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« Chantez à l’Éternel un cantique nouveau !

Chantez à l’Éternel,
vous tous, habitants de la terre ! »

Psaume 96 : 1 (LSV)
À toi YUMBA MUKALA SEKEMBE Élie, notre feu père que les ennemis
visibles et inoubliables ont su porter disparu, laissant ainsi toute notre famille dans le
désespoir. Il sied de souligner que tu nous as quittés tôt, à l’âge où l’enfant a besoin
de son père pour préparer son avenir. Ajoutons que nos responsabilités en tant que
fils aîné de cette si grande famille ont été assumées prématurément à cause de ton
absence, dans la mesure où nous avons été obligés de faire face à de nombreuses
difficultés avec notre jeune âge dès ton départ.

Rappelons que tu es mort le 08 février 2017 et que cette date restera


douloureuse toute notre vie durant. Cependant, tu demeures notre modèle immuable
de par ton caractère autoritaire, ton honorabilité, ton amour, ton intelligence et ton
sens de responsabilité. Nous sommes restés, nous tes fils (neuf) l’objet de cette
persécution aujourd’hui après ton renversement. Que ton âme repose en paix.

À toi BANZA SEKEMBE Wilson, notre regretté frère que les mêmes
ennemis qui avaient dévoré notre père, ont su aussi porter disparu. Ton amour
fraternel ne nous permet pas de t’oublier, mais aussi tout ce que tu avais joué comme
rôle durant notre parcours. Il convient de souligner que tu nous as quitté au début de
notre parcours universitaire, et par cette même occasion rappelons que tu es décédé
le 10 février 2018, une année juste après le départ prématuré de notre père. Que ton
âme repose en paix.

À toi ILUNGA YUMBA SEKEMBE Sylvie, notre regrettée sœur que la


nature a aussi emportée très tôt. Ton amour fraternel ne nous permet pas de t’oublier
non plus, et mentionnons que tu as rendu l’âme le 28 avril 2018. Que ton âme aussi
repose en paix.

YUMBA SEKEMBE Élie


À toi ma très chère et généreuse mère, NGOIE KITUMBA Julie qui,
malgré les difficultés de la vie, m’a soutenu afin que se matérialise mes rêves de
devenir un homme instruit pour le bien-être de la société. Ton amour maternel et ton
sens de responsabilité ne me permettent pas de me taire, pour cela agrée le sentiment
de ma profonde gratitude.

À vous mes chers frères et sœurs :

BANZA SEKEMBE Merleau-Ponty, KAYUMBA SEKEMBE Anastas,


BANZA SEKEMBE Serge, YUMBA SEKEMBE Victoire, NGOIE KITUMBA Julia, ILUNGA
UMBA Liliane et enfin ILUNGA SEKEMBE Élisée.

YUMBA SEKEMBE Élie


Pour avoir bâti cet édifice, il importe que nous reconnaissions et
rendions hommage à ceux qui, tant soit peu, ont concouru à cette œuvre. Que tous
trouvent ici exprimée notre profonde gratitude.

Nous rendons grâce à JÉSUS-CHRIST, notre Dieu en qui notre souffle


de vie reste maintenu et sera toujours surveillé jalousement, au point de le rendre
inaccessible à aucun être de ce monde, en dépit de multiples tentatives de
renversement. À cause de lui, nous voilà aujourd’hui arrivé à la fin du deuxième cycle
de notre formation universitaire, à lui soient la louange, l'honneur, la gloire et la force
aux siècles des siècles.

Nous remercions vivement celui qui a le plus directement joué le rôle


de niveau. Niveau sans lequel un maçon est incapable d’ériger un mur droit, mur digne
de résister à l’écroulement, Il s’agit du Professeur Daily KALOMBO VIDJE, outre son
emploi de temps trop surchargé, a pu accepter la direction de ce mémoire.

Il n’en va pas autrement de l’Assistant Ir. Baldo MWAMBA, codirecteur


de ce travail qui, grâce à sa rigueur, ses remarques et conseils toujours pertinents, ce
travail a dû aboutir. Qu’il trouve donc ici nos sincères remerciements. Et à travers lui,
nos remerciements doivent atteindre tous les professeurs, chefs de travaux et
assistants de l’Université de Kamina en général et ceux de la faculté des sciences
informatiques en particulier.

Nous devons de même reconnaître certaines personnes qui nous ont


porté secours le long de cette trajectoire semée d’embuches de tout acabit. Il s’agit
de notre chère Maman, NGOIE KITUMBA Julie, à qui nous disons merci pour nous avoir
engendré, aimé et supporté tout au long de notre formation jusqu’au-delàs de
l’élaboration de ce mémoire.

À nos chers frères et sœurs : BANZA SEKEMBE Merleau-Ponty,


KAYUMBA SEKEMBE Anastas, BANZA SEKEMBE Serge, YUMBA SEKEMBE Victoire,
NGOIE KITUMBA Julia, ILUNGA UMBA Liliane et enfin notre cadet ILUNGA SEKEMBE
Élisée, nous vous remercions et espérons que vous suivrez cette belle voie que notre
feu père avait tracée et que nous aussi avons suivie d’exemple. Votre devoir bien
qu’étant orphelin sera de tailler chacun, sa propre voie même dans les épines comme
nous-mêmes le faisons dorénavant.

Nous remercions également toute la famille NSENGA, en l’occurrence


de celui qui est devenu presque notre papa depuis sa disparition, il s’agit de ILUNGA
NSENGA Alain, et de sa femme MWEWA KAPELA Rébecca sans oublier leurs enfants
y compris SAMBO YUMBA Stéphane pour leur générosité et amour envers le nôtre.

Nous serons ingrats de passer sous silence, sans autant remercier


nos oncles et tantes maternels, il s’agit de BANZA MIZIBU Richard et sa femme
ILUNGA UMBA Liliane, KABAMBA WA KABAMBA Idée et son époux KALAMBA
NTEMBO Jean-Paul, de nos grands-parents BANZA KALOMO Style et KABAMBA WA
MUKANYA Colette et enfin de celui qui est devenu presque notre grand-frère ainé
MWENGE ILUNGA Bernard pour leur soutien moral, matériel et financier. Que Dieu
vous comble de toutes les bénédictions possibles.

À Papa Willy MULONGO NGOY, Maman Odile NSHILA KABEMBO, et à


leurs enfants : NTAMBO MULIMBI Trésor, TICHA MULIMBI Marie et TAONIE MULIMBI
Angel, nous vous sommes sincèrement reconnaissants.

À vous chers camarades de lutte et collaborateurs, ceux avec qui nous


avons traversé des moments difficiles, nous citons : MALOBA SKANT, LUBAMBA
KASONGO Nathan, BANZA WA BANZA Remy, ILUNGA MILAMBO Magloire, KABANGU
BUKASA Prince, MBULA LUKOJI Nora, ODYA CLÉMENTINE Anuarite et NKOMO WA
KUNGULU Quercis recevez nos sincères remerciements.

YUMBA SEKEMBE Élie


Figure 1: Organigramme .................................................................................................. 27
Figure 2: Diagramme de contexte statique .................................................................... 34
Figure 3: Diagramme d'activité ........................................................................................ 35
Figure 4: Diagramme de cas d'utilisation de l’existant .................................................. 38
Figure 5: Diagramme de séquence système "Consulter la liste des cantiques" ......... 39
Figure 6: le digramme de classes participantes du C.U "Consulter la liste des
cantiques". ........................................................................................................................ 40
Figure 7: Diagramme de séquence système du C.U Chanter cantique ....................... 41
Figure 8: Le diagramme de classes participantes du CU Chanter cantique ............... 42
Figure 9: Cas d'utilisation de conception ....................................................................... 47
Figure 10: Diagramme de séquence du cas d’utilisation système « Consulter
Cantiques » ....................................................................................................................... 49
Figure 11: Diagramme de séquence cas d’utilisation système : « Partager lien » ...... 51
Figure 12 : Diagramme de classes participantes du C.U « Consulter Cantique » ....... 52
Figure 13: Diagramme de classes participantes du C.U « Partager lien » ................... 53
Figure 14: Diagramme de séquence conception : « Consulter Cantiques » ................ 55
Figure 15: Diagramme de séquence conception : « Consulter Cantiques » ........................... 55
Figure 16: Diagramme de séquence conception : « Partager lien » ............................ 56
Figure 17: Diagramme de classes conception ............................................................... 57
Figure 18: Présentation graphique de l’architecture MVC ............................................ 59
Figure 19: Diagramme de déploiement ......................................................................... 62
Figure 20: Écran de Menu ................................................................................................ 63
Figure 21: SplashScreen du recueil virtuel ..................................................................... 64
Figure 22: Écran illustrant la liste de titres des cantiques ............................................ 65
Figure 23: Écran montrant le bouton recherché ............................................................ 66
Figure 24: Écran montrant la zone de recherche ........................................................... 66
Figure 25: Écran illustrant un titre recherché par son numéro ..................................... 67
Figure 26: Écran illustrant un titre recherché par son nom ........................................... 67
Figure 27: Écran illustrant les couplets et le refrain d’un cantique .............................. 68
Figure 28: Écran montrant le bouton de partage ........................................................... 69
Figure 29 : Écran illustrant la sélection de la plateforme WhatsApp ........................... 69
Figure 30: SplahScreen de WhatsApp ............................................................................ 70
Figure 31: Écran illustrant la liste des contacts d’un utilisateur du recueil virtuel ...... 70
Figure 32: Écran illustrant un contact sélectionné ........................................................ 71
Figure 33: Écran illustrant la boite de boite d’envoi du lien à un contact .................... 71
Figure 34: Image illustrant le lien partagé ...................................................................... 72
 2TUP : Processus Unifié à deux chemins (Two Track Unified Process) ;
 C.P.CO : Communauté Pentecôtiste au Congo ;
 CSI : Conception de Systèmes d’Information ;
 CSS : Feuille de Style en Cascade (Cascading Style Sheet) ;
 GPS : Système de localisation (de mobiles) par satellite. (Global Positioning
System) ;
 GSM : Global System for Mobile Communication ;
 HEG-GE : Haute École de Gestion de Genève ;
 HTML : Langage de Balises pour l'Hypertexte (HyperText Markup Language) ;
 MVC : Modèles, Vues et Contrôleurs ;
 OS : Système d’exploitation (Operating System) ;
 SMS : Service de Messages Courts (Short Message Service) ;
 U.P.B : Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso ;
 UML : Langage de Modélisation Unifié (Unified Modeling Language) ;
 UP : Processus Unifié (Unified Process) ;
 URL : Localisateur Universel de Ressource (Uniform Resource Locator).
1.

2.
2.1. _____________________________________________________________ 2
2.2. ____________________________________________________________ 2

3.

4.
4.1. _____________________________________________________________ 4
4.2. __________________________________________________________________ 5

5.
5.1. ____________________________________________________________________ 6
5.2. _________________________________________________________________ 7
a. LA TECHNIQUE D’INTERVIEW ______________________________________________________ 7
b. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE ___________________________________________________ 7
c. LA TECHNIQUE D’OBSERVATION ___________________________________________________ 8

6.
6.1. ______________________________________________________________ 8
6.2. ______________________________________________________________ 8
6.3. _____________________________________________ 8

7.

_____________ Chapitre Premier :

I.1.

I.2.
I.2.1. _________________________________ 10
I.2.2. _______________________________________ 11

I.3.
I.3.1. ______________________ 12
a. PRINCIPES DE LA MÉTHODE UP ___________________________________________________ 12
b. ACTIVITÉS DU PROCESSUS UNIFIÉ (UP) _____________________________________________ 14
I.3.2. ___________________________________________ 15
a. DIAGRAMMES STRUCTURELS OU DIAGRAMMES STATIQUES ____________________________ 16
b. DIAGRAMMES COMPORTEMENTAUX OU DIAGRAMMES DYNAMIQUES ___________________ 16
I.3.3. ___________________________________________________________ 17
I.3.4. _________________________________________________ 18
I.3.5. _________________________________________________ 21

________ Chapitre Deuxième :

II.1.

II.2.
II.2.1. ________________________________________________________________ 23
a. CRÉATION ____________________________________________________________________ 23
b. L’ÉVOLUTION DE LA 30ème C.P.CO EN R.D.C __________________________________________ 24
II.2.2. _______________________________________________ 25
II.2.3. ________________________________________________ 26
II.2.4. ______________________________________________ 26
II.2.5. _________________________________________ 27
II.2.6. _______________________________________________________ 28
II.2.7. __________________________________________________ 31

II.3.
II.3.1. ____________________________________________________ 32
II.3.2. ______________________________________________________ 32
a. DESCRIPTION TEXTUELLE DU PROCESSUS MÉTIER ____________________________________ 32
b. BESOINS EXPRIMÉS _____________________________________________________________ 33
c. IDENTIFICATION DES ACTEURS ____________________________________________________ 33
d. DIAGRAMME DE CONTEXTE STATIQUE _____________________________________________ 33
e. DIAGRAMME D’ACTIVITÉ ________________________________________________________ 34
II.3.3. __________________________________________ 36
II.3.4. ___________________________________ 36
a. IDENTIFICATION DE CAS D’UTILISATION DU MÉTIER __________________________________ 36
b. FICHE DE DESCRIPTION DES CAS D’UTILISATION/SCENARIO ____________________________ 38

_____ Chapitre Troisième :


III.1.

III.2.
III.2.1. _________________________________________________ 43
III.2.2. ______________________ 44
a. IDENTIFICATION DES ACTEURS DU SYSTÈME INFORMATIQUE ___________________________ 44
b. IDENTIFICATION DES BESOINS FONCTIONNELS ET NON FONCTIONNELS __________________ 45

III.3.
III.3.1. __ 46
III.3.2. __________________________ 48
a. DESCRIPTION TEXTUELLE DU CAS D’UTILISATION SYSTÈME : « CONSULTER TITRES CANTIQUES »
48
b. DESCRIPTION TEXTUELLE DU CAS D’UTILISATION SYSTÈME : « PARTAGER LIEN » ___________ 50
III.3.3. ________________________________ 52
a. DIAGRAMME DES CLASSES PARTICIPANTES DU C.U : « CONSULTER CANTIQUES » __________ 52
b. DIAGRAMME DES CLASSES PARTICIPANTES DU C.U : « PARTAGER LIEN »__________________ 53

III.4.
III.4.1. _________________________________ 55
a. DIAGRAMME DE SÉQUENCE CONCEPTION : « CONSULTER CANTIQUES » __________________ 55
b. DIAGRAMME DE SÉQUENCE CONCEPTION : « PARTAGER LIEN » _________________________ 56
III.4.2. ________________________________ 57

_________ Chapitre Quatrième :

IV.1.

