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B.P.2012
KISANGANI
Par
Michaël BATSU Iyele
EPIGRAPHE
« La nature humaine, si elle évolue, ce n’est guère plus vite que le profil géologique
de la terre ».
Alexandre Soljenitsyne.
ii
IN MEMORIAL
A vous, nos regrettés grands-pères Ghislain Batsu Bekolo et Emmanuel Bononga
Ingoli, malgré vos affections incomparables, vous aviez semés ce que vous n’avez pas récolter,
alors que vous nous encouragez d’aller le plus loin possible dans notre parcours, pour nous,
vous êtes une vraie source de motivation, mais de qui le triste sort de la vie nous a séparé avant.
À jamais vous resterez dans nos cœurs.
iii
DEDICACES
Nous dédions ce travail à nos parent, notre père Henri-Paul IYELE BATSU, notre
mère Yvonne BOOSI BONONGA qui sont une grande source d’inspiration dans notre vie et
à tous nos frères et sœurs.
Vous aurez toujours une place dans notre cœur.
Michaël BATSU IYELE
iv
REMERCIEMENTS
A la fin des trois années que nous avons passé à la Faculté des Sciences de l’Université
de Kisangani, il est de notre devoir de remercier, du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de
loin, nous ont soutenu, d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette première recherche
de notre parcours scientifique.
De prime à bord, nous rendons grâce à Dieu Tout-Puissant pour le souffle de vie, la
santé et la disposition matérielle qu’il nous a procurées pour que nous arrivons à la fin de notre
premier cycle de formation universitaire en beauté.
A tout Seigneur, tout honneur, nos hommages de gratitude les plus déférents s’adressent
au Chef de Travaux Séverin Ongezo Muzaliwa, qui a accepté de diriger avec efficience et
compétence avérées ce travail, malgré ses multiples occupations. Sincèrement, Chef de Travaux
vous méritez d’être infiniment remercié pour vos remarques et observations ayant conduit à la
confection de ce travail. Les mêmes remerciements vont tout droit à l’Assistant Paulin Isimbika,
qui nous a conduit pas à pas tout au long de la réalisation de cette recherche.
A notre grande famille, laquelle nous exprimons notre gratitude particulièrement à nos
oncles et tantes, paternels et maternels : Gilbert Besao, Dieudonné Longola, Fabien Boina,
Lundi Bekanga, Marlène Moseka, Annie Sombo, Annie Lifinda, Marie Bolumbu, Jeannette
Bokele Bahati, Samson Bononga, Jean Bofeko, sans oublier les familles Boina et Bekanga pour
leur soutien tant moral que matériel.
Nous partageons notre joie avec nos frères et sœurs de la grande famille Iyele : Blaise
Besangwa, Séraphin Iyele, Alpha Iyele, Moïse Besao, Joël Batsu, Abraham Bekolo, René
Bosise, Christelle Elulu, Marie-Immaculée Elulu, Henri-Paul Iyele, Tracy Bononga, Ghislain
Batsu et Bénédicte Boosi. Nous vous prions de trouver, ici, le témoignage de notre affection.
A tous nos ami(e)s, connaissances et camarades de promotion. Nous avons une pensée
distincte à : Yves Mihigo, Huguette Nelingi, Alphie Mbaitema, Hortense Bapadja, Déo Mavuo,
Chadrack Binibangili, Benjamin Anotane, Célestin Zembo, Joseph Madama, Eldia Marindo,
Joseph Zatua, Blanchard Basila, Merveille Mandango, Patrick Angbogu, Bob Lunyusi, Junior
Katako, César Mango, Serge Ngongo, Dieu-merci Ndjoku, Moïse Kasienene, John Mbelezo,
Asia Moussa, Gédéon Mokondoko, Albert Makoko, Rodrick Mwinyi et tous les autres dont les
noms ne sont pas cités sur cette page. Que ce travail témoigne, ici, l’expression de notre
profonde gratitude pour le partage du pire et du meilleur moment que nous avons passé
ensemble.
