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Ventilation

L’offre industrielle des équipements : (bâtiments neufs logements & tertiaires)


ventilation, chauffage, climatisation,
production d’ECS, éclairage. RT2012 => VMC double flux avec échangeur AN/AE
Panorama de l’offre énergies performant (efficacité >= 80%)
renouvelables – Individuelle en logements collectifs
– Par zone en tertiaire, en privilégiant les solutions
permettant d’éviter le fonctionnement permanent des
extracteurs des sanitaires

Serge Sidoroff

Groupe SNC-Lavalin
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Ventilation des logements : Ventilation des logements : VMC double flux


VMC simple flux hygroréglable Avec échangeur AN/AE performant (efficacité ≥ 80%)

- Entrées d’air auto- ou hygro-réglables en pièces principales


- Bouches d’extraction hygro dans les pièces humides
Type A : entrées hygro / type B : entrées & extraction hygro
Avantages :
- peu coûteux, rentable en RT2012
- peu encombrant, mise en œuvre aisée
- débit de renouvellement d’air adapté aux besoins
Inconvénient :
entretien difficile => perte d’efficacité dans le temps

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Equipements
Ventilation (tertiaire) : VMC double flux Règlement CE 640-2009 du 22/07/09
avec échangeur AN/AE performant écoconception des moteurs électriques
Puissance * IE2 - 2 IE2 - 4 IE2 - 6 IE3 - 2 IE3 - 4 IE3 - 6
Exemple : CTA 0.75
pôles pôles pôles pôles pôles pôles
77.4 79.6 75.9 80.7 82.5 78.9
Concerne les moteurs des
ventilateurs, pompes et circulateurs
Swegon Gold 1.1
1.5
79.6
81.3
81.4
82.8
78.1
79.8
82.7
84.2
84.1
85.3
81.0
82.5 Moteurs électriques de puissance
Echangeur à roue 2.2
3
83.2
84.6
84.3
85.5
81.8
83.3
85.9
87.1
86.7
87.7
84.3
85.6
≥ 0,75 kW
efficacité : 80% 4 85.8 86.6 84.6 88.1 88.6 86.8 Définit un rendement mini selon la
5.5 87.0 87.7 86.0 89.2 89.6 88.0
Rendement des 7.5 88.1 88.7 87.2 90.1 90.4 89.1
puissance et le nombre de pôles
11 89.4 89.8 88.7 91.2 91.4 90.3 Niveau IE2 applicable depuis le
ventilateurs : 15 90.3 90.6 89.7 91.9 92.1 91.2
0,2 à 0,3 Wh/m3 18.5 90.9 91.2 90.4 92.4 92.6 91.7 16/06/2011
22 91.3 91.6 90.9 92.7 93.0 92.2
30 92.0 92.3 91.7 93.3 93.6 92.9
Niveau IE3 ou IE2 avec variateur de
Moteurs de 37 92.5 92.7 92.2 93.7 93.9 93.3 vitesse applicable :
45 92.9 93.1 92.7 94.0 94.2 93.7
classe IE2 – au 01/01/2015 aux moteurs de
55 93.2 93.5 93.1 94.3 94.6 94.1
75 93.8 94.0 93.7 94.7 95.0 94.6 7,5 à 375 kW
Filtres : classe 90 94.1 94.2 94.0 95.0 95.2 94.9 – au 01/01/2017 à tous les moteurs
d’efficacité 110 94.3 94.5 94.3 95.2 95.4 95.1
132 94.6 94.7 94.6 95.4 95.6 95.4 Source : http://eur-lex.europa.eu
énergétique A 160 94.8 94.9 94.8 95.6 95.8 95.6 /LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009
200 95.0 95.1 95.0 95.8 96.0 95.8 :191:0026:0034:FR:PDF
375 95.0 95.1 95.0 95.8 96.0 95.8
5 * Puissance de sortie nominale (en kW) 6
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Ventilation : le puits provençal Le puits provençal : été


