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GI/GE
Formation théorique
ATPL (A)
REGLEMENTATION
AERIENNE
Répartie en 6 parties
PARTIE 1
Réglementation générale
PARTIE 2
Circulation aérienne
PARTIE 3
Infrastructure aéronautique
PARTIE 4
Exploitation des aéronefs
PARTIE 5
Personnel navigant
PARTIE 6
Télécommunications
Fahmi Mohammed – Formation Théorique ATPL(A) - Réglementation Page 2
MANUEL D’INSTRUCTION
FORMATION THEORIQUE ATPL
PARTIE 1
Réglementation générale
PARTIE 2
Circulation aérienne
PARTIE 3
Infrastructure aéronautique
Sous-partie B
(Exploitation technique des aéronefs (Doc 8168 – Vol II)
PARTIE 5
Personnel navigant
PARTIE 6
Télécommunications
• JetBlue : Ce partenariat permet à Royal Air Maroc de renforcer sa présence aux États-
Unis, d'offrir à sa clientèle l'accès à l'ensemble du territoire américain et permet à
Casablanca d'affirmer sa position de hub vers l'Afrique et la Méditerranée.
• Egyptair : Ce partenariat renforce les fréquences sur l'axe Casablanca le Caire et offre
des opportunités de correspondance sur les destinations au départ de ces 2 destinations.
• Emirates : Ce partenariat permet de renforcer l'offre de Royal Air Maroc sur le Moyen-
Orient. Il prévoit par ailleurs de développer les ventes réciproques sur l'Afrique de
l'Ouest via le hub de Casablanca et vers le Sud-Est asiatique via Dubaï
• Etihad Airways : Ce partenariat entre Etihad et Royal Air Maroc permet aux clients
d'Etihad de voyager vers l'Afrique viaCasabalanca mais il permet également aux passager
de Royal Air Maroc de transiter à Abou Dhabi pour voyager vers des destinations non
desservies.
• Royal Air Maroc Express : Ce programme se traduit par une densification des
fréquences sur les dessertes intérieures Maroc et répond à un triple objectif : Satisfaire les
besoins de la clientèle marocaine pour les déplacements affaires, individuels et touristiques,
tant à l'intérieur du réseau domestique que sur le réseau régional par des vols sur Valence,
• Saudi Arabian Airlines : Cet accord permet de renforcer les dessertes sur Djeddah et
Riyad au départ de Casablanca.
• Turkish Airlines : Le Code Share entre Royal Air Maroc et Turkish Airlines permet de
coordonner les programmes des vols entre Casablanca et Istanbul.
lancement d’un code share de leurs réseaux respectifs en Asie et en Afrique de l’Ouest. Ce
partenariat offre beaucoup d’avantages aux clients des deux compagnies, en mettant à leur
disposition plus de choix de destinations. Ils peuvent ainsi bénéficier d’un seul billet d’avion
sur tout le parcours du voyage, avec la possibilité de procéder à l’enregistrement de leurs
bagages depuis la ville de départ jusqu’à l’arrivée à la destination finale.
Depuis 1998, Royal Air Maroc était candidate à Skyteam, deuxième alliance du marché aérien
qui comprend notamment Air France-KLM et Delta Air Lines. Au final, la compagnie
marocaine s'est désistée face aux pré-requis d'une telle adhésion, qui impliquait une
renonciation partielle à certaines dessertes en Afrique (marché pourtant très lucratif pour le
groupe Royal Air Maroc). De plus, la compagnie aurait obtenu le statut de membre associé
alors qu'elle souhaitait devenir un membre à part entière: ces deux points étaient en désaccord
avec la politique générale du groupe, qui consiste à multiplier les liaisons sur tout le continent
africain. Elle serait en discussion avec oneworld pour une possible future adhésion.
Il ressort du premier principe, relatif à la souveraineté des Etats sur leur propre espace aérien,
que chaque Etat doit élaborer sa propre réglementation nationale en matière aéronautique.
Toutefois, cette disposition est quelque peut atténuée du fait que l’O.A.C.I a été chargée par la
Convention d’élaborer régulièrement les normes et pratiques recommandées en matière de
réglementation aéronautique auxquelles les Etats membres doivent se conformer dans
l’établissement de leur réglementation nationale.
Ainsi et à titre d’exemple, le Royaume du Maroc par sa ratification le 13 Novembre 1956 s’est
engagé à incorporer les règlements de la Convention et de ses Annexes dans sa réglementation
nationale.
5ème Liberté
Les droits de trafic concernent les services réguliers. Ils s’échangent bilatéralement d’Etat à
Etat. Pour les services non réguliers, le transporteur demande à l’Etat une autorisation de
desserte pour le vol.
2.2.1 Fonctionnement
Aux termes de la Convention, l'Organisation se compose d'une Assemblée, d'un Conseil, dont
le nombre de membres est limité et dont relèvent certains organes auxiliaires, et d'un Secrétariat.
Les agents exécutifs principaux sont le Président du Conseil et le Secrétaire général.
L'Assemblée :
Composée de représentants de tous les États contractants, elle est l'organe souverain de l'OACI.
Elle se réunit tous les trois ans pour examiner en détail les activités de l'Organisation et fixer la
politique des années à venir; elle adopte aussi un budget triennal.
Le Conseil :
Organe exécutif élu par l'Assemblée pour une durée de trois ans, il se compose de 36 États.
L'Assemblée choisit les États membres du Conseil sur la base de trois critères : les États
d'importance majeure en matière de transport aérien, les États qui contribuent le plus à fournir
des installations et des services pour la navigation aérienne et les États dont la désignation
assure la représentation au Conseil de toutes les principales régions géographiques du monde.
À titre d'organe exécutif, le Conseil assure la continuité de la direction des travaux de l'OACI;
c'est lui qui adopte les normes et les pratiques recommandées groupées dans les Annexes à la
Convention relative à l'aviation civile internationale.
Le Secrétariat :
Dirigé par le Secrétaire général qui est nommé par le Conseil pour un mandat de trois ans, il est
subdivisé en cinq directions : Navigation aérienne, Transport aérien, Coopération technique,
Affaires juridiques, Administration et Services. Pour que les travaux du Secrétariat revêtent un
caractère vraiment international, ses administrateurs sont recrutés dans tous les pays du monde.
L'OACI travaille en collaboration étroite avec d'autres institutions spécialisées des Nations
Unies comme l'Organisation météorologique mondiale, l'Union internationale des
télécommunications, l'Union postale universelle, l'Organisation mondiale de la santé et
l'Organisation maritime internationale. Certaines organisations non gouvernementales
participent aussi aux travaux de l'OACI; ce sont notamment l'Association du transport aérien
international, le Conseil international des aéroports, la Fédération internationale des
associations de pilotes de ligne et le Conseil international des associations de propriétaires et
pilotes d'aéronefs.
Le Maroc appartient à la Région Europe. Etant un Etat membre du Bureau Europe et Atlantique
Nord (EUR/NAT), il participe aux réunions de ce Bureau.
Mais en raison de l’emplacement de la FIR-Casablanca, qui est enclavée dans l’espace aérien
européen et limitrophe des FIR de l’Afrique occidentale, le Maroc participe également à
certaines réunions du Bureau Afrique Occidentale et Centrale WACAF à Dakar .
Cette loi constitue un cadre légal et précis d’un ensemble de mesures précédemment
promulguées par divers textes réglementaires. Le texte de cette Loi revêt plusieurs aspects
techniques et y inclut d’importantes dispositions concernant plusieurs domaines de l’aviation
civile au Maroc.
Outre qu’elle fixe le cadre juridique applicable aux aéronefs, aux aérodromes, aux servitudes
aéronautiques, à la navigation aérienne, à la protection de l'environnement dans le domaine
aéronautique, au personnel aéronautique, au transport aérien, à la sûreté de l'aviation civile, aux
régimes de responsabilité et d'indemnisation des usagers, ainsi qu'aux enquêtes techniques sur
les accidents et incidents d'aviation, elle institue une série de sanctions contenues dans les
dispositions de l’article 292 jusqu’à l’article 307 pour contrecarrer tout contrevenant à ses
dispositions.
Article 2 :
Les termes aéronautiques utilisés dans la présente Loi et les textes pris pour son application
ont la signification prévue à la Convention relative à l’Aviation Civile Internationale signée à
Chicago le 7 décembre 1944 et oubliée par le Dahir n°1-57-172 du 10 kaada 1376 (8 juin 1957)
ainsi que ses annexes et les protocoles portant amendement de ses dispositions auxquels le
Royaume du Maroc a adhéré telles qu »elles sont sont modifiées et complétées.
Toute référence à la Convention de Chicago susmentionnée, à la Convention relative aux
dommages causés à la surface par des aéronefs étrangers, signée à Rome le 7 Octobre 1957, à
la Convention relative à la reconnaissance internationale des droits sur aéronefs, signée à
Genève le 19 Juin 1948 ou à la Convention pour l’unification de certaines règles relatives au
transport aérien international faite à Montréal le 28 Mai 1999, à leurs annexes et aux protocoles
les modifiant ou les remplaçant faites dans la présente Loi, s’entendent des dites Conventions
ainsi que de leurs annexes, protocoles et amendements auxquels le Royaume du Maroc est
Partie.
Article 3
La présente Loi s »applique, sauf dispositions contraires des Conventions multilatérales,
ainsi que leurs annexes, protocoles et amendements mentionnés à l’article 2 ci-dessus, à tous
les aéronefs, aux aérodromes, aux propriétaires et exploitants d’aéronefs, au personnel
aéronautique, au transport aérien et, d’une manière générale, à toute personne exerçant une
activité en lien avec l’aviation civile. Elle s’applique également aux aéronefs d’Etat lorsque
ceux-ci effectuent des vols assimilables, du point de vue de la circulation aérienne, aux vols
Chapitre 4 L’AERONEF
4.1 – REGLES RELATIVES A L’AERONEF
4.1.1 - Définitions
• L’Annexe 7 précise que c’est un « appareil pouvant se soutenir dans l’atmosphère grâce
aux réactions de l’air »;
Les aéronefs sont classés en catégories, par l’Autorité chargée de l’aviation civile, selon :
- leurs caractéristiques techniques,
- leurs équipements,
- leurs moyens de communication et l’utilisation qui en est faite, conformément aux
dispositions de la réglementation internationale en vigueur en la matière. (Article 40 de la
Loi 40/13).
Le titulaire d’une licence de pilote ne peut remplir les fonctions de pilote commandant de bord
ou de copilote d’aéronef à sustentation motorisée, d’avion, de dirigeable ou d’hélicoptère que
s’il a reçu la qualification de classe ou de type correspondante.
Une des caractéristiques essentielles des aéronefs est qu’ils ont une nationalité pouvant être
différente de celle de leur(s) propriétaire(s)
L’article IX :
◼ « Sauf dans le cas de vente forcée poursuivie conformément aux dispositions de
l'Article VII, aucun transfert d'inscription ou d'immatriculation d'un aéronef du registre
d'un état contractant à celui d'un autre état contractant ne peut être effectué sans
mainlevée préalable des droits inscrits ou sans le consentement de leurs titulaires.
État d’immatriculation
L’État d’immatriculation
a) qui immatricule pour la première fois un aéronef d’un type déterminé dont il n’est pas
l’État de conception et qui délivre ou valide un certificat de navigabilité avisera l’État de
conception qu’il a immatriculé l’aéronef en question ;
f) dans le cas d’un avion dont la masse maximale au décollage certifiée est supérieure à 5
700 kg ou d’un hélicoptère dont la masse maximale au décollage certifiée est supérieure à
3 175 kg, fera en sorte qu’il existe un système permettant de transmettre à l’organisme
responsable de la conception de type de l’aéronef des renseignements sur les défauts,
anomalies de fonctionnement, défectuosités et autres cas qui ont ou qui pourraient avoir un
effet défavorable sur le maintien de la navigabilité de cet aéronef.
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
DÉFINITIONS
Dans les normes internationales - Règles de l’air - les termes suivants ont la signification
indiquée ci-après :
Accord ADS. Plan de compte rendu ADS qui fixe les conditions qui régiront les comptes rendus
de données ADS (c’est-à-dire les données nécessaires à l’organisme des services de la
circulation aérienne et la fréquence des comptes rendus ADS, qui doivent être convenues avant
que ne débute la fourniture des services ADS).
Note. Les modalités d’un accord ADS seront échangées entre le système sol et l’aéronef au
moyen d’un contrat ou d’une série de contrats.
Aérodrome de dégagement. Aérodrome vers lequel un aéronef peut poursuivre son vol lorsqu’il
devient impossible ou inopportun de poursuivre le vol ou d’atterrir à l’aérodrome d’atterrissage
prévu. On distingue les aérodromes de dégagement suivants :
Note. L’aérodrome de départ d’un vol peut aussi être son aérodrome de dégagement en route
ou à destination.
Note. La forme abrégée « autorisation » peut être suivie des mots « de circulation au sol », «
de décollage », « de départ », « en route », « d’approche » ou « d’atterrissage » pour indiquer
la phase du vol à laquelle s’applique l’autorisation du contrôle de la circulation aérienne.
Autorité ATS compétente. L’autorité appropriée désignée par l’État chargé de fournir les
services de la circulation aérienne dans un espace aérien donné.
Autorité compétente.
a) Pour les vols au-dessus de la haute mer, l’autorité appropriée de l’État d’immatriculation.
b) Dans tous les autres cas, l’autorité appropriée de l’État dont relève le territoire survolé.
Avion. Aérodyne entraîné par un organe moteur et dont la sustentation en vol est obtenue
principalement par des réactions aérodynamiques sur des surfaces qui restent fixes dans des
conditions données de vol.
Ballon libre non habité. Aérostat non entraîné par un organe moteur, non habité, en vol libre.
Note. Les ballons libres non habités sont classés dans les catégories « lourd », « moyen », ou
« léger ».
Cap. Orientation de l’axe longitudinal d’un aéronef, généralement exprimée en degrés par
rapport au nord (vrai, magnétique, compas ou grille).
Circulation aérienne. Ensemble des aéronefs en vol et des aéronefs évoluant sur l’aire de
manœuvre d’un aérodrome.
Communications contrôleur-pilote par liaison de données(CPDLC).
Contrat ADS. Moyen par lequel les modalités d’un accord ADS sont échangées entre le système
sol et l’aéronef, et qui spécifie les conditions dans lesquelles les comptes rendus ADS
débuteront et les données qu’ils comprendront.
Note. Le terme « contrat ADS » est un terme générique qui désigne, selon le cas, un contrat
d’événement ADS, un contrat ADS à la demande, un contrat périodique ADS ou un mode
d’urgence. La transmission au sol des comptes rendus ADS peut être mise en œuvre entre
systèmes au sol.
Contrôle d’approche. Service du contrôle de la circulation aérienne pour les aéronefs en vol
contrôlé à l’arrivée ou au départ.
Contrôle régional. Service du contrôle de la circulation aérienne pour les aéronefs en vol
contrôlé à l’intérieur des régions de contrôle.
Durée totale estimée. Dans le cas des vols IFR, temps que l’on estime nécessaire à l’aéronef, à
partir du moment du décollage, pour arriver à la verticale du point désigné, défini par référence
à des aides de navigation, à partir duquel il est prévu qu’une procédure d’approche aux
instruments sera amorcée, ou, si l’aérodrome de destination ne dispose pas d’aide de navigation,
pour arriver à la verticale de l’aérodrome de destination. Dans le cas des vols VFR, temps que
l’on estime nécessaire à l’aéronef, à partir du moment du décollage, pour arriver à la verticale
de l’aérodrome de destination.
Heure d’approche prévue. Heure à laquelle les services ATC prévoient qu’un aéronef, à la
suite d’un retard, quittera le repère d’attente pour exécuter son approche en vue d’un
atterrissage.
Note. L’heure réelle à laquelle l’aéronef quitte le repère d’attente dépend de l’autorisation
d’approche.
Heure d’arrivée prévue. Dans le cas des vols IFR, heure à laquelle il est estimé que l’aéronef
arrivera à la verticale du point désigné, défini par référence à des aides de navigation, à partir
duquel il est prévu qu’une procédure d’approche aux instruments sera amorcée, ou, si
l’aérodrome ne dispose pas d’aide de navigation, heure à laquelle l’aéronef arrivera à la
Heure estimée de départ du poste de stationnement. Heure à laquelle il est estimé que l’aéronef
commencera à se déplacer pour le départ.
IFR. Abréviation utilisée pour désigner les règles de vol aux instruments.
Limite d’autorisation. Point jusqu’où est valable une autorisation du contrôle de la circulation
aérienne accordée à un aéronef.
Membre d’équipage de conduite. Membre d’équipage titulaire d’une licence, chargé d’exercer
des fonctions essentielles à la conduite d’un aéronef pendant une période de service de vol.