Michael BATSU Iyele
vi
RESUME
La commune de la Tshopo fait partie des six communes que constituent la ville de
Kisangani, dans la province de la TSHOPO en R.D.C. Elle est située géographiquement au
Nord-est de la ville de KISANGANI, fait partie des formations du Phanérozoïque(Mésozoïque)
au jurassique supérieur dans la cuvette centrale.
Les travaux de terrain nous ont servi d’aborder cette étude macroscopique avec soin
dans le souci personnellement d’apprendre et généralement d’informer les curieux et ambitieux
en domaine de géologie sur une reconnaissance pétrographique et minéralogique du secteur
d’étude. Lors de la prospection au marteau, grâce à l’analyse macroscopique, nous avons pu
identifier les faciès suivants
De ces démarches découlent les résultats essentiels suivants :
Sur le plan lithologique : La confrontation des données sur terrain nous a permis
d’identifier les ensembles lithologiques et faciès de notre secteur d’étude qui
appartiennent aux familles des roches sédimentaires. Les roches constitutives dudit
secteur sont : Les Grès, Les Conglomérats, les Shales et les Argilites Vertes ;
Sur le plan de la minéralisation : L’analyse macroscopique des échantillons nous
a permis d’avoir une idée sur la minéralisation du secteur. Partant des minéraux
visibles, on trouve sur les échantillons la présence : Des Oxydes de Fer (Hématite,
Magnétite, etc.), Des minéraux Clairs (Quartz, muscovite, etc.) et afin Des
minéraux sombres (les Chlorites et les Biotites),
Sur le plan de la coloration : Les roches de notre secteur d’étude présentent une
coloration souvent de rougeâtre clair à grises verdâtres voir grises claires. La
granulométrie de nos roches du secteur est souvent grenue(Grès) et microgrenue
(cas des shales et argilites Vertes).
Sur le plan cartographique : La cartographie a consisté à l’élaboration et
interprétation de différentes cartes notamment : la carte topographique, la carte
d’affleurement, la carte d’esquisse géologique et le log-stratigraphique afin de
représenter géographiquement dans l’espace les différentes formations
géologiques rencontrées dans le secteur d’étude.
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0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Présentation du sujet
Le présent travail est effectué en vue de l'obtention d'un diplôme de grade en Sciences
Géologiques. Il sanctionne ainsi l'achèvement du premier cycle de nos études universitaires au
sein de l'Université de Kisangani, en général, au Département de Géologie de la Faculté des
Sciences, en particulier.
Le travail que nous réalisons porte sur « Les Caractéristiques Lithologiques et la
Cartographie des formations géologiques affleurant dans les quartiers Stade et Poste de
la Commune Tshopo à Kisangani. Analyse macroscopique ».
0.2. Problématique
La problématique est le fait de se demander : « quel est le problème ? ». En d’autres
termes, la problématique se réfère généralement à un ensemble d’éléments ou d’informations
formant un problème à la structure d’information dont la mise en relation engendre chez un
chercheur un écart, se traduit par effet de surprise ou de questionnement assez stimulant pour
motiver à faire une recherche.
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes suggérés de répondre aux questions
suivantes :
Quelles sont les différentes roches qui affleurent dans ce secteur ?
Quels sont les minéraux visibles macroscopiquement dans le secteur d’études ?
0.3. Hypothèse
La mise en œuvre d’une série de questions issues d’une problématique débouche
nécessairement sur les hypothèses.
Cette affirmation provisoire implique également une prise de position du chercheur face
au fait observer ou constater. Elle est donc une idée directrice, une tentative d’explication de
2
De nos jours, la plupart des géologues se rendent sur le terrain avec un ordinateur
portable où toutes les informations sont rapportées directement dans des bases de données
spatiales du type SIG (Système d’Information Géographique).
0.8. Méthodologie
Toute recherche scientifique doit être basée sur un cadre méthodologique. Celui-ci
comprend des méthodes et techniques choisies pour réaliser scientifiquement un travail dans un
angle disciplinaire précis.