Principe : rafraîchir l’air neuf par passage dans des tuyaux en
fonte ou en PVC enterrés dans le sol à 1-2 m de profondeur
(Température constante 13 à 18°C selon les régions)
En logement, nécessite un soufflage mécanique de 3 à 5 vol/h
pour obtenir un rafraîchissement de 3 à 4°C
Sert de préchauffage de l’air neuf en hiver
(le débit hygiénique suffit) : puits canadien
Un échangeur AN/AE est plus efficace et moins cher,
sauf si le puits provençal permet d’éviter une climatisation
Prévoir l’accès pour le nettoyage
Prévoir une pente pour l’évacuation des condensats
Prévoir une filtration efficace de l’air neuf en amont du puits
A éviter en présence de radon (risque de remontée par le
puits d’évacuation des condensats)
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Puits provençal : exemple Chauffage (logement RT2012)
Génération
Chaudières performantes : condensation, brûleur modulant,
sans veilleuse, faibles pertes à l ’arrêt
Chaufferie bien conçue : plusieurs chaudières en cascade
dont une (prioritaire) à condensation
Régulation/Intermittence
Tdépart =f(Textérieure)
Distribution : Réseaux calorifugés hors volume chauffé
(au niveau de la référence de la RT2005)
Circulateur à moteur de classe IE2-3 à débit variable,
asservi au fonctionnement de la chaudière
Emission : radiateurs basse T° ou plancher chauffant
Grande hauteur (halls) : rayonnement et non convection
Régulation terminale : vannes à moteur électrothermique
(temps de réponse des têtes thermostatiques trop long)
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Exemple de chaudière performante : Chauffage Passiv Haus ou BEPOS


la Pulsatoire d’Auer-Gianola (logement ou tertiaire )
Génération
Cogénérateur, chaudière bois ou PAC
(sur air extrait, air extérieur, sol ou nappe)
Régulation/Intermittence
Tdépart =f(Textérieure)
Distribution : Réseaux calorifugés
(au niveau de la référence de la RT2005)
Emission : radiateurs basse T° ou air
(éviter les planchers chauffants, trop inertes)
Circulateur à moteur de classe IE2-3 à débit variable, asservi
au fonctionnement de la chaudière
Régulation terminale : vannes à moteur électrothermique
(temps de réponse des têtes thermostatiques trop long)

Puissance fixe => adapté aux chaufferies collectives (plusieurs chaudières en


cascade pour étager les puissances) inadapté à l’habitat individuel 11
Bâtiments tertiaires neufs : performance des équipements - PFE - 2011 11
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Cogénération (électricité > 36 kVA) Micro-cogénération (électricité < 36 kVA)
Principe : production simultanée de chaleur et d’électricité
Chaudière électrogène (MCHP) : priorité à la
Gaz ou fioul : réduction des émissions de CO2 et des
consommations d’ énergie fossile en phase d’utilisation production de chaleur (électricité = sous-produit)
(de 25 à 35%) MCHP Bois : MI : granulés, IC : plaquettes
Valorisation de déchets possible (bois, huile de friture)
Electricité produite auto-consommée
Intéressant pour des besoins simultanés de chaleur et
d’électricité réguliers sur l’année (exemple : hôpital, hôtel) => besoins simultanés de chaleur et d’électricité
Autonomie totale possible, mais coûteuse 3 technologies :
En cas d’obligation de groupe électrogène, – Moteur thermique
étudier son usage en cogénérateur
– Turbine à gaz
Revente possible de l ’électricité à EDF, sous contrainte de
régularité de la production d’électricité – Moteur Stirling (cycle Rankine)
=> suppose des besoins de chaleur toute l ’année (ex. ECS)
Temps de retour : à calculer au cas par cas
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Micro-cogénération : Pompes à chaleur (PACs)


