CM Reseau 2010 2011

RESEAUX LOCAUX INDUSTRIELS
ARS3 :
Automatismes
Industriels
et réseaux
Département GEII – Année universitaire 2011-2012

1
Objectifs
• Comprendre les méthodes et techniques générales

de transmission de données employées dans les
réseaux de communications
2
Introduction
3
Qu’est ce qu’un réseau?
Un réseau est un ensemble de moyens qui permettent la

communication entre des processus (ou taches) répartis sur
des matériels informatiques de tout type. Cet ensemble est
constitué d ’au moins un support de transmission pour
l ’acheminement des signaux et de protocoles de
communication pour assurer la cohérence des échanges.
4
Qu’est ce qu’un réseau
Industriel
Un réseau industriel, ou réseau de terrain ou bus de terrain,

est un réseau localisé dans un atelier de production et qui par
conséquent doit supporter les contraintes environnementales
de l’industrie (poussière, vibration, température,
rayonnement électromagnétique, …) .
5
Qu’est ce qu’un automate?
Un automate est un microcontrôleur, dédié au monde des

automatismes, associé à un bloc d’alimentation et à un bloc
d’entrée sortie.
•Langage adapté (grafcet, ladder, list)

•Environnement dur => Boitier résistant et étanche.
6
Qu’est ce qu’un automatisme
industriel ?
Un automatisme industriel est l ’association d ’une partie

commande (automate+module E/S) et d ’une partie opérative
(actionneur, moteur, capteur, etc.) dans le but d ’apporter une
valeur ajoutée à un produit.
7
Automatisme et réseau?
• Pourquoi mettre un réseau dans les automatismes

industriels?
• Quelles conséquences sur les constituants du
systèmes ?
8
Historique
1 et
contraintes
des bus
9
Historique (<1980)
Évolution des structures de contrôle/commande des

automatismes programmés
<1980 Automatismes indépendants
Gestion indépendante des UC
Contrôle centralisé
Distance de câblage (qq kilomètres) Coût d’étude et de mise en

œuvre élevés. Durée de mise
Autant de câble que de capteur/actionneurs en œuvre et de maintenance
accrue.
10
Historique (>1985)
1985 Automatismes en réseau
Gestion coordonnée des UC
Contrôle distribué
Distance de câblage
(qq dizaines mètres)
11
Historique (>1993)
1993 Automatismes hiérarchisés
Gestion coordonnée des UC
Distance de câblage
(qq mètres)
12
Historique (>1996)
1996 Automatismes répartis et distribués en réseau
Gestion hiérarchisée de la
commande
Les capteurs/actionneurs sont

directement sur le réseau
Distance de câblage analogique
E/S  0
13
Conclusion
Objectifs des réseaux terrains
OBJECTIFS DE L’ENTREPRISE
Réduire les coûts (étude, câblage, mise en œuvre,..)
Améliorer la maintenance
Fiabiliser les informations
Permettre le temps réels
Réseaux non propriétaire
Interchangeabilité
interopérabilité
CONTRAINTES
Technicité complexe
Télé-alimentation des capteurs
Surcoût du capteur réseau
14
Contraintes industrielles
Hétérogénéité des équipements

Ouverture/non propriétaire
interoperabilité
interchangeabilité
Environnement "dur"
Immunité aux parasites / connectique
Rapidité de fonctionnement
Temps réel/déterminisme
Sûreté de fonctionnement
Sûreté / redondance
15
Contraintes industrielles
Non propriétaire
Qualité d'un réseau à pouvoir accepter des équipements
provenants de différents constructeurs
interopérabilité
Capacité d'un équipement à pouvoir réaliser des
actions coordonnées avec d'autres équipements
au moyen d'un réseau
interchangeabilité
Capacité d'un équipement à pouvoir remplacer un autre
équipement par simple remplacement physique sans
reconfiguration ou adaptations nécessaires
16
Les réseaux
2 dans un
système de
production
17
Concept SIP
la pyramide SIP (Système Intégré de

Production) offre une structure hiérarchisée
des différents niveaux de l'entreprise.
CIM (Computer Integrated Manufacturing)
18
Concept SIP
Niveau 3: la gestion de production

Ordonnancement et suivi de production
Contrôle qualité et suivi des moyens
Niveau 2: la supervision
Conduite, optimisation et surveillance
BUS
Niveau 1: la commande (les automates)
DE
Traitement et dialogue: la commande TERRAIN
Configuration et diagnostique: la maintenance
Niveau 0: les constituants

