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I. Introduction
Le réseau GSM (Global System for Mobile Communications) est un système de
communication sans fil largement utilisé dans le monde entier. Il a été développé dans les
années 1980 et est devenu le standard dominant pour les communications mobiles. Dans ce
chapitre, nous examinerons de manière approfondie les caractéristiques et les fonctionnalités
du réseau GSM.
Le réseau GSM repose sur une architecture de réseau complexe qui permet la transmission de
la voix et des données entre les téléphones mobiles. Il est caractérisé par sa capacité à fournir
une couverture étendue, permettant aux utilisateurs de se déplacer librement tout en
maintenant une connectivité continue. Cela a été possible grâce à la mise en place de stations
de base réparties géographiquement, appelées cellules, qui couvrent une zone donnée.
Dans ce chapitre, nous examinerons les principaux éléments du réseau GSM, tels que les
stations de base, les équipements de commutation, les cartes SIM (Subscriber Identity
Module) et les protocoles de communication utilisés. Nous discuterons également des
différentes couches du protocole GSM, telles que la couche physique, la couche de liaison de
données et la couche de réseau.
Nous aborderons également des sujets tels que la gestion des appels, l'authentification et la
sécurité, la mobilité des utilisateurs, ainsi que les services et fonctionnalités offerts par le
réseau GSM. Nous expliquerons comment les appels sont établis et acheminés, comment les
données sont transférées et comment les utilisateurs peuvent accéder à des services tels que la
messagerie texte, l'accès à Internet et d'autres applications mobiles.
En comprenant les bases du réseau GSM, vous serez en mesure d'appréhender les
fonctionnalités et les possibilités offertes par ce système de communication mobile. Que vous
soyez un professionnel travaillant dans le domaine des télécommunications ou simplement
intéressé par la technologie mobile, ce chapitre vous fournira une compréhension approfondie
du réseau GSM et de son fonctionnement.
II. Historique et évolution du GSM :
Le GSM (Global System for Mobile Communications) a une histoire riche et une évolution
continue depuis son introduction dans les années 1980. Dans cette section, nous examinerons
l'historique du GSM et comment il a évolué au fil du temps.
1. Origines du GSM
Le GSM (Global System for Mobile Communications) a été développé dans les années 1980
par le Groupe Spécial Mobile (GSM), une initiative européenne visant à créer un système de
communication mobile standardisé. Les origines du GSM remontent aux préoccupations des
opérateurs de télécommunication et des gouvernements européens concernant
l'incompatibilité des systèmes de communication mobile existants et les limitations de la
communication sans fil à l'époque.
L'objectif principal du GSM était de permettre des communications mobiles sans frontières en
Europe, en établissant un standard commun qui permettrait aux utilisateurs de se déplacer
entre différents pays tout en maintenant la connectivité. Auparavant, chaque pays avait son
propre système de communication mobile, ce qui rendait les appels transfrontaliers difficiles,
voire impossibles.
Le groupe GSM a rassemblé des représentants de différents pays européens, des opérateurs de
télécommunication, des fabricants d'équipements et d'autres parties prenantes pour développer
un système de communication mobile harmonisé. Les discussions ont abouti à la création d'un
ensemble de normes techniques pour le GSM, définissant les fréquences, les protocoles de
communication et les spécifications matérielles nécessaires à son fonctionnement.
Les origines du GSM témoignent de la volonté de créer une norme commune pour les
communications mobiles, permettant une interopérabilité et une connectivité accrues entre les
différents réseaux. Cette initiative a été un succès majeur, faisant du GSM le standard mondial
pour les communications mobiles et jetant les bases de l'évolution continue des technologies
mobiles.
2. Premières implémentations
Les premières implémentations commerciales du GSM ont eu lieu au début des années 1990.
