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À LA UNE
Sommaire
Éditorial p.2
Connaissez-vous p.3
Rentrée scolaire p.4
Nouvelle pêle-mêle p.5
Engagement viatorien p.6-7
Journée Solidarité p.8
Côte d’Ivoire p.9
Saint Viateur p.10-12
Lavigerie p.13
Institut Théologie p.14
Père Mondésir p.15
Bagré p.16-20
ITAO p.21 La Saint Viateur Profession de Foi du P. Mondésir
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Éditorial
Autrement, vouloir passer à l’autre rive sans Lui serait un vain mot et se faire illusion. Ce serait tout
simplement rester sur la rive initiale tout en se targuant d’avoir fait la traversée sur l’autre rive.
Nous sommes tous invités à faire vraiment le passage sans prétention ni hypocrisie, dans la vérité
des faits et sans faire la politique de l’autruche, dans la vérité de notre être sans nier nos fragilités
mais le tout dans l’humilité et la transparence. C’est ainsi que nous pourrons avancer vraiment
ensemble et nous ouvrir à la justice et au partage comme nous y invite le Supérieur provincial en
cette nouvelle année pastorale. Et ‘‘Dieu pourvoira ’’à tout le reste !
Il est vrai que la traversée n’est pas celle d’un fleuve tranquille. Les vagues de la tentation et le flot
des pièges sont légion. Mais cela ne doit pas nous arrêter. Il nous faut simplement nous fier à celui
qui est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 6). Confions-nous donc à celui qui dirige la barque et qui
sauve ! Car nous ne sommes que des serviteurs inutiles.
Que l’exemple de vie et de service de saint Viateur, notre modèle, ravive notre foi, notre espérance
et notre charité !
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Connaissez-vous vos confrères Burkinabè?
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La rentrée scolaire au Groupe Scolaire Saint Viateur
Après six (6) mois d’interruption des cours à cause de la Covid19, voici le retour en masse des
élèves dans les classes. Un retour dans la crainte de la maladie. A l’instar des autres élèves au
Burkina Faso, le Groupe Scolaire Saint Viateur de Ouaga a retrouvé le chemin des classes depuis 18
septembre 2020 avec les classes de troisième (3ème) et de terminale (Tle). Le lundi 23 septembre
s’est effectuée la rentrée de toutes les classes du primaire. Le première (1er) octobre était consacré
à l’accueil des classes intermédiaire du post primaire, du secondaire et du préscolaire. Des
retrouvailles pleines d’émotions après une séparation douloureuse due aux Coronavirus. Le ministre
de l’éducation invitait dans un de ses interviews à apprendre vivre avec la maladie. Pour cela, il a
invité les acteurs de l’éducation aux respects des mesures barrières.
Les élèves doivent donc se rendent compte que la vie en commun nécessite des règles et des
sacrifices. Cette année 2020-2021, le Groupe Scolaire Saint Viateur de Ouagadougou à 20 ans et
compte 2 120 élèves au préscolaire, primaire, post primaire et au secondaire. Voici un grand groupe
d’élèves à gérer. Cette gestion ne peut se faire que par une saine discipline car la discipline est la
mère du succès. Bonne chance à tous nos élèves. Que la bénédiction de Dieu accompagne chacun
dans le terrain de la réussite
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Nouvelles Pêle-mêle
Le 6 septembre 2020,
Au milieu de la photo,
le directeur, F. Benjamin Ouédraogo, csv,
et le Ministre de l’Éducation.
Journée de l’excellence…
Remise des prix aux dix premiers par classe pour les résultats de 2019-2020.
L’activité n’avait pas eu lieu l’an passé à cause du Covid-19.
Les élèves sont attentifs durant la remise des prix. Les élèves reçoivent des kits scolaires.