Commander et protéger: les pré actionneurs,
Actionner et mesurer : les capteurs et actionneurs
19
Généralités sur
3 les réseaux
20
Un réseau doit permettre l’échange d’information entre
différents équipements. Plusieurs questions se posent alors:
– Quels types d’information?
– Sur quel support physique transite l’information?
– Sous quelle forme présenter l’information sur le
support?
21
Quelles
3.1 informations?
22
Quelles informations?
• Au niveau capteur, l’information peut être de type:

– analogique (mesure de température, vitesse,
etc.),
– TOR (Tout Ou Rien)
• Au niveau automate, elle sera de type:
texte,
numérique, …
• Aux niveaux supérieures:

Texte,
Fichiers,
Images, etc.
23
Rappel sur la représentation numérique des données
• Système décimal : 10 symboles 0,1,2,…,9

• Système binaire : 2 symboles 0,1
• Système hexadécimal : 16 symboles
0,1,2,…,9,A,B,C,D,E,F
Avec 1 bit , on transmet 0 ou 1
• Avec 1 OCTET (8 bits), on transmet
• un nombre NON SIGNE entre 0 et 255
• Un nombre SIGNE entre -128 et +127
• Avec 1 MOT (16 bits), on transmet
• un nombre NON SIGNE entre 0 et 65535
• Un nombre SIGNE entre -32768 et +32767
24
• représentation numérique des textes

– Chaque caractères est codée séparément
– On utilise le code ASCII sur 8 bits
Par exemple, la lettre 'B' est codée

Par le code HEXADECIMAL $42 soit 66 en décimal soit 0100 0010 en
binaire
25
Quel format pour
3.2 la transmission
de
l’information ?
26
Transmission des données
2 contraintes se posent:
• Sur un réseau toutes les informations transitent sur
le même support et doivent donc avoir le même
format: par conséquent toutes les informations
seront codées sous formes numérique (capteur avec
conversion analogique/numérique intégrée).
• L’objectif du réseau étant de réduire le coût de
câblage, on optera pour une liaison série.
27
• Transmission parallèle (Rappel)

Tous les bits sont transmis simultanément
Des lignes supplémentaires permettent de :

valider la transmission, …
28
• BILAN transmission parallèle

AVANTAGE : rapidité
La transmission des données
Requiert qu'une durée Tbit
ICONVENIENT : poids
Il faut au moins 8 fils pour
transmettre 1 octet
• Exemples
– Bus de µc
– Bus Centronic (imprimante)
– IEEE 485
29
• Transmission sérielle
les N bits de données sont transmis successivement sur
un seul fil
30
• Transmission sérielle
La transmission à lieu bits à bit
Tbit
• INCONVENIENT : lenteur
Requiert au moins 8 fois la durée Tbit
• AVANTAGE : matériel
Une seule ligne de transmission
Facilité de connexion de plusieurs périphériques
• Exemple:
Communication RS232, Ethernet, USB
Tous les bus de terrain
31
Sur quel
3.3 support?
32
Support de transmission
• Caractéristique des média

 Le support physique de communication est le plus souvent une
paire de fils torsadés
 Son coût est relativement faible

 Non blindé
Débit max : qq dizaines. Mbits/s
Dist. Max. : qq centaine de mètres
Sensible aux perturbations électromagnétique
 Blindé
Débit max : env. 100 Mbits/s
Dist. Max. : env . 1km
33
• Caractéristique des média

 Le câble coaxial offre des performances supérieure mais il est
difficile à mettre en œuvre (rigidité, etc.)
 La fibre optique est intéressante sur le plan de la CEM mais sa mise

en œuvre est difficile au niveau atelier
 Les ondes radio sont parfois utilisées
34
• Conducteur électrique
Définition
L’impédance caractéristique Zc d’une ligne correspond à
l’impédance qu’aurait la ligne non fermée si elle possédait une
longueur infinie
Caractéristiques du câble
R’ = résistance linéique [/m]
L’ = inductance linéique [H/m]
G’ = conductance linéique [1/m]
C’ = capacité linéique [F/m]
35
• Conducteur électrique
 Une ligne introduit donc 2 types de défauts
• Atténuation [en dB/m] – le signal subit une décroissance
exponentielle le long de son trajet
• Dispersion – un signal carré arrive déformé au bout de la
ligne, sous l’effet du déphasage
• En plus, si une ligne n’est pas fermée par son

impédance caractéristique Zc, il se produit un
phénomène de réflexion qui peut perturber la
communication
36
Le signal se déplace à une vitesse de : 2/3 c