Niveau de vol. Surface isobare, liée à une pression de référence spécifiée, soit 1 013,2
hectopascals (hPa) et séparée des autres surfaces analogues par des intervalles de pression
spécifiés.
Note. Un altimètre barométrique étalonné d’après l’atmosphère type :
a) calé sur le QNH, indique l’altitude ;
b) calé sur le QFE, indique la hauteur par rapport au niveau de référence QFE ;
c) calé sur une pression de 1 013,2 hPa, peut être utilisé pour indiquer des niveaux de vol.
Pilote commandant de bord. Pilote désigné par l’exploitant, ou par le propriétaire dans le cas
de l’aviation générale, comme étant celui qui commande à bord et qui est responsable de
l’exécution sûre du vol.
Piste. Aire rectangulaire définie, sur un aérodrome terrestre, aménagée afin de servir au
décollage et à l’atterrissage des aéronefs.
Plafond. Hauteur, au-dessus du sol ou de l’eau, de la plus basse couche de nuages qui, au-
dessous de 6 000 m (20 000 ft), couvre plus de la moitié du ciel.
Plan de vol. Ensemble de renseignements spécifiés au sujet d’un vol projeté ou d’une partie
d’un vol, transmis aux organismes des services de la circulation aérienne.
Plan de vol déposé. Le plan de vol tel qu’il a été déposé auprès d’un organisme ATS par le
pilote ou son représentant désigné, ne comportant pas les modifications ultérieures.
Plan de vol en vigueur. Plan de vol comprenant les modifications éventuelles résultant
d’autorisations postérieures à l’établissement du plan de vol initial.
Point d’attente avant piste. Point désigné en vue de protéger une piste, une surface de limitation
d’obstacles ou une zone critique/sensible d’ILS/MLS, auquel les aéronefs et véhicules circulant
à la surface s’arrêteront et attendront, sauf autorisation contraire de la tour de contrôle
d’aérodrome.
Point de compte rendu. Emplacement géographique déterminé, par rapport auquel la position
d’un aéronef peut être signalée.
Point de transition. Point où un aéronef naviguant sur un tronçon de route ATS défini par
référence à des radiophares omnidirectionnels à très haute fréquence doit en principe transférer
son principal repère de navigation de l’installation située en arrière de l’aéronef à la première
installation située en avant de lui.
Note. Les points de transition sont établis afin d’assurer, à tous les niveaux de vol à utiliser,
l’équilibre optimal entre les installations, du point de vue de l’intensité et de la qualité de la
réception, et afin de fournir une source commune de guidage en azimut pour tous les aéronefs
évoluant sur le même secteur d’un tronçon de route.
Publication d’information aéronautique (AIP). Publication d’un État, ou éditée par décision
d’un État, renfermant des informations aéronautiques de caractère durable et essentielles à la
navigation aérienne.
Note 1. L’expression « route ATS » est utilisée pour désigner, selon le cas, les voies aériennes,
les routes à service consultatif, les routes contrôlées ou les routes non contrôlées, les routes
d’arrivée ou les routes de départ, etc.
Note 2. Une route ATS est définie par des caractéristiques qui comprennent un indicatif de
route ATS, la route à suivre et la distance entre des points significatifs (points de cheminement),
Système anticollision embarqué (ACAS). Système embarqué qui, au moyen des signaux du
transpondeur de radar secondaire de surveillance (SSR) et indépendamment des systèmes sol,
renseigne le pilote sur les aéronefs dotés d’un transpondeur SSR qui risquent d’entrer en conflit
avec son aéronef.
Usage de substances qui pose des problèmes. Usage par du personnel aéronautique d’une ou
de plusieurs substances psycho actives qui est tel :
a) qu’il constitue un risque direct pour celui qui consomme ou qu’il compromet la vie, la santé
ou le bien-être d’autrui ; et/ou
b) qu’il engendre ou aggrave un problème ou trouble professionnel, social, mental ou physique.
VFR. Abréviation utilisée pour désigner les règles de vol à vue.
Voie de circulation. Voie définie, sur un aérodrome terrestre, aménagée pour la circulation à la
surface des aéronefs et destinée à assurer la liaison entre deux parties de l’aérodrome,
notamment :
a) Voie d’accès de poste de stationnement d’aéronef.
Partie d’une aire de trafic désignée comme voie de circulation et destinée seulement à permettre
l’accès à un poste de stationnement d’aéronef.
b) Voie de circulation d’aire de trafic. Partie d’un réseau de voies de circulation qui est située
sur une aire de trafic et destinée à matérialiser un parcours permettant de traverser cette aire.
c) Voie de sortie rapide. Voie de circulation raccordée à une piste suivant un angle aigu et
conçue de façon à permettre à un avion qui atterrit de dégager la piste à une vitesse plus élevée
Vol contrôlé. Tout vol exécuté conformément à une autorisation du contrôle de la circulation
aérienne.
Vol IFR. Vol effectué conformément aux règles de vol aux instruments.
Vol VFR spécial. Vol VFR autorisé par le contrôle de la circulation aérienne à l’intérieur d’une
zone de contrôle dans des conditions météorologiques inférieures aux conditions VMC.
Zone dangereuse. Espace aérien, de dimensions définies, à l’intérieur duquel des activités
dangereuses pour le vol des aéronefs peuvent se dérouler pendant des périodes spécifiées.
Zone de contrôle. Espace aérien contrôlé s’étendant verticalement à partir de la surface jusqu’à
une limite supérieure spécifiée.
Zone interdite. Espace aérien, de dimensions définies, au-dessus du territoire ou des eaux
territoriales d’un État, dans les limites duquel le vol des aéronefs est interdit.
Zone réglementée. Espace aérien, de dimensions définies, au-dessus du territoire ou des eaux
territoriales d’un État dans les limites duquel le vol des aéronefs est subordonné à certaines
conditions spécifiées.
2- Routes convergentes.
Lorsque deux aéronefs se trouvant à peu près au même niveau suivront des routes
convergentes, celui qui verra l’autre à sa droite s’en écartera ; toutefois :
a) les aérodynes moto propulsés céderont le passage aux dirigeables, aux planeurs et aux ballons
;
b) les dirigeables céderont le passage aux planeurs et aux ballons ;
c) les planeurs céderont le passage aux ballons ;
d) les aéronefs moto propulsés céderont le passage aux aéronefs qui sont vus remorquant
d’autres aéronefs ou objets.
3- Dépassement
Un aéronef dépassant est un aéronef qui s’approche d’un autre aéronef par l’arrière suivant une
trajectoire formant un angle de moins de 70° avec le plan de symétrie de ce dernier, c’est-à-dire
dans une position telle, par rapport à l’autre aéronef, que, de nuit, il serait dans l’impossibilité
de voir l’un quelconque des feux de position gauche (bâbord) ou droit (tribord). Au moment du
dépassement, l’aéronef qui sera dépassé sera prioritaire et l’aéronef dépassant (qu’il soit en
montée, en descente ou en palier) s’écartera de sa trajectoire en obliquant vers la droite.
4- Atterrissage
1) Un aéronef en vol ou manœuvrant au sol cédera le passage aux aéronefs en train d’atterrir
ou en train d’exécuter les phases finales d’une approche.
2) Lorsque deux ou plusieurs avions se rapprocheront d’un aérodrome afin d’y atterrir, l’avion
se trouvant au niveau le plus élevé cédera le passage à celui plus bas que lui. Toutefois, les
aérodynes moto propulsés céderont le passage aux planeurs.
3) Atterrissage d’urgence.
Un pilote, sachant qu’un autre aéronef est contraint d’atterrir, cédera le passage à celui-ci.
5- Décollage.
Tout aéronef qui circule sur l’aire de mouvement d’un aérodrome cédera le passage aux
aéronefs qui décollent ou sont sur le point de décoller.
Sauf dans les cas prévus, entre le coucher et le lever du soleil ou pendant toute autre période
que l’autorité compétente pourrait prescrire tout aéronef qui se déplace sur l’aire de mouvement
d’un aérodrome :
a) allumera les feux de position (et n’allumera aucun autre feu qui serait susceptible d’être
confondu avec ces feux) ;
b) s’il met les moteurs en marche il allumera les feux indiquant cette situation (feux
anticollision).
Note : Tout aéronef en cours de manœuvre sur l’aire de mouvement d’un aérodrome et doté de
feux anticollision sera autorisé à les éteindre lorsque ces feux à éclat gênent, risquent de gêner
ou de causer un éblouissement pénible pour un observateur extérieur.
Il est à noter que le Maroc utilise les services du Système intégré de traitement initial des plans
de vol (IFPS). Il s’ensuit que les plans de vol pour les vols IFR, ou pour les vols effectués
partiellement selon les règles IFR, et ayant l’intention d’évoluer dans le territoire du Maroc et
pour l’espace aérien s’élevant au dessus de la haute mer dans les limites de la FIR
/CASABLANCA doivent être déposés via l’IFPS.
À compter du 12 novembre 2012 à 00H00 UTC, tous les plans de vol pour les vols effectués
conformément aux règles de vol à vue (VFR) devront être déposés selon le NOUVEAU contenu
/ format.
Les plans de vol déposés selon le contenu / format ACTUEL continueront d’être acceptés
jusqu’au 15 novembre 2012 à 00H00 UTC »
Dans les cas Y et Z, préciser en case 15 - champ Route - le ou les points où un changement
de règles de vol est prévu.
Dans le cas Z, spécifier en case 18 - champ EET - la durée de vol associée au point de
passage en IFR.
Plan de vol (PLN) : ensemble de renseignements spécifiés au sujet d'un vol projeté ou d'une
partie d'un vol, transmis aux organismes des services de la circulation aérienne. Le plan de vol
est le document sous la forme duquel le commandant de bord fournit à l'organisme compétent
des services de la circulation aérienne tous les renseignements concernant tout ou partie d'un
vol projeté.
Plan de vol déposé (FPL) : le plan de vol tel qu'il a été déposé auprès d'un organisme des
services de la circulation aérienne (ATS) par le pilote ou son représentant désigné, ne
comportant pas les modifications ultérieures.
Plan de vol en vigueur (CPL) : plan de vol comprenant les modifications éventuelles résultant
d'autorisations postérieures à l'établissement du plan de vol initial.
Plan de vol répétitif (RPL) : plan de vol concernant une série de vols dont les caractéristiques
de base sont identiques et qui sont effectués de façon régulière et fréquente, qu'un exploitant
remet aux organismes ATS pour que ceux-ci le conservent et l'utilisent de manière répétitive.
Plan de vol ATC (APL) : ensemble de renseignements spécifiés au sujet d'un vol ou d'une partie
de vol, transmis en cours de vol par le pilote ou communiqué lors de la coordination du vol, par
l'organisme de service de la circulation aérienne transféreur à l'organisme de service de la
circulation aérienne accepteur qui le transmettra à son tour aux organismes intéressés de la
circulation aérienne.
2.2 Les renseignements concernant un vol ou une partie de vol projeté qui doivent être fournis
aux organismes des services de la circulation aérienne seront communiqués sous forme d'un
plan de vol.
2.3 L'expression plan de vol est utilisée pour désigner aussi bien des renseignements complets
sur tous les éléments qui constituent la description du plan de vol intéressant l'ensemble de la
route prévue, ou des renseignements en nombre limité lorsqu'il s'agit d'obtenir une autorisation
concernant une partie d'un vol.
2.6 Lorsqu'il se produit un retard de plus de 15 minutes par rapport à l'heure estimée de départ
du poste de stationnement dans le cas d'un vol contrôlé, ou un retard de plus d'une heure dans
le cas d'un vol non contrôlé, pour lequel un plan de vol a été déposé, le plan de vol doit être
amendé ou, s'il y a lieu, un nouveau plan de vol doit être déposé et l'ancien plan de vol annulé.
4.1.3 Un plan de vol déposé doit être établi pour chaque étape. Pour les vols comportant
plusieurs étapes, les plans de vol déposés de chaque étape peuvent être établis sur l'aérodrome
de départ de la première étape.
4.1.4 Un plan de vol déposé communiqué avant le vol doit être remis directement par le
commandant de bord ou son représentant, ou transmis par un moyen de communication
approprié au bureau de piste de l'aérodrome de départ.
4.1.5 S'il n'y a pas de bureau de piste sur l'aérodrome de départ, un plan de vol déposé peut être
transmis par téléphone, téléimprimeur ou autre moyen approprié au bureau de piste le plus
proche ou à l'organisme des services de la circulation aériennes desservant ou chargé de
desservir l'aérodrome de départ.
4.1.6 S'il n'y a pas d'organisme de la circulation aérienne sur l'aérodrome de départ, le
commandant de bord doit faire connaître à l'organisme auquel le plan de vol déposé a été
transmis, ou à l'organisme des services de la circulation aériennes desservant ou chargé de
desservir l'aérodrome de départ, son heure réelle de décollage immédiatement après l'envol.
4.2.2 Le plan de vol répétitif peut être utilisé pour les vols IFR exploités régulièrement les
mêmes jours de plusieurs semaines consécutives, et se reproduisant dix fois au moins, ou
chaque jour pendant au moins dix jours consécutifs. Les éléments de chaque plan de vol doivent
être stables.
4.2.3 Les plans de vol répétitifs doivent couvrir la totalité du vol depuis l'aérodrome de départ
jusqu'à l'aérodrome de destination, et ne s'appliquent que dans la mesure où toutes les autorités
des services de circulation aérienne intéressés par ces vols ont accepté ces plans de vol.
4.2.4 Les plans de vol répétitifs doivent être remis ou envoyés à Eurocontrol (service RPL) pour
les vols opérant dans la zone IFPS et par la poste au bureau RPL dont l'adresse est portée à la
connaissance des usagers par la voie de l'information aéronautique au moins trois semaines
avant la date du premier vol de la série à laquelle ils s'appliquent. Un délai différent peut être
défini si un accord particulier autorise un exploitant à utiliser d'autres supports se prêtant au
traitement électronique de l'information.
5.2 Les modifications ayant un caractère permanent et les annulations définitives des plans de
vol répétitifs doivent être adressées au bureau RPL au moins sept jours avant que la
modification ne devienne effective.
5.3 Les modifications ayant un caractère temporaire et occasionnel des plans de vol répétitifs
en ce qui concerne le type de l'aéronef, sa catégorie de turbulence de sillage, équipement et
possibilité, sa vitesse ou son niveau de croisière, doivent être notifiées pour chaque vol, aussitôt
que possible et au plus tard 30 minutes avant le départ, au bureau de piste de l'aérodrome de
départ.
5.5 L'exploitant doit faire en sorte que les plus récentes données de plan de vol, y compris les
modifications permanentes et les modifications imprévues, qui concernent un vol faisant l'objet
d'un plan de vol répétitif et qui ont été dûment communiquées à l'organisme compétent, soient
mises à la disposition du pilote commandant de bord.
7 .2 En outre, si le vol fait l'objet d'un accord ADS-C (surveillance dépendante automatique) en
vigueur, l'organisme des services de la circulation aérienne sera informé automatiquement par
liaison de données chaque fois qu'il se produit des changements qui dépassent les seuils
spécifiés dans le contrat d'événement ADS. (Copyright Artémis 2012 - tous droits réservés)
On entend par accord ADS, le plan de compte rendu ADS qui fixe les conditions qui régiront
les comptes rendus de données ADS (c'est-à-dire les données nécessaires à l'organisme des
services de la circulation aérienne et la fréquence des comptes rendus ADS, qui doivent être
convenues avant que ne débute la fourniture des services ADS).
11.2 Lorsqu'un plan de vol n'a été soumis que pour une partie d'un vol, autre que la partie du
vol restant à effectuer jusqu'à destination, il sera clos, au besoin, par un compte rendu approprié
à l'organisme des services de la circulation aérienne intéressé.
11.3 S'il n'existe pas d'organisme des services de la circulation aérienne à l'aérodrome d'arrivée,
le compte rendu d'arrivée sera établi, le plus tôt possible après l'atterrissage et communiqué par
les moyens les plus rapides à l'organisme des services de la circulation aérienne le plus proche.
11.4 Lorsque le pilote sait que les moyens de communications à l'aérodrome d'arrivée sont
insuffisants et qu'il ne dispose pas d'autres moyens d'acheminement au sol du compte rendu
d'arrivée, il prendra les dispositions ci-après. Juste avant l'atterrissage, il devra, si possible,
transmettre à l'organisme intéressé des services de la circulation aérienne un message tenant
lieu de compte rendu d'arrivée, au cas où untel compte rendu est demandé. En principe, ce
message sera transmis à la station aéronautique qui dessert l'organisme des services de la
circulation aérienne chargé de la région d'information de vol dans laquelle évolue l'aéronef.
11.5 Les comptes rendus d'arrivée transmis par les aéronefs renfermeront les renseignements
suivants :
a) identification de l'aéronef ;
b) Aérodrome de départ ;
c) Aérodrome de destination (en cas de déroutement seulement) ;
c) Aérodrome d'arrivée ;
e) Heure d'arrivée.