exemple (moteur Stirling) • Chauffage : Coefficients de Performances (COP) typiques :
Air extérieur : 2 à 4 / Eau (nappe) : 2,5 à 4 / Sol : 3 à 4
• Réduction des émissions de CO2 et des consommations d’énergie
primaire
• R22 (HCFC) : à remplacer < 2015 (ODP faible mais non nul) par :
ammoniac (toxique), isobutane (explosif), HFC (GWP élevé) ou CO2
(meilleur compromis santé/environnement, mais puissance limitée)
• Autonomie totale possible avec eau et sol, air extrait, partielle avec air
extérieur (sauf avec certains modèles japonais ou si évaporateur dans
une veine d’air extrait, mais alors attention au givrage)
• Préchauffage d’ECS possible par récupération de calories sur l’air
extrait ou sur condenseur de PAC de rafraîchissement l’été
• Eviter les systèmes à détente directe (gain de performance énergétique
compensé par des fuites de GES pouvant atteindre 30 %/an)
• HFCs : Eviter les gaz à fort GWP (R404a) et les mélanges de type
R407c (recharge ⇒ vidange complète)
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PAC sur nappe : attention à préserver la Refroidisseurs « adiabatique »
pérennité de la ressource ! Plus efficace qu’un « dry cooler » car utilise
Une nappe phréatique peut être utilisée comme stock la chaleur latente de vaporisation de l’eau
thermique inter-saisonnier par une PAC eau/eau Mauvaise réputation à cause du risque légionelle
Attention à équilibrer les usages été et hiver, sous peine de des TAR (Tours AéroRéfrigérantes humides)
réchauffer la nappe si par exemple on ne l’utilise qu’en été en cas de défaut d’entretien
pour climatiser (cas du quartier de La Part-Dieu à Lyon) Systèmes avec préhumidification sans risque légionelle car :
Une thermofrigopompe permet de produire simultanément - sans eau stagnante
du chaud et du froid : par exemple avec un besoin important - sans eau à T° supérieure à la T° ambiante
d’ECS (restaurant d’entreprise, cuisine collective, piscine ou - exemples : 3C de Jacir (F) ou Trillium de BAC (USA)
gymnase) Ne pas confondre avec brumisation, soumis à rubrique 2921
Des stocks chaud et froid permettent alors d’optimiser leur Refroidisseur évaporatifs indirects (traitement de l’air neuf)
efficacité (cas de la tour PB6 d’EDF à La Défense) - Menerga (Suisse)
- Klimanaut de Kampmann (Allemagne)
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Equipements terminaux : lesquels choisir ?

Avec
Avec
préhumidifi-
Grande hauteur sous plafond (> 3,50 m) :
brumisation
cation plancher réversible
Apports solaires et internes modérés :
< 90 W/m² : éjecto-convecteurs
< 97 W/m² : poutres dynamiques
< 100 W/m² : plafond froid
Apports solaires et internes importants :
> 120 W/m²: ventilo-convecteurs plafonniers

19 20
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Poutre dynamique réversible :
exemple (ATIC)
Air primaire
froid

Eau froide

Air soufflé
Air induit

Air primaire
chaud

Eau chaude

Air soufflé

Air induit

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Poutres dynamiques
T° d’air régulée par batteries terminales à eau
rafraîchie (16°C) et batterie à eau chaude (4
tubes) ou film chauffant (2 tubes + 2 fils)
Humidité régulée par les centrales de traitement
d’air (batteries à eau froide 9°C)
Possibilité de free chilling avec PAC sur nappe
(échange direct avec l’eau de nappe)
Pas de ventilateurs terminaux ni de réseau
d’évacuation des condensats : confort
acoustique, moindre coût d’entretien
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Equipements terminaux ; Ventilo-convecteurs à moteurs HEE


Ventilo-convecteur : principe (Haute Efficacité Energétique)
Exemple (MANAGAIR) :

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Entretien : comparaison des 3 systèmes

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Poutres thermiques ou ventilo-convecteurs ? Production d’ECS