IV.2.
IV.2.1. __________________________________________________________ 58
IV.2.2. _______________________________________________________________ 58
IV.2.3. ___________________________________________________ 58
IV.2.4. _______________________________________________ 59

IV.3.
IV.3.1. ___________________________________________________ 60
 Android Studio ________________________________________________________________ 60
IV.3.2. _____________________________________________ 60
 ___________________________________________________________ 60
 ____________________________________________________________ 61

IV.4.

IV.5.
IV.5.1. _______________________________________________ 63
 L’ÉCRAN DE MENUS ____________________________________________________________ 63
 LE SPLASH SCREEN _____________________________________________________________ 64
a. LES ÉCRANS DES CAS D’UTILISATION : ______________________________________________ 65
 CAS D’UTILISATION « CONSULTER CANTIQUES » _____________________________________ 65
 CAS D’UTILISATION « PARTAGER LIEN » ____________________________________________ 69

1.

2.

3.

4.

5.
1.

Étant donné la progression du nombre d’utilisateurs de smartphones,


il est devenu presque naturel pour une organisation de chercher des solutions
mobiles compatibles avec les centres d’intérêt des mobinautes, mais aussi avec leurs
nouvelles habitudes. Ainsi, utiliser les nouvelles technologies mobiles, spécialement
les applications, pour apporter une proposition de valeur ajoutée différente du marché
est devenue la priorité d’un bon nombre d’organisations afin de se démarquer et
d’attirer plus de clients.

Sur le plan ergonomique et graphique, une application mobile permet


une navigation fluide et un usage simple tout en proposant des fonctionnalités
diverses comme les alertes ou encore l’utilisation de la pleine capacité du téléphone
(GPS, boussole, appareil photo, contacts, agenda, etc.) contrairement à un simple site
web.

Sur ce, même les Églises n’ont pas été épargnées de cette réalité, car
la plupart de leurs membres font usage de smartphones, de tablettes, et même
d’ordinateurs. Bien plus, plusieurs applications mobiles contenant les écrits exacts de
certains livres sacrés comme la bible, les recueils des cantiques, les recueils de
prières et autres ont été mises en place durant ces dernières années afin de favoriser
la disponibilité, la rapidité et la flexibilité dans leurs usages pendant le culte, la messe
ou pendant certaines cérémonies importantes relatives à un événement donné.

Vu cet état de choses, il est question pour nous en tant que finaliste
en Conception des Systèmes d’Information de proposer aux chrétiens en général et
surtout ceux qui sont membres de la 30ème Communauté Pentecôtiste au Congo ou
30ème C.P.CO en sigle, un recueil virtuel sous Android de cantiques de victoire Kiluba
répondant aux exigences de nouvelles technologies mobiles pour permettre à ces
derniers d’être à l’aise au moment d’apprendre ou de chanter les cantiques en
question ; d’où nous nous sommes décidé de mener nos recherches sur un sujet
intitulé : « Développement d’un recueil virtuel sous Android de cantiques de victoire
Kiluba au sein d’une communauté chrétienne. » (Cas de la 30ème Communauté
Pentecôtiste au Congo).
2.
2.1.
Le choix du thème pour ce mémoire n’est pas un fait du hasard, il est
un résultat d’observation du déroulement des cultes au sein de la 30ème C.P.CO,
surtout au moment que les cantiques de victoire Kiluba sont chantés pendant le culte,
mais fort malheureusement avec certaines difficultés aperçues à nos yeux, dans la
mesure où les membres cette de communauté doivent toujours posséder le petit
recueil en main, après quoi chercher le numéro du cantique choisi et pour enfin
commencer à chanter.

Face à cette situation, nous avons pensé à la virtualisation du recueil


en question sous des appareils mobiles ayant comme système d’exploitation
Android ; d’où le choix de ce thème.

2.2.

Ce n’est pas par vicissitude que nous embrassons ce mémoire, ce


qu’il y a une importance particulière que revêt le thème de celui-ci, et cette importance
se situe à trois niveaux :

a. DU POINT DE VUE PERSONNEL

La rédaction de ce travail nous a apporté un bagage des


connaissances supplémentaires afin d’enrichir notre parcours scientifique ; mais
aussi les relations sur le plan scientifique et personnel se créent lors de la récolte des
données entre différentes personnalités

b. DU POINT DE VUE SCIENTIFIQUE

Nous disons que le présent travail servira de clé de référence aux


futurs chercheurs qui pourront en faire usage en tant qu’un repère, afin d’emboîter nos
pas dans ce même domaine d’une manière ou d’une autre dans le but d’y mener des
investigations informatiques en vue d’y apporter un plus.

c. DU POINT DE VUE SOCIAL

L’application web que nous proposons dans ce travail pourrait être


bénéfique aux chrétiens membres de la 30ème C.P.CO, car elle leur offre un port
prestigieux, une disponibilité sans relâche, une accessibilité sans contraintes et une
lecture aisée des cantiques de victoire Kiluba lors de différents cultes ou pendant
certaines autres activités ecclésiastiques qui nécessiteront son utilisation en lieu et
place d’un recueil en papier.
3.

L’état de la question s’engage dans une démarche à deux dimensions


consistant d’une part, à prendre connaissance des travaux qui ont été réalisés sur un
thème spécifique qui fait l’objet de sa recherche et d’autre part, à se forcer à mettre la
main sur des ouvrages de synthèse qui font le point sur les grandes questions qui
encadrent l’état de la question retenue. Ceci permettra de recueillir les informations
générales utiles pour sa recherche.1

De prime abord, nous ne sommes pas le premier à pouvoir aborder ce


sujet. La probité et l’honnêteté scientifique exigent à ce que nous puissions répertorier
tous les travaux de nos prédécesseurs qui ont eu à mener leurs recherches dans le
même domaine que nous, ceci dans le but d’éviter de faire un travail de routine pour
ne pas aboutir au même résultat. C’est pourquoi nous avons retenu les travaux des
personnes ci-après :

♣ BAYALA Thierry Roger et ZEBRE Oumarou, dans leur travail


intitulé « Développement d'une application Android pour la gestion de petites
annonces. Cas de NTS-Solution », ont réalisé une application Android dans le
souci de permettre aux utilisateurs de pouvoir lire et publier de petites
annonces de façon rapide et efficace.2
♣ HEDIDAR Aymen, dans son projet de fin d’études intitulé « Conception et
réalisation d’une application mobile M-Banking », s’est penché sur la question
du Mobile Banking. Ce concept selon lui, désigne une spécificité du Mobile
Business adaptée au métier de la Banque et celui-ci regroupe toutes les
techniques permettant de réaliser des opérations bancaires à partir du support
téléphonique portable. Il a implémenté une application mobile destinée aux
banques afin de constituer une interface entre la banque et ses clients et pour
offrir un ensemble de services à sa clientèle.3
♣ Aly SECK SOUS, dans son Mémoire intitulé ‹‹ Conception et développement
d’une application Android e-location », s’est penché sur les problèmes auxquels
les bailleurs et les locataires (Clients) font face dans la ville de Dakar. D’une
part, les bailleurs investissent dans le domaine de la location et proposent des
offres de location de leurs appartements et alors un autre problème se pose :
la publicité. Et d’autre part, le locataires (Clients) se demandent comment
trouver un appartement idéal. Face à cette situation, ce chercheur a proposé
une application Android qu’il a appelé « fournisseur d’offres de location » afin

1
J. P. FRANGIER, Comment réussir un mémoire, Dunod, Paris, 1986, p.17
2
B.T. Roger, Z. Oumarou, Développement d'une application Android pour la gestion de petites
annonces, Rapport de Cycle, U.P.B, 2012-2013
3
H. Aymen, Conception et réalisation d’une application mobile M-Banking, Projet de Fin d’Études,
Université Virtuelle de Tunis, 2011-2012
de permettre aux bailleurs de faire la publicité de leurs appartements, mais
aussi de permettre aux clients de trouver facilement les appartements de leurs
rêves.4
♣ BOUTERFA Sarah et HADID Zahia, dans leur mémoire de fin d’études intitulé
« Conception et réalisation d’une application mobile multiplateformes pour le
transport routier de personnes et de marchandises en temps réel », ont eu pour
objectif de proposer une application mobile de mise en relation de personnes
désirant partager un véhicule avec d’autres usagers pour effectuer un trajet en
commun avec leurs marchandises. Ladite application propose de rechercher
une offre grâce à plusieurs critères et permet de mettre directement les
personnes en contact, de plus elle comporte des services avancés associant
l’ingénierie des transports, les technologies de la communication, de
l’information et du positionnement géographique. Enfin, elle est
multiplateforme c’est-à-dire qu’elle fonctionne sur tous les systèmes
d’exploitation mobiles présents sur le marché.5

Sur ce, nous constatons qu’il y’a une différence radicale entre tous les
travaux ci-haut cités par le simple fait que chaque application mobile a été développée
pour une fin bien définie et selon les besoins de ses utilisateurs ; Alors que le présent
mémoire se démarque de ces derniers par le fait qu’il est question ici de développer
un recueil virtuel sous Android des cantiques de victoire Kiluba pour le bénéfice des
chrétiens de la 30ème Communauté Pentecôtiste au Congo.

4.
4.1.
PINTO et GRAWITZ définissent la problématique comme un ensemble
de questions posées dans un domaine donné de la science en vue d’une recherche
des solutions.6
Elle est définie par le dictionnaire universel comme étant l’ensemble
de questions qu’une science ou une philosophie se pose dans un domaine particulier ;
elle est un ensemble des problèmes concernant un sujet.7

Comme la problématique résulte des difficultés auxquelles l’on fait


face, et que l’on doit formaliser sous forme des questions pour enfin proposer des
solutions par la suite ; nous avons constaté que l’apprentissage, la louange et

4
A.S. SECK, Conception et développement d’une application Android e-location, Mémoire, Université
Gaston Saint-Louis, 2014-2015.
5
B. Sarah, H. Zahia, Conception et réalisation d’une application mobile multiplateformes pour le
transport routier de personnes et de marchandises en temps réel, Mémoire de Fin d’Études,
Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2015-2016.
6
R. PINTO, M. GRAWITZ, Les Méthodes de sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1970, p.288
7
Dictionnaire Universel, éd. Spéciale, RDC, 2010, p.1014
l’adoration tout en utilisant le recueil des cantiques de victoire Kiluba posent quelques
difficultés surtout d’ordre matériel aux chrétiens membres de la 30ème Communauté
Pentecôtiste au Congo telles que :

 La rareté et le coût élevé du recueil de cantique Kiluba : pour certains chrétiens,


la rareté et le coût élevé du recueil en question sont les facteurs qui favorisent
la non utilisation de celui-ci dans n’importe quelle réunion ecclésiastique de leur
paroisse ;
 L’insuffisance de la lumière lors de la lecture : certains chrétiens cependant
possèdent ledit recueil, mais malheureusement ont des difficultés de lecture
pendant le culte dues à l’insuffisance de la lumière dans certaines paroisses
mal aérées et surtout pendant les veillées de prières où il y a une faible
luminosité dans la salle ;
 Le complexe d’infériorité : surtout les jeunes chrétiens intellectuels se
complexent de porter en main ou dans leurs sacs le petit recueil de cantiques
de victoire Kiluba et parfois même la bible au moment d’aller à l’Église parce
qu’ils estiment que porter ce recueil en main est archaïque, car selon eux la
technologie a déjà évolué ;
 La perte de temps : d’autres chrétiens perdent du temps en feuilletant
différentes pages du recueil manuel tout en recherchant le numéro du cantique
choisi et qui doit être chanté.

Ainsi, face aux difficultés relevées ci-haut, nous nous sommes posé
une question qui constituera un jalon de cette étude : Quel mécanisme mettre en place
pour rendre disponible, à faible coût, aisé, à la mode et rapide l’usage du recueil de
cantiques de victoire Kiluba au sein de la 30ème C.P.CO ?

4.2.

Une hypothèse est une proposition ou une explication que l’on se


contente d’énoncer sans prendre position sur son caractère véridique, c’est-à-dire
sans l’affirmer ou la nier.8

GRAWITZ définit l’hypothèse du travail de recherche comme une


réponse provisoire donnée aux problèmes soulevés dans la problématique. Elle sert
de fil conducteur, car elle est une réponse à la question posée.9

D’où, dans cette logique de la définition, nous considérons l’hypothèse


comme une idée directrice ou une tentative d’explication des faits formulés au départ
de la recherche qui peut être infirmé ou affirmée par les résultats de la recherche.

8
https://fr.wikipédia.Org/wiki/hypothese, page consultée le 25/05/2022
9
M. GRAWITZ, Méthodes de sciences sociales, 5e édition, Paris, 1975, p.403
Pour ce faire, nous reformulons l’hypothèse de cette manière : le
meilleur des mécanismes à mettre en place pour rendre disponible, à faible coût, aisé,
à la mode et rapide l’usage du recueil de cantiques de victoire Kiluba au sein de la
30ème C.P.CO serait la virtualisation de celui-ci suivant les nouvelles technologies
mobiles. Pour y arriver nous proposons le développement d’un recueil virtuel sous
Android des cantiques de victoire Kiluba.

 En ce qui concerne la rareté et le coût élevé du recueil en papier, le recueil virtuel


de son côté est disponible sur la plateforme de téléchargement « Google Play
» avec un faible coût de données mobiles. Il est partageable via des
plateformes de partage telle que Bluetooth, Share-It, WhatsApp et autres tout
en étant gratuit ;
 Pour ce qui est de l’insuffisance de la lumière, l’application Android que nous
proposons dans ce travail fonctionne sur les smartphones Android où il y’a
possibilité d’augmenter ou de diminuer la luminosité ceci favorisera une lecture
aisée des cantiques ;
 Par rapport au complexe d’infériorité que ressentent les jeunes chrétiens en
transportant le recueil en papier à la main ou dans une mallette, le recueil virtuel
est installable sur un téléphone Android ce qui garantit le port à la mode de
celui-ci ;
 Enfin, pour ce qui est de la perte du temps, ladite application contient une barre
de recherche qui permet de retrouver facilement différents cantiques afin
d’assurer la rapidité et le gain du temps.

5.
5.1.