Article 13 : Abrogation
1- leurs significations
a) En vol
1) de jour : balancer les ailes
2) de nuit : éteindre et allumer 2 fois les projecteurs d’atterrissage ou, si l’aéronef n’en est
pas équipé, les feux de position
b) Au sol
1) de jour : remuer les ailerons ou la gouverne de direction
2) de nuit : éteindre et allumer 2 fois les projecteurs d’atterrissage ou, si l’aéronef n’en est
pas équipé, les feux de position
Interdiction d’atterrir
Figure 1
Précautions spéciales à prendre au cours
de l’approche ou de l’atterrissage
Un panneau carré rouge horizontal avec une seule diagonale jaune indique, lorsqu’il est placé
sur l’aire à signaux, qu’en raison du mauvais état de l’aire de manœuvre ou pour toute autre
raison, des précautions spéciales doivent être prises au cours de l’approche ou au cours de
l’atterrissage. (Figure 2)
Figure 2
1) Un panneau horizontal blanc en forme d’haltère indique qu’il est prescrit aux aéronefs
d’atterrir, de décoller et de circuler exclusivement sur les pistes et voies de circulation.
(Figure 3)
Figure 3
Des croix d’une couleur uniforme contrastante, jaune ou blanche, disposées horizontalement
sur des pistes ou voies de circulation indiquent des zones impropres aux manœuvres des
aéronefs. (Figure 5)
Figure 5
Un T d’atterrissage horizontal blanc ou orangé indique aux aéronefs la direction à utiliser pour
l’atterrissage et le décollage, ceux-ci s’effectuant dans une direction parallèle à la barre verticale
du T vers le barre transversale du T.
Lorsqu’il est utilisé de nuit, il est soit allumé soit délimité par des feux blancs. (Figure 6)
Figure 6
Piste en service
Figure 7
Circulation à droite
Une flèche de couleur voyante, dirigée vers la droite, placée sur l’aire à signaux ou disposée
horizontalement à l’extrémité de la piste ou de la bande en service, indique que les virages
doivent être exécutés à droite avant l’atterrissage et après le décollage. (Figure 8)
Figure 8
Figure 9
Vols de planeurs en cours
Une double croix blanche, disposée horizontalement dans l’aire à signaux, indique que
l’aérodrome est utilisé par des planeurs et que des vols sont en cours. (Figure 10)
Figure10
4- Personne ne guidera un aéronef sans avoir été formé et qualifié pour remplir la fonction
de signaleur et sans avoir reçu l’approbation nécessaire de l’autorité compétente.
6- Pendant les heures du jour, tout le personnel au sol participant à l’opération de guidage
utilisera des bâtons, des raquettes ou des gants fluorescents. De nuit ou par faible visibilité, il
utilisera des bâtons lumineux.
Ils ne sont utilisés que lorsque des communications vocales ne sont pas possibles et lors des
mouvements d’aéronefs effectués dans le cadre d’opérations de service ou d’assistance au sol.
Les moteurs sont numérotés de la droite vers la gauche du signaleur qui fait face à l’aéronef
(c’est-à-dire que le moteur n° 1 est le moteur extérieur gauche).
FREINS
a) Freins serrés : lever le bras, les doigts allongés, horizontalement devant le visage, puis fermer
la main.
b) Freins desserrés : lever le bras, la main fermée, horizontalement devant le visage, puis
allonger les doigts.
CALES
a) Mettez les cales : les bras étendus, les paumes vers l’avant, déplacer les mains vers l’intérieur
de façon qu’elles se croisent devant le visage.
b) Enlevez les cales : les mains croisés devant le visage, les paumes vers l’avant, déplacer les
bras vers l’extérieur.
3.6.9 - Communications
Dans tous les cas, le pilote cherchera à établir des communications avec l’organisme concerné
du contrôle de la circulation aérienne par tous autres moyens disponibles. En outre lorsque
l’aéronef fait partie de la circulation d’aérodrome d’un aérodrome contrôlé, il assurera une
surveillance en vue de recevoir les instructions qui pourraient lui être adressées par signaux
visuels.
<< Dans les conditions météorologiques de vol aux instruments (IMC), ou lorsque le pilote
d’un aéronef en vol IFR juge qu’il n’est pas souhaitable de poursuivre son vol conformément
aux dispositions précédentes, l’aéronef :
a) s’il se trouve dans un espace aérien où le radar n’est pas utilisé dans le contrôle de la
circulation aérienne, il maintiendra la dernière vitesse et le dernier niveau assignés, ou l’altitude
minimale de vol si elle est plus élevée, pendant une période de 20 minutes suivant le moment
où il aurait dû indiquer sa position à la verticale d’un point de compte rendu obligatoire, et par
la suite modifiera son niveau et sa vitesse conformément au plan de vol déposé ;
b) s’il se trouve dans un espace aérien où le radar est utilisé dans le contrôle de la circulation
aérienne, il maintiendra la dernière vitesse et le dernier niveau assignés, ou l’altitude minimale
de vol si elle est plus élevée, pendant une période de 7 minutes à partir du plus tardif des trois
moments suivants :
1) le moment où il a atteint le dernier niveau assigné ou l’altitude minimale de vol ; ou
2) le moment où le transpondeur a été réglé sur le code 7600 ; ou
3) le moment où il aurait dû indiquer sa position à la verticale d’un point de compte
rendu obligatoire ; et par la suite, modifiera son niveau et sa vitesse conformément au plan de
vol déposé ;
c) s’il est guidé au radar ou s’il a reçu de l’ATC l’instruction de suivre en RNAV une route
décalée sans limite spécifiée, rejoindra la route indiquée dans le plan de vol en vigueur au plus
tard au point significatif suivant, en tenant compte de l’altitude minimale de vol applicable ;
d) en suivant la route indiquée dans le plan de vol en vigueur, le pilote poursuivra son vol
jusqu’à la verticale de l’aide à la navigation ou du repère IAF désigné de l’aérodrome de
destination et, attendra à la verticale de cette aide ou de ce repère le moment de commencer à
descendre ;
e) commencera à descendre à partir de l’aide à la navigation ou du repère IAF à la dernière
heure d’approche prévue (HAP) dont il a reçu communication et accusé réception, ou à un
Note - Lors de l’adoption unanime de l’article 3 bis de la Convention relative à l’aviation civile
internationale par la 25e session (extraordinaire) de l’Assemblée de l’OACI, le 10 mai 1984,
les États contractants sont convenus « que chaque État doit s’abstenir de recourir à l’emploi
des armes contre les aéronefs civils en vol. »
3.8.1.3 Les États contractants veilleront à ce que des dispositions soient prises en vue d’utiliser
le radar secondaire de surveillance, lorsque cela est possible, pour identifier les aéronefs civils
dans les zones où ils pourraient être l’objet d’une interception.
Bande d’altitude Classe d’espace aérien Visibilité en vol Distance aux nuages
Au-dessous de 3 050 m
(10 000 ft) AMSL et au-dessus 1 500 m horizontalement
de 900 m (3 000 ft) AMSL ou A*** B C D E F G 5 km 300 m (1 000 ft) verticalement
à plus de 300 m (1 000 ft)
au-dessus du relief, si ce niveau
est plus élevé
* Quand la hauteur de l’altitude de transition est inférieure à 3 050 m (10 000 ft) AMSL, il faudrait utiliser le
niveau de vol 100 au lieu de 10 000 ft.
a) des visibilités en vol réduites, au plus, à 1 500 m peuvent être autorisées pour des vols effectués :
1) à des vitesses qui permettent, compte tenu de la visibilité, de voir tout autre aéronef ou tout obstacle à temps
pour éviter une collision ; ou
2) dans des circonstances où la probabilité d’une rencontre d’autres aéronefs serait normalement faible, par
exemple dans des zones à faible densité de circulation et pour des travaux aériens à basse altitude ;
b) les HÉLICOPTÈRES peuvent être autorisés à voler avec une visibilité en vol inférieure à 1 500 m s’ils volent
à une vitesse qui permet de voir tout autre aéronef ou tout obstacle à temps pour éviter une collision.
*** Les minimums VMC dans l’espace aérien de classe A sont donnés à titre d’indication aux pilotes ; ils
n’impliquent pas l’acceptation des vols VFR dans l’espace aérien de classe A.
4.3 LIMITATIONS
Sauf autorisation de l’autorité ATS compétente, les vols VFR ne seront pas effectués :
a) au-dessus du niveau de vol 200 ;
b) à des vitesses transsoniques et supersoniques.
L’autorisation d’effectuer des vols VFR au-dessus du niveau de vol 290 ne sera pas accordée
dans des régions où un minimum de séparation verticale de 300 m (1 000 ft) est appliqué au-
dessus du niveau de vol 290.
a) au-dessus des zones à forte densité, des villes ou autres agglomérations ou de rassemblements
de personnes en plein air à moins de 300 m (1 000 pieds) au-dessus de l’obstacle le plus élevé
situé dans un rayon de 600 m autour de l’aéronef ;
b) ailleurs qu’aux endroits spécifiés en alinéa a) ci-dessus, à une hauteur de moins de 150 m
(500 pieds) au-dessus du sol ou de l’eau et à une distance de moins de 150 m de toute personne,
de tout véhicule ou navire à la surface ou de tout obstacle artificiel.
Les aéronefs non moto propulsés effectuant des vols de pente peuvent faire exception à cette
règle sous réserve de n’entraîner aucun risque pour les personnes ou les biens à la surface
4.7.2- Une clearance VFR spécial est nécessaire pour pénétrer ou évoluer dans une zone de
contrôle quand le pilote estime que les conditions VMC ne sont pas réunies ou ne vont plus
l’être.
4.7.3- En VFR spécial, la règle établissant un rapport entre la visibilité et la distance parcourue
en 30 sec de vol, telle qu’elle est définie dans le tableau 3.1 ci-dessus pour les espaces aériens
non contrôlés à et au-dessous du plus élevé des deux niveaux 900 m (3000 ft) AMSL ou 300 m
(1000 ft) SFC, s’applique dans les espaces aériens contrôlés.
4.7.4- Quand la clearance VFR spécial comporte le suivi d’un itinéraire publié, le pilote doit
respecter les consignes particulières relatives à cet itinéraire.
Note : en l’absence de niveaux à respecter sur les itinéraires publiés, les règles de niveau
minimal en vol VFR continuent à s’appliquer en VFR spécial.
4.7 COMMUNICATIONS
Un aéronef en régime VFR qui vole ou pénètre dans une région désignée par l’autorité ATS
compétente ou qui suit une route désignée dans les mêmes conditions, gardera une écoute
permanente des communications vocales air-sol sur le canal de communication approprié de
l’organisme des services de la circulation aérienne qui assure le service d’information de vol et
il rendra compte, selon les besoins, de sa position audit organisme.
• Autres cas
Lorsqu’un échange de messages et des comptes rendus de position auraient dû avoir lieu ou se
poursuivre si l’interruption ne s’était pas produite, l’aéronef doit :
a) atterrir sur l’aérodrome approprié le plus proche ;
b) informer les organismes de la circulation aérienne
4.10.1- Un vol VFR qui signale être incertain de sa position, être perdu ou se trouver dans des
conditions météorologiques défavorables devrait être considéré comme étant en situation
d’urgence et être traité comme tel.
4.10.2- Si les communications avec l’aéronef sont faibles ou déformées, il devrait être suggéré
que l’aéronef monte à un niveau plus élevé, pourvue que les conditions météorologiques et
autres circonstances le permettent.
4.10.3 Une assistance à la navigation, utilisant le radar, un Radio goniomètre, des aides de
navigation ou les repérages d’un autre aéronef, pourra être fournie pour aider le pilote à
déterminer la position d’aéronef. Pendant la fourniture de l’assistance, il prendra soin d’éviter
que l’aéronef n’entre dans les nuages.
Note: la possibilité qu’un vol VFR s’égare du faite qu’il rencontre des conditions
météorologiques défavorables doit être reconnue.
4.10.4- Des comptes rendus et des renseignements sur les aérodromes appropriés des alentours
où existent les conditions météorologiques de vol à vue, devraient être fournies aux pilotes.
Note: la possibilité qu’un vol VFR s’égare du fait qu’il rencontre des conditions
météorologiques défavorables doit être reconnue.
Note. Il convient de noter qu’il n’y a pas de définition règlementaire d’une région accidentée
ou montagneuse.
5.1.3.2 Si un aéronef effectuant un vol selon les règles de vol aux instruments se trouve dans
les conditions météorologiques de vol à vue, il n’annulera pas son vol IFR, à moins qu’on ne
qu’on ne prévoie que le vol sera poursuivi pendant un temps assez long dans les conditions
météorologiques de vol à vue ininterrompues et qu’on n’ait l’intention de le poursuivre dans
ces conditions.
5.2.1- Lorsqu’il évolue dans l’espace aérien contrôlé, un aéronef en vol IFR se conformera aux
dispositions règlementaires du service de contrôle.
5.2.2- Concernant le niveau de vol dans sa phase de croisière à l’intérieur de l’espace aérien
contrôlé l’aéronef utilisera un niveau de croisière qui sera choisi dans les tableaux ci-dessous
des niveaux de croisière.de l’Annexe 2 OACI (Règles de l’air)).
Toutefois, la correspondance entre le niveau et la route ne s’appliquera pas chaque fois que des
indications contraires figureront dans les autorisations du contrôle de la circulation aérienne ou
dans les AIP.
Voir pages suivantes : tableaux des FL de croisière OACI et tableaux des FL de croisière AIP
Maroc
5.3.2 Communications
Un aéronef en régime IFR gardera l’écoute des communications vocales air/sol sur le canal de
communication approprié, et il établira, s’il y a lieu, des communications bilatérales avec
l’organisme des services de la circulation aérienne assurant le service d’information de vol.
Tableau des niveaux de croisière assignés dans un espace aérien non - RVSM
Note- Lorsqu’un État délègue à un autre État le soin d’assurer des services de la circulation
aérienne au-dessus de son territoire, cette délégation ne porte pas atteinte à sa souveraineté
nationale. De même, la responsabilité de l’État assurant les services est limitée à des
considérations techniques et opérationnelles relatives à l’acheminement sûr et rapide des
aéronefs utilisant l’espace aérien en cause.
<- Les portions de l’espace aérien situé au-dessus de la haute mer ou de souveraineté
indéterminée dans lesquelles seront assurés les services de la circulation aérienne seront
déterminées par des accords régionaux de navigation aérienne.
L’État contractant qui aura accepté d’assurer les services de la circulation aérienne dans ces
portions de l’espace aérien prendra alors des dispositions pour que ces services soient établis et
assurés conformément aux dispositions de l’Annexe 11
Note- Par «accord régional de navigation aérienne» on entend tout accord approuvé par le
Conseil de l’OACI, sur proposition des réunions régionales de navigation aérienne.
<- Lorsqu’il aura été décidé d’assurer des services de la circulation aérienne, les États intéressés
désigneront les autorités qui seront chargées de ces services.
Les situations qui peuvent se présenter en ce qui concerne la fourniture des services de la
circulation aérienne à tout ou partie d’un vol international sont les suivantes :
Situation 1 : route, ou portion de route contenue dans un espace aérien placé sous la
souveraineté d’un État qui établit et assure ses propres services de la circulation aérienne.
Situation 2 : route, ou portion de route contenue dans un espace aérien placé sous la
souveraineté d’un État qui, par accord mutuel, a délégué à un autre État la responsabilité
d’établir et d’assurer les services de la circulation aérienne.
Situation 3 : portion d’une route contenue dans un espace aérien situé au-dessus de la haute
mer ou dans un espace aérien de souveraineté indéterminée et pour lequel un État a accepté la
responsabilité d’établir et d’assurer les services de la circulation aérienne.
Ainsi, l’État qui désigne les autorités chargées d’établir et d’assurer les services de la circulation
aérienne est :
dans la situation 1 : l’État qui exerce la souveraineté au-dessus de la portion considérée de
l’espace aérien ;
dans la situation 2 : l’État auquel a été déléguée la responsabilité d’établir et d’assurer les
services de la circulation aérienne ;
dans la situation 3 : l’État qui a accepté la responsabilité d’établir et d’assurer les services de la
circulation aérienne.
L’espace aérien dans lequel on établit le Service d’Information de Vol et le Service d’alerte est
appelé région d’information de vol ou FIR (Flight Information Region).
L’ensemble de l’espace aérien d’un Etat peut être constitué d’une seule FIR ou être divisé en
plusieurs FIR.
• Une FIR est délimitée latéralement de façon à couvrir tout le réseau des routes aériennes
qu’elle doit desservir.
• Une FIR englobe verticalement tout l’espace aérien compris dans ses limites latérales,
sauf si elle est limitée au-dessus par une région supérieure d’information de vol.
Pour les usagers de l’air, le terme ‘FIR’ désignera en fait l’espace aérien inférieur et l’expression
‘UIR’ (Upper Information Region) désignera l’espace aérien supérieur.