Avantages des poutres
(résidentiel : logements, hôtels, …)
Encombrement réduit
1er poste de consommation d’énergie en logement
Pas de moteurs électriques à dépanner Robinets à limiteur de débit, mousseur, détection IR
Pas de condensats à évacuer Douches : - mitigeur thermostatique
Le groupe froid travaille avec une meilleure efficacité à produire de l’eau à - douchette à jet turbulent
14°C plutôt qu’à 6°C
Remplacer les baignoires par des douches
Pas de bruit, confort plus facile à maintenir => meilleure satisfaction des
usagers (et gain de productivité …) Ballons surisolés (Cr >= référence RT2005)
Free chilling possible si PAC sur nappe (échange direct avec l’eau de nappe) Calorifuger les réseaux de distribution
Limitation des poutres (au niveau de référence RT2005)
Nécessite de déshumidifier l’air neuf pour éviter de condenser sur les
poutres => le gain de performance du groupe froid peut être plus que ECS solaire (2m² / logement en moyenne)
compensé par la consommation d’énergie de la déshumidification … à ECS thermodnamique (PAC / air extrait)
moins de prévoir une roue dessicante
Récupération de chaleur sur les eaux grises
Suppose des besoins de froid limités par des protections solaires efficaces
et des apports internes « raisonnables » (pas de salle de marché !) Branchement lave vaisselle sur ECS et lave linge sur ECS + EF
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Production d’ECS (tertiaire) Eclairage intérieur :
choix des lampes et des luminaires
Sanitaires des bureaux : micro-ballons (15 L) surisolés (Cr ≥ référence
Tubes ou lampes fluorescents + ballasts électroniques
RT2005) sous lavabo, voire production instantanée d’eau tiède (20°C)
performants (étiquette énergie A3 minimum), commandés par
(Code du Travail : obligation de mise à disposition d’eau « à T°
horloge et/ou détection de présence
réglable »)
Gradation électronique si éclairage naturel significatif
Robinets à limiteur de débit avec levier monocommande avec butée (gain de 15 à 30 %) ou commande par « step » par sonde de
à mi-débit axé en position eau froide, commande à détection IR, luminosité : tout ou rien le long des façades / horloge & sonde de
coude, pied ou fémorale, présence en fond de lacal et tout/peu/rien
Calorifuger les réseaux de distribution Tubes T5 : durée de vie 12000 h, gain 10-15 %
(au niveau de référence RT2005) Luminaires à haut rendement (pas d’indirect),
ECS cuisine de restaurant : étanches à la poussière, relamping aisé
– ECS solaire & lave vaisselle à recyclage d’eau – LEDs : efficacité lumineuse > 65 lm/W transfo et luminaire
– Préchauffage par récupération de chaleur sur les condenseurs des inclus (évolution rapide des performances et des coûts)
groupes froids ou sur les eaux grises – Attention à la qualité : éblouissement, T° de couleur, IRC

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Eclairage intérieur : choix des lampes 2/2 Eclairage extérieur :


exigences et recommandations 1/2
Pour éviter le gaspillage d’énergie, la pollution lumineuse du ciel
les lampes dites "à usage domestique" (c’est-à-dire, les lampes nocturne et la destruction de la faune nocturne, il convient de choisir
fluocompactes à ballast intégré ou séparé et les tubes fluorescents des systèmes d’éclairage :
émettant moins de 6 500 lm) disposeront d’un label "Energie A" à haute efficacité lumineuse (en lm/W) : lampes à incandescence et
défini par la directive 98/11/CE lampes à vapeur de mercure proscrites
Cette exigence exclut les lampes à incandescence à filament de à ampoules protégées par des vitres transparentes, et non
tungstène et les halogènes, les tubes fluorescents les moins translucides ou dépolies, pour limiter la diffusion de la lumière vers le
performants et un certain nombre de lampes fluocompactes ciel
(avec ou sans ballast incorporé)
de type « solaire », c’est-à-dire orientés du haut vers le bas, avec un
L’utilisation de lampes dont l’efficacité lumineuse (rapport entre la déflecteur supprimant toute lumière hors d’un cône de 70°
puissance de la lampe et son flux lumineux) mesurée suivant la
commandés en fonction de la lumière ambiante (inter crépus-culaire)
norme NF EN 50285 est < 85 lm/W (hors ballast) est proscrite
et de l’occupation (horloge et/ou détection de présence)
(ceci exclut certaines lampes à LEDs)