Pour effectuer et rédiger notre travail dans les règles de l'art scientifique, notre
démarche scientifique se résume ainsi : la réalisation de ce travail a impliqué les travaux
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bibliographiques qui ont consisté à la consultation de tout ouvrage ou article à notre portée,
en rapport avec le sujet ou la région d'étude, ainsi que des travaux de terrain et de
laboratoire qui nous ont aidé à la consultation des documents en rapport avec notre sujet et
région d’étude.
Travaux de terrain
Les méthodes utilisées sont la levée géologique qui consiste à la prise des coordonnées
géographiques ; par la suite l’observation et la description des affleurements en se basant
sur la couleur, la texture, l’orientation des minéraux et leurs natures ; enfin le prélèvement
des échantillons.
Nous avons mesuré et sélectionnés les fractures à lever en fonctions de leurs
puissances et leurs extensions latérales.
Au bureau
Aux travaux de bureau :
La recherche sur internet, la lecture et synthèse bibliographique des livres, des thèses,
des mémoires, des cours, des articles ;
Analyse des échantillons récoltés sur le terrain ; et
Traitement des données sur ordinateur (utilisation d'Excel 2019 et des logiciels
Informatiques appliqués à la Géosciences tels que QGIS 3.16.0, strate desktop et Surfer
22).
0.9. Délimitation et structure de la recherche
a. Délimitation
Pour bien mener notre recherche scientifique, nous avons effectué notre travail en
République Démocratique du Congo, dans Province de la Tshopo, à Kisangani, précisément
dans la Commune Tshopo entre 2020-2021.
b. Structure de la recherche
Le présent travail est réparti en trois grandes parties ou chapitres excepté l'introduction
et la conclusion générale. Le premier chapitre porte sur les généralités sur le milieu d’étude/ le
deuxième chapitre s’attèle à l’étude cartographique du secteur d’étude et le troisième chapitre
se penche sur l’étude pétrographique du secteur, ainsi qu’à l’interprétation des résultats.
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I.2.2. Du climat
La région de Tshopo bénéficie d’un climat équatorial du type continental Ag selon la
classification de Koppen malgré quelques petites variations microclimatiques dues à une
couverture végétale plus importante. C’est un climat chaud et humide caractérisé par des
températures élevées et constantes au cours de l’année sans être uniformément réparties, avec
des précipitations annuelles moyennes de 1600 à 1800mm.
Les pluies sont assez régulièrement réparties sur toute l’année et la saison sèche y est
presque inexistante. L’humidité de l’air reste élevée pendant presque toute l’année. La
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température moyenne annuelle est voisine de 25°C, tandis que les moyennes mensuelles de
températures minima et maxima sont d’environ 17°et 32°C. (Binibangili, 2021).
I.2.3. De l’hydrographie
Le secteur d’étude, étant une entité de la région de Kisangani, appartient au bassin
versant du fleuve Congo. La région de Kisangani comprend un réseau hydrographique bien
développé. Plusieurs grandes rivières drainent toute la région d’est à l’ouest et se jettent dans
le fleuve Congo. Il s’agit notamment de la Tshopo, la Lindi, etc. Le réseau hydrographique
présente une série de particularités liées à l’évolution et à l’état actuel du relief.
(Binibangili,2021).
I.2.4. Du sol et de la végétation
Ce secteur a un sol présentant les mêmes caractéristiques reconnues aux sols de la
cuvette centrale congolaise. Ce sol est rouge ocre, avec un faible rapport silice sesquioxyde de
la fraction argileuse, une faible capacité d’échange cationique de la fraction minérale, une
teneur en minéraux primaires faible, une faible activité de l’argile, une faible teneur en éléments
solubles et une assez bonne stabilité des agrégats (Binibangili,2021).
2° La lithostratigraphie générale
a.1. Le Supergroupe de la Lindi LI (Néoprotérozoïque).
Le Supergroupe de la Lindi est exposé principalement dans la partie nord de Kisangani
le long des rivières Tshopo (à Kisangani), Lindi et Aruwimi (à Banalia), et se prolonge vers le
centre de la ville. Quelques lambeaux du Lindien s’observent au sud-est de la ville de Kisangani
dans le territoire d’Ubundu. Il est recouvert en discordance par les séries méso-cénozoïque de
la cuvette congolaise dont il forme une grande partie du soubassement.