La méthode est l’ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles


une discipline cherche à atteindre, démontrer et vérifier les vérités qu’elle poursuit.10

Elle est encore définie comme un ensemble des règles pour conduire
le raisonnement ou les pensées, en d’autres mots, c’est la voie à suivre pour atteindre
le but qu’on s’est fixé.11

Dans le cadre du présent mémoire, nous avons opté pour la méthode


UP (Unified Process), traduit en français par Processus Unifié qui est une démarche
ou une méthode de Conception des Systèmes d’Information utilisant le langage de
modélisation UML (Unified Modeling Language) pour la représentation de différents
aspects du système.

10
P. RONGERE, Science sociale, éd. Dalloz, Paris, p.289
11
T. MWAMBA, Méthode de recherche scientifique, G2 INFO, UNIKAM, 2018-2019, cours inédit.
La gestion de ce processus est organisée d’après les 4 phases
suivantes :
 La phase d’Inception (Lancement) ;
 La phase d'élaboration ;
 La phase de construction ;
 Et enfin, la phase de transition.

À l’intérieur de ces 4 phases sont menées différentes activités :


expression des besoins, analyse, conception, implémentation, test et déploiement.

5.2.

Une technique est définie comme un ensemble d’outils importants


permettant au chercheur de récolter et de traiter les données de sa recherche.12 D’où,
pour faciliter la récolte des données et leur traitement, une méthode est toujours
accompagnée d’une ou plusieurs techniques.

C’est ainsi que, pour réunir les données relatives à notre recherche
nous avons utilisé les techniques suivantes :

a. LA TECHNIQUE D’INTERVIEW
La technique d’interview est un outil permettant un contact entre
l’enquêteur et l’enquêté afin de recueillir certaines informations auprès de ce dernier
sur un objet d’étude.

Cette technique nous a permis d’acquérir par un jeu de questions-


réponses des informations concernant la structure fonctionnelle, organisationnelle
ainsi que les informations concernant le déroulement de différents cultes au niveau
de la 30ème C.P.CO au travers de bouches de différentes autorités ecclésiastiques
membres de cette communauté afin de desceller les difficultés éventuelles en rapport
avec notre objet d’étude.

b. LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Elle est basée sur la consultation des ouvrages, des travaux
scientifiques, des notes de cours, etc., dans le but de recueillir les informations
concernant une étude précise.

Cette technique nous a permis de consulter beaucoup d’ouvrages et


de mémoires en rapport avec les applications mobiles, et cela, via Internet. Nous
avons aussi grâce à elle, consulté les écrits en rapport avec le recueil de cantiques de
victoire Kiluba et ceux concernant la 30ème C.P.CO dès sa genèse jusqu’à ce jour.

12
http://www.wikipedia.net/technique, Consulté le 26/05/2022
c. LA TECHNIQUE D’OBSERVATION
La technique d’observation consiste à observer le fait et à découvrir
les facteurs qui le composent ou qui l’influence avec une participation restreinte du
chercheur.

Cette technique nous a permis d’acquérir les informations générales


en prenant connaissance du système par une observation directe sur le déroulement
des activités ecclésiastiques pendant le culte au sein de la 30ème C.P.CO.

6.

Tout travail scientifique requiert une délimitation. Pour ce faire,


délimiter un sujet, c’est de le situer dans le temps, dans l’espace et du point de vue
fonctionnel.

6.1.

En ce qui concerne le temps, nos recherches vont de la période allant


de Janvier 2022 à Octobre 2022, soient dix mois qui sont l’équivalent d’une année
académique en R.D. Congo.

6.2.

Pour ce qui est de l’espace, notre champ d’investigation est la 30ème


Communauté Pentecôtiste au Congo ou 30ème C.P.CO en sigle. Elle est une
communauté membre de l’Église du Christ au Congo (ECC) dont le siège social se
trouve dans la province du Haut-Lomami, précisément dans la ville de Kamina, sur
l’avenue Maman Yemo au N°15, Quartier Centre Urbain.

6.3.

Dans ce mémoire, il est juste question de développer un recueil virtuel


de cantiques de victoire Kiluba qui doit fonctionner sur smartphone mobile ayant
comme système d’exploitation Android sous sa version minimum de 5.0 (Lollipop) et
celui-ci doit contenir : une liste complète de titres des cantiques, accompagné chacun
de ses couplets et refrains, une zone de recherche permettant de retrouver facilement
le titre d’un cantique et enfin un bouton « Partager » qui permettra de partager le lien
de téléchargement de ladite application sur Google Play Store.
7.

La subdivision du travail est une partie capitale réservée à tout


rédacteur pour moduler son travail en partie.

À l’exclusion de l’introduction et la conclusion générale, ce mémoire


est subdivisé en quatre chapitres à savoir :

 Chapitre Premier :

Ce chapitre est consacré aux définitions de certains termes ou


concepts du domaine (champ d’investigation) et de l’informatique couramment
employés au cours de ce travail, et en dire un peu plus sur la méthode utilisée, le
langage de modélisation, le processus 2TUP, les applications mobiles et les
plateformes mobiles.

 Chapitre Deuxième :

Dans ce chapitre, il sera question d’abord de présenter le champ


d’investigation en décrivant son historique, sa situation géographique, son
organigramme hiérarchique et son fonctionnement. Ensuite, il sera question
d’analyser tous les aspects du métier afin de découvrir ses faiblesses pour enfin
proposer des pistes de solutions.

 Chapitre Troisième :

Dans cette partie du travail, il s’agit de concevoir le fondement de la


nouvelle solution qui reposera sur la modélisation au travers les techniques
informatiques permettant de décrire de quelle manière le système en question sera
conçu et utilisé par ses usagers sans tenir compte des contraintes techniques.

 Chapitre Quatrième :

Dans ce chapitre, nous exposons la nouvelle solution informatique qui


n’est rien d’autre que l’application Android tout en montrant le choix opéré sur les
technologies utilisées pour sa réalisation et son déploiement afin d’assurer son bon
fonctionnement.
Chapitre Premier :

I.1.

Pour permettre aux lecteurs de bien nous comprendre, il est important


de clarifier certains termes qui sont utilisés dans ce mémoire, raison pour laquelle
cette partie nous donne l’opportunité de définir les concepts clés cadrant avec notre
sujet d’étude ainsi que ceux cadrant avec l’informatique mobile.

Nous abordons de même au cours de ce chapitre les points sur la


méthode de conception, le langage de modélisation, le processus 2TUP, les
applications mobiles et les plateformes mobiles.

I.2.
I.2.1.
 : le développement de logiciel fait référence à un
ensemble d'activités informatiques dédiées au processus de
création, de conception, de déploiement et de support des logiciels13

 : est un ouvrage ou volume réunissant des écrits, des


documents, etc.14

 : est un adjectif utilisé pour se référer à un objet artificiel


créé par un ordinateur afin d’améliorer les performances du système
dans un domaine.15

 : est un système d’exploitation pour les smartphones,


tablettes et autres appareils dits « intelligents ».16

 est un petit livre constitué de


différents chants écrits dans le dialecte Kiluba. Ils sont
authentiquement appelés « Nimbo ya Bupandiji » dans ce dernier.

 : groupe de personnes vivant ensemble et


partageant des intérêts, une culture ou un idéal.17

13
BULA Lucide, Génie Logiciel, L1 INFO/CSI, UNIKAM, 2020-2021, cours inédit
14
Le Grand Robert de la langue française, dictionnaire version électronique
15
Jargon informatique, dictionnaire version électronique
16
https://www.samsung.com/be_fr/support/mobile-devices/qu-est-ce-qu-android, consulté le
27/05/2022 à 16h44’
17
Dictionnaire Universel, éd. Spécial, RDC, 2010, p. 262.
 relatif au Christianisme ou se dit d’une personne qui
professe la religion du Christ.18

I.2.2.
 L’informatique mobile

L'informatique mobile est une interaction personne-machine dans


laquelle un ordinateur est transporté lors de son utilisation, tout en permettant la
transmission des données, de la voix et de la vidéo.19

Elle implique des communications mobiles, des appareils mobiles et


des applications mobiles. Les communications mobiles impliquent des réseaux de
communications adaptés à la mobilité. Les appareils mobiles doivent être facilement
transportables, tout en étant suffisamment puissants. Les logiciels mobiles doivent à
leur tour tenir compte de la mobilité de l'utilisateur.

 Appareil mobile

Un appareil mobile (Mobile Device en anglais) est un appareil


informatique portatif utilisable de manière autonome lors d’un déplacement. Les
appareils mobiles sont de petites tailles, certains peuvent être placés dans des poches
et permettent d’accéder au web, de lire des courriers électroniques, de prendre des
photos, de jouer à des jeux vidéo, d’écouter la musique, de regarder des clips vidéo ou
bien de télécharger des applications. Ils peuvent également comporter un calendrier
ou un carnet d’adresses.20

La plupart d’appareils mobiles n’ont pas de disque dur et les


programmes sont enregistrés sur des mémoires internes ou sur des cartes. Ils
fonctionnent sur batterie, ont un écran de petite taille, un clavier dépouillé, et peu de
puissance de calcul. Ils sont typiquement d’usage personnel et il est souvent possible
de les relier à un ordinateur.

18
36 Dictionnaires et recueils, Dictionnaire électronique.
19
https://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique_mobile consulté le 01/06/2022, consulté à 14h07’
20
https://fr.wikipedia.org/wiki/Appareil_mobile consulté le 01/06/2022, consulté à 14h10’
I.3.
I.3.1.
Un processus se définit comme une séquence d’étapes en partie
ordonnées, qui concourent à l’obtention d’un système logiciel ou à l’évolution d’un
système existant.21

L’objet d’un processus de développement est de produire des logiciels


de qualité qui répondent aux besoins de leurs utilisateurs dans des temps et des coûts
prévisibles.

Le processus unifié (UP) est un processus de développement logiciel


construit sur UML ; il est itératif et incrémental, centré sur l’architecture, conduit par
les cas d’utilisation et piloté par les risques.22

a. PRINCIPES DE LA MÉTHODE UP
Tout processus UP répond aux caractéristiques ci-après :

Le projet est découpé en itérations de courte durée (environ 1 mois)


qui permettent de mieux suivre l'avancement global. À la fin de chaque itération, une
partie exécutable du système final est produite, de façon incrémentale. Un incrément
est une quantité prédéfinie ajoutée à une variable à chaque exécution d’un programme
itératif.

Dans ce cadre, les causes majeures d’échec d’un projet logiciel


doivent être écartées en priorité. Nous identifions une première cause provenant de
l’incapacité de l’architecture technique à répondre aux contraintes opérationnelles et
une seconde cause liée à l’inadéquation du développement aux besoins des
utilisateurs.

Le projet est mené en tenant compte des besoins et des exigences


des utilisateurs. Les cas d'utilisation du futur système sont identifiés, décrits avec
précision et priorisés.

21
Pascal Roques, Franck Vallée, UML 2 en action de l’analyse des besoins à la conception, éd.
Eyrolles, 4ème édition, 2007, p.12.
22
Ibidem

Les auteurs d’UP mettent en avant la préoccupation de l’architecture


du système dès le début des travaux d’analyse et de conception. Il est important de
définir le plus tôt possible, même à grandes mailles, l’architecture type qui sera
retenue pour le développement, l’implémentation et ensuite le déploiement du
système. La gestion d’un tel processus est organisée d’après quatre (4) phases
suivantes :

 La phase d’inception (Lancement) :

Cette phase correspond à l'initialisation du projet conduit où l’on mène


une étude d’opportunité et de faisabilité du système à construire. Une évaluation des
risques est aussi réalisée dès cette phase.
 La phase d'élaboration :
Poursuit trois objectifs principaux en parallèle :

 Identifier et décrire la majeure partie des besoins utilisateurs ;


 Construire (et pas seulement décrire dans un document) l'architecture de
base du système ;
 Identifier les risques majeurs du projet.

 La phase de construction :

Consiste surtout à concevoir et implémenter l'ensemble d’éléments


opérationnels (autres que ceux de l'architecture de base). C'est la phase la plus
consommatrice en ressources et en efforts.

 Enfin, la phase de transition :

Permet de faire passer l'application des développeurs vers les


utilisateurs finaux. Les mots-clés sont : conversion des données, formation
utilisateurs, déploiement, bêta tests.
b. ACTIVITÉS DU PROCESSUS UNIFIÉ (UP)

Les activités menées à l’intérieur de ces quatre phases sont plus


classiques, car déjà bien documentées dans les méthodes existantes par ailleurs.
Nous nous limiterons donc à ne donner qu’une brève explication de chaque activité.23
 Expression des besoins :

UP propose d’appréhender l’expression des besoins en se basant sur


une bonne compréhension du domaine concerné pour le système à développer et une
modélisation des procédures du système existant.
Ainsi, UP distingue deux types de besoins :
 Les besoins fonctionnels qui conduisent à l’élaboration des cas
d’utilisation,
 Les besoins non fonctionnels (techniques) qui aboutissent à la
rédaction d’une matrice des exigences.

 Analyse :

L’analyse permet une formalisation du système à développer en


réponse à l’expression des besoins formulée par les utilisateurs. L’analyse se
concrétise par l’élaboration de tous les diagrammes donnant une représentation du
système tant statique (diagramme de classe principalement), que dynamique
(diagramme des cas d’utilisation, de séquence, d’activité, d’état-transition…).
 Conception :

La conception prend en compte les choix d’architecture technique


retenus pour le développement et l’exploitation du système. La conception permet
d’étendre la représentation des diagrammes effectuée au niveau de l’analyse en y
intégrant les aspects techniques plus proches des préoccupations physiques.
 Implémentation :

Cette phase correspond à la production du logiciel sous forme de


composants, de bibliothèques ou de fichiers. Cette phase reste, comme dans toutes
les autres méthodes, la plus lourde en charge par rapport à l’ensemble d’autres phases
(au moins 40%).

♣ Tests :
Permettent de vérifier la bonne implémentation de toutes les
exigences (fonctionnelles et techniques), le fonctionnement correct des interactions
entre les objets et la bonne intégration de tous les composants dans le logiciel.