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Eclairage extérieur : Eclairage extérieur : techniques
exigences et recommandations 2/2
Lampes à sodium haute pression (SHP), iodure métallique ou
fluocompactes à haute efficacité lumineuse (118 lm/W)
Ballast électronique
Inter crépusculaire
Détecteur de présence
Logement : réduction programmée du niveau d’éclairement de
30 à 50 %. Retour local à 100 % par détecteur de présence.
Durée de vie 16 000 heures
Luminaires orientés vers le sol.
Pas de lumière parasite vers le ciel
Eclairage rasant pour cheminement piéton
Candélabres à LEDs (durée de vie 50 000 heures)

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Les ascenseurs Panorama des énergies


« environnementalement satisfaisantes »
Traction par câble (pas hydraulique ni à vis)
Vitesse ascensionnelle 1 m/s (sauf en IGH …)
Solaire thermique
Moteur à vitesse variable sans réducteur
Commande à manœuvre collective descente et non à blocage Bois combustible
Commande des portes par cellule photo-électrique Photovoltaïque
Extinction de l’éclairage de cabine quand elle est inoccupée
Eolien
Eclairage fluo alimenté par ballast électronique avec préchauffage
ou LEDs (efficacité lumineuse mini 65 lm/W) Micro-centrales hydro-électriques
Présélection de la destination par boîte à bouton sur palier Géothermie
Réinjection de courant au freinage (« régénération »)

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39 40
Solaire thermique (production d’ECS) Bois combustible
Pas d’émission de CO2 en phase d ’utilisation
(émissions faibles à la fabrication et en fin de vie) Pas d’émission de CO2 (restitution du CO2 stocké)
Productivité : 1 200 à 2 000 kWh/m2/an Permet de valoriser des déchets (scieries, élaguage, menuiseries)
Rentabilité quasi-indépendante de la latitude Cogénération possible (chaleur + électricité)
Autonomie totale possible (coûteux)
Subventions Ademe et/ou Région Ressource renouvelable locale, abondante dans certaines régions
variables selon date & région Investissement lourd (financements variables Ademe et Région)
Grenelle Fonds chaleur Ademe (hôtels et campings utilisés au delà Nécessite :
des seuls mois de juillet et août, piscines collectives, restaurants & - un espace de stockage important et/ou un approvisionnement
cantines d’entreprises) si > 50 m² capteurs fréquent (moindre pour granulés que pour plaquettes ou bûches)
& suivi comptage énergie solaire & énergie appoint - une source d’approvisionnement stable (en qualité et en
Cf. méthode de calcul du fonds chaleur Ademe sur quantité)
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=1&cid=96&m=3&catid=23403 - une surveillance permanente (éventuellement à distance)
Appoint en série utile pour optimiser le temps de retour
(besoins couverts à 40 - 50 %) et limiter le risque légionelle
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41 42

La chaufferie Bois du lycée St Charles à Dimensionnement de la chaufferie bois :


50 % de la puissance
Athis-Mons pour couvrir 80 % des besoins

ÉcoleÉcole des Ponts


des Ponts ParisTech
ParisTech – Mastère
– Mastère Spécialisé
Spécialisé Immobilier
Immobilier Bâtiment
Bâtiment Énergie
Énergie – Conception
– Conception –
– Equipements 43 École des Ponts ParisTech – Mastère Spécialisé Immobilier Bâtiment Énergie – Conception –
École des Ponts ParisTech – Mastère Spécialisé Immobilier Bâtiment Énergie – Conception – Equipements
Equipements Equipements 44
Photovoltaïque : les technologies disponibles Photovoltaïque : les nouveaux tarifs d’achat
sont dégressifs et fixés trimestriellement