Voici quelques exemples marquants de ces premières mises en œuvre :
a. La Finlande :
Le 1er juillet 1991, l'opérateur finlandais Radiolinja (maintenant connu sous le nom de Elisa)
a lancé le premier réseau commercial GSM au monde à Helsinki. Cela a marqué le début des
services de communication mobile basés sur le GSM, offrant aux utilisateurs finlandais une
connectivité améliorée et des fonctionnalités avancées.
b. La Suède :
En septembre 1991, l'opérateur suédois Telia a lancé le réseau GSM en Suède, étendant la
couverture à travers le pays. La mise en œuvre du GSM en Suède a permis d'établir des
connexions mobiles plus fiables et d'offrir des services de communication de meilleure qualité
aux utilisateurs suédois.
c. Le Royaume-Uni :
Le réseau GSM britannique a été lancé en novembre 1992 par l'opérateur Vodafone (alors
connu sous le nom de Racal-Vodafone). Cette implémentation a permis aux utilisateurs
britanniques de bénéficier d'une meilleure couverture mobile et d'un accès à des services de
communication plus avancés.
d. L'Allemagne :
En 1992, les opérateurs allemands Deutsche Telekom et Mannesmann ont commencé à
déployer des réseaux GSM en Allemagne. Cette implémentation a joué un rôle clé dans
l'adoption du GSM en Europe, car l'Allemagne est le marché le plus vaste de la région.
e. La France :
En juillet 1992, l'opérateur français SFR a lancé le premier réseau GSM en France. Cela a
ouvert la voie à une adoption plus large du GSM dans le pays, permettant aux utilisateurs
français de profiter des avantages de la communication mobile basée sur le GSM.
a. Adoption en Europe :
Après les lancements initiaux en Finlande, en Suède, au Royaume-Uni, en Allemagne et en
France, d'autres pays européens ont rapidement adopté le GSM. L'Italie, l'Espagne, les Pays-
Bas, la Belgique, la Suisse et de nombreux autres pays européens ont déployé des réseaux
GSM, créant une connectivité mobile cohérente à travers le continent.
b. Expansion en Asie :
Le GSM s'est également répandu en Asie, devenant une technologie de communication
mobile dominante dans de nombreux pays de la région. Des pays tels que le Japon, la Corée
du Sud, la Chine, l'Inde et d'autres ont adopté le GSM et l'ont intégré à leurs infrastructures de
télécommunications.
c. Pénétration en Afrique :
Le GSM a joué un rôle important dans la transformation des communications en Afrique. Il a
permis d'étendre la connectivité mobile à des régions auparavant non desservies et de fournir
des services de communication essentiels aux populations africaines. Les opérateurs ont
investi dans le déploiement de réseaux GSM à travers le continent, favorisant ainsi le
développement économique et social.
d. Adoption en Amérique du Nord et en Amérique du Sud :
Bien que les États-Unis aient adopté des technologies de communication mobile différentes
(comme le CDMA), le GSM a également trouvé sa place en Amérique du Nord. Au Canada et
au Mexique, par exemple, le GSM est largement utilisé. En Amérique du Sud, des pays tels
que le Brésil, l'Argentine, la Colombie et le Chili ont également adopté le GSM.
e. Expansion dans d'autres régions :
Le GSM a continué à s'étendre dans d'autres parties du monde, y compris au Moyen-Orient,
en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans de nombreux autres pays. Il est devenu un standard
mondial pour les communications mobiles, offrant une connectivité internationale aux
utilisateurs à travers les frontières.
Après le déploiement initial du GSM, le réseau a continué à évoluer pour prendre en charge
des services de données plus rapides et plus avancés. Deux étapes clés dans cette évolution
ont été l'introduction du GPRS (General Packet Radio Service) et de l'EDGE (Enhanced Data
rates for GSM Evolution).
a. GPRS :
Le GPRS, introduit au début des années 2000, a marqué une avancée significative dans la
transmission des données sur le réseau GSM. Il a permis la commutation de paquets de
données, offrant une connectivité Internet mobile plus rapide et plus efficace par rapport aux
anciens systèmes de communication mobile basés sur le GSM. Le GPRS a permis aux
utilisateurs d'accéder à Internet, d'envoyer des e-mails, de naviguer sur le web et d'utiliser des
applications de messagerie instantanée depuis leurs appareils mobiles.
b. EDGE :
L'EDGE est une évolution ultérieure du GPRS, introduite pour augmenter davantage la
vitesse de transmission des données sur le réseau GSM. Il a utilisé des techniques de
modulation plus avancées pour offrir des débits de données plus élevés et une meilleure
efficacité spectrale. L'EDGE a permis des vitesses de téléchargement et de chargement plus
rapides, améliorant l'expérience de navigation sur Internet et le transfert de données sur les
appareils mobiles.
