Vous êtes sur la page 1sur 69

Page |1

INTRODUCTION GÉNÉRALE

1. PROBLEMATIQUE

Le Monde souligne au printemps 1996 que « plus la compression est élevée,


plus la voix est dégradée », qu'il faut parler « comme avec des talkies-walkies
»et que « les internautes redoutent, non sans raison, que la généralisation de
ce type de service n'accélère la saturation du réseau ».Il faut ainsi attendre
2003 pour que équipementier français Alcatel, leader européen affaibli par
ses lacunes dans les gros commutateurs puis par la crise des télécoms de
2001-2002, double ses ventes dans la voix sur IP, grâce à la législation
américaine obligeant à avoir un téléphone dans chaque classe. Les postes
IP, plus rapidement répandus aux USA, qui ont 18 mois d'avance, vont faire
école en Europe, où Cisco et Alcatel se rattrapent en poussant strictement la
ToIP (échanges de téléphone à téléphone via l'IP), plus rassurante pour les
opérateurs de télécom. A cette fin, en octobre 1998 Cisco Systems avait
racheté au groupe Lagardère Selsius Systems, qui développe des produits
PBX, pour 145 millions de dollars et Alcatel avait lancé l'IPBX en 1999, lui
assurant la 3ème place dans l'entrée de gamme en 2002.

Dès 2005, seulement 6 % des lignes sont encore vendues sur un PABX
traditionnel, mais il y a toujours seulement 8 % de terminaux vendus à
raccordement IP, la part de marché de l'IP étant plus forte en Angleterre 22
%) qu'en France (14%)

La téléphonie sur IP dans une institution est un progrès non seulement


technique dans le monde des téléphonie, mais aussi avantageux en terme
du budget de consommation régulière de l'entreprise.

Une institution comme la RVA doit être capable d'assurer la communication


permenante et continuelle entre ces departements et comme la
communication demande de moyen financier.

Est-il possible que les agents de la RVA aie une communication continue
sans passer par les operateurs de télécomunication et celui du manière
gratuite ?

Peut-on installer un système de téléphonie IP au sein de la RVA enfin de


diminuer (le finance affecté à la communication) ?
Page |2

2. HYPOTHESE DU TRAVAIL

Nous allons proposer une installation de la téléphonie sur IP dans une de


direction de la RVA, tenant compte de tous les paramètres qui permettra
une meilleure fiabilité de la communication.

3. OBJECTIF ET INTERET DU SUJET

Notre travail à pour objectif la mise en place d’une documentation


scientifique de référence reprenant tous les paramètres et aspects technique
de déploiement d'un réseau de téléphonie sur IP au sein d’une entreprise

4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Pour élaborer ce mémoire, nous avons utilisé la méthode descriptive ayant


consisté à descriptive la technique de téléphonie sur IP à consisté à montré
comment implanter le réseau de téléphonie sur IP au sein d’une entreprise.

Complétée par la technique documentaire qui nous à permis de lire les


documents ayant trait avec notre sujet en dure qu'en numérique.

Aussi, les informations recueillies auprès des spécialistes œuvrant dans le


secteur des télécommunications et la consultation des sites Internet ont été
d’un apport considérable

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générales, notre travail de mémoire


est subdivisé en quatre chapitres suivants :

Chapitre I : Concept sur la téléphonie IP et VoIP

Chapitre II : Principes généraux de la téléphonie


Chapitre III : presentation de la Régie de Voies Aérienne

Chapitre IV : Avant-projet d’un réseau de téléphonie en norme IP sécurisé


au sein de la RVA.
Page |3

CHAPITRE. I. : GENERALITES SUR LA VOIE et TELEPHONIE SUR IP


(TOIP ET VOIP)
I.1.Introduction
L’arrivée de la VOIP a été ressentie dans le monde des
télécommunications comme un profond changement de la même façon que
le remplacement de la télégraphie par la téléphonie, la TOIP sera étudié par
rapport à la téléphonie classique qui utilise la commutation des circuits,
basée sur le réseau RTC. Cette technologie de la VOIP est basée sur la
commutation de paquets avec l’utilisation du réseau IP. Dans ce chapitre,

I.2. Concepts VOIP ET TOIP


Deux approches de la voix sur IP doivent être distinguées La première, à
l’instar ATM et du Frame Relay consiste à transporter la voix traditionnelle
sur un réseau IP, nous l’appellerons voix sur IP (VOIP, Voice over IP). La
seconde utilise le protocole IP de bout en bout, les téléphones (IP phone)
sont directement connectés à un LAN IP, c’est la téléphonie sur IP (TOIP,
Telephony over IP).

S’appuyant sur une technologie en mode non connecté, la voix sur IP


nécessite l’utilisation de protocoles complémentaires pour le transport de
données temps réel afin d’assurer la synchronisation des paquets, de
garantir la priorité des flux multimédia et la gestion de la congestion du
réseau. Ces protocoles sont essentiellement :

 RTP (Real Time Protocol, RFC 1889 et RFC 1890) qui assure
l’horodatage et le contrôle de séquencement des paquets ;

 RSVP (Resource réservation Protocol de l’IETF, Q.397 de l’UIT)


qui autorise, pour les flux multimédias, une réservation de ressources
réseau de bout en bout. Ce protocole permet la cohabitation de flux
multimédia et de flux sporadiques non prioritaires ;

 MPPP (Multilink PPP, extension de la RFC 1717) qui assure la


segmentation des paquets de données longs (jumbogram) en petits paquets
et autorise le multiplexage de ces paquets avec des paquets temps réel
(Multilink fragmentation and interleaving).
Page |4

La figure I.1 ci-dessous nous représente, la voix sur IP

Figure I.1 : voix sur IP

L’ensemble s’intégrant dans un modèle architectural décrit par l’UIT, le


modèle H.323.

Ce modèle permet l’établissement de communication entre terminaux


IP/IP (IP phone) et des terminaux IP/Traditionnel. H.323 détermine les
protocoles de signalisation interne au réseau et assure la conversion de
signalisation vers les réseaux publics.

I.2.1. Définitions
La VOIP signifie Voice Over Internet Protocol (Voix sur IP), c’est – à –dire
le réseau IP transporte de la voix sur des réseaux de données IP, ici la voix
est numérisée et en fermée dans des paquets de données puis transmise sur
le réseau.

La TOIP signifie Telephony Over Internet Protocol, c’est l’ensemble des


techniques qui permettent la mise en place de services téléphoniques sur un
réseau IP, La TOIP est un service de téléphonie qui utilise la Technologie
VOIP ; Ce service fonctionne sur les réseaux du type IP (Réseau Internet et
la plupart des réseaux informatiques).
Page |5

I.2.2 EVOLUTION DE TCP/IP


I.2.2.1 Le qualificatif IP
Le qualificatif IP est aujourd’hui mis à toutes les sauces, à bon et
surtout mauvais escient.
C’est clairement la conséquence du fabuleux développement de
l’Internet ces dix dernières années à partir d’un protocole de
communication, l’IP, et d’un réseau hétéroclite utilisé jusqu’à 1990 presque
exclusivement par desscientifiques et des militaires pour des échanges de
messages et de fichiers, on a bâti le plus vaste des réseaux mondiaux
detélécommunications, on en a amélioré la qualité, et on a développé des
montagnes de nouvelles applications.
La figure I.2 nous montre le qualificatif IP.

Figure I.2 : qualificatif IP.


I.2.2.2. Principe de fonctionnement de voix sur IP
De manière générale, le principe de la téléphonie sur le réseau de
données par paquets commence par une numérisation de la voix. Le signal
numérique correspondant est ensuite compressé. Cette compression permet
de diminuer le débit, c'est à dire la quantité d'informations à transmettre.
Puis, le signal obtenu est découpé en paquets de données qui sont transmis
sur un réseau de données utilisant la même technologie. A l'arrivée, les
paquets transmis sont réassemblés. Le signal de données ainsi obtenu est
décompressé puis converti en signal analogique pour la restitution
Page |6

sonore

Figure I .3 : processus de numérisation de la voix

Un réseau de données par paquets est un réseau basé sur le protocole


IP, dans lequel les paquets sont acheminés par les nœuds du réseau qui
comportent des routeurs jusqu'au lieu de l'abonné demandé. Les paquets
arrivent alors à destination dans un ordre pouvant être différent de celui de
l'émission car la durée de transmission de chacun des paquets est variable.
C'est l'équipe nt d'arrivée qui est chargé de reconstituer le signal numérique.
I.2.2.3. Acquisition du signal
Le terme VOIP représente une technologie utilisée pour transporter de
la voix sur réseau informatique du type IP (Réseau internet et la plupart des
réseaux locaux).

La première étape consiste à capter la voix naturelle à l’aide d’un micro,


qu’il s’agisse de celui d’un téléphone ou d’un micro casque, Le codec audio
de l’émetteur numérise et compresse la voix.

Ces données numériques, après la suppression de silence et l’ajout des


entêtes, sont acheminées jusqu’au destinataire dans les paquets IP.

Ce processus est la suppression de silence et l’ajout des entêtes, sont


acheminées jusqu’au destinataire dans des paquets IP.

Ce Processus est représenté à la figure I-4 ci-dessous.


Page |7

Figure I-4 : Processus d’acquisition de silence de la voix sur le réseau IP

I.2.3. Numérisation
La voix qui est un signal électrique analogique utilisant une bande de
fréquence de 300 à 3400 HZ, doit d’abord être converti sous forme
numérique suivant le format PCM (Pulse Code Modulation) ou G.711 à 64
Kbits/s. Si l’interface téléphonique est numérique (accès RNIS, Par
exemple).

En effet, le signal est échantillonné à 8 KHZ selon la théorie de


SHANNON, Soit un échantillon pour toutes les 125 ms. Chaque échantillon
est ensuite codé sur 8 bits, ce qui donne un débit binaire de 64 Kbits/s, qui
correspond à une voix numérique non compressée.

Compression numérique : Des nombreux algorithmes permettent de


réduire le besoin en bande passante à des débits nettement inférieurs, (16,
8 et 4kbits/s, et d’augmenter ainsi l’efficacité du transport de la voix sur les
réseaux informatiques orientes paquets.La fonction de codée est le plus
souvent réalisée par un DSP (Digital Signal Processor), généralement,plus le
taux de compression est élevé par rapport à la référence de 64 kbits / s,
moins la qualité de la voix est bonne.

Toutefois, les algorithmes de compression récents permettent d'obtenir


des taux de compression élevé, tout en maintenant une qualité de la voix
acceptable.00 ²

L'acceptabilité par l'oreille humaine des différents algorithmes est


définie selon le critère MOS (MeanyOperational Score), défini par
l'Organisation de Normalisation Internationale ISO. Pour la voix, le codée le
plus utilisé est le G.711.
I.2.4. Compression

Le signal une fois numérisé, peut être traité par un DSP qui va le
compresser, c'est-à-dire réduire la quantité d'information nécessaire. Donc,
l'avantage de la compression est de réduire la bande passante nécessaire
pour transmettre le signal.
I.2.5. En-têtes
Cet en – tête faite 20 octets, et nous n’en connaissons actuellement que
8 d’entre eux (4 pour l’adresse IP source, et 4 pour la destination) En fait
Page |8

nous en connaissons aussi un de plus, le TTL que nous avons vu en


étudiant le protocole ICMP. Il nous en reste donc 11 à découvrir.

Voici le format d’un en – tête IP :

I.2.6. Habillage des en-têtes

Les données doivent être enrichies encore en information avant d'être


converties en paquets de données à expédier sur le réseau, Exemple type de
trafic est de s'assurer du réassemblage des paquets dans l'ordre
(synchronisation).

I.2.7. Emission et transport

Les paquets sont acheminés depuis le point d'émission pour atteindre le


point de réception sans qu'un chemin précis soit réservé pour leur
transport.

I.2.8. Réception

Lorsque les paquets arrivent à destination, il est essentiel de les


replacer dans le bon ordre et assez rapidement, faute de quoi une
dégradation de la voix se fera sentir.
I.2.9. Restitution
Dès lors, la voix peut être retranscrite par le haut-parleur du casque,
du combiné téléphonique ou de l'ordinateur.
Il existe plusieurs techniques de codage, chacune étant mesurée de
façon totalement subjective par une masse de population prise au hasard.
Elle doit noter chaque codage par un chiffre de 1 à 5 (1= insuffisant, 5=
excellent), cette technologie s'appelle MOS (Meany Operational Score). La
Page |9

figure I – 4 montre le schéma du processus de la conversation du signal


analogique en numérique.

