du matin pour net-
toyer l’un des plus beaux
rivages de la Méditerranée :
la Madrague de Gignac, la
Redonne, Les Figuières, Petit
Méjean, Grand Méjean et la
calanque des Eaux salées. Le nettoyage dure jusqu’en fin de matinée,
il est suivi le même jour d’une soirée conviviale offerte aux participants.
6 juin
Je participe à la Course des Héros

En 2008, les fondateurs du site aiderdonner.com s’interrogent : com-
ment rassembler encore plus de fonds pour les petites associations ?
En organisant un rendez-vous pour toutes les ONG et tous ceux qui
souhaitent se mobiliser pour elles ! C’est la naissance de la Course des
Héros. La manifestation propose un double challenge : courir 6 km le
6 juin et réunir 300 € de dons pour l’association de son choix. Le prin-
cipe est simple : il faut s’inscrire sur le site de la course, créer sa page
personnelle d’appel aux dons, choisir l’association que l’on souhaite
soutenir et inciter ses amis à… donner ! Ces dons doivent être effec-
tués par carte bancaire sur la page de collecte du participant. C’est
sportif, solidaire et sympathique. Inscrivez-vous !
@ http://www.coursedesheros.com/
7 juin
Je ne jette plus mes balles de tennis

En 2008, la Fédération française de tennis (FFT) lançait l’opération
Balles jaunes. Dans l’ensemble des clubs et fédérations locales, il y a
désormais un container où vous pouvez mettre vos vieilles balles. Les
balles sont ensuite collectées, puis
broyées en granulats de plastique
qui servent à fabriquer des sols
sportifs au profit des associa-
tions de handicapés, par exemple.
En France, 14 millions de balles de
tennis sont consommées chaque
année selon la Fifas (Fédération des
industriels et des fabricants d’arti-
cles de sport), avec une durée de vie
de un à deux ans. Voilà une opération de
recyclage bonne pour la nature et vraiment solidaire !
@
8 juin
Je ne mange plus n’importe quel

poisson
En 2006, à l’occasion de la Journée mondiale des océans, Greenpeace
France a lancé un guide à l’usage du consommateur responsable : Et
ta mer, t’y penses ? L’objectif de celui-ci est simple : nous faire prendre
conscience des multiples dangers qui pèsent actuellement sur les res-
sources marines et faire évoluer les comportements pour choisir avec
plus de discernement les produits de la mer. Certaines méthodes de
pêche mettent en danger les ressources marines et les petits pêcheurs.
Certaines espèces sont surexploitées et menacées d’extinction. Devant
l’étal de votre poissonnier, vous saurez désormais, pour être solidaire
avec les générations futures, ce qu’il ne faut plus acheter !
http://www.greenpeace.org/france/presse/
@ dossiers-documents/et-ta-mer-t-y-penses/
9 juin
Je deviens accompagnateur bénévole

L’Association des paralysés de France organise chaque année des
séjours de vacances pour les handicapés. Les séjours APF Évasion
durent de quinze jours à trois semaines pendant les mois de juillet et
août, principalement en France. Mais ils ne sont possibles que grâce au
concours d’accompagnateurs bénévoles. Ces volontaires aident des
personnes en situation de handicap, adultes, adolescents ou enfants
qui se déplacent pour la plupart en fauteuil roulant, dans tous les
gestes de la vie quotidienne
(manger, se laver, se rendre
aux toilettes…). À propos,
vous avez prévu quoi pour
les prochaines semaines ?
@
10 juin
Désormais, j’épargne solidaire

Mettre un peu d’argent de côté en prévision de lendemains difficiles,
voilà un conseil que ne renierait pas votre grand-mère ! Mais savez-
vous qu’il est possible de transformer ce geste de prudence en action
solidaire ? Par opposition aux sommes accumulées pour soi ou pour les
siens, dans la perspective de la retraite ou de la transmission, épargner
solidaire c’est aussi épargner pour les autres. Fondée en 1995, l’asso-
ciation Finansol fédère les financeurs solidaires et des établissements
financiers. Sa mission est de développer la solidarité dans l’épargne et
la finance. Vous trouverez sur son site de nombreux conseils pour choi-
sir le produit d’épargne qui vous correspond le mieux.
@ http://www.finansol.org
11 juin
Je vends mes livres au profit

de la Croix-Rouge
Vous ne savez plus quoi faire de vos éditions de
poche et autres livres qui s’entassent dans la
bibliothèque ? Vendez-les au profit d’une
bonne cause ! C’est ce que propose
Price Minister, le site leader de vente sur
Internet. Vous mettez en vente votre
livre sur le site dédié à l’opération et
Price Minister reverse le prix de la
vente à la Croix-Rouge. Price Minister
y ajoute 1 € pour chaque nouvelle ins-
cription, et y retranche les frais de trans-
action. Price Minister reverse par ailleurs au
donateur une somme destinée à couvrir les
frais d’expédition, pour que son don ne lui coûte
rien. Les donateurs pourront, par la suite, suivre l’évolution du montant
des dons, ainsi que les actions menées sur le terrain, grâce à eux.
@
12 juin
Je lutte contre l’exploitation

des enfants travailleurs
Cela fait maintenant dix ans qu’est entrée en vigueur la convention
n° 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui porte sur
les pires formes de travail des enfants. À ce jour, plus de 90 % des
États membres de l’OIT ont ratifié cette convention. Cependant, mal-
gré les progrès réalisés, il reste beaucoup à faire. Trop d’enfants sont
encore astreints à des formes de travail totalement inacceptables. Cette
Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants en fera encore
le triste constat. Comment participer à ce combat pour la défense des
plus faibles ? En boycottant les produits des entreprises qui exploitent
ces jeunes travailleurs. Le collectif « De l’éthique sur l’étiquette » publie
de nombreuses informations sur les pratiques de ces firmes immorales,
il vous aidera à y voir plus clair.

http://www.droitsenfant.com/liens_travail.htm
@ Le collectif :
http://www.ethique-sur-etiquette.org/
13 juin
Je crée une caisse d’épargne

dans mon bistrot préféré
Créé à la fin du XIXe siècle, le café-caisse d’épargne permettait aux
ouvriers de faire des petites économies en mettant quelques sous
chaque semaine dans une urne à leur nom. Aujourd’hui,
quelques établissements perpétuent la tradition
dans le Nord de la France. La Bascule, à Neuville-
en-Ferrain, est de ceux-là. Une fois par semaine,
les sociétaires de l’association Les Amis de la Bas-
cule profitent de leur « petite pause au bistrot »
pour déposer de l’argent dans leur boîte. Et ce
n’est qu’à l’été qu’ils récupèrent leur dû. Le
patron du bistrot place l’argent collecté sur un
compte d’épargne. Les intérêts cumulés permettent
de financer un mini-banquet pour les déposants, une
fois par an. Solidaire et convivial ! Pourquoi ne pas suggérer l’idée à
votre cafetier préféré ?
14 juin
Je donne mon sang

L’OMS célèbre la Journée mondiale du donneur de sang chaque année,
le 14 juin, pour rendre hommage aux millions de personnes qui don-
nent leur sang et sauvent ainsi des vies. Cette journée sensibilise à la
nécessité de donner régulièrement du sang afin d’éviter les pénuries
dans les hôpitaux et les dispensaires. À l’occasion de cette journée,
l’Établissement français du sang (EFS) organise des événements par-
tout en France et de nombreuses collectes. Vous pouvez être tenu
informé des collectes qui auront lieu dans les communes qui vous inté-
ressent par mail en vous inscrivant sur le site de l’EFS.
@ http://www.dondusang.net
15 juin
Je convertis mes maximiles en dons

humanitaires
Maximiles est le premier programme européen de fidélité sur Inter-
net ! Le principe ? En achetant sur les sites partenaires de Maximiles,
les clients internautes gagnent des points, les « maximiles », qu’ils peu-
vent ensuite échanger contre des cadeaux. Peut-être êtes-vous de ceux-
là et en avez-vous déjà accumulé un certain nombre. Mais savez-vous
que vous pouvez désormais transformer ces maximiles en dons pour les
associations ? WWF, Action contre la faim, Médecins du monde, SPA
ou Mécénat chirurgie cardiaque… À vous de choisir.
@
16 juin
Je rejoins un programme de sciences

participatives en mer Méditerranée
Vous êtes plongeur, plaisancier, ou passionné par la mer ? Vous avez
envie d’aider à préserver le patrimoine naturel méditerranéen ?
L’association Cybelle Méditerranée va vous permettre de passer à l’ac-
tion en devenant un observateur de la biodiversité marine. Pour cela,
vous devez en premier lieu vous inscrire sur son site, puis télécharger
les guides techniques et le protocole à respecter pour saisir les infor-
mations que vous aurez collectées lors de vos sorties en mer. Aucune
formation n’est nécessaire. La contribution des plongeurs amateurs
permet une étude scientifique à long terme et à grande échelle. La
base de données ainsi constituée est mise gracieusement à disposition
des scientifiques.
@ http://www.cybelle-planete.org/mediterranee
17 juin
Je lutte contre la désertification

et la sécheresse
Un tiers de la superficie des terres émergées du globe (4 milliards d’hec-
tares) est menacé par la désertification, et plus de 250 millions de per-
sonnes sont directement affectées par ce problème. En cette Journée
mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, il faut rap-
peler que 24 milliards de tonnes de sols
fertiles disparaissent chaque année !
Entre 1991 et 2000, les séche-
resses ont entraîné la mort de
plus de 280 000 personnes ; elles
représentent 11 % de l’ensemble
des catastrophes naturelles liées à
l’eau. L’Asie est le continent le plus tou-
ché, mais l’Europe aussi est concernée. Alors
que faire ? S’informer en premier lieu et militer pour le reboisement et
la pratique d’une agriculture plus respectueuse des écosystèmes.
@
18 juin
Je célèbre la mémoire
de la Résistance
Il y a soixante-dix ans, le général de Gaulle lançait depuis Londres sur
les ondes de la BBC un appel à poursuivre le combat contre les troupes
d’occupation. Depuis lors, l’appel du 18 juin est devenu le symbole de
l’esprit de la résistance française et, plus généralement, de la lutte
contre l’oppression et le fascisme. Quelques décennies plus tard, alors
qu’une génération disparaît, celle de la guerre, il est important de pré-
server la mémoire de cet acte de résistance et de se rappeler que tou-
jours, et en toute circonstance, nous avons le choix de lutter pour nos
idées, la liberté et le respect de la démocratie.
@ http://www.appeldu18juin70eme.org
19 juin
Je finance un micro-entrepreneur
En 1976, le professeur d’économie Mohammed Younous crée la Gra-
meen Bank, un organisme financier qui prête de petites sommes aux
populations pauvres du Bangladesh. Le microcrédit est né. Depuis lors,
ce formidable outil de développement s’est répandu partout dans le
monde. La Banque mondiale a recensé 10 000 institutions de micro-
finance dans 85 pays, au service de 130 millions de personnes pour un
encours de 30 milliards d’euros. Aujourd’hui, le site Babyloan vous pro-
pose de devenir vous-même banquier en finançant les projets qu’il
propose. Vous choisissez le ou les micro-entrepreneurs que vous sou-
haitez aider, vous leur faites un microcrédit, vous suivez votre argent
et vous êtes remboursé… Ce n’est pas plus compliqué.
@
20 juin
Je soutiens le Haut Commissariat

aux réfugiés
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés a été créée au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale pour venir en aide aux Européens
déplacés par le conflit. À l’origine, le HCR avait un mandat de trois ans
pour accomplir son travail, et devait ensuite disparaître ! Soixante ans
plus tard, l’institution a aidé plus de 50 millions de personnes à
reprendre le cours de leur existence. Un combat plus que jamais
d’actualité. Le HCR s’occupe actuellement de 34,4 millions de per-
sonnes : 14,4 millions de déplacés internes, 10,5 millions de réfugiés,
2 millions de rapatriés, 6,6 millions d’apatrides et plus de 800 000
demandeurs d’asile.
Pour faire un don :

@ http://www.unhcr.fr
21 juin
Je fête la musique dans ma ville

En 1982, Jack Lang, alors ministre de la Culture, lance la première fête
de la Musique. « Faites de la musique, Fête de la musique », la formule
devenue mot d’ordre, fait mouche et devient un véritable phénomène
de société (un timbre-poste lui est consacré en 1998).
Elle s’exporte même à l’étranger.
À l’occasion de cette journée, les
professionnels et les grandes fédé-
rations amateurs (musiciens, fan-
fares et chorales) mobilisent leurs
relais dans toute la France. Mais la
vitalité de la fête repose aussi et sur-
tout sur les énergies de tous les
volontaires qui s’investissent indivi-
duellement, en descendant avec un
simple tabouret et un instrument en bas de leur immeuble pour un
concert convivial et spontané !
@
22 juin
Témoin de violence conjugale,

j’appelle le 3919 !
Se taire, c’est laisser faire. Au moins 2 millions de femmes sont vic-
times de violences conjugales en France et 400 meurent chaque année
sous les coups de leur conjoint, soit plus d’une femme par jour. La vio-
lence conjugale, ou violence domestique, est un véritable problème de
santé publique : elle concerne une femme sur cinq et a des consé-
quences dramatiques sur l’état de santé des femmes qui en sont vic-
times et celui de leurs enfants. Pour qu’enfin les choses changent, le
ministère de la Santé a mis en place un numéro d’appel gratuit, le
3919, ouvert du lundi au samedi de 8 heures à 22 heures, les jours
fériés de 10 heures à 20 heures. N’hésitez plus à le composer !
@ http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/
23 juin
J’offre une chèvre à une famille

pauvre du Mali
Voici un cadeau bien vivant ! Mais surtout
très précieux pour les agriculteurs du
Mali. Les chèvres cherchent leur nour-
riture ensemble et ne demandent pas
beaucoup de soins. On les élève
facilement, leur lait procure une
source supplémentaire de protéines
et elles peuvent être revendues
pour acheter des médicaments, ou
pour payer les frais scolaires. Avec
l’association Oxfam et pour seu-
lement 19 €, vous pouvez faire ce
cadeau utile et donner ainsi un coup de
pouce à une famille malienne. Vous trouverez des dizaines d’autres
idées sur le site de l’association, toutes aussi utiles !
@
24 juin
J’aide ceux et celles

qui le souhaitent à retravailler
Maternité, chômage, maladie… de multiples raisons peuvent expliquer
une période sans travail. Et parfois cette période s’allonge de quelques
mois à plusieurs années. Le retour vers l’emploi est alors de plus en
plus difficile. En particulier lorsque la situation économique n’est guère
favorable ! Créé en 1974, le réseau Retravailler aide toutes celles et
ceux qui le souhaitent à retrouver une activité professionnelle. En trente
ans, cette association a ainsi permis à 600 000 personnes, en majorité
des femmes, de se remettre en selle grâce à des prestations sur mesure.
Vous connaissez quelqu’un dans cette situation ? Faites-lui connaître
l’association, elle dispose d’antennes dans toute la France.
@ http://www.retravailler.org
25 juin
Je deviens famille d’accueil

« Famille d’accueil », cela vous fait tout de suite penser à la sympa-
thique Virginie Lemoine qui héberge dans sa demeure bordelaise des
enfants confiés par l’Aide sociale à l’enfance. La série télévisée de France
3 a popularisé une profession qui concerne plus de
48 000 assistantes maternelles en France. Mais il
existe aussi des accueillants familiaux agréés
qui prennent en charge des personnes ren-
contrant des difficultés passa-
gères ou permanentes – adultes
handicapés, personnes âgées,
malades, convalescents… Les
accueils peuvent être per-
manents ou temporaires, à
temps plein ou à temps par-
tiel, en chambre individuelle ou en logement indépendant. Si vous avez
l’espace nécessaire et l’envie de vivre cette expérience humaine, le site
de Famidac vous donnera toutes les informations pour pratiquer cette
activité solidaire.
@
26 juin
Je lutte pour le respect

des droits humains
Chaque année, le rapport d’Amnesty International est là pour nous
rappeler que, partout à travers le monde, les droits humains sont régu-
lièrement bafoués : tortures, massacres, arrestations arbitraires, peines
de mort… La liste des exactions et des pays qui les pratiquent reste
toujours aussi longue. C’est pourquoi les membres du mouvement
international d’Amnesty dénoncent sans relâche les violations des
droits humains. Vous pouvez vous aussi vous associer à cette cause en
rejoignant l’association comme bénévole ou en faisant un don qui per-
mettra de financer ses actions.
@ http://www.amnesty.fr
27 juin
Je m’informe, je pense
et j’agis solidaire
S’informer pour mieux défendre ses idées ! C’est l’ambition de You-
think, le site d’informations solidaires lancé par la Banque mondiale. Il
vous permet de vous informer, d’échanger avec d’autres internautes du
monde entier sur vos idées et vos projets et, mieux
encore, de vous engager dans l’action
concrète. On dit souvent que le simple
battement des ailes d’un papillon
peut déclencher une tempête aux
antipodes. Une petite action peut
produire de grands effets : décou-
vrez ce que vous pouvez faire pour
changer votre communauté et peut-être le
monde ! Il y a même des contenus destinés aux plus jeunes d’entre
nous, les moins de quatre ans !
@
28 juin
Je participe à la fête de l’école

Une fois par an, les écoles ouvrent leurs portes pour une traditionnelle
kermesse de fin d’année. Les petits adorent cela, les parents sont atten-
dris et parfois nostalgiques, les enseignants heureux de rencontrer
parents et enfants dans un autre contexte. Alors, pourquoi ne pas pro-
poser vos services pour la tenue du stand de pêche aux canards, le
maquillage des petits amateurs ou celui du stand des douceurs (pâtis-
series et autres bonbons) ? Ce bénévolat est très important car l’ar-
gent récolté lors de cette fête permet dans les petits villages, l’année
suivante, de réaliser des sorties, ou d’acheter du matériel. Ne l’oubliez
pas !
Pour échanger quelques idées avec d’autres parents :

@ http://www.cmonecole.fr
29 juin
Je choisis un déménageur solidaire

et… je finance une école !
De juin à septembre, c’est la période de pointe pour les déménage-
ments. La plupart des Français choisissent l’été pour changer de domi-
cile (année scolaire oblige). Si vous êtes de ceux-là, pourquoi ne pas
faire un geste solidaire en choisissant votre déménageur ? C’est pos-
sible avec la toute jeune association Sur la
route. Créée en 2005 par des jeunes dési-
reux de remonter leurs manches au pro-
fit du développement en Amérique du
Sud, en Afrique et à Madagascar, Sur la
route a choisi de faire des déménage-
ments pour financer ses missions. Sur
leur site, vous trouverez un formulaire qui
permettra à l’association d’estimer le
montant de votre déménagement à titre
indicatif. Ensuite vous donnez ce que vous
voulez !
@
30 juin
J’adopte la Slow Food attitude

Né en Italie dans les années 1980, le mouvement Slow Food compte
aujourd’hui 80 000 adhérents dans plus de cinquante pays. Ces éco-
gastronomes ont fait de la lutte contre la malbouffe leur combat quo-
tidien. Leur ennemi emblématique, c’est bien entendu McDonald’s et
sa stratégie de standardisation du goût. Car Slow Food a de grandes
ambitions pour nos papilles. L’organisation cherche à combiner le plai-
sir avec un profond sens de la responsabilité à l’égard de l’environne-
ment et du monde de la production agricole. Il protège les cuisines
locales, les races animales, les espèces végétales en danger d’extinction
à travers divers programmes, dont les fameuses Sentinelles du goût.
Pour rejoindre cette appétissante cause, il suffit d’adhérer en ligne sur
le site de l’association.
Pour rejoindre le mouvement :