T. Verbeek (1970), a distingué trois groupes dans le Lindien qui sont, de haut en bas :
Aruwimi, Lokoma, Ituri. Une discordance existe entre les groupes de Lokoma et d’Ituri, elle
n’est pas parfaitement établie entre les groupes de l’Aruwimi et de la Lokoma.
partie est. Ces formations d’âge Jurassique s’étendent entre Kisangani, au nord et Ubundu, au
sud.
a4. Supergroupe de la Cuvette centrale (CC) : pléistocène, pliocène : alluvions, éluvions
et colluvions.
Selon Cahen (1954) les sédiments du pléistocène inferieur au pliocène recouvrant une
grande partie de la Cuvette centrale sont continentaux. Il s’agit de sables plus ou moins argileux
avec quelques conglomérats à la base qui recouvrent la plaine tardi-Tertiaire.
3° Lithostratigraphie du groupe de Kisangani
Conclusion partielle
Les coupes ponctuelles dressées sur le terrain ont permis à l’élaboration des logs
stratigraphiques locaux. (Figure 7).
Conclusion partielle
Les données du lever géologique nous a permis de confectionner des cartes entres autres
une carte topographique montrant le relief du secteur, une carte d’affleurements ainsi qu’une
carte d’échantillonnage et une carte géologique montrant les formations rencontrées dans le
secteur en utilisant la méthode corrélative.
C’est un terrain d’environ 1 Km2 et d’une topographie diverse dont l’altitude varie entre
381 à 389 m.
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Sur la deuxième Avenue Bis affleure une consolidée dure et en place des couleurs
verdâtres à rougeâtre par endroit Brunâtre. La coloration verdâtre serait dite à la présence des
végétaux inférieurs et la coloration rougeâtre à brunâtre serait dite à l’effet d’oxydation.
La roche se présente en strate, constituée par des éléments dont la taille des grains varie
de 2 mm à 12.5 Cm enrobé dans un ciment Ferrigno-détritique. Ces éléments ont une forme
subarrondis des différentes natures dominées principalement des grès, des quartz et tant d’autres
minéraux non identifiés macroscopiquement.
Après une longue observation, on a constaté que la roche est légèrement inclinée des directions :
N85°E/ 15° SSE.
La roche affleure sur une extension de 6 m de long, en testant la roche avec l’acide
chlorhydrique dilué à 10 pourcent, la roche ne parvient pas à faire l’effervescence, ce qui prouve
l’absence de la calcite.
A ce niveau, la roche présente deux faciès ; un faciès dont les éléments sont grossiers et
autre faciès dont les éléments sont fins ce qui prouve que la roche en place est un Conglomérat.
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Note importante : la roche est traversée par une cassure orientée N175°/ verticale avec
comme écartement de 10 Cm et la longueur latérale est de 2,6 m.
Compte tenu de la nature lithologique et degré d’altération, l’échantillon n’a pas été
prélevé. (Figure 8).
Cassure
Station 2
Cassure
Cassures
Station 3
Coordonnées géographique : X : 297465 ; Y : 57935 ; Z : 382 m
Non loin de la station précédente, affleure une roche de la même lithologie que celle de
la dernière station, la seule différence est au niveau de la taille des grains dont cette dernière
possède des éléments qui atteint 7 Cm, et, d’autres termes, à ce niveau les éléments ont une
granulométrie supérieure à celle du dernier.
La roche serait un conglomérat du type poudingue. (Figure 10).
Galets de
quartz
La Taille
maximale de
7 cm
Figure 10 : Conglomérat.
Station 4
Coordonnées géographique : X : 297475 ; Y : 57944 ; Z : 384 m.
A cet endroit, on observe une superposition des couches dont à la base nous avons une
couche conglomératique de 80 Cm d’épaisseur, constituées des éléments des formes arrondis
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des tailles qui varient de 2 mm à 17 Cm dont les éléments sont des différentes natures dominées
par des grés, les galets de Quartz.