Les premiers de chaque classe ont reçu un vélo. Des parents présents et disponibles
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Engagement viatorien
Dabou Johanny, Ayota Grégoire, Hien Irénée, Kientega Etienne, Ouédraogo Arsène
Les enfants sont une ressource très précieuse et suscitent des opportunités pour le développement d’une
société. Leur nature présente un caractère inachevé, fragile et incapable. A cela s’ajoute les troubles, les maux et les
formes d’exploitation subit dans les situations de crise humanitaire. L’enfant se voit solliciter diverses assistances et
accompagnements pour son plein développement. Dans ce sens, le mouvement Service de Préparation à la Vie (SPV)
voudrait apporter sa contribution à la réinsertion socio-éducative des enfants orphelins ou déplacés interne, dans la
région de Banfora.
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MOIS DE GRÂCE POUR NOS CONFRÈRES DE LA COTE D’IVOIRE.
Le mois d’octobre, mois du Rosaire, fut plein de grâce pour les Clercs de Saint Viateur de Côte,
d’Ivoire. Le 17 et le 18 de ce mois d’octobre étaient des jours de grâce pour nous en Côte d’Ivoire
car le frère Anatole GNAMIEN a été ordonné diacre dans la cathédrale de Bouaké et le lendemain
trois frères : ABA De Toussaint, BANDAMAN Ghislain, DATTE Norbert, ont prononcé les vœux
perpétuels devant le Supérieur de la Vice Délégation lors d’une célébration eucharistique en la
Paroisse Notre Dame de Nazareth. La charge de cette paroisse est au Clerc de Saint Viateur depuis
plusieurs années dans l’Archidiocèse de Bouaké en Côte d’Ivoire. Les Célébrations furent riches. La
Fondation du Burkina Faso n’est pas restée en marge de ces grâces du Seigneur à la Fondation sœur
d’Afrique, car le supérieur du Burkina s’est fait représenter par le frère Clément OUEDRAOGO qui
est actuellement le supérieur de la résidence « Étienne CHAMPAGNEUR » des étudiant à Saaba.
Sa Présence fut un grand témoignage de solidarité et de fraternité malgré la pandémie de la COVID-
19 et les fermetures des frontières terrestres.
Frère Désiré LEGMA, csv
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Saint Viateur au Groupe Scolaire Saint Viateur le samedi 17 octobre 2020
Après la messe, il y avait un repas servi dans les classes, suivi de la kermesse.
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Saint Viateur à l’Établissement Louis Querbes le samedi 17 octobre 2020
10
Saint Viateur à Banfora
Le 21 octobre, partage de l’apéro avec nos voisines, les Sœurs de la Présentation de Marie
Le 21 octobre, partage avec les Religieuses de Marie Immaculée et les Sœurs de Notre Dame du Perpétuel Secours
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Rentrée académique à l’Institut Privé de Philosophie /Maison Lavigerie
En dépit de la maladie à coronavirus qui a bloqué
presque toutes les activités au pays, l’Institut Privé de
Philosophie/Maison Lavigerie tenu par les Pères Blanc
a ouvert encore ses portes aux jeunes désireux d’aller
à la quête du savoir à travers les enseignements
philosophique pour l’année académique 2020-2021.
Koné Benjamin, Zongo Camille, Yabé Jean-Baptiste, Traoré Venceslas, Arnaud Tougma
Pour cette nouvelle année académique, les étudiants de la première année ont d’abord eu
une rencontre d’orientation avec le Dr Cyrille SEMDE, Directeur académique, le 25 Septembre
2020. La messe de rentrée a eu lieu le samedi 26 Septembre à l’Institut. Au cours de cette messe,
les nouveaux étudiants et professeurs ont été présenté, aux anciens. Après la messe, place fut
faite pour la conférence inaugurale sous le thème : ‘’ La responsabilité de l’enseignement et de la
recherche dans la fabrication de l’ignorance ’’ donnée par le Dr Cyrille SEMDE. Le lundi 28
Septembre tous les étudiants de la première à la troisième année étaient au rendez-vous pour le
début des cours. Le thème qui nous conduira cette année académique est le suivant : ‘’ Famille
Lavigerienne, engageons-nous à témoigner de notre vie interculturelle avec Marie dans l’amour,
le service et l’excellence.’’ Notons que pour cette année nous avons cinq (5) Viateurs à l’Institut.