23
Joseph Gabay, David Gabay, UML 2 Analyse et Conception, DUNOD, Paris, 2008, p.116
I.3.2.

UML Unified Modeling Language en anglais, soit langage de


modélisation unifiée, se définit comme un langage de modélisation graphique et
textuel destiné à comprendre et décrire des besoins, spécifier et documenter des
systèmes, esquisser des architectures logicielles, concevoir des solutions et
communiquer des points de vue. UML unifie à la fois les notations et les concepts
orientés objets.24
Les méthodes utilisées dans les années 1980 pour organiser la
programmation impérative (notamment Merise) étaient fondées sur la modélisation
séparée des données et des traitements. Lorsque la programmation orienté objets prit
de l’importance au début des années 1990, la nécessité d’une méthode qui lui soit
adaptée devient évidente. Plus de cinquante méthodes apparaissent entre 1990 et
1995 (Booch, Classe-Relation, Fusion, HOOD, OMT, OOA, OOD, OOM, OOSE, etc.) mais
aucune ne parvient à s’imposer. En 1994, le consensus se fait autour de trois
méthodes :
 OMT (Object Modeling Technique) de James Rumbaugh fournit une
représentation graphique des aspects statiques, dynamiques et fonctionnels
d’un système.
 OOD (Object Oriented Developpement) de Grady Booch, introduit les concepts
de paquetage, diagramme de classes, diagramme d’objet et diagramme
d’états ;
 OOSE (Object Oriented Software Engineering) d’Ivar Jacobson qui fonde
l’analyse sur la description des besoins des utilisateurs (cas d’utilisation ou
user case).

Chaque méthode avait ses avantages et ses partisans. Le nombre de


méthodes en compétition s’était réduit, mais le risque d’un éclatement subsistait : la
profession pouvait se diviser entre ces trois méthodes, créant autant de continents
intellectuels qui auraient du mal à communiquer.
Événement considérable et presque miraculeux, les trois gourous qui
régnaient chacun sur l’une de trois méthodes se mirent d’accord pour définir une
méthode commune qui fédérerait leurs apports respectifs (on les surnomme depuis «
the Amigos »). UML (Unified Modeling Language) est né de cet effort de convergence.
L’adjectif unified est là pour marquer qu’UML unifie, et donc remplace.

En fait, et comme son nom l’indique, UML n’a pas l’ambition d’être
exactement une méthode : c’est un langage.

24
P. Roques, UML 2.0 modéliser une application web, éd. Eyrolles, Paris, 2004, p.50
La version d’UML en cours à la fin 2006 est UML 2.0 et les travaux
d’amélioration se poursuivent.

UML 2.0 comporte ainsi treize types de diagrammes représentant


autant de vues distinctes pour représenter des concepts particuliers du système
d’information. Ils se répartissent en deux grands groupes :

a. DIAGRAMMES STRUCTURELS OU DIAGRAMMES STATIQUES


 Diagramme de classes (Class diagram) : Il représente l’architecture
conceptuelle du système, il décrit les classes que le système utilise, ainsi que
leurs liens.
 Diagramme d’objets (Object diagram) : Le diagramme d’objets permet
d’éclairer un diagramme de classes en l’illustrant par des exemples.
 Diagramme de composants (Component diagram) : Il montre des structures
complexes, avec leurs interfaces fournies et requises.
 Diagramme de déploiement (Deployment diagram) : Le diagramme de
déploiement montre le déploiement physique des artefacts sur les ressources
matérielles.
 Diagramme de paquetages (Package diagram) : Ce diagramme montre la
communication entre les paquetages du système, et les relations de
dépendance entre packages qui aident à rendre visibles les éléments publics
de l’un des packages au sein d’un autre.
 Diagramme de structures composites (Composite structure diagram) : Il
montre l’organisation interne d’un élément statique complexe.

b. DIAGRAMMES COMPORTEMENTAUX OU DIAGRAMMES DYNAMIQUES


 Diagramme de cas d’utilisation (Use case diagram) : Il représente la structure
des grandes fonctionnalités nécessaires aux utilisateurs du système.
 Diagramme d’activités (Activity diagram) : ce diagramme montre
l’enchaînement des activités qui concourent au processus.
 Diagramme d’états-transitions (State machine diagram) : Le diagramme
d’états-transitions représente la façon dont évoluent les objets appartenant à
une même classe.
 Diagrammes d’interaction (Interaction diagram) : Ils permettent d’établir un lien
entre les diagrammes de cas d’utilisation et les diagrammes de classes : ils
montrent comment des objets communiquent pour réaliser une certaine
fonctionnalité
 Diagramme de séquence (Séquence diagram) : Le diagramme de séquence
représente la succession chronologique des opérations réalisées par un acteur.
 Diagramme de communication (Communication diagram) : Il montre la
communication entre les objets dans le plan au sein d’une interaction.
 Diagramme de temps (Timing diagram) : Il fusionne les diagrammes d’états et
de séquence pour montrer l’évolution de l’état d’un objet au cours du temps.

Tous ces diagrammes ont chacun une utilité particulière selon les cas
et ne sont pas nécessairement tous reproduits à l’occasion d’une modélisation.

I.3.3.

2TUP, est un processus de développement logiciel implémentant le


Processus Unifié (UP). Il propose un cycle de développement en « Y » qui dissocie les
aspects techniques aux aspects fonctionnels. Il commence par une étude préliminaire
qui consiste essentiellement à identifier les acteurs qui vont interagir avec le système
à construire, les messages qu'échangent ces derniers avec le système, à produire le
cahier des charges et à modéliser le contexte.

Ce processus s'articule autour de trois (3) branches essentielles :

♣ Une branche technique : qui recense les besoins non fonctionnels. Il s'agit
essentiellement des contraintes que l'application doit prendre en compte
comme par exemple les contraintes d'intégration, les contraintes de
développement et les contraintes de performances ;

♣ Une branche fonctionnelle : qui recense les besoins fonctionnels et analyse les
spécifications fonctionnelles de manière à déterminer ce que va réaliser le
système en terme de métier ;

♣ Une branche de réalisation : décomposée aussi en étape de conception


préliminaire, de conception détaillée et enfin de codage.
I.3.4.

a. DÉFINITION :

Une application mobile est un programme autonome conçu pour


s’exécuter sur un terminal mobile, comme un smartphone ou une tablette tactile. Elle
a donc accès à toutes les fonctions « natives » de ces appareils : GPS, appareil photo,
etc. Comme tout programme, elle doit donc être téléchargée au préalable pour être
installée.25

Ainsi, nous distinguons:

 APPLICATION IPHONE :

Une application iPhone est un type d’applications mobiles


spécialement développée pour l’iPhone d’Apple. Le développement d’une application
iPhone permet de profiter du succès commercial de mobiles et de ses qualités
ergonomiques d’usage. L’usage des fonctionnalités tactiles et de navigation de
l’iPhone permet un accès en mobilité à des services proposés par un site de manière
plus confortable et plus efficace qu’en passant par un accès web, même s’il est
optimisé pour les accès mobiles.26

Une application iPhone peut être proposée gratuitement à des fins


marketings ou de création de commerce ou être payante et constituer en elle-même
un « business model » comme pour le cas des jeux. Les applications iPhone
s’obtiennent sur « Apple Store ».

 APPLICATION ANDROID :

Une application Android est une application mobile spécifiquement


développée pour smartphones utilisant le système d’exploitation Android27. Comme
les applications iPhone dont elles sont souvent des répliques, les applications Android
sont de nature très variables :
 Jeux
 Mobile commerce
 Utilitaires,
 Services d’informations, etc.

Les applications Android s’obtiennent sur « Google Play ».

25
http://www.definitions-webmarketing.com, Consulté le 10/06/202 à 11h40
26
http://www.definitions-marketing.com/definition/application-iphone, Consulté le 01/06/2022 à
11h50’
27
http://www.definitions-marketing.com/definition/application-android, Consulté le 01/06/2022 à
12h05’
 APPLICATION WINDOWS PHONE :

Une application Windows phone est une application mobile


exclusivement destinées aux smartphones ayant pour système d’exploitation
Windows phone de Microsoft publié en 2010. Elles sont téléchargeables sur la
boutique en ligne appelé « Windows phone store ».28

b. TYPOLOGIES :

Il existe trois classes importantes pour les applications mobiles :

 Application native :

Une application native est une application développée


spécifiquement pour une seule plateforme, grâce aux outils conçus pour celle-ci. Elle
est développée avec un langage spécifique à son système d’exploitation et est
distribuée uniquement par l’intermédiaire d’un App store propre à sa plateforme.29

Le développement natif, permet essentiellement d’utiliser la mémoire


du smartphone ainsi que toutes les fonctionnalités liées au système d’exploitation
visé (GPS, caméra ...). Il permet également d’offrir une ergonomie adaptée à chaque
modèle de smartphone et à chaque système d’exploitation. Les applications sont
donc plus riches en termes de fonctionnalité, de qualité, de performance et
d’ergonomie que les web apps ou les applications hybrides.

Cependant, pour développer une application native pour différent OS


(Android et Ios par exemple), il convient de développer deux applications distinctes.
Entraînant une perte de temps et une augmentation de coût. De plus, avec la sortie de
nouveaux systèmes d’exploitation chaque année, des problèmes de rétrocompatibilité
peuvent se poser. L’application doit être maintenue, ce qui augmente les coûts de
développement.

 Application web ou web app :

Il s’agit de sites web optimisés pour mobiles, souvent conçus pour


ressembler à de vraies applications. Elle peut être aussi appelée « apps navigateur
mobile » car elles ne sont pas installées sur l’appareil. Celles-ci peuvent être accédées
en employant le navigateur mobile grâce à l'URL du Web. Dans ce cas, la capacité de
la mémoire de l’appareil n'est pas aussi importante étant donné que ni la forme ni les
données de l’application ne sont pas stockées dedans. Il est complètement dépendant
de la qualité du navigateur.

28
https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows_Phone
29
http://www.appsolute.fr/natives-web-ou-hybrides-que-choisir, Consulté le 01/06/2022 à 12h30’
Chaque donnée vient du serveur et rendu dans le navigateur quand
vous accédez grâce à l'URL. Elle est développée avec les outils de développement web
actuel: HTML 5, CSS 3 et JavaScript.30

 Application hybride :

Une application mobile hybride est développée à partir de langages


web (HTML, CSS, JavaScript). Cependant, elle s’appuie sur des technologies natives
mobiles pour utiliser certaines fonctionnalités du smartphone. Bien que développée
avec du web, il s’agit bien d’une « application » dans le sens où elle sera téléchargée
depuis les magasins d’applications et installée sur le mobile, contrairement au web
app qui n’est consultable que depuis un navigateur.31

c. AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES APPLICATIONS MOBILES :

Les applications mobiles s’étalent dans des différents domaines, et


touchent toutes les générations grâce à leurs avantages et facilitées d’utilisation,
malgré quelques inconvénients qu’on leurs trouve.

 Avantages

Parmi les objectifs des applications mobiles on trouve :


 Contenus adaptés aux spécificités de chaque smartphone.
 Contenus disponibles hors ligne, sera toujours accessible (plus besoin
d’attendre l’ouverture de la page).
 Possibilité de sélectionner des contenus à afficher selon la cible et l’objectif de
communication.
 Établissement d’un lien direct avec le consommateur.
 Rapidité d’exécution (l’application mobile exploite au mieux les capacités du
téléphone).
 Facilité d’installation et d’accès.
 Possibilité de solliciter un mobinaute (Push).
 Interface plus riche et des meilleures performances.
 Facilité de Monétisation (parce qu’elles sont directement disponibles sur les
plateformes de téléchargement).
 L’application a accès aux dispositifs du terminal (exemple appareil photo,
GPS).
 Plus besoin de taper l’URL de votre site dans le petit navigateur de votre
téléphone.

30
Ibidem
31
http://www.mobizel.com/2015/08/developpement-dune-application-mobile-hybride-33, Consulté
le 01/06/2022 à 13h32’
 Inconvénients :

Pour développer une application mobile il faut savoir qu’elles ont


aussi quelques inconvénients nous citons :

 Le respect des règles des plateformes mobiles :

L’Apple Store, le Play Store et le Windows Store imposent un certain


nombre de règles pour les développeurs. Parfois contraignantes, elles sont un
passage obligé si l’on souhaite pouvoir distribuer une application smartphone de
manière optimale.

 Un coût de développement élevé :

Le coût de création d’une application mobile est relativement élevé et


peut décupler les dépenses e-marketing, surtout si l’on souhaite que l’application soit
disponible sur tous les systèmes d’exploitation pour mobiles.

 Contrainte de la mise à jour pour l’utilisateur :

En cas de mise à jour de l’application, l’utilisateur d’application mobile


doit se rendre une nouvelle fois sur les plateformes de téléchargement, Le site mobile
peut quant à lui évolué sans contraintes pour le visiteur.

I.3.5.

Une application mobile est conçue pour fonctionner avec un système


d’exploitation spécifique. Les trois principaux systèmes d’exploitation du marché sont
:

a. iOS :

iOS est le système d’exploitation d’Apple installé sur iPhone, iPod


Touch, iPad et Apple Watch. Apple a été le premier à lancer un smartphone grand
public avec le succès qu’on lui connaît : l’iPhone. Ce smartphone intègre un écran
multi-touch, un accéléromètre et la localisation par triangulation GSM.32

b. WINDOWS PHONE :

Windows Phone est un système d'exploitation mobile développé par


Microsoft pour succéder à Windows Mobile, sa précédente plateforme logicielle qui a
été renommée pour l'occasion en Windows Phone Classique.33

32
Joachim PERCHAT, Composants multiplateformes pour la prise en compte de l’hétérogénéité des
terminaux mobiles, Thèse de doctorat, l’université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, 2015
33
Ibidem
c. ANDROID :

Android est un système d'exploitation mobile fondé sur le noyau


Linux et développé par des informaticiens sponsorisés par Google. Suite du rachat
par Google en 2005 de la startup du même nom, le système avait d'abord été lancé en
juin 2007 pour les smartphones et tablettes tactiles, avant de se diversifier dans les
objets connectés, ordinateurs comme les télévision (Android TV), les Chromebook
(Chrome OS qui utilise les application Android) et les Smartwatch (Wear OS).34

En 2015, Android est le système d'exploitation mobile le plus utilisé


dans le monde, devant iOS d’Apple, avec plus de 80 % de parts de marché dans les
smartphones pour l'ensemble de ses versions et adaptations.

34
https://fr.wikipedia.org/wiki, Consulté le 01/06/2022 à 14h45’
Chapitre Deuxième :

II.1.

Ce chapitre est consacré à l’étude de l’organisation tout en présentant


son existant. Il permet de situer géographiquement ladite organisation, d’avoir une
idée claire sur sa structure organisationnelle et de son fonctionnement. Ce dernier
analyse tout le métier, les déroulements des activités et permet d’appréhender deux
points de vue, la structure statique et dynamique. Il s’agit de deux perspectives
différentes qui aident à compléter la compréhension du système à développer.