@ http://www.slowfood.fr/france/adherer_fr.html
er3 mois
1 juillet
Je porte le bandeau blanc
contre la pauvreté
En 1970, la 25e Assemblée générale des Nations unies adoptait une
résolution incitant les pays développés à mobiliser 0,7 % de leurs
richesses pour l’aide publique au développement sous dix ans. Une
promesse jamais tenue ! En 2005, la France et l’Europe s’engageaient
à nouveau à consacrer 0,56 % de leur revenu national brut (RNB) à
l’aide publique au développement (APD) en 2010 et 0,7 % d’ici à
2015. Mais en 2010, le rapport de l’OCDE constatait à nouveau que
la réalité était loin du compte… La solidarité Nord-Sud reste encore un
vain mot. Cette situation vous révolte ? Portez le bandeau blanc et
rejoignez le Mouvement pour la fin de la pauvreté dans le monde en
2015.
http://www.bandeaublanc.lu
@ @ Le Mouvement pour la fin de la pauvreté :
http://www.endpoverty2015.org
2 juillet
Je surveille la maison ou
l’appartement de mes voisins
La période des vacances est trop souvent synonyme de cambriolage.
Les voleurs profitent de l’absence des habitants pour agir. En 2005, à
Saint-Paul-de-Vence, une résidente anglaise, lasse de voir les casses de
villas se multiplier, crée un groupe de voisins pour organiser l’autosur-
veillance de sa rue, puis de son quartier. L’idée fait mouche et essaime
un peu partout. Formant des chaînes d’alerte en contact permanent
avec la gendarmerie et la police, des centaines de riverains, rebaptisés
« voisins vigilants », s’organisent pour contrer la délinquance et faire
reculer les effractions dans leur quartier. Sans souscrire nécessairement
à ce programme, rien ne vous empêche d’organiser une surveillance
discrète de votre rue ou de votre immeuble, en signalant vos périodes
d’absence à vos voisins et en notant les leurs. Sans oublier de ramas-
ser le courrier qui s’accumule dans les boîtes aux lettres, premier indice
d’absence pour les cambrioleurs.
3 juillet
Je participe au Plan canicule

de ma commune
La France a connu en 2003 l’été le plus chaud de ces cinquante der-
nières années. La vague exceptionnelle de fortes chaleurs a causé le
décès de plus de 14 000 personnes. À la
suite de cette catastrophe, les pouvoirs
publics ont mis en place le Plan canicule.
Activé du 1er juin au 31 août, il vise à
réduire les effets sanitaires d’une hausse
des températures. Chaque été, les pou-
voirs publics et les associations se mobi-
lisent spécifiquement dans le cadre du
dispositif canicule. Afin de venir en aide aux
personnes vulnérables en cas d’urgence, ils
lancent un appel au bénévolat. Vous êtes dis-
ponible ponctuellement ou régulièrement du
1er juin au 31 août ? Participez au plan canicule de votre département
en contactant les services sociaux de votre ville.
@
4 juillet
Je m’inscris au forum Dialogues

en humanité
En 2002, lors du IIe Sommet de la Terre, à Johannesbourg, en Afrique
du Sud, Patrick Viveret, philosophe, et Gérard Collomb, sénateur-maire
de Lyon, président du Grand Lyon, constatent qu’aucun événement
international ne traite de la question humaine en tant que telle. D’où
leur idée commune de créer Dialogues en humanité, forum d’échanges
sur l’Homme. À l’origine, les Dialogues en humanité s’appuyaient sur
une autre manifestation – par exemple scientifique, économique, édu-
cative – à laquelle ils apportaient le point de vue humain et sensible.
Puis, au fil du temps, ils sont devenus un événement populaire qui se
déroule au commencement de l’été. Ne laissez pas passer l’occasion de
partager sur ce qui nous concerne tous : l’avenir de l’humanité !
@ http://dialoguesenhumanite.free.fr
5 juillet
Je deviens sapeur-pompier volontaire

En France, 80 % des pompiers sont des
volontaires. Ces 200 000 hommes et
femmes vivent un engagement quoti-
dien au service des autres, en parallèle
de leur métier ou de leurs études…
Les sapeurs-pompiers volontaires sui-
vent une formation adaptée aux
missions exercées dans leur centre
de secours. Les engagements sont de
cinq ans, renouvelables tacitement. La
première année constitue une période
probatoire. Le renouvellement de l’enga-
gement est subordonné à la vérification pério-
dique des conditions d’aptitude physique et médicale. Chaque jour,
ces hommes et ces femmes démontrent que solidarité et altruisme ne
sont pas de vains mots. Alors pourquoi pas vous ?
@
6 juillet
J’emmène les enfants de mes amis

en vacances
C’est parti ! Les vacances d’été ont commencé, avec le pire casse-tête
pour les parents qui travaillent : comment occuper le temps libre de
leurs enfants pendant neuf semaines de congé ? Certes, pour les plus
grands, il y a les fameuses colonies de vacances, et parfois des grands-
parents accueillants. Mais neuf semaines, c’est long et ces arrange-
ments ne suffisent pas toujours. Alors, pourquoi ne pas pratiquer la
solidarité entre parents juillettistes et aoûtiens, en emmenant avec vos
enfants un ou deux de leurs camarades ? Les parents de ceux-ci feront
de même à leur tour. Et c’est quelques semaines en moins à occuper !
7 juillet
Je loue une grande maison

pour les deux mois d’été
Et si vous organisiez votre propre centre de vacances ? L’idée est sim-
ple : vous louez une grande maison à la campagne, à la montagne ou
à la mer avec deux ou trois
couples d’amis ayant des
enfants. Vous engagez une
baby-sitter pour tout l’été. Et
ensuite, vous vous succédez
dans la maison à raison de
quinze jours par couple.
Quant aux enfants, ils res-
tent tout l’été avec leurs
amis dans cette grande mai-
son de vacances qui devient
une formidable colonie de
vacances improvisée. Sympa,
non ?
8 juillet
J’offre un vélo à un enfant

du tiers-monde
Au mois de juillet, c’est le Tour de France ! Pour les amateurs de
cyclisme, la petite reine est alors symbole d’échappées en montagne et
d’étapes sportives. Mais pour des millions d’autres habitants dans le
monde, le vélo est avant tout un moyen de déplacement indispensa-
ble pour vivre. Dans les pays en voie de développement, les villageois
parcourent chaque jour des dizaines de kilomètres à pied. La bicyclette
est souvent le seul moyen de locomotion rapide. Elle permet aux
enfants d’aller à l’école, aux parents de transporter leur production au
marché et aux médecins d’arriver plus vite au chevet de leurs patients.
Pour 72 €, faites ce cadeau précieux et décrochez un maillot solidaire !
@ http://www.lescadeauxsolidaires.fr
9 juillet
Je signe la pétition contre

la prolifération des armes
En 2001, les Nations unies déclaraient le 9 juillet Journée internationale
de la destruction des armes légères. Aujourd’hui, le marché des armes
est en pleine progression, aussi bien dans les zones de paix que dans
les régions en conflit. Ces armes tuent des innocents, des enfants, par-
tout dans le monde, sans que les gouver-
nements ne prennent de véritables
mesures pour lutter contre ce com-
merce lucratif. Depuis 2003, la
campagne « Contrôlez les armes »
demande l’adoption d’un instru-
ment international fort, efficace et
juridiquement contraignant pour lut-
ter contre la prolifération des armes.
Vous pouvez vous associer à ce combat en
signant la pétition du « Million de visages ».
@
10 juillet
Je fais de mon mariage un acte

éthique et solidaire
S’unir à celui ou celle que l’on aime, c’est un acte d’amour, et cela
peut être aussi un geste de solidarité. Attention, il ne s’agit pas de par-
ler contrat de mariage ou donation entre époux, mais d’un tout nou-
veau concept très tendance. Le site Mariage Solidaire vous propose
d’associer la joie d’un mariage à l’utilité d’une cause. Vous profitez de
cette occasion unique pour collecter des dons en ligne et soutenir une
cause qui vous tient à cœur. Autre possibilité, choisir un traiteur éthique
et solidaire. C’est le cas d’Éthique et toques, un traiteur haut de
gamme qui n’utilise que des produits du commerce équitable et reverse
une partie de son chiffre d’affaires à des associations favorisant le déve-
loppement durable. Célébrer son mariage sur l’autel de la solidarité,
c’est plutôt un bon présage, non ?
http://www.mariagesolidaire.fr
@ http://www.ethique-et-toques.com
11 juillet
Je m’associe à la Journée mondiale

de la population
En 1989, Le Programme des Nations unies pour le développement
(PNUD) a recommandé de faire du 11 juillet la Journée mondiale de la
population. L’objectif de cette journée est d’attirer l’attention de la com-
munauté internationale sur les défis liés à la démographie. Nous sommes
aujourd’hui plus de 6 milliards d’hommes sur Terre et nous serons 10 mil-
liards en 2050 ! Chaque année, un thème différent est choisi, mettant
l’accent sur le droit de tous à la dignité et l’égalité des chances. Pourquoi
ne pas relayer leur message dans vos mails aujourd’hui ?
@
12 juillet
Je soutiens le mouvement coopératif

Qu’est-ce qu’une coopérative ? Une association autonome de per-
sonnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et
besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une
entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé
démocratiquement… Cette belle idée a permis à des millions
d’hommes, de femmes et d’enfants à travers de le monde de sortir
de la pauvreté. C’est encore aujourd’hui l’un des meilleurs outils de
développement. En consommant « coopératif » ou en créant votre
propre coopérative, vous favorisez l’un des antidotes les plus effi-
caces contre l’ultralibéralisme !
@ http://www.entreprises.coop/
13 juillet
Je mange du poisson d’élevage

Si la mer, vue du rivage, continue à « danser le long des golfes clairs »,
sous la surface, c’est une tragédie qui se joue : à force d’être « man-
gée » par l’homme, la mer se meurt. En l’espace d’un siècle et demi,
loin des regards, des ressources qu’on pensait inépuisables ont été
poussées au bord de l’effondrement par une surpêche qui prélève plus
de 100 millions de tonnes de poissons par an dans le monde. Les scien-
tifiques tirent la sonnette d’alarme : d’ici quarante ans, si la pêche inten-
sive continue, la mer pourrait devenir un désert ! Sur l’étal de votre
poissonnier, regardez bien les éti-
quettes et choisissez de
préférence du poisson
d’élevage.
@
14 juillet
Je guinche avec les pompiers

Ah ! le 14 Juillet, son feu d’artifice et son fameux bal des pompiers !
Instauré depuis 1880 comme « fête nationale et militaire de la France »
par le président de la République Jules Grévy, le 14 Juillet célèbre
l’anniversaire de la prise de la Bastille en 1789. Mais le saviez-vous ?
Le premier bal des pompiers a été organisé en 1936 à la caserne
Carpeaux, dans le XVIIIe arrondissement de Paris… Depuis, le bal des
pompiers, ou bal du 14 Juillet, perpétue un peu partout en France la
tradition des bals dansants, autrefois très populaires, où toutes les
générations se mélangent. C’est l’occasion de rencontrer les soldats
du feu, de vivre un moment festif, populaire et solidaire. Ne le man-
quez pas !
@ http://www.14juillet.senat.fr
15 juillet
Je donne les vieux cartables

de mes enfants
Depuis plusieurs années, les magasins Auchan et l’association Le Relais
organisent une collecte de vieux cartables dans les hypermarchés au
début du mois de juin. Et, cerise sur le gâteau, l’enseigne distribue à
cette occasion des bons d’achat de 5 €. Grâce aux dons de vête-
ments et d’accessoires, Le Relais crée des emplois durables pour les
personnes en situation d’exclusion. Depuis vingt-
cinq ans, plus de 1 100 emplois
ont ainsi été créés en
France et quelques
300 en Afrique.
@
16 juillet
J’offre un an de loisirs
à un enfant travailleur
Offrir un cadeau qui a du sens, c’est l’ambition du site Internet dons-
cadeaux.org. Créé par l’association Plan, il vous permet de faire des
dons utiles aux familles déshéritées dans le monde. Avec 11 €, par
exemple, vous permettez à un jeune travailleur de New Dehli en Inde
de participer pendant un an à des activités sportives, créatives et
culturelles, telles que des compétitions sportives, des visites de centres
culturels ou des concours de dessin. Ces moments de loisir, c’est un
peu d’enfance dans un quotidien de labeur. Ne les oubliez pas !
@ http://www.dons-cadeaux.org
17 juillet
Je sauvegarde un morceau
de forêt amazonienne
Avec un don de 30 €, vous pouvez préserver 60 hectares de forêt pri-
maire en la restituant à ses propriétaires légitimes : les Indiens d’Ama-
zonie ! Ce combat, c’est celui de Zéro Déforestation, un élan de
solidarité en faveur de la restitution des terres autochtones, soit par
voie juridique lorsque cela est pos-
sible (territoires Achuar, Shiwiar,
Shuar et Sapara en Équateur, vil-
lages Cocama au Pérou), soit par le
rachat de parcelles, lorsque des
colons s’y sont installés (territoires
Arhuaco en Colombie, parcelles de
forêt en danger immédiat de défo-
restation dans les environs de Puyo
en Équateur). Grâce à votre aide, de vastes espaces naturels, riches en
biodiversité, seront ainsi préservés d’une exploitation outrancière,
qu’elle soit forestière, minière, pétrolière ou agricole.
@
18 juillet
J’achète des chèques-vacances

Vous avez peut-être la chance de bénéficier de chèques-vacances par
l’intermédiaire du comité d’entreprise de votre employeur. Les
« Chèques-Vacances et Coupons Sport ANCV » (leur nom officiel) peu-
vent être utilisés dans un vaste réseau de 160 000 professionnels du
tourisme et de loisirs conventionnés (hébergement, restauration, trans-
port, loisirs, culture) et sont généralement proposés à des tarifs sub-
ventionnés en fonction de votre situation sociale et familiale. Mais en
achetant vos chèques vacances, vous ne faites pas seulement une
bonne affaire, vous accomplissez aussi un geste solidaire. En effet, les
bénéfices de l’ANCV sont redistribués au profit de l’aide au départ en
vacances des publics défavorisés. Ils permettent également la moder-
nisation d’équipements touristiques à vocation sociale. Une vraie
bonne action !
@ http://www.ancv.com/
19 juillet
Je permets à tous d’avoir une chance

de partir en vacances
Depuis 1945, dans le cadre de sa campagne « Les vacances, ce n’est
pas du luxe ! », le Secours populaire organise des séjours de vacances
pour les enfants et les familles pauvres. C’est le cas de la Journée des
oubliés des vacances qui per-
met aux enfants qui n’ont pas
eu la chance de partir pendant
l’été de passer une journée au
bord de la mer. En France, un
enfant sur trois et 40 % des
adultes ne partent jamais, par
manque de moyens. Mais les
vacances n’offrent pas seule-
ment l’occasion de se reposer,
elles permettent de s’épanouir, de voir la vie sous un meilleur jour…
Car, décidément, le bonheur n’est pas un luxe !
@
20 juillet
Je crée un planning d’arrosage

avec mes voisins
C’est tous les ans le même désastre. Les jolies fleurs ou les herbes aro-
matiques que l’on a plantées sont grillées lorsque l’on revient de
vacances ! Et aucun système d’arrosage automatique n’est vraiment
efficace ! Alors que faire ? Renoncer à fleurir ses balcons, pour les plus
pessimistes, ou compter sur la bonne volonté de ses voisins ? Cette
année, ne vous laissez pas prendre au dépourvu et mettez sur pied un
mini-« comité d’arrosage ». Le principe est simple : tous les voisins
intéressés s’inscrivent sur le planning arrosage en mettant les périodes
où ils seront absents et souhaiteraient faire arroser leurs plantes et les
périodes où ils sont là et peuvent arroser celles des autres. Ensuite, il
n’y a plus qu’à coordonner les agendas !
Pour vous aider, téléchargez le dossier L’été des voisins sur :

@ http://www.voisinssolidaires.fr
21 juillet
Je compense mes émissions

de carbone
Voiture, avion, train, bateau… Vous allez sans
doute utiliser l’un ou plusieurs de ces moyens
de transport pour vous rendre sur votre lieu de
villégiature. Vous serez donc directement ou indirectement responsa-
ble d’émission de carbone. Or, ce CO2 a un impact sur l’atmosphère
globale de la planète. Fort heureusement il existe un moyen de réduire
ses effets : la compensation carbone. Les gaz sortis des pots d’échap-
pement des voitures ou des tuyères des avions qui vous transportent
sont « annulés » par le financement de projets d’énergie renouvelable
ou de reboisement dans les pays en voie de développement. Ces pro-
jets permettent d’améliorer la fourniture en énergie sans pour cela por-
ter atteinte à l’environnement. Alors n’oubliez pas de compenser les
kilomètres parcourus sur l’un des sites spécialisés…
@
22 juillet
J’envoie une carte

« Mer, tous solidaires ! »
Vous aimez la mer et plus particulièrement la Méditerranée ? Hélas, la
belle bleue est bien mal en point : surpêche, pollution, pression immo-
bilière, surpopulation touristique… Plus que jamais, notre littoral médi-
terranéen a besoin de toute notre attention pour éviter les
conséquences irréversibles sur son environnement et son écosystème.
Le Réseau Mer « Éducation à l’Environnement » rassemble les diffé-
rents acteurs qui agissent sur le littoral de la région Provence-Alpes-
Côte d’Azur et de la Corse. Vous pouvez relayer leurs messages en
envoyant à vos amis les cartes virtuelles disponibles sur le site qui don-
nent toutes sortes de conseils pour protéger la nature. Une jolie façon
de rappeler que la mer est l’affaire de tous !
@ http://www.mertoussolidaires.org
23 juillet
Je m’offre plusieurs nouvelles VIES !

Connaissez-vous le Volontariat international d’échange et de solida-
rité (VIES) ? Ce sont des missions de court terme proposées par les
associations humanitaires à tous ceux qui veulent faire de leurs congés
un moment de solidarité. PassWorld est l’une d’entre elles. Créée en
2006, elle a pour vocation de soutenir et renforcer les capacités d’ONG
locales dans les Pays du Sud (Afrique, Asie, Amérique latine) avec les
compétences de jeunes volontaires. Même chose pour Projects Abroad
qui depuis 1992 a envoyé plus de 30 000 volontaires en missions pour
une durée de deux à huit semaines en Afrique, Asie, Amérique latine,
Europe de l’Est et Proche-Orient. N’hésitez pas à consulter leurs sites !
@
24 juillet
Je deviens ranger bénévole

Vous vous souvenez sans doute de Daktari, la célèbre série télévisée des
années 1960, qui racontait les aventures de Marsh Tracy, un vétérinaire
protecteur des animaux sauvages quelque part en Afrique ? Tous les
enfants ont rêvé un jour ou l’autre de vivre une telle aventure. Alors
pourquoi pas vous ? La Daktari Bush School and Wildlife Orphanage
est une association située dans une réserve privée proche du parc
national Kruger en Afrique du Sud. Elle propose des missions d’éco-
volontariat aux jeunes adultes. Vous prenez soin des animaux sauvages
qu’elle héberge et encadrez les orphelins qui vivent sur place. Pendant
quelques semaines, vous êtes un peu Marsh Tracy !
Contact : Bona Ingwe Farm, Harmony Bloc 81 (PO Box 1599) Hoedspruit,
Limpopo, South Africa 1380. Courriel : info@daktaribushschool.org
Tél : (+27) (0) 82 656 2969. Adressez-vous à Michèle Merrifield, qui parle
français, pour avoir de plus amples informations.
@ http://www.daktaribushschool.org
25 juillet
Je fais des fouilles archéologiques

Déterrer un silex préhistorique, un bouclier gaulois ou des pièces de
monnaie romaines… Mettre au jour un canal antique, restaurer les don-
jons d’un château médiéval ou retaper les ruines d’une abbaye cister-
cienne… Ces découvertes, aussi fantastiques
et fascinantes soient-elles, ne sont pas l’ex-
clusivité des chercheurs et des archéo-
logues les plus chevronnés. Chaque été,
à partir du mois de juin et jusqu’à la fin
septembre, des centaines de chantiers
archéologiques, aussi bien en France
métropolitaine que dans les Dom-Tom,
accueillent des bénévoles de tous âges,
expérimentés ou non. Alors, si l’aventure
vous tente, renseignez-vous auprès du ministère
de la Culture.
@
26 juillet
Je deviens Wwoofer et je milite pour

une agriculture plus solidaire
Le Wwoofing, réseau de fermes biologiques développé dans de nom-
breux pays, met en relation des personnes qui aspirent à un mode de
vie écologique, et des fermiers désireux de partager leur savoir-faire.
L’association Wwoof France est née en 2007 à l’initiative d’une famille
amoureuse de la nature. Être Wwoofer est une façon originale de
découvrir la France et de partager un mode de vie alternatif, autour
d’un rapport privilégié avec la nature. Vous vivez pendant quelques
jours la vie d’une famille dont l’objectif est la protection de la planète
et de ses habitants. Rafraîchissant !
@ www.wwoof.fr
Contact : WWOOF France, 2, place Diderot, 94300 Vincennes ;
courriel : hello@wwoof.fr
27 juillet
J’accompagne des personnes âgées

en vacances
L’été est un moment privilégié pour rompre l’isolement, changer
d’horizon, aider à reconstruire des liens, des amitiés, une vie sociale.
C’est pourquoi, pendant la période estivale, les Petits Frères des
Pauvres organisent des séjours de
vacances et des actions de proxi-
mité pour les personnes de cin-
quante ans et plus, qui souffrent
de solitude, de précarités multiples
ou de handicap lié à leur grand
âge. Les séjours durent de huit à
quinze jours, de mi-juin à début
septembre, au départ de Lille, Lyon,
Marseille, Nantes, Toulouse et Paris.
Pour accompagner ces personnes âgées, l’association a besoin de
bénévoles qui participent activement au bon déroulement des
vacances. Une très belle action solidaire !
@
28 juillet
Cet été, je veux aider les autres !