Au-dessus de cette couche, surmonte une couche gréseuse de 30 Cm d’épaisseur sur
laquelle repose la couche humique de 40 Cm suivi d’une petite végétation dont deux
échantillons ont été prélevés pour servir à l’analyse macroscopique plus détaillée, l’une sur la
couche conglomératique et l’autre sur la couche gréseuse portant les numéros suivants :
BATQS002 et
BATQS003. (Figure 11).
Couche gréseuse
Station 5
Coordonnées géographique : X : 297693 ; Y : 57995 ; Z : 388 m
Sur la troisième avenue, on observe une roche dure de couleur verdâtre à grisâtre par
endroit jaunâtre se présentant en strate de structure tabulaire traversée par une cassure des
directions et pendage : N153°E/83° NE.
Avec comme écartement de 5 Cm et une extension latérale de 2,5 m.
En cassant la roche, on constate qu’elle présente une granulométrique moyenne des couleurs
blanchâtre, mais qui ne réagissent pas au contact à l’acide Chlorhydrique. La roche est
moyennement altérée avec comme minéraux visibles macroscopiquement : Les Quartz, les
feldspaths, les micas blancs et quelques Oxydes et Hydroxydes de Fer qui sont justifiables par
la présence de la coloration brunâtre à jaunâtre observée au sein de la roche.
Partant des observations ci-haut, la roche serait un grès.
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Station 6
Coordonnées géographique : X : 297612 ; Y : 57990 ; Z : 385 m.
Toujours sur la troisième avenue, on observe un affleurement des roches du type
sédimentaire, constituées des éléments des tailles qui varient de 2 mm à plus des dizaines de
centimètres, ces éléments ont une forme arrondis des natures différentes dominées par
principalement par des galets des quartz, argilites et tant d’autres minéraux invisibles
macroscopiquement.
Au niveau de cet affleurement, on constate que les éléments dominent la matrice sont
du type détritique. Partant de tous ceux qui précèdent, la roche serait un conglomérat du type
poudingue selon la forme des éléments, mais quant à ceux qui concerne la nature des éléments,
on dirait que la roche serait un conglomérat polygénique.
Un échantillon a été prélevé portant le numéro : BATQS005. (Figure 13).
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Station 7
Coordonnées géographiques : X : 297494, Y : 57970, X : 383 m.
On observe une série de formation géologique indurée se présentant en strate avec une
superposition dont à la base nous avons une couche conglomératique des mêmes natures que
celles observées à la station 6, surmontée par une couche gréseuse de cette couleur grisâtre à
brunâtre par endroit violacée de 15 Cm de l'épaisseur, en cassant la roche qui se trouve au toit,
on constate qu'elle présente une granulométrie fine et moyennement altérée des couleurs
brunâtre à blanchâtre et la couleur noire et brunâtre nous indiquent l'effet de l'oxydation de Fer.
Au niveau de la couche conglomératique, la taille minimale des galets est de 2 Cm et la
taille maximale des galets est de 7 Cm.
En testant la roche avec l'acide chlorhydrique dilué toujours à 10 pourcent, on constate
que la roche ne fait pas l'effervescence, ce qui nous pousse à dire que la roche serait un grès.
Un échantillon a été prélevé au niveau de cette couche portant le numéro : BQS006.
(Figure 14).
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Couche gréseuse
Couche conglomératique
Figure 14 : Superposition des deux couches, dont les grès sur le conglomérat.
Station 8
Coordonnées géographiques : X : 297525, Y : 58011, Z :387 m.
Sur la quatrième avenue, affleure une série des roches sédimentaires se présentant en
strate avec une alternance des couches qui montrent la séquence du dépôt, d'où à la base nous
avons une couche gréseuse de 45 Cm d'épaisseur de couleur grisâtre à granulométrie moyenne.