Il convient de noter que le GPRS et l'EDGE ont été des étapes transitoires dans l'évolution des
technologies mobiles, préparant le terrain pour l'adoption ultérieure des réseaux 3G, 4G et 5G.
Cependant, ces technologies ont permis de répondre à la demande croissante de services de
données mobiles et ont jeté les bases pour les développements futurs dans le domaine des
communications sans fil.
5. Vers la 3G et au-delà
Après l'introduction du GPRS et de l'EDGE, l'évolution des réseaux de communication
mobile a conduit à l'adoption de la technologie 3G (troisième génération) et à des
développements ultérieurs au fil du temps. Voici un aperçu de cette évolution :
a. 3G (Troisième génération) :
La technologie 3G a introduit des améliorations majeures par rapport aux réseaux précédents.
Elle offrait des débits de données plus élevés, permettant aux utilisateurs d'accéder à des
services avancés tels que la vidéo en streaming, la visioconférence et les applications de haute
qualité. Les normes 3G les plus couramment utilisées incluent l'UMTS (Universal Mobile
Telecommunications System) et le CDMA2000 (Code Division Multiple Access 2000).
b. 4G (Quatrième génération) :
La technologie 4G a apporté des améliorations supplémentaires en termes de vitesse, de
capacité et de performances globales. Elle a permis des débits de données plus élevés, des
temps de latence réduits et une meilleure efficacité spectrale par rapport à la 3G. Cela a ouvert
la voie à des applications gourmandes en données telles que la diffusion en continu de vidéos
HD, les jeux en ligne et l'IoT (Internet des objets). Les normes 4G les plus répandues sont
LTE (Long Term Evolution) et WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access).
c. 5G (Cinquième génération) :
Le déploiement de la technologie 5G est en cours et promet une révolution dans les
communications mobiles. La 5G offre des débits de données ultra-rapides, une latence
minimale et une capacité réseau élevée. Elle permettra des avancées significatives dans des
domaines tels que l'Internet des objets, les villes intelligentes, les véhicules autonomes, la
télémédecine et bien plus encore. La 5G utilise des fréquences plus élevées, une architecture
réseau plus flexible et des technologies de pointe comme le MIMO (Multiple Input Multiple
Output) pour fournir des performances exceptionnelles.
6. Vers la 5G
L'évolution vers la 5G représente une avancée significative dans le domaine des
communications mobiles. Voici quelques points importants à connaître sur la 5G :
Pour gérer les spécificités des communications avec les mobiles, le GSM a introduit des
équipements qui n’existaient pas dans les réseaux téléphoniques fixes classiques, les PSTN
(Public Switched Telephone Network) ou RTC (Réseau Téléphonique Commuté). Ces
équipements, et plus généralement toutes les fonctions relatives à la gestion des utilisateurs
mobiles ont été regroupés dans un type de réseau particulier appelé PLMN (Public Land
Mobile Network). Ces réseaux se raccordent aux PSTN et aux PLMN d’autres opérateurs par
des passerelles spécifiées dans le standard GSM. Un réseau GSM se compose de trois
ensembles distincts :
Le BSS ou le sous-système radio, regroupe tous les équipements qui assurent les
transmissions radioélectriques et gère toutes les ressources radios. Le BSS comprend les MS,
les BTS et les BSC.
a. Le MS (Mobile Station):
La station mobile ou (MS) est composée d’une part d’un terminal qui est la partie visible et
d’autre part d’un module d’identification d’abonné qui est la carte SIM (Subscriber Identity
Module) qui contient les informations relatives à l’abonnement de l’utilisateur telles que ses
identités, l’IMSI (International Mobile Subscriber Identity) et le TMSI (Temporary Mobile
Subscriber Identity) et ses algorithmes de chiffrements. Une carte SIM peut être transférée
d’un terminal à un autre et peut être protégée par un code PIN (Personal Identification
Number).
Les BTS couvrent des cellules de tailles variables suivant les sites, 30 Km de rayon en zone
rurale comme elle peut être réduite jusqu’à 250 m en zone urbaine de fort trafic. Les BTS sont
matérialisés sous la forme d’antennes sur les toits des immeubles en ville ou sur les bords de
routes. Elles ont en charge l’accès radio des mobiles dans leurs zones de couverture. Elles
doivent assurer la modulation, la démodulation, codage correcteur d’erreurs, estimation de
canal et égalisation. Elles diffusent des informations générales sur la cellule qui sont utiles
aux mobiles et remontent aux BSC des mesures sur la qualité de transmission dans la cellule.