Avec l’été, vous avez davantage de temps disponible. Pourquoi ne
pas en profiter pour aider les autres ? Les sites Espace Bénévolat et
France Bénévolat vous permettront de trouver des actions à réaliser
près de chez vous, en fonction de vos attentes, de vos connaissances
et de vos possibilités. Chaque été, les deux portails créent un espace
spécialement dédié aux demandes des associations pour les mois de
juillet et août. Pensez également à vous renseigner auprès de votre
municipalité.
Pour trouver une mission ponctuelle pour l’été :

@ http://www.espacebenevolat.org/ponctuel.html
29 juillet
Je viens en aide aux femmes sans abri

Certes, il fait chaud. Certes, ce sont les vacances. Mais, pour ceux qui
n’ont plus rien, le quotidien n’est pas plus facile. Pendant la période
estivale, l’association Cœur des
Haltes ne ferme pas ses portes.
Les distributions de repas conti-
nuent. Tout au long de l’année,
Cœur des Haltes accueille en parti-
culier les femmes en grande pré-
carité dans des lieux prévus
pour elles. L’association leur offre
un toit, un couvert, mais surtout un
accueil, une écoute attentive pour les aider à sortir
de l’exclusion. Si la situation de ces femmes vous touche particulière-
ment, sachez que l’association recrute des bénévoles.
@
30 juillet
J’organise un brunch
pour les naufragés des vacances
Vous ne prenez vos vacances qu’en septembre ou vous êtes déjà de
retour ? Parmi vos amis, vous n’êtes sans doute pas le seul. Mais en juil-
let et en août, les invitations à dîner ou à sortir se font rares. Tout le
monde s’imagine que les autres sont partis et les week-ends et les soi-
rées sont plutôt longs. Alors prenez l’initiative ! Lancez des invitations
autour de vous. En ces périodes de déserts sociaux, elles seront les
bienvenues. Et si cuisiner n’est pas dans vos cordes, il y a mille autres
formules : pique-nique, apéritif, brunch… Ce sera convivial, gai et anti-
déprime. Solidaire, en somme !
31 juillet
Je conserve tous les bouchons

plastique de mes bouteilles
Comme tout bon éco-citoyen, vous triez vos déchets et prenez garde
à mettre les bouteilles plastique dans le container dédié aux produits
recyclables. Désormais, avant de les jeter, adoptez un nouveau
réflexe en retirant et en conservant leurs bouchons.
Depuis 2001, l’association Bouchons d’amour (par-
rainée par Jean-Marie Bigard) se propose de collec-
ter les bouchons en plastique des bouteilles de
lait, d’eau, de boissons gazeuses et de jus de fruits
pour les revendre 200 € la tonne au profit des
personnes handicapées. Cette action repose uni-
quement sur la bonne volonté de bénévoles et
ne dispose d’aucun budget de fonctionnement :
tous les fonds issus de la vente des bouchons
sont redistribués. Ils permettent l’achat d’appareils
améliorant les conditions de vie des handicapés, de matériel handi-
sport ou d’aider ponctuellement des associations en difficulté.
@
er3 mois
1 aou^t
Je partage ma voiture
pour les grands départs
Chaque année au moment du 1er août, sur la route, dans les gares,
dans les aéroports, des millions de voyageurs sont attendus pour le
traditionnel chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. La plus grande
« migration » de l’année a lieu à cette date, un moment difficile pour
les automobilistes coincés dans d’interminables bouchons sur les routes
de France. Et si, cette année, vous décidiez de partager votre voiture ?
La plupart des vacanciers effectuent les mêmes itinéraires, entre
grandes villes et lieux de villégiature. Le covoiturage pourrait réduire de
beaucoup les embouteillages, mais aussi vos frais d’essence. C’est soli-
daire et c’est sympa !
http://www.easycovoiturage.com
@ @ http://www.123envoiture.com
http://www.covoiturage.fr
2 aou^ t
Je deviens écovolontaire
L’écovolontariat désigne le travail bénévole au service de la protection
de l’environnement et du développement durable. De tradition anglo-
saxonne, les projets d’écovolontariat se sont largement développés en
France ces dernières années. Le volontaire s’engage de son plein
gré auprès d’une association. Il offre de son temps, de son savoir,
de sa motivation, de son énergie sans recevoir en contrepartie de
rémunération. Le site écovolontaire.com rassemble de nombreuses
informations sur ce type d’actions solidaires. Même chose sur jagis-
pourlanature.org, un portail qui publie les annonces de recrutement
de bénévoles des associations de défense de la nature. À vous de
choisir !
http://www.eco-volontaire.com
@ ou http://www.jagispourlanature.org
3 aou^ t
Je garde le chat de mes voisins

C’est l’éternel problème : au moment des vacances, que faire de son
chat, son hamster ou ses poissons rouges ? La plupart des locations et
des centres de vacances interdisent la pré-
sence des animaux domestiques. Il n’est
donc pas possible de les emmener
avec soi. Certes, il y a des services
de garde payants : les tradition-
nels refuges ou pensions pour
animaux ou le pet-sitting, le
service de garde à domicile.
Mais ces prestations sont
chères, en moyenne 15 à
30 € la journée ! Alors, pour-
quoi ne pas proposer vos ser-
vices gratuitement à vos voisins
propriétaires d’animaux ? Si vous
aussi, vous avez un chat, ce sera un
échange de bons procédés. Dans le cas
contraire, un geste de bon voisinage !
4 aou^ t
J’observe les oiseaux migrateurs

Chaque année, la LPO organise des missions d’écovolontariat en faveur
de la protection des oiseaux. Grâce à ses 8 réserves naturelles et ses
45 délégations, groupes, relais et antennes, l’équipe de la LPO vous
propose, un peu partout en France, une expérience unique au contact
d’oiseaux sauvages : surveillance des aires menacées de prestigieux
rapaces, comptage des passereaux en migration, sauvetage des pous-
sins de busards cendrés… sans oublier les soins aux oiseaux en
détresse dans les centres de sauvegarde ou encore l’accueil du public
sur ses réserves. De quoi développer une vraie passion d’ornithologue
amateur !
Contact : LPO, Fonderies royales, 8-10, rue du Docteur-Pujos, BP 90263,

17305 Rochefort Cedex
Téléphone : 05 46 82 12 34
@ http://www.lpo.fr
5 aou^ t
Je photographie les abeilles

Vous avez un appareil photo numérique et vous aimez les insectes ?
Rejoignez la communauté Spipoll (Suivi photographique des insectes
pollinisateurs) ! Ce projet de sciences
participatives a pour objectif d’obte-
nir des données quantitatives sur les
insectes pollinisateurs sur l’ensemble
de la France métropolitaine. Initié par
le Muséum d’histoire naturelle, le
Spipoll se présente sous la forme
d’un site Internet qui invite tous les
amoureux de la nature à constituer
une ou plusieurs collections de
photos d’insectes pollinisateurs et à les
partager. Les informations récoltées, couplées à d’autres données, per-
mettront la construction de scénarios de biodiversité, ou bien influen-
ceront des décisions en matière d’aménagement du territoire.
@
6 aou^ t
J’aide les bergers à vivre avec

les loups, les lynx et les ours
en France
Permettre la cohabitation la plus harmonieuse possible entre l’homme
et les animaux sauvages, c’est le credo des associations militant pour
la réintroduction des grands prédateurs dans nos massifs montagneux.
Le programme PastoraLoup, développé pas l’association Ferus, permet
à des volontaires de seconder des bergers dans la surveillance de leurs
troupeaux. L’objectif est de réduire le risque de prédation et ainsi d’évi-
ter des sources de conflit. L’association À Pas de Loup propose des mis-
sions similaires dans son programme « Loupastre ». À vous de choisir !
@ http://www.ferus.fr et http://www.apasdeloup.org
7 aou^ t
Je prends un congé
« science solidaire »
Vous avez toujours rêvé de partir en expédition scientifique ? Les
congés « science solidaire » permettent aux amateurs de participer à
des expéditions scientifiques sur des thèmes variés. C’est le cas de Pan-
thera, une formidable aventure humaine qui a pour vocation d’étudier
le comportement de la panthère des neiges dans son milieu naturel, au
Khirgizistan (Asie centrale), pour mieux la préserver. Les fonds collectés
par l’association Objectif Sciences permettent notamment de restaurer
les réserves sur les-
quelles ont lieu les
expéditions.
@
8 aou^ t
Plutôt que de jeter,

je donne mes vieux objets
Votre appartement déborde, votre jardin et votre garage croulent sous
les objets amassés au fil des ans. Pour retrouver un peu de place, votre
premier réflexe est de jeter en passant par la case « déchetterie » !
Halte-là ! Les objets dont vous ne voulez plus peuvent faire des heu-
reux ! Vieux canapés, petits meubles d’appoint, vélos junior devenus
trop petits, vêtements encore mettables seront peut-être fort utiles à
de jeunes couples tout juste installés. Il existe de nombreux sites sur
Internet qui proposent ces objets gratuits, il suffit de quelques clics
solidaires pour trouver preneur !
Pour publier son annonce :

@ http://www.recupe.net ou http://donnons.org
9 aou^ t
Je deviens écoutant bénévole

Les vacances sont souvent synonyme d’une solitude encore plus diffi-
cile à vivre. Les villes se désertent, les bruits et la rumeur se calment,
restent la tristesse, le mal-être, l’isolement. À cette période de l’année,
comme au moment des fêtes, ceux qui souffrent ont un urgent besoin
d’écoute. Et si vous leur offriez un peu de votre temps en devenant
écoutant bénévole ? Pour être écoutant, il faut avoir au minimum
vingt-cinq ans, du goût pour l’écoute d’autrui, un bon équilibre
psychique personnel, et pouvoir consacrer environ quatre heures
par semaine. Pour prendre
contact, adressez un cour-
rier à l’adresse du poste
SOS Amitié le plus proche
de chez vous.
@
10 aou^ t
J’offre une pochette solidaire

à un SDF
En lançant en 2006 la pochette solidaire, la Croix-Rouge française visait
un objectif simple : créer du lien entre les personnes vivant dans la rue
et les citoyens qui ne savent pas comment les aider. La pochette soli-
daire est conçue comme un objet médiateur, à la croisée des besoins
des personnes sans abri (kit hygiène, adresses utiles où trouver refuge,
alimentation et aide pour se réinsérer) et des attentes des citoyens
(devenir acteur direct de la solidarité par un geste amical, se sentir utile
et oser la rencontre). La lutte contre l’exclusion est l’affaire de tous.
Ceux qui vivent en marge n’ont pas seulement besoin d’argent, ils ont
besoin d’être vus !
Les pochettes solidaires sont distribuées par les bénévoles

de la Croix-Rouge française au prix de 3 €.
http://www.croix-rouge.fr/
@
11 aou^ t
Je cultive les champs

pour l’agro-écologie
Créée par Pierre Rabhi, l’association Terre & Humanisme œuvre depuis
1994 à la transmission de l’agro-écologie pour l’autonomie alimen-
taire des populations et la sauvegarde des patrimoines nourriciers.
Ayant pour objet la relation harmonieuse entre l’humain et la nature,
l’agro-écologie est à la fois une éthique de vie et une pratique
agricole.
Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté
alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essen-
tielles à toute société équilibrée et durable. De mi-février à mi-
novembre, vous pouvez découvrir ces techniques et soutenir l’associa-
tion en cultivant bénévolement l’exploitation-pilote, située à Labla-
chère, en Ardèche.
@
12 aou^ t
Je crée ou j’adhère à une Amap

pour consommer bio
Manger bio, c’est bon pour la santé. Mais c’est aussi une façon d’ai-
der les agriculteurs bio à lutter contre les logiques industrielles. Depuis
2001, les Amap – Associations pour le maintien d’une agriculture pay-
sanne –, inspirées d’initiatives américaines, se développent en France.
Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs
(d’une même région), qui s’engagent à acheter la production à un prix
équitable et en payant par avance. Pendant la saison, et ce de manière
périodique (par exemple une fois par semaine), le producteur consti-
tue des paniers avec ce qu’il a récolté (fruits, légumes, œufs). Les
paniers sont ensuite distribués aux adhérents de l’Amap. Si vous sou-
haitez adhérer à une Amap (ou en créer une), consultez le site natio-
nal des Amap afin de vérifier s’il en existe une près de chez vous.
@ http://www.reseau-amap.org
13 aou^ t
Aujourd’hui,
je me sers de ma main gauche
C’est la journée des gauchers ! Pour 13,2 % de la population fran-
çaise, la vie se conduit à gauche. Une situation encore peu confor-
table, quand la majorité des objets sont conçus pour les droitiers.
Longtemps contrariés, les gauchers vivent aujourd’hui beaucoup mieux
leur différence. On ne les soupçonne plus
d’être des suppôts du diable ou de por-
ter malheur, mais leur quotidien reste
pavé de petites contrariétés. Pour en pren-
dre conscience, il suffit de faire l’expérience
de vivre à main gauche au moins une jour-
née. En Allemagne ou en Angleterre,
sous la pression de quelques très grosses
associations, de nombreuses adaptations ont été réalisées. Mais en
France, seul le petit matériel est disponible sur Internet. Alors si on mili-
tait pour que cela change ?
@
14 aou^ t
Je parraine un jeune délinquant

Et si on offrait au jeune délinquant une deuxième chance ? C’est l’am-
bition du programme « Parrainez un jeune qui a raté une marche de
la vie », lancé par le ministère de la Justice. Il s’adresse aux profes-
sionnels qui veulent aider un jeune placé sous mandat judiciaire à se
réinsérer dans la vie active. Si cette initiative vous intéresse, sachez qu’il
faut être actif : salarié, cadre, dirigeant d’entreprise, artisan, élu, pré-
retraité ou retraité. L’objectif est de partager son expérience lors de
rencontres régulières avec le jeune. Une façon de redonner des repères
et d’aider celui-ci à s’insérer en utilisant ses réseaux personnels et pro-
fessionnels.
@ http://www.parrainage.justice.gouv.fr
15 aou^ t
Je pense à ceux qui travaillent…

Le 15 août, c’est jour férié. Et cela, depuis que Bonaparte, en 1802, l’a
décidé. Avec Noël, l’Ascension, et la Toussaint, l’Assomption est la qua-
trième fête religieuse pendant laquelle on ne
travaille pas en France. Une curiosité dans un
pays laïque, où malgré tout, croyants ou non-
croyants, la plupart des Français acceptent ce
jour de congé avec plaisir ! Mais depuis
la création de la Journée de soli-
darité en faveur de l’autono-
mie des personnes âgées ou
handicapées, une journée
supplémentaire de travail non
rémunérée a été mise en place. Et
pour certains salariés, elle tombe parfois
le 15 août !
@
16 aou^ t
Je deviens bénévole dans un refuge

pour animaux
Chaque année, des milliers de chiens et de chats sont abandonnés sur
les routes des vacances. Les plus chanceux d’entre eux sont recueillis
dans les refuges pour animaux. Il en existe partout en France. Ils ne
doivent leur existence qu’au dévouement de milliers de bénévoles.
Quels que soient votre âge, votre formation, votre nationalité, que vous
soyez un homme, une femme, un enfant… salarié ou sans profession,
retraité ou chômeur, vous pouvez être bénévole au sein d’un refuge.
Une action solidaire envers la gent animale !
http://www.30millionsdamis.fr
@ http://www.spa.asso.fr/
17 aou^ t
Je deviens soutien scolaire

Dans quelques jours, ce sera la rentrée. Et pour beaucoup d’enfants en
échec scolaire, une nouvelle épreuve à surmonter. À moins qu’ils ne
bénéficient d’un accompagnement
scolaire de la part d’un étudiant
bénévole. L’Afev (Association de la
fondation étudiante pour la ville),
grâce à ses 5 000 bénévoles, dis-
pense du soutien scolaire gratuit aux
élèves en difficulté scolaire et sociale.
Concrètement, les bénévoles don-
nent deux heures de leur temps par
semaine pour accompagner un
enfant des quartiers défavorisés qui
a besoin d’un coup de pouce pour
suivre l’école. C’est le moment de
vous inscrire comme bénévole sur le site de l’association, ou si vous
n’êtes plus étudiant, de faire un don.
@
18 aou^ t
Je consomme mieux,
formé et solidaire
Certes, il y a les labels équitables qui permettent de s’assurer que les
producteurs sont correctement rémunérés pour leur travail. Mais ce ne
sont pas les seuls produits citoyens présents sur le marché. Le portail
Internet Consommer solidaire a décidé de nous aider à faire de chacun
de nos achats un acte porteur de sens en rassemblant dans un seul
catalogue tous les produits issus de démarches solidaires. C’est-à-dire
les produits ou services soit provenant du commerce équitable, soit
des produits de partage (une partie du coût est reversée à une asso-
ciation de solidarité ou à une ONG), soit dérivés des ONG. Le service
est gratuit pour les internautes, comme pour les marchands. Décidé-
ment solidaire et citoyen !
@ http://www.consommer-solidaire.fr
19 aou^ t
Je deviens syndic bénévole

de mon immeuble
Toute copropriété doit avoir un syndic, mais celui-ci peut être un pro-
fessionnel ou non. Dans ce dernier cas, on parle souvent de syndic
bénévole, même si cette expression n’est pas totalement appropriée
puisqu’il peut être rémunéré. Le syndic bénévole a les mêmes fonc-
tions que le professionnel, mais la plupart du temps il assume celles-
ci sans contrepartie financière. Cela représente de sérieuses
économies pour tous ! Si vous disposez du temps nécessaire, pour-
quoi ne pas proposer vos services lors de la prochaine réunion des
copropriétaires ? Vous trouverez sur Internet tous les renseignements
nécessaires.
@
20 aou^ t
Je m’inscris à l’université d’été

de mon parti politique
L’été se termine. Les vacances sont finies et la rentrée approche. Para-
doxalement, les responsables politiques font leur rentrée au cours
d’une « université d’été ». L’expression est réutilisée par tous les par-
tis politiques. Les Verts préfèrent dire « journées d’été ». Les commu-
nistes ont quant à eux la « fête de l’Huma ». Ateliers, forums et débats
ponctuent ces journées pour faire avancer la réflexion politique. Certes,
les universités d’été sont avant tout des opérations médiatiques. Mais
c’est aussi le moment de s’interroger sur notre rôle de citoyen. La poli-
tique n’est pas réservée aux professionnels, elle nous concerne tous.
Alors oublions crème solaire et farniente pour quelques heures, en s’in-
téressant à l’essentiel : notre projet commun !
21 aou^ t
J’utilise des chèques emploi service

La rentrée arrive à grands pas avec son cortège d’organisations : une
baby-sitter à trouver pour aller chercher les enfants à la sortie de
l’école, une femme de ménage pour
quelques heures par semaine, un
bricoleur pour repeindre une
pièce, couper la haie ou même un
étudiant pour sortir le chien dans
la journée… Pour tous ces petits
travaux, il existe désormais le
chèque emploi service universel.
Ce dispositif vous permet de payer
les personnes qui vous rendent ces
services à domicile tout en cotisant pour leurs charges
sociales. Elles disposent donc d’une couverture sociale en plus de la
rémunération perçue, et vous pouvez déduire une partie de ces frais de
vos impôts. C’est solidaire, citoyen et… judicieux !
@
22 aou^ t
Je dribble… éthique et responsable

Taper dans le ballon, c’est amusant. En faire un geste équitable, c’est
encore mieux ! Aujourd’hui, avec Ethletic, vous pouvez associer le plai-
sir du sport à une vraie démarche solidaire. Ethletic est une filière de
commerce équitable et écologique pour les industries de la chaussure
et du ballon, unique en son genre, qui peut fournir entre autres des
balles et ballons de sport, des baskets, des claquettes-tongs issus d’un
projet social et environnemental. Les ballons et les chaussures sont
fabriqués dans des manufactures au Pakistan, qui rémunèrent leurs
ouvriers de manière décente et utilisent du coton et du latex issus de
filières écologiques et éthiques. Exemplaire !
@ http://www.ethletic.fr/
23 aou^ t
Je me souviens du martyre
des esclaves noirs
C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-
Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection
qui devait jouer un rôle déterminant dans
l’abolition de la traite négrière transatlan-
tique. En décidant de proclamer le
23 août de chaque année Journée
internationale du souvenir de la
traite négrière et de son abolition,
l’Unesco a voulu rendre hom-
mage au combat inlassable des
esclaves pour leur libération.
Dans les colonies françaises, il
faudra attendre le 27 avril 1848
pour que le gouvernement de la
IIe République publie les décrets d’abolition immédiate de l’esclavage.
@
24 aou^ t
Je n’oublie pas la Saint-Barthélemy

Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, le carillon de l’église de
Saint-Germain-l’Auxerrois, en face du Louvre, donne le signal du mas-
sacre des protestants, à Paris et dans le reste du pays. C’est le jour le
plus noir des guerres de religion entre catholiques et protestants qui
ont ensanglanté le pays pendant des décennies. Il est devenu le sym-
bole universel du fanatisme. L’intolérance et le fanatisme religieux ne
peuvent avoir leur place au XXIe siècle, entretenir le souvenir de cette
journée sinistre est une façon de l’affirmer.
@ http://www.herodote.net
25 aou^ t
Je donne mon vieil ordinateur

Tous les prétextes sont bons pour changer son vieil écran contre un
nouvel écran plat, s’offrir un nouveau clavier, une nouvelle souris, opter
pour une nouvelle imprimante permettant l’édition de photo ou encore
s’offrir une unité centrale plus puissante afin de pouvoir profiter plei-
nement du système d’exploitation le plus
récent ! Mais que faire de cet ancien
matériel informatique alors qu’il
est encore en bon état de marche,
la plupart du temps ? Le donner,
tout simplement ! L’association
Ateliers sans frontières le réhabi-
litera au profit d’une action de
solidarité internationale. N’hésitez
pas à les contacter.
@
26 aou^ t
Je milite pour la Croix-Verte