Au-dessus de cette couche repose une couche conglomératique des couleurs verdâtre
suite aux végétaux inférieures dont les éléments ont une forme subarrondis des dimensions
millimétriques à centimétrique et de 1, 10 mètre de l'épaisseur ; suivi d'une couche gréseuse de
couleur noirâtre due toujours à l'oxydation de Fer puis de même granulométrie que celle
observée à la base ayant une épaisseur de 1 mètre. Ensuite, vient une couche conglomératique
de 80 Cm d'épaisseur sur laquelle repose la couche gréseuse de 30 cm d'épaisseur.
Enfin, toutes ces formations ont été affectées par deux cassures sèches et parallèles des
mesures structurales suivantes :
Cassure 1 :
- Direction et pendage : 150°E/Vertical ;
- Écartement : 50 Cm ;
- Extension latérale : 3.20 m ; et
- Remplissage : Vide.
Cassure 2 :
- Direction et pendage : 152°E/60 SW ;
- Écartement : 1 m ;
- Extension latérale : 3.70 m ; et
- Remplissage : Vide.
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N.B : Pour circonscrire les différents faciès des grès observés lors de nos investigations,
deux échantillons ont été prélevés dont l'un sur la base et l'autre au sommet portant les numéros
: BATQS007 et BATQS008.
Après avoir casé les échantillons, on a constaté que ces deux faciès ont une
granulométrie différente moyennement oxydes, tandis que la couche qui se trouve au sommet
a une granulométrie moyenne. (Figure 15).
Cassure 1
Cassure 2
Station 9
Coordonnées géographiques :X : 297615 ; Y : 58077 ; Z : 383 m.
Sur la quatrième avenue, on remarque une série des roches dures et places se présentant
en bas parallèle de structure tabulaire, avec une succession des couches dont à la base nous
avons une couche conglomératique ayant une épaisseur de 30 Cm, suivis d’une mince couche
de grès de 10 Cm d’épaisseur sur laquelle repose encore une épaisse couche conglomératique
2 mètres d’épaisseur.
Cet affleurement montre une coloration verdâtre à grisâtre, ainsi la couleur verdâtre
serait justifiée par la présence des végétaux inférieures (lichens).
Le conglomérat observé au niveau du toit est de la même nature que celui observé à la base qui
constituent dans l’ensemble des éléments subarrondis des diverses natures et des tailles
variables allant de 2 mm à une dizaine des centimètres.
Donc, les conglomérats observés à ce niveau seraient des poudingues comparativement aux
éléments. (Figure 16).
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Figure 16 : Le Conglomérat.
Station 10
Coordonnées géographiques : X : 297621 ; Y : 58107 ; Z :388 m.
Du côté Nord de la station précédente, affleure une série des roches dures et en place
se présentant en bas parallèle de couleur grisâtre à verdâtre avec une superposition de deux
couches conglomératiques identique à celle vue précédemment ayant une épaisseur de 50 Cm
d’épaisseur surmontée par une couche gréseuse de 80 Cm d’épaisseur.
En cassant la roche de la couche gréseuse qui se trouve au sommet, on constate qu’elle
est moyennement dure suite au degré d’altération, constituée principalement des grains de
Quartz er quelques minéraux noirâtre à brunâtre qui pourrait être des oxydes et hydroxydes de
Fer, mais la roche présente une granulométrique fine et moyenne.
Un échantillon a été prélevé au niveau de la couche gréseuse portant le numéro :
BQS009. (Figure 17).
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Couche gréseuse
Conglomérat
Station 11
Coordonnées géographiques : X : 297606 ; Y : 581116 ; Z : 385 m.
Dans cette station affleure une roche dure qui résiste à la frappe au marteau ayant une
coloration grisâtre à verdâtre traversée par une cassure sèche de mesures structurales :
Directions et Pendages :
- C1 : 146°E/72° NE, épaisseur de 2 mm
- C2 : N40°E/ Vertical, épaisseur : 1 mm ;
- C3 : N35°E/Vertical, épaisseur : 1.5 mm ;
- C4 : N170°E/Vertical, épaisseur : 2 mm ;
- C5 : N130°E/Vertical, épaisseur : 3 Cm ; et
- C6 : N140°E/Vertical, épaisseur : 1.8 mm.
Pas des remplissages dans toutes ces cassures.