(dépend du type de câble)
c = vitesse de la lumière 3.10^8m/s
soit environ
200 000 km/s ou 200m/µs
Dispositif expérimental
• Câble coaxial 50 ohms , longueur 100m
• Générateur envoie
une impulsion de 0.1µs,1V
toutes les 3µs
37
1 ère expérience : l'extrémité B du câble est ouverte

il n'y a pas de TERMINAISON
1er impulsion 100ns 2ième
impulsion 100ns
• Le signal met 0.5µs pour

arriver en B
• L'impulsion réfléchie en B
Retour de la réflexion en A arrive en A au bout de 1µ
• Elle repart en B où elle arrive
Arrivée au point B au bout de 1,5µs
2ième arrivée au point B
1V Ch2 1V 250ns
38
2ième expérience : une résistance de 50 est placée en B

il y a ADAPTATION
1er impulsion 100ns 2ième
impulsion 100ns
• Le signal met 0.5µs pour

arriver en B
• il n'y a plus d'impulsion
réfléchie en B
Arrivée au point B
500mV Ch2 1V 250ns
39
• Distance de communication
La distance maximale
recommandée est de 1.200 m pour
un débit de transmission de
100kbit/s.
Les circuits d’entraînement

acceptent les débits de transmission
jusqu’à 10 Mbits/s, à 10m
40
Mettre en place
3.4 la
communication?
41
Nous allons ici nous intéresser à la mise en place de la
communication entre plusieurs équipements en
utilisant un bus série. Nous ferons alors apparaitre
différents niveaux de difficultés qui nous permettrons
d’aboutir au modèle OSI de l’ISO:
•Adaptation au support de transmission,
•Synchronisation des données,
•Communication entre plus de 2 équipements,
•Etc.
42
3.4.1
Adaptation au
support de
transmission
43
Moyens pour transmettre l'information (numérique)

OBJECTIF: trouver une correspondance entre
un signal binaire
et
un signal électrique
Illustration : '0' +5V
'1' 0V
44
RS232 2 lignes de transmission TX et RX+1 fil de référence
CARACTERISTIQUES
Longueur max : 50 mètres
débit : 20Kbits/s  115 000Kbits/s
tension : entre -25V et +25V
45
RS485 Le signal est véhiculé sur 2 fils mais n ’est pas référencé
par rapport à la masse Signal différentiel
message
activation
du module pour
parler sur la
ligne
CARACTERISTIQUES
Longueur max : 1200 mètres
débit : 12Mbits/s
tension : entre -20V et +20V
Peu sensible aux parasites qui apparaissent généralement
simultanément sur les deux lignes Va et Vb (mode communs)
46
RS485
Signal binaire à transmettre
‘ 1 ’ ‘ 0 ’ ‘ 0 ’ ‘ 1 ’
4V
Va Tension sur la ligne A
4V
Vb Tension sur la ligne B
Vab tension différentielle

4V
-4V
47
Adaptation au support
Boucle La boucle est parcourue par un courant de 20 mA
de obtenu à partir de la tension d'alimentation (12 ou
courant 24 V).
0/20mA Dans le cas d'une ligne normale (20 mA : état de
repos de la ligne), la perte par poste connecté est
d'environ 1,5 V.
Les émetteurs des postes esclaves sont le plus souvent
en série avec les récepteurs du poste maître (ligne
normale, 20 mA au repos).
48
Boucle Les émetteurs des postes esclaves peuvent être
de en parallèle avec les récepteurs du poste maître.
courant L'état de repos de la ligne est alors 0 mA.
0/20mA
49
Les réseau locaux utilisent la technique de
transmission en bande de base
Suite de bits {ai} Suite de symboles {di}
EMETTEUR
RECEPTEUR
50
• Tout signal périodique peut être décomposé en une
somme de signaux sinusoïdaux (décomposition en série
de Fourier)
• Définition
La largeur de bande caractérise les fréquences utilisées par un
signal
La bande passante d’un support de transmission est la bande de
fréquence dans laquelle les signaux transportés sont reçus avec
une amplitude suffisante
51
Intérêt(s)
1 Signal sans composante continue
Lignes avec séparation galvanique
2 Enrichir le signal en impulsions pour faciliter la récupération
de l'horloge (traiter les longues suites de '0' ou '1')
3 Concentrer ou déplacer le spectre de puissance sur une

plage adaptée à la transmission
52
NRZ (Non Return to Zero)
correspondance '0' -A
'1' +A
53
NRZ (Non Return to Zero)
Composante continue :: nulle
Bande passante :: 1/Tm
Récup. Horloge :: Pas facile (il peut y avoir de longues suites de
'0' ou de '1')
illustration
Norme RS232,RS422,RS485
54
Biphasé ou Manchester
correspondance '0'
'1'
55
Biphasé ou Manchester
Composante continue :: nulle
Bande passante :: 2/Tm
Récup. Horloge :: Aucun problème
( au moins 1 transition par moment)
illustration
ethernet
56
Les bauds et les bits par seconde
Un paramètre important dans une transmission d'information
est la bande passante
Correspond à un nombre d'états électriques
BAUDS
par seconde
Correspond au nombre d'informations transmises