En juillet 1989, Mikhaïl Gorbatchev, alors numéro 1 soviétique, lance
l’idée d’une organisation de défense de l’environnement qui fonc-
tionnerait sur le modèle de la Croix-Rouge internationale. Reprenant
son idée, des parlementaires présents au Sommet de la Terre à Rio de
Janeiro (juin 1992), organisé par les Nations unies, demandent à
Mikhaïl Gorbatchev de créer cette organisation. Green Cross Interna-
tional (GCI) est fondée à Kyoto le 18 avril 1993. Depuis lors, l’organi-
sation a essaimé des délégations dans le monde entier et mène des
campagnes de sensibilisation à la préservation de l’environnement.
Green Cross France est présidée par Jean-Michel Cousteau.
@ http://www.greencross.fr
27 aou^ t
Je soutiens les initiatives

des jeunes talents
Savez-vous que les 15-24 ans représentent un sixième de la population
mondiale ? Chômage endémique, environnement dégradé, perspec-
tives économiques difficiles… les jeunes d’aujourd’hui ont-ils encore la
possibilité de rêver ? C’est le pari d’Envie d’agir,
un programme du ministère de la Jeunesse et des
Solidarités actives, soutenu par le Crédit Agricole.
Il encourage, soutient et valorise la capacité d’ini-
tiative des jeunes de 11 à 30 ans, dans tous les
domaines : la solidarité internationale ou de
proximité, l’animation sociale et culturelle, le
développement durable, la création d’entre-
prise… Mais encore faut-il connaître son exis-
tence. En cette Journée internationale de la
jeunesse, parlez-en autour de vous !
@
28 aou^ t
Je parraine une petite écolière

des minorités chinoises
Dans de nombreux villages de montagne du sud de la Chine, les pay-
sans des minorités ethniques vivent dans une grande pauvreté. Pour les
Miao, Yao et Dong des « grandes montagnes Miao » au nord du
Guangxi, le coût de la scolarité est trop élevé. Les filles sont les pre-
mières victimes de cette situation et beaucoup doivent quitter l’école
si elles ne reçoivent pas une aide extérieure. L’association Couleurs de
Chine s’occupe depuis 1998 de parrainages d’enfants des minorités
ethniques (principalement des petites filles) dans le nord de la province
du Guangxi. En 2009, 5 500 enfants ont ainsi eu accès à l’éducation
grâce aux parrains qui les aident.
@ http://couleursdechine.org
29 aou^ t
Je protège les tortues d’Hermann

dans le massif des Maures
Créé en 1988, le village des tortues de Gonfaron, ouvert aux touristes,
travaille sur la protection des tortues, notamment les tortues d’Her-
mann, qui vivent dans le massif des
Maures. Il est géré par une association
à but non lucratif, la Soptom,
qui a déjà accueilli plus de
1 200 éco-volontaires. Les
bénévoles sont nourris et
logés. Ils accueillent les tou-
ristes et entretiennent les
lieux. La Soptom vient éga-
lement d’ouvrir un nouveau
refuge à Mangily-Ifaty à Madagascar pour la protection de la tortue
rayonnée Astrochelys radiata et de la Pyxis arachnoides, actuellement
victimes de trafics.
@
30 aou^ t
Je m’engage
contre les disparitions forcées
Le 30 août, les associations se mobilisent pour demander que justice
soit rendue aux victimes des disparitions forcées. Ces pratiques sont
certes condamnées par la communauté internationale depuis la ratifi-
cation de la Convention pour la protection de toutes les personnes
contre les disparitions forcées par l’ensemble des nations. Mais malgré
tout, les disparitions continuent, perpétrées par des gouvernements
ou des organisations mafieuses. Amnesty International en a fait l’un de
ses principaux combats. Vous pouvez vous joindre à son action en
signant les pétitions et les appels à la justice que cette organisation
publie sur son site.
@ http://www.amnesty.fr/
31 aou^ t
Pour la vente de mon appartement,

je choisis une agence solidaire
En France, la crise du logement a pris une ampleur inédite. Aux 3,5 mil-
lions de mal logés s’ajoutent aujourd’hui 6,5 millions de personnes en
situation précaire, susceptibles de se retrou-
ver sans toit en cas d’éclatement de la
famille ou de perte d’emploi. Un constat
dramatique qui a ému des professionnels du
secteur. Désormais une trentaine d’agences
immobilières ont rejoint le réseau Agence
Solidarité Logement. Ils s’engagent à rever-
ser 1 % de leur chiffre d’affaires à la Fon-
dation Abbé Pierre au profit du programme
« 2 000 toits pour 2 000 familles ». En
choisissant l’une de ces agences, vous
faites un vrai geste de solidarité et contribuez à une grande cause.
À méditer.
@
3 mois
1 septembre
er
J’organise une collecte de fournitures

scolaires
130 €, c’est le coût moyen des fournitures pour la rentrée scolaire par
écolier. Une somme prohibitive pour les familles modestes, d’autant
que la fameuse allocation de rentrée qui leur est attribuée (inférieure
à 300 €) est censée couvrir l’ensemble des dépenses : fournitures, mais
aussi inscriptions, garde-robe, etc. Pourquoi ne pas organiser une col-
lecte de fournitures dans l’école de votre enfant ? Les fédérations de
parents d’élèves en programment parfois dans les régions ou les zones
défavorisées. Rapprochez-vous de celles qui sont représentées dans
l’établissement de votre enfant.
@
2 septembre
Je programme une opération

« Nettoyons la nature »
dans ma région
« Nettoyons la nature » est une grande manifestation destinée à col-
lecter les déchets en milieux naturel et urbain, qui a lieu chaque année,
fin septembre, à l’initiative des magasins Leclerc. Son objectif ? Don-
ner à tous l’opportunité de faire un geste pour l’environnement.
À chaque édition, des dizaines de milliers de volontaires, particuliers,
associations, écoles se mobilisent. En 2009, plus de 500 000 partici-
pants ont nettoyé plus de 6 000 sites. Vous pouvez créer votre propre
collecte en vous inscrivant sur le site dédié à l’opération.
Tél : 09 69 39 94 00
@ http://www.e-leclerc.com
3 septembre
Je choisis un cartable éthique et chic

Pas facile de choisir un cartable qui plaise aux enfants et soit éco-
responsable ! Les produits écolo ne sont pas toujours du goût de
nos chers petits. Fort heureusement, la jeune société Coq en pâte édi-
tions a de quoi séduire les plus difficiles ! Ses produits sont fabriqués
en coton biologique labellisé
(SKAL/Sustainable Textile Certi-
fication), selon les principes d’un
commerce équitable, et affichent
des looks résolument décalés.
Idem pour Lafuma qui propose des
produits en toile éco-conçus avec
l’association écologiste WWF : une
gamme complète de sacs et trousses
scolaires disponible pour les 4-6 ans
et les 7-10 ans, dont une partie du
prix de vente est reversée au WWF.
@
4 septembre
J’opte pour des fournitures

écologiques et équitables
C’est la bousculade dans les allées des supermarchés, envahies d’éco-
liers en quête de matériel scolaire. Ne cédez pas à la facilité et faites de
cette corvée l’occasion d’une démarche familiale et responsable ! La
composition d’un cartable « écologique et équitable » constitue une
belle occasion d’appréhender de façon globale ses modes de consom-
mation et d’associer ses enfants à de nouvelles habitudes d’achats.
Pour cela, fiez-vous aux labels équitables et verts présents sur de plus
en plus de produits. Et résistez à l’inflation des gadgets inutiles, chers
et polluants !
Dossier « Un cartable écologique et équitable » :

@ http://www.eco-sapiens.com
5 septembre
Je fais mes courses de rentrée

à la Braderie de Lille
Chaque premier week-end de septembre, Lille se transforme en un
immense vide-grenier réparti sur une centaine de kilomètres de rues,
deux jours et deux nuits durant. Le samedi matin, un semi-marathon
lance la course aux bonnes affaires.
Puis deux à trois millions de visi-
teurs de toutes nationalités vien-
nent dénicher la perle rare ou tout
simplement goûter à l’ambiance hors
du commun de cet événement.
Dans les rues, la circulation se fait
au pas tant la foule est dense.
Une ambiance de fête et de
bonne humeur à vivre et revivre !
@
6 septembre
J’achète des protège-livres solidaires

Chaque année à la rentrée, il faut recouvrir de papier protecteur les
manuels scolaires de nos chers petits. Et si vous faisiez de cette corvée
un geste solidaire et pédagogique ? C’est ce que propose depuis dix
ans l’association Handicap International. Le Kit Plio qu’elle édite
contient dix protège-livres prêts à l’emploi. Pas besoin de ciseaux, ni de
ruban adhésif, ils sont prédécoupés et comportent des bandes adhé-
sives repositionnables (on peut coller et décoller à volonté) ; c’est assez
simple pour être manipulé par des… enfants ! Pratique, le Kit Plio est
également solidaire et citoyen : il est conditionné en ESAT (Établisse-
ment et Service d’Aide par le Travail), favorisant ainsi l’intégration
sociale et professionnelle des personnes handicapées en France. Pour
chaque Kit Plio acheté, 1 € est consacré au financement des pro-
grammes humanitaires dans plus de 60 pays.
7 septembre
Je donne mon nom

à une espèce en danger
L’association allemande Biopat a eu une idée originale pour financer le
recensement des espèces encore non répertoriées par les scientifiques :
donner à chaque nouvelle espèce le nom d’un donateur. L’expérience
vous séduit ? Il vous faudra débourser 2 600 € pour une orchidée
et 5 000 € pour un gecko choisis dans
la banque de données de l’associa-
tion. Vous recevrez un certificat avec
une photo de l’espèce choisie, et
une attestation scientifique de
nomenclature. Bien sûr, le nom
scientifique de l’espèce est prio-
ritaire, mais il est tout à fait pos-
sible d’y accoler le nom de son
choix. En quatre ans, l’association a
récolté 350 000 €, et a ainsi pu financer un parc zoologique au Viêt-
nam et créer une zone protégée à Madagascar.
@
8 septembre
Je soutiens les programmes

d’alphabétisation
Dans le monde d’aujourd’hui, un adulte sur cinq, dont deux tiers de
femmes, n’est pas alphabétisé et 72 millions d’enfants ne sont pas sco-
larisés. Avec quelque 759 millions d’adultes ne sachant ni lire, ni écrire,
l’alphabétisation reste un défi majeur, y compris en France. La Journée
internationale de l’alphabétisation est l’occasion de célébrer l’impor-
tance de la maîtrise de la lecture et de l’écriture pour les individus, les
communautés et les sociétés, partout dans le monde, et d’affirmer la
place centrale qu’elle occupe dans toutes les luttes en faveur du déve-
loppement humain durable. Vous pouvez participer à ce beau combat
en faisant du soutien bénévole auprès des adultes illettrés dans les
nombreuses associations qui mettent en place des programmes
d’alphabétisation.
@ http://www.coeurs-a-lire.org
9 septembre
J’incite mes enfants à faire

du bénévolat
L’apprentissage de la solidarité se fait dès le plus jeune âge. C’est pour-
quoi le site Internet Jeune & Bénévole s’adresse aux 14-25 ans qui sou-
haitent découvrir le bénévolat et s’y engager. Il s’adresse aussi à tous ceux
qui ont déjà une expérience bénévole et ont envie de la faire partager. Le
site propose plus de 2 000 missions bénévoles et stages dans les associa-
tions adaptés à l’âge des petits
volontaires. Pour les enfants
mineurs, l’accord des parents
est indispensable.
@
10 septembre
Je lutte pour la prévention du suicide

Parmi tous les actes humains, celui de se donner la mort reste le plus
dramatique. Hélas, le suicide est désormais à l’origine de près de la
moitié de toutes les morts violentes dans le monde ! On compte actuel-
lement près d’un million de décès annuels dus au suicide et, selon les
estimations de l’OMS, le nombre de morts volontaires pourrait passer
à 1,5 million d’ici 2020. Alors comment faire pour enrayer ce phéno-
mène qui prend de plus en plus d’ampleur ? En parler et mieux écou-
ter les autres, c’est ce que recommandent les associations de
prévention. Leurs sites regorgent de conseils.
http://www.sos-suicide-phenix.org
@ http://www.infosuicide.org
11 septembre
Je parraine une vache

ou une chèvre dans mon terroir
C’est un nouveau système de placement financier rémunéré, sans frais
ni conditions de souscription. Particularité : les remboursements se font
en lait, yaourts, faisselles, tomes de vache ou crottins de chèvre. Un
couple d’éleveurs des Alpes-Maritimes a trouvé cette formule d’em-
prunt pour financer le développement de son exploitation située au
pied des cimes du Mercantour, à La Bol-
lène-Vésubie. Lancé à l’instinct en 2004,
le système a atteint sa vitesse de croi-
sière et a généré ses propres règles : un
« contrat de parrainage » stipule le mon-
tant de l’apport, la durée de rembourse-
ment, le montant de la rémunération
annuelle. Depuis peu, les éleveurs provençaux proposent également le
parrainage de chèvres. Une idée qui devrait faire de nombreux émules
soucieux de promouvoir des pratiques alimentaires plus « saines et
justes ».
@
12 septembre
Je traduis bénévolement
des documents humanitaires
Connaissez-vous le réseau FreeSpirit ? Il réunit les traducteurs béné-
voles désireux d’aider des causes caritatives. Le principe est simple :
vous proposez vos services dans la ou les langues que vous maîtrisez
et le réseau crée des équipes de quatre linguistes (deux traducteurs et
deux relecteurs) par projet de traduction. Toutes les organisations non
gouvernementales et à but non lucratif peuvent faire appel à FreeSpi-
rit. Le réseau privilégie cependant les associations de lutte pour les
droits de l’homme, contre la misère et la malnutrition, contre les pan-
démies (sida, paludisme, etc.), pour l’accès aux soins, l’alphabétisation
ainsi que des causes telles que le commerce équitable, sans oublier les
associations culturelles. Il offre ses services dans une vingtaine de
langues, parmi lesquelles l’anglais, le français, l’espagnol (d’Espagne et
d’Amérique latine), le portugais, l’italien, le polonais, le roumain,
l’arabe, le russe, l’hébreu, etc.
Pour contacter le réseau :

@ freespirit@linguaspirit.com
13 septembre
J’apprends les gestes qui sauvent

Samedi 13 septembre a lieu la Journée mondiale des premiers secours.
À cette occasion, la Croix-Rouge française rappelle que chacun peut se
former aux gestes qui sauvent tout au long de l’année, en participant
à un stage. Seuls 27 % des Français possèdent une attestation de for-
mation aux premiers secours, alors que les Allemands sont 80 % à
savoir réagir à un accident. En une dizaine d’heures et pour un prix
avoisinant 60 €, la formation PSC1 (Prévention et
secours civiques de niveau 1) permet de s’entraî-
ner à des situations d’accidents simulés, et donc
d’apprendre à se protéger et à proté-
ger les autres. Elle est ouverte
à tous, à partir de dix
ans.
@
14 septembre
J’adopte une étoile

Non, il ne s’agit pas d’une de ces arnaques consistant à vous vendre
une étoile ou un lopin de Lune (c’est parfaitement illégal et sans
valeur). Le Orlando Science Center propose à de généreux donateurs
d’adopter une ou plusieurs étoiles pour une année. Vous recevrez un
certificat personnalisé avec toutes les informations sur votre étoile (dis-
tance, âge, classification…) et une brochure pédagogique. De nom-
breuses étoiles de taille et de couleur variées sont disponibles. Les prix
vont de 50 dollars pour une petite étoile à 1 000 dollars pour une
constellation entière. Les dons servent à financer le planétarium, les
programmes de recherche et l’observatoire.
@ http://www.osc.org
15 septembre
Je défends la démocratie
« La démocratie est le pire des régimes… à l’exception de tous les
autres ! » Cette citation de Winston Churchill montre à
quel point la démocratie a ses limites,
mais nécessite absolument d’être défen-
due, coûte que coûte, contre les attaques
qu’elle ne cesse de subir. En 2007, l’As-
semblée générale de l’ONU a reconnu le
caractère indéfectible et universel des
principes démocratiques en proclamant le
15 septembre Journée internationale
de la démocratie. En 2005, 122 des 192
gouvernements de la planète étaient des
démocraties électorales, une évolution
qui favorise la paix dans le monde.
@
16 septembre
Je continue de protéger
la couche d’ozone
Depuis les grands débats sur le réchauffement climatique, la disparition
de la couche d’ozone ne mobilise plus guère. C’est pourtant toujours
un sujet d’actualité. La couche d’ozone protège notre planète en fil-
trant la plus grande partie du rayonnement ultraviolet du soleil, nocif
pour les organismes vivants. Les traités signés au début des années
1970 ont certes permis de réduire de plus de 80 % la production et la
consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone. Mais
vous pouvez vous aussi faire un geste citoyen en rapportant votre
ancien réfrigérateur au distributeur lorsque vous en changerez. Les
anciens réfrigérateurs contiennent des agents nocifs pour la couche
d’ozone, les distributeurs ont l’obligation de les reprendre.
Le site des Nations unies

dédié à cette question :
@ http://www.unep.fr/ozonaction
17 septembre
Je sponsorise un légume oublié

La protection de la biodiversité passe aussi par le potager. Vous pou-
vez contribuer à sauver des espèces de légumes oubliées grâce à l’as-
sociation britannique Garden Organic. Elle conserve les graines de
légumes rares dans une banque de données, du haricot Mr. Jones à la
tomate tigre, en passant par le chou frisé
Asparagus. Le principe est simple : vous ver-
sez une somme allant de 17 à 75 € et vous
recevez un certificat d’adoption pour
un an, une carte-cadeau ainsi que
les paquets de graines et un pot
pour les cultiver. Il est primordial de
sauvegarder la diversité génétique des
légumes car, en cas d’épidémie, l’espèce
est ainsi en mesure de survivre. Les
dons servent à la conservation des
graines et à l’extension de la collection.
@
18 septembre
Je milite pour le Réseau éducation

sans frontières
Le Réseau éducation sans frontières, ou RESF, lutte depuis 2004 contre
l’éloignement des enfants étrangers scolarisés en France, au motif
que leurs parents sont en situation irrégulière. Son organisation est
originale : le réseau n’a pas de direction et les décisions sont prises
selon un consensus. L’objectif du réseau est d’éviter l’expulsion des
enfants scolarisés et de leurs parents en mobilisant les médias. Il
publie sur son site des appels à la mobilisation et des pétitions. Tous
ceux qui se sentent concernés par cette cause peuvent rejoindre libre-
ment le mouvement.
@ http://www.educationsansfrontieres.org
19 septembre
J’achète un morceau de forêt

tropicale
L’initiative émane d’un milliardaire anglo-suédois, John Eliasch, très
préoccupé par le réchauffement climatique. En 2005, il a racheté
160 000 hectares de forêt tropicale à une exploitation forestière.
« Le député anglais Frank Field est venu me voir et m’a demandé :
“Comment puis-je faire la même chose ?” », raconte-t-il. Deux ans
plus tard, les deux hommes créent l’association Cool Earth. L’associa-
tion vous permet d’acheter des parcelles de forêt (au Brésil ou en Équa-
teur). Avec 35 £ (environ 50 €), on peut
s’offrir 2 000 m² de forêt qui stockeront
130 t de CO2 par an, la consommation
annuelle de cinq familles.
Depuis le lancement du site Internet en
juin 2007, plus de 10 000 ha ont déjà
trouvé preneurs. Une fois le terrain acquis
par le donateur, l’association s’engage à
le protéger de la déforestation avec l’aide des populations locales.
@
20 septembre
Je deviens mécène
du château de Versailles
Vous avez l’âme d’un mécène et vous êtes amoureux du patrimoine
français ? En ces Journées nationales du patrimoine, pourquoi ne
feriez-vous pas un peu de mécénat ? Après la tempête de 1999, c’est
grâce à l’exceptionnel élan de générosité de milliers de donateurs indi-
viduels que peu à peu le parc du château de Versailles a pu retrouver
ses arbres disparus. Actuellement, des statues et des bancs des jardins
sont sauvés des outrages du temps grâce aux nombreux dons indivi-
duels (de 150 € à 30 000 €). En devenant mécène, vous bénéficiez
d’une réduction d’impôts (66 % du montant de votre don) pour toute
opération que vous choisirez d’accompagner et pouvez associer votre
nom à la restauration !
Renseignements au : 01 30 83 84 49
@ http://www.chateauversailles.fr
21 septembre
J’aide les personnes atteintes

de la maladie d’Alzheimer
La Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer est là pour nous rap-
peler les enjeux de ce fléau majeur. La maladie d’Alzheimer touche
aujourd’hui en France 850 000 personnes de plus de 65 ans. Le nom-
bre de cas devrait, selon les estimations, s’élever à 1 200 000 en 2020
et 2 100 000 en 2040. 70 % des personnes malades vivent à domicile
et sont assistées par un aidant principal généralement issu de la famille.
Les aidants familiaux sont ainsi les piliers de la prise en soins de la per-
sonne malade. Depuis 1994, date de la première édition, France Alz-
heimer et les associations départementales françaises réunissent leurs
efforts pour sensibiliser et informer sur la maladie.
@
22 septembre
Je lutte contre l’échec scolaire