• Lorsqu’une FIR est limitée par une UIR, la limite inférieure de l’UIR constituera
la limite verticale supérieure de la FIR et coïncidera avec un des niveaux de
croisière VFR. Ainsi, cette limite est généralement fixée au FL195 ou FL245.
6.4.2.1 Limite inférieure d’une région de contrôle terminale types (TMA/2 et TMA/1)
Cette limite est établie, au plus bas à une surface horizontale située à 200 m (700 ft) au-dessus
du sol ou de l’eau. Mais pour assurer la liberté d’action des vols VFR qui peuvent s’exécuter
au-dessous, cette limite inférieure peut être établie plus haut. S’il en est ainsi, elle sera fixée à
300m, 450m, 650m, ou 750m. (C’est le cas des TMA/1 établies dans la FIR – Casablanca).
Lorsque cette limite serait supérieure à l’altitude de 900 m (3 000 ft), elle devra coïncider
avec un des niveaux de croisière VFR (FL35, FL45, FL55 ou autre). Cela supposerait que le
niveau de croisière VFR sera choisi de telle façon que les variations prévues de la pression
atmosphérique locale n’abaisseront pas cette limite à une hauteur inférieure à 200 m (700 ft)
par rapport à la surface du sol ou de l’eau.
Une région de contrôle ou une zone de contrôle peut être subdivisée en espaces aériens contrôlés
de classes différentes.
6.4.2.2 Limite supérieure de la région de contrôle (TMA/2etTMA/1) désignées aussi par CTA
Cette limite est établie dans l’un des cas ci-après :
• lorsque le service du contrôle de la circulation aérienne ne sera plus assuré au-dessus de
cette limite (puisqu’il n’en sera assuré que le Service d’information de vol et le service
d’alerte) ou
• lorsque cette région de contrôle sera située au-dessous d’une région supérieure de
contrôle (UAC Upper Control Area) ou UTA (Upper Terminal Area).
Dans ce cas, la limite supérieure de la première région (la plus basse) coïncidera avec la limite
inférieure de la région supérieure de contrôle pour coïncider avec un des niveaux de croisière
VFR, à savoir FL195, FL245 ou autre.
On peut établir une limite supérieure plus élevée que la limite inférieure de la TMA/1. Cette
limite sera alors fixée à un niveau de vol que les pilotes peuvent facilement identifier. Si elle
est supérieure à l’altitude de 900 m (3 000 ft) elle coïncidera avec un des niveaux de croisière
VFR (FL35, FL45, FL65 ou autre).
- TMA/2 Casablanca
(Consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.1 pour sa délimitation latérale)
Espace de Classe D de 650m/FL195, espace de Classe A de FL195/FL460
- Agadir/Al massira
CTR : cercle de 6NM de rayon - Sol/500m - Espace Classe C
TMA/1 : cercle de 25NM de rayon - 500m/FL125- Espace de Classe C
TMA/2 : cercle de 45NM de rayon - FL125/FL155- Espace de Classe C
- Ben Guerir
ATZ : (Consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.3 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève du sol/FL055 - Espace de Classe D
- Ben Slimane
CTR : cercle de 7NM de rayon - SFC/650m - Espace de Classe D
- Casablanca Mohammed V
CTR : cercle de 6.5NM de rayon - SFC/650m - Espace de Classe D
TMA/1 : cercle de 40NM de rayon - 650m/FL125 - Espace de Classe D
- Dakhla
CTR : cercle de 6NM de rayon - SFC/310m - Espace de Classe D
TMA : cercle de 30NM de rayon - 310m/FL085 - Espace de Classe D
- Essaouira
CTR : cercle de 8.7NM de rayon - SFC/960m - Espace de Classe D
- Fes/Saïss
CTR : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.4 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de la SFC/750m - Espace de Classe D
- Kénitra
ATZ : (Consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.4 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de la SFC/450m - Espace de Classe D
- Layoune/Hassan 1er
CTR : cercle de 7.4NM de rayon - SFC/390m - Espace de Classe D
TMA : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.4 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de 390m/FL125 - Espace de Classe D
- Marrakech/Ménara
CTR : cercle de 7NM de rayon - Sol/650m - Espace Classe D
TMA : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.5 pour sa délimitation latérale)
- Meknes/Bassatine
ATZ : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.5 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de SFC/FL055 - Espace Classe D
- Ouarzazate
CTR : cercle de 8NM de rayon - SFC/480m 6 Espace Classe D
TMA : cercle de 25NM de rayon - 480m/FL185 - Espace Classe D
- Oujda/Angads
CTR : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.6 pour sa délimitation latérale)
S’élève du sol/450m - Espace Classe D
TMA : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.6 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de 450m/FL105 - Espace Classe D
- Rabat/Salé
CTR : cercle de 7.5NM de rayon - SFC/450m - Espace Classe D
TMA : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.6 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de 450m/FL125 - Espace de Classe D
- Sid Zouine
ATZ : cercle de 5NM de rayon - Sol/650m - Espace Classe D
- Tanger/Ibn Batouta
CTR : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.7 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de AMSL/450m - Espace de Classe D
TMA : (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.7 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de 450m/FL105 - Espace de Classe D
- Tétouan/Saniat R’mel
CTR : composée de deux portions d’espace :
1- cercle de 5.3NM de rayon - SFC/300m - Espace Classe D
2- (consulter AIP Maroc, page ENR 2.1.7 pour sa délimitation latérale)
Elle s’élève de 300m/FL065 - Espace Classe D
Classe A. Seuls les vols IFR sont admis ; il y est fourni un service de contrôle de la circulation
aérienne et la séparation est assurée entre tous.
Classe B. Les vols IFR et VFR sont admis ; il y est fourni un service de contrôle de la circulation
aérienne à tous et la séparation est assurée entre tous.
Classe C. Les vols IFR et VFR sont admis ; il y est fourni un service de contrôle de la circulation
aérienne à tous. La séparation est assurée entre les vols IFR (IFR/IFR) et entre vols IFR et vols
VFR (IFR/VFR). Les vols VFR sont séparés des vols IFR et reçoivent des informations de
circulation relatives aux autres vols VFR.
Classe D. Les vols IFR et VFR sont admis, et il y est fourni un service de contrôle de la
circulation aérienne à tous ; la séparation est assurée entre vols IFR (IFR/IFR) et les vols IFR
reçoivent des informations de circulation relatives aux vols VFR ; les vols VFR reçoivent des
informations de circulation relatives à tous les autres vols.
Classe E. Les vols IFR et VFR sont admis ; il y est fourni un service de contrôle de la circulation
aérienne aux seuls vols IFR et la séparation est assurée entre les vols IFR (IFR/IFR). Les vols
IFR et VFR reçoivent, dans la mesure du possible des informations de circulation. La classe E
ne sera pas utilisée pour les zones de contrôle.
Classe F. Les vols IFR et VFR sont admis ; tous les vols IFR participants bénéficient du service
consultatif de la circulation aérienne, et tous les vols bénéficient du service d’information de
vol s’ils le demandent.
Note- Là où est mis en œuvre le service consultatif de la circulation aérienne, cela est considéré
normalement comme une mesure temporaire seulement, en attendant qu’on puisse le remplacer
par le service de contrôle de la circulation aérienne.
Classe G. Les vols IFR et VFR sont admis et bénéficient du service d’information de vol s’ils
le demandent.
Les États choisissent les classes d’espaces aériens qui répondent à leurs besoins.
Les conditions applicables aux vols effectués dans chacune des classes d’espaces aériens seront
conformes au tableau de l’Appendice 4 de l’Annexe 11.ci-dessous.
Lorsque les espaces aériens sont contigus dans le plan vertical, c’est-à-dire quand ils sont
superposés, les vols qui se trouvent à un niveau commun se conformeraient à la classe d’espace
aérien moins restrictive et recevraient les services qui s’appliquent à cette classe. Dans
l’application de ces critères, l’espace aérien de classe B est donc considéré moins restrictif que
l’espace aérien de classe A, l’espace aérien de classe C moins restrictif que l’espace aérien de
classe B, etc.
En espace aérien inférieur français, les FIR vont de la surface (SFC) au niveau 195 (inclus)
(c'est-à-dire 19 500 pieds à la pression de 1 013 hPa, soit environ 5 800 m). Les FIR sont gérées,
chacune, par un centre de contrôle appelé centre en route de la navigation aérienne (CRNA).
En espace aérien supérieur, il y a une seule région en France, l'UIR. Elle va du niveau FL 195
(exclu) à illimité.
• l'espace aérien inférieur (LTA, Lower Traffic Area) compris entre le FL115 (exclu) au
FL195 (inclus), 3 400 m à 5 800 m, est un espace contrôlé principalement de classe D
où le contact radio est obligatoire. Cet espace est de classe E au-dessus des Alpes, des
Pyrénées et de la haute mer (au-delà de 12 NM des côtes) afin de permettre aux planeurs
de rentrer dans cet espace sans contact radio ;
• l'espace aérien supérieur (UTA, Upper Traffic Area) compris entre le FL195 (exclu) au
FL660, 5 800 m à 20 000 m, est un espace contrôlé de classe C depuis novembre 2004.
Il est réservé aux vols IFR et à certains VFR sur réservation de zone.
• à partir du FL660 (exclu), 20 000 m, l'espace aérien est non contrôlé de classe G
Il existe des espaces contrôlés de taille plus petite, pour permettre de gérer le trafic aérien aux
abords des aérodromes :
Dans certains pays, existent encore les ATZ (Aerodrome traffic zone) qui correspondent
sensiblement à une CTR de classe D. Les ATZ n'existent plus en France.
En dehors de ces zones, et en dessous de la LTA, l'espace aérien est non contrôlé. Les aéronefs
utilisent le principe « voir et éviter ».
Les modifications permanentes de ces espaces (contours, planchers, plafonds ou classe d'espace
aérien) sont décidées (et négociées) deux fois par an par les CRG (Comités Régionaux de
Gestion de l'espace aérien), instances mixtes civile-militaire au nombre de quatre (NO, NE, SO
et SE). Au préalable, les CCRAGALS (Commissions Consultatives Régionales de l'Aviation
Générale et de l'Aviation Légère et Sportive) s'assurent que les usagers de l'espace aérien ont
bien été consultés concernant les changements en basse couche (sous le niveau de vol 115). Il
y a un CCRAGALS dans chaque DSAC (Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile).
Ces zones sont beaucoup utilisées par les militaires pour protéger leurs évolutions, mais il en
existe quelques-unes pour des besoins civils.
Les zones D, dangereuses, définies pour annoncer un danger permanent ou à certaines heures
pour les aéronefs. La pénétration dans la zone n'est pas interdite même en cas d'activité. Il s'agit
par exemple, de champs de tir militaires ou de zones de barrage en montagne avec de nombreux
câbles (barrage de Génissiat, etc.). A ne pas confondre avec l'espace de Classe D.
Les zones R, réglementées, définies pour protéger une zone, principalement d'évolution
d'avions militaires. En France, il existe un Réseau très basse altitude (RTBA) parcouru à très
grande vitesse. Sinon chaque base aérienne possède ses zones où ses avions peuvent s'entrainer.
Ces zones peuvent être actives ou non, l'information est donnée par Notam ou par téléphone. Si
la zone est active, selon les zones et en fonction de la règle de vol utilisée, la pénétration est :
Sinon c'est comme si elle n'existait pas. Les conditions d'entrée varient énormément, il est donc
conseillé, si vous comptez voler dans une telle zone, de consulter le complément aux cartes
aéronautiques, publié par le SIA, pour voir sous quelles conditions vous pouvez transiter dans
la zone. Les conditions vont de la simple demande de clairance à un organisme militaire, à
l'interdiction pure et simple de pénétrer l'espace. Il existe également des zones qui servent à
l'entraînement basse altitude des avions de chasse. Ils volent à grande vitesse, très bas, et
n'assurent pas l'anti-collision avec les autres aéronefs. La plus grande prudence est donc
Les zones P, interdites (de l'anglais prohibited), sont complètement interdites à tout aéronef
civil. Elles sont peu nombreuses. La plus connue est la P23 établie autour de Paris intra muros :
la P23 interdit le survol de Paris jusqu'à 6600 pieds au-dessus du niveau de la mer (2 km
d'altitude). Les autres zones P sont quelques bases militaires sensibles (base de sous-marin
atomique), etc.
IV Zones temporaires
• Zone interdite temporaire (ZIT),
Ce sont des zones établies temporairement autour de bâtiments particuliers, de sites industriels
pétrochimique ou nucléaire ou d'évènements particuliers dans le but d'interdire l'accès à tout
aéronef non autorisé.
Les zones interdites ou règlementées temporaires (ZIT ou ZRT) peuvent être créées pour des
évènements particuliers normalement de courte durée (inférieure à 3 mois), pour des raisons de
sécurité (protection du trafic aérien généré pour la couverture du tour de France cycliste, le
défilé du 14 juillet, exercice militaire de grande envergure, explosion d'une mine de la seconde
guerre mondiale, etc.) ou pour des raisons de sûreté (lutte contre un acte malveillant sur une
centrale nucléaire par exemple). Ces zones temporaires sont validées par le BEP (bureau
exécutif permanent) du CRG (comité régionale de gestion de l'espace aérien) compétant , la
décision ministérielle est rédigée par la DGAC. Ces ZRT sont portées à la connaissance de
l'usager de l'espace aérien par les publications aéronautiques temporaires (Notam ou SUP AIP).
Les ZIT liées aux sites nucléaires sont en cours de transformation en zones permanentes P.
Ce sont des zones a cheval sur la frontière de deux pays elles ont un statut de TSA et peuvent
aller sous le FL195.
Les zones militaires en France sont nombreuses. Auparavant totalement fermées aux aéronefs
civils, celles-ci sont aujourd'hui gérées en concertation au sein de cellules mixtes civilo-
militaires. Les deux parties faisant part régulièrement de leurs besoins respectifs et s'accordant
sur les horaires et périodes d'activation de ces zones. Mais, dans un ciel de plus en plus
encombré, il est de plus en plus difficile de concilier les impératifs de chacun.
Les zones contrôlées destinées à la protection des trajectoires de vol aux instruments
(essentiellement l'aviation commerciale) ne cessent de prendre de l'ampleur et de devenir de
plus en plus contraignantes, imposant entre autres l'obligation de contact radio ainsi que
l'emport de transpondeur (équipement relativement coûteux permettant la visualisation par le
contrôleur aérien de l'aéronef sur son écran radar).
Les zones non contrôlées tendent à disparaître au profit des zones contrôlées. Bien moins
contraignantes que ces dernières (pas d'obligation de contact radio, pas d'obligation d'emport
de transpondeur, liberté quasi totale de trajectoire, etc.), elles sont très appréciées par les
pratiquants de l'aviation de loisir : aéroclubs, ULM, vol libre, planeurs, etc. Les aéronefs
évoluant dans ces zones appliquent la règle « voir et éviter » de façon autonome. Des
CCRAGALS, comités consultatifs représentant l'aviation générale et l'aviation légère et
sportive, sont consultés avant chaque campagne de modification d'espace (deux fois par an,
juste avant les CRG). Il existe sept CCRAGALS, soit un dans chacune des DSAC (direction de
la sécurité de l'aviation civile).
L'espace aérien européen est en train de se mettre en place. Ainsi, depuis déjà quelques années,
des organismes de contrôles frontaliers peuvent avoir des zones de responsabilités au-delà de
leurs frontières. Eurocontrol gère déjà l'espace aérien supérieur (UIR) pour plusieurs pays, le
Benelux, simultanément. Afin d'accroître la sécurité et la capacité (le « débit » des avions IFR),
des blocs d'espace fonctionnels (FAB, functionnal airspace block), pourront être découpés de
manière plus cohérente afin d'éviter un découpage selon les frontières nationales pas toujours
opérationnellement pratiques pour les contrôleurs aériens. C'était, en substance, l'objectif du
projet MOSAIC (http://www.project-mosaic.eu/), qui souhaitait lutter contre le
congestionnement de l'espace aérien. Le projet a été abandonné, notamment pour des raisons
politiques et sociales.
Les services de la C.A sont assurés au moyen d’organismes institués et désignés comme suit :
a) le Contrôle régional:
• est assuré par un Centre de Contrôle Régional (C.C.R en Français /A.C.C
en Anglais); ou
• par délégation du CCR, par l’organisme du contrôle d’approche (APP) dans
une région de contrôle d’étendue limitée désignée par le CCR. .
b) le Contrôle d’approche:
• assuré par un organisme de contrôle d’approche (APP), lorsqu’il est
nécessaire ou souhaitable d’établir un bureau séparé.