Dans ce même ordre d’idée, il modélise le diagramme de contexte


statique, le diagramme d’activité du processus métier, le diagramme de cas
d’utilisation du métier et leurs descriptions textuelles, le diagramme de séquence
système ainsi que le diagramme de classes du domaine qui seront vus dans la suite
ci-dessous.

II.2.
II.2.1.
a. CRÉATION
Une Association Sans But Lucratif (ASBL) dénommée « CONGO
EVANGELISTIC MISSION » (CEM) fut fondé le 15 Novembre 1915 avec comme
mission l’évangélisation au Congo. Elle fut reconnue par l’arrêté royal du 10 Octobre
1932 publié dans le Journal Officiel du Congo Belge du 11 Novembre 1932 à la page
619. La dénomination fut changée plusieurs fois au cours de son histoire. À partir de
1967, elle fut connue sous l’appellation de l’Église Pentecôtiste au Congo (EPCO) et le
siège social fût placé à Mwanza Sope, dans le territoire de Malemba-Nkulu.
Actuellement, il se trouve à Kamina dans l’actuel province du Haut-Lomami et son
siège administratif se situe à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Suite à la création de l’Église du Christ au Zaïre (ECZ) en 1973, la 30ème


Communauté Pentecôtiste au Zaïre fut enregistrée parmi les Communautés
membres. À cause du changement du nom du pays intervenu entre-temps, cette
Association confessionnelle a pris le nom de « 30ème COMMUNAUTÉ PENTECÔTISTE
AU CONGO », 30ème C.P.CO en sigle jusqu’en ce jour.
b. L’ÉVOLUTION DE LA 30ème C.P.CO EN R.D.C
 Avant l’indépendance

Le premier groupe des pentecôtistes qui étaient arrivé au Congo Belge


en 1915 était composé de William F.P. Burton, de James Salter, de Joseph Blakeney
et de Gorge Armstrong. Ils avaient déclaré : “Nous sommes connus comme étant du
Mouvement de la Foi Apostolique de Johannesburg SA, lequel est inclus dans le Grand
Réveil Spirituel Mondial qui avait pris naissance du travail de la mission de la rue
d’Azuza à Los Angeles en Californie, où le Saint-Esprit était répandu sur les croyants,
lequel était déjà répandu dans le monde entier ».

C’était à l’occasion de leur voyage par bateau à l’Est de l’Afrique, plus


précisément en Tanzanie en 1914 qu’ils avaient pu finalement décider de se tourner
du côté Congo Belge. L’un de leurs compagnons du nom de Richardson mourût en
route, tandis que Bowie et Ulyate traversèrent le Kivu et atteignirent le fleuve Congo.
C’est ainsi qu’ils avaient visité Mwanza dans le Haut-Lomami et c’est là qu’ils avaient
eu l’idée pour la première fois d’y implanter un poste de mission. D’une part, Joseph
Blackery et Georges Armstrong étaient membres officiels de la Pentecostal Mission
de l’Afrique du Sud et d’autre part, Burton et Salter étaient des Anglais venus de
Preston Lancershire. De son côté, Joseph Blakeney était de nationalité américaine qui
avait travaillé aussi en Afrique du Sud pendant deux ans parmi les Zulu, tandis que
George Armstrong était de la nationalité Sud-Africaine.

Par ailleurs, les fondateurs de la CEM avaient créé aussi la “Central


African Mission”, CAM en sigle, qui organise jusqu’à ce jour des missions opérant à
partir de l’Angleterre. En effet, Dieu confirmait sa parole par des miracles et des
prodiges. Au travers de leurs prières, les malades étaient guéris, les hommes
possédaient des démons étaient délivrés et par leur enseignement très simple, de fois
en Kiluba mal utilisé, les hommes avaient manifesté la foi qui avait sauvé leurs âmes.

 Après l’indépendance

Après l’accession du Congo Belge à l’indépendance en 1960, l’Église


a africanisé son leadership. Les missionnaires européens étaient rentrés en
Angleterre, d’autres en Zambie et en Afrique du Sud. Après leur départ, le Révérend
Pasteur Jonathan Ilunga Wa Mbuya Kalulwa avait pris le bâton de commandement et
avait été confirmé en qualité du Représentant Légal et après sa mort, il a été remplacé
en 2004 par le Révérend Pasteur Bétavie Mbuya Kalulwa. La présidence de son côté
fut assumée successivement par les Révérends Pasteurs Yumba Wa Nkulu Beseka,
Kabila Dibala Kafumbe, Jonathan Mbuya Kalulwa et actuellement par le Révérend
Pasteur Ilunga Kazembe.
Avec l’aide du Saint-Esprit, les vaillants pasteurs autochtones ont
travaillé durement de sorte que l’église a connu un grand essor. De 13 stations
laissées par les missionnaires, le nombre a augmenté jusqu’à atteindre 70 stations en
1984.

En 2015 à l’occasion de la célébration de son centenaire, la 30ème


C.P.CO a compté 215 stations actives en RDC, soit plus de 8000 églises,
principalement dans les ex provinces du : Katanga, Kasaï oriental, Kasaï occidental,
Maniema, Bas-Congo et Bandundu, y compris le Nord-Kivu, Sud-Kivu et la ville-province
de Kinshasa.

 L’évolution de la 30ème C.P.CO hors des frontières congolaises

Jusqu’en 1973, la station de Musoshi s’étendait géographiquement


jusqu’en Zambie. À partir de 2015, l’œuvre d’implantation des églises en Zambie a
démarré et s’est répandue dans les villes de Kitwe, Ndola, Lusaka et partout ailleurs
dans le pays. Ensuite, la Communauté s’est étendue aussi en Angola et en Afrique du
Sud.

Sur le plan missionnaire, la Communauté a offert à l’Europe et à


l’Amérique des Pasteurs qui font un bon travail sur terrain, en l’occurrence de : Martin
Mutyebele et Gédéon Monga en Belgique, Ngandu Lunda et Auguy Kabamba en
Amérique, Élie au Canada et beaucoup d’autres encore qui font la fierté de cette
Communauté à la gloire du Seigneur Jésus-Christ.

II.2.2.

Le siège social de la 30ème C.P.CO se situe dans la province du Haut-


Lomami, précisément dans la ville de Kamina, sur l’avenue Maman Yemo au N° 15,
Quartier centre Urbain.

Il est limité :

 Au Nord : par l’avenue de la Base ;


 Au Sud : par l’avenue Sendwe ;
 À l’Est : par l’Avenue Maman Yemo :
 À l’Ouest : par l’avenue Lomami.
II.2.3.

La 30ème C.P.CO a pour vision d’apporter l’évangile à toute créature


dans le but de gagner les âmes à Christ.

II.2.4.

La 30ème C.P.CO a pour mission de (‘) :

 Implanter partout au monde ladite communauté et de former les leaders


chrétiens ;
 Créer les écoles pour la formation des enfants des croyants ;
 Créer des activités économiques lucratives afin de relever niveau des vies de
membres de la communauté ;
 Distribuer des dons au plus démunis pour leur montrer l’amour du Christ
II.2.5.

CONFÉRENCE

CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMITÉ EXÉCUTIF

REPRÉSENTANT LÉGAL

TRÉSORIER GÉNÉRAL SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

PRÉSIDENT DU Ier REPRÉSENTANT IIème REPRÉSENTANT IIIème REPRÉSENTANT


DISTRICT LEGAL SUPPLÉANT LEGAL SUPPLÉANT LEGAL SUPPLÉANT

STATION SECTION PAROISSE LOCALE

Source : 30ème C.P.CO/Secrétariat de la Paroisse Centrale de la Station de Kamina. Figure 1: Organigramme


II.2.6.

 La Conférence : est l’organe suprême de la 30ème Communauté Pentecôtiste au


Congo qui s’organise sous la direction du Représentant légal.

Voici quelques-unes de ses attributions :

 Elle veille à la paix et à la concorde entre les stations qui compose la


communauté et se prononce sur tous les problèmes intéressant
l’association qui lui sont soumis par le du Président du Conseil
d’Administration ;
 Ratifier les actes d’ordre organique et réglementaire élaborés par le
conseil d’administration ;
 Tracer les grandes lignes concernant le programme d’évangélisation, la
vie de l’Église et le développement de la communauté suivant les besoins.

 Le Conseil d’Administration : est l’organe chargé de l’administration générale de la


communauté. Voici quelques-unes de ses attributions :
 Concevoir, élaborer des projets et des règlements de la communauté mais
aussi examiner tous les litiges qui n’ont pas trouvé solutions à la
conférence lorsqu’il est saisi des certains cas ; le Conseil d’Administration
peut donner les solutions dont l’application est assurée par le comité
exécutif de la communauté.
 Soumettre à la conférence par le canal du Représentant Légal les
propositions de modification des actes règlementaires pour décision.
 Préparer la conférence.

 Le Comité Exécutif de la Communauté : est l’organe chargé de l’exécution des


décisions de la Conférence et du Conseil d’Administration. Il se réunit au moins
deux fois par an sous la présidence du Représentant Légal qui le convoque.

Voici quelques-unes de ses attributions :

 Exécuter les décisions de la conférence et du Conseil d’Administration ;


 Fixer les modalités d’application de l’exécution des dites décisions ;
 Préparer le budget annuel de la communauté ;
 Veiller à la protection du patrimoine de la communauté selon son
affection.

 Le Représentant Légal : est le responsable de la gestion et de la sauvegarde du


patrimoine de la communauté.
Voici quelques-unes de ses attributions :

 Convoquer la conférence et la présider jusqu’à la mise en place du bureau


s’il s’agit d’une conférence élective ;
 Convoquer et présider le conseil exécutif ainsi que le conseil
d’administration conjointement avec le président communautaire ;
 Représenter et engager la communauté vis-à-vis des tiers ;
 Diriger et organiser les activités des départements, des services
administratifs ou spécialisés qui sont rattachés à la représentation légale
de la communauté.

 Les Représentants Légaux Suppléants :


Voici quelques-unes de leurs attributions :

 Ils ont la qualité de conseiller de la communauté sans droit de l’engager


devant les juridictions ni devant les tiers ;
 Ils assistent le Représentant Légal dans tous les organes statutaires de la
communauté ;
 Ils peuvent agir par la délégation expresse du Représentant Légal en ses
lieux et places ;
 Ils peuvent être envoyés en mission par le Représentant Légal aux fins de
régler un litige, visiter les églises ou assurer toute autre obligation utile
contenue dans ladite mission.

 Le Secrétaire Général : est élu par la conférence suivant les mêmes règles
applicables au Représentant Légal.

Voici quelques-unes de ses attributions :

 Il coordonne et oriente les activités de différents départements ;


 Il vulgarise la décision des divers organes circulaires du Représentant
Légal aux Églises et toutes les institutions intérieures et extérieures ;
 Il centralise les rapports ;
 Il coordonne et traite toutes les correspondances et rapports de la
communauté.

 Le Trésorier Général : est élu par la conférence suivant les mêmes règles
applicables au Représentant Légal. Voici quelques-unes de ses attributions :
 Il élabore le budget annuel à présenter à l’approbation du Conseil Exécutif ;
 Il perçoit directement les cotisations des membres effectifs ;
 Il tient toujours les documents comptables et financiers.

 Le Président du district :
Voici quelques-unes de ses attributions :

 Il convoque et préside toutes les réunions de District. Il est le porte-parole


et vulgarisateur des résolutions de la Conférence, du Conseil
d’Administration et Comité Exécutif de la communauté auprès des
stations réunies en Comité de District ;
 Il Exploite les rapports des Stations et en tire des points figurer à l’ordre du
jour de la session du Comité de District ;
 Il convoque des réunions d’édification ;
 Étudie et trouve des solutions aux problèmes qui se pose au niveau des
stations qui le composent.

 La Station : est une entité composée d’au moins six sections. Le pasteur de Station
est le responsable de cette entité. Il est établi et peut être déchargé de ses
fonctions par le Représentant Légal. La station est composée de :
 Pasteur Responsable ;
 Pasteur Responsable Adjoint ;
 Pasteur Sectionnaire
 Secrétaire ;
 Trésorier ;
 Différents départements.

 La Section : est une subdivision de la station placée sous la surveillance d’un


Pasteur Sectionnaire. Une section peut être composée de cinq (5) Églises au
moins.
 L’Église Locale : est un ensemble de croyants d’une localité donnée baptisés par
immersion sur base de leur confession de foi en Jésus-Christ guidé par un pasteur
local qui est assisté par un collège des Anciens et Diacres. Le Pasteur local dépend
du pasteur sectionnaire et doit être un homme qui a la connaissance de la bible.
II.2.7.

En ce qui concerne l’étude des documents utilisés au sein de notre


champs d’étude, nous ne nous sommes pas penchés du côté documents
administratifs ou financiers, car ils ne constituent pas l’objet d’étude du présent
mémoire. Mais bien au contraire, nous nous sommes intéressés avec le seul
document de base utiliser comme support pour chanter les cantiques d’ensemble
pendant un culte ou une activité ecclésiastique au sein de la 30ème Communauté
Pentecôtiste au Congo.

Pour ce faire, le document de base utilisé pour chanter et louer Dieu au


sein de la 30ème Communauté Pentecôtiste au Congo est le recueil des cantiques de
victoire Kiluba appelé dans ledit dialecte comme étant « Nimbo ya Bupandiji ». Il ressort
des différents chants interprétés provenant des recueils de cantiques anglophones
(Redemption Songs et autres), francophones (chants de victoire et autres), et d’autres
qui ont été composés sous inspiration du Saint-Esprit par les missionnaires qui ont
implanté ladite Communauté comme nous l’avions déjà mentionné au niveau de
l’historique.

Ainsi, après interprétation et composition, les tous premiers cantiques


dudit recueil ont été chantés pour la toute première fois en 1916. Le petit recueil
comporte 295 cantiques répertoriés sous la numérotation ascendante en chiffre arabe
allant de 1 jusqu’à 295. Il contient les informations suivantes :

♣ Le nom du recueil et un petit dessin de l’Église sur la couverture ;


♣ Le nom de la Communauté, de la ville et du pays où se trouve le siège social ;
♣ Le nom de la maison d’impression ;
♣ Le nom de la ville et du pays où a eu lieu l’impression ;
♣ Une liste exhaustive de tous les cantiques accompagnés de leurs couplets et
refrains.
II.3.
II.3.1.
Le métier est défini comme étant l’ensemble d’activités d’un travailleur
permettant de répondre aux besoins des utilisateurs.