Silent sup
CODEC

DSP
IP Voix

Numérisation Compression Encapsulation

Figure I – 4 : Conversation Analogique – Numérique du signal

I.3. Architecture du réseau TOIP


Traditionnellement, les réseaux téléphoniques et de données sont
séparés, Généralement dans un réseau téléphonique, on distingue le réseau
de distribution qui est le raccordement de l'abonné à un point d'entrée du
réseau et le réseau de trafic, qui effectue pour sa part le transport des
communications entre les nœuds de transit (commutateur).

Dans l'entreprise, on dispose de deux réseaux distincts : l'un pour la


voix, l'autre pour les données. Un autocommutateur ou PABX assure la
connexion des postes téléphoniques aux réseaux des opérateurs, tandis
qu'un routeur connecte le réseau d'entreprise à l'internet via un fournisseur
de service Internet.

Le schéma de la Figure I-5, présente l’architecture d’un réseau de


télécommunication offrant la solution VOIP

Figure I-5 : Réseau offrant la solution VOIP


P a g e | 10

I.3.1. Composantes du réseau TOIP


I.3.1.1. Serveur.

Les principales composantes de qui se situent sur le serveur sont les


suivantes :
 Service de traduction ;
 Composante de routage entrant ;
 Composante de routage sortant ;
 Composante de routage de messagerie.

a) Service de Traduction.

Le service de traduction est la composante du serveur chargé de


traduire un numéro composé au format E.164 ou autre format, selon les
règles de normalisation définies par l'administrateur.

b) Composante de Routage Entrant.

La composante de routage entrant gère les appels entrants en grande


partie selon les préférences indiquées par les utilisateurs sur leurs clients
entrepris.

c)Composante de Routage Sortant.

Achemine les appels vers des destinations IPBX ou RTC, il applique les
règles d'autorisation d'appel aux appelants et identifie la passerelle
multimédia optimale pour acheminer chaque appel.

d) Composante de routage de messagerie.

Gère le routage entre l'office, c'est-à-dire communication entre serveur


et des serveurs qui exécutent la messagerie.
P a g e | 11

I.3.1.2. Gateway et Gatekeeper.

• Le Gateway signifie en français (Passerelle), permet de relier


deux réseaux et de mettre en relation deux réseaux de topologie
différente pour se communiquer entre eux.

• Le Gatekeeper (gestionnaire d'appel), transforme les identifiants


H323 en adresse de résolution, les gatekeepers sont des éléments
optionnels dans une solution de réseau informatique H323 ils ontpour
rôle de réaliser la traduction d'adresse (numéro téléphone _ adresse IP)
et la gestion des autorisations.

Ce dernier permet de donner ou non la permission d'effectuer un appel,


de limiter la bande passante et de gérer le trafic sur les réseaux
informatiques.

I.3.2. Protocoles de la solution VOIP


Un protocole est un ensemble de règles et les protocoles de réseau sont
des ensembles de règles régissent les communications entre les ordinateurs
d'un réseau ou entre différents réseaux du monde.
Les spécifications de protocole définissent le format des messages
échangés, il est possible que plusieurs réseaux forment des couches
protocoles, ces protocoles exécutent également les actions alternatives si le
réseau ne satisfait pas aux règles de durée définies.
Des nombreux protocoles se composent eux-mêmes de plusieurs
protocoles placés en couches. Ces couches agissent en interaction et
dépendent des autres couches pour fonctionner correctement. Voici les
principales fonctions des protocoles :
 Compresser les données ;
 Déterminer où les données sont envoyées ;
 Acheminer et diriger les données ;
 Déterminer comment annoncer les données envoyées ou reçues.

Ainsi, nous retiendrons qu'il existe trois principaux protocoles utilisés


pour la voix sur IP :
 Le protocole H.323 (de l'ITU-T) ;
 Le protocole SIP (de l'IETF) ;
 Le protocole MGCP (de l'IETF).
P a g e | 12

I.3.2.1. Protocole H.323.


Le protocole H323 regroupe un ensemble de protocoles de
communication de la voix, de l'image, et de données sur IP. C'est un
protocole développé par l'UIT, qui le définit comme un système de
communication multimédia en mode paquet. La première version était
publiée en novembre 1996. La version actuelle de la norme data de 2009 est
précédée plusieurs autres.

Le protocole H323 est aussi utilisé par le Microsoft NetMeeting pour


faire des appels VOIP. Ce protocole permet à plusieurs éléments de se
dialoguer, il nécessite une autorisation des appels, conversations,
raccrochement et la visioconférence.
On peut citer quelques services fournit par H323 notamment :
 Etablissement des appels via le système d'exploitation Windows
Software (NetMeeting) ;
 Les services de transfert de l'audio, de la vidéo ou de données à
travers des réseaux IP.

Un protocole développé par UIT (Union Internationale de


Télécommunication), actuellement H323v6, il s'est inspiré de la téléphonie
par L’utilisation de numéro de téléphone, l'association des nombreux
protocoles, tels que :
 Protocole de signalisation contrôle H225,
 Codée H245,
 Le protocole de transport RTP.
A cause de son imperfection, compte tenu de son interopérabilité
réduite, il est aujourd'hui en voie de disparition,

I.3.2.2. Protocole SIP.


Cette partie se concentre sur le protocole d'ouverture de session (SIP)
qui signifie Session Initiation Protocole, qui est un protocole récent publié
par ETF (Internet Engineering Task Force) sous la RFC 2543 (Request For
Comments) en mars 1999. La RFC 2543 présente la source d'information la
plus complète sur le sujet. Selon la RFC 2543, le Protocole d'Initiation de
Session (SIP) est un protocole de signalisation appartenant à la couche
application du modèle OSI.

Son rôle est d'ouvrir, modifier, et libérer les sessions ou les appels
ouverts entre un ou plusieurs utilisateurs. Pour ouvrir une session,
P a g e | 13

l'utilisateur émet une invitation transportant un descripteur de session


permettant aux utilisateurs souhaitant à se communiquer de s'accorder sur
la compatibilité de leur média.
I.3.3. Fonctionnement des protocoles H323, SIP, MGCP et ASTERIX
I.3.3.1. Norme H323

La norme H.323 Vient de la nécessité d'adopter un ensemble des


protocoles communs afin de permettre l'interconnexion entre les différents
réseaux pour faire passer la voix et la vidéo, en assurant une qualité de
service optimum et une simplicité d'emploi. C'est aujourd'hui la norme la
plus utilisée pour faire passer la voix et la vidéo sur IP ou sur d'autres
réseaux ne garantissant pas une QOS optimale pour l'établissement d'une
communication multimédia.
Cette norme a été mise en place par FUIT en 1996 (Union Internationale
des Télécommunication), Elle est reconnue et adaptée par de nombreux
fabricants tels que : CISCO, IBM, Intel, Microsoft, En janvier 1998 une
approbation de FUIT est effectuée pour la version2 (ajout des fonctions).
Le schéma de la figure I-6, présente l'ensemble des protocoles fonctionnant
sous la norme H323.

Figure I – 6 ; Protocoles de la norme H323


Légende :

H.225.0 : La transmission par paquets et la synchronisation de la


signalisation d'appel ;
Empaquetage, enregistrement au garde-barrière ;
Q.931 : Gère les appels et le raccrochage ;
P a g e | 14

H.245 : Gère l'utilisation des canaux et leur capacité ; « H.261 et


H.263 : Les codées vidéo ;
 G.711, G.722, G.723, G.728 et G.729 : les codées audio, Ce sont des
normes d'encodage audio, la différence de ces différents codées est le
débit qui en découle (ex : G.711 donne un débit de 64 Kbps ; G.728
donne un débit de 16 Kbps) ;
T.120 : recommandation pour le contrôle des données et des
conférences. Aussi est utilisée pour les applications données de
l'utilisateur (used for data application), c'est une série de protocoles de
communication multimédia. La prise en charge de la parole est
obligatoire, tandis que celle des données et de la vidéo est facultative
des fonctions optionnelles sont également proposées par les protocoles
;
H.235 : (sécurité et authentification) et H450.x(divers services
supplémentaires).

I.3.3.2. Norme SIP.


Pour établir et terminer des communications multimédia, SIP utilise 5
fonctions suivantes :

 User location : permet de localiser le poste terminal utilisé pour


communiquer ;
 User comptabilities : détermine quels médias vont être échangés (voix,
vidéo, données,) ainsi que les paramètres associés ;
 User availability : détermine si le poste appelé souhaite communiquer et
autorise l'appelant à le contacter ;
 Call setup ou Ringing : avertit les parties appelante et appelée de la
demande d'ouverture de session (sonnerie ou message de réception) et
mise en place des paramètres d'appel ;
 Call Handling : Gère le transfert et la fermeture des appels comme HTTP,
SIP propose l'établissement, la modification et la clôture de session en
mode client/serveur, c'est-à-dire l'échange de requêtes coté client et
réponse coté serveur.
Architecture fonctionnelle du Protocole SIP

L'architecture de SIP montre la fonctionnalité qui est basée sur des


relations client/serveur. Les principales composantes sont les terminaux
(user agent), le proxy serveur, le redirect serveur et le register. La figure I-7.
Ci-dessous montre architecture fonctionnelle du protocole SIP.
P a g e | 15

Figure I-7 : Architecture du protocole SIP

I.3.3.3. Protocole MGCP

Le protocole MGCP, défini par 1TETF, est la réunion de deux protocoles


SGCP (Simple Gâte Control Protocol) et du protocole IPDC (Internet Protocol
De vice Control).
Le protocole SGCP est utilisé pour contrôler l'activité d'une passerelle
téléphonique (Telephony Gateway) à travers un élément de contrôle d'appel
externe, nommé call agent ou média gateway Controller.
L'architecture relative à l'interconnexion du réseau téléphonique avec un
réseau IP est présentée sur le schéma de la figure I-8. Ci-dessous,

ISUP X
Module de signalisation

Contrôleurde la passerelle
Réseau Téléphonique Réseau IP
multimedia

Protocole de
Contrôle

Figure I – Circuit de
8 : Architecture Paquet
D’interconnexion RTC et Réseau IP
Passerelle Multimedia
Parole
Le rôle de l'interconnexion est assuré par trois entités fonctionnelles et d'un
protocole permettant le dialogue au niveau de ces entités :
 Passerelle multimédia (Media Gateway) : Elle assure la
transformation d'un flux vocal entre le mode circuit et le mode paquet ;
P a g e | 16

 Contrôleur de la passerelle multimédia (Media Gateway


Controller) : il assure le contrôle de l'activité du protocole de passerelle
multimédia à l'aide du protocole de contrôle (Control Protocol) ;
 Module de signalisation : il assure la transcription de la
signalisation ISUP.
 Ces trois entités fonctionnelles peuvent être physiquement
séparées ou alors couplées au sein d'un même équipement. Le protocole
MGCP est le protocole de contrôle qui permet le dialogue entre Media
Gateway Controller (Call Agent) et Media Gateway.
Dans ce protocole, l'interconnexion entre le réseau téléphonique et le
réseau IP est assurée par deux niveaux logiques : - Le Niveau de
signalisation assuré par l'utilisation du SG (Signaling Gateway), et - le
Niveau de voix, assuré par l'utilisation de la passerelle multimédia.
Fonctionnement de MGCP (les commandes MGCP).

Le protocole MGCP est un protocole de contrôle de fonctionnement de


Media Gateway. Dans ce protocole, l'élément intelligent est le Call Agent, il
contrôle les passerelles par l'utilisation de huit commandes échangées entre
lui et les passerelles.
Ces commandes sont présentées dans le tableau I-1.
Tableau I -1 : Commandes de protocole MGCP.
Commandes Directions Code
Notification Call Agent Gateway
Request RQNT
Notification Call Agent NTFY
Gateway
Create Gall Gateway
Connection Agent CACA
Modify Call Gateway
Connection Agent MDCX
Delete Connection Call Gateway
Agent DLCX
Audit End point Call Gateway
Agent AUEP
Audit Connection Call Gate-ay AUCA
Agent
Restart In Gateway Cali Agent
Progress RSIP
P a g e | 17

I.4. Avantages et inconvénients de TOIP


I.4.1.Avantages.