• ou par une tour de contrôle d’aérodrome ou un CCR, lorsqu’il est nécessaire
ou souhaitable de grouper sous la responsabilité d’un seul organisme les
fonctions du service du contrôle d’approche et celles du service du contrôle
d’aérodrome ou du service du contrôle régional;
c) le Contrôle d’aérodrome:
• assuré par une tour de contrôle d’aérodrome (TWR).
Les routes ATS contrôlées, non contrôlées et à caractère consultatif, à l’exception des itinéraires
normalisés d’arrivée et de départ, seront donc identifiées de la manière spécifiée ci-après.
c) H, J, V, W pour les routes qui ne font pas partie des réseaux régionaux de routes ATS et qui
ne sont pas des routes à navigation de surface;
d) Q, T, Y, Z pour les routes à navigation de surface qui ne font pas partie des réseaux régionaux
de routes ATS.
Lorsque l’autorité ATS compétente le prescrit, ou sur la base d’accords régionaux de navigation
aérienne, une lettre supplémentaire pourra être ajoutée après l’indicatif de base de la route ATS
en question, pour indiquer le type de service assuré ou les performances en virage exigées sur
cette route, comme suit:
a) pour les routes RNP 1 au niveau de vol 200 et au-dessus, la lettre Y pour indiquer que tous
les virages de la route entre 30 et 90 degrés doivent être exécutés dans les limites de la tolérance
RNP, en suivant un arc tangentiel entre les tronçons rectilignes défini par un rayon de 22,5 NM
(par exemple A123Y);
b) pour les routes RNP 1 au niveau de vol 190 et au-dessous, la lettre Z pour indiquer que tous
les virages de la route entre 30 et 90 degrés doivent être exécutés dans les limites de la tolérance
RNP, en suivant un arc tangentiel entre les tronçons rectilignes défini par un rayon de 15 NM
(par exemple G246Z);
c) la lettre F pour indiquer que seul un service consultatif est assuré sur la route ou sur une
partie de la route;
d) la lettre G pour indiquer que seul un service d’information de vol est assuré sur la route ou
sur une partie de la route.
Note 1.— En raison de limitations inhérentes aux dispositifs de visualisation de bord, les lettres
supplémentaires «F», «G», «Y» et «Z» peuvent ne pas être affichées dans le poste de pilotage.
Pour indiquer qu’il est en état d’urgence, un aéronef doté d’un moyen de liaison de données
approprié et/ ou d’un transpondeur SSR peut procéder de la façon suivante:
a) utiliser le transpondeur sur le mode A, code 7700; ou
b) utiliser le transpondeur sur le mode A, code 7500, pour indiquer expressément qu’il est
l’objet d’une intervention illicite; ou
c) utiliser la fonction d’urgence absolue et/ou de situation urgente appropriée du système ADS;
ou
d) envoyer le message d’urgence approprié par CPDLC.
6.11.2 Lorsque l’on sait ou croit qu’un aéronef est l’objet d’une intervention illicite, les
organismes ATS répondront promptement aux demandes de cet aéronef. Les renseignements
relatifs à la sécurité du vol continueront à être transmis à l’aéronef et les mesures nécessaires
seront prises pour accélérer l’exécution de toutes les phases du vol et surtout pour permettre à
l’aéronef de se poser en sécurité.
Un même aéronef peut être considéré simultanément par un organisme comme «égaré» et par
un autre organisme comme «non identifié».
• Dès qu’un organisme des services de la circulation aérienne saura qu’un aéronef est égaré,
il prendra toutes les mesures nécessaires pour aider cet aéronef et pour assurer la sécurité
du vol. Il fournit une assistance à la navigation à un aéronef dont il sait qu’il s’égare, ou est
sur le point de s’égarer, dans une zone où il existe un risque d’interception ou autre danger
pour sa sécurité.
Si la position de l’aéronef n’est pas connue, l’organisme des services de la circulation aérienne:
a) s’efforcera d’établir des communications bilatérales avec l’aéronef, à moins que de telles
communications ne soient déjà établies;
b) utilisera tous les moyens disponibles pour déterminer la position de l’aéronef;
• Dès qu’un organisme des services de la circulation aérienne saura qu’un aéronef non
identifié se trouve dans la partie d’espace aérien dont il est chargé, il s’efforcera de
déterminer l’identité de l’aéronef lorsque cela sera nécessaire pour assurer les services de
la circulation aérienne ou lorsque les autorités militaires appropriées en auront fait la
demande, conformément aux procédures adoptées sur le plan local. À cette fin, l’organisme
des services de la circulation aérienne prendra celles des mesures ci-après qui conviendront
dans les circonstances:
Dès que l’identité de l’aéronef aura été déterminée, l’organisme des services de la circulation
aérienne en informera, au besoin, l’organisme militaire approprié.
• Dès qu’un organisme des services de la circulation aérienne apprendra qu’un aéronef est
l’objet d’une interception en dehors de sa zone de responsabilité, il prendra celles des
mesures ci-après qui conviendront dans les circonstances:
a) il informera l’organisme ATS qui dessert l’espace aérien dans lequel l’interception a lieu, en
lui communiquant les renseignements disponibles qui aideront à identifier l’aéronef, et en lui
demandant de prendre les mesures qui conviennent
b) il assurera la retransmission des messages entre l’aéronef intercepté et l’organisme ATS
approprié, le contrôle d’interception ou l’aéronef intercepteur.
Il sera procédé à la vérification des chronomètres et autres chronographes des organismes des
services de la circulation aérienne suivant les besoins, afin de s’assurer que leurs indications
sont exactes à 30 secondes près par rapport à l’heure UTC. Les organismes des services de la
circulation aérienne qui utilisent les communications par liaison de données vérifieront, selon
les besoins, leurs chronomètres et autres chronographes afin de s’assurer que leurs indications
sont exactes à une seconde près par rapport à l’heure UTC.
L’heure exacte sera donnée par un observatoire ou, si c’est impossible, par un autre organisme
qui obtiendra l’heure exacte d’un observatoire.
Avant qu’un aéronef ne circule au sol en vue du décollage, la tour de contrôle d’aérodrome
communiquera au pilote l’heure exacte, à moins que des dispositions ne soient déjà prises pour
permettre au pilote de l’obtenir d’autres sources. En outre, les organismes des services de la
circulation aérienne indiqueront l’heure exacte aux aéronefs sur demande. L’heure sera vérifiée
à une demi-minute près.
Les États exigent, dans le cadre de leur programme de sécurité, que les prestataires de services
de la circulation aérienne mettent en œuvre un système de gestion de la sécurité acceptable pour
l’État, qui, au minimum:
a) identifie les risques en matière de sécurité;
b) assure la mise en œuvre des mesures correctives nécessaires au maintien d’un niveau de
sécurité acceptable;
c) assure la surveillance continuelle et l’évaluation régulière du niveau de sécurité existant;
d) vise à l’amélioration continue du niveau d’ensemble de la sécurité.
• Les renseignements relatifs aux mouvements aériens, ainsi que les autorisations du contrôle
de la circulation aérienne accordées pour ces mouvements, seront affichés de manière que
le contrôle de la circulation aérienne puisse les analyser aisément, et assurer avec efficacité
l’acheminement de la circulation aérienne et une séparation convenable entre les aéronefs.
• Les autorisations émises par les organismes de contrôle de la circulation aérienne assureront
la séparation:
a) entre tous les vols dans les espaces aériens des classes A et B;
b) entre les vols IFR dans les espaces aériens des classes C, D et E;
c) entre les vols IFR et les vols VFR dans l’espace aérien de classe C;
d) entre les vols IFR et les vols VFR spéciaux;
e) entre les vols VFR spéciaux, lorsque l’autorité ATS compétente le prescrira.
b) Le choix des minimums de séparation sera effectué par consultation entre les autorités
compétentes des services de la circulation aérienne chargées d’assurer les services de
circulation aérienne dans des espaces aériens adjacents:
1) lorsque les aéronefs passeront de l’un à l’autre de ces espaces aériens adjacents;
2) lorsque la distance entre une route et la limite commune des espaces aériens adjacents
est plus faible que les minimums de séparation applicables dans les circonstances.
Note - Cette disposition a pour but d’assurer, dans le Premier cas, la compatibilité des deux
côtés de la ligne de transfert de circulation et, dans l’autre cas, d’assurer une séparation
appropriée entre les aéronefs qui se trouvent des deux côtés de la limite commune.
Le contrôleur écoutera le collationnement pour s’assurer que l’équipage de conduite a bien reçu
et compris l’autorisation ou l’instruction et il interviendra immédiatement pour corriger toute
disparité éventuellement révélée par le collationnement.
Sauf spécification contraire de l’autorité ATS compétente, le collationnement vocal ne sera pas
exigé dans le cas des messages CPDLC.
Si les procédures à suivre par faible visibilité sont appliquées (LVP : Low Visibility
Procedures):
a) le nombre de personnes et de véhicules circulant sur l’aire de manœuvre d’un aérodrome sera
limité au strict minimum, et il sera tenu compte en particulier des spécifications relatives à la
protection des zones sensibles ILS/MLS lorsque des approches de précision des catégories II
ou III sont en cours;
b) la séparation minimale appliquée entre un véhicule et un aéronef qui circule en surface sera
celle qui est prescrite par l’autorité ATS compétente en tenant compte des aides disponibles;
Les véhicules circulant sur l’aire de manœuvre seront tenus de se conformer aux règles ci-après:
a) tous les véhicules, y compris les véhicules remorquant un aéronef, donneront priorité de
passage aux aéronefs qui atterrissent, décollent ou circulent en surface;
b) un véhicule qui remorque un aéronef aura priorité de passage sur tout autre véhicule;
c) un véhicule donnera priorité de passage à un autre véhicule conformément aux instructions
de l’organisme ATS;
d) nonobstant les dispositions de a), b) et c), tous les véhicules, y compris les véhicules
remorquant un aéronef, se conformeront aux instructions données par la tour de contrôle de
l’aérodrome.
__________________________________________
Note - Le service d’information de vol ne dégage pas le pilote commandant de bord d’aucune
de ses responsabilités; c’est à lui qu’il incombe en dernier ressort de prendre une décision en
ce qui concerne toute modification au plan de vol qui lui est proposée.
• Le service d’information de vol assuré aux aéronefs effectuant des vols comprendra
aussi, les renseignements intéressant:
• Le service d’information de vol assuré aux aéronefs effectuant des vols VFR
comprendra, les renseignements disponibles sur la circulation et les conditions
météorologiques le long de la route lorsque ces conditions risquent de rendre impossible
la poursuite du vol selon les règles de vol à vue.
Ces diffusions sont effectuées, toutes les fois que cela est possible, sur une fréquence VHF
distincte. Si une fréquence distincte n’est pas disponible, la diffusion peut être effectuée sur la
fréquence d’un VOR, à condition que la portée et la lisibilité soient adéquates et que le signal
d’identification de ce VOR ne masque pas ces diffusions.
Les diffusions ATIS-voix ne seront pas effectuées sur la voie radiotéléphonique d’un ILS.
Aux aérodromes où les diffusions ATIS-voix sont disponibles en plusieurs langues, il est
recommandé qu’une fréquence distincte soit utilisée pour chaque langue.
8.3.6 - Service automatique d’information de région terminale (voix et/ou par liaison de
données)
Toutes les fois qu’un service ATIS-voix et/ou un service D-ATIS sont assurés:
a) les renseignements communiqués se rapporteront à un seul aérodrome;
b) les renseignements communiqués seront mis à jour aussitôt qu’un changement notable se
produit;
c) il incombera aux services de la circulation aérienne de rédiger et de diffuser le message ATIS;
d) chaque message ATIS sera identifié par un indicatif constitué par une lettre du code
d’épellation de l’OACI. Ces indicatifs seront affectés, dans l’ordre alphabétique, aux messages
ATIS successifs;
b) Phase d’alerte:
1) lorsque, après la phase d’incertitude, les tentatives pour entrer en communication avec
l’aéronef ou les demandes de renseignements à d’autres sources n’ont apporté aucune
information sur l’aéronef, ou
2) lorsqu’un aéronef qui a reçu l’autorisation d’atterrir n’atterrit pas dans les cinq minutes
qui suivent l’heure prévue d’atterrissage et qu’il n’a pas été établi de nouvelle communication
avec l’aéronef, ou
3) lorsque les renseignements reçus indiquent que le fonctionnement de l’aéronef est
compromis, sans que, toutefois, l’éventualité d’un atterrissage forcé soit probable, à moins que
des indices concluants apaisent toute appréhension quant à la sécurité de l’aéronef et de ses
occupants, ou
4) lorsque l’on sait ou que l’on croit qu’un aéronef est l’objet d’une intervention illicite.
c) Phase de détresse:
1) lorsque, après la phase d’alerte, l’échec de nouvelles tentatives pour entrer en
communication avec l’aéronef et de nouvelles demandes de renseignements plus largement
diffusées indiquent que l’aéronef est probablement en détresse, ou
2) lorsque l’on estime que l’aéronef doit avoir épuisé son carburant ou que la quantité qui
lui reste est insuffisante pour lui permettre de se poser en lieu sûr, ou
3) lorsque les renseignements reçus indiquent que le fonctionnement de l’aéronef est
compromis au point qu’un atterrissage forcé est probable, ou
4) lorsque l’on a été informé ou qu’il est à peu près certain que l’aéronef a effectué un
atterrissage forcé ou est sur le point de le faire, à moins qu’il ne soit à peu près certain que
l’aéronef et ses occupants ne sont pas menacés d’un danger grave et imminent et n’ont pas
besoin d’une aide immédiate.
• La notification (par les organismes des services ATS) au CCS comportera ceux des
renseignements suivants dont on dispose, présentés dans l’ordre ci-après:
a) INCERFA, ALERFA et DETRESFA, selon la phase d’urgence;
Lorsqu’un organisme des services de la circulation aérienne saura ou croira qu’un aéronef est
l’objet d’une intervention illicite, il ne sera pas fait mention de la nature du cas d’urgence dans
les communications ATS air-sol, à moins qu’il n’en ait été fait mention auparavant dans les
communications émanant de l’aéronef en cause et que l’on ne soit certain qu’une telle mention
n’aggravera pas la situation.
_________________________________
Toutefois, dans le cas prévu en b) ci-dessus, dans les espaces aériens des classes D et E, la
séparation ne sera pas assurée pendant les heures de jour lorsque des aéronefs ont été autorisés
à monter ou à descendre en assurant leur propre séparation et en demeurant dans les
conditions météorologiques de vol à vue.
Par contre, des intervalles de séparation supérieurs aux minimums spécifiés devraient être
appliqués toutes les fois que des circonstances exceptionnelles, par exemple une intervention
illicite ou des problèmes de navigation, exigent des précautions supplémentaires. En pareil cas,
il convient de tenir dûment compte de tous les facteurs pertinents, de manière à éviter que
l’écoulement de la circulation aérienne ne soit entravé par l’application de séparations
excessives.
Note - Une intervention illicite dirigée contre un aéronef constitue une des circonstances
exceptionnelles qui pourraient exiger l’application d’une séparation supérieure aux minimums
spécifiés entre l’aéronef qui est l’objet de l’intervention illicite et les autres aéronefs.
Lorsque le type de séparation ou le minimum utilisé pour assurer la séparation entre deux
aéronefs ne peut être maintenu, un autre type ou un autre minimum de séparation sera appliqué
avant que le minimum de séparation en vigueur ne soit enfreint.
10.2.3 Assignation des niveaux de croisière dans le cas des vols contrôlés
Sauf lorsque les conditions de la circulation et les procédures de coordination permettent
d’autoriser la croisière ascendante, un organisme ATC n’assignera en principe à un aéronef qui
quitte sa région de contrôle qu’un seul niveau, celui auquel l’aéronef pénétrera dans la région
de contrôle suivante, que celle-ci soit ou non contiguë à la précédente. Il incombe à l’organisme
ATC accepteur de délivrer s’il y a lieu une autorisation de poursuivre la montée. Le cas échéant,
les aéronefs seront avisés de demander en route tout changement désiré du niveau de croisière.
S’il est nécessaire de modifier le niveau de croisière d’un aéronef qui suit une route ATS établie
en partie dans l’espace aérien contrôlé et en partie hors de cet espace, et lorsque les séries
respectives de niveaux de croisière ne sont pas identiques, la modification sera effectuée, toutes
les fois que cela est possible, dans les limites de l’espace aérien contrôlé.
Lorsqu’un aéronef est autorisé à pénétrer dans une région de contrôle à un niveau de croisière
inférieur au niveau minimal de croisière établi pour un tronçon de route ultérieur, l’organisme
ATC chargé de cette région devrait donner à l’aéronef une autorisation modifiée, même si le
pilote n’a pas demandé le changement de niveau de croisière nécessaire.
Un aéronef peut être autorisé à changer de niveau de croisière, l’heure, le lieu ou la vitesse
verticale étant spécifiés.
Pour les aéronefs ayant la même destination, les niveaux de croisière seront assignés autant que
possible de façon qu’ils correspondent à la séquence d’approche à destination.