La modélisation du métier vise à mieux connaitre le fonctionnement


et les règles qui régissent le système organisationnel dans lequel on envisage
implanter un nouveau système à informatiser. Si l’on souhaite que le recueil virtuel
corresponde aux exigences du métier ciblé, il est vital de bien identifier les objectifs,
les propriétés et le processus clés de l’organisation avant toute tentative de
développement. L’importance que revêt cette activité pour le reste du projet justifie
son fonctionnement par rapport aux autres activités.

II.3.2.

L’étude préliminaire est la toute la première étape de notre processus


de développement. Elle consiste à effectuer un premier repérage des besoins
fonctionnels et opérationnels, en utilisant principalement le texte, ou des digrammes
très simple. Elle prépare les activités plus fonctionnelles comme la capture des
besoins fonctionnels et la capture des besoins techniques.

Dans un premier temps, nous allons introduire l’étude de cas qui fait
l’objet de notre étude en donnant la version textuelle préliminaire du cahier des
charges. Et dans le second, nous commencerons à déterminer les besoins
fonctionnels en considérant le système comme une boite noire, afin d’étudier sa place
dans le système métier globale de l’organisation. Après avoir identifié les acteurs qui
interagissent avec le système, nous développeront un premier model UML de niveau
contextuel pour pouvoir établir précisément les frontières fonctionnelles du système.

a. DESCRIPTION TEXTUELLE DU PROCESSUS MÉTIER


Le processus de chanter les cantiques de victoire Kiluba au sein de la
30ème C.P.CO pendant un culte donné commence quand le modérateur invite le
conducteur de la louange à s’approcher avec son recueil afin de conduire la louange.
Après s’être approché, ce dernier va consulter la liste des cantiques et rechercher le
numéro ou le titre du chant qu’il doit entonner. Après l’avoir consulté, il va demander
aux différentes personnes étant dans l’assemblée (considérées comme le chœur) de
se tenir débout tout en ayant chacun dans sa main son recueil.

Ensuite, il devra annoncer le cantique qui doit être chanté avec son
numéro et toute personne qui a le recueil devra le rechercher aussi. Puis, le conducteur
va entonner le cantique en consultant ses refrains et ses couplets dans le recueil et
les autres se mettront à chanter avec lui en faisant la même chose et suivant le rythme
du cantique. Enfin, si le conducteur se rend compte que tous les couplets ne pas sont
terminés, il devra continuer à entonner, sinon il fera signe à l’assemblée montrant que
c’est la fin du cantique puis chacun reprendra sa place.

b. BESOINS EXPRIMÉS
 Offrir la possibilité à toute personne étant dans l’assemblée de posséder
chacun son recueil virtuel ;
 Offrir une possibilité de rechercher rapidement et de retrouver facilement le
cantique quand on en a besoin ;
 Offrir le port à la mode du recueil des cantiques de victoire Kiluba et garantir
une lecture aisée des cantiques.

c. IDENTIFICATION DES ACTEURS


Un acteur représente l’abstraction d’un rôle joué par les entités
externes (utilisateurs humains, dispositifs matériels ou autres systèmes) qui
interagissent directement avec le système étudié.

À partir des informations recueillies au travers de la description


textuelle du processus métier, nous avons identifié dans un premier temps les acteurs
ci-après :

♣ Le modérateur : dans le cadre d’un culte, un modérateur est toute personne


physique qui conduit ou dirige un culte ;
♣ Le conducteur de la louange : toute personne physique qui conduit la louange
au sein d’une chorale ou pendant un culte ;
♣ Le chœur : assemblée ou réunion de personnes qui chantent ensemble.

d. DIAGRAMME DE CONTEXTE STATIQUE


Ce diagramme se situe souvent au début et son objectif est de
présenter le système à modéliser, en général sous forme d’une boite noire et les
différents acteurs qui interagissent avec ce système.

Il est à noter que ce diagramme n’a pas d’existence légale, car il ne


figure pas dans la norme. Il est cependant utilisé pour introduire certaines démarches
méthodologiques.
Pour ce faire, voici comment il se présent selon notre étude :

Processus de chanter les cantiques Kiluba

Choeur

Modérateur Recueil de cantiques


Conducteur

Figure 2: Diagramme de contexte statique

e. DIAGRAMME D’ACTIVITÉ
Le diagramme d’activités n’est autre que la transcription dans UML de
la représentation du processus telle qu’elle a été élaborée lors du travail qui a préparé
la modélisation : il montre l’enchaînement des activités qui concourent au processus.35

Les diagrammes d’activités permettent de mettre l’accent sur les


traitements. Ils sont donc particulièrement adaptés à la modélisation du cheminement
de flots de contrôle et de flots de données. Ils permettent ainsi de représenter
graphiquement le comportement d’une méthode ou le déroulement d’un cas
d’utilisation.

Alors, voici comment il se présent selon notre étude :

35
Laurent AUDIBERT, UML 2.0 (département informatique), Institut Universitaire de Technologie de
Villetaneuse, 1ère Année, p.23
MODERATEUR CONDUCTEUR CHOEUR

inviter conducteur s'approcher

Consulter liste des cantiques

Rechercher titre et
numero cantique

Faire tenir debout le choeur se tenir debout

annoncer titre cantique

Entonner cantique

Chanter
[Si couplet et refrrains non terminés]

Faire signe d'arrêt


[Sinon]

Cesser de chanter

S'asseoir

Figure 3: Diagramme d'activité


II.3.3.

Les contraintes fonctionnelles capitalisent la connaissance du


métier de l’organisation. Elles constituent généralement un investissement pour le
moyen et le long terme. Les fonctions du système d’information sont en effet
indépendantes des technologies utilisées. Les contraintes fonctionnelles
comprennent la capture des besoins fonctionnelles et le modèle d’analyse.
♣ Pour la capture de besoins fonctionnels : le niveau de cas d’utilisation définit
les activités attendues de différents utilisateurs par rapport au système
toujours vu comme une boite noire. Ce modèle permet de contrôler la bonne
adéquation des besoins avec l’utilisateur ;
♣ Pour le modèle d’analyse : il illustre les principales constructions du diagramme
de classe UML pour établir la structure des objets utiliser.

II.3.4.

Pour capturer ces besoins, la technique des cas d’utilisation est la pierre
angulaire pour cette étape. Elle va nous permettre de préciser l’étude du contexte
fonctionnel, en décrivant les différentes façons qu’auront les acteurs d’utiliser le futur
système.
a. IDENTIFICATION DE CAS D’UTILISATION DU MÉTIER
Un cas d’utilisation modélise un service rendu par le système. Il exprime
les interactions acteurs/système et apporte une valeur ajoutée « notable » à l’acteur
concerné.

Un cas d’utilisation représente un ensemble de séquences d’action


réalisées par le système et le lien de ces séquences d’actions est précisément
l’intention fonctionnelle de l’acteur vis-à-vis du système.

Pour identifier les cas d’utilisation on considère l’intention


fonctionnelle de l’acteur lors de l’émission ou la réception de chaque message puis en
regroupant ces intentions en unités cohérentes, nous obtenons ainsi les cas
d’utilisation recherchés.
MESSAGES ACTEUR ACTEURS
CAS D’UTILISATION
REÇUS/ÉMIS PRINCIPAL SECONDAIRES
Inviter le
Modérateur Conducteur
conducteur
S’approcher
devant
l’assemblée avec
son recueil de
cantique
Consulter la liste
des cantiques
Rechercher titre
cantique et son
numéro
Demander à
l’assemblée de se
tenir débout 1) Consulter la liste
Conducteur Chœur
Annoncer le des cantiques ;
cantique à
chanter et son
numéro
Entonner le
cantique en
Consultant les
couplets et les
refrains du recueil
Faire signer
d’arrêt

Se tenir débout

Rechercher le
cantique choisi
par le conducteur
Chanter en
Consultant les Chœur Conducteur 1) Chanter
couplets et les
refrains dans le
recueil
Arrêter de chanter
Maintenant que nous avons identifié les cas d’utilisation et leurs
acteurs, nous allons pouvoir les représenter graphiquement dans un diagramme de
cas d’utilisation, dont la notation graphique de base est la suivante :

Chanter cantique

Choeur

«extend»

Consulter la liste des


cantiques
Conducteur

Figure 4: Diagramme de cas d'utilisation de l’existant

b. FICHE DE DESCRIPTION DES CAS D’UTILISATION/SCENARIO


La fiche de description textuelle d’un cas d’utilisation n’est pas
normalisée par UML, mais nous préconisons pour notre part la structuration suivante
pour chaque cas d’utilisation :"

 Sommaire d’identification (obligatoire) : inclut le titre, l’objectif, les acteurs,


date, version, responsable, …
 Description des enchainements (obligatoire) : décrit le scénario nominal, les
enchainements alternatifs, les enchainements d’exception, mais aussi les
préconditions et post conditions.
 Description formelle : elle consiste à décrire chaque cas d’utilisation avec le
formalisme UML et cela se schématise sous deux sortes de vues qui sont les
suivantes :
 La vue statique (diagramme des classes participantes)
 Et la vue dynamique (diagramme de séquence système).
1° C.U CONSULTER LA LISTE DES CANTIQUES

♣ SOMMAIRE D’IDENTIFICATION
 Titre : Consulter la liste des cantiques.
 Objectif : permettre au conducteur d’avoir un aperçu sur les titres de tous
les cantiques du recueil.
 Acteur :
- Principal : Conducteur.
- Secondaire : système.
 Précondition : avoir son recueil.
♣ DESCRIPTION DES ENCHAINEMENTS
 Scénario nominal :
1. Le conducteur ouvre le recueil ;
2. Le recueil s’ouvre ;
3. Le conducteur recherche la liste de cantiques;
4. Le conducteur consulte la liste cantique ;
 Scénario alternatif : Néant.
 Post-condition : Trouver les titres des cantiques et leurs numéros
respectifs.
♣ DESCRIPTION FORMELLE
 Vue dynamique : le diagramme de séquence d’analyse qui schématise
les interactions des messages entre le conducteur et le système est le
suivant:

Système
Conducteur

Ouvrir le recueil

Ouverture du recueil

Rechercher la liste de cantiques

Consulter liste cantique

Figure 5: Diagramme de séquence système "Consulter la liste des cantiques"


 Vue statique : le diagramme des classes participantes qui montre les
objets manipulés dans l’exécution du présent cas d’utilisation est le
suivant :

Conducteur
Recueil

1.* Posseder 1.1


*

1.*

Consulter

Etre incorporé
1* 1.1
Liste Cantique

Figure 6: le digramme de classes participantes du C.U "Consulter la liste des cantiques".


2° C.U CHANTER CANTIQUE

 SOMMAIRE D’IDENTIFICATION
 Titre : Chanter cantique
 Objectif : permettre au chœur de lire les couplets et les refrains en
chantant
 Acteur :
- Principal : Chœur
- Secondaire : Le système
 Précondition : avoir son recueil.
♣ DESCRIPTION DES ENCHAINEMENTS
 Scénario nominal :
1. Le chœur ouvre le recueil ;
2. Le recueil s’ouvre ;
3. Le chœur recherche le cantique sélectionné;
4. Le chœur chante le cantique.
 Scénario alternatif : Néant
 Post-condition : Trouver le cantique recherché
♣ DESCRIPTION FORMELLE
 Vue dynamique : le diagramme de séquence d’analyse qui schématise
les interactions de message entre le chœur et le système est le suivant :

Système
Choeur
Ouvrir le recueil

Ouverture recueil

Rechercher cantique sélectionné

lire couplets et refrain

Figure 7: Diagramme de séquence système du C.U Chanter cantique


 Vue statique : le diagramme de classes participantes qui montre les
objets manipulés dans l’exécution du présent cas d’utilisation est le
suivant :

Choeur

*
1.1 1.*
Chanter
Avoir

1.* 1.*
Recueil Cantique

1.* Contenir 1.1

Figure 8: Le diagramme de classes participantes du CU Chanter cantique


Chapitre Troisième :

III.1.

Le présent chapitre est centré sur l’étude du système informatique. Il


s’agit ici de ressortir les besoins du nouveau système à mettre en place en montrant
comment il sera informatisé afin d’aboutir au déploiement et à l’implémentation qui
seront la dernière pierre de l’édifice de ce mémoire.

Après avoir analysé le système d’information existant dans le chapitre


précédent, chapitre dans lequel nous avions ressorti les concepts métiers du système,
les activités réalisées ainsi que la liste des besoins du système à développer ; nous
allons maintenant nous focaliser sur tout ce qui va concerner le développement du
système informatique en ouvrant le système vu comme une boite noire afin de
connaitre tout ce qui se passe à l’intérieur.

III.2.

L’ingénierie des exigences est la mise en œuvre d’une démarche


systématique pour capturer, analyser, spécifier et valider les exigences d’un logiciel à
développer. Le processus d’ingénierie des exigences définit l’ensemble d’activités,
d’actions et de tâches nécessaires et la manière dont ils doivent être articuler afin de
développer les exigences d’un logiciel. Il comprend la capture, l’analyse, la
spécification et la validation.

III.2.1.

La capture des exigences désigne autrement dit l’« Identification des


exigences », c’est l’activité qui consiste à identifier les principales sources des
exigences et à déterminer comment les ingénieurs peuvent les collecter. C’est la
première étape où l’on se fait une compréhension du problème que le logiciel va
résoudre. À ce niveau, tous les acteurs du projet doivent être identifiés.

Les exigences du système informatique déterminent ce que le


système doit faire, fournissent aux développeurs une meilleure compréhension des
fonctionnalités du système qu’ils doivent développer, définissent le contour du
système, fournissent la base de la planification, le contenu technique ainsi que la
réalisation des cas d’utilisation. En analyse, tout comme en conception, les besoins du
système sont capturés et modélisés à l’aide d’un diagramme de cas d’utilisation. Nous
allons toujours nous servir des besoins capturés au niveau de l’analyse métier pour
définir et capturer les besoins du système informatique.
III.2.2.

a. IDENTIFICATION DES ACTEURS DU SYSTÈME INFORMATIQUE


Un acteur est défini comme l’idéalisation d’un rôle joué dans le
système, donc un acteur est toute entité (utilisateur, dispositif matériel ou autre
système) qui interagit directement avec le système (l’application).36Au niveau de
l’analyse du métier, nous avons identifié trois principaux acteurs suivants:

♣ Le modérateur ;
♣ Le conducteur de la louange ;
♣ Et le chœur ;

Pour ce qui est du système informatique, nous allons regrouper tous


ces acteurs ci-hauts cités en un seul acteur que nous allons appeler utilisateurs, car
toutes ces trois personnes vont utiliser l’application mobile que nous aurons à
implémenter de la même manière.