Cela fait dix ans que l’association Lire et faire lire combat l’échec sco-
laire et l’exclusion par le biais de lectures. Sur les 12 000 bénévoles qui
participent à ce programme 90 % sont des femmes et tous ont plus de
cinquante ans. Chaque semaine, ils lisent des histoires à un groupe de
quatre ou cinq enfants, transmettant ainsi le précieux goût de lire aux
plus jeunes. L’association, créée à l’initiative de l’écrivain Alexandre Jar-
din, a permis à 250 000 enfants de profiter de ce programme dans
plus de 5 000 établissements. Avec vous, ils pourront encore aller plus
loin.
@ http://www.lireetfairelire.org
23 septembre
Je laisse ma voiture au garage

C’est la journée sans voiture ! De nombreuses villes dans le monde
vont fermer leur centre à la circulation automobile. Cette journée est
pour les piétons, les cyclistes et les trans-
ports en commun l’occasion de s’appro-
prier l’espace urbain. En France, depuis
la création de la Semaine de la mobi-
lité, la Journée sans ma voiture a dis-
paru en tant que telle. Mais rien ne
vous empêche de la suivre à titre per-
sonnel en utilisant aujourd’hui vélo,
patins à roulettes, trottinette ou
bonnes vieilles chaussures pour tous
vos déplacements !
@
24 septembre
Je parraine une école nigériane

Le parrainage de petits écoliers africains, tout le monde connaît. Le
gouvernement nigérian a décidé d’aller plus loin : il propose d’adop-
ter une école entière. Face au délabrement du système éducatif
(47 % des enfants en âge d’être scolarisés n’ont pas accès à l’école),
la ministre de l’Éducation, Mme Obiageli Ezekwesili, a déclaré l’état
de mobilisation générale. Elle invite donc les particuliers comme les
entreprises à parrainer l’une des 74 731 écoles publiques du pays.
L’argent récolté servira à augmenter le nombre de classes, à acheter
du matériel ou à recruter des professeurs qualifiés.
@ http://www.fme.gov.ng
25 septembre
Je sensibilise mon entourage

aux risques cardiovasculaires
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardio-
vasculaires – cardiopathies et accidents vasculaires cérébraux –, qui
font 17,1 millions de victimes par an, sont la
première cause de mortalité dans le monde.
La Journée mondiale du cœur, organisée
chaque année courant septembre, a
pour but de mieux faire connaître au
grand public les principaux facteurs de
risques de ces maladies ainsi que les
moyens de les combattre, par exemple en
arrêtant de fumer, en surveillant son poids
et en faisant régulièrement de l’exer-
cice. Des gestes simples de préven-
tion dont il faut parler autour de
vous.
@
26 septembre
Je parle de contraception
autour de moi
La Journée mondiale de la contraception est destinée à sensibiliser le
grand public, notamment les jeunes, à la contraception. Elle est l’oc-
casion d’une campagne internationale d’information et de prévention
menée dans plus de 60 pays participants. La France est l’un des pays
au monde possédant le taux le plus élevé d’utilisation de la contra-
ception médicalisée, la plus efficace. Mais paradoxalement, le recours
à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est resté stable dans
l’Hexagone depuis 1975, soit environ 200 000 IVG chaque année. Le
nombre de grossesses non désirées a diminué mais le taux de recours
à l’IVG a augmenté, particulièrement parmi les jeunes femmes de 15
à 19 ans. Il y a encore des messages à faire passer.
@ http://www.contraceptions.info
27 septembre
Je coproduis un jeune artiste

Désormais, sans être ni riche ni dans le show-biz, vous pouvez si vous
le souhaitez coproduire un jeune artiste grâce à Internet. Depuis la fin
2007, ce nouveau concept de label musical par-
ticipatif est décliné par plusieurs sites en
France. BuzzMyBand et MyMajorCompany
proposent au public de financer les albums
ou les singles des artistes qui lui plai-
sent, en échange d’une participation
aux gains. L’investissement minimal
se situe entre 10 et 15 € suivant les
sites. Mais certains vont jusqu’à miser
plusieurs milliers d’euros. À défaut
d’être rentable, le procédé est sympa-
thique et solidaire !
@
28 septembre
Je soutiens la cause des apatrides

Qu’est-ce qu’un apatride ? C’est une personne qu’aucun État ne consi-
dère comme son ressortissant en application de sa législation natio-
nale. L’apatride est en théorie une personne qui, de manière
involontaire, n’a pas – ou n’a plus – de nationalité. C’est le cas des
Rohingyas, une minorité ethnique et religieuse du Myanmar, qui cher-
chent asile au Bangladesh où ils ne sont guère les bienvenus. C’est
également le cas en Europe de milliers de Roms qui n’ont pas d’exis-
tence administrative du tout. Les apatrides seraient près de 6 millions
dans le monde et vivent la plupart du temps dans une extrême préca-
rité. En France, la qualité d’apatride est reconnue par l’OFPRA et per-
met de demander le droit d’asile.
@ http://www.ofpra.gouv.fr
29 septembre
J’apprends le langage des signes

En cette Journée mondiale de la surdité, les entendants se doivent
d’écouter celles et ceux qui s’expriment autre-
ment que par la voix. Cette journée de sen-
sibilisation lancée par la Fédération mondiale
des sourds a lieu dans 123 pays dans le
monde. En France, où pourtant l’abbé
de l‘Épée avait fait comprendre dès les
années 1770 que les sourds sont des
gens comme les autres, le langage des
signes a été interdit en 1880 pour n’être
réhabilité… qu’en 1991 ! Entre ces deux
dates, certains éducateurs ont jugé bon d’at-
tacher les mains des enfants sourds pour leur
éviter de parler une langue bannie. Un préju-
dice à réparer d’urgence !
@
30 septembre
J’héberge un étudiant chez moi

Vous avez un grand logement, plus de 60 ans et vous vivez seul ? Ou
bien vous connaissez une personne dans ce cas ? Pratiquez l’héberge-
ment intergénérationnel ! Derrière ce mot un peu barbare se cache
une belle idée solidaire : des personnes âgées vivant seules proposent
de loger gratuitement des étudiants en échange de services. Créé en
Espagne, à Barcelone, il y a environ une dizaine d’années, le concept
s’est développé en France et il existe aujourd’hui plusieurs associations
sur le territoire français qui ont pour objectif de placer des étudiants
en cohabitation avec des seniors. La Fondation nationale de géron-
tologie et Sciences-Po ont même édité une charte des bonnes pra-
tiques : « Un toit, deux générations. »
http://www.logementintergeneration.org
@ http://www.untoitdeuxgenerations.com
http://homeshare.org
er 3 mois
1 octobre
Je milite pour une participation
active des seniors dans la société
Le 1er octobre a lieu la Journée internationale des personnes âgées. De
nos jours, environ 70 millions de personnes en Europe ont plus de
60 ans, ce qui représente trois à quatre électeurs sur dix. Ils ont contri-
bué à la création de l’Union européenne grâce à leur travail et à leur
engagement politique, social et syndical. Ils revendiquent aujourd’hui
leur droit à la participation active dans le processus décisionnel euro-
péen et ce, à tous les niveaux. À l’heure où les pouvoirs publics envi-
sagent de repousser l’âge légal de départ à la retraite, et où l’emploi
des seniors est toujours aussi faible, il est temps de s’engager pour une
véritable société intergénérationnelle.
@ @ http://ferpa.etuc.org
2 octobre
Je marche pour un monde

sans guerre
Le 2 octobre a lieu la Journée internationale de la non-violence. Ce
jour-là, dans le monde entier, ont lieu des marches pour la paix et la
non-violence à l’initiative du Mouvement humaniste. Le programme
de ces marches et des différents événements est disponible sur le site
de la journée, vous pouvez librement y participer. Mais la non-violence
est également une philosophie de vie fondée sur l’application au quo-
tidien des principes humanistes (respect, égalité, tolérance) et de la
fameuse règle d’or : « Ce que tu ne veux pas pour toi, ne le fais pas à
ton prochain. » Pas toujours facile à appliquer mais indéniablement
solidaire !
@ http://www.journeedelanonviolence.org
3 octobre
Je passe une nuit blanche

Et si vous décidiez de ne pas vous coucher ce soir ? C’est ce que pro-
pose désormais chaque année la ville de Paris et plusieurs villes dans le
monde à leurs habitants. Pendant toute la
nuit, des musées, des institutions cultu-
relles restent ouverts gratuitement.
Des performances artistiques ont
lieu dans la rue ou dans des
espaces publics ou privés ouverts
pour l’occasion. La Nuit blanche
cherche à démocratiser l’accès à
la culture, mais c’est aussi une
occasion de partager autrement
ces heures très particulières, en
dehors de sa sphère intime.
@
4 octobre
Je pense aux malvoyants

en surfant sur Internet
En France, 60 000 personnes sont aveugles. Et près de 2 millions sont
malvoyantes : leur vision est diminuée de manière importante, voire
très importante pour plus de la moitié d’entre elles. Cette journée est
l’occasion de rappeler que les personnes aveugles ou souffrant de han-
dicaps liés à la vue peuvent aussi naviguer sur les sites Web… à condi-
tion que ces sites le prévoient ! Ce qui, pour le moment, n’est pas
encore très répandu. Alors, n’hésitez pas à écrire aux éditeurs des sites
qui vous plaisent pour les sensibiliser à ce problème.
Les conseils de l’Institut national de prévention et d’éducation

pour la santé (INPES)
@ http://guide-malvoyance.inpes.fr/
utiliser-des-outils-de-communication-et-d-information-adaptes
5 octobre
Je fais un petit cadeau

à la maîtresse de mes enfants
Le 5 octobre est désormais la Journée mondiale des enseignantes et
des enseignants. Et si vous faisiez un petit geste pour ceux et celles
qui transmettent le savoir à vos enfants ? Une façon
de les remercier de penser… à
nous chaque année lors de la
fête des Mères et des Pères. Eh
oui, ces cadeaux si mignons
que fabriquent nos adorables
bambins, ce sont eux qui les
imaginent et qui consacrent
plusieurs heures de leur temps
scolaire à les faire fabriquer !
@
6 octobre
Je porte le Ruban rose

contre le cancer du sein
Le mois d’octobre est celui de la lutte contre le cancer du sein. Pour
soutenir la prévention contre cette maladie, qui reste la première cause
de mortalité par cancer chez la femme, l’Association Le cancer du sein,
parlons-en ! lance chaque année son opération Ruban rose dans le
monde entier. En France, les rubans roses sont disponibles sur les pré-
sentoirs d’information mis en valeur par tous les partenaires de la cam-
pagne (mairies, entreprises privées, centres de médecine du travail,
associations, parfumeries…) et sur les points de vente Estée Lauder
et Clinique. L’objectif de cette campagne est d’inciter les femmes à
s’informer et à se faire dépister. Dans les pays développés, une femme
sur huit sera touchée par la maladie.
@ http://www.cancerdusein.org
7 octobre
Je manifeste pour le droit

à un travail décent pour tous
Toute personne devrait pouvoir avoir un emploi lui permettant de
mener une vie digne qui réponde à ses besoins essentiels. C’est ce
message que nous rappelle la Journée mondiale pour le travail décent
(JMTD). Cette Journée offre l’occasion aux syndicats et aux organisa-
tions de défense des travailleurs de se joindre à une large mobilisation
mondiale à laquelle vous pouvez vous aussi vous associer. Pour cela,
consultez la liste des manifestations prévues sur le site et, si cette cause
vous tient à cœur, proposez votre propre événement.
@
8 octobre
Je fête les vendanges

dans mon terroir
Du mois d’août à septembre-octobre, c’est la période des vendanges,
un moment très particulier à la fois festif, solidaire et riche de ren-
contres. De nombreux étudiants encore en vacances y participent. Les
vendanges se concluent le plus souvent par une grande fête où se
retrouvent vendangeurs, riverains, amateurs de vin et autres curieux.
Ne les manquez pas, c’est une jolie façon de célébrer son terroir et
ceux qui le travaillent avec tant de passion. Et si vous êtes parisien, il y
a celles de la butte Montmartre.
@ http://www.fetedesvendangesdemontmartre.com
http://www.vinomedia.fr
9 octobre
Je m’inscris à la Semaine du goût

Chaque année au mois d’octobre, la Semaine du goût célèbre les ter-
roirs et les saveurs de France et d’ailleurs. De nombreuses manifesta-
tions sont organisées à cette occasion, permettant
de découvrir la diversité des saveurs et
d’éduquer grands et petits au plaisir
du bien manger. Leçons du goût,
tables du goût ou ateliers du goût : les
occasions ne manquent pas de rendre
hommage à la passion des hommes et
des femmes qui se battent au quoti-
dien pour la préservation de notre
patrimoine culinaire. Pensez à vous
inscrire aux événements près de chez
vous !
@
10 octobre
Je dis non à la peine de mort !

Le 10 octobre est désormais la Journée mondiale contre la peine de
mort. Plus de 60 pays, principalement des régimes autoritaires,
continuent d’exécuter régulièrement des condamnés à mort. La
Chine est de loin le plus important, avec entre 1 000 et 3 000 exé-
cutions annuelles, suivie par l’Arabie Saoudite et l’Iran. Les États-
Unis et le Japon sont les deux seuls pays démocratiques à continuer
d’appliquer cette sanction. À l’opposé, l’Europe et l’Amérique latine
ont presque intégralement banni la peine de mort. Vous pouvez
vous associer au combat pour l’abolition en signant les pétitions de
la coalition mondiale.
http://www.abolition.fr
@ http://www.worldcoalition.org
11 octobre
Je soutiens l’ouverture
d’un salon de coiffure social
C’est une belle idée, généreuse et solidaire : permettre à toutes les
femmes, les plus démunies, celles que la vie n’a pas ménagées, d’être
belles elles aussi. Cette idée, c’est celle de Lucia Iraci, une profession-
nelle de la beauté dont le salon chic de Saint-Germain-des-Prés attire
une clientèle huppée. L’association qu’elle a créée est
soutenue par de nom-
breuses personnalités et
devrait permettre l’ou-
verture d’un salon de
coiffure destiné à celles
qui n’ont pas les moyens
de s’offrir une coupe
de cheveux.
@
12 octobre
Je signe la pétition
« Arrêtons la douleur ! »
Le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain,
qu’il soit atteint d’un cancer, d’une infection à VIH ou de n’importe
quelle autre maladie douloureuse. Ce n’est hélas pas le cas et, dans la
plupart des pays en développement, enfants et adultes sont privés de
tout moyen, même simple, de limiter la douleur. Vous pouvez vous
associer à cette cause en signant la pétition mondiale lancée par l’as-
sociation Douleurs sans frontières ou en soutenant ses actions sur le
terrain au profit des malades qui souffrent.
@ http://douleurs.org
13 octobre
J’apprends à mes enfants les règles

de sécurité routière
Le 13 octobre est désormais la Jour-
née nationale de la sécurité routière.
L’occasion d’évoquer en famille
les règles simples de sécurité que
l’on doit respecter. Pour vous
aider à faire passer les mes-
sages de prévention, l’APR (Asso-
ciation prévention routière) a mis à
votre disposition un site éducatif
organisé par tranche d’âge : les
moins de 6 ans, les 6-9 ans, les 10-
12 ans, les 13-16 ans et les plus de
16 ans. Pour que vous mettiez vos
enfants dès le plus jeune âge sur la
bonne route !
@
14 octobre
Je rejoins la campagne 10:10

Les gouvernements ne parviennent pas à se mettre d’accord sur
les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Qu’importe ! Les citoyens peuvent prendre le relais. C’est l’objectif
de la campagne 10:10 lancée par la réalisatrice britannique Franny
Armstrong. Le principe est simple : vous vous rendez sur le site de
l’opération et vous vous engagez à réduire de 10 % vos émissions en
un an. Pour la plupart des personnes, ce chiffre de 10 % est facile-
ment atteignable. Des stratégies comme isoler votre habitation, pren-
dre moins l’avion ou changer vos ampoules devraient suffire. Une belle
action citoyenne.
@ http://www.1010.fr
15 octobre
J’incite mes enfants

à se laver les mains
La Journée mondiale du lavage des mains, organisée le 15 octobre, est
destinée à sensibiliser un maximum de personnes à travers le monde
aux conséquences d’une mauvaise hygiène des mains. Pour
l’Unicef, qui chapeaute l’organisa-
tion de cet événement, le message
doit s’adresser surtout aux enfants,
notamment dans les écoles. Par un
lavage des mains au savon, le taux
de morbidité infantile lié aux mala-
dies diarrhéiques peut être réduit
de moitié. Ce geste simple protège
également des maladies respira-
toires ! Allez hop, de l’eau et du
savon !
@
16 octobre
Je participe au Festin solidaire

Chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le
Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) orga-
nise un Festin solidaire, deux fois par jour, entre le 16 et le 19 octobre à
la Villette, à Paris. Un événement festif et solidaire qui vous permettra de
saisir de manière pédagogique, et un brin artistique, les tenants
et aboutissants des problèmes d’insécurité alimentaire mondiaux.
À l’heure actuelle, près du sixième de la population mondiale souffre
de faim chronique. Un événement à ne pas manquer, pour la meil-
leure cause qui soit !
@ http://www.festinsolidaire.org
17 octobre
Je me déclare solidaire du refus

de la misère
Le 17 octobre 1987, l’appel de Joseph Wresinski pour un monde plus
juste, gravé sur le Parvis des droits de l’homme et du citoyen à Paris,
inaugure la première Journée du refus de la misère. Elle sera reconnue
en 1992 par les Nations unies comme Journée internationale pour l’éli-
mination de la pauvreté. Cette date marque également la création de
l’association ATD Quart Monde, qui organise depuis lors une grande
mobilisation chaque 17 octobre, afin de permettre à tous ceux qui le
souhaitent de signer une déclaration de solidarité avec les plus pauvres.
@
18 octobre
Je me signale
comme donneur d’organes
C’est souvent un sujet tabou dans les familles. On ne veut pas parler
de sa mort à ses proches, alors on ne dit rien de ses dernières volon-
tés ou de ses choix concernant le don d’organe. L’Agence de biomé-
decine conseille de saisir l’occasion d’une discussion impromptue pour
connaître la position de ses proches et faire connaître la sienne. La
carte de donneur est également un bon moyen. Elle permet de laisser
une trace de son accord. Attention cependant, la carte de donneur n’a
pas de valeur légale. Le consentement de vos proches sera toujours
demandé. Elle ne peut en aucun cas remplacer une conversation avec
ceux-ci.
http://www.dondorganes.fr
Pour obtenir la carte de donneur :
@ http://www.france-adot.org
19 octobre
Je donne quatre heures de mon

temps et j’assiste à un concert
Connaissez-vous le mouvement RockCorps ? C’est une initiative lancée
en 2005 par une société de production californienne. L’idée ? Faire tra-
vailler bénévolement des jeunes pendant
quatre heures au profit d’une association
humanitaire en échange d’un billet de
concert à l’affiche prestigieuse. Le but ?
« Sensibiliser les jeunes au bénévolat par le
pouvoir de la musique », dixit Steven
Green, fondateur de RockCorps. En France,
RockCorps s’est associé au groupe de télé-
phonie Orange. Déjà, 5 000 volontaires ont
donné quatre heures de leur temps à un projet associatif partenaire
d’Orange-RockCorps et ont participé au concert événement avec
Akon, David Guetta, Busta Rhymes, Razorlight, Sefyu… Aucune place
n’était à vendre, aucune place n’était à gagner !
@
20 octobre
Je vote
pour un comité d’entreprise solidaire
La société qui vous emploie a peut-être un comité d’entreprise. Il vous
permet d’acheter des tickets de cinéma moins cher ou d’envoyer vos
enfants en colonie de vacances. Désormais, il pourrait faire un peu plus
en soutenant des actions sociales. C’est le credo de CE Solidaires, une
association de la région de Valenciennes à la disposition des petits et
grands CE qui veulent entamer une démarche de solidarité. CE Soli-
daires les accompagne en leur proposant des achats de loisirs ou de
biens culturels plus durables. Pourquoi ne pas en parler aux membres
de votre comité d’entreprise ?
Contacts :
Patrice Duthoit à l’ATES : 03 20 69 04 13
Teddy Dewolf : 06 72 24 64 20
21 octobre
Je prête ma voiture à mes amis

C’est une idée toute simple, mais qui devrait grandement aider vos
proches dépourvus de moyen de transport. Pro-
posez-leur de leur prêter votre véhicule
lorsqu’ils ont besoin de faire un déplace-
ment spécifique ou de transporter des
objets encombrants. C’est solidaire et
moins coûteux que les locations
à la journée. Et rassurez-vous !
Si le conducteur provoque
un accident, l‘assurance
obligatoire de votre
véhicule prendra en
charge les dommages
corporels ou matériels
causés à des tiers. Et si, par la
suite, votre assureur vous grève d’un malus, n’hésitez pas à demander
une participation au conducteur qui a causé ce préjudice.
22 octobre
Je deviens visiteur de prison