Quatre en deuxième année et un étudiant en première année.
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D’une foi ferme et d’une ferme foi
Cet acte de foi installe officiellement le Père Mondésir LINDBERG dans sa nouvelle
fonction de Directeur de l’ITAO pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. À la fin de la
célébration, ses étudiants par la voix de leur délégué lui ont dit leur joie de l’avoir pour directeur,
chose qui dénote de leurs immenses attentes de sa direction pour cet institut naissant. Le chant de
communion en créole fut leur cadeau de bienvenue. Par ailleurs, L’ensemble du Bureau directeur de
l’Institut nommé par l’USMB a été présenté en cette occasion. Notons que la Sr Catherine (Notre
Dame de l’Inculturation) est la Directrice adjointe l’Institut. Un repas de fête fut servi à la fin pour
combler les ventres qui criaient déjà leur désolation. Bon vent, cher directeur et confrère.
D’abord, disons un mot sur le voyage. Après 20 heures de vol et deux escales (Paris et Abidjan), j’ai atterri à
Ouagadougou le vendredi 28 août 2020 à 22 H. Le temps de passer les contrôles de santé, d’immigration et
de douane, il était déjà 23h15. Derrière les barrières de sécurité m’attendaient trois confrères: les Frères
Victor Zongo, François Zoma et Cyrille Ouédraogo. En les voyant, je n’avais qu’un seul désir : leur donner
l’accolade fraternelle des quatre coups de tête. Mais COVID-19 oblige, nous dûmes nous contenter du
tamponnement des poings fermés. Heureusement les sourires, accompagnés de la légendaire expression :
« Soyez le bienvenu! ». Les bagages embarqués, F. Cyrille démarra le véhicule pour nous conduire à la
Communauté Louis-Querbes de Dassasgho. Là, les confrères, bras ouverts, m’ont accueilli et offert la
traditionnelle eau de bienvenue. Bien entendu, la fameuse boisson désaltérante fut servie avec du poulet
sauté et autres bonnes choses pouvant agrémenter nos retrouvailles. Cela fait vraiment du bien que d’être
ainsi accueilli après un long voyage et plusieurs années d’absence. Leur hospitalité fraternelle m’a conforté
dans ma décision de revenir en mission au Burkina Faso.
Ensuite, à la question de savoir quel ver m’a piqué ou quel motif m’a poussé à faire ce saut de Montréal à
Ouagadougou, il n’y a qu’une réponse : ce ver ne peut être que celui du zèle missionnaire à la suite du
Christ. Interpellé par l’Union des Supérieur-e-s Majeur-e-s du Burkina/Niger (USMB/N) pour la direction de
l’Institut Théologique Anselmianum de Ouagadougou (ITAO), j’ai dit oui sans hésitation. Certainement, en
acceptant cette nouvelle mission d’Église à caractère éducatif, j’ai dû sacrifier quelques avantages et autres
projets personnels que j’avais au Canada. Cependant, je dois avouer que mes petits sacrifices ne sont rien
par rapport à l’importance de cette œuvre commune d’éducation. Franchement, mettre mes compétences au
service de la formation théologique des consacré.es africains est pour moi un honneur. Diriger cet Institut est
d’autant plus un privilège que je suis appelé à faire œuvre de pionnier, c’est-à-dire à faire en sorte que cet
établissement, qui est encore à ses débuts, ait les structures, les infrastructures et les ressources humaines,
économiques et spirituelles nécessaires pour assurer sa mission de façon pérenne.
L’ITAO existe en effet pour la formation théologique des consacré.es africains et afro-descendants en vue de
la mission ad extra. Il compte cette année 61 étudiants dont une religieuse, répartis sur les quatre années
d’études théologiques. Ils viennent de 8 congrégations religieuses et ils sont originaires de l’Angola, du
Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, d’Haïti et du Togo. L’Institut bénéficie des services d’un
personnel composé de 31 enseignants, 5 personnes à l’administration et 4 salariés travaillant à l’entretien.