Figure Modèle de BTS.
Les BSC, ou contrôleurs de station de base, sont des concentrateurs de BTS. Ils gèrent les
ressources radioélectriques et le fonctionnement d’un certain nombre de BSC, notamment le
Handover, tandis que les BTS ne font qu’appliquer les décisions prises par le BSC.
Un BSC standard peut contrôler une soixantaine de BTS, ce nombre peut être réduit en zone
rurale.
Le BSC est connecté aux BTS par l’interface (Abis) et aux MSC par l’interface (A). La
normalisation de ces interfaces garantit l’interfonctionnement des matériels de différents
constructeurs.
2. Le NSS (Network SubSystem)
Le sous-système réseau NSS s’occupe de l’interconnexion avec les réseaux externes, publics
ou privés auxquels est rattaché le réseau mobile. En outre, ce sous-système gère
l’établissement des communications avec les utilisateurs mobiles dont il détient un profil. Les
éléments du sous-système réseau NSS sont les suivants :
En particulier, il assure la localisation, met à jour et applique les procédures prévues pour le
transfert des communications entre les cellules. Il assure aussi les fonctions de taxation et peut
assurer l’interconnexion avec les autres réseaux mobiles ou PLMN (Public Land Mobile
Network) et le réseau téléphonique fixe, le RTC.
Ces fonctions dépendent du type de réseau à connecter et du type de services désiré. On parle
alors de GMSC (Gateway-MSC).
Le MSC est relié aux BSC via l’interface (A). Les MSC sont interconnectées entre eux par
l’interface (E).
Le VLR est une base de données de localisation locale dans laquelle sont stockées les
informations relatives aux utilisateurs d’une région particulière. On y retrouve les mêmes
informations que dans le HLR, ainsi l’identité temporaire de l’utilisateur TMSI (Temporary
Mobile Subscriber Identities) et sa zone de localisation qui n’est autre qu’un ensemble de
cellules dans lesquelles se trouve l’utilisateur.
En pratique, un VLR est souvent attaché à un MSC. Grâce aux VLR, les informations
propres à l’utilisateur le suivent dans ses déplacements. Il n’est ainsi pas nécessaire de
contacter le HLR à chaque appel issu du mobile, ce qui engendrerait un fort trafic de
signalisation. En revanche, les appels vers le mobile doivent rechercher dans le HLR d’une
part, l’association entre le numéro standard du téléphone mobile et son identité IMSI dans le
PLMN, et d’autre part son MSC-VLR courant.
Le HLR est une base de données de localisation nominale dans laquelle sont stockées les
informations relatives aux abonnés d’un PLMN. On y trouve les IMSI (International
Mobile Subscriber Identity), les numéros de téléphones classiques ainsi que les informations
de chiffrement et la localisation courante de l’abonné, c'est-à-dire, la référence du VLR de la
zone dans laquelle il se trouve.
Bien qu’il n’y ait qu’un HLR logique par PLMN, un HLR est pratiquement mis en œuvre au
travers de plusieurs bases de données redondantes reliées entre elles.
Le centre d’authentification AuC qui est associé au HLR, contient la clé d'authentification
unique Ki de l'abonné et génère les triplets (Kc, RAND SRES) utilisés pour l'authentification
et le chiffrement
L’enregistreur des identités des équipements est une base de données contenant le numéro
international de l'équipement IMEI (International Mobile Equipement Identity) permettant
ainsi son identification.
La mise en place d’un réseau GSM (en mode circuit) va permettre à un opérateur de proposer
des services de type « Voix » à ses clients en donnant accès à la mobilité tout en conservant
un interfaçage avec le réseau fixe RTC existant.
Dans le BSS :
BTS - BSC : Interface Abis (liaisons MIC à 2 Mbit/s (E1) ou liens Ethernet (Abis over
IP)).
Au sein de la BTS, le débit à 13 kbit/s est adapté pour passer à 16 kbit/s (Complété avec
des bits de bourrage).