Aider ceux que la société a mis au ban à ne pas perdre pied, telle est
sa mission. Le visiteur de prison apporte bénévolement aide et soutien
aux détenus pendant leur incarcération afin de préparer leur réinser-
tion. Il rencontre les détenus dont il s’occupe en dehors de la présence
d’un surveillant, dans un local aménagé à l’intérieur de la prison. Les
visites ont lieu aux jours et heures fixés par le chef d’établissement en
accord avec le visiteur. Le visiteur de prison peut correspondre, y com-
pris en langue étrangère, avec les détenus dont il s’occupe sous pli
couvert et sans autorisation préalable. Pour devenir visiteur, il faut avoir
plus de 21 ans et moins de 66 ans et n’avoir pas été condamné.
@ http://www.anvp.org
23 octobre
Je mise sur la musique traditionnelle

et solidaire
C’est une idée séduisante et généreuse comme la Belle Province !
L’organisation québécoise Jeunes musiciens du monde a été créée dans
un double objectif : venir en aide à la jeunesse défavorisée et préser-
ver les musiques traditionnelles dans le monde. Pour cela, l’organisa-
tion a ouvert des écoles gratuites de musique traditionnelle et accueille
les enfants qui souhaitent devenir musiciens. Elle est présente
aujourd’hui dans diverses communautés indiennes au Canada, en Inde,
et prévoit l’ouverture d’autres écoles au Brésil et au Mali. Elle cherche
des partenaires pour étendre ses actions. Alors pourquoi pas vous ?
@
24 octobre
Je me transforme en cigale
pour cinq ans
Connaissez-vous les Cigales ? Non il ne s’agit pas de ces petits insectes
imprévoyants stigmatisés par la fable, mais d’un réseau d’investisseurs
solidaires. Un club Cigales (Club d’investisseurs pour une gestion alter-
native et locale de l’épargne solidaire) est une structure de capital-
risque solidaire mobilisant l’épargne de ses membres au service de la
création et du développement de petites entreprises locales et collec-
tives (SARL, SCOP, SCIC, SA, associations…). Chaque club est consti-
tué de 5 à 20 personnes qui mettent une partie de leur épargne en
commun. Il se réunit plusieurs fois par an pour recevoir les créateurs,
décider de leurs placements et affecter cette épargne collective au capi-
tal des entreprises.
Le club a une durée de vie de cinq ans, prorogeable une fois. Les
Cigales sont au carrefour de l’épargne de proximité, de l’épargne
éthique et de l’épargne solidaire.
@ http://www.cigales.asso.fr
25 octobre
J’aide un jeune agriculteur

à s’installer
Aujourd’hui, l’accès au foncier est devenu le pre-
mier frein au maintien et à l’installa-
tion d’activités agricoles et
rurales respectueuses de l’en-
vironnement. Spéculation,
transformation de terres
agricoles en lotissements…
Les jeunes agriculteurs ne trou-
vent plus de terre à un prix abordable
pour démarrer leur activité. Près de 200 fermes disparaissent ainsi
chaque semaine. Pour lutter contre cette pression foncière excessive,
l’association Terre de liens a mis en place un outil d’investissement soli-
daire permettant d’acheter collectivement des terres mises ensuite à la
disposition des agriculteurs respectant sa charte. Une façon très
concrète de lutter pour que la France reste un pays agricole !
@
26 octobre
Dans ma supérette,
je choisis des produits solidaires
On connaissait les labels éthiques ou équitables, il y a désormais des
produits solidaires de consommation courante dans votre supermar-
ché. Les produits Solidaime, par exemple, permettent de reverser auto-
matiquement 10 % de la valeur d’achat à l’association de son choix.
La gamme Solidaime couvre toutes sortes de besoins, des pâtes ali-
mentaires aux conserves de légumes en passant par les croquettes pour
chien. Mais ils ne sont pas les seuls, les grandes marques pratiquent
régulièrement ce type d’opération. Regardez mieux les étiquettes !
@ http://www.solidaime.org
27 octobre
Je fais un micro-don tous les mois

sur mon bulletin de paie
Il fallait y penser, Microdon l’a fait : collecter les quelques centimes
auxquels on ne pense pas. Le principe est de faire un don des centimes
de ses relevés, bulletins (bulletin de paie,
relevé bancaire, facture téléphonique)
grâce à une plate-forme Internet
qui s’interface avec les systèmes
d’information de grands édi-
teurs de solution de paie, de fac-
turation, d’encaissement… Par
exemple, Microdon propose le
système de « l’arrondi » pour
le salarié solidaire. Celui-ci fait
un don mensuel sur son bulletin
de paie, celui des centimes du net à payer plus une somme fixe (de 1
à 5 €) au choix. Indolore, mais très efficace !
@
28 octobre
Je dis stop aux paradis fiscaux

Sans impôt, pas de redistribution des richesses, ni de solidarité ! C’est
l’esprit de la campagne « Stop aux paradis fiscaux », qui appelle les
citoyens à demander des comptes à leur banque ! Les associations,
syndicats et mouvements politiques lançant cet appel espèrent mobi-
liser l’opinion contre l’évasion fiscale qui plombe les finances des pays.
Les paradis fiscaux font des ravages. Ils ont amplifié la crise qui a mis
des millions de personnes au chômage et a accru la précarité à travers
le monde. En signant l’appel « Stop aux paradis fiscaux » et en consul-
tant les dix propositions sur le site de l’opération, vous vous engagez
dans la mobilisation citoyenne pour faire cesser cet état de non-droit.
@ http://www.stopparadisfiscaux.fr
29 octobre
Je suis les pas de Sœur Emmanuelle

Ce fut longtemps la personnalité
préférée des Français. Sœur Emma-
nuelle, avec son courage et sa géné-
rosité, s’est mise au service des plus
pauvres – les chiffonniers du Caire.
Son extraordinaire dévouement a su
mobiliser les solidarités partout dans
le monde. Aujourd’hui, Asmae, l’as-
sociation qu’elle a fondée, perpétue
ses valeurs d’écoute et de récipro-
cité au profit des enfants déshérités.
Indépendante, laïque et apolitique,
l’ONG est présente dans neuf pays
sur trois continents (Égypte, Liban,
Soudan, Mali, Philippines, Mada-
gascar, Inde, Burkina Faso et France). Vous pouvez la soutenir en tant
que bénévole ou comme donateur.
@
30 octobre
Je m’efforce de rendre
le monde meilleur
Voilà un programme un peu trop vaste pour un seul individu ? Peut-
être pas… Dans le film de la réalisatrice américaine Mimi Leder sorti en
2001, le jeune héros, un garçon de douze ans, imagine un ingénieux
procédé pour changer le monde. Son idée n’est rien d’autre qu’une
déclinaison de la technique de vente pyramidale : vous décidez d’aider
trois personnes de votre entourage d’une quelconque manière, qui
elles-mêmes devront venir en aide à trois autres individus, etc. L’effet
en cascade de ces solidarités ne peut qu’avoir des répercussions béné-
fiques pour tous ceux qui y participeront… Rendre le monde meilleur,
pourquoi pas ?
Un monde meilleur,
réalisé par Mimi Leder, avec Kevin Spacey,
Helen Hunt, Haley Joel Osment (2000).
31 octobre
Je m’embarque pour la Solidaire

du chocolat
Désormais, c’est le rendez-vous des marins soli-
daires. Tous les deux ans (2009, 2011, 2013) a
lieu la Solidaire du chocolat, une transat spor-
tive entièrement destinée aux Class40. Créée
à l’initiative du skipper Damien Grimont
(organisateur du Record SNSM), elle relie la
Loire-Atlantique à la province du Yucatan au
Mexique, faisant ainsi revivre l’ancienne route
maritime du chocolat. Chaque skipper
porte les couleurs d’une association. L’édi-
tion 2009 a ainsi permis de collecter
500 000 € au profit des ONG représentées.
Vous pouvez soutenir un skipper ou naviguer sur la version virtuelle de
la course disponible sur le site.
@
3 mois
1 novembre
er
J’accompagne ceux ou celles

qui viennent de vivre un deuil
Un jour ou l’autre, nous serons tous confrontés à la perte d’un proche.
Autrefois, les liens sociaux étaient plus resserrés : la famille, les amis ou
les voisins entouraient ceux qui vivaient un deuil. Mais aujourd’hui la
dispersion des familles et l’anonymat des grandes villes ajoutent sou-
vent la solitude à la douleur de la perte. C’est pourquoi l’association
Dialogue & Solidarité propose aux personnes en situation de veuvage
ou de deuil des groupes de parole auxquels participent d’autres per-
sonnes dans la même situation. Les équipes d’accueil sont composées
de psychologues, de professionnels de l’écoute et de bénévoles for-
més au deuil et à l’animation. Vous aussi, vous pouvez aider ceux qui
sont en deuil en devenant bénévole ou en les orientant vers un groupe
de parole près de chez eux.
@ http://www.dialogueetsolidarite.asso.fr
@
2 novembre
Je participe au mois de l’économie

sociale et solidaire
Depuis 2009, le mois de novembre est dédié à l’économie sociale et
solidaire. À cette occasion, de nombreuses manifestations permettent
de découvrir ce secteur méconnu qui emploie pourtant désormais
10 % des salariés français, soit cinq fois plus que l’automobile et deux
fois plus que l’agriculture ! Dans les dix années à venir, il sera l’un des
principaux viviers d’emplois. Pour connaître le programme des événe-
ments de votre région ou proposer une opération, un site est à votre
disposition. Il vous permettra également de vous engager « virtuelle-
ment » pour que cette forme nouvelle d’économie continue de se
développer.
@ http://www.lemois-ess.org/accueil
3 novembre
J’échange au lieu d’acheter

Connaissez-vous les Sel ? Les Sel (Systèmes/Services d’échange local)
tentent de reconstruire une société plus juste, fondée sur le troc et non
sur l’argent. Ils vous per-
mettent d’échanger un ser-
vice ou un bien contre un
autre (vous plantez des
choux et on répare votre
voiture, par exemple). Si l’on
sait que les richesses des 350
habitants les plus riches de la
terre sont égales aux avoirs
des 2,3 milliards les plus pau-
vres, ces réseaux offrent une
véritable opportunité de prô-
ner une autre forme de société. Il existe
plus de 320 Sel en France.
@
4 novembre
Je crée un réseau solidaire

pour les personnes âgées
de mon quartier
Afin de lutter contre l’isolement et la précarité des personnes âgées, les
Petits Frères des Pauvres ont lancé un réseau social en ligne qui vise à
réunir les voisins de quartier de tous âges par le biais du Web. Le prin-
cipe est simple : vous vous inscrivez en ligne, puis vous rencontrez des
personnes âgées près de chez vous, entre voisins. Aucun engagement
sur la durée, la fréquence ni le type d’activités. On donne, et on reçoit :
des coups de main, des gardes d’enfant, des cours… Le premier réseau
s’est créé dans le XVIIe arrondissement de Paris. Il ne tient qu’à vous
qu’il s’en installe un dans votre ville ou votre quartier !
@ http://www.voisin-age.fr
5 novembre
Je me forme à l’écoconduite
Pour réduire les émissions de CO2 lors de vos transports, il existe toutes
sortes d’actions possibles : choisir les modes de circulation douce
(marche, vélo, trottinette…), les transports en commun ou le covoitu-
rage. Mais vous pouvez aussi limiter l’impact carbone de vos déplace-
ments en adoptant un nouveau style de conduite plus
économe en carburant. Cette écoconduite repose sur
trois piliers : une conduite
plus fluide, un entretien
régulier de votre véhicule
et des critères d’achat
plus responsables. Une
autre façon de conce-
voir l’automobile.
@
6 novembre
Pour mes travaux,

je fais appel à une entreprise
de réinsertion
Depuis les années 1950, le mouvement ATD Quart Monde réfléchit à
une autre façon de pratiquer l’entreprise, afin de redonner une chance
à tous et de la dignité aux plus pauvres. Pour cela, les volontaires de
l’association ont imaginé un dispositif, le TAE (travailler et apprendre
ensemble), qui permet aux personnes durablement éloignées du
monde du travail de se réinsérer. Des entreprises TAE existent désormais
un peu partout en France et dans le monde. Vous pouvez les aider en
faisant appel à leurs services pour des travaux de rénovation de votre
habitat, d’entretien ménager ou de fourniture informatique.
@ http://ecosolidaire.org
7 novembre
Je réduis mes déchets au quotidien

Le saviez-vous ? Chaque Français produit 420 kg de déchets par an,
c’est-à-dire deux fois plus qu’il y a quarante ans ! 47 % des ordures
sont stockées en décharge, le reste étant réparti de la manière sui-
vante : 28 % sont incinérés avec récupération d’énergie, 14 % triés
pour être recyclés, 10 % envoyés vers
un traitement biologique tel que
compostage et 1 % incinéré
sans récupération d’énergie.
Une sacrée gabegie ! Vous
pouvez agir au quotidien en
triant mieux vos poubelles et
surtout en changeant vos habi-
tudes de consommation. Il suf-
fit de le vouloir.
@
8 novembre
J’invente la nouvelle économie

d’un monde plus juste
Comment construire un monde meilleur ? L’économie est la base de
nos sociétés, de nos relations, de notre action sur la planète, de notre
avenir. Il faut donc changer l’économie ! C’est à partir de ce constat
que les fondateurs de District solidaire ont décidé de créer leur asso-
ciation. Leur credo : devenir un laboratoire d’idées d’entreprises coo-
pératives et solidaires. District solidaire est implanté à Lyon et entend
bien faire des émules dans d’autres régions. Vous pouvez rejoindre le
mouvement en créant votre propre district ou soutenir les projets de
l’association lyonnaise.
@ http://www.district-solidaire.org
9 novembre
J’accepte de recevoir des messages

publicitaires pour aider les ONG
Et si votre boîte courriel devenait plus solidaire ? Telle est la proposition
du programme « Olozim ». Le principe est simple : vous adhérez au
programme et autorisez Olozim à transmettre votre adresse à des
annonceurs qui vous envoient leurs publi-
cités. À chaque message reçu,
au minimum 5 centimes sont
reversés aux associations de
votre choix. Avec plusieurs mil-
liers d’adhérents, la collecte
devient volumineuse et atteint
des sommes très importantes.
C’est généreux et c’est gratuit !
@
10 novembre
Je joue au Loto solidaire,

pour un monde meilleur
Avec la fin du monopole des jeux en ligne, les occasions de parier sur
tout et n’importe quoi ne manquent pas. Vous deviendrez peut-être
riche, mais votre argent servira d’abord à enrichir les promoteurs de ces
services. À moins d’opter pour la seule bonne action du monde du
jeu : le Loto solidaire de la Française des jeux. Une fois par trimestre,
le Loto national organise un tirage exceptionnel dont une partie
des gains sert à financer des projets de développement dans les pays
pauvres. Ne le manquez pas ! À moyen terme, ce concept pourrait
s’étendre à l’ensemble de l’Europe puis, pourquoi pas, au monde
entier.
Pour jouer :
@ http://www.fdj.fr
11 novembre
Je me souviens de l’espoir des poilus

Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans
toute la France, les cloches sonnent à la
volée. Pour la première fois depuis qua-
tre ans, Français et Allemands peuvent
se regarder en face sans s’entretuer.
L’armistice a été signé le matin entre
les Alliés et l’Allemagne, dernière
des puissances centrales à rendre
les armes. La guerre laisse derrière
elle 8 millions de morts et 6 millions
de mutilés. Ce ne sera malheureuse-
ment pas la « der des ders » comme
l’espéraient les survivants des tranchées…
Quelques années plus tard éclate la Seconde
Guerre mondiale. Encore plus meurtrière ! Ne l’oublions pas et pré-
servons la paix…
@
12 novembre
Je crée mon blog solidaire

Sur le Net, les premiers journaux personnels sont apparus au Canada
dés 1995. Depuis, le phénomène s’est démocratisé et il y aurait plus de
100 millions de blogs aujourd’hui, dont une part importante dédiée à
des actions de solidarité. Il est vrai qu’Internet est le média idéal pour
promouvoir le développement : réactif, participatif, le Web permet à
tous ceux qui ont des projets d’en parler, et à tous ceux qui s’y inté-
ressent d’échanger. C’est pour cela que l’Association française pour le
développement a créé le portail Solidaires du monde. Cette plate-
forme permet à tous ceux qui le souhaitent de s’informer ou d’infor-
mer les autres, de donner son avis et échanger sur des projets d’aide
au développement. Ces projets, qu’ils soient ceux de l’AFD ou non,
peuvent être hébergés sur la plate-forme.
@ http://www.solidairesdumonde.org
13 novembre
J’ose… la gentillesse !
Être gentil tous les jours et le célébrer une fois par an… c’est le but de
la Journée mondiale de la gentillesse. Le World Kindness Day, une ini-
tiative du World Kindness Movement, une association de Singapour,
existe depuis les années 2000, mais ne semble guère rencontrer d’en-
gouement dans l’Hexagone. La gentillesse est pourtant la première des
solidarités. Et selon nombre de spécialistes, elle serait non seulement
agréable pour les autres, mais également excellente pour notre santé.
Donc, allons-y !
@
14 novembre
Le monde bouge, moi aussi !

Chaque année depuis 1998, la troisième semaine de novembre est
dédiée à la solidarité internationale. Ce grand rendez-vous national de
sensibilisation réunit plus de 6 000 animations partout en France…
Citoyenneté, développement durable, droits de l’homme, découvrez
les acteurs qui se mobilisent pour organiser l’événement et comment
ils s’organisent près de chez vous en consultant le site de la manifes-
tation. C’est l’occasion idéale de choisir la cause que vous soutiendrez
cette année.
@ http://www.lasemaine.org
15 novembre
Je soutiens un écrivain en prison

Le 15 novembre est la Journée des écrivains en prison ou persécutés.
Depuis cinquante ans, le WPCI Pen (Writers in Prison Committee of
International Pen), à l’origine de cette journée, se mobilise pour défen-
dre les hommes et les femmes
emprisonnés pour leurs écrits.
Dans les différents Pen Clubs
(associations de gens de lettres)
du mouvement, on retrouve tout
au long de l’année des informa-
tions et des interventions en
faveur de ces victimes de l’arbi-
traire. Chaque année, un écrivain
emprisonné est parrainé par
l’association. Vous pouvez vous
aussi le soutenir.
@
16 novembre
Je pratique la tolérance active

Qu’est-ce que la tolérance ? Tout sauf l’indifférence ! « Être tolérant ne
signifie pas rester passif face au racisme, à la xénophobie et à la volonté
d’exclusion, ni garder le silence lorsque les minorités, les réfugiés, les
travailleurs migrants et autres groupes vulnérables sont victimes
d’abus », nous recommande Ban Ki-moon, secrétaire général des
Nations unies. La véritable tolérance nécessite de lutter aux côtés de
ceux dont les droits sont bafoués. Un engagement à méditer en ce
16 novembre, Journée mondiale de la tolérance.
@
17 novembre
Je deviens influenceur au profit

de mes coups de cœur
Le bouche à oreille, vous connaissez ? Cette technique ancestrale de
recommandation continue de produire ses effets dans nombre de
domaines, l’édition par exemple. Elle
est bien plus efficace (pour les ventes)
que la publicité ou la meilleure des
campagnes de presse. Le développe-
ment d’Internet lui a donné un nou-
vel essor et les fondateurs du site Les
Influenceurs en ont bien conscience.
Ils proposent aux internautes de
relayer via leur blog les bannières de
promotion de leur choix. Bref, de
donner un coup de pouce à ceux
qu’ils veulent soutenir. Malin !
@
18 novembre
J’invite mon (ma) voisin(e) à dîner