Selon les statuts, outre la direction, il y a un conseil d’administration, un conseil académique, un conseil de
discipline, un conseil de professeurs et un bureau d’étudiants.
Pour ce qui a trait aux infrastructures, en arrivant sur les lieux on peut se demander où est l’Institut, car ne
voyant pas d’amphithéâtre, ni de bibliothèque. Nous travaillons en ce moment sur plusieurs projets de
construction visant d’une part à restaurer deux des anciens bâtiments à logements qui se trouvent sur le
campus afin de pouvoir accueillir des visiteurs, étudiants ou professeurs invités et, d’autre part, à le doter
d’un complexe pouvant loger des salles de cours, un amphithéâtre de 150 places, des salles de réunion et des
bureaux.
Concernant les ressources humaines, l’Institut fonctionne avec les religieuses et religieux mis à sa
disposition par différents membres de l’USMB/N. L’équipe de direction et la majorité des professeurs, soit
19 sur 33 sont des personnes consacrées; les autres sont des prêtres diocésains. Parmi eux, il y a 17
Docteurs, 1 Doctorant, 12 Licenciés canoniques et 3 Maîtres. L’établissement cherche à se constituer un
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corps d’enseignants stables ou ordinaires. Pour ce faire, il a besoin de docteurs ou licenciés en Bible,
dogmatique, morale et droit canonique dégagés par leurs congrégations pour y enseigner pendant plusieurs
années. Espérons que les Supérieur.es majeur.es veilleront à les lui fournir d’ici deux ou trois ans.
Quant aux besoins économiques, elles sont importantes puisque l’Institut dispose d’un campus, de plusieurs
bâtiments. Cependant, ses ressources financières sont constituées essentiellement des droits de scolarité et de
la subvention annuelle de l’USMB/N qui ne suffisent pas encore pour couvrir tous les frais de son
fonctionnement. Pour assurer le reste des prévisions, l’Institut veut compter sur la générosité de ses
partenaires et bienfaiteurs. Enfin, eu égard à ses ressources spirituelles, il s’est déjà doté de statuts et
Règlement intérieur qui sont entrés en vigueur dès la rentrée académique 2020-2021. En les appliquant, nous
espérons en faire un cadre de vie et de formation agréable, ainsi qu’un pôle d’excellence tant au niveau de
l’enseignement que de la recherche pour qu’il puisse rayonner au-delà des frontières du Burkina/Niger.
Accepter cette mission au Burkina Faso n’est pas une décision prise au détriment du Québec. Effectivement,
les besoins sont grands tant au sein de la congrégation qu’au niveau du diocèse Saint-Jean-Longueuil où
j’exerçais un ministère paroissial. J’ai quitté la paroisse St-Augustin non sans peine. Cependant, l’espoir de
me joindre à une équipe formatrice pour contribuer à la formation théologique des consacré.es du Burkina
Faso et d’ailleurs, nos futurs prêtres, pasteurs et agents de pastorale m’a apporté consolation et confiance.
Avant de terminer, je veux bien répondre à la question relative à mon adaptation. Après neuf ans d’absence,
pourrai-je m’adapter aux réalités de l’Église et de la société burkinabè? S’adapter est le propre de l’être
humain. Nous avons la capacité de le faire aux niveaux climatique, culturel, social et religieux. Pour ma part,
mon arrivée à la fin du mois d’août m’a permis de faire la transition climatique sans trop de difficulté. Au
départ de Montréal, il faisait 22 degrés Celsius; à l’atterrissage à Ouagadougou, le thermomètre affichait 24
degrés Celsius. Par conséquent, je n’ai pas eu besoin d’utiliser ni de climatiseur ni de ventilateur durant les
trois premières semaines de mon séjour. Jusqu’à présent, mon re-acclimatation se passe très bien. J’espère
qu’elle se poursuivra tout aussi bien pendant l’harmattan et la saison sèche.
Tout en me re-acclimatant, j’apprends à conjuguer avec les réalités actuelles de l’Église et de la société.