La technologie VOIP a pour avantages : une interface web simple, un


protocole propriétaire, une configuration aisée, un déploiement simple,
surveillance aisée du déploiement, des téléphones sur de lignes
téléphoniques traditionnelles, maintenance aisée du système (sauvegardes
et restaurations simplifiées ; appel gratuit en local et national, entre agence
et vers les télétravailleurs.

I.4.2. Inconvénients.

Les inconvénients majeurs sont la licence annuelle pour chaque


téléphone, l'utilisation de protocole propriétaire en quasi impossible à
utiliser avec d'autres types de téléphones, server Windows avec licence,
licence CISCO.
I.5. Qualité de service TOIP

Les qualités de service de cette technologie seront étudiées du point de


vue de l'utilisateur et fournisseur du service VOIP, au niveau de l'utilisation,
l'accès au service peut se faire de trois manières :
 PC à PC ;
 PC à Téléphone ;
 Téléphone à Téléphone.

La figure I-9, donne l'utilisation sur manière d'accéder à la


communication à l'aide de la VOIP.
P a g e | 18

Figure I-9 : Exploitation de la VOIP

La qualité de service VOIP est déterminée par les paramètres décrits ci-
dessous : La fiabilité ; la latence et la Perte des paquets.

a) La fiabilité.
La fiabilité de cette technologie se repose sur l'équipement de
transmission et les différentes politiques pour équilibrer le trafic dans un
réseau informatique.
b) La latence.

La latence est le décalage du temps écoulé entre l'envoie d'un paquet et


la réception par le destinataire. Le transport de communication sur IP est
très dépendant du délai de latence d'un réseau.
Ce délai influe beaucoup sur la qualité psycho-acoustique d'une
conversation, avec l'avènement des réseaux 100 Mbits/s et ADSL.
Le temps de latence devient acceptable pour une utilisation quotidienne
de la voix sur IP plus la latence est importante, plus le transfert est long et
sera donc décalé pour garantir une communication optimale.
La maitrise du délai de transmission est un point important afin de
réduire l'effet d'écho où la sensation de la voix métallique de transmission
de paquet dans le réseau du type IP dépend de nombreux éléments tels
que :
 Le nombre d'équipement traversé dans le réseau ;
 Le débit disponible ;
 Le délai de propagation.

c) Perte de paquets.
P a g e | 19

 Le trafic de la voix sur IP est particulièrement vulnérable aux petits


problèmes liés à la connectivité. IL y a perte de paquet dû au protocole
utilisé, considérablement lorsque les paquets UDP ne sont pas reçus en
temps réel ou si les paquets sont perdus ou reçus en désordre.
 Le logiciel de surveillance VOIP permet de réagir rapidement aux
problèmes et de manière proactive, ce qui permet d'assurer une qualité
d'appel performante et ainsi de minimiser les pertes dues à la défaillance
du système. La seconde possibilité est l'utilisation des routeurs qui
détruisent certains paquets en cas de congestion.
 On estime qu'une perte de paquets au-delà de 20% donne une qualité
négligeable de restitution de la parole, des solutions sont mises en œuvre
pour améliorer la qualité de la transmission de la voix sur le réseau IP :
 Définition de classe de service : la classe de service pour objectif de
différencier les types de paquets (voix, vidéo, mail, web) et de créer une
priorité de traitement pour les paquets ayant un niveau de qualité élevé
et une réservation de la bande passante en conséquence ;
 Augmentation de la bande passante : une augmentation de la bande
passante conduirait à une amélioration du temps de transit des paquets
dans le réseau ;
 Puissance de traitement des routeurs : En général, un routeur peut
traiter jusqu'à 100 000 paquets par seconde. IL est envisagé d'augmenter
cette puissance de traitement des routeurs. On parle de Giga Routeurs et
de Tétra routeurs qui peuvent traiter un million et un milliard de
paquets par seconde ;
 Harmonisation des équipements : Enfin, une harmonisation des
équipements surtout de compression- décompression et d'empaquetage
de la voix permettrait de gagner du temps entre l'émission, et la
réception de là sur le réseau IP.
I.5.1. GIGUE

La Gigue (jitter) : est le délai entre paquets ou le temps relatif de transit


entre deux paquets de données. Cet indicateur permet de mesurer et
contrôler l'instabilité du réseau.
Autrement dit, c'est la variation du délai de transmission de bout en
bout entre des paquets appartenant à un même flux de données. Elle est
due à la variance de temps de transmission de paquets, elle entraine une
mauvaise qualité de service à cause essentiellement du fait que les paquets
n'empruntent pas toujours le même chemin et donc arrivent de manière
désordonnée, Figure I-10.
P a g e | 20

Figure I-10 : Phénomène de gigue entre paquets de données.


I.6. Sécurité pour le service de la VOIP

La sécurité dans le réseau VOIP est souvent restée un sujet à part dans
l'entreprise, désormais, les risques associés aux systèmes téléphoniques
peuvent avoir des conséquences graves sur le système d'information et sur
l'entreprise. Par ailleurs, la liste des failles historiques de la téléphonie est
toujours d'actualité, maintenant qu'elle intègre le standard IP.
VOIP shield laboratoires, une entreprise spécialisée dans la VOIP a
découvert, en novembre 2008, une faille de sécurité au sein du protocole, la
faille en question n'a pas été présentée en détail, mais le laboratoire a
annoncé qu'elle permettrait de mener des attaques par déni de service sur
l'utilisateur de logiciel utilisant le protocole RTP.
Nous donnons ici, quelques concepts liés à la sécurité pour le service de
la VOIP au sein du réseau IP.

I.6.1. Interopérabilité
L'interopérabilité, c'est la capacité pour deux systèmes qui peuvent se
comprendre l'un l'autre et de fonctionner en synergie.
Depuis des nombreuses années, il y a standardisation de protocoles et
de normes, ce qui fait que cette technologie VOIP puisse être compatible et
adaptable à d'autres opérateurs qui l'exploitent.
Pour rappel, le cadre réglementaire prévoit le droit pour les opérateurs
des réseaux de communications électroniques de négocier des accords
d'interconnexion avec les autres opérateurs compte tenu de l'interopérabilité
de ce système, noté avant tout que cette obligation ne vise spécifiquement
que les opérateurs du réseau de communication et non les fournisseurs de
service.
P a g e | 21

Les obstacles techniques qui entravent l'interopérabilité devront être


surmontés pour assurer la convergence de l'Internet avec d'autres plates-
formes telles que le RTPC.

I.6.2. QoS (Qualité de service)

La qualité de service est l'enjeu véritable dans la définition d'un cahier


des charges, le choix des équipements de niveaux 2 et 3, dans la
configuration d'un réseau VOIP. Cette qualité de service conditionne
étroitement la capacité pour utiliser le réseau VOIP, une qualité inférieure à
celle de la téléphonie classique, une lenteur du débit a pu bloquer, par le
passé, la mise en œuvre de ce type de téléphonie,
C'est un concept qui a pour but d'optimiser les ressources d'un réseau
ou d'un processus, la qualité pourra résider dans le débit (téléchargement
ou diffusion vidéo) du délai (pour les applications interactives ou la
téléphonie), la disponibilité (accès à la voix transite sur un réseau privé avec
un mode de gestion spécifique) rend les options du gestionnaire
déterminantes pour les fonctionnalités.
I.7. CONCLUSION
Dans ce premier chapitre nous avons analysé les généralités sur la
VOIP et ses applications, nous avons donné la genèse et l’évolution de la
technologie de téléphonie en générale.
Particulièrement nous avons parlés de réseau téléphoniques RTP, en
donnant ces principes fonctionnels et sa structure matériels, le réseau
téléphoniques mobile a été également analysé et décris dans ce chapitre, en
suite pour la bonne compression de l’évolution des réseaux téléphoniques
nous avons mis aussi l’accent sur le réseau privé PABX.
L’interconnexion des tous ces réseaux é été traité
schématiquement pour démontré la complémentarité des diverses
technologies de télécommunication.
Enfin nous avons touché la technologie de VOIP qui sera l’objet du
deuxième chapitre.

CHAPITRE II : PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA TÉLÉPHONIE


II.1 Introduction
L'objet de ce chapitre est de présenter de la manière la plus synthétique
possible la généralité de réseau téléphonique sans prétendre à une
P a g e | 22

description exhaustive. Aujourd’hui les réseaux téléphoniques sont


spécifiques à même si les ressemblances sont nombreuses.

Ce chapitre reprend le vocabulaire et la structure du réseau de


l'opérateur. Nous avons également illustré les descriptions plus détaillées et
les principes de chaque type de réseau puis nous avons puis nous nous
sommes basé sur l'évolution de réseau téléphonique commuté vers les RNIS
(Réseau Numérique à Intégration de Services) jusqu’au réseau cellulaire
pour la mobilité tout en mettant l’accent sur l’introduction des réseaux
téléphoniques des voix et données.

II.2 Historique de réseau téléphonique


Historiquement, le transport de la voix est à l’origine des premiers réseaux
de transmission. Utilisant le principe de la commutation de circuits, le
réseau téléphonique public commuté (RTPC, ou simplement RTC, ou encore
PSTN pour Public Switched Télécommunication Network) met en relation
deux abonnés à travers une liaison dédiée pendant tout l’échange.

Bien que destiné au transfert de la voix, le réseau téléphonique permet aussi


la transmission de données.

La figure II.1 ci-dessous nous montre, le réseau téléphonique commuté.

Figure II.1 : Principe du réseau téléphonique commuté.

La commutation de circuits ou commutation spatiale consiste à


juxtaposer bout à bout des voies physiques de communication, la liaison
P a g e | 23

étant maintenue durant tout l’échange. À l’origine, la mise en relation était


réalisée manuellement par des opérateurs, la commutation automatique
imaginée en 1889 2 aux États-Unis a été généralisée en France en 1970.

La numérisation de la voix (1962) a permis le multiplexage temporel des


communications. La commutation spatiale a été, alors, remplacée par la
commutation d’intervalles de temps (IT) ou commutation temporelle.

En mettant en relation un IT d’une trame en entrée avec un IT d’une autre


trame en sortie, la commutation temporelle émule un circuit. La
communication étant full duplex, une bande passante de 64 kbit/s, dans
chaque sens, est réservée durant toute la communication.

La figure II.2 ci-dessous nous montre, le principe de raccordement des


abonnés.

Figure II.2 : Principe du raccordement des abonnés.

Les supports de transmission sont constitués de voies numériques


multiplexées selon une hiérarchie appelée hiérarchie plésiochrone
(Plesiochronous Digital Hierarchy, PDH). Malgré la numérisation du réseau,
la liaison des abonnés résidentiels est restée essentiellement analogique.
C’est le commutateur de rattachement qui réalise la fonction de
numérisation et de dé numérisation de la voix.

La figure II.3 ci-dessous nous montre le mode de raccordement dans un


réseau téléphonique.
P a g e | 24

Figure II.3 : Modes de raccordement.

II.3. Organisation du réseau téléphonique


II.3.1. Architecture traditionnelle
Le réseau téléphonique traditionnel a une organisation hiérarchique à trois
niveaux. Il est structuré en zones, chaque zone correspond à un niveau de
concentration et en principe de taxation.

On distingue :

 Zone à autonomie d’acheminement (ZAA), cette zone, la plus basse de la


hiérarchie, comporte un ou plusieurs Commutateurs à autonomie
d’acheminement (CAA) qui eux-mêmes desservent des Commutateurs
locaux (CL).

Les commutateurs locaux ne sont que de simples concentrateurs de


lignes auxquels sont raccordés les abonnés finals. La ZAA
(Zone à autonomie d’acheminement) est un réseau étoilé, elle constitue
le réseau de desserte ;

 Zone de transit secondaire (ZTS), cette zone comporte des Commutateurs


de transit secondaires (CTS). Il n’y a pas d’abonnés reliés directement
aux CTS ; Zone de transit principal (ZTP), cette zone assure la
commutation des liaisons longues distances.
La figure II.4 ci-dessous nous montre, l’organisation d’un réseau
téléphonique.
P a g e | 25

Figure II.4 : Organisation d’un réseau téléphonique

Le réseau étant partiellement maillé, plusieurs itinéraires sont généralement


possibles pour atteindre un abonné.