Pour ce faire un utilisateur en informatique désigne une personne qui


utilise un système informatisé mais qui n’est pas nécessairement un informaticien.
L’utilisateur peut être aussi une machine automatique (essentiellement représenté par
un robot informatique) pouvant disposer de différents degrés d’autonomie.

36
Pascal ROQUES, UML 2 Modéliser une application web, 4ème éd. Eyrolles, Paris, 2008
b. IDENTIFICATION DES BESOINS FONCTIONNELS ET NON
FONCTIONNELS

♣ Besoins fonctionnels :

La représentation « fonctionnelle » de l’architecture système par le


biais des cas d’utilisation, nous permet d’établir le contact avec les acteurs du système
en vue de définir les limites de celui-ci et ainsi d’éviter de trop s’éloigner des besoins
réels de L’utilisateur. En effet, nous résumons ces besoins au travers cette
énumération :

 Consulter cantiques : ici l’utilisateur peut :


 Consulter les titres des cantiques ;
 Consulter les couplets et refrains des cantiques ;
 Rechercher le titre d’un cantique.

 Partager lien.

♣ Besoins non fonctionnels :


Les besoins non fonctionnels sont importants car ils agissent de
façon indirecte sur le résultat et sur le rendement de l’utilisateur ; de ce fait, ils ne
doivent pas être négligés. Ces besoins doivent répondre aux exigences suivantes :

 Fiabilité : l’application doit fonctionner de façon cohérente sans erreurs et doit


être satisfaisante ;
 Ergonomie et bonne interface : l’application doit être adaptée à l’utilisateur sans
qu’il ne fournisse aucun effort (utilisation claire et facile) de point de vue
navigation entre les différentes pages, couleurs et mise en textes utilisés ;
 Aptitude à la maintenance et la réutilisation : le système doit être conforme à
une architecture standard et claire permettant sa maintenance et sa
réutilisation ;
 Validité : l’application doit correspondre aux besoins des utilisateurs pour
lesquels il a été conçu ;
 La performance : l’application doit avoir un temps de réponse très rapide.
III.3.
III.3.1.

Les cas d’utilisation constituent un moyen de recueillir et de décrire


les besoins des acteurs du système. Ils peuvent être aussi utilisés ensuite comme un
moyen d’organisation du développement d’un logiciel, notamment pour la
structuration et le déroulement des tests du logiciel.

PRINCIPAUX
N° ACTIONS ACTEURS
CAS D’UTILISATION
Consulter la liste des titres des
cantique en ayant la possibilité
de lire ces derniers.
Consulter les couplets et les
refrains des cantiques avec la
possibilité de lire les couples et
les refrains de ces derniers.
1 Consulter cantiques Rechercher le titre d’un
cantique avec la possibilité de
retrouver le titre recherché à
Utilisateurs
partir des lettres initiales le
composent ou de son numéro.
Envoyer le lien de
téléchargement de l’application
2 Partager lien
aux différents contacts sur une
plateforme quelconque.
Tout système peut être décrit par un certain nombre de cas
d’utilisation correspondant aux besoins exprimés par l’ensemble ses utilisateurs. À
chaque utilisateur, vu comme acteur, correspondra un nombre de cas d’utilisation du
système. L’ensemble de cas d’utilisation se représente sous forme d’un diagramme.37

Ainsi, voici comment se présente le cas d’utilisation de notre système


informatique.

Partager lien

Consulter cantiques

Utilisateurs

Consulter refrains et
couplets cantiques

Rechercher titre consuter titres


cantique cantiques

Figure 9: Cas d'utilisation de conception

37
P. Roques & F. Vallée, Op.cit., p 43
III.3.2.
a. DESCRIPTION TEXTUELLE DU CAS D’UTILISATION SYSTÈME :
« CONSULTER TITRES CANTIQUES »
♣ Description textuelle
 Résumé : ce cas d’utilisation permet à un utilisateur d’avoir accès à la
liste des titres des cantiques, à leurs couplets et refrains et de
rechercher le titre d’un cantique.
 Acteurs :
- Principal : Utilisateurs
- Secondaire : Système
 Précondition : le système doit être sous tension;
 Scénario nominal :
1. L’utilisateur lance l’application ;
2. Le système affiche le Splashscreen (Écran de démarrage);

Après l’utilisateur peut soit : consulter les titres de tous les cantiques, soit
rechercher un titre bien précis ou soit encore consulter les couplets et les refrains
de ces derniers.

 Consulter les titres cantiques


1. Le système affiche la liste des titres de cantiques ;
2. L’utilisateur lit les titres des cantiques ;
 Rechercher titre cantique
1. L’utilisateur clique sur le bouton « recherche » ;
2. Le système affiche la zone de rechercher ;
3. L’utilisateur saisit le numéro ou les mots qui composent le
titre du cantique ;
4. Le système fait la recherche ;
5. Le système affiche le titre du cantique recherché ou des
suggestions similaires à celui-ci ;
 Consulter couplets et refrains cantiques
1. L’utilisateur clique sur le titre d’un cantique ;
2. Le système affiche les couplets et le refrain du cantique ;
3. L’utilisateur consulte les titres des cantiques ;
 Scénario alternatif :
Rechercher cantique
4. a. Si le numéro ou les mots saisis ne sont non trouvables, le
système affiche une page vide ;
4.b. Sinon, scénario 5
 Post-conditions : Avoir accès au système
♣ Description formelle du cas d’utilisation système : « CONSULTER CANTIQUES »

Système

Utilisateurs

LOOP Lancer l'application

Affichage le Splashscreen

OPT {CONSULTER TITRES CANTIQUES}


Select()
Affichge liste des titres de cantiques

Lire les titres des cantiques

OPT {RECHERCHER TITRES CANTIQUES}


Clique sur le bouton " recherche "

Affichage zone de rechercher

Saisir le numéro ou les mots qui composent le titre du cantique

Rechrecher()

ALT [Si numéro ou mots saisis sont inttrouvables]: affichage page vide

[Sinon]: Scénario 5

OPT {CONSULTER COUPLETS ET REFRAINS CANTIQUES}

Cliquer sur le titre d'un cantique

Affichage couplets et refrain cantique Select()


Lire les titres des cantiques

Figure 10: Diagramme de séquence du cas d’utilisation système « Consulter Cantiques »


b. DESCRIPTION TEXTUELLE DU CAS D’UTILISATION SYSTÈME :
« PARTAGER LIEN »
♣ Description textuelle
 Résumé : ce cas d’utilisation permet à un utilisateur de partager le lien
de téléchargement de l’application sur une plateforme de partage
quelconque;
 Acteurs :
- Principal : Utilisateurs
- Secondaire : Système
 Préconditions : le système doit être sous tension;
 Scénario nominal :
1. L’utilisateur clique sur le bouton « partager »;
2. Le système propose les différentes plateformes pour le
partage;
3. L’utilisateur choisi une plateforme de partage ;
4. Le système lance la plateforme choisie ;
5. Le système affiche la liste des contacts ;
6. L’utilisateur sélectionne le contact avec qui partager lien ;
7. Le système affiche sous forme d’un message le lien;
8. L’utilisateur clique sur bouton « envoyer » ;
9. Le système partage le lien ;
 Scénario alternatif :

8.a. Si les conditions d’envoie sur la plateforme ne sont pas


remplies, le lien ne sera pas partagé ;

8.b. Sinon, scénario 9

 Post-condition : Avoir accès au système


♣ Description formelle du cas d’utilisation système : « PARTAGER LIEN »

Système

Utilisateurs

LOOP Cliquer sur bouton " partager "

Proposer différentes plateformes

choisir plateforme de partage

Lancement plateforme choisie


Select()
Affichage contact

Sélectionner le contact

ouvrir boite de partage

cliquer sur bouton " envoyer "

Envoyer ()

ALT

[Si conditions d'envoie sur la plateforme non remplies]: lien non partagé

[Sinon]: lien partagé

Figure 11: Diagramme de séquence cas d’utilisation système : « Partager lien »


III.3.3.

Les diagrammes de classes participantes sont donc particulièrement


importants car ils font la jonction entre le cas d’utilisation, la maquette et les
diagrammes de conception logicielle (diagramme d’interaction et diagrammes de
classes).38

a. DIAGRAMME DES CLASSES PARTICIPANTES DU C.U : « CONSULTER


CANTIQUES »

Ce diagramme montre les classes qui participent lorsqu’un utilisateur


souhaite consulter soit la liste des titres des cantiques, soit rechercher un titre précis
ou soit consulter les couplets et les refrains de ce dernier ;

Ecran-Menu

Utilisateurs Entity-Song
Controle-Song

Ecran-Spalsh_Screen

Ecran-Song_List

Ecran-Song_Detail

Figure 12 : Diagramme de classes participantes du C.U « Consulter Cantique »

38
Pascal ROQUES, Op.cit.
b. DIAGRAMME DES CLASSES PARTICIPANTES DU C.U : « PARTAGER
LIEN »

Ce diagramme montre les classes qui participent lorsqu’un utilisateur


veut partager le lien de téléchargement de l’application avec ses contacts sur une
plateforme quelconque.

Ecran-Song_List

Utilisateurs
Entity-Share
Controle-Share

Ecran-Share_Options

Ecran-Share_plateforms

Ecran-Share_Content

Figure 13: Diagramme de classes participantes du C.U « Partager lien »


III.4.

Nous avons décrit à un niveau d’abstraction plus bas où le système


était vu comme une boite noire représentée par un ensemble. Nous devons maintenant
remplacer cet ensemble par un autre ensemble d’objets communiquant par le
diagramme de classes participantes ainsi que le diagramme de séquence détaillée.

Chaque diagramme va aussi donner une représentation d’un


ensemble d’objets de classes différentes dans le cadre d’un scénario d’exécution du
système. Un avantage important de cette technique par le chef de projet consiste en
la possibilité de découper le travail de son équipe d’analystes suivant les différents cas
d’utilisation, plutôt que de vouloir tout traiter d’un bloc.

Les classes qui participent aux interactions entre l’utilisateur et le


système sont de trois sortes à savoir :

 Les travailleurs d’interface : visible par l’utilisateur ;


 Les travailleurs internes (contrôleurs) : non visible par l’utilisateur ;
 Les entités : sont manipulées par les travailleurs.
III.4.1.
DIAGRAMME
a. DE SÉQUENCE CONCEPTION : « CONSULTER
CANTIQUES »
Ces interactions présentent le cas d’utilisation « Consulter cantiques »
d’une manière plus détaillée.

SD: Consulter cantique

Utilisateurs Ecran-Menu Ecran-SpashScreen


Ecran-SongList Ecran-SongDetailControle-Song Entity-Song

LOOP Lancer application


Demander SplashScreen
Afficher SplashScreen
Affichage SplashScreen

OPT {CONSULTER TITRE CANTIQUE}


Demander Liste Titres cantiques
Select()
Result()
Result()
Affichage liste titres cantiques
Lire titre cantique

OPT {RECHERCHER TITRE CANTIQUE}


Cliquer sur le bouton "Rechercher"
Demander zone de recherche
Afficher Zone de recherche
Affichage zone de recherche
Saisir numéro ou mots qui composent titre du cantique
Rechercher
Select()

ALT Resultat()
Result()
Affichage page vide

Result()
Result()

Affichage titre cantique recherché ou suggestions similaires

OPT {CONSULTER COUPLETS ET REFRAINS CANTIQUE}


Cliquer sur titre cantique
Demander couplets et refrains cantique
Select()
Resultat
Resultat()
Affichage couplets et refrains

Lire couplets et refrains

Figure 14: Diagramme de séquence conception : « Consulter Cantiques »


b. DIAGRAMME DE SÉQUENCE CONCEPTION : « PARTAGER LIEN »
Ces interactions présentent le cas d’utilisation « partager lien » d’une
manière plus détaillée.

SD: Partager Info application

Utilisateurs Ecran-SongListEcran-ShareOptionsEcran-PlateformEcran-ShareContControle-Share Entity-share

LOOP Cliquer sur le bouton "partager"


Proposer plateforme
Afficher proposition plateformes
Affichage proposition

Choisir plateforme
Lancer Plateforme
ouvrir plateforme
Ouverture plateforme
Afficher liste contact
Select ()
Resultat()
Result()
Affichage liste de conctat

Selectioner contact
Choisir contact

Ouvrir boite de partage


Ouverture boite de partage

Cliquer sur bouton "Envoyer"


Envoyer
Send()

ALT Result()
Resultat()
Lien non partagé

Result()

Result()
Lien Partagé

Figure 16: Diagramme de séquence conception : « Partager lien »


III.4.2.

Le diagramme de classes et le point central dans le développement


orienté objet. En analyse, il a pour objet de décrire la structure des entités manipulées
par les utilisateurs. En conception, le diagramme de classes représente la structure
d’un code orienté objet.

CANTIQUE CONTACT
-IdCant: Int (11) -NumCont: Int (11)
-TitreCant: Varchar (50) -NomCont: Varchar (50)
-ContenCant: Text Avoir 1.* -EmailCont: Varchar (50)
-PasswordCont: Varchar (50)
-Consult()

-Choose()

1.* 1.*
1.*
UTILISATEURS
-NumTelUt: Int (11)
-NomUt: Varchar (50)
Consulter -EmailUt: Varchar (50) Recevoir
1.* -PasswordUt: Varchar (50)

- get(): void
- set (): void
1.* 1.*

1.*
Utiliser Partager
PLATEFORME Lien
-ContenuLien: Text
-NomPlateF: Varchar (50) 1.* -DateEnvoi: Date
-HeureEnvoi: Heure
1.*
-Choose()
-Send()

Figure 17: Diagramme de classes conception


Chapitre Quatrième :

IV.1.
Dans ce chapitre nous allons présenter la réalisation du recueil virtuel
de cantiques Kiluba sous Android, en passant par l’architecture informatique,
Architecture technique, les technologies utilisées, le digramme de déploiement ainsi
que la présentation des interfaces du système informatique conçu.