Un aéronef volant à un niveau de croisière donné aura en principe la priorité sur les autres
aéronefs qui désirent voler à ce niveau. Lorsque deux ou plusieurs aéronefs volent au même
niveau de croisière, l’aéronef qui est en tête aura normalement la priorité.
Les niveaux de croisière, ou, dans le cas de la croisière ascendante, la plage des niveaux de
croisière, à assigner aux aéronefs en vol contrôlé seront choisis parmi ceux qui sont assignés
aux vols IFR, d’après les tableaux de l’Appendice 3 de l’Annexe 2 OACI.
Lorsque les aéronefs intéressés entreront ou seront établis dans le même circuit d’attente, on
s’occupera des aéronefs descendant à des vitesses verticales sensiblement différentes et, s’il y
a lieu, il faudrait prendre des mesures supplémentaires, comme spécifier une vitesse verticale
de descente maximale pour l’aéronef situé plus haut et une vitesse verticale de descente
minimale pour l’aéronef situé plus bas, pour assurer le maintien de la séparation requise.
S’il reçoit des informations indiquant une panne de l’équipement de navigation ou une
détérioration de ses performances telle que celles-ci sont inférieures aux performances de
navigation requises, l’ATC appliquera des méthodes ou des minimums de séparation de
remplacement, selon les besoins.
< Par référence aux mêmes points géographiques ou à des points géographiques différents.
Séparation assurée d’après des comptes rendus de position qui indiquent formellement que les
aéronefs sont au-dessus de points géographiques différents, cela ayant été déterminé
visuellement ou par référence à une aide de navigation (voir Figure 5-1).
Séparation assurée en demandant aux aéronefs de suivre des routes spécifiées, séparées par un
minimum approprié pour l’aide ou la méthode de navigation utilisée. La séparation latérale
entre deux aéronefs est réalisée lorsque:
a) VOR:
Les aéronefs sont tous deux stabilisés sur des radiales qui divergent d’au moins 15 degrés et
que l’un des aéronefs se trouve à une distance de 28 km (15 NM) ou plus de l’installation (voir
Figure 5-2);
Les aéronefs sont tous deux stabilisés sur des routes en rapprochement ou en éloignement du
NDB qui divergent d’au moins 30 degrés et que l’un des aéronefs se trouve à une distance de
28 km (15 NM) ou plus de l’installation (voir Figure 5-3);
c) estime (DR):
Les aéronefs sont tous deux stabilisés sur des routes qui divergent d’au moins 45 degrés, que
l’un des aéronefs se trouve à une distance de 28km (15 NM) ou plus du point d’intersection des
routes, ce dernier étant déterminé visuellement ou par référence à une aide de navigation, et que
les deux aéronefs sont stabilisés en éloignement par rapport à ce point (voir Figure 5-4); ou
Les aéronefs sont tous deux stabilisés sur des routes qui divergent d’au moins 15 degrés et que
l’espace aérien protégé associé à la route d’un aéronef ne chevauche pas celui qui est associé à
la route de l’autre aéronef. On détermine cela à partir de la différence angulaire entre les routes
et de la valeur appropriée de l’espace aérien protégé. La valeur obtenue est la distance, par
rapport au point d’intersection des routes, à laquelle il y a séparation latérale.
Lorsque les aéronefs suivent des routes dont la séparation est très supérieure aux minimums ci-
dessus, les États peuvent réduire la distance à laquelle la séparation latérale est réalisée.
La séparation latérale entre des aéronefs qui utilisent des aides de navigation différentes ou
lorsqu’un des aéronefs utilise un équipement RNAV sera assurée en faisant en sorte que les
espaces aériens protégés déterminés en fonction de l’aide de navigation ou de la RNP ne se
chevauchent pas.
< Vols en RNAV avec RNP spécifiée sur routes ou routes ATS parallèles.
Dans l’espace aérien désigné ou sur des routes désignées, avec une RNP spécifiée, on peut
obtenir la séparation latérale entre aéronefs équipés pour la RNAV en demandant aux aéronefs
de se stabiliser sur les axes de routes ou de routes ATS parallèles espacées d’une distance qui
garantit que les espaces aériens protégés des routes ou routes ATS ne se chevauchent pas.
Note - L’espacement entre routes parallèles ou entre axes de routes ATS parallèles pour
lesquelles un type de RNP est requis dépendra du type de RNP spécifié.
< Opérations RNAV (avec RNP spécifiée) sur routes sécantes ou routes ATS.
L’utilisation de cette séparation est limitée aux routes sécantes qui convergent vers un point
commun ou qui divergent à partir d’un point commun en faisant un angle compris entre 15 et
135 degrés.
La séparation latérale entre deux aéronefs est respectée quand au moins l’un des deux est à
l’extérieur de l’aire de conflit.
< Entrée dans un espace aérien où est appliqué un minimum de séparation plus élevé.
La séparation latérale est réalisée lorsque les aéronefs sont stabilisés sur des routes spécifiées:
Note - La technique du nombre de Mach est appliquée en utilisant le nombre de Mach vrai.
Lors de l’application d’un minimum de séparation longitudinale basé sur le temps ou la distance
entre des aéronefs qui suivent la même route, il faudra veiller à ce que le minimum de séparation
ne soit pas enfreint dans le cas où l’aéronef qui suit maintient une vitesse propre supérieure à
celle de l’aéronef qui précède. Lorsqu’il est prévu que des aéronefs vont atteindre la séparation
minimale, des modifications de vitesse seront appliquées pour assurer le maintien du minimum
de séparation prescrit.
La séparation longitudinale pourra être assurée en demandant aux aéronefs soit de partir à une
heure spécifiée afin de survoler un certain point géographique à une heure donnée, soit de
demeurer au-dessus d’un certain point géographique jusqu’à une heure déterminée.
Pour les besoins de l’application de la séparation longitudinale, les expressions même route,
routes en sens inverse et routes convergentes auront les significations ci-après:
c) 5 minutes dans les cas ci-après, pourvu que l’aéronef précédent vole à une vitesse vraie
supérieure d’au moins 37 km/h (20 kt) à celle de l’aéronef qui le suit (voir Figure 5-11):
2) entre aéronefs en route qui ont signalé leur position à la verticale du même point
significatif;
d) 3 minutes pour les cas prévus en c) ci-dessus, si l’aéronef précédent vole à une vitesse vraie
supérieure d’au moins 74 km/h (40 kt) à celle de l’aéronef qui le suit (voir Figure 5-12).
Lorsqu’un aéronef doit traverser le niveau de vol d’un autre aéronef qui suit la même route, la
séparation longitudinale minimale sera de:
a) 15 minutes pendant la période où la séparation verticale n’est pas respectée (voir Figures 5-
15A et 5-15B);ou
a) 15 minutes pendant la période où la séparation verticale n’est pas respectée (voir Figures 5-
18A et 5-18B); ou
b) 10 minutes pendant la période où la séparation verticale n’est pas respectée, si des aides à la
navigation permettent de déterminer fréquemment la position et la vitesse (voir Figures 5-19A
et 5-19B).
À moins que la séparation latérale soit assurée, une séparation verticale sera assurée entre un
aéronef en attente en vol et les autres aéronefs, que ceux-ci soient à l’arrivée, au départ ou en
route, tant que ces autres aéronefs se trouvent à une distance de moins de 5 minutes de vol de
l’aire d’attente ou à une distance inférieure à celle que l’autorité compétente a prescrite (voir
Figure 5-34).
۩ Les systèmes radar devraient pouvoir afficher des alertes et des avertissements de sécurité,
notamment des avertissements de conflit et des avertissements concernant l’altitude minimale
de sécurité, la prévision des conflits et les codes SSR faisant accidentellement double emploi.
Les États devraient, dans la mesure du possible, faciliter le partage des données radar afin
d’étendre et d’améliorer la couverture radar dans les régions de contrôle adjacentes.
Ils devraient, sur la base d’accords régionaux de navigation aérienne, prévoir l’échange
automatique des données de coordination concernant les aéronefs recevant des services radar,
et établir des procédures automatisées de coordination.
Le radar primaire de surveillance (PSR) et le radar secondaire de surveillance (SSR)
peuvent être utilisés seuls ou en combinaison pour assurer des services de la circulation
aérienne, y compris la séparation entre aéronefs, à condition:
a) que la couverture assurée dans la région soit fiable;
b) que la probabilité de détection, la précision et l’intégrité offertes par les systèmes radar soient
satisfaisantes.
Les systèmes PSR devraient être utilisés dans les circonstances où le SSR ne répondrait
pas à lui seul aux besoins des services de la circulation aérienne.
Les systèmes SSR, en particulier ceux qui exploitent la technique monopulse ou le mode
S, peuvent être utilisés seuls, y compris pour assurer la séparation entre aéronefs, à condition:
a) que l’emport d’un transpondeur SSR soit obligatoire pour évoluer dans la région;
b) que l’identification des aéronefs soit établie et maintenue au moyen de l’attribution de codes
SSR discrets.
L’emploi du radar dans les services de la circulation aérienne sera limité à des zones de
couverture radar déterminées et pourra faire l’objet d’autres limitations précisées par l’autorité
ATS compétente.
Des renseignements suffisants sur les méthodes d’exploitation utilisées sont diffusés dans les
AIP, ainsi que les pratiques d’exploitation et les limitations de l’équipement qui ont des
incidences directes sur le fonctionnement des services de la circulation aérienne.
____________________________________________________
Pour l’utilisation du radar dans la FIR/Casablanca, voir «Services et procédures radar » publiés
dans AIP Maroc
____________________________________________________
Le système radar offrira une présentation continuellement mise à jour des données radar,
y compris des indications de position radar. Ces indications de position radar peuvent être
affichées sous forme de:
a) symboles de position radar (RPS), notamment:
1) de symboles PSR;
2) de symboles SSR;
3) de symboles PSR/SSR combinés;
b) de plots PSR;
c) de réponses SSR.
Les codes SSR réservés, notamment les codes 7500, 7600 et 7700, les émissions IDENT,
les alertes et avertissements concernant la sécurité ainsi que les renseignements relatifs à la
coordination automatique seront affichés d’une façon claire et distinctive qui permette de les
reconnaître facilement.
Une étiquette radar, associée à la position radar, comprendra au moins le code SSR émis
par l’aéronef ou, après exécution de la corrélation code/indicatif d’appel, l’identification de
l’aéronef, et les renseignements de niveau obtenus au moyen du mode C du SSR. Tous les
renseignements de l’étiquette seront présentés de façon claire et concise.
11.3 COMMUNICATIONS
Le degré de fiabilité et de disponibilité du système de communications sera tel que la
possibilité d’une panne générale ou de dégradations graves du système est infime. Des
installations de secours appropriées seront prévues.
Une communication directe pilote-contrôleur sera établie avant le début du service radar,
sauf en cas de situation exceptionnelle ou d’urgence justifiant le contraire.
Lorsqu’un code discret a été assigné à un aéronef, on vérifiera dès que possible que le code
utilisé par le pilote correspond à celui qui a été assigné au vol. Ce n’est qu’après cette
vérification que le code discret sera utilisé comme base d’identification.
• Les renseignements sur la position seront communiqués aux aéronefs dans l’une des formes
ci-après:
a) position géographique bien connue;
b) route magnétique menant à un point significatif, une aide à la navigation en route, ou une
aide d’approche, et distance à ce point ou à ces aides;
c) direction (aires de vent) déterminée à partir d’une position connue et distance à cette position;
d) distance au point de toucher des roues, si l’aéronef est en approche finale; ou
e) distance et direction par rapport à l’axe d’une route ATS.
Les pilotes recommenceront à transmettre des comptes rendus de position lorsqu’ils en
recevront l’instruction ou qu’ils sont avisés de la cessation du service radar ou de la perte de
l’identification radar.
b) s’il donne au pilote des instructions de guidage qui doivent le faire dévier d’une route
précédemment assignée, il devrait l’informer de l’objet de ces instructions sauf si celui-ci est
évident et, lorsque cela est possible, de la limite desdites instructions (par exemple jusqu’à telle
position, pour telle approche);
c) sauf lorsqu’un transfert de contrôle radar doit avoir lieu, les aéronefs ne seront pas guidés
jusqu’à moins de 4,6 km (2,5 NM) de la limite de l’espace aérien dont le contrôleur radar est
responsable, ou, si un minimum de séparation radar supérieur à 9,3 km (5 NM) est prescrit,
jusqu’à une distance par rapport à cette limite équivalant à la moitié du minimum de séparation,
à moins que des arrangements n’aient été conclus à l’échelon local, pour assurer la séparation
avec les aéronefs contrôlés au radar qui évoluent dans les régions adjacentes;
d) les aéronefs contrôlés ne devraient pas être guidés de manière à pénétrer dans un espace
aérien non contrôlé, sauf en cas d’urgence ou afin de contourner des conditions météorologiques
défavorables (auquel cas le pilote devrait en être informé), ou à la demande expresse du pilote;
e) lorsqu’un pilote a signalé que ses instruments de direction ne sont pas fiables, il devrait être
invité, avant la délivrance d’instructions de manœuvre, à effectuer tous les virages à une vitesse
angulaire convenue et à exécuter les instructions dès réception.
Lorsqu’il assure le guidage d’un aéronef en vol IFR et lorsqu’il donne à un vol IFR un
parcours direct qui dévie l’aéronef de la route ATS, le contrôleur radar émettra des instructions
de nature à assurer que la marge de franchissement d’obstacles prescrite soit à tout moment
respectée, jusqu’à ce que l’aéronef parvienne au point où le pilote reprend sa propre navigation.
Lorsque cela sera nécessaire, l’altitude minimale de guidage radar intégrera une correction pour
tenir compte de l’effet des basses températures.
Note – En effet, lorsqu’un aéronef en vol IFR est guidé par radar, le pilote peut se trouver dans
l’impossibilité de déterminer la position exacte de l’aéronef par rapport aux obstacles présents
dans la zone, et donc l’altitude qui procure la marge de franchissement d’obstacles prescrite.
Lorsque cela est possible, les altitudes minimales de guidage devraient être suffisamment
élevées pour réduire le risque de déclenchement des systèmes avertisseurs de proximité du sol.
Note - Le déclenchement de ces systèmes pousse les équipages à remonter immédiatement en
suivant une forte pente pour éviter le terrain dangereux, ce qui risque de compromettre la
séparation entre les aéronefs.
En cessant le guidage d’un aéronef, le contrôleur radar donnera comme instruction au
pilote de reprendre sa propre navigation; il lui indiquera sa position et lui donnera des
instructions appropriées, le cas échéant, si les instructions précédentes l’avaient fait s’écarter
de la route. .
Note - Les critères de détermination des altitudes minimales applicables aux procédures
fondées sur le guidage radar tactique figurent dans les Procédures pour les services de
navigation aérienne — Exploitation technique des aéronefs (PANS-OPS, Doc 8168), Volume
II, IIIe Partie.
Note - L’indication des zones de mauvais temps sur un affichage radar dépend des possibilités
du système radar.
Normalement, les radars météorologiques de bord assurent une meilleure détection et
définition de ces zones que les capteurs radar utilisés par les services de la circulation aérienne.
Lorsqu’il guide un aéronef pour lui faire contourner une zone de mauvais temps, le
contrôleur radar devrait s’assurer que l’aéronef peut être ramené sur sa trajectoire prévue ou
assignée, dans les limites de la couverture radar existante et, si cela ne semble pas possible, en
informer le pilote.
11.7.2 Fonctions
11.7.4 Guidage radar vers une aide d’approche finale exploitée par le pilote
Un aéronef guidé vers une aide d’approche finale exploitée par le pilote recevra pour
consigne de rappeler lorsqu’il sera bien établi sur la trajectoire d’approche finale. Si les
circonstances le permettent, l’autorisation d’approche devrait être délivrée avant le moment où
l’équipage signale être établi sur la trajectoire. Le guidage radar prendra normalement fin au
moment où l’aéronef s’écarte du dernier cap qui lui a été assigné pour intercepter la trajectoire
d’approche finale.
Les contrôleurs radar qui dirigent des approches au radar disposeront de renseignements sur
les altitudes/hauteurs de franchissement d’obstacles établies pour les types d’approche à
exécuter.
Les renseignements ci-après seront communiqués à l’aéronef avant qu’il ne commence une
approche radar:
a) piste à utiliser;
b) altitude/hauteur de franchissement d’obstacles applicable;
c) angle de l’alignement de descente nominal et, si l’autorité ATS compétente le prescrit ou si
l’aéronef le demande, vitesse verticale de descente approximative à respecter;
d) procédure à suivre en cas d’interruption des communications radio, sauf si cette procédure
est indiquée dans les AIP.
Lorsqu’une approche radar ne peut être exécutée ou poursuivie pour une raison quelconque,
l’aéronef devrait en être immédiatement informé. L’approche devrait être poursuivie si cela est
possible avec des moyens autres que le radar ou si le pilote signale qu’il peut achever l’approche
à vue; sinon, une autre autorisation devrait être délivrée.