Certes, la COVID-19 limitant les rencontres et les visites a réduit mes sorties et mes déplacements, mais elle
ne m’a pas empêché de renouer avec les belles et ferventes célébrations eucharistiques de Ouagadougou.
Elle n’a pas réussi non plus à me priver de l’hospitalité de mes plus proches amis. En apprenant ma
présence, plusieurs sont venus me rendre visite et certaines m’ont même envoyé le tô de bienvenue et pas
n’importe lequel, mon préféré, celui du sorgho rouge. Au fait, mon retour n’est pas celui d’un Robinson
Crusoé naufragé sur une île déserte et coupé du monde, mais celui d’un frère qui était à l’étranger mais
toujours en contact avec les réalités de son pays d’adoption.
Au terme, rappelons que cela fait deux mois depuis mon retour au Burkina Faso et un mois et demi depuis
mon arrivée à l’ITAO. En effet, j’y ai posé mes valises le samedi 12 septembre et le lundi 14, c’était déjà la
rentrée académique. Cette première journée fut marquée par ma présentation à la communauté éducative,
l’accueil des étudiants, la messe de rentrée présidée par Mgr Léopold M. OUÉDRAOGO, évêque auxiliaire
de Ouagadougou en charge de la vie consacrée au Burkina Faso, et par un repas fraternel. Par la suite, le
jeudi 17 septembre, ont débuté les cours. Pour diriger un institut de théologie catholique, le directeur ou le
recteur doit faire publiquement sa profession de foi et sa prestation de serment de fidélité. Cela marque le
rite de son installation officielle à la direction. Cet évènement a eu lieu le 25 octobre dernier à la messe de
clôture de l’assemblée générale statutaire de l’USMB/N. Qu’il me soit permis d’exprimer une fois de plus
ma profonde gratitude aux Supérieur.es majeur.es pour leur soutien fraternel et leur confiance. Merci
également à ma famille religieuse qui m’accompagne et me supporte fraternellement dans
l’accomplissement de cette mission éducative. Qu’il plaise au Seigneur de faire fructifier nos efforts pour sa
plus grande gloire et l’épanouissement théologique de nos frères et sœurs.
L’équipe fondatrice
F. Benjamin OUEDRAOGO,
supérieur local
et directeur de l’école
F. Hermann PALE
professeur de mathématique
et économe local
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La mission à Bagré
En réponse à la demande de l’ordinaire du lieu, Mgr. Prosper KONTIEBO, le 9 septembre 2020, à
la chapelle de la communauté Louis-Querbes de Dassasgho, au cours de l’eucharistie présidée par le
Père Mondésir Lindbergh, en présence des fidèles de la chapelle, le Frère Victor ZONGO, supérieur
de la Fondation, a envoyé officiellement les frères Benjamin OUEDRAOGO, Hermann PALE et
Pierre Claver PODA en mission à Bagré, dans le diocèse de Tenkodogo pour une insertion du
charisme querbésien dans cette localité du Burkina Faso. Après la célébration, le Frère Benjamin
OUEDRAOGO, supérieur de la nouvelle communauté de Bagré, est parti, accompagné du Père
Norbert ZONGO, pour se rendre à Bagré pour la mission.
L’accueil et la présentation
des nouvelles congrégrations
arrivant dans le diocese de
Tenkodogo pendant les
assises pastorales à la
cathédrale de Tenkodogo .
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Nous avons eu à participer aux Assises Pastorales 2020-2021 avec pour Thème : « FILS ET
FILLES de l’Eglise-Famille de Dieu à Tenkodogo, Unis dans le Christ, en avant pour la
Mission ». Ces assises ont été présidées par l’évêque lui-même. C’est lors de ces assises que notre
congrégation a été accueillie et présentée officiellement dans le Diocèse de Tenkodogo. Il faut
noter que le Diocèse compte en son sein douze (12) congrégations religieuses et dix (10) paroisses.