Dans votre immeuble, il y a sans doute une petite dame charmante ou
un jeune homme timide qui semble toujours seul. Les grandes villes, les
petites bourgades, mais aussi les campagnes regorgent de ces soli-
tudes discrètes et douloureuses. Familles dispersées, liens parentaux
brisés, éloignement professionnel… les raisons de se retrouver loin des
siens sont nombreuses et parfois les années n’arrangent rien. Alors,
pourquoi ne pas changer le cours de choses en ouvrant votre porte
(une fois au moins) pour un repas improvisé et chaleureux ?
@ http://www.voisinssolidaires.fr
19 novembre
Un enfant en danger ?
J’en parle et je compose le 119 !
Depuis vingt ans, le Service national d’accueil téléphonique pour l’en-
fance maltraitée assure des missions d’aide, de soutien et de conseil
aux enfants, aux parents, aux professionnels et à toute personne
confrontée à une situation de maltraitance d’enfant. Il est gratuit,
accessible 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Si vous avez des
soupçons de maltraitance au sujet d’un enfant de votre entourage,
n’hésitez pas, appelez ! En composant le 119, vous entrerez en relation
avec des écoutants professionnels de l’enfance. Depuis 1990, 260 000
enfants ont effectivement pu être aidés à la suite d’un appel au 119.
@
20 novembre
Je me mobilise pour la défense

des droits de l’enfant
Apprendre aux enfants qu’ils ont des droits et qu’ils peuvent les faire
respecter, c’est la mission du défenseur des enfants. Depuis le 6 mars
2000, le représentant de cette institution peut être sollicité directe-
ment en cas de violations individuelles et collectives des droits de l’en-
fant, par les enfants eux-mêmes, leurs parents ou des associations
habilitées et reconnues d’utilité publique. Le défenseur des enfants
assure la promotion des droits de l’enfant et organise des actions d’in-
formation sur ces droits et leur respect effectif, mais son indépendance
est menacée par une réforme en cours. À l’occasion de la Journée
internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, vous pouvez
rejoindre le collectif qui milite pour son maintien.
http://www.defenseurdesenfants.fr
@ http://www.droitsenfant.com
21 novembre
Je construis des maisons

pour les handicapés mentaux
La trisomie 21 (ou syndrome de Down) est la
maladie génétique la plus courante dans
le monde. Elle concerne aujourd’hui envi-
ron 70 000 personnes en France. Il y a
quarante-cinq ans, l’acteur Lino Ventura,
père d’une petite fille handicapée men-
tale, attirait l’attention du public sur la
situation de ces enfants « pas comme les
autres ». Perce-Neige, l’association qu’il
a créée, aujourd’hui présidée par son
petit-fils, poursuit son combat pour toutes
les formes de handicap mental. Elle a contribué
à l’ouverture de près de quarante établissements en France. En cette
Journée nationale de la trisomie 21, vous pouvez vous aussi soutenir
la création d’une maison Perce-Neige en faisant un don.
@
22 novembre
J’écris une lettre de réconciliation

Réfléchissez un moment. Il y a sans doute dans votre entourage une
personne que vous ne voyez plus à la suite d’une brouille. Ami(e),
parent, relation, qu’importe ! Cette fâcherie mérite-t-elle que vous res-
tiez éloigné si longtemps ? Le temps file et vous ne pourrez peut-être
pas le rattraper. Alors oubliez vos griefs et prenez votre plus belle plume
pour écrire une lettre de réconciliation. Si vous n’êtes pas inspiré, il y a
des dizaines de modèles sur le Net. Car, sachez-le, le pardon et la
réconciliation sont excellents pour la santé et les meilleurs alliés de
notre bonheur. À méditer en ces périodes de grisaille.
« Le vrai plaisir de la dispute, c’est la réconciliation. »

Guy Bedos
23 novembre
J’aide un collègue surchargé

de travail
Connaissez-vous le burn out ? Ce syndrome dépressif
(karoshi au Japon) toucherait entre 5 à 10 % des
salariés, à des degrés plus ou moins élevés. Ce
phénomène ne se produit pas à l’improviste, il est
précédé d’une période de stress prolongée et
résulte d’un épuisement à la fois physique et psy-
chologique. Il peut avoir des effets dramatiques sur
les individus concernés : fatigue extrême, trouble
alimentaire et du sommeil, effondrement de
l’estime de soi, impression de dépersonnalisa-
tion, allant parfois jusqu’à la mort. Au Japon, le
karoshi a déjà touché plusieurs milliers de per-
sonnes, il est considéré comme une maladie professionnelle. Alors, si
vous voyez qu’un de vos collègues perd pied, n’attendez pas qu’il soit
trop tard pour intervenir et proposer votre aide.
@
24 novembre
J’héberge un étudiant quelques jours

Vous disposez d’une maison, d’un appartement, d’une chambre indé-
pendante ou chez l’habitant que vous n’occupez pas ? Ne les laissez
pas vides ! Pensez à les proposer pour quelques semaines ou quelques
nuits afin d’accueillir un étudiant (français ou étranger) le temps d’un
concours ou d’un stage par exemple. Il existe de nombreux sites sur
Internet où vous pourrez déposer votre offre. Vous pouvez également
contacter les conservatoires de musique, les grandes écoles qui pro-
posent des hébergements de courte durée à leurs candidats.
25 novembre
Je laisse s’exprimer l’Amélie Poulain

qui sommeille en moi
Faire le bien autour de soi sans se montrer, c’est
la marotte de l’héroïne du Fabuleux Destin
d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Et ce
n’est pas un hasard si son succès fut planétaire
(avec plus de 32 millions d’entrées), le film est
une ode à l’attention gratuite portée aux
autres, la bienveillance volontaire, presque une
philosophie de vie. Et pour cela nul besoin de
s’investir pour des causes lointaines et drama-
tiques, il y a tout près de vous des milliers d’oc-
casions d’offrir un peu de bonheur : un petit
message gentil glissé dans une boîte aux lettres, une fleur
sur un paillasson… Faire le bien autour de soi est une question de péri-
mètre. « Moins il est étendu et plus on se fait de bien à soi-même »,
dixit Léon Bloy !
@
26 novembre
C’est décidé, on signe un pacs !

Depuis les années 2000, le nombre de mariages a tendance à dimi-
nuer, alors que celui des pacs (pactes civils de solidarité) ne cesse d’aug-
menter ! En 2008, il a été signé plus d’un pacs pour deux mariages.
Voilà une réussite impressionnante pour un texte qui mit près d’une
dizaine d’années à voir le jour. Conçu à l’origine pour permettre aux
couples homosexuels de donner une existence légale à leur union, il a
été depuis largement adopté par les couples hétérosexuels soucieux
de formaliser leur engagement. Dans tous les cas, le pacs organise un
devoir d’aide mutuelle, en dehors de toute pression sociale, religieuse
ou familiale. Le premier maillon de la solidarité.
@ http://www.infopacs.fr
27 novembre
Je suis tuteur volontaire

dans mon entreprise
C’est peut-être LA solution
pour lutter contre le chô-
mage des jeunes : des sala-
riés se portent volontaires
dans leur entreprise pour
encadrer de jeunes sta-
giaires ou de nouveaux
recrutés. Le tutorat consti-
tue à la fois un outil de
management pour l’entre-
prise, une mission pédago-
gique pour le tuteur et une
méthode d’apprentissage
efficace pour l’apprenant. Le tuteur prend en charge le jeune le temps
de sa formation en entreprise, il lui transmet ses connaissances mais
aussi son savoir être. Bref, il l’aide à intégrer le monde du travail. Pour-
quoi ne pas en parler à votre DRH ?
28 novembre
Aujourd’hui,
je fais la grève du Caddie !
Le 28 novembre, c’est la Journée sans achat ou Buy Nothing Day !
Lancé au Canada en 1992, cet événement est aujourd’hui relayé dans
de nombreux pays. Les organisateurs de cette manifestation protes-
tent contre la société de consommation et ce qu’elle entraîne : dégra-
dation de l’environnement, exploitation des populations ou encore
perte des valeurs humaines, emprise de la publicité qui pousse à avoir
plutôt que d’être. En France, l’organisation Casseurs de pub participe
activement à la journée sans achat, des événements sont organisés à
cette occasion dans de nombreuses villes en France.
@ http://www.casseursdepub.org
29 novembre
J’éduque un chiot, futur chien guide

Vous aimez les chiens et souhaitez faire de cet amour un véritable acte
de solidarité ? Devenez famille d’accueil d’un chiot futur chien guide
d’aveugle. La famille d’accueil assure
bénévolement la pré-éducation du
chien, afin de lui donner toutes les
bases d’un animal bien élevé
(comportement, sociabilité), avant
d’être dressé à l’accompagnement des
déficients visuels. Cette mission dure
environ un an, avec l’aide perma-
nente d’un éducateur spécialisé. Par
cette action bénévole, les familles
d’accueil contribuent concrètement à l’action des écoles, pour offrir
des chiens guides d’aveugle de qualité, au caractère souple, sociable
et équilibré. Une belle mission.
@
30 novembre
Je participe à la campagne d’hiver

des Restos du Cœur
Crise économique, crise européenne, crise alimentaire : les Restos du
Cœur sont plus que jamais en première ligne pour lutter contre la faim
en France. Le nombre de repas distribués augmente chaque année à
un rythme inquiétant. Les bénévoles sont confrontés à des problèmes
de plus en plus importants de lieux de distribution, d’approvisionne-
ment, de stockage… Cette année encore, ils auront besoin de toutes
les bonnes volontés pour ne pas baisser les bras et continuer d’aider les
plus démunis. Ne les laissez pas tomber !
@ http://www.restosducoeur.org
3 mois
1 de'cembre
er
Je me présente comme délégué

du personnel
Élus dans les entreprises de onze salariés et plus, les délégués du per-
sonnel exercent les attributions que le Code du travail leur confie spé-
cifiquement, et dans certains cas, assument les missions normalement
dévolues au comité d’entreprise (CE), au comité d’hygiène, de sécurité
et des conditions de travail (CHSCT) et au délégué syndical (DS). Bref,
le délégué du personnel est un personnage-clé qui informe et défend
les intérêts de ses collègues. Une position qui, parfois, n’est pas confor-
table, mais permet de mettre au quotidien l’intérêt collectif avant le
sien ! Attention, les élections ont lieu tous les quatre ans.
Consulter la rubrique « Délégué du personnel » sur

@ http://www.travail-solidarite.gouv.fr
@
2 de'cembre
Je lance un défi solidaire

Vous avez toujours rêvé de faire l’ascension du mont Blanc, le pèleri-
nage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou le Marathon de New York.
Qu’importe ! Le site aiderdonner.com vous permet d’aller plus loin en
alliant votre défi à la défense d’une cause humanitaire. Le principe est
simple : vous créez sur le site une page présentant votre futur exploit
et vous incitez vos proches, amis et parents à vous encourager en fai-
sant un don à la cause que vous avez choisie. Les dons réalisés par vos
amis sont éligibles aux réductions d’impôts allant de 66 à 75 % appli-
cables aux associations et fondations d’intérêt général. Alors laissez
libre cours à votre imagination pour défendre une cause qui vous tient
à cœur ! Il existe mille et une occasions de vous montrer généreux tout
en vous faisant plaisir.
@ http://www.aiderdonner.com
3 de'cembre
J’emballe des cadeaux pour soutenir

les actions de Handicap international
Depuis 1982, Handicap international se bat pour « remettre debout »
ceux que la vie a rendus vulnérables. Depuis sa création, l’association
de solidarité internationale a mis en place des programmes de déve-
loppement dans plus de 60 pays, et intervient dans
de nombreuses situations d’urgence, notamment
en Haïti. En 1997, elle a reçu le prix Nobel de la
paix pour l’action qu’elle mène contre les mines
antipersonnel et les bombes à sous-munitions,
qui rendent chaque année invalides des milliers
d’enfants d’ex-pays en guerre. Pour vous associer
à leurs actions, vous pouvez réaliser un don, par-
rainer un pays où ils interviennent ou vous proposer
comme emballeur bénévole de paquets-cadeaux dans un magasin près
de chez vous.
@
4 de'cembre
Je n’oublie pas de faire un don avant

le 31 décembre
Si vous réalisez un don à un organisme à but non lucratif avant la fin
de l’année, vous pourrez déduire entre 66 et 75 % de la somme ver-
sée, dans la limite de 20 % de vos revenus imposables. Cette déduc-
tion est acquise quels que soient les organismes bénéficiaires : œuvres
ou organismes d’intérêt général ou reconnus d’utilité publique, asso-
ciations culturelles, partis politiques, associations de financement des
partis politiques ou des campagnes électorales, organismes sans but
lucratif d’aide aux personnes en difficulté fournissant gratuitement des
repas, des soins ou favorisant le logement de ces personnes, fondations
d’entreprise (si vous êtes salarié de l’entreprise fondatrice)… Ils vous
enverront un reçu à conserver pour l’administration fiscale.
Consultez le calculateur de réduction d’impôt

du site aquidonner.com :
@ http://www.aquidonner.com/don-reduction-impot.html
5 de'cembre
J’achète un sapin de Noël solidaire

Plus d’un million de sapins recyclés, 1 250 000 € récoltés réinvestis
dans 30 projets forestiers pilotés par l’ONF (Office national des forêts),
c’est le bilan de l’opération « Agir à la
racine » initiée par Ikea depuis Noël 2003
pour protéger les forêts françaises. Dès le
5 décembre, dans tous les magasins Ikea,
chaque sapin acheté puis rapporté après
les fêtes entre le 2 et le 16 janvier est
recyclé. Ce geste déclenche le verse-
ment d’1 € à l’ONF au profit de projets
de protection du patrimoine forestier ou
d’éducation à l’environnement dans toute
la France. Un geste bon pour la nature et
pour votre porte-monnaie !
@
6 de'cembre
J’organise une soirée de gala

en faveur d’une œuvre de charité
C’est une pratique très courante dans les pays anglo-saxons. On orga-
nise des dîners prestigieux où les invités achètent leur place pour un
montant élevé, reversé à une association caritative. En général, le lieu
est prêté par un organisme ou une collectivité locale et le repas et les
vins offerts par des traiteurs à la recherche d’une forme de publicité.
La clé du succès de l’opération : réussir à faire venir des convives pres-
tigieux (personnalités politiques, artistes, etc.). Si l’aventure vous tente,
pourquoi ne pas essayer de monter votre événement ? Il peut être très
mondain ou limité à votre cercle d’amis. L’objectif est avant tout de
faire coup double : passer une soirée agréable et soutenir la cause qui
vous tient à cœur.
7 de'cembre
Je deviens membre d’un club

philanthropique
Nés il y a un siècle aux États-Unis, le Rotary Club et le Lions Club ont
depuis lors largement étendu leur zone d’influence. Ils comptent
aujourd’hui respectivement 1,2 million et 1,4 million d’adhérents dans
le monde. Mais ne devient pas rotarien ou lion qui veut ! L’intégration
des nouveaux membres est soumise à des procédures particulières :
conditions d’âge et de réputation, parrainage, etc. Les membres ver-
sent une cotisation allant de 500 à 1 000 € qui permet de financer les
causes de prédilection de chaque club : l’éradication de la poliomyélite
pour le Rotary, la lutte contre la cécité pour le Lions. En plus de ces
opérations caritatives ou humanitaires, le Rotary International et le
Lions International forment également des réseaux fort utiles pour leurs
propres adhérents. Ne dit-on pas que solidarité bien ordonnée com-
mence par soi-même ?
@
8 de'cembre
À Noël, j’offre des cartes

de compensation carbone
Le 8 décembre est la date retenue par les ONG internationales pour la
Journée mondiale du climat. Cette journée de mobilisation a pour but
d’avertir des risques encourus par notre planète si nous continuons à
polluer et si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz à effet de
serre. De nombreuses manifestations ont lieu à cette occasion. En
2009, deux sociétés françaises de Haute-Savoie ont imaginé un dis-
positif original : des cartes cadeaux permettant de compenser l’équi-
valent des émissions carbone des repas du 24 et 25 décembre, des
cadeaux offerts et des kilomètres parcourus. Les cartes financent
des cuiseurs à bois économes dans la région de Natitingou (Bénin).
Ingénieux et solidaire !
@ http://www.mon-noel-responsable.fr
9 de'cembre
Je laisse ma place
dans les transports en commun
Vous voyez monter dans le bus, la rame de métro ou de tramway une
femme enceinte, une personne âgée, handicapée ou, tout simplement,
quelqu’un surchargé de paquets… Ayez
un réflexe solidaire : levez-vous et offrez
votre place ! Ce petit geste de simple
courtoisie se perd hélas de plus en plus.
Sous prétexte que les transports sont
bondés, plus personne ne regarde
autour de lui et ne fait attention aux
autres. C’est pourtant ainsi que l’on
rend son quotidien plus humain. Alors
n’attendez plus et montrez le bon exem-
ple. Idem pour les files d’attente de taxi,
laissez spontanément passer ceux qui en
ont besoin !
10 de'cembre
Je réalise le rêve d’un enfant malade

C’est une très belle idée qui vient du cœur : réaliser le rêve (même le
plus fou) d’un enfant malade pour l’aider à mieux lutter contre la mala-
die. Nager avec les dauphins, devenir princesse, rencontrer son sportif
préféré… Depuis 1987, l’association Petits Princes a permis à plusieurs
milliers d’enfants d’oublier un peu les souffrances et les traitements
parfois lourds. Plusieurs projets sont proposés à chaque enfant en fonc-
tion de son traitement et de ses hospitalisations, ainsi qu’à sa famille
et sa fratrie. Vous pouvez vous aussi devenir un magicien en soute-
nant l’association ou en vous proposant comme bénévole. Aujourd’hui,
un rêve est réalisé tous les deux jours, mais des centaines de projets
sont en attente.
Pour aider :
@ http://www.petitsprinces.com
11 de'cembre
Je choisis d’être un Père Noël

solidaire et responsable
Les fêtes de fin d’année sont une excellente occasion de penser ses
cadeaux autrement, d’agir en éco-citoyen. Pour cela, il suffit de suivre
quelques règles simples : éviter les gadgets inutiles (et
polluants), privilégier les marques ou les filières res-
ponsables et solidaires. Aujourd’hui la grande
majorité des jouets proviennent des pays d’Asie
du Sud-Est. Dans ces fabriques, les employés
sont souvent des femmes sous-payées qui doi-
vent, plusieurs mois avant Noël, pour répondre
aux carnets de commandes des pays riches, tra-
vailler six ou sept jours sur sept, quatorze à dix-
sept heures par jour. Le géant du jouet Mattel a ainsi été épinglé
plusieurs fois pour ses pratiques en matière sociale. Pour être mieux
informé, consultez avant d’acheter les sites des collectifs De l’éthique
sur l’étiquette et de Peuples solidaires.
@
12 de'cembre
Je participe à une collecte de jouets

pour les enfants démunis
Parce que tous les enfants ont le droit de jouer, le mois de décembre
est celui des collectes de jouets. De nombreuses enseignes spéciali-
sées, mais aussi des associations ou des municipalités organisent des
opérations de collecte un peu partout en France. C’est notamment le
cas de la Grande Récré qui, depuis douze ans, met en place la Hotte
de l’amitié dans ses magasins. Du 12 octobre au 24 décembre, vous
pouvez déposer des jouets en bon état dans les magasins du groupe.
Ils sont ensuite triés par des associations locales qui les redistribuent aux
enfants des familles en difficulté. Cette année, n’oubliez personne !
@ http://www.lagranderecre.fr
13 de'cembre
Je crée un emploi pour un chômeur

de longue durée
Vous n’êtes ni chef d’entreprise, ni responsable d’un organisme. Vous
pouvez malgré tout permettre à un demandeur d’emploi de sortir du
chômage en faisant un don à l’association SNC. Solidarités nouvelles
face au chômage finance, grâce aux contributions de ses membres et
de ses donateurs, des emplois pour les personnes qu’elle accompagne.
Ces emplois sont créés dans des ONG parte-
naires, permettant ainsi le développement
du secteur associatif. Le coût salarial du
poste de travail est pris partiellement
ou totalement en charge par SNC,
dans la limite maximale du Smic. Le
dispositif est doublement vertueux : il
sort une personne du chômage et aide
une association à fonctionner.
@
14 de'cembre
Je m’inscris sur les listes électorales

avant le 31 décembre
Si vous ne relevez pas d’une procédure d’inscription d’office en cas de
déménagement ou de radiation, vous avez jusqu’au 31 décembre pour
déposer en mairie une demande d’inscription sur les listes électorales.
Pour cela, il est nécessaire, soit de faire la démarche par courrier, soit
– cas le plus fréquent – de vous rendre en mairie et de remplir un for-
mulaire papier ; une formalité qui peut être lourde en fin d’année
quand les files d’attente s’allongent. À moins que votre mairie ne pro-
pose un service de démarches sur Internet ; renseignez-vous. Atten-
tion, passé ce délai, vous ne pourrez plus vous inscrire et donc
participer aux scrutins de l’année suivante !
@ http://www.interieur.gouv.fr
15 de'cembre
Je remets la galanterie
au goût du jour !
Messieurs, et si vous appreniez à regarder autour de vous ? L’époque
où les hommes se proposaient spontanément pour aider à porter une
valise, ouvrir une porte ou céder leur place semble révolue. Les jeunes
mamans surchargées de paquets ou encombrées de poussette et d’en-
fants le savent, hélas. Il n’y a plus guère de messieurs pour leur prêter
une main secourable. Idem pour les vieilles dames, inca-
pables de soulever leur valise jusqu’au porte-
bagages au dessus de leur
siège. Non, la galanterie
n’est pas du sexisme. Que
diable, reprenez-vous !
16 de'cembre
Je milite pour le développement

du Wecena
Vous travaillez dans l’informatique ou certains de vos amis y travail-
lent ? Connaissez-vous le Wecena ? Cette forme de mécénat a été
imaginée par des dirigeants d’entreprise de services informatiques (les
fameuses SSII) soucieux de participer à la bonne marche de la société.
L’idée est simple : mettre à disposition gratuitement leurs salariés déve-
loppeurs ou ingénieurs volontaires dans des associations caritatives
pendant leurs intermissions (les périodes où ils ne travaillent pas pour
des clients). Cela ne coûte rien à la SSII et c’est une économie pré-
cieuse pour les ONG qui ont besoin de régler des problèmes informa-
tiques (créer un site Internet, améliorer une banque de données de
donateurs, etc.). Parlez-en autour de vous.
Pour tout savoir sur le Wecena :