IV.2.
Le patron de conception MVC (design pattern MVC) permet aux
développeurs de diviser leurs codes sources en trois couches distinctes :

IV.2.1.

Cette couche représente le cœur de l’application. Dans une application


mobile, elle consiste souvent à récupérer les données à partir d’une base de données
ou d’un service web et de les traiter en fonction de l’affichage souhaité par les
utilisateurs.

IV.2.2.

Dans une application mobile, les vues permettent d’afficher les


données récupérées à partir du modèle à l’utilisateur. Elles permettent aussi de capter
les interactions utilisateurs sur les éléments graphiques de l’interface. Après une
interaction utilisateur, les vues transmettent les évènements détectés aux contrôleurs.

IV.2.3.

Les contrôleurs s’occupent de faire le lien entre les vues et le modèle.


Ils récupèrent les évènements utilisateurs et en fonction de l’état dans lequel se trouve
l’application, effectuent les actions souhaitées (changement de vue ...). Si ces actions
nécessitent un changement de la couche modèle, le contrôleur s’occupe de demander
ces changements. Ensuite, il notifie la vue concernée pour qu’elle mette à jour son état
et affiche les nouvelles données
IV.2.4.

Layer: VIEW

- Eran_SplashScreen
- Eran_List_detail
- Ecran_Detail_Song
- Ecran_Share_Options
- Ecran_Share_Plateforms
- Ecran_Share_Content

Layer: CONTROLLERS

- Ctrl_Song
- Ecran_Share

Layer: MODELS

- Entity_Song
- Entity_Share

Figure 18: Présentation graphique de l’architecture MVC


IV.3.
IV.3.1.

À ce niveau nous allons présenter le logiciel qui a été utilisé pour le


développement de l'application. Pour ce faire, nous avons utilisé un seul logiciel qui
est :

 Android Studio
Android Studio est un environnement de développement pour
développer des applications mobiles Android. Il est basé sur IntelliJ IDEA et utilise
le moteur de production Gradle. Il est téléchargé sous les systèmes d'exploitation
Windows, MacOs, Chrome OS et Linux. Android Studio permet principalement d'éditer
les fichiers Java/Kotlin et les fichiers de configuration XML d'une application Android.
Il propose entre autres des outils pour gérer le développement
d'applications multilingues et permet de visualiser rapidement la mise en page des
écrans sur des écrans de résolutions variées simultanément. Il intègre par ailleurs
un émulateur permettant de faire tourner un système Android virtuel sur un
ordinateur39.

IV.3.2.
Dans cette partie il s'agit pour nous de présenter les langages de
programmation qui ont servi à l'implémentation de l'application.

Le langage de programmation utilisé dans le cadre de ce projet


Android est le Java. Java est définit à la fois un langage de programmation orienté objet
et une plateforme informatique. Créée par l'entreprise Sun Microsystems (souvent juste
appelée "Sun") en 1995, et reprise depuis par la société Oracle en 2009, la
technologie Java est indissociable du domaine de l'informatique et du Web. On la retrouve
donc sur les ordinateurs, mais aussi sur les téléphones mobiles, les consoles de jeux, etc.
L'avènement du smartphone et la puissance croissante des ordinateurs, ont entraîné un
regain d'intérêt pour ce langage de programmation.40

39
https://fr.wikipedia.org/wiki/Android_Studio Consulté le 10/09/2022
40
https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203555-java-definition/
Consulté le 10/09/2022

Pour la réalisation des interfaces graphiques de l'application nous
avons utilisé le langage XML. Le XML est un langage informatique qui sert
essentiellement à stocker/transférer des données de type texte structurées en
champs arborescents. Ce langage est qualifié d'extensible car il permet à l'utilisateur
de définir des marqueurs (balises) qui facilitent le parcours au sein du fichier et donc
la lecture de l'information. Ce langage est couramment utilisé et son apprentissage est
aisé.

IV.4.
Le diagramme de déploiement permet de représenter l’architecture
physique supportant l’exploitation du système. Cette architecture comprend des
nœuds correspondant aux supports physiques (serveurs, routeurs…) ainsi que la
répartition des artefacts logiciels (bibliothèques, exécutables…) sur ces nœuds.

C’est un véritable réseau constitué de nœuds et de connexions entre


ces nœuds qui modélise cette architecture. Deux éléments sont à souligner, en
l’occurrence :

 Un Nœud : qui correspond à une ressource matérielle de traitement sur


laquelle des artefacts seront mis en œuvre pour l’exploitation du système.
Les nœuds peuvent être interconnectés pour former un réseau d’éléments
physiques.
 Un Artefact : c’est la spécification d’un élément physique qui est utilisé ou
produit par le processus de développement du logiciel ou par le
déploiement du système. C’est donc un élément concret comme par
exemple : un fichier, un exécutable ou une table d’une base de données. Un
artefact peut être relié à d’autres artefacts par notamment des liens de
dépendance.
Magasin Virtuel

Smartphone «Artifact»
Google PlayStore

«Artifact» play.google.com

Android Operating System

Version Mininum: Android 5.0 «Artifact»


Nimbo ya Bupandiji

base.apk
cd.sekembe.nimbo_ya_bupandiji

Figure 19: Diagramme de déploiement


IV.5.

Tous les chrétiens en général et ceux de la 30ème C.P.CO en particulier


jouiront de quelques fonctionnalités du recueil virtuel de cantiques Kiluba que nous
avons conçu pour être à l’aise au moment de chanter lesdits cantiques. Partant des
besoins des utilisateurs, nous allons présenter les différentes interfaces du système
informatique réalisé afin de montrer les grandes fonctionnalités telles que définies
dans la conception du système informatique au chapitre troisième.

IV.5.1.
 L’ÉCRAN DE MENUS
Cet écran permet de voir les icones de différentes applications
installées sur un smartphone y compris celui de du recueil virtuel de cantiques de
victoire Kiluba que nous avons développé comme illustré dans la figure 20.

Figure 20: Écran de Menu


 LE SPLASH SCREEN
Cette écran incite l'utilisateur à patienter pendant le chargement et
l'installation d'un logiciel tout en lui apportant quelques informations telles le nom du
logiciel et son logo. Voici comment cela se présente :

Figure 21: SplashScreen du recueil virtuel


a. LES ÉCRANS DES CAS D’UTILISATION :
 CAS D’UTILISATION « CONSULTER CANTIQUES »
Cette fonctionnalité permet à un utilisateur d’avoir accès à la liste des
titres des cantiques, à leurs couplets et refrains et de rechercher le titre d’un cantique.
En soit, comme cela a été mentionné précédemment, il a trois cas particuliers :

♣ Consulter les titres cantiques : Il permet à un utilisateur de consulter tous les


titres de cantiques allant de 1 à 101. L’utilisateur peut défiler vers le bas avec
son doigt pour voir les autres titres de cantiques.

Figure 22: Écran illustrant la liste de titres des cantiques


♣ Rechercher titre cantique : il permet à un utilisateur de rechercher le titre d’un
cantique soit par son numéro ou soit par les mots qui le composent.

Premièrement l’utilisateur doit cliquer sur le logo du bouton


« rechercher » comme indiqué à la figure 23 ;

Deuxièmement, l’application lui affichera la zone de recherche comme


cela est montré à la figure 24 ;

Figure 23: Écran montrant le bouton Figure 24: Écran montrant la zone de
recherché recherche
Troisièmement et enfin, l’utilisateur peut saisir des chiffres ou des lettres
dans la zone de recherche et l’application lui affichera ce dont il aura à écrire dans
ladite zone comme cela est montré dans les figures 25 et 26 :

Figure 25: Écran illustrant un titre recherché par Figure 26: Écran illustrant un titre recherché par
son numéro son nom
♣ Consulter couplets et refrains cantiques : il permet aux utilisateurs de lire les
couplets et le refrain d’un cantique sélectionné sur la liste de titre des différents
cantiques. Supposons qu’il ait cliqué sur le titre du premier cantique, voici
comment cela va se présenter :

Figure 27: Écran illustrant les couplets et le refrain d’un cantique


 CAS D’UTILISATION « PARTAGER LIEN »
Cette fonctionnalité permet à un utilisateur de partager lien de
téléchargement de l’application. Ce dernier devra commencer par appuyer sur le logo
du bouton « Partager » comme indiquer à la figure 28 ;

Ensuite, il devra sélectionner une plateforme de partager suivant son


choix comme cela illustré à la figure 29 :

Figure 28: Écran montrant le bouton de partage Figure 29 : Écran illustrant la sélection de la
plateforme WhatsApp
Supposons, qu’il choisisse WhatsApp comme plateforme de partage,
ladite plateforme devra se lancer et lui donner la possibilité de choisir un contact avec
qui partager le lien. Voici cela se présente sur les figures 30 et 31 :

Figure 30: SplahScreen de WhatsApp Figure 31: Écran illustrant la liste des
contacts d’un utilisateur du recueil virtuel
Ensuite l’utilisateur pourra choisir un ou plusieurs contacts avec qui
partager le lien de téléchargement dudit recueil virtuel sur Play store. Et enfin il pourra
cliquer sur le bouton « Suivant » pour que la boite d’envoi du contact sélectionné soit
ouverte et cette celle-ci s’ouvrira avec le lien à partager déjà en son sein, comme cela
est montré dans les figures 32 et 33 :

Figure 32: Écran illustrant un contact Figure 33: Écran illustrant la boite de boite
sélectionné d’envoi du lien à un contact
Une fois ladite boite ouverte, l’utilisateur pour enfin de compte cliquer
sur le bouton envoyé et le lien parviendra à son destinataire comme cela est illustré la
figure ci-dessus.

Figure 34: Image illustrant le lien partagé


Nous voici au terme de notre mémoire, mémoire qui s’est focalisé sur
le « Développement d’un recueil virtuel de cantiques de victoire Kiluba sous Android au
sein d’une communauté chrétienne. » (Cas de la 30ème Communauté Pentecôtiste au
Congo).

Un bon nombre de problèmes que rencontrent les chrétiens en général


et ceux de la 30ème C.P.CO en particulier concernant le recueil manuel, comme cela a
été mentionné au niveau de la problématique, nous ont poussé à relever ce défi. Ceci
étant, pour remédier aux dits problèmes, nous avons jugé bon de développer un recueil
virtuel fonctionnant sur un smartphone ayant comme système d’exploitation Android.
Ledit recueil permet à ses utilisateurs de consulter tous les titres des cantiques, de
consulter les refrains et les couplets de chaque cantique, de rechercher le titre d’un
cantique et partager le lien de téléchargement dudit recueil.

Pour ce faire, nous condensons ce travail en ces termes : le premier


chapitre nous a permis des définir et expliquer les différents concepts de base de notre
mémoire. Le deuxième quant à lui, nous a permis de présenter l’existant ou le champ
d’investigation, mais aussi d’analyser le métier. Le troisième à son tour, a été consacré
à la conception du Système Informatique où nous avons montré la manière à laquelle
la nouvelle solution a été conçue. Et enfin le quatrième est allé tout droit vers la mise
en œuvre de la solution nouvelle ou l’implémentation du système informatique, lequel
est uploadé sur un gestionnaire de téléchargement des applications mobiles Play
Store.

Par la même occasion, nous tenons à confirmer l’hypothèse formulée


dans l’introduction de ce travail que cela est vrai, afin de pallier les problèmes que
rencontrent les chrétiens passionnés de chanter les cantiques de victoire en Kiluba.
Étant donné que nul ne peut prétendre aborder un sujet dans sa toute entièreté ; le
nôtre se prétend être une référence, et comme toute œuvre humaine est de nature
imparfaite, nous restons ouverts à toutes les remarques et critiques qui nous seront
adressées par toute personne qui aurait lu ce travail.
1.

 J. P. FRANGIER, Comment réussir un mémoire, Dunod, Paris, 1986 ;


 Joseph Gabay, David Gabay, UML 2 Analyse et Conception, DUNOD, Paris,
2008 ;
 Laurent AUDIBERT, UML 2.0 (département informatique), Institut
Universitaire de Technologie de Villetaneuse, 1ère Année ;

 M. GRAWITZ, Méthodes de sciences sociales, 5e édition, 1975 ;


 P. RONGERE, Science sociale, éd. Dalloz, Paris, 1996 ;
 P. Roques, UML 2.0 Modéliser une application web, éd. Eyrolles, Paris 2004 ;
 Pascal Roques, Franck Vallée, UML 2 en action de l’analyse des besoins à
la conception, éd. Eyrolles, 4ème édition, 2007 ;
 Pascal ROQUES, UML 2 Modéliser une application web, 4ème éd. Eyrolles,
Paris, 2008 ;
 Pascal Roques, UML 2 par la pratique Études de cas et Exercices corrigés,
éd. Eyrolles, 5ème édition, Paris, 2006 ;
 R. PINTO, M. GRAWITZ, Les Méthodes de sciences sociales, éd. Dalloz,
Paris, 1970.

2.

 BULA Lucide, Génie Logiciel, L1 INFO/CSI, UNIKAM, 2020-2021, cours inédit


 TWITE MWAMBA, Méthode de recherche scientifique, G2 INFO, UNIKAM,
2018-2019, cours inédit.

3.

 A. S. SECK, Conception et développement d’une application Android e-


location, Mémoire, Université Gaston Saint-Louis, 2014-2015.
 B. Sarah, H. Zahia, Conception et réalisation d’une application mobile
multiplateformes pour le transport routier de personnes et de
marchandises en temps réel, Mémoire de Fin d’Études, Université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou, 2015-2016.
 H. Aymen, Conception et réalisation d’une application mobile M-Banking,
Projet de Fin d’Études, Université Virtuelle de Tunis, 2011-2012.
 Joachim PERCHAT, Composants multiplateformes pour la prise en
compte de l’hétérogénéité des terminaux mobiles, Thèse de doctorat,
l’université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, 2015.
 T. Roger, Z. Oumarou, Développement d'une application Android pour la
gestion de petites annonces, Rapport de Cycle, U.P.B, 2012-2013.

4.

 Dictionnaire Universel, éd. Spéciale, RDC, 2010


 Le Grand Robert de la langue française, dictionnaire version électronique
 Jargon informatique, dictionnaire version électronique
 36 Dictionnaires et recueils, Dictionnaire électronique

5.

 http://Fr.Wikipédia.Org
 https://www.samsung.com
 http://www.definitions-webmarketing.com
 http://www.appsolute.fr
 http://www.mobizel.com
 https://www.journaldunet.fr

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