Au cours de l’approche finale, il convient de rappeler aux pilotes qui effectuent une
approche radar, de vérifier que le train d’atterrissage est sorti et verrouillé.
Sauf décision contraire de l’autorité ATS compétente, le contrôleur radar devrait avertir le
contrôleur d’aérodrome ou, s’il y a lieu, le contrôleur non radar lorsqu’un aéronef qui exécute
une approche radar se trouve à environ 15 km (8 NM) du point de toucher des roues. Si
Quand un aéronef exécute une approche radar, il y a lieu de lui ordonner d’exécuter une
approche interrompue s’il semble que l’aéronef est dans une position dangereuse au cours de
l’approche finale, en cas de conflit de circulation, si aucune autorisation d’atterrissage n’a été
reçue du contrôleur non radar au moment où l’aéronef parvient à 4 km (2 NM) du point de
toucher des roues ou à toute autre distance convenue avec la tour de contrôle d’aérodrome ou
s’il atteint une position à partir de laquelle il ne pourra vraisemblablement pas réussir
l’approche.
Les instructions radar relatives à l’exécution d’une approche interrompue devraient être
conformes à la procédure d’approche interrompue prescrite, et comprendre le niveau auquel
l’aéronef doit remonter et le cap qu’il doit suivre pour demeurer dans les limites de l’aire
d’approche interrompue en exécutant cette manœuvre.
a) au début de l’approche finale ou même avant, l’aéronef sera avisé du point où l’approche au
radar de surveillance prendra fin;
b) l’aéronef sera avisé qu’il approche du point où d’après les calculs la descente devrait
commencer, et immédiatement avant qu’il l’atteigne il recevra communication de
l’altitude/hauteur de franchissement d’obstacles et il lui sera prescrit de descendre et de vérifier
les minimums applicables;
c) des instructions relatives à l’azimut
d) la distance au point de toucher des roues sera normalement transmise tous les 2 km (1 NM);
e) les niveaux calculés à l’avance que l’aéronef devrait traverser pour demeurer sur l’alignement
de descente seront également transmis tous les 2 km (1 NM) en même temps que la distance;
f) l’approche au radar de surveillance cessera à la première des occasions suivantes:
Approches interrompues
Lorsque les indications de l’élément site (OCA/H) portent à croire que l’aéronef doit
amorcer une approche interrompue, le contrôleur radar donnera des instructions pour
l’exécution de cette phase d’approche
11.9.1 Fonctions
Les renseignements présentés sur un affichage radar peuvent être utilisés par un contrôleur
radar pour fournir aux aéronefs identifiés:
a) des renseignements sur tout aéronef dont la trajectoire observée est incompatible avec celle
de l’aéronef identifié au radar, ainsi que des suggestions ou des avis concernant des mesures
d’évitement;
b) des renseignements sur la position des phénomènes météorologiques significatifs et, autant
que cela est matériellement possible, des avis sur la meilleure façon de contourner ces zones
de mauvais temps
c) des renseignements destinés à aider l’aéronef dans sa navigation.
PARTIE 3
Infrastructure aéronautique
1.1 Objectifs
Ces surfaces ont pour objet de définir autour des aérodromes l’espace aérien à garder libre de
tout obstacle pour permettre aux avions d’évoluer avec la sécurité voulue et pour éviter que ces
aérodromes ne soient rendus inutilisables lorsque des obstacles s’élèveraient à leurs abords.
Ces surfaces sont représentées sur les Figures 4.1 et 4.2 ci-dessous.
Pour leurs dimensions et pente consulter le Tableau 4.1 et la Fig Sup B ci-dessous
2.1. Généralités
L’objectif principal du Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie des Aéronefs.
(SSLIA) est de sauver des vies humaines. C’est pourquoi les moyens de secours en cas
d’accident ou d’incident d’aéronef sur les aérodromes et à leurs abords revêtent une importance
primordiale, car c’est surtout dans cette zone que l’on a des chances de sauver des vies humaines
Les facteurs les plus importants, pour le sauvetage effectif en cas d’accident d’aéronef
comportant des possibilités de survie pour les occupants, sont/
• l’entraînement reçu par le personnel,
• l’efficacité du matériel et
• la rapidité d’intervention du personnel et du matériel de sauvetage et d’incendie.
-Zone voisine d’aérodrome (ZVA) : Zone comprenant les éléments situés hors de la zone
d’aérodrome mais à une distance telle que l’action des moyens d’intervention aéroportuaires
peut utilement être envisagée compte tenu des voies d’accès et des performances de ces moyens
.Cette zone est définie conformément aux dispositions relatives au plan d’urgence de
l’aérodrome
La coordination entre le SSI de l’aérodrome et les organismes publics de protection (corps des
sapeurs-pompiers, police, services côtiers et hôpitaux, par exemple) est assurée par accords
préalables d’assistance.
Les SSI disposent d’une carte à quadrillage de l’aérodrome et de ses abords immédiats
contenant des renseignements utiles sur la topographie, les voies d’accès et l’emplacement des
points d’eau. Cette carte est affichée bien en vue dans la tour de contrôle et le poste d’incendie.
Elle se trouve aussi dans les véhicules de sauvetage et d’incendie ainsi que dans tous les autres
véhicules dont l’aide peut être requise en cas d’accident ou incident d’aviation. Des exemplaires
de cette carte sont également distribués aux services publics de protection, dans la mesure où
cette distribution est souhaitable.
Le commandant d’aérodrome établit et tient à jour cette carte à quadrillage de la ZA et ZVA
précisant les issues et les cheminements à utiliser par les moyens de secours du service et ceux
des centres de secours voisins. Cette carte est intégrée dans le plan d’urgence de l’aérodrome.
La catégorie d’aérodrome déterminée est donc fondée sur la longueur et la largeur du fuselage
des avions les plus longs qui utilisent normalement l’aérodrome.
Les classes des avions permettant de déterminer les catégories d’aérodromes sont au nombre
de 10 et regroupent par ordre croissant les avions en fonction de leurs longueur hors tout et de
la largeur du fuselage conformément au tableau-1.
Si, après avoir établi la catégorie correspondant à la longueur hors tout de l’avion le plus long,
il apparaît que la largeur du fuselage est supérieure à la largeur maximale indiquée à la colonne
3 du Tableau-1 pour cette catégorie, l’avion sera classé dans la catégorie immédiatement
supérieure.
Note 1 : les quantités d’eau indiquées dans les colonnes 2 et 4 sont fondées sur la longueur hors
tout moyenne des avions d’une catégorie donnée. Dans les cas où il est prévu des opérations
faisant appel à un avion de taille supérieure à la moyenne, il faudrait recalculer les quantités
d’eau. Des indications supplémentaires figurent dans le Manuel des services d’aéroport, 1 ère
partie.
Note 2 : On peut utiliser tout autre agent complémentaire offrant un pouvoir extincteur
équivalent.
Lorsque cette indisponibilité a de très fortes probabilités de dépasser 12 heures les exploitants
aériens sont avisés par voie d’information aéronautique (NOTAM classe 1).
Note : Différents numéros PCN peuvent être communiqués si la résistance d’une chaussée est
soumise à des variations saisonnières sensibles.
Le numéro ACN d’un aéronef sera déterminé conformément aux procédures normalisées qui
sont associées à la méthode ACN-PCN.
Pour déterminer l’ACN, le comportement d’une chaussée sera classé comme équivalent à celui
d’une construction rigide ou souple.
Note- Si la construction est composite ou non normalisée, on ajoute une note le précisant.
d) Méthode d’évaluation
Lettre de code
Évaluation technique : étude spécifique des T
caractéristiques de la chaussée et utilisation
de techniques d’étude du comportement des
chaussées.
Exemple 1 : Si la force portante d’une chaussée rigide reposant sur un terrain de fondation de
résistance moyenne a, par évaluation technique, été fixée à PCN = 80 et s’il n’y a pas de limite
de pression des pneus, les renseignements communiqués seront les suivants :
PCN = 80 / R / B / W / T
Exemple 2 : Si la force portante d’une chaussée composite, qui se comporte comme une
chaussée souple et qui repose sur un terrain de fondation de résistance élevée a été évaluée,
selon l’expérience acquise sur les avions, à PCN = 50, et que la pression maximale admissible
des pneus soit de 1,00 Mpa, les renseignements communiqués seront les suivants :
PCN = 50 / F / A / Y / U
Note- Construction composite.
Exemple 3 : Si la force portante d’une chaussée souple reposant sur un terrain de fondation de
résistance moyenne a été évaluée par un moyen technique à PCN = 40 et que la pression
maximale admissible des pneus soit de 0,80 Mpa, les renseignements communiqués seront les
suivants :
PCN = 40 / F / B / 0,80 Mpa / T
Exemple 4 : Si la chaussée peut être utilisée sous réserve de la limite de masse totale au
décollage d’un avion B747-400, soit 390 000 kg, les renseignements communiqués
comprendront aussi la note suivante :
Note- Le numéro PCN communiqué est soumis à la limite de masse totale au décollage d’un
B747-400, soit 390 000 kg.
La force portante d’une chaussée destinée à des aéronefs dont la masse sur l’aire de trafic est
inférieure ou égale à 5 700 kg sera communiquée sous la forme des renseignements suivants :
Tolérances de surcharge
a) pour les chaussées souples, des mouvements occasionnels d’aéronefs dont l’ACN ne
dépasse pas de plus de 10 % le PCN communiqué n’ont pas un effet néfaste sur la
chaussée ;
b) pour les chaussées rigides ou composites, pour lesquelles une couche rigide constitue
un des principaux éléments de la structure, les mouvements occasionnels d’aéronefs
dont l’ACN ne dépasse pas de plus de 5 % le PCN communiqué n’ont pas un effet
néfaste sur la chaussée ;
Le facteur le plus important est celui déterminé par le régime des vents. Un autre facteur,
aussi important, est l’alignement (orientation) de l’axe de la piste, dont dépend l’élaboration
de procédures d’approche conformes aux spécifications sur les surfaces d’approche.
• De même qu’on accorde une attention particulière aux zones que les avions sont appelés à
survoler lorsqu’ils vont suivre ces procédures d’approche aux instruments et d’approche
interrompue, de façon à garantir que les obstacles qui se trouvent dans ces zones ne
limiteront pas l’utilisation des avions auxquels la piste est destinée.
Enfin, l’emplacement et l’orientation des pistes doit réduire l’incidence des trajectoires
d’arrivée et de départ sur les zones d’habitation et les zones sensibles au bruit à proximité
de l’aéroport, et à éviter de futurs problèmes de bruit.
Note : Les combinaisons de chiffres et de lettres de code correspondant aux largeurs spécifiées
ont été établies en fonction des caractéristiques d’aéronefs types.
• Dans le cas des pistes aux instruments parallèles destinées à être utilisées simultanément,
dans les conditions spécifiées dans les PANS-ATM (Doc 4444) et dans les PANS-OPS (Doc
8168), Volume I, il est recommandé que la distance minimale entre les axes de piste soit de
:
Note : Des éléments indicatifs pertinents figurent dans le Manuel sur l’utilisation simultanée
de pistes aux instruments parallèles ou quasi parallèles (Doc 9643).
• Les limites d’emploi relatives aux performances des avions nécessitent d’aménager une
longueur suffisante pour permettre, une fois le décollage commencé, soit d’immobiliser
l’avion, soit de poursuivre le décollage, avec sécurité. Pour les besoins des calculs, on
suppose que les longueurs de piste, de prolongement d’arrêt et de prolongement dégagé
aménagés sont tout juste suffisantes pour l’avion qui a besoin de la plus grande distance de
décollage et de la plus grande distance accélération-arrêt, compte tenu de sa masse au
décollage, des caractéristiques de la piste et des conditions atmosphériques ambiantes.
• Dans ces conditions, il y a, pour chaque décollage, une vitesse appelée vitesse de décision ;
au-dessous de cette vitesse, en cas de panne de moteur, il faut interrompre le décollage,
tandis qu’au-dessus de cette vitesse le décollage doit être poursuivi. La poursuite du
décollage nécessitera une distance de roulement au décollage et une distance de décollage
très grandes si une panne de moteur se produit avant que ne soit atteinte la vitesse de
décision, à cause de la vitesse insuffisante et de la puissance réduite disponible. Il ne serait
pas difficile d’arrêter l’avion dans les limites de la distance restante utilisable pour
l’accélération-arrêt, à condition que les mesures nécessaires soient prises immédiatement.
Dans ce cas, la décision correcte serait d’interrompre le décollage.
• D’autre part, si la panne de moteur se produit après que la vitesse de décision ait été atteinte,
l’avion aura acquis une vitesse et une puissance suffisantes pour continuer le décollage avec
sécurité dans les limites de la distance de décollage utilisable restante. Toutefois, à cause de
• Le cas le plus fréquent est celui où la vitesse de décision est telle que la distance de décollage
nécessaire et la distance accélération-arrêt nécessaire sont égales ; leur valeur commune est
appelée longueur de piste équivalente. Lorsqu’il n’y a pas de prolongement d’arrêt ni de
prolongement dégagé, ces distances sont toutes deux égales à la longueur de la piste.
Les Figures A-1 (B) à A-1 (D) représentent une piste dotée d’un prolongement dégagé, d’un
prolongement d’arrêt, ou d’un seuil décalé. Si la piste comporte plusieurs de ces
caractéristiques, plusieurs des distances déclarées seront modifiées, les modifications obéissant
toutefois au même principe illustré. Le cas d’une piste comportant toutes ces caractéristiques
est représenté à la Figure A-1 (E).
La Figure A-1 (F) propose un modèle de présentation des renseignements sur les distances
déclarées. Lorsqu’une piste ne peut être utilisée dans un sens donné pour le décollage ou
l’atterrissage, en raison d’une interdiction d’ordre opérationnel, la mention « non utilisable »
ou l’abréviation « NU » doit être indiquée.
Le Système de freinage
• L’autobrake est un système de freinage automatique qui équipe tous les avions de ligne.
Une fois que l’avion est sur la piste, le pilote n’a pas besoin de toucher aux pédales de
frein. Le système de freinage s’enclenche seul. Suivant la puissance de freinage
demandée avant l’atterrissage, l’avion s’arrête plus ou moins court. L’avantage de ce
système est une meilleure efficacité et surtout un freinage parfaitement symétrique et
uniforme qui évite de secouer les passagers.
Une position autobrake 4 correspond à un freinage fort
Une position autobrake 3 correspond à un freinage moyen
Une position autobrake 2 correspond à un freinage faible
La position autobrake 4 est utilisée lorsque la piste n’est pas suffisamment longue, qu’elle
est
mouillée et qu’elle est recouverte d’un revêtement qui n’est pas rainuré.
• Le freinage « manuel » se fait avec les pieds sur pédales. Il y a lieu de noter qu’il n’a
pas la précision de l’ordinateur. En effet, les pressions différentielles sur les pédales
provoquent des écarts latéraux qu’il est parfois difficile à contrôler notamment en cas
de vitesse excessive au roulage et de retard à laisser descendre le train avant pour
prendre contact avec le sol
• Les reverses ou systèmes d’inversion du flux des réacteurs permettent de freiner l’avion
après le toucher des roues.
• Boeing indique que pour chaque nœud supplémentaire per rapport à la vitesse de
référence choisie la distance d’atterrissage augmentera de 30 mètres. Un B.747 qui aura
par exemple 10 kt d’excédent s’arrêtera à 300 m plus loin que « le point cible ».
• De même, que chaque pied supplémentaire au-dessus de la pente idéale (5.24 % ou 3°)
augmentera la distance d’atterrissage de 6 mètres. Un B.747 qui est à 30 ft plus haut que
cette pente aura 180 m à rajouter sur sa distance d’arrêt.
5.1. Accotements
• Les accotements d’une piste ou d’un prolongement d’arrêt sont aménagés ou construits de
manière à réduire au minimum les risques courus par un avion qui s’écarte de la piste ou du
prolongement d’arrêt.
• La méthode utilisée dépendra des conditions locales du terrain et de la masse des avions
auxquels la piste est destinée. Des essais de terrain facilitent la détermination de la meilleure
méthode d’amélioration (par exemple : assèchement, stabilisation, traitement superficiel ou
léger revêtement).
• Les accotements ont l’utilité d’éviter l’aspiration de pierres ou d’autres objets par les
turbomachines roulant aussi bien sur la piste que sur les voies de circulation.
• Pour éviter que des difficultés se produisent par suite d’un manque de contraste entre
l’aspect de la surface de piste et celui de la bande, on appose des marques latérales de piste.
3.5. Nivellement d’une bande dans le cas des pistes avec approche de précision
Lorsque le chiffre de code est 3 ou 4, sur une distance d’au moins 75 m de l’axe, la partie d’une
bande dans laquelle se trouve une piste aux instruments (approches classiques) présentera une
aire nivelée.