Afin d’optimiser l’utilisation des faisceaux, on distingue deux types de


faisceaux : les faisceaux de premier choix et les faisceaux de second choix ;

Les faisceaux de second choix constituent des faisceaux de débordement.


Pour un numéro donné, le faisceau de premier choix est déterminé de telle
manière qu’il conduise l’appel vers le commutateur le plus proche de
l’abonné appelé en empruntant les faisceaux de plus faible hiérarchie.

Aujourd’hui, le réseau téléphonique évolue vers une architecture en boucle


(sur un transport SDH.

II.3.2 Gestion du réseau


Le service offert par le Réseau Téléphonique Commuté (RTC) appelé en
anglais Public SwitchedTelephone Network (PSTN) est de mettre en relation
deux postes d'abonnés. L'échange d'informations nécessaires à
l'établissement, au maintien et à la rupture de la relation s'appelle la
signalisation. Le RTC est organisé en trois sous-parties :

La figure II.5 nous montre les trois sous-parties du réseau téléphonique


P a g e | 26

Figure II.5 : trois sous-parties du réseau téléphonique

1. Commutation ;
2. Transmission ;
3. Distribution.
 La distribution, celle-ci comprend essentiellement la gestion
(installation, mise en œuvre, maintenance) de la liaison d’abonné ou boucle
locale (paire métallique) qui relie l’installation de l’abonné au centre de
transmission de rattachement.

II.4 Etablissement d’une communication téléphonique


II.4.1 Principe d’un poste téléphonique
Établir une communication téléphonique consiste à mettre en relation deux
terminaux téléphoniques. Pour cela, le poste téléphonique doit remplir
plusieurs fonctions, chacune d’elle étant réalisée par un élément septique.
Le terminal téléphonique élémentaire comporte cinq éléments.

La figure II.6 nous montre le principe d’un poste téléphonique.


P a g e | 27

Figure II.6 : Principe d’un poste téléphonique

 Les crochets ou supports sur lesquels repose le combiné ;


lorsque le combiné est soulevé les contacts ferment le circuit. Le
commutateur de rattachement détecte un courant et en déduit que l’abonné
désire entrer en communication.

Une résistance ajustable permet d’ajuster ce courant à 30 mA. De


même, lors du raccroché, le commutateur détecte l’ouverture de la boucle de
courant. L’ouverture ou la fermeture de cette boucle permet, très
simplement, au commutateur de rattachement de détecter le changement
d’état du terminal (signalisation) ;

 Le microphone ou capteur, constitué d’une simple membrane


qui, sous l’effet de la pression acoustique (voix), fait varier la résistance
interne de celui-ci (micro à grenaille de charbon).
Ces variations de résistance entraînent des variations du courant dans
la boucle de courant.
Ce sont ces variations, proportionnelles à la pression sur la membrane
(voix), qui constituent le signal analogique de voix transmis, après
numérisation, à l’usager distant ;

 Un écouteur, simple membrane métallique qui vibre selon les


variations du courant dans un électro-aimant et restitue le son ;

 Un cadran, celui-ci en provoquant l’ouverture de la boucle de


courant (numérotation décimale) envoie des impulsions au commutateur.
Celles-ci seront interprétées et permettront d’identifier l’appelé ;

 Une sonnerie, alimentée en 50 Hz (80 V), alerte l’abonné distant


et l’invite à décrocher, c’est le commutateur de rattachement qui envoie le
signal 50 Hz lors d’un appel.
P a g e | 28

II.4.2 Principe du raccordement d’usager


L’usager est raccordé au réseau via une unité de raccordement (URA, Unité
de raccordement d’abonnés). Celle-ci peut être locale ou distante (URAD,
Unité de raccordement d’abonnés distants). Le commutateur de
raccordement assure les fonctions de réception et de mémorisation de la
numérotation (enregistreur), celle-ci est analysée et traduite par un
traducteur qui va définir les conditions de taxation et déterminer le routage.

Enfin, le sélecteur recherche une ligne disponible (joncteur) et affecte les


ressources (circuits ou IT).

La figure II.7 à page suivante nous montre le principe du raccordement des


abonnés.

Figure II.7 : Principe du raccordement des abonnés.

II.4.2.1 Mise en relation Usager/Usager


La mise en relation de deux abonnés répond à un protocole qui organise le
dialogue entre les terminaux d’usager et le réseau (signalisation
Usager/Réseau).

Elle comporte deux ensembles de mécanisme dont le premier correspond à


un échange d’information hors communication destiné à établir celle-ci ou à
libérer les ressources, c’est la signalisation ; le second à la communication
téléphonique proprement dite.

La figure II-8 ci-dessous nous montre le diagramme d’une communication


téléphonique.
P a g e | 29

Figure II-8 : Diagramme d’une communication téléphonique.

1. Décrochage du combiné, détection de la boucle de courant, envoi de la


tonalité d’invitation à numéroter (signal à 440 Hz, le « la » des
musiciens) ;

2. Numérotation, le numéro composé est mémorisé et décodé par le


commutateur de rattachement. Le système établit le lien. Durant cet
intervalle de temps, le demandeur recevait une tonalité dite de
progression d’appel ;

3. Envoi du signal de sonnerie à l’appelé distant et attente du décroché


de celui-ci. L’appelant reçoit le signal de retour d’appel appelé tout
simplement « sonnerie » ;

4. Le correspondant décroche. Le central de rattachement détecte le


décrocher (boucle de courant), il arrête les signaux de sonnerie, les
signaux de retour d’appel et déclenche la taxation ;

5. L’échange d’information (voix ou données) peut commencer.


La figure II-9 ci-dessous nous montre le diagramme des événements lors
d’un décroché malencontreux.
P a g e | 30

Figure II-9 : Diagramme des événements lors d’un décroché


malencontreux.

Les différentes étapes du décroché malencontreux, la signification du


diagramme est donnée ci-dessous :

1. Lorsque l’appelant décroche le combiné, le réseau (le commutateur


de rattachement) détecte la fermeture de la boucle de courant ;

2. il envoie à l’usager l’invitation à numéroter (signal à 440 Hz). Dans le


même temps, il arme une temporisation ;

3. le demandeur n’effectuant aucune opération, à l’échéance du


compteur (timer, de 15 à 20 s) le commutateur de rattachement n’inhibe le
poste en lui envoyant la tonalité d’occupation (signal de décroché
malencontreux) pendant environ une minute.

II.4.2.2 Numérotation
Le numéro d’abonné (numéro international au format E.164)
correspond à l’identification du point d’accès au réseau (prise terminale). La
numérotation permet à l’opérateur d’assurer l’acheminement de l’appel, le
format de l’adresse, de type hiérarchique facilite la détermination de la
route.

Cependant la notion de portabilité, nouveau service offert par les


opérateurs, détruit le lien entre numéro et situation géographique. Ce
nouveau service nécessite un enrichissement de la signalisation et des
accords entre opérateurs. Le numéro E.164 traditionnel comprend :

 La désignation de l’exploitant (E), ce numéro n’a de valeur que


sur le territoire français, il doit être omis pour un appel de l’étranger 4 ;
 La zone d’appel (Z), la France est divisée en cinq zones ;
 Le commutateur de rattachement désigné par le sigle ABPQ 5 ;
 Enfin, les quatre derniers chiffres (MCDU, Milliers, Centaines,
Dizaines, Unités) qui désignent l’abonné local.
Il existe trois modes de génération des informations de numérotation.
Le plus ancien correspond à la numérotation décimale ou analogique (33/66
ou 10 Hz), celle-ci est générée par le cadran.
P a g e | 31

Ce dernier provoque des ruptures de circuit. Les numéros sont envoyés


au commutateur de rattachement sous forme d’impulsions de 66 ms suivi
d’un repos de 33 ms, d’où le nom de système 33/66. Le 1 correspond à une
rupture, le 2 à deux... les 0 à dix ruptures.

La figure II-10 ci-dessous nous donne l’exemple de numérotation décimale


de 31.

Figure II.10 : Numérotation décimale de 31.

Aujourd’hui, sur les raccordements analogiques, la numérotation la


plus utilisée est la numérotation fréquentielle ou vocale (multi fréquentielle),
normalisée par l’UIT (Q.23). Dans ce mode de numérotation, l’enfoncement
d’une touche génère deux signaux de fréquences différentes transmis au
central de rattachement (une fréquence haute suivie d’une fréquence basse,
système dit DTMF, Dual-Tone Multi Frequency).

Chaque combinaison de fréquences a été déterminée pour minimiser le


risque qu’une combinaison de voix lui ressemble. Les postes comportent 12
ou 16 touches, les touches A, B, C, et D 6 peuvent être affectées à des
fonctions particulières. Certains postes téléphoniques fréquentiels ont la
possibilité d’émettre une numérotation décimale.

La figure II-11 nous montre le clavier des postes à fréquences vocales.


P a g e | 32

Figure II-11 : Clavier des postes à fréquences vocales.

Enfin, avec la dernière génération de postes téléphoniques spécifiques dits


postes numériques, la numérotation correspond à la transmission d’une
valeur binaire sur la voie de signalisation.

La numérotation peut être propriétaire (poste numérique propriétaire) ou


normalisée (poste RNIS).

II.4.2.3 Modes de signalisation


Dès le décroché et jusqu’au raccroché, de nombreuses informations gèrent
la communication téléphonique. Ces informations constituent la
signalisation. Lors de l’établissement d’une communication, des
informations de signalisation sont échangées entre l’usager et le réseau : le
décroché, l’invitation à numéroter, la numérotation, le retour d’appel, le
décroché du correspondant..., cette signalisation est dite « signalisation
Usager/Réseau ».

D’autres, nécessaires à l’établissement du circuit et à la supervision du


réseau, n’intéressent que le réseau, c’est la signalisation réseau. Deux
modes de transport des informations de signalisation sont utilisés en
téléphonie.

La figure II-12 ci-dessous nous montre, les modes de signalisation.


P a g e | 33

Figure II.12 : Modes de signalisation.

Dans la signalisation voie par voie ou signalisation CAS (Channel


AssociatedSignalling), une voie de communication correspond une voie de
signalisation, la signalisation est associée à la communication. Ce qui
nécessite, pour qu’elle soit transmise, l’établissement préalable d’un circuit.
Cette signalisation est dite en mode événement, c’est-à-dire qu’à un
événement spécifique est associé un état électrique (impulsion...).

La numérotation, nécessaire à l’établissement du circuit, ne peut qu’être


transmise sur les fils de voix au fur et à mesure de la construction de la
voie, ce qui évidemment allonge le temps d’établissement. La signalisation
voie par voie peut être dans la bande (Amérique du Nord et Japon) ou hors-
bande. Elle a pratiquement disparu des réseaux publics mais subsiste sur
la ligne de raccordement d’un usager analogique et dans de nombreuses
installations téléphoniques privées.

La figure II-13 ci-dessous nous montre, la signalisation par canal


sémaphore.

Figure II-13 : Signalisation par canal sémaphore.

La signalisation par canal sémaphore ou signalisation CCS (Common


Channel Signaling) utilise un canal spécifique (multiplexage avec les voies
de communication). Non dédiée à une communication particulière, elle
signale tous les événements relatifs à un ensemble de circuits. La
P a g e | 34

numérotation est acheminée sur le canal sémaphore en mode message. Le


protocole de signalisation peut être normalisé ou propriétaire (protocole
propre à un constructeur).

II.5 Evolution de la téléphonie, le RNIS


II.5.1 Accès analogique à l’accès numérique
La numérisation du réseau nécessite une conversion analogique/numérique
en entrée du réseau et numérique/analogique en sortie.

Un usager qui désire utiliser n communications téléphoniques simultanées


doit être raccordé par n lignes (lignes groupées, les lignes groupées sont
vues, pour le réseau, sous un même numéro). La numérisation autorise très
simplement le multiplexage, l’idée de réaliser des liaisons numériques de
bout en bout, une seule ligne physique peut alors acheminer plusieurs
communications téléphoniques.