Distinction IAB / ISB : cf. site www.photovoltaique.info


Source : arrêté du 4 mars 2011 (NOR : DEVR1106450A)
modifié par l’arrêté du 7 janvier 2013 (NOR : DEVR1302613A)

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Photovoltaïque : vers la « parité réseau » Energie éolienne


un changement de paradigme Sites intéressants (ventés) pour l’éolien peu propices à la
construction de bâtiments (sauf exception : lycée de Calais)
Le coûts de production de l’électricité photovoltaïque vont prochainement
rejoindre les tarifs de vente de l’électricité de réseau : c’est la « parité réseau », Investissement rentable en site propice, avec machines nombreuses
déjà effective dans plusieurs régions d’Europe et puissantes (fermes éoliennes) et revente de l’électricité produite à
EDF (obligation d’achat uniquement en ZDE - Zones de
En profitant de la baisse conjoncturelle des prix des photopiles pour investir à
Développement Eolien)
moindre coût , anticiper cette parité peut être une bonne stratégie pour un
maître d’ouvrage : - durée de vie moyenne des photopiles 30 ans Peu adaptée pour un bâtiment en zone urbaine
- parité réseau attendue en France d’ici 5 à 10 ans (intégration architecturale, vent trop perturbé)
Sources : Forte opposition de certains élus locaux
http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/stat_baro/barobilan/barobilan12.pdf (syndrome « NIMBY » : Not In My Back Yard)
http://www.energies-renouvelables.org/energie-renouvelable-france.asp => Réglementation de plus en plus restrictive et complexe
(hauteur limitée à 12 m, classement ICPE)

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Energie éolienne en zone urbaine Micro-centrales hydro-électriques
Energie renouvelable (hydraulique)
Peu d’impact si correctement dimensionnée et installée
Pas d’émission de CO2 en phase d ’utilisation
(émissions faibles à la fabrication et en fin de vie)
Disponibilité > 4 500 h/an (autonomie partielle)
Axe horizontal : vent mini 5 m/s => inadapté en ville Intégration architecturale, nuisances sonores à traiter
(vent trop irrégulier), sauf au-dessus des toits : Démarches administratives compliquées
en haut des tours ou … embarquées en ballons captifs
Axe vertical (rotor Darrieus) : vent mini faible, mais puissance faible Source d’info :
(maxi quelques dizaines de kW) et coût élevé http://www.energies-renouvelables.org/energie-renouvelable-france.asp
En zone urbaine, en attendant les futurs ballons captifs, le photovoltaïque est
(pour l’instant) plus rentable que l’éolien (en zone rurale, c’est l’inverse)
Source d’information : http://fee.asso.fr/

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Géothermie (profonde) Conclusion :


Energie fossile (radioactivité naturelle des roches
anticiper l’application de la loi NOME
du sous-sol) mais disponible en abondance. La libéralisation du marché des énergies va conduire à la disparition
Pas d’émission de CO2 en phase d ’utilisation des tarifs historiques en 2015
(émissions faibles à la fabrication et en fin de vie) => les tarifs de l’électricité vont rejoindre la moyenne européenne
(et donc augmenter car la France a le tarif le moins cher d’Europe)
Ne pas confondre avec PAC sur sol La part croissante des ENR au fil du soleil et du vent va amener un
(cf. systèmes thermodynamiques) développement des tarifs modulés en fonction de la demande
Gisements localisés (exemple : en Ile-de-France) globale afin d’inciter les usagers à s’adapter à l’offre
et à effacer leurs pointes de consommation
Investissements lourds, amortissables sur longue période
= prise en charge par une collectivité territoriale Les bâtiments qui offriront des équipements qui permettront ces
adaptations pourront générer des économies substantielles :
= chauffage d’un quartier ou d’un groupe d’immeubles
– stockage de glace
Exploitant spécialisé (maîtrise des problèmes de corrosion)
– pluralité des sources de chaud et de froid :
Source d’info : http://www.geothermie-perspectives.fr/ nappe, air extérieur, réseau urbain

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