BITS
chaque seconde sur le réseau
57
Les bauds et les bits par seconde
Tm = 1ms
D= 1 kbit/s
R = 1 kbaud
D= 2 kbit/s
R = 1 kbaud
58
3.4.2
Synchronisation
des données
59
• La transmission sérielle ne fonctionne que si le

récepteur connaît toutes les REGLES utilisées par
l'émetteur
Rythme de transmission des bits
Convention de codage (MSB ou LSB en premier ?)
Modulation (niveau de tension, de courant)
• Il faut faire une synchronisation entre l'émetteur et le
récepteur
Il faut reconnaître quel est le 1er bit d'une données
Il ne faut pas échantillonner lors d'un changement de
bit
60
• Exemple transmission asynchrone RS232

Chaque donnée comporte des bits supplémentaires
H emit
ligne START
D7
D0
STOP
repos
H recept
synchro
1 bit de START, toujours à 0 pour la

synchronisation
7 ou 8 bits de données
1 bit de parité (éventuel) pour la
détection d'erreur(s)
1 (ou 2) bits de STOP, toujours à 1
Au repos, la ligne reste à 1
61
3.4.3
Sens de
Communication
62
Communication
• Sens de propagation des données

– Simplex : toujours dans le même sens
– duplex : bidirectionnel, 2 canaux
– Half-duplex : bidirectionnel, 1 canal
• La liaison série est : Half Duplex
63
3.4.4
Adressage et
trame
64
Adressage et Trame
Tel que définie jusqu’à maintenant notre bus série ne permet

la communication qu’entre 2 équipement, on parle de
communication point à point.
BUS série
Que se passe t’il si on rajoute un 3ème équipement sur le bus?

BUS série
65
Adressage et Trame
BUS série
Les 2 automates reçoivent la même information, mais qui

doit la prendre en compte?
Comment faire pour indiquer quelle entité est concernée par
l’information?
66
Adressage et Trame
Il faut attribuer un nom, une ADRESSE, à chaque entité et la

rajouter dans le message.
BUS série
@auto1 @auto2
Le message prend alors l’allure suivante:

@adresse données
On parle alors de TRAME.
67
3.4.4
Mode d’accès à
la voie
68
Mode d’accès à la voie
BUS série
@auto1 @auto2
Toutes les entités « parlent » sur le même média. Mais tout le

monde ne peut pas parler en même temps, sinon il y a
COLLISION. Il faut donc se partager le temps de parole:
c’est le mode d’accès à la voie.
69
Suivant la topologie du réseau, on trouve plusieurs procédés:

•La communication maitre esclave,
•La méthode du jeton (surtout dans la topologie en
anneau),
•Le CSMA/CD: détection de porteuse et détection de
collision sur internet par exemple.
70
Communication maitre - esclave
Dans l’architecture, il y a un et un seule maitre et plusieurs

esclave. C’est le maitre qui distribue la parole. Un esclave ne
répond que si le maitre l’a interrogé.
M BUS
E E E E
Topologie en bus
71
Technique du jeton
Le jeton est un message particulier que doit avoir reçue une

station pour prendre la parole. Quand celle-ci a fini d’émettre,
elle refait circuler le jeton sur la boucle.
Station qui possède le jeton
Anneau
72
CSMA: Carrier Sens Medium Acces
C’est une méthode d’accès aléatoire. J’essaie de parler et si le

support n’est pas libre alors je réessaie un temps aléatoire plus
tard.
Nous reviendrons dessus avec le réseau Ethernet.
73
Communication
3.5 sur un réseau
le model OSI
74
Modèle OSI
Comme nous venons de le voir, la communication entre plusieurs
entités d’un réseau n’est pas si simple. En effet, nous avons vu qu’il
faut:
•Adapter la donnée au support PHYSIQUE de transmission et
SYNCHRONISER les données,
•Assurer la LIAISON entre les deux bonnes entités du réseau
•Etc.
L’ISO a décomposé chaque problème et a mis en place le modèle