Le Trau (Transcoder/Rate Adaptator Unit) :
Pour adapter le codage de la voix sur l'interface radio (13 kbit/s) aux circuits de parole (64
kbit/s) du réseau fixe. Donc le transcodeur permet de transporter quatre communications
codées à 16 kbit/s (on complète les 13 kbit/s par des bits de cadrage et de bourrage).
Dans le NSS :
MSC - VLR : Interface B (en pratique inexistante car VLR et MSC sont intégrés dans un
même équipement.
MSC - HLR : Interface C qui permet d'interroger le HLR lors de l'établissement d'une
communication.
VLR - HLR : Interface D qui permet la gestion des informations relatives à la localisation
des abonnés. L'interface est normalisée pour permettre l'itinérance (Roaming).
MSC - MSC : Interface E qui sert à l'exécution des Handovers et au transport des
messages courts.
VLR - VLR : Interface G qui permet le transfert d'informations lors de la mise à jour de
la zone géographique des abonnés.
Le protocole GSM (Global System for Mobile Communications) est basé sur une architecture
en couches qui définit différentes fonctionnalités et protocoles pour assurer la communication
mobile. Voici les principales couches du protocole GSM :
d. Services supplémentaires :
Le GSM propose une gamme de services supplémentaires tels que la messagerie vocale, la
présentation de l'appelant (Caller ID), le renvoi d'appel, la conférence téléphonique, la
numérotation abrégée, les appels d'urgence, etc. Les procédures pour ces services
supplémentaires varient en fonction de la fonctionnalité spécifique.
e. Enregistrement du réseau :
Lorsqu'un appareil mobile est allumé ou entre dans la zone de couverture d'un réseau GSM, il
doit s'enregistrer auprès du réseau. Cette procédure permet à l'appareil de signaler sa présence
et d'établir une connexion avec le réseau.
f. Attribution de canal :
Une fois enregistré, l'appareil mobile se voit attribuer un canal radio spécifique pour établir
une communication avec la station de base. Le canal peut être utilisé pour les appels vocaux,
les messages texte ou les services de données.
g. Authentification de l'utilisateur :
Lors de l'enregistrement sur le réseau, l'appareil mobile doit s'authentifier en fournissant des
informations d'identification telles qu'une carte SIM ou un code PIN. Cette procédure vise à
garantir la sécurité de la communication et à empêcher les accès non autorisés.
h. Gestion de la mobilité :
Le GSM offre des fonctionnalités de gestion de la mobilité, permettant aux utilisateurs de se
déplacer entre les cellules sans interruption de communication. Le réseau gère la transition en
effectuant des transferts intercellulaires (handover) pour maintenir la continuité de la
communication.
Ces services, procédures et fonctionnalités clés du GSM travaillent ensemble pour fournir aux
utilisateurs une communication mobile fiable et polyvalente.
Conclusion
En conclusion, ce chapitre sur les généralités du réseau GSM a permis de comprendre les
bases et l'évolution de cette technologie de communication mobile. Le GSM a été introduit
pour la première fois dans les années 1980 et a depuis connu une expansion mondiale
considérable.
Nous avons exploré les origines du GSM et son déploiement initial, ainsi que son
élargissement mondial grâce à l'adoption généralisée dans de nombreux pays. Nous avons
également examiné l'évolution du GSM vers des technologies plus avancées telles que le
GPRS, l'EDGE, la 3G et la 4G, et l'introduction de la 5G pour des performances et des
capacités améliorées.
L'architecture du réseau GSM a été abordée, en mettant en évidence les stations de base qui
sont essentielles pour assurer la connectivité entre les appareils mobiles et le réseau. Les
différentes couches du protocole GSM ont été présentées, montrant comment les données et
les voix sont transmises de manière efficace et sécurisée.
De plus, nous avons exploré les procédures et les fonctionnalités clés du GSM, telles que
l'enregistrement du réseau, l'attribution de canal, l'authentification de l'utilisateur, les appels
vocaux, la messagerie texte, le roaming et les services de données. Ces procédures et
fonctionnalités garantissent une expérience de communication complète et fiable pour les
utilisateurs.
En résumé, le GSM a été une avancée majeure dans le domaine des communications mobiles,
offrant des services vocaux et de données, ainsi que des fonctionnalités avancées pour
répondre aux besoins des utilisateurs. Son évolution continue vers des technologies plus
avancées ouvre la voie à de nouvelles possibilités et améliorations dans le domaine des
communications mobiles.