@ http://www.akasig.org
17 de'cembre
Je fréquente un relais solidaire

Connaissez-vous Ritimo ? C’est un réseau d’information sur la solida-
rité internationale et le développement durable. En France, il comprend
80 membres et relais qui répondent au public en proposant de la docu-
mentation, des informations, des animations et des pistes pour agir.
Ils organisent une université d’été de la Solidarité en Gironde, mais
également de nombreuses conférences. Le réseau anime un portail
d’information Rinoceros dédié aux initiatives citoyennes pour la
construction d’un autre monde et DPH, un lieu d’échanges et de pro-
positions sur la citoyenneté mondiale. Un vrai bouillonnement d’idées
solidaires ! Vous pouvez les aider en devenant traducteur bénévole.
@
18 de'cembre
Je signe la pétition pour la défense

du devoir de solidarité
Le saviez-vous ? Selon l’article 622-1 du Code de l’entrée et du séjour
des étrangers et du droit d’asile, toute personne ayant aidé directe-
ment ou indirectement un étranger en situation irrégulière est passible
de cinq ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. C’est ainsi que
des militants d’associations d’aide aux sans-papiers ou de simples qui-
dams se sont retrouvés devant les tribunaux, parfois pour avoir sim-
plement permis à des migrants de recharger leur batterie de portable
chez eux ! Et cette loi n’empêche nullement les filières clandestines
d’immigration de prospérer, alors peut-on encore la justifier ? De
nombreuses associations se mobilisent pour demander son abroga-
tion. En cette journée mondiale du migrant et du réfugié, faites un
geste solidaire.
Pour signer la pétition :

@ http://www.delinquants-solidaires.org
19 de'cembre
Je décide d’en finir avec la double

journée des femmes
En France encore aujourd’hui, de grandes disparités persistent dans les
rémunérations, les progressions de carrière mais aussi dans la réparti-
tion des tâches ménagères ou des soins aux enfants. Un constat qui fait
sourire nos consœurs des pays
anglophones ou du nord de
l’Europe. Il nous reste beaucoup
de chemin à accomplir pour
vivre enfin une situation équita-
ble et solidaire… dans le couple
et l’entreprise. Non, le féminisme
n’est pas mort ! La cause des
femmes mérite encore d’être
défendue. Alors soutenons ou
rejoignons celles qui n’ont jamais
baissé les bras !
@
20 de'cembre
Je m’inscris au prochain Alter mardi

Depuis janvier 2009, les Alter mardis cherchent à changer notre vision
de la société en mettant en avant des experts reconnus des problé-
matiques liées à l’éthique, à l’innovation sociale, à l’environnement et
à tout ce qui touche de près ou de loin l’économie sociale et solidaire.
Créées à l’initiative du groupe SOS et de la fondation Ashoka, ces ren-
contres ouvertes au grand public donnent une tribune à ceux qui font
bouger les lignes. Plus de 4 000 personnes ont assisté à la première
saison de ces rencontres. Ne manquez pas les suivantes !
Pour connaître la programmation et s’inscrire :

http://www.ashoka.asso.fr ou
@ http://www.groupe-sos.org
21 de'cembre
Je commande un bonnet de laine

aux mamies tricoteuses
Les experts le disent : les toutes petites retraites concernent le plus
souvent des femmes vivant seules. Ces petites grands-mères ont bien
du mal à boucler les fins de mois… sauf si elles trico-
tent. Un jeune entrepreneur a eu l’idée géniale
et solidaire de mettre leurs aiguilles habiles
au service de la création. Les modèles qu’il
propose sur son site Golden Hook sont
hyper mode et destinés à une clientèle
jeune et branchée. Vous avez la possibilité
de les personnaliser : matières, couleurs,
formes, etc. C’est à vous de choisir. Les
mamies tricoteuses gagnent ainsi de quoi
améliorer leur quotidien. Une vraie
bonne idée de commerce éthique et
intergénérationnel.
@
22 de'cembre
Je réserve le Libé des solutions

chez mon kiosquier
Tous les ans, la rédaction de Libération s’associe à celle de Reporters
d’espoirs pour un numéro hors du commun. Bien loin de l’habituel
journal des mauvaises nouvelles, le Libé des solutions apporte une
vision radicalement optimiste de l’avenir : oui, il est possible de chan-
ger les choses, de construire un monde meilleur ! Depuis 2003,
l’agence d’information Reporters d’espoirs développe ainsi une
approche nouvelle de l’actualité. Elle propose une information fondée
sur le résultat et la solution, convaincue que les médias peuvent être
de précieux instruments de construction sociale. À lire d’urgence !
http://www.liberation.fr
@ http://www.reportersdespoirs.org
23 de'cembre
Je visite le marché de Noël solidaire

de Nantes
Les marchés de Noël font la joie des petits et des grands un peu par-
tout en France. On y trouve des idées de cadeaux, des produits du ter-
roir et de nombreuses décorations de fête. Depuis 2004, la ville de
Nantes a mis en place un marché
de Noël d’un genre nouveau,
entièrement dédié aux
jeunes créateurs, aux
produits équitables et
solidaires. L’Autre Mar-
ché rencontre de plus
en plus de succès et
pourrait bien faire des
émules un peu partout en
France.
@
24 de'cembre
J’invite mes amis seuls

à réveillonner chez moi
Noël est la fête de famille par excellence. Mais pour certains loin de
chez eux (étrangers ou provinciaux), la soirée du 24 est une triste
épreuve de solitude. Ne laissez pas vos amis, collègues ou voisins seuls
ce soir-là. Conviez-les à partager votre repas de famille ou, si vous êtes
seul également, invitez-les pour une soirée conviviale. Noël peut être
une très belle occasion de renouer et d’améliorer les contacts. Regar-
dez aussi si vous ne connaissez pas un voisin ou une personne âgée iso-
lée que vous pourriez inviter à votre table, ou à qui vous pourriez
rendre visite. C’est cela, l’esprit de Noël !
25 de'cembre
Je me propose comme bénévole

de Noël
Chaque année l’association des Petits Frères des Pauvres met en place
près de 10 000 réveillons festifs et familiaux dans ses différentes
implantations en France, les 24 et 25 décembre, mais aussi, en parte-
nariat, dans les salles paroissiales, les écoles, les hôpitaux et les centres
de long séjour… 5 800 colis sont apportés au domicile des personnes
âgées par des bénévoles, qui partagent le repas offert, ou la coupe de
l’amitié. À Paris, Lille ou Barcelone, de 100 à 300 personnes sont
conviées à déguster un repas convivial, assaisonné de diverses réjouis-
sances, le 24 ou le 25 décembre. Ils ont besoin de vous pour faire vivre
l’esprit de Noël.
@
26 de'cembre
L’an prochain, je pose un congé

de solidarité internationale
Si vous êtes salarié et que vous avez au minimum douze mois
d’ancienneté dans votre entreprise, la loi du 5 février 1995 vous per-
met de participer à une mission de solidarité à l’étranger auprès d’as-
sociations de solidarité internationales dont la liste est fixée par arrêté.
C’est le cas de l’association Congé Solidaire (rebaptisée Planète
Urgence) créée en 1999 pour faire la liaison entre les besoins exprimés
par les ONG du Sud et les savoir-faire des citoyens du Nord. À cet effet,
elle structure la demande des ONG du Sud et propose aux salariés
d’entreprise de s’engager dans une démarche de solidarité internatio-
nale en mettant leurs compétences personnelles et professionnelles à
leur disposition.
@ http://www.planete-urgence.org
http://vosdroits.service-public.fr
27 de'cembre
Je milite pour la revalorisation

de l’allocation aux adultes
handicapés
« Ni pauvre, ni soumis ! » Ce cri de guerre est
celui d’un collectif de défense des personnes
en situation de handicap. La plupart des inva-
lides vivent en effet en dessous du seuil de pau-
vreté fixé en 2010 à 910 € par mois. L’allocation
aux adultes handicapés (AAH) plafonne à 682 €
et la pension d’invalidité de base est de 263 €.
Bien loin des besoins réels de ces adultes, par-
fois isolés. Le collectif réclame l’instauration
d’un véritable revenu d’existence pour ceux que
la vie a déjà durement frappés.
@
28 de'cembre
Je m’informe grâce aux médias

indépendants
À l’heure où des titres de presse de référence menacent de tomber
entre les mains des industriels et autres organismes d’État, quid de la
liberté d’informer et du métier de journaliste ? Heureusement, des
transfuges des médias traditionnels ont décidé de tenter l’aventure
d’une autre forme d’information. C’est le cas de Mediapart, un site
d’investigation et d’information généraliste, qui se donne pour mis-
sion de donner à ses lecteurs une « information de référence » qu’il
définit par quatre mots : « la qualité, l’indépendance, la pertinence,
l’exclusivité ». Ou de Youphil, un site qui se positionne comme étant
un « magazine d’information décryptant l’actualité par le prisme de
l’engagement, sous toutes ses formes ». Les deux supports ont été
fondés par d’anciens journalistes du Monde.
Pour s’informer autrement :

@ http://www.youphil.com
http://www.mediapart.fr
29 de'cembre
J’offre un petit déjeuner

aux sans-abri
Il fait très froid dehors, mais en ces matinées d’hiver de nombreux
sans-abri passent encore la nuit dehors. Alors pourquoi ne pas faire un
geste simple de solidarité pour
réchauffer le corps et le cœur de ces
hommes et de ces femmes en faisant
une distribution de café chaud et de
tartines ? La Croix-Rouge organise
régulièrement des opérations de ce
type, mais vous pouvez également en
créer une spontanément : il suffit
d’une bouteille Thermos, de quelques
gobelets de plastique, d’un panier
pour les tartines… Sans oublier le
sourire !
30 de'cembre
J’achète une pochette cadeau

de la Française des jeux
Tous les ans, la Française des jeux édite à l’occasion des fêtes de fin
d’année une pochette cadeau contenant des cartes jeux à gratter. Ces
pochettes cadeaux, vendues 20 €, sont peut-être pour leur bénéficiaire
une chance de gagner, mais elles sont aussi la garantie pour 50 000
personnes isolées, âgées ou en difficulté de passer de vraies fêtes !
Une partie des bénéfices de l’opération sont en effet reversés à la
Croix-Rouge pour financer son opération « Tous en fête ». Et tout cela
ne doit rien au hasard !
@ http://www.croix-rouge.fr
31 de'cembre
Je passe un réveillon
de la Saint-Sylvestre solidaire
Et si cette année vous deveniez bénévole d’un
soir ? De nombreuses associations recher-
chent des personnes disponibles pour
aider les plus démunis les soirs de
fête en général et pour le Nouvel an
en particulier. Sur le site d’Espace
Bénévolat, vous trouverez tous les
contacts utiles pour vous orienter
dans cette démarche. Chauffeur
pour personnes âgées et isolées, ou
bien porteur de dîner à domicile… Il
y a mille façons d’aider les plus dému-
nis. Et pourquoi ne pas renouveler cet
engagement toute l’année en participant à la
distribution de soupe du soir de l’Armée du Salut ?
@
Index
Amitié
13/01 ; 31/01 ; 17/02 ; 25/02 ; 17/03 ; 1/05 ; 12/05 ; 15/05 ; 18/05 ; 6/07 ; 7/07 ; 30/07 ;
9/08 ; 10/09 ; 30/10 ; 22/11 ; 25/11 ; 24/12
Associations
20/01 ; 21/01 ; 22/01 ; 23/01 ; 24/01 ; 29/01 ; 3/02 ; 4/02 ; 07/02 ; 10/02 ; 11/02 ; 15/02 ;
19/02 ; 22/02 ; 6/03 ; 21/03 ; 28/03 ; 12/04 ; 18/04 ; 20/04 ; 26/04 ; 8/05 ; 23/05 ; 24/05 ;
27/05 ; 9/06 ; 16/06 ; 25/06 ; 26/06 ; 5/07 ; 23/07 ; 24/07 ; 25/07 ; 27/07 ; 28/07 ; 29/07 ;
14/08 ; 16/08 ; 17/08 ; 29/08 ; 30/08 ; 3/09 ; 4/09 ; 5/09 ; 9/09 ; 12/09 ; 18/09 ; 22/09 ; 7/10 ;
10/10 ; 11/10 ; 12/10 ; 19/10 ; 23/10 ; 29/10 ; 1/11 ; 9/11 ; 12/11 ; 15/11 ; 20/11 ; 21/11 ;
28/11 ; 30/11 ; 3/12 ; 10/12 ; 16/12 ; 17/12 ; 21/12 ; 25/12 ; 26/12 ; 31/12
Consommation solidaire
3/01 ; 11/01 ; 15/01 ; 16/01 ; 17/01 ; 19/01 ; 2/02 ; 5/02 ; 13/02 ; 14/02 ; 21/02 ; 10/03 ;
20/03 ; 23/03 ; 2/04 ; 5/04 ; 10/04 ; 19/04 ; 30/04 ; 3/05 ; 9/05 ; 14/05 ; 20/05 ; 29/05 ; 8/06 ;
12/06 ; 29/06 ; 30/06 ; 10/07 ; 12/07 ; 13/07 ; 18/07 ; 22/07 ; 18/08 ; 21/08 ; 22/08 ; 26/10 ;
06/11 ; 8/11 ; 10/11 ; 11/12 ; 12/12 ; 20/12 ; 23/12 ; 30/12
Dons aux grandes causes

4/01 ; 7/01 ; 10/01 ; 12/01 ; 30/01 ; 12/02 ; 27/02 ; 28/02 ; 16/03 ; 24/03 ; 3/04 ; 6/04 ;
14/04 ; 23/04 ; 2/05 ; 06/05 ; 7/05 ; 10/05 ; 16/05 ; 4/06 ; 6/06 ; 11/06 ; 14/06 ; 20/06 ;
23/06 ; 8/07 ; 16/07 ; 17/07 ; 19/07 ; 10/08 ; 28/08 ; 7/09 ; 28/09 ; 18/10 ; 27/10 ; 31/10 ;
4/12 ; 13/12 ; 29/12
Environnement
14/03 ; 18/03 ; 22/03 ; 27/03 ; 1/04 ; 7/04 ; 9/04 ; 13/04 ; 16/04 ; 22/04 ; 3/06 ; 5/06 ; 26/07 ;
1/08 ; 2/08 ; 3/08 ; 5/08 ; 6/08 ; 7/08 ; 11/08 ; 12/08 ; 26/08 ; 2/09 ; 16/09 ; 19/09 ; 19/09 ;
23/09 ; 14/10 ; 5/11 ; 5/12 ; 8/12
Famille
18/02 ; 20/02 ; 11/03 ; 19/03 ; 29/03 ; 30/03 ; 04/05 ; 17/05 ; 1/06 ; 28/06 ; 21/09
Gestes citoyens
8/01 ; 9/01 ; 25/01 ; 27/01 ; 28/01 ; 6/02 ; 26/02 ; 1/03 ; 3/03 ; 4/03 ; 8/03 ; 9/03 ; 12/03 ;
25/03 ; 26/03 ; 4/04 ; 11/04 ; 29/04 ; 11/05 ; 19/05 ; 21/05 ; 22/05 ; 25/05 ; 26/05 ; 30/05 ;
31/05 ; 7/06 ; 15/06 ; 17/06 ; 18/06 ; 27/06 ; 01/07 ; 03/11 ; 04/07 ; 09/06 ; 11/07 ; 14/07 ;
15/07 ; 21/07 ; 31/07 ; 8/08 ; 13/08 ; 15/08 ; ; 23/08 ; 24/08 ; 25/08 ; 27/08 ; 31/08 ; 13/09 ;
15/09 ; 20/09 ; 24/09 ; 25/09 ; 26/09 ; 29/09 ; 1/10 ; 2/10 ; 3/10 ; 4/10 ; 5/10 ; 6/10 ; 8/10 ;
9/10 ; 13/10 ; 15/10 ; 16/10 ; 17/10 ; 20/10 ; 22/10 ; 28/10 ; 2/11 ; 3/11 ; 7/11 ; 11/11 ;
13/11 ; 14/11 ; 16/11 ; 17/11 ; 19/11 ; 24/11 ; 26/11 ; 29/11 ; 2/12 ; 6/12 ; 9/12 ; 14/12 ;
15/12 ; 18/12 ; 19/12 ; 22/12 ; 27/12 ; 28/12
Investissement responsable
1/01 ; 6/01 ; 26/01 ; 08/02 ; 9/02 ; 16/02 ; 23/02 ; 24/02 ; 2/03 ; 15/03 ; 8/04 ; 25/04 ; 27/04 ;
5/05 ; 13/05 ; 02/06 ; 10/06 ; 19/06 ; 6/09 ; 8/09 ; 11/09 ; 14/09 ; 17/09 ; 20/09 ; 27/09 ;
24/10 ; 25/10 ; 7/12
Travail
18/01 ; 5/03 ; 15/04 ; 21/04 ; 28/04 ; 23/11 ; 27/11 ; 1/12
Voisinage
2/01 ; 5/01 ; 1/02 ; 7/03 ; 13/03 ; 31/03 ; 17/04 ; 24/04 ; 28/05 ; 13/06 ; 21/06 ; 22/06 ; 2/07 ;
20/07 ; 3/08 ; 19/08 ; 1/09 ; 30/09 ; 21/10 ; 4/11 ; 18/11
Cet ouvrage a été composé

par Atlant’Communication
au Bernard (Vendée)
Impression réalisée par
DZS
en septembre 2010
pour le compte des Éditions de l’Archipel
département éditorial
de la S.A.S. Écriture-Communication
Imprimé en France
N° d’impression :
Dépôt légal : novembre 2010
Pascale de Lomas
✽ Donner sa voix en enregistrant
un livre destiné aux mal-voyants
✽ Devenir écrivain public bénévole
✽ Choisir une carte bancaire solidaire qui,
lors de chaque transaction, reverse une somme
Changer
à des associations caritatives
✽ Confier son téléphone portable usagé à une
Changer le monde
association afin que ses composants soient recyclés
✽ Embrasser ses proches plus souvent…
Ce guide solidaire propose une idée ou un geste par jour, faciles à mettre en œuvre,
pour venir en aide à ses amis, ses voisins, voire à des inconnus qui en ont besoin.
Bref, modestement, pour « changer le monde ».
Consultante et formatrice en organisation et développement personnel, Pascale de Lomas

le monde
enseigne les techniques de savoir-être en entreprise et à l’université. Elle est l’auteur, notamment, 365 gestes solidaires
de Gagnez moins, vivez mieux (Hachette, 2006), Du temps pour soi, du bonheur pour
les autres (Flammarion, 2010).
en couverture :
ph. Getty Images
ISBN 978-2-8098-0408-9
H 50-7940-5-1011
15,95 € prix France TTC Pascale
de Lomas

Changer Le Monde - 365 Gestes Solidaires

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e$S:int 24/09/10 16:58 Page 1

Du temps pour soi, du bonheur pour les autres, Flammarion, 2010.

DANS LA MÊME COLLECTION

Illustrations de Philippe Chauvet

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Copyright © L’Archipel, 2010.

« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »

Et si la meilleure façon de connaître le bonheur était de s’occuper des

vitalité associative s’appuie sur plus de 13 millions de bénévoles qui consa-

J’affiche un message de bonne année

J’envoie des cartes de vœux solidaires

Pour les aider ou les rejoindre :

Je fais les courses de

Je parraine un orphelin de guerre

Je change la face du monde

Je trie mon armoire à pharmacie

Je donne mes vieilles lunettes

Je collecte les pièces jaunes

Pour faire un don :

Je glisse un message humanitaire

Je soutiens les victimes du

Comment faire un don ?

Je consacre une soirée par semaine

Je programme quelques heures

Pour vous aider à mieux aider :

Je bois le lait des petits producteurs

Je choisis une carte bancaire solidaire

Je mets en place un wiki

« Personne ne sait tout,

Je sème les légumes

Je deviens donneur de voix bénévole

L’Association des donneurs de voix :

J’effectue un Service civique

Je compose le 115 pour aider

Je deviens guide bénévole à Paris

Je participe à des distributions

Je décide de sourire aux autres

Je postule dans l’économie solidaire

Pour en savoir plus :

Je cultive le souvenir des victimes

Depuis 2002, la France et l’Allemagne ont choisi le 27 janvier, date de

Je milite au sein d’un syndicat

Je dors à la belle étoile par solidarité

Je lutte contre la lèpre dans le monde

Pour soutenir la Fondation Raoul Follereau :

Je fais mes courses

Pour en savoir plus :

Je deviens écrivain public bénévole

Je traduis des contenus pédagogiques

Le site d’OLPC Monde :

J’éteins mon téléphone portable

J’adhère au réseau Colibris

Je souscris une assurance-vie solidaire

Pour en savoir plus :

Je fête le carnaval dans ma ville

Je visite les malades à l’hôpital

J’aide les enfants à ne pas devenir

Pour soutenir l’association :

Je cherche les bonnes adresses

Je soutiens les actions de Médecins

C’est sans doute l’association de solidarité