En cassant la roche, on remarque qu'elle présente comme minéraux visibles : Quartz,
micas blancs, avec quelques fragments lithiques, ainsi que certains Oxydes et Hydroxydes de
Fer.
Partant de la couleur et les minéraux essentiels, la roche serait un grès (Figure 18).
Un échantillon a été prélevé portant la numérotation : BQS010.
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C3
C2
C1
C6
C4
C5
Figure 18 : Le grès.
Station 12
Coordonnées géographiques : X : 297583 ; Y 58182 ; Z : 384 m.
Sur un talus droit, se trouvant sur la cinquième avenue, affleure une roche en place de
couleur brunâtre à rougeâtre par endroit verdâtre présentant un litage de granulométrie fine se
débutant en feuillet.
La roche pourrait contenir quelques minéraux argileux partant de sa coloration, tels
que le chlorite qui serait à la base de la coloration verdâtre Auberon de la roche, mais aussi
certains minéraux de Fer qui seraient à la base de la coloration rougeâtre. Et partant de ces
différentes propriétés descriptives, ça nous pousse à dire que la roche serait un shale, vu le degré
d'altération que présente la roche. (Figure 19).
Figure 19 : Shale.
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Station 13
Coordonnées géographiques : X : 297644 ; Y : 58185 ; Z : 387 m.
Toujours sur la même avenue à quelques mètres de la station précédente, affleure une
série des roches dures de couleur verdâtre à grisâtre par endroit noirâtre avec une alternance des
couches qui se présentent de la manière suivante :
- A la base, nous avons une couche conglomératique de 20 Cm d'épaisseur constituée des
éléments des formes arrondies des tailles millimétriques à centimétriques enrobées dans
la matrice détritique.
Cette couche est surmontée par une couche des formations gréseuses de 15 Cm
d'épaisseur, fortement oxydé de granulométrie moyenne avec comme minéraux
constitutifs : Quartz et Certains Oxydes de Fer.
- Au sommet, nous avons une épaisse couche des formations conglomératiques présentant
des mêmes caractères pétrographiques que celle de la couche gréseuse située à la base
dont l'épaisseur est de 1.20 Cm. (Figure 20).
Conglomérat
Grès
Station 14 :
Coordonnées géographiques : X : 297657 ; Y : 58185 ; Z : 387 m.
A quelques mètres du côté Est de la station précédente affleure une roche du type
sédimentaire de coloration rougeâtre à Brunâtre par endroit noirâtre constituée des quelques
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éléments dont la taille dépasse 2 mm. Ces éléments sont des formes arrondies, puis encaisser
dans la matrice argileuse.
Cet effleurement se présente sous forme des varves portant deux couleurs, une
rougeâtre et l'autre brunâtre qui donnent l'aspect d'un rubanement. A ce niveau, la matrice
domine les éléments, ce qui nous pousse à dire que la roche serait un conglomérat du type
poudingue. (Figure 21).
Station 15
Coordonnées géographiques : X : 297358 ; Y : 58449 ; Z : 381 m.
Sur un talus droit, se trouvant sur la huitième avenue, affleure une roche en place de
couleur brunâtre à rougeâtre par endroit verdâtre présentant une structure tabulaire, de
granulométrie fine bien litée, mais qui ne réagit pas face à l’acide chlorhydrique dilué à 10 %.
Du point de vue minéralogique, elle pourrait contenir quelques minéraux argileux tels
que le chlorite qui serait à la base de la coloration verdâtre observée à la roche, mais aussi
certains minéraux de Fer qui seraient à la base de la coloration rougeâtre. Donc la roche serait
un shale (Figure 22).
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Figure 22 : Shale.
Station 16
Coordonnées géographiques : X : 297358 ; Y : 58449 ; Z : 381 m.
On observe une roche moyennement dure, de coloration verdâtre à Brunâtre à structure
Tabulaire de granulométrie fine dont la partie altérée fait pâte au contact avec l'eau. En cassant
la roche, on constate que celle-ci a une coloration verdâtre, à cassure conchoïdale ne faisant pas
l'effervescence au contact avec l'acide chlorhydrique dilué à 10%.