Il faut noter que la Paroisse Saint Benoît Abbé de Bagré où nous sommes, est située à environ 40
Km de la ville de Tenkodogo. La population de Bagré est majoritairement composée de Bissa et de
Mossi. La population vit principalement de l’agriculture et de l’élevage. On note cependant la
présence de quelques fonctionnaires, soit pour le projet Bagré pole soit pour l’enseignement.
Nous avons bénéficié d’un soutien multiforme pour notre insertion de la part de l’équipe
presbytérale avec sa tête, Mr l’Abbé Mathieu KABORE, curé de la paroisse. Grâce à lui nous avons
eu un local au sein de la paroisse pour débuter les inscriptions de nos premiers élèves sans oublier
les annonces durant les messes invitant les parents à venir inscrire leurs enfants dans notre
établissement. Nous avons senti dès notre arrivée que nous étions vraiment désirés.
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Pour l’école, à notre arrivée nous avons pris l’initiative de faire connaitre notre projet par les
autorités coutumières et religieuses du village de Bagré avant d’entreprendre les inscriptions.
Nous avons été chez le chef du village d’abord, ensuite chez l’imam, chez le pasteur et enfin chez le
CVD (conseiller villageois du développement). Nous avons eu leurs bénédictions et leurs
encouragements.
Réhabilitation du bâtiment
administratif
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Au finish, nous avons eu vingt-sept élèves dont treize (13) garçons et quatorze filles (14). Les
professeurs sont aux complets et nous avons débuté les cours le 6 octobre passé, les évaluations ont
commencé également la semaine passée (19 octobre) et se poursuivent jusqu’à la fin du trimestre.
Merci aux confrères pour le soutien et un merci particulier aux membres du Conseil de la Fondation
pour leurs efforts dans cette nouvelle insertion viatorienne. Que par les prières du vénérable Louis-
Querbes Dieu rende fructueuse notre commune mission !
Nous rendons grâce à Dieu pour ses merveilles, la mission victorienne est bien réelle dans le diocèse
de Tenkodogo, plus précisément à Bagré en terre Bissa.
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Et les Viateurs arrivèrent à l’ITAO
Le 14 septembre dernier, un Viateur perché sur une moto entre dans la cour de l’ITAO. Des habits
religieux divers l’accueillent. Il y lit
bientôt des visages souriants,
certains connus de lui dans les inter-
noviciats, les sessions Jeunes profès
ou les études philosophiques,
d’autres non. Rassuré de n’être pas
en terrain inconnu, il prend place
dans la salle de cours dont le
présidium est bientôt occupé par
trois visages à l’allure magistrale : le
Président de l’Union des Supérieurs
Majeurs du Burkina, le préfet des
études et le Directeur de l’institut.
Classe de Théo I de l'ITAO en compagnie de l’Abbé Vivien SOMDA,
L’horloge affiche 9h00 quand par
ème ère
Dr en Théologie (3 de la gauche à la droite 1 ligne) une prière s’ouvre la conférence
ième
Et le frère Irénée (2 de première rangée inaugurale de l’année académique
de l’institut. Le Viateur en question est en effet là pour entamer des études en théologie. Pendant
son discours, le directeur lui rappellera avec insistance : « La théologie se fait à genoux ! » La
raison n’est point mise en veilleuse ou jetée aux oubliettes, mais elle se met à la lumière de l’Esprit,
car l’univers qu’elle s’apprête à parcourir est celui de Dieu, de son Église, de sa manifestation : la
chair et le sang ne suffisent pas à le connaitre, il faut la Révélation de Dieu Lui-même. N’est-ce pas
ce que Jésus révélait à Pierre qui venait de le confesser comme Fils de Dieu ? (cf. Mt 16,17) C’est
d’ailleurs ce que lui répètera son professeur d’Introduction à la Théologie : C’est parce-que Dieu
s’est dit qu’il est devenu possible de le redire. Et ce Viateur de ruminer sans cesse pendant la messe
d’ouverture solennelle présidée par Mgr Léopold : Seigneur, ouvre mon esprit à une approche
éclairée de tes Mystères, dans cet institut dont tu m’as ouvert les portes.
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