OSI (Open System Interface) pour établir la communication sur un
réseau.
75
Modèle OSI
Ce modèle, qui comporte 7
couches, décrit les concepts 7-Application
Couches hautes
utilisés et la démarche suivie pour
normaliser l'interconnexion de 6-Présentation
systèmes ouverts.
Les couches basses (1, 2, 3 et 4) 5-Session
sont nécessaires à l'acheminement
des informations entre les 4-Transport
Couches basses
extrémités concernées et
3-Réseau
dépendent du support physique.
Les couches hautes (5, 6 et 7) sont 2-Liaison
responsables du traitement de
l'information relative à la gestion 1-Physique
des échanges entre systèmes
informatiques.
76
Model OSI
Point de contact entre l'utilisateur et le réseau. Apporter à
7-Application l'utilisateur les services de base offerts par le réseau, comme
par exemple le transfert de fichier, la messagerie...
Traduit les données pour que les 2 systèmes puissent

6-Présentation communiquer entre eux et se comprendre.
5-Session Assure la continuité de la connexion
Cette couche est responsable du bon acheminement des

4-Transport messages complets au destinataire.
Assure l ’acheminement de l ’information à travers le

3-Réseau réseau (routage)
Assure la synchronisation et le contrôle des données (crc,

2-Liaison ack,etc.)
Présentation physique des données sur le média (bit =>

1-Physique tension)
77
Model OSI
Encapsulation Données Données
Application Application
HA Données HA Données
Présentation Présentation
HP HA Données HP HA Données
Session Session
HS HP HA Données HS HP HA Données
Transport Transport
HT HS HP HA Données HT HS HP HA Données
Réseau Réseau
HR HT HS HP HA Données HR HT HS HP HA Données
Liaison Liaison
HL HR HT HS HP HA Données HL HL HR HT HS HP HA Données HL
Physique Physique
78

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RESEAUX LOCAUX INDUSTRIELS

Département GEII – Année universitaire 2011-2012

• Comprendre les méthodes et techniques générales

Un réseau est un ensemble de moyens qui permettent la

Un réseau industriel, ou réseau de terrain ou bus de terrain,

Un automate est un microcontrôleur, dédié au monde des

•Langage adapté (grafcet, ladder, list)

Un automatisme industriel est l ’association d ’une partie

• Pourquoi mettre un réseau dans les automatismes

Évolution des structures de contrôle/commande des

Gestion indépendante des UC

Distance de câblage (qq kilomètres) Coût d’étude et de mise en

1985 Automatismes en réseau

Gestion coordonnée des UC

1993 Automatismes hiérarchisés

Gestion coordonnée des UC

1996 Automatismes répartis et distribués en réseau

Les capteurs/actionneurs sont

Hétérogénéité des équipements

la pyramide SIP (Système Intégré de

CIM (Computer Integrated Manufacturing)

Niveau 3: la gestion de production

Niveau 0: les constituants

• Au niveau capteur, l’information peut être de type:

• Aux niveaux supérieures:

Rappel sur la représentation numérique des données

• Système décimal : 10 symboles 0,1,2,…,9

• représentation numérique des textes

Par exemple, la lettre 'B' est codée

• Transmission parallèle (Rappel)

Des lignes supplémentaires permettent de :

• BILAN transmission parallèle

• Caractéristique des média

 Son coût est relativement faible

• Caractéristique des média

 La fibre optique est intéressante sur le plan de la CEM mais sa mise

 Les ondes radio sont parfois utilisées

• En plus, si une ligne n’est pas fermée par son

Le signal se déplace à une vitesse de : 2/3 c

1 ère expérience : l'extrémité B du câble est ouverte

• Le signal met 0.5µs pour

2ième arrivée au point B

2ième expérience : une résistance de 50 est placée en B

• Le signal met 0.5µs pour

500mV Ch2 1V 250ns

Les circuits d’entraînement

Moyens pour transmettre l'information (numérique)

Illustration : '0' +5V

RS232 2 lignes de transmission TX et RX+1 fil de référence

Vab tension différentielle

Suite de bits {ai} Suite de symboles {di}

3 Concentrer ou déplacer le spectre de puissance sur une

Correspond au nombre d'informations transmises

• La transmission sérielle ne fonctionne que si le

• Exemple transmission asynchrone RS232

1 bit de START, toujours à 0 pour la

• Sens de propagation des données

– duplex : bidirectionnel, 2 canaux

– Half-duplex : bidirectionnel, 1 canal

• La liaison série est : Half Duplex

Tel que définie jusqu’à maintenant notre bus série ne permet

Que se passe t’il si on rajoute un 3ème équipement sur le bus?

Les 2 automates reçoivent la même information, mais qui