D'après les différentes natures que présente la roche, cela nous pousse à dire que ça
serait une Agilite Verte.
Un échantillon a été prélevé portant le numéro BQP011. (Figure 23).
Echantillon 2 X : 297475 C’est une roche dure et compacte des colorations rougeâtre
Y : 57944
à grisâtre avec quelques taches blanchâtres, et la roche
Z : 384 m
présente une granulométrie grossière constituée des
éléments dont la taille dépasse 2 mm.
Echantillons 8 X : 297525 Cet échantillon présente une altération poussée ayant une
Y : 58011
coloration noirâtre à brunâtre qui serait due à l’oxydation,
Z : 387 m
des granulométries moyennes, avec la présence de grains
de Quartz qui prédominent, les micas blancs à faible
proportion, les feldspaths, etc.
La roche un grès altéré.
35
Echantillon 10 X : 297606 Un échantillon des roches est un peu dur couvert des
Y : 58116
granulométries moyennes à fine avec comme minéraux
Z : 385 m
visibles le Quartz, le mica blanc et quelques oxydes et
Hydroxyde de Fer qui seraient à la base de la coloration
jaunâtre à Brunâtre. La roche serait un grès.
a. Le grès
b. Le Shale
Un autre type pétrographique montre les caractéristiques de shale dont le principal faciès est la
coloration rouge, verte, etc. Il s’agit également d’une roche terrigène issue de la diagenèse de
l’argile et de l’argilite. Sa teinte rouge est le résultat de l’oxydation. Elle atteste la présence des
minéraux de fer.
c. Conglomérat
Cette roche détritique est formée des éléments plus gros, graviers, accolés grâce à un
ciment de natures différentes. Les éléments des conglomérats ont subi un transport court ou
long, ce qui leur confère respectivement une forme anguleuse (brèche) ou encore arrondie à
subarrondie (poudingue).
d. Agilite
Cette couche formée des éléments plus fins par endroit grossiers, ayant une coloration
verdâtre due à la présence de chlorite qui est un minérale argileux.
Conclusion partielle
Au travers ce chapitre, nous avons constaté que notre terrain est composé de plusieurs
formations géologiques dont les roches sédimentaires du groupe de Kisangani dans la série des
roches rouges notamment : les conglomérats, Grès, Les argilites et les Shales.
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Sur le plan de la coloration : Les roches de notre secteur d’étude présentent une
coloration souvent de rougeâtre clair à grises verdâtres voir grises claires. La
granulométrie de nos roches du secteur est souvent grenue(Grès) et microgrenue
(cas des shales et argilites Vertes).
Sur le plan cartographique : La cartographie a consisté à l’élaboration et
interprétation de différentes cartes notamment : la carte topographique, la carte
d’affleurement, la carte d’esquisse géologique et le log-stratigraphique afin de
représenter géographiquement dans l’espace les différentes formations
géologiques rencontrées dans le secteur d’étude.
Ainsi donc, nous suggérons ceux qui suivent :
A l’Université de Kisangani de : Faire la sensibilisation, pour montrer à la société la
place de la géologie dans leur milieu, afin de bien conserver la nature pour une meilleure
gestion et protection de ces ressources naturelles ; et
A la Faculté des Sciences et au département de Géologie : En ce qui concerne la
cartographie de la province et plus particulièrement de la ville de Kisangani, de mettre
les dispositions qui vont permettre aux chercheurs de bien se situer dans leurs recherches
en cartographie.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BINIBANGILI, 2021, Lever géologique et pétrographie des roches affleurant le long du fleuve
Congo entre Kisangani et l’île m’biye : Analyse macroscopique, (Travail
de Fin de Cycle/UNIKIS), pp5.
CAILLAUD, A., BLANPIED, C. & DELVAUX, D., 2017, The Upper jurassic Stanleyville
Group of the earsten Congo Bassin: an example of Perennial lacustrine
system, pp10.
MATHIEU, F.F., 1912, Observations géologiques faites sur les rives du Congo du Stanley-
Pool aux stanley-Falls, pp6.