Figure II-14 nous montre l’évolution de la téléphonie, le RNIS de l’accès


analogique au numérique.

Figure II-14 : Evolution de la téléphonie, le RNIS de l’accès analogique


au numérique.

En réservant un IT (Intervalle de temps) à la signalisation (débit de 64


kbit/s), on peut l’acheminer, via un protocole de haut niveau, en mode
message. De ce fait, la signalisation peut être enrichie et autoriser de
nombreux services nouveaux, c’est le RNIS (Réseau numérique à intégration
de service ou ISDN, Integrated Service Digital Network).
P a g e | 35

II.5.2 Concept d’intégration de services


Le RNIS est une approche service du réseau téléphonique devenu alors le
réseau unique qui permet, à partir d’un seul raccordement, de disposer à la
fois de services voix (téléphonie), vidéo (visiophonie, téléconférence 7), de
transmission de données en mode paquet ou autre et de la transmission de
l’écrit (télécopie).

La figure II-15 ci-dessous schématise cette évolution, en RNIS, si un


télécopieur initialise un appel, seul le télécopieur de l’installation destination
« sonne ».

Figure II-15 : Evolution des accès avec le concept RNIS.

Et le type de service requis. C’est ainsi, que le RNIS distingue les canaux de
transmission (transport) de données ou canaux B établis appel par appel
(circuits commutés), du canal de signalisation ou canal D établi de manière
permanente et transportant les informations nécessaires à l’établissement
du circuit (adresse, type de service invoqué...).

La figure II-16 ci-dessous nous montre, l’accès direct au service demandé.

Figure II-16 : Accès direct au service demandé.


P a g e | 36

Lors de l’émission d’un appel, celui-ci est pris en compte par le protocole de
signalisation.

La demande d’établissement de circuit est acheminée en dehors de toute


communication établie. Elle transporte les informations en relation avec le
numéro de l’appelé, le type de service invoqué...

Ainsi, l’appel émis à partir du télécopieur de l’appelant invoquera un service


de télécopie chez l’abonné distant. Seul alors un télécopieur répondra à cet
appel. Le téléphone de l’installation a bien reçu l’appel, mais non concerné
par le service invoqué ne sonne pas.

II.5.3 Structure du réseau


Un terminal RNIS utilise deux connexions : une connexion commutée à un
canal B (Bearer channel) utilisé pour le transport d’informations utilisateur
à 64 kbit/s (voix, données et images) et une connexion permanente sur le
canal de signalisation (canal D, Data channel) de 16 ou 64 kbit/s.

Des débits plus importants peuvent être obtenus par agrégation de


plusieurs canaux B, on parle alors de canaux H (High speed channel) qui
offrent un débit de 384 kbit/s.

La figure II-17 à page suivante nous montre la structure des installations


d’abonné.

Figure II.17 : Structure des installations d’abonné.

II.5.3.1 Installation d’abonné


D’une manière générale, les terminaux RNIS sont reliés en bus. Selon
l’équipement d’accès,
P a g e | 37

L’installation est dite à bus passif si celle-ci est directement connectée à la


TNR et à bus unique ou étoile de bus lorsque le (ou les bus) est (sont)
raccordé(s) par l’intermédiaire d’un équipement local (TNA).

La figure II-18 ci-dessous nous montre la connexion d’un terminal RNIS.

Figure II.18 : Connexions d’un terminal RNIS.

II.6. Téléphonie et la mobilité


II.6.1. Principes généraux

Le besoin d’alerter ou de communiquer avec une personne en déplacement a


conduit aux concepts de messagerie unilatérale (alerte à personne ou
paging) et de radiotéléphonie cellulaire.

Le paging consiste à envoyer par diffusion à un petit terminal de poche un


bip sonore ou un petit message alphanumérique.

La communication est unilatérale, le message est transmis par minitel ou


par l’intermédiaire d’une opératrice. De ce fait, les techniques mises en
œuvre pour le paging sont simples.

Il n’en est pas de même de la téléphonie mobile qui, en plein essor, soulève
de nombreuses questions notamment :

 La bidirectionnalité de la communication et le nombre de


communications à établir en même temps posent un problème d’allocation de
fréquences.
P a g e | 38

Le partage du spectre a introduit la notion de communication cellulaire.


Une cellule est une zone dans laquelle les fréquences utilisées appartiennent
à un même ensemble. Deux cellules adjacentes ne devront pas utiliser le
même ensemble de fréquences ;

 L’accès multiple et le partage du support (politique d’accès) ;


 La localisation du mobile en déplacement ou itinérance
(roaming) ;
 La possibilité pour le mobile en déplacement de maintenir la
communication en cours (hand over ou handoff) ;
 La confidentialité des communications.
II.6.2 Structure générale d’un système de radiotéléphonie
La figure II-19 ci-dessous nous décrit les différents composants d’un réseau
de radiocommunication cellulaire de type GSM (Global System for Mobile,
initialement Groupe Spécial Mobile).

Figure II-19 : Structure du réseau GSM

Un réseau de téléphonie mobile de type GSM comprend :

 Stations mobiles (MS, Mobile Station ou mobile GSM), celles-ci


doivent être identifiées et localisées par le système pour pouvoir établir une
communication (appel sortant) et être alertées (appel entrant) ;

 Sous-système radio (BSS, Base Station Sub system) comportant


un ensemble de bases radios (BTS, Base Transceiver Station) ou interfaces
air qui gèrent le trafic radio avec le mobile. La zone couverte par une base
radio (BTS) constitue une cellule. Une station de contrôle gère
un ensemble de BTS (BSC, Base Station Controller) ;

 Sous-système réseau (NSS, Network Sub System) comprenant les


commutateurs de cœur de réseau (MSC, Mobile services Switching Center)
associés à une base de données locale (VLR, Visitor Location Register) et une
P a g e | 39

base de données centrale ou registre des abonnés nominaux (HLR, Home


Location Register).
II.6.3 Gestion de l’abonné et du terminal
On distingue plusieurs types de terminaux selon leur taille (terminaux
portables et portatifs), leur bande de fréquences (GSM 900 MHz, DCS 1 800
MHz et les terminaux bi-bandes).

L’utilisation de systèmes portables miniaturisés, facilement « empruntables »


et d’une interface air a nécessité l’introduction de mécanismes
d’identification garantissant une certaine sécurité et préservant l’anonymat
des communications. C’est ainsi, que les identifications de l’abonné et du
terminal ont été dissociées.

L’abonné est identifié par un module spécifique dans lequel sont inscrites
toutes les données propres à l’utilisateur (carte SIM, Subscriber Identity
Module).

Cette carte, délivrée par l’opérateur, mémorise un nombre important


d’informations :

 Des données propres à l’opérateur (réseau...) ;

 Des données propres à l’utilisateur (identification, services


optionnels, annuaire...) ;
 Des données propres à l’usage du terminal (dernière zone de
localisation, listes des réseaux utilisés...) ;
 Les informations de sécurité (mots de passe utilisateur,
compteurs d’erreur, clé de déblocage, clé d’authentification, clé de cryptage
propre au terminal...) ;
 Les mini-messages reçus (SMS, Short Message Service).
II.7 Autocommutateur privé de réseau téléphonique, PABX
Un autocommutateur privé de téléphonie, PABX (Private Automatic
Branche Xchange) est l’interface entre le service de téléphonie de l’entreprise
et le réseau téléphonique (public ou privé). Sa fonction essentielle consiste à
mettre, temporairement, en relation deux usagers(commutation de circuits).
Cette relation peut être interne à l’établissement ou établie à travers le
réseau téléphonique public (RTC ou RNIS) ou privé.

La figure II-23 ci-dessous nous montre, le PABX au cœur des services


d’entreprise.
P a g e | 40

Figure II-23 : PABX au cœur des services d’entreprise.

II.7.1 Architecture d’un PABX


Un PABX numérique comporte essentiellement un réseau de connexion
(commutation temporelle) qui établit, sous le contrôle de l’unité de contrôle
(UC), une connexion temporaire entre le demandeur et le demandé. Cette
connexion est établie en fonction de données usager (droits de l’usager,
restrictions diverses, facilités offertes...).

La figure II-24 illustre l’architecture simplifiée d’un PABX.

Figure II-24 : Architecture simplifiée d’un PABX.

L’analyse de la numérotation est l’une des tâches essentielles du logiciel


de gestion des PABX.

La numérotation permet à l’unité de contrôle :


P a g e | 41

 De mettre en relation un usager demandeur et un usager demandé


(correspondance entre un numéro logique (numéro d’appel – et un
port physique de l’interface usager) ;
 De diriger l’appel vers telle ou telle ligne extérieure (préfixe de prise
de ligne) ;
 D’accorder à l’usager une certaine facilité (renvoi, verrouillage du
poste...). L’ensemble des règles de gestion, en relation avec la
numérotation, constitue le plan de numérotation.
II.7.2 Installation d’abonné
L’installation de téléphonie privée prolonge dans l’entreprise les services
téléphoniques du réseau public.

La définition d’une installation téléphonique comporte trois phases les deux


premières d’ordre technique consistent à dimensionner l’installation
(équipement local, raccordement au réseau public). La troisième, d’ordre
organisationnel, cherche à définir les services à offrir aux utilisateurs.

FigureII-25 ci-dessous nous montre, l’installation de téléphonie privée.

Figure II-25 : Installation de téléphonie privée.

II.8. Réseaux téléphoniques des voix/données


Le budget téléphonie représente plus de 80 % des dépenses de
télécommunication (voix, données) des entreprises. Très tôt, il est apparu,
qu’à partir d’un certain seuil de communication entre les divers
établissements d’une entreprise, il devenait très avantageux de réaliser un
réseau privé pour assurer le transport conjoint de la voix et de la donnée
(partage de bande passante).

L’échec de l’intégration des services de transport de données dans le


PABX a conduit d’abord, à la réalisation de réseaux voix/données à l’aide de
multiplexeurs.
P a g e | 42

Dans les réseaux de multiplexeurs temporels (TDM) les intervalles de


temps sont affectés à un canal voix ou données). De ce fait, lorsqu’une
communication n’est pas établie la bande qui lui est allouée est perdue.
Dans la trame multiplexée représentée, les canaux 3 à 5, n’ayant aucunes
données à transmettre, sont inutilisés, la bande est perdue.

La figure II-26 nous montre le principe des réseaux voix/données.

Figure II-26 : Principe des réseaux voix/données.

Le TDM n’est pas une technique adaptée aux transferts de données


sporadiques comme en provoque l’interconnexion des réseaux locaux.

Ces inconvénients sont résolus par l’utilisation de multiplexeurs statistiques


mais d’un coût plus élevé.

II.10 Conclusion
Dans ce deuxième chapitre nous venons de parler de la convergence
voix/données qui a donné naissance à une nouvelle génération de réseau
dans laquelle la notion de qualité de service devient prépondérante.
L’évolution de la téléphonie pour son intégration au réseau donnée est en
plein développement. Si la téléphonie sur IP a fait naître l’espoir
d’interopérabilité des systèmes, le développement de signalisation
propriétaire sur IP, l’opposition H.323 et SIP font reculer cet espoir.

Cependant, le choix se fera autour de H.323 ou de SIP. H.323 bénéficié de


son antériorité et d’un fonctionnement assuré, SIP a l’avantage de la
P a g e | 43

simplicité et de l’évolutivité mais il doit encore faire ses preuves. Et ainsi


nous attanquons le troisième chapitre qui presente la RVA.

CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA REGIE DE VOIES AERIENNES


ET ETAT DE LIEU DE SON RESEAU

III.1. INTRODUCTION
P a g e | 44

La régie des voies aériennes est une entreprise à caractère technique et


commercial qui assure la sécurité de la navigation aérienne dans toute
l’étendue de la république démocratique du Congo. Elle possède un réseau
informatique qui lui permet de faciliter à ses utilisateurs un échange rapide des
informations. C’est ainsi dans ce chapitre, nous présentons la RVA et son
réseau en vue de nous permettre de faire l’étude de la sécurité de sa partie voix
sur IP.

III.2. PRESENTATION DE LA RVA

III.2.1. Situation géographique

L’aéroport international de N’djili se localise géographiquement en république


démocratique du Congo, il est le plus grand aéroport que compte le pays, crées
en 1956. Il est couvert au trafic national et international. Situé dans la
commune de N’sele, précisément au sud-est du centre-ville, à Kinshasa, la
capitale de la république démocratique du Congo. Il a une piste, à une longueur
(portée) de 4.700 mètre et une largeur de 60 mètre.

Il présente les infrastructures les plus importantes de notre pays. Il est la


première en république démocratique du Congo en termes de trafic national,
international et de la production. Il est la porte d’entrée et de sortie de notre
pays.

III.2.2. Services

La régie des voies aériennes est organisée autour d’une administration


centrale. En ce qui concerne l’aéroport international de N’djili est géré par le
commandant d’aéroport et assisté par un adjoint, ainsi que tous les autres
hiérarchies tels que décrit dans l’organigramme de l’aéroport international de
N’djili. Ce dernier compte dix divisions à savoir :

 La Division technique ;
 La Division commerciale ;
 La Division des finances ;
 La division administrative ;
 La Division de météorologie ;
 La division des moyens généraux ;
 La Division de police et sureté ;
 La Division facilitation ;
P a g e | 45

 La Division de charriot automobile ;


 La division de circulation aérienne.

III.2.2.1. DIVISION TECHNIQUE

La division technique a pour rôle de s’occuper de la maintenance


préventives et curatives des équipements de radioélectrique, informatique et
tant d’autres de l’aéroport international de n’djili.
La division technique compte sept(8) services à savoir :

1. Service de Télécommunication ;
2. Service de NAV’AIDS ;
3. Service d’énergie ;
4. Service de balisage ;
5. Service froid ;
6. Service C.C.R/VSAT ;
7. Service C.C.R/R.S.I
8. Service commutation.

a) Service de Télécommunication
Le service de télécommunication s’occupe des tous les appareils de
radiocommunication sol/sol et air/sol. Il gère les fréquences de base de
système de télécommunication. C’est un service qui fait la beauté du
décollage et de l’atterrissage des aéronefs et d’autres appareils
aéroportuaires.
Ce service utilise un réseau de communication mobile,
c’est-à-dire elle s’occupe de la communication entre le contrôleur et
l’appareil volant.

b) Service de Nav’aids
Service de Nav’aids est un service qui s’occupe de tous
les équipements de la radionavigation, il fait également la maintenance et
l’entretien des équipements de la radionavigation aérienne.
Il s’occupe aux maintiens des équipements ci-après :

 VOR (Very Omnidirectionnal Range), cet équipement utilise une


gamme de fréquence qui varie de 112 à 118 MHz ;
 DME (équipement de mesure à distance), il utilise une gamme de
fréquence UHF qui varie entre 682 et 1915 MHz ;
 ILS
LOCALIZER : C’est un équipement qui donne au pilote, pendant
l’atterrissage, les informations de l’axe piste. Le localizer fournit l’écart
de l’avion par rapport à l’axe de la piste.
P a g e | 46

GLIDE PATH: Fournit l’écart de l’avion par rapport à la pente.

c) Service Energie
Le service énergie s’occupe de la maintenance des équipements
fournissant de l’énergie électrique, changements des câbles électrique dans
les différents bureaux et dans tout l’espace aéroportuaire.

d) Service Balisage
Ce service s’occupe de la maintenance préventive de tout le
système d’éclairage des pistes pendant l’atterrissage nocturne et pendant les
mauvais temps.

e) Service Froid
Ce service s’occupe de la maintenance et l’entretien des
installations du système de climatisation générale des équipements de
bureaux.

f) Service C.C.R/Vsat
Ce service s’occupe juste du contrôle de l’espace aérienne de la
région de la RDC, il se communique avec tous les avions qui nous survol et
qui veulent atterrir au sol congolais, il reçoit toutes les informations de
l’avion pour les envoyer aux autres services.

g) Service Commutation
Le service commutation de l’Aéroport de N’djili s’occupe des
réseaux téléphoniques, faisceaux hertziens/VSAT, du système de détection
de métaux, de la sonorisation public, des affichages des vols, des terminaux
AFTN, des réseaux informatiques, des banques d’enregistrements et
d’embarquement, de la vidéosurveillance.

Les services commutation a une importance dans la division technique


et il se compose de 5 bureaux à savoir et 3 Cellules :

1. Bureau Terminaux AFTN ;


2. Bureau VSAT /Faisceau Hertzien;
3. Bureau Téléphonie ;
4. Bureau Sono-détection et affichage ;
5. Bureau Informatique.

Les 3 Cellules sont :


P a g e | 47

- Cute (Common Used Terminal Equipement)


- Vidéo Surveillance
- Contrôleur d’accès.

1. BUREAU Terminaux AFTN (RSFTA)

Les terminaux AFTN(RSFTA) permettent à l’échange de messages


entre les différents organismes au sol, d’acheminer ces messages en
provenance et à destination du service mobile aéronautique. Parmi les
messages nous avons.
 Les messages de la circulation aérienne (ATS) ;
 Les messages de temps qu’il fait (MTO) ;
 Les messages concernant l’état de fonctionnement des
infrastructures aéronautique (AIS) ;
 Les messages concernant l’exploitation de l’aéronef sur les
passagers, les personnels au bord et frets (AOS) ;
 Les messages administratifs et autorisation des survols dans
l’espace congolais.
Certains circuits destinés à la transmission des écrits entre les stations fixes
sont situés à l’intérieur d’un même territoire, ce sont des circuits nationaux
et d’autres situé à l’extérieur, sont des circuits internationaux.

2. BUREAU VSAT/Faisceau Hertzienne

Le bureau VSAT a pour rôle de maintenir, d’entretenir de


dépanner et d’installer des équipements qui sont sous sa responsabilité. Le
VSAT est un relais spatial entre une station au sol et une station satellite
(3600km). Ce donc une technique de communication bidirectionnelle par
satellite. Le VSAT/SADC assure la coordination avec les firs voisins en
ATS/DS et messagerie.

3. BUREAU TELEPHONIE

Le bureau s’occupe de la maintenance, installation, dépannage,


configuration et entretient des équipements et liaison téléphoniques.

4. BUREAU SONO-DETECTION ET AFFICHAGE


P a g e | 48

Ce bureau s’intéresse de la maintenance et l’entretien du


système de détection des bagages des usagers pour la sécurité de la
circulation et d’exploitation aéronautique. Il est charge aussi des annonces a
l’intention des passagers, au départ et à l’arrivée dans le but de permettre
aux passagers de couter les messages qui leur sont transmis sous forme
d’annonce indiquant l’heure de vol et d’autres communiqués concernant. Il
assure également l’affichage des vols sur les écrans.

5. BUREAU INFORMATIQUE
Ce bureau fait partie du service commutation, il est charge de
l’installation, de la maintenance, du dépannage des équipements
informatiques (unité centrale, moniteur, imprimante, etc.…) et des réseaux
local, internet et assure aussi la liaison par fibre-optique, entre l’aéroport de
Ndjili et l’Administration Centrale (Data – Center).

III.2.3. Organigramme de la RVA

L’organigramme de la régie des voies aériennes est représenté à la figure


III.1 de la page suivante.
P a g e | 49

Figure III.1 : Organigramme de la régie de voies aériennes


P a g e | 50

L’organigramme de la division technique de la régie des voies aériennes est représenté à la figure III.2

Figure III.2 : Organisation de la division technique de l’aéroport international de n’djili


P a g e | 51

III.3. PRESENTATION DU RESEAU DE LA RVA

Le réseau de la R.V.A est composé de 3 grands systèmes :


1. Le système d’internet;
2. Le système Voip
3. Le système de surveillance.

III.3.1. Système d’internet

Le Système d’internet de la R.V.A est constitué des commutateurs


centraux, les commutateurs au niveau d’accès et les Firewall, et
fournit l’interconnexion et l’intercommunication des équipements IT.

III.3.2. Système de la voix sur IP

La VoIP de la R.V.A est pratiquement inexistent donc ils onts de


téléphone en mode magasin .

III.3.3. Système de surveillance

Le Système de surveillance est équipé des enregistreurs vidéo à disque


dur et les caméras numériques, et fournit les fonctions de sécurité par
la surveillance vidéo.

III.3.4. Description de l’état des équipements

1. Salle technique du bloc technique


 Commutateur central Dlink : 1 unité de DGS-3620-52T(EI);
 Commutateur POE Dlink : 13 unités de DES-3226MP ;
 Firwall de l’Internet Dlink : 1 unité de DFL-2560 ;
 Enregistreur védéo à disque dur Dlink pour surveillance : 2
unités de DNR-
N416H ;
 Serveur vocal Cisco : 2 unités de BE6K-ST-BDL-K9 ;
 Passerelle vocale Cisco : 1 unité de C2951-VSEC-SRE/K9 ;
 de DCS-N40M-53H2.
Entrée du bloc technique :
 Caméra de surveillance Dlink : 2 unités de DCS-N70M-21H2.
L’extérieur du bloc technique :
 Caméra de surveillance Dlink : 1 unité de DCS-V90M-18J2/R.
2. Centrale d’énergie
 Commutateur POE Dlink : 1 unité de DES-3226MP ;
P a g e | 52

3. Caserne anti-incendie
 Commutateur POE Dlink : 1 unité de DES-3226MP ;

II.4. CRITIQUE DE L’EXISTANT

Le réseau informatique de la régie de voie aérienne contient


plusieurs équipements modernes, et il a plusieurs serveurs et plusieurs
machines susceptible aux vulnérabilités infrastructures même logiciels,
malheureusement au niveau de communication la RVA fait référence aux
opérateurs de la télécommunication mobile du Pays.

III.5. PROPOSITION DES SOLUTIONS


Vu la grandeur et la sensibilité des informations rt le taux de
communication qu’ engage la régie de voie aérienne, nous leurs proposons
comme solution un réseau téléphonie sur internet (VOIP).

III.6. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons détaillé le réseau informatique de la régie de
voie aérienne, nous avons examiné les connexions de chaque équipements
réseaux et mise en réseau, nous avons ressorti des faille. dû aux pare-feu
logiciel et avons proposé une solution que nous allons développer au
quatrième chapitre de ce travail.
P a g e | 53

CHAPITRE IV: TECHNIQUES D’IMPLEMENTATION D’UN


RESEAU DE TELEPHONIE SUR IP (VOIP) DANS UN
RESEAU D’ENTREPRISE «Cas de la RVA»
IV.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons proposer le modèle d’implémentation
de la solution VOIP, au sein du réseau informatique de la RVA.

Ce modèle reposera sur les principes de base se rapportant à sa mise


œuvre effective, étant donné que, dans le cadre de ce travail nous
resterons essentiellement très théoriques.

IV.2. Avantage du système VOIP au sein de la RVA


En raison de l’ajout de fonctionnalités offertes et des économies
substantielles, nombreuses peut faire la transition des réseaux
téléphoniques traditionnels à un système VOIP.

En outre, elle peut maintenant avoir la possibilité de choisir un


système de VOIP en nuage, grâce auquel les téléphones constituent le seul
équipement sur place le reste est géré à partir des installations du central.

En comparaison aux systèmes VOIP sur place, où tout l’équipement


se trouve et n’est accessible que depuis le bureau de l’utilisateur, le
système VOIP en nuage procure aux entreprises les avantages d’avoir
accès aux fonctions de téléphonie de n’importe où grâce à une connexion
Internet.

Par exemple, grâce à un système VOIP en nuage, les utilisateurs


peuvent envoyer et recevoir des appels et des messages textes, vérifier leur
messagerie vocale, faire des téléconférences et accéder à un tableau de
bord Web qui les laissent voir les autres dans le système et transférer des
appels.

IV.2.1 Considération logique sur la connexion d’un réseau VOIP au


sein de la RVA
Chaque emplacement exige une connexion Internet haut débit ou un
réseau IP privé prenant en charge les appels VOIP. Cette configuration est
requise pour tout emplacement qui utilise un poste IP externe, un réseau
VOIP de Switch ou un réseau VOIP de fournisseur de services.
P a g e | 54

La figure III-1 ci-dessous nous montre la connexion d’un réseau VOIP.

Figure III-1 : connexion d’un réseau VOIP de la RVA

IV.2.2. Prototype de connexion aux réseaux IP et local de la RVA


Configurez un réseau local (LAN) avec un commutateur Ethernet, un
routeur et un modem ou une passerelle. Le commutateur Ethernet peut
être intégré au routeur. Raccordez un ordinateur au réseau local (LAN)
pour configurer l’unité TalkSwitch et tout autre équipement. Des
téléphones IP facultatifs peuvent également être raccordés. Utilisez le
câble Ethernet RJ-45 fourni pour raccorder l’unité de Switch au réseau
local (LAN). Pour assurer la fiabilité de la connexion, tout équipement doit
être raccordé à une unité d'alimentation permanente (UPS).

La figure III-2 à la page suivante nous montre configuration des réseaux


IP et local.

Figure III-2 : Configuration des réseaux IP et local


P a g e | 55

IV.2.2.1 Connexion d’une passerelle VOIP de la RVA


Pour se connecter à un réseau VOIP de Switch, un emplacement peut
utiliser une passerelle VOIP compatible SIP à la place d’une unité de
Switch VOIP. La passerelle VOIP tierce certifiée de Switch qui convient
pour les petites succursales ou les télétravailleurs.

III.9.2.2 Confirmation de la capacité du réseau de la RVA


Assurez-vous que le réseau local (LAN) de chaque emplacement dispose
d’une connexion Internet large bande à haut débit fiable ou d'un réseau IP
privé. La qualité des appels VOIP, particulièrement sur les réseaux mixtes
voix et données, dépend du haut débit de transfert des données au sein
du réseau.La largeur de bande en amont du FAI (fournisseur d’accès
Internet) est le facteur limitant. Les connexions Internet à faible débit (128
Kb/s ou moins) ne conviennent pas à la transmission simultanée de la
voix et des données.

Pour tester la capacité de prise en charge des appels VOIP en fonction de


la vitesse de votre connexion Internet, effectuez le test.

III.9.2.3. Processus de configuration des adresses IP externes


Pour configurer les adresses IP externes dans le réseau VOIP de la S.C.T.P

Il faut le démarrage du logiciel de gestion du Switch.

1. Double-cliquez sur l’icône du Switch Configuration 6.12 sur le


Bureau. Vous pouvez aussi cliquer sur Démarrer > Tous les
programmes > Switch > Switch Configuration.
2. La fenêtre du logiciel de gestion apparaît et le logiciel tente de
détecter votre unité Switch.
3. Sélectionnez votre langue. Vous avez le choix entre English, Français
ou Espagnol.
4. Après que le logiciel ait détecté votre unité du Switch, cliquez sur
Configuration du système du Switch auto détecté. La page À propos
s’affiche. Si le logiciel n’a pas réussi à détecter votre unité Switch,
effectuez la procédure décrite.
IV.2.2.4 Configuration des paramètres IP du système
Chaque système de Switch doit être configuré avec les informations
relatives aux adresses IP locales. Ces adresses sont utilisées pour
acheminer les appels VOIP au bon emplacement :
P a g e | 56

1. Sélectionnez la page Configuration IP. L'option Obtenir les données


IP et DNS automatiquement est sélectionnée par défaut et la zone
présente les adresses IP du routeur.

2. Remplacez cette option par Utiliser les données IP et DNS


configurées pour verrouiller les adresses IP.
3. Dans certains cas, la zone Paramètres IP du système pourrait être
vide si le routeur n'a pas attribué d'adresses IP. Le cas échéant,
entrez les adresses IP suivantes de votre réseau local :
a) Entrez une adresse IP statique pour chaque unité Talk Switch dans les
zones Adresse IP de l'unité.

b) Entrez le Masque de sous-réseau de votre réseau local. Cette adresse


identifie le sous-réseau auquel appartiennent les adresses IP des
unités.

c) Entrez l'adresse IP de la Passerelle par défaut de votre réseau local. Une


passerelle est un périphérique matériel (un routeur) qui relie le réseau
à Internet. Le routeur peut être désigné comme passerelle par défaut.

d) Entrez l'adresse IP du Serveur DNS principal. Le système DNS est


utilisé pour traduire un nom de domaine en une adresse IP. Le routeur
peut être désigné comme serveur DNS.

III.9.2.5 Adresse IP publique du WAN


Si vous spécifiez les paramètres d'un poste IP externe ou du serveur
SIP d'un réseau VOIP de Switch, vous devez configurer une adresse IP
publique pour le système Talk Switch.

Certains fournisseurs de services de réseaux VOIP exigent également


qu'une adresse IP publique soit spécifiée pour le système Talk Switch.

Adresse IP publique statique — Une adresse IP statique est fixe.


L'adresse IP statique est attribuée par votre FAI. S'il y a un serveur SIP
pour le réseau VOIP Talk Switch à cet emplacement, il est recommandé
d'utiliser une adresse IP statique.

Si l'option Adresse IP publique statique est sélectionnée, la fenêtre


vous permet d'entrer l'Adresse IP publique actuelle et elle désactive la
zone Nom du serveur de vérification de l'adresse IP publique du WAN.
P a g e | 57

IV.2.2.6 Transfert de port de routeur


La zone Transfert de port de routeur de la page Configuration IP
présente le type de dispositif passerelle (c'est-à-dire le type de routeur)
ainsi que l'adresse IP de la passerelle, et elle indique si une configuration
du routeur est nécessaire.

Le routeur joue le rôle d'une passerelle entre le réseau local et


Internet. La plupart des routeurs utilisent un pare-feu pour bloquer les
données indésirables en provenance d'Internet. Pour que les données
vocales puissent franchir le pare-feu et parvenir au système de switch, un
routage de port est nécessaire.

Le routage de port permet au routeur d'associer des ports aux


adresses IP des unités de Switch. Les données Internet valides seront
acheminées dans ces ports pour franchir le pare-feu et parvenir aux
unités de Switch.

Si vous configurez des postes IP externes, un réseau VOIP de Switch


ou un service VOIP qui ne prend pas en charge le routage de port, la
fonction de routage de port est requise.

IV.2.2.7 Configuration manuelle du routeur


Si vous ne pouvez pas accéder aux paramètres du routeur depuis la page
de configuration IP, vous devez configurer le routeur manuellement.

1. Ouvrez l'écran de configuration du routeur et naviguez jusqu'à la


fenêtre de configuration du routage de port. Reportez-vous à la
documentation de votre routeur.

2. Associez le port 5060 (type UDP) à l'unité Switch qui sert de serveur
mandataire local. Le port 5060 est le port par défaut pour la
transmission des données de signalisation SIP au système Switch. Si
nécessaire, vous pouvez sélectionner un autre port. Pour ce faire,
entrez le port désiré dans la zone Port de signalisation IP de la fenêtre
de paramètres-VOIP.

3. Associez les ports suivants (type UDP) aux unités Switch. Par défaut,
ces ports RTP assurent la transmission de la voix au système Switch.

IV.2.2.8. Postes IP externe


Un poste IP externe est un téléphone IP qui se trouve à l’extérieur des
bureaux de l’entreprise. Il est configuré comme poste local d’un système
TalkSwitch mais se connecte au système par Internet ou par un réseau
P a g e | 58

privé virtuel. Un utilisateur peut recevoir ou effectuer un appel avec son


poste IP externe via l’unité du Switch sur le réseau téléphonique standard
ou sur un réseau VOIP. Un poste IP externe exige au moins une unité du
Switch équipée de la téléphonie VOIP au bureau.

L’illustration suivante montre l’exemple d’un poste IP externe 151 utilisé


au domicile d’un utilisateur et d'un poste 152 utilisé dans une succursale
d’entreprise. Les postes IP externes se connectent à l’unité du Switch
située au bureau principal par Internet. Dans cet exemple, un utilisateur
peut recevoir ou effectuer un appel avec son poste IP externe via l’unité du
Switch sur le réseau téléphonique standard.

La figure IV-4 ci-dessous illustre, le poste IP externe.

Figure IV-4 : Postes IP externe

Avant de poursuivre, assurez-vous que les procédures suivantes ont été


effectuées :

 Le système Switch de chaque emplacement a été raccordé à un


réseau ;
 Les adresses IP locales et publiques ont été configurées ;
 Le routeur a été configuré.
Pour configurer un poste IP externe, procédez comme suit :

1. Ajoutez le poste IP externe comme indiqué dans la section Ajout de


téléphones IP au système de Switch. Les procédures d’ajout de
téléphones de Switch, Polycom, Grand stream, Counterpath et autres
(selon le marché) sont expliquées.

2. Vérifiez le fonctionnement du poste IP externe en procédant comme suit


:
Sélectionnez la page Postes locales/télécopieur ;
Sélectionnez le poste IP externe.
Cliquez sur Oui à la question vous demandant de confirmer l’inscription :
L’URL du téléphone s’affiche alors dans la section Détails relatifs au poste
IP.
P a g e | 59

S’il y a lieu, exécutez la configuration VOIP avancée :

 Par défaut, toutes les lignes VOIP sont partagées. Vous pouvez
réserver des lignes VOIP pour les postes IP externes.
 Les codecs principaux précisés dans le profil de Switch seront
utilisés par les postes IP externes. Le codec principal par défaut est le
G.729. Vous pouvez sélectionner le codec principal pour le profil de
Switch.
III.4.2.9 Réseau VOIP
Un réseau VOIP Switch comporte au moins un dispositif SIP à chaque
emplacement. Un dispositif SIP est une unité Switch VOIP, un téléphone
IP ou une passerelle SIP. Une seule unité Talk Switch dans l’ensemble du
réseau agit à titre de serveur SIP. Les autres dispositifs SIP sont des
clients SIP.

Un utilisateur, un répartiteur automatisé ou la fonction d’appels en


cascade peut composer un numéro VOIP à trois chiffres (de 250 à 299)
pour joindre un poste, un répartiteur automatisé ou une boîte vocale à un
emplacement.

L’illustration suivante montre un exemple de réseau VOIP de Switch


comportant deux emplacements. Les appels entre les bureaux sont
acheminés par Internet et les appels locaux sont acheminés par le réseau
téléphonique standard.

La figure IV-5 Ci-dessous nous montre, le réseau VOIP de winch.

Figure IV.5 : Réseau VOIP de winch

L’unité Switch de San Francisco a une adresse IP publique statique. Elle


est donc désignée comme étant le serveur SIP. L’unité Switch du bureau
de New York est un client SIP.

Avant de poursuivre, assurez-vous que les procédures suivantes ont été


effectuées :
P a g e | 60

 Le système Switch de chaque emplacement a été raccordé à un


réseau ;
 Les adresses IP locales et publiques ont été configurées ;
 Le routeur a été configuré

III.10. Différentes configurations


III.10.1. Configuration d’un profil witch pour le serveur SIP

Le profil de Switch pour le serveur SIP contient les données d’inscription


et d’authentification.

 Raccordez le système de Switch qui agira comme serveur SIP.


 Sélectionnez la page Configuration de la téléphonie VOIP.
 Sélectionnez le Profil TS pour configurer le profil Switch.
La figure IV-6 ci-dessous nous montre, la configuration d’un profil witch
pour le serveur SIP.

Figure IV-6 : configuration d’un profil witch pour le serveur SIP.

 Laissez la case Désactiver la substitution d'adresse IP du WAN vide.


 Sélectionnez Cet emplacement est celui du mandataire/registraire
de TalkSwitch.
 Définissez Authentification du registraire sur oui (digest). Ceci
permet de limiter l'accès et autorise uniquement les dispositifs
autorisés à se connecter.
 Entrez le nom d’Utilisateur/compte. Tous les clients SIP doivent
utiliser ce nom.
 Entrez le Mot de passe. Tous les clients SIP doivent utiliser ce mot
de passe.
 Si vous avez configuré le routeur avec des ports autres que ceux par
défaut :
P a g e | 61

 Choisissez Options > Agrégation de liens VOIP pour afficher la


fenêtre ;
 Paramètres VOIP ;
 Configurez le Port de signalisation IP et/ou le Port de démarrage
RTP.
 Assurez-vous que le routeur est configuré de manière à effectuer un
transfert de port pour le port de signalisation SIP et les ports RTP.
Reportez-vous à la section Transfert de port de routeur.
IV.3.2. Configuration d’un profil Switch pour un Client SIP
Le profil Switch pour un client SIP contient les données d’inscription et
d’authentification.

1. Connexion à un système Switch configuré en tant que client SIP


2. Sélectionnez la page Configuration de la téléphonie VOIP.
3. Sélectionnez le Profil TS pour configurer le profil Switch.
4. Laissez la case Désactiver la substitution d'adresse IP du WAN
vide.
5. Ne cochez pas la case Cet emplacement est celui du
mandataire/registraire de Switch.
La figure IV-7 ci-dessous nous montre, la configuration d’un profil
Switch pour un Client SIP.

Figure IV-7 : Configuration d’un profil Switch pour un Client SIP.


6. Entrez l’Adresse IP publique actuelle ou le Nom de domaine complet
(FQDN) du serveur SIP dans la zone Nom du serveur.

Si le serveur SIP utilise un Port de signalisation IP autre que celui par


défaut
P a g e | 62

7. Entrez le nom d’Utilisateur/compte. Tous les clients SIP doivent utiliser


ce nom.

8. Entrez le Mot de passe. Tous les clients SIP doivent utiliser ce


mot de passe.

9. Assurez-vous que le routeur est configuré de manière à effectuer un


transfert de port pour le port de signalisation SIP et les ports RTP.
Reportez-vous à la section Transfert de port de routeur

IV.3.3 Configuration de numéros VOIP pour un réseau VOIP switch


Un numéro VOIP est comme un numéro de téléphone ordinaire : il est
utilisé pour joindre un système TalkSwitch à un emplacement donné.
Chaque numéro VOIP doit être unique (c’est-à-dire qu'il doit être utilisé
une seule fois par emplacement).

Les numéros VOIP 250 à 299 permettent les appels directs à partir de
n’importe quel poste, répartiteur automatisé ou fonction d’appels en
cascade vers n’importe quel poste, répartiteur automatisé ou boîte vocale
du réseau VOIP Switch.

Aucun numéro de groupe de recherche de ligne n'est requis. Il est aussi


possible d’utiliser des numéros VOIP plus longs mais l’utilisateur doit
d’abord composer un numéro.

Pour vous aider à assigner des numéros VOIP à votre réseau, utilisez
Formulaire d’administration du réseau VOIP de Switch à la fin de ce
guide.

1. Sélectionnez la page Numéros VOIP.


2. Sélectionnez une fente de numéro VOIP.
3. Sélectionnez Activer le numéro VOIP.
4. Réglez le profil VOIP à Switch.
5. Entrez le numéro VOIP dans la zone Numéro de téléphone.
Configurez le traitement des appels pour le numéro VOIP. Pour obtenir
plus d’informations, cliquez sur l’icône d’aide ( ) dans la zone traitement
des appels.
Répétez les étapes 2 à 6 pour chaque supplémentaire numéro VOIP.
IV.4. Réseau VOIP du fournisseur de services
L’utilisation d’un réseau VOIP de fournisseur de service requiert au moins
une unité VOIP de Switch. Le fournisseur de services est le serveur SIP. Le
fournisseur de services attribue les numéros VOIP et les paramètres de
configuration VOIP.
P a g e | 63

L’illustration suivante montre un exemple de réseau VOIP de fournisseur


de services.

La figure IV.8 Ci-dessous nous montre le Réseau VOIP du fournisseur de


services.

Figure IV-8 : Réseau VOIP du fournisseur de services

La recherche de ligne associée au profil du fournisseur de services puis il


compose le numéro de téléphone. L’unité Switch achemine l’appel par
Internet au fournisseur de services. Si le correspondant externe n’utilise
pas le même fournisseur de services, la connexion s’effectue sur le réseau
téléphonique standard. Si le correspondant externe utilise le même
fournisseur de services, la connexion est établie par Internet.

Pour joindre un poste local, un correspondant externe doit composer le


numéro VOIP qui a été attribué au système Switch par le fournisseur de
services.

L’appel est acheminé via le réseau téléphonique au fournisseur de


services. Ce dernier achemine l’appel par Internet au système Switch,
lequel réachemine l’appel au poste local.

Avant de poursuivre, assurez-vous que les procédures suivantes ont été


effectuées :

 Le système Switch de chaque emplacement a été raccordé à un


réseau ;
 Les adresses IP locales et publiques ont été configurées ;
 Le routeur a été configuré.
IV.4.1 Configuration d’un profil de fournisseur de services
Le profil du fournisseur de services contient les paramètres permettant à
votre système de Switch de s'inscrire auprès de celui-ci.
P a g e | 64

Si vous utilisez un fournisseur de services VOIP agréé pour les systèmes


de Switch.com pour accéder au guide de configuration de services
correspondant à votre fournisseur de services VOIP.

IV.4.1.1 Configuration automatique


Les processus de la configuration automatique se réalise par :

1. Cochez la case Activer le profil.


2. Le menu Fournisseur de services fournit la liste des fournisseurs de
services VOIP agréés pour les systèmes de Switch. Si votre fournisseur de
services apparaît dans le menu, cliquez sur son nom. Ce nom apparaît
ensuite dans le champ Fournisseur de services VOIP.
3. Cliquez sur le bouton Mettre à jour la configuration. Les paramètres
essentiels à l'établissement d'une communication avec le serveur
d'inscription du fournisseur de services s'ajouteront automatiquement.
4. Si vous désirez personnaliser d'autres éléments touchant vos lignes
VOIP, vous pouvez le faire dans la section Préférences VOIP. Consultez la
section Système VOIP options, au Chapitre 2 du Guide de l'utilisateur de
Switch.
Les paramètres propres au compte et au numéro ne sont pas configurés
automatiquement. Ces paramètres doivent être entrés dans la page
Numéros VOIP.
IV.4.1.2. Configuration manuelle
1. Cochez la case Activer le profil.
2. Entrez le nom du profil. Le nom de profil par défaut est Services de
VOIP n
3. Si votre fournisseur de services exige que vous vous enregistriez en
utilisant votre adresse IP privée, cochez la case Désactiver la
substitution d'adresse IP du WAN. Consultez votre fournisseur de
services.
4. Certains fournisseurs exigent l'inscription du système TalkSwitch au
moyen du nom d'utilisateur ou du nom de compte plutôt qu'avec le
ou les numéros VOIP fournis. Le cas échéant, cochez la case
S'inscrire avec le nom d'utilisateur pour enregistrer le système de
Switch au moyen du nom d'utilisateur.
IV.5. Détail de la structure du réseau VOIP de la RVA
Entrez les adresses IP ou les noms de domaine complets FQDN qui ont été
communiqués par votre fournisseur de services dans les zones suivantes :
Si le fournisseur de service n'indique pas de valeur pour une zone donnée,
laissez cette zone vide.
P a g e | 65

 Nom du serveur mandataire ;


 Nom du serveur registraire ;
 Mandataire de sortie ;
 Partition/Domaine
Enfin après toutes ces opérations nous pouvons décrire notre réseau VIOP
de la RVA

Comme nous illustre la Figure IV-9 Ci-dessous.

Figure IV-9 : Structure du réseau VOIP de la RVA

IV.5.1. Technologie internet de la voix au service de la RVA


Les sections de la RVA peuvent utiliser ce travail pour apprendre le mode
de fonctionnement de la VOIP et pour obtenir des précisions sur les
solutions disponibles à l’heure actuelle. Ce travail sert également à
déterminer si la VOIP convient aux services de la RVA.

Voir la figure IV-8 de câblage de réseau VOIP /RVA

Figure IV-10 : Câblage des réseaux VOIP /RVA

Si aujourd’hui la RVA utilisez la VOIP pour parler à d’autres utilisateurs


de la VOIP, elle n’a pas besoin d’un fournisseur de services autre que
votre fournisseur d’accès Internet. Toutefois, si on souhaite faire ou
recevoir des appels de personnes qui utilisent un service de téléphonie
traditionnel, elle doit recourir à un fournisseur de services VOIP (ou
services d’accès par passerelle d’un réseau car le service de la VOIP est en
P a g e | 66

général moins coûteux que des services de ligne terrestre ou de téléphonie


cellulaire.

IV.6. Conclusion

Dans ce troisième chapitre nous avons analysé les différentes étapes


d’installation et configuration de réseau VOIP à la RVA. Sachant que ce
réseau VOIP peut permettre à la RVA de réaliser des économies
substantielles vue ces multiples directions et services administratifs. Et
même les activités qui peuvent se dérouler au sein de la RVA devez faire
des appels interurbains pour joindre certains services sans frais ou
moyennant des frais minimes au moyen de la voix par IP.
P a g e | 67

CONCLUSION GENERALE
Le sujet est intitulé : Mise en place d’un réseau téléphonique IP (VOIP)
dans une entreprise (Cas de la RVA).

La technologie Voix sur le réseau IP, est une solution efficace pour la
confidentialité de la communication interne construite autour d’une
plateforme 3CX software. Une solution simple et facile et qui coût chère.

Ce travail contient une valeur réellement ajoutée qui se matérialise par


des économies qui peuvent être substantiellement acquises, mais aussi
par des services nouveaux qui vont améliorer le rendement d’une
entreprise.

Dans le cadre de la nouvelle technologie de la communication et de


l’information, le présent travail de fin de cycle constitue notre grande
partition de son intégration pratique dans le système de communication
des entreprises qui préfèrent l’utiliser et à la réduction des coûts
d’exploitation des réseaux de communication.

Au terme de ce travail, nous nous faisons le devoir de léguer le fruit de


nos recherches à la génération future des étudiants en électronique,et de
les encourager à s’engager encore plus dans la maîtrise de la nouvelle
technologie de la communication.

Enfin, ce travail étant une œuvre humaine peut êtreentachée


d’insuffisances, nous restons ouverts à différentes remarques qui
contribueront à l’améliorer de celui-ci.
P a g e | 68

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES

(1) Christian ATTIOGBE, L’essentiel de la VOIP, 2éme Edition DONUD,

France 2007, P317 – 417.

(2) GUY PUJOLLE, Sécurité informatique et réseau, 4éme Edition

DONUD, 2013, P 200 – 300.

(3) GUY PUJOLLE, Les réseaux, 7éme Edition Paris 2007, P 600 – 700.

(4) GUY PUJOLLE, Les réseaux VOIP, Seyroles, 2éme Edition, Paris 2003,

P45 – 70.

(5) OPEN IP, Support de cours réseau VOIP 3CX, 2éme Edition, Suisse

2014, P 100 – 180.

II. WEBOGRAPHIE.

(6) WWW.Wikipédia.ComGénéralités sur la VOIP.

(7) WWW.Amazon.Com Introduction sur VOIP 3CX.

(8) WWW.3CX.Com/VOIP-phoneIntroduction et explication sur le soft


phone 3CX.

(9) WWW.3CX.Watsotf.Com formation en ligne sur l’installation de la


PABX-IP 3CX.

(10) WWW.protocols.com Protocoles de la VOIP.


Page |1

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE

[1]. Claude SERVIN, Réseaux & Telecoms, Dunod, Paris, 2003

[2]. David Endler et Mark collier, HHacking, Exposed VoIP:Voice Over IP


Security Secrets & Solutions, chicago, 2007.

[3]. Guy PUJOLLE, Les Réseaux, Eyrolles, Paris, 2003.

[4]. Jean –François Susbielle, Internet multimedia ET temps reel, Paris, 2000.

[5]. Peter Thermos and Ari Takenen, Secuting VoIP netwokrs


threats,vulnerabilities,and counter measures.(Addison-wesley, 2007).

[6].Pierre KASENGEDIA MUTUMBE , cours d’architecture des systemes


téléinformatique, inedit, 2eme Génie Informatique, ISTA/KIN,2011-
2012,103 pages

II. WEBIOGRAPHIE

[1]. Http//www.frameip.com/Voix sur IP, Consulté le 12/ Février/ 2019

[2]. Http//www.wapiti.telecom-lille.eu, Consulté le 17/Avril /2019

[3]. Http//www.cisco.3CX.com Consulté , le 2/Mai/2019

Vous aimerez peut-être aussi