Les normes antipollution, la sécurité et le confort des utilisateurs entraînent
une augmentation constante du nombre de fonctions électroniques présentes dans nos véhicules : climatisation, navigation, ABS, radar ,EOBD (European On-Board Diagnostics), ainsi que du nombre d’informations qui peuvent être utilisées par les systèmes. L’électronique automobile est en évolution constante Exigences de plus en plus sévères en matière de pollution. Améliorations en matière de sécurité et de confort. Évolution en cours de vie du véhicule (options). D’où une croissance constante des fonctions électroniques : ABS, REF, ESP, ASR ; Airbag, anti démarrage, climatisation régulée , aide au stationnement ; Allumage automatique des feux de détresse en cas de forte décélération ou de choc Ce renforcement de l’électronique se traduit par : une augmentation du nombre de calculateurs. une augmentation du nombre de capteurs. une augmentation des faisceaux de câ bles électriques : encombrement, poids et coû ts accru; une augmentation du nombre d’interconnexions. Des problèmes de : conception et fabrication. fiabilité. recherche de pannes et diagnostics. Un véhicule haut de gamme nécessite environ 40 à 70 kg de faisceaux pour une longueur de plus de 2 à 7km et 1 800 interconnexions. Le multiplexage remplace ce schéma classique par une communication entre boîtiers électroniques. Les Figures si de suite nous montre la différence entre un circuit classique sans multiplexage et un circuit qui est multiplexé : Avantage et inconvénients du multiplexage Les avantages Grande facilité à transiter un grand nombre d'informations Gains de poids Plus de fiabilité à performance équivalente (pour les productions les plus récentes) Les inconvénients Dépannage impossible par les amateurs Nombreux bugs sur les premiers modèles Fonctionnement du multiplexage Le signal analogique est l’image de ce qu’il mesure, son amplitude et parfois sa fréquence évolue avec le temps. Le signal numérique est un signal codé qui utilise la numérotation binaire, c’est- à-dire qu’il ne peut prendre que deux valeurs (ex: tension ou pas tension, lumière ou pas lumière). La numérotation binaire utilise deux symboles, 0 et 1, qui s’appellent des « bits » (binary digit). L’étage d’entrée du boîtier : - Il transforme (il code) les signaux analogiques des capteurs en signaux numériques exploitables par le microprocesseur (ex: signal délivré par la thermistance d’eau). L’étage de sortie du boîtier (appelé « étage de puissance ») : - Il transforme les ordres fournis par le microprocesseur sous forme de signaux numériques en signaux analogiques destinés aux actionneurs. L’étage de calcul : le microprocesseur (la puce) C’est le composant « intelligent » du boîtier - Il possède des mémoires qui peuvent être : ROM : mémoire morte qu’on ne peut que lire. RAM : mémoire qui disparaît dès que l’alimentation est coupée. EEPROM : mémoire morte pouvant être reprogrammée