Pour une piste avec approche de précision, une plus grande largeur est adoptée. La Figure A-3
ci-dessous représente la forme et les dimensions d’une bande envisagée pour une telle piste
sachant que cette bande a été conçue à partir des renseignements recueillis sur les cas d’aéronefs
qui sortent latéralement des pistes. La partie à niveler s’étend jusqu’à une distance de 105 m de
l’axe; toutefois, cette distance est réduite graduellement à 75 m de l’axe aux deux extrémités de
la bande, sur une longueur de 150 m à partir de chaque extrémité de la piste.
Note : Les étapes de développement d’un réseau de voies de circulation sont exposées en
Figure 1.2 ci-dessous.
À l’intersection d’une piste et d’une voie de circulation, les marques de piste sont conservées
et les marques de la voie de circulation sont interrompues; toutefois les marques latérales de
piste peuvent être interrompues.
Les bandes qui marquent le seuil commencent à 6 m du seuil. Elles sont constituées par un
ensemble de bandes longitudinales de mêmes dimensions, disposées symétriquement par
rapport à l’axe de piste, comme l’indique la Figure 5-2 (A) et (B) pour une piste de 45 m de
largeur. Le nombre des bandes varie en fonction de la largeur de la piste comme suit :
Caractéristiques
Les marques d’identification de piste sont composées d’un nombre de deux chiffres et, sur les
pistes parallèles, ce nombre sera accompagné d’une lettre.
Dans le cas d’une piste unique, de deux pistes parallèles et de trois pistes parallèles, le nombre
de deux chiffres sera le nombre entier le plus proche du dixième de l’azimut magnétique de
l’axe de piste mesuré à partir du nord magnétique dans le sens des aiguilles d’une montre pour
un observateur regardant dans le sens de l’approche.
Fahmi Mohammed – Formation Théorique ATPL(A) - Réglementation Page 198
Dans le cas de quatre pistes parallèles ou plus, une série de pistes parallèles adjacentes sera
identifiée par le nombre entier le plus proche par défaut du dixième de l’azimut magnétique de
l’axe de piste, et les autres pistes parallèles seront identifiées par le nombre entier le plus proche
du dixième de l’azimut magnétique de l’axe de piste par excès. Si l’application de la règle ci-
dessus donne un nombre inférieur à dix, ce nombre sera précédé d’un zéro.
Dans le cas de pistes parallèles, chaque numéro d’identification de piste sera accompagné d’une
lettre qui sera pour un observateur regardant dans le sens de l’approche, de gauche à droite :
Ces marques sont disposées conformément à l’une ou l’autre des deux configurations illustrées
dans la Figure 5-5.
Elles ont au moins 15 cm de largeur et sont ininterrompues, sauf lorsqu’elles coupent des
marques de point d’attente avant piste ou des marques de point d’attente intermédiaire, comme
le montre la Figure 5-6.
• Lorsqu’un seul et unique point d’attente avant piste est prévu à l’intersection d’une voie de
circulation et d’une piste avec approche de précision de catégorie I, II ou III, la marque de
point d’attente se présentera comme il est indiqué dans la Figure 5-6, schéma A.
• Lorsque deux ou trois points d’attente avant piste sont prévus à une telle intersection, la
marque de point d’attente la plus rapprochée de la piste se présentera comme il est indiqué
dans la Figure 5-6, schéma A, et la marque la plus éloignée de la piste comme dans la Figure
5-6, schéma B.
8.1. Généralités
• Feux hors sol
Les feux hors sol de piste, de prolongement d’arrêt et de voie de circulation sont frangibles.
Leur hauteur est assez faible pour laisser une garde suffisante aux hélices et aux fuseaux-
moteurs des aéronefs à réaction.
• Feux encastrés
Les feux encastrés à la surface des pistes, des prolongements d’arrêt, des voies de circulation et
des aires de trafic sont conçus et montés de manière à supporter le passage des roues d’un
aéronef sans dommages pour l’aéronef ni pour les feux.
Ce dispositif lumineux d’approche dit simplifié est constitué par une rangée de feux disposée
dans le prolongement de l’axe de piste et s’étendant sur une distance d’au moins 420 m à partir
du seuil et par une barre transversale de feux de 18 m ou 30 m de longueur, située à 300 m du
seuil.
• Les feux formant la barre transversale sont disposés en ligne droite placés
perpendiculairement au prolongement de l’axe de piste et symétriquement par rapport à
celui-ci. Ils seront espacés de façon à produire un effet linéaire.
• Les feux de la ligne axiale sont espacés de 60 m ; toutefois, pour améliorer le guidage,
l’intervalle pourra être réduit à 30 m. Le feu situé le plus en aval sera placé à 60 m ou à
30 m du seuil suivant l’intervalle ménagé entre les feux axiaux.
Caractéristiques
Les feux du dispositif lumineux d’approche simplifié sont des feux fixes dont la couleur
permettra de distinguer aisément le dispositif des autres feux aéronautiques à la surface et, le
cas échéant, des lumières étrangères au dispositif.
a) dans le cas des pistes avec seuil décalé, les feux placés entre l’entrée de la piste et le seuil
décalé sont rouges, vus du côté de l’approche ;
b) dans le cas où de toutes les pistes, à l’extrémité opposée à celle où commence le roulement
au décollage, les feux peuvent être jaunes sur 600 m.
Lorsque le seuil est décalé, les feux de seuil sont disposés sur une rangée perpendiculaire à l’axe
de la piste au seuil décalé.
• des feux verts unidirectionnels fixes, vus dans la direction de l’approche, et disposés à
intervalles égaux entre les deux rangées des feux de bord de piste.
Ils sont disposés sur une ligne perpendiculaire à l’axe de la piste ou en deux groupes espacés
situés aussi près que possible de l’extrémité de la piste et, en tout cas, à 3 m au plus de cette
extrémité, à l’extérieur de la piste.
Emplacement
Les feux d’axe de piste sont disposés sur l’axe de la piste. Ils sont disposés à partir du seuil
jusqu’à l’extrémité, à intervalles d’environ 15 m ou 30 m.
.
Caractéristiques
Les feux d’axe de piste sont des feux fixes, de couleur blanche entre le seuil et un point situé à
900 m de l’extrémité aval de la piste, de couleurs alternées rouge et blanc entre 900 m et 300 m
de l’extrémité aval de la piste, et de couleur rouge entre 300 m et l’extrémité aval de la piste.
Note
Pour des pistes comportant des seuils décalés le balisage lumineux de piste sera comme indiqué
dans la Figure 5.22 ci-dessous
Emplacement
Un ensemble de feux indicateurs de voie de sortie rapide sera implanté sur la piste du même
côté de l’axe de piste que la voie de sortie rapide correspondante, selon la configuration
indiquée dans la Figure 5-23.
Lorsqu’une piste dispose de plusieurs voies de sortie rapide, les ensembles de feux indicateurs
de voie de sortie rapide correspondant à chaque sortie ne se chevaucheront pas lorsqu’ils seront
allumés.
Caractéristiques
Les feux indicateurs de voie de sortie rapide seront des feux jaunes unidirectionnels fixes,
alignés de façon à être visibles au pilote d’un avion qui atterrit, dans la direction de l’approche
vers la piste.
Emplacement
Les feux sont disposés sur toute la longueur du prolongement d’arrêt en deux rangées parallèles
équidistantes de l’axe et dans le prolongement des rangées de feux de bord de piste. Des feux
transversaux de prolongement d’arrêt sont également disposés à l’extrémité du prolongement,
perpendiculairement à son axe, aussi près que possible de la fin du prolongement d’arrêt et en
aucun cas à plus de 3 m au-delà de cette extrémité.
Caractéristiques
Les feux de prolongement d’arrêt sont des feux unidirectionnels fixes visibles en rouge dans la
direction de la piste.
Les feux axiaux d’une voie de sortie de piste qui n’est pas HST sont des feux fixes
alternativement verts et jaunes, depuis l’emplacement où ils commencent, à proximité de l’axe
de la piste, jusqu’au périmètre de la zone critique/sensible ILS/MLS et ils sont tous verts au-
delà (voir Figure 5-24).
Emplacement
Les feux de bord de voie de circulation sont disposés à intervalles uniformes de 60 m au
maximum. Dans les virages, l’espacement entre les feux devrait être inférieur à 60 m, de
manière que le virage soit nettement indiqué. (Figure 5.24)
Barres d’arrêt
Emploi
Une barre d’arrêt est installée à chaque point d’attente avant piste desservant une piste appelée
à être utilisée dans des conditions correspondant à une portée visuelle de piste inférieure à 350
m.
Emplacement
Les barres d’arrêt sont placées en travers de la voie de circulation au point où l’on désire que
la circulation s’arrête.
Caractéristiques
Les barres d’arrêt sont composées de feux de couleur rouge, espacés de 3 m transversalement à
la voie de circulation et visibles pour les avions qui approchent de la piste. (Figure 5.24)
Note : Une barre d’arrêt est allumée pour arrêter la circulation et éteinte pour indiquer que la
voie est libre.
9.1. Généralités
Les indicateurs visuels de pente d’approche normalisés seront les suivants :
a) le T-VASIS et l’AT-VASIS
b) le PAPI et l’A-PAPI
Le T-VASIS est constitué par vingt ensembles lumineux disposés symétriquement par rapport
à l’axe de la piste pour former deux barres de flanc composées de quatre ensembles lumineux
chacune, coupées perpendiculairement en leur milieu par des lignes longitudinales de six feux.
L’AT-VASIS est constitué par dix ensembles lumineux disposés sur un côté de la piste pour
former une seule barre de flanc composée de quatre ensembles lumineux et coupée
perpendiculairement en son milieu par une ligne longitudinale de six feux.
Les ensembles lumineux sont construits et disposés de manière qu’un pilote dont l’avion se
trouve :
• a) au-dessus de la pente d’approche, il voit en blanc les barres de flanc ainsi que un,
deux ou trois feux indiquant « descendez », le nombre de feux indiquant « descendez »
étant d’autant plus grand que l’avion se trouve plus au-dessus de la pente d’approche;
• c) au-dessous de la pente d’approche, il voit en blanc les barres de flanc ainsi que un,
deux ou trois feux indiquant « montez », le nombre de feux indiquant « montez » étant
d’autant plus grand que l’avion se trouve plus au-dessous de la pente d’approche et,
lorsque l’avion est bien au-dessous de la pente d’approche, voie les barres de flanc et
les trois feux « montez » en rouge.
Lorsque le pilote se trouve sur la pente d’approche ou au-dessus, aucune lumière provenant des
ensembles lumineux « montez » ne sera visible; lorsqu’il se trouve sur la pente d’approche ou
au-dessous, aucune lumière provenant des ensembles lumineux « descendez » ne sera visible.
• La barre de flanc d’un PAPI est construite et disposée de manière qu’un pilote qui exécute
une approche et dont l’avion se trouve :
a) sur la pente d’approche ou tout près de celle-ci, voie les deux ensembles les plus
rapprochés de la piste en rouge et les deux ensembles les plus éloignés de la piste en
blanc;
b) au-dessus de la pente d’approche, voie l’ensemble le plus rapproché de la piste en rouge
et les trois ensembles les plus éloignés de la piste en blanc;
c) plus au-dessus, voie tous les ensembles en blanc;
d) au-dessous de la pente d’approche, voie les trois ensembles les plus rapprochés de la
piste en rouge et l’ensemble le plus éloigné de la piste en blanc;
e) plus au-dessous, voie tous les ensembles en rouge.
Lorsque la piste est équipée d’un ILS, l’emplacement et le calage en site des ensembles
lumineux seront déterminés de telle manière que la pente d’approche visuelle soit aussi proche
que possible de l’alignement de descente de l’ILS
Voir Figures ci-après pour emplacement, faisceaux lumineux et calage en site du PAPI
PAPI à 3° de pente
10.1 Généralités
• La sécurité et l’efficacité des aéronefs et des véhicules qui circulent sur l’aire de
mouvement des aérodromes exigent la mise en place d’un système de panneaux destinés à
leurs pilotes et conducteurs pour s’orienter sur l’aire de mouvement. En établissant la
corrélation entre leurs indications et les renseignements des cartes d’aérodrome disponibles
dans leur poste de pilotage ou dans leur véhicule, ils peuvent confirmer qu’ils suivent bien
à tout moment le parcours qui leur a été affecté. Au besoin, ils peuvent aussi signaler leur
position à l’ATC (Tour de contrôle ou Ground control).
• Les panneaux placés aux intersections accélèrent les mouvements en indiquant la
configuration des voies de circulation. Si les pilotes et les conducteurs de véhicules voient
le panneau à temps, ils peuvent facilement déterminer la sortie de l’intersection qu’ils
doivent prendre pour suivre le parcours qui leur est affecté.
• Tous les panneaux sont des panneaux d’obligation ou d’indication et sont conformes à un
code qui indique clairement leur fonction.
• Un panneau d’obligation rouge ou blanc est installé pour indiquer un emplacement au-delà
duquel un avion ou un véhicule ne peut continuer de rouler sans l’autorisation du service de
gestion du trafic aérien.
• Un panneau d’indication jaune ou noir est installé là où l’exploitation exige qu’un
panneau donne un renseignement sur un emplacement particulier ou sur un parcours
(direction ou destination) ou d’autres renseignements relatifs aux mouvements sûrs et
efficaces des avions et des véhicules.
• La conception des panneaux doit satisfaire quatre critères de base. Ils doivent être :
a) visibles ;
b) lisibles ;
c) compréhensibles ;
d) crédibles.
La Figure 11-3 illustre des exemples de positions des panneaux aux intersections voie de
circulation/piste.
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Les dispositions relatives à l’exploitation des aéronefs sont traitées en détail dans l’Annexe 6
qui a pour objet de contribuer à la sécurité de la navigation aérienne internationale en établissant
des critères de sécurité des vols, et aussi à son efficacité et à sa régularité en encourageant les
États contractants de l’OACI à faciliter le survol de leur territoire par les aéronefs de transport
civil qui, appartenant à d’autres États, sont exploités conformément à ces critères.
Sous réserve de l’approbation de son État, l’exploitant doit tenir compte du type de l’avion ou
de l’hélicoptère, du degré de perfectionnement de son équipement de bord, des caractéristiques
des aides à l’approche et de pistes, et de la compétence avec laquelle l’équipage exécute les
procédures d’exploitation tous temps.
Article 241:
Il est interdit de transporter à bord d'un aéronef des personnes, des marchandises, de la
poste, des provisions de bord et des bagages sans subir les contrôles de sûreté de l'aviation civile
exigés par les règlements en vigueur.
Lorsque le transporteur aérien n’applique pas les mesures de sûreté en vigueur, l’autorité
chargée de l’aviation civile peut exiger, aux frais et risques dudit transporteur. La mise en œuvre
des mesures correctives ou limiter l’exlpoitation pour remédier aux manquements constatés.
L’exploitant de l’aéronef peut, s’il l’estime nécessaire, demander à l’autorité chargée de
l’aviation civile, des contrôles complémentaires de sûreté de l’aviation civile dont il assure la
charge financière.
Si l’exploitant ne met pas en œuvre les mesures correctives exigées par l’autorité chargée
de l’aviation civile, celle-ci peut lui infliger une amende d’un montant de vingt milles (20.000)
à cent milles (100.000) dirhams.
La prise de photographie verticale ne peut être effectuée que par le titulaire d'une licence ou
autorisation de travail aérien mentionnant spécialement la photographie aérienne ou les levés
topographique.
La franchise autorisée est indiquée sur le billet ou le mémo voyage dans la case réservée à cet
effet, sous le code : PC
Tout bagage de plus de 32Kgs et dont l’addition des 3 dimensions est supérieure à 203 cm doit
être obligatoirement dirigé vers le service Fret.
Après toute opération d'entretien, le carnet de route doit être revêtu de l'approbation pour remise
en service, ainsi que de l'identification de l'organisme ou de la personne physique ayant effectué
ces opérations d'entretien.
Après toute action de remise en état consécutive à une anomalie signalée au carnet de route,
mention doit être faite des actions correctives effectuées ainsi que de l'identification de
l'organisme ou de la personne physique ayant effectué ces opérations.
b) Si les conditions de givrage dépassent celles pour lesquelles l'aéronef est certifié ou si un
aéronef n'étant pas certifié pour voler dans des conditions de givrage connues doit faire face à
des conditions de givrage, le pilote commandant de bord sort sans attendre de la zone soumise
aux conditions de givrage en changeant de niveau et/ou de route, et si nécessaire en déclarant
une urgence à l'ATC.
2) et tous les occupants du compartiment passagers pendant pas moins de 10 minutes, lorsque
les avions sont exploités à des altitudes-pression supérieures à 25 000 ft ou sous cette altitude,
mais dans des conditions qui ne permettent pas de descendre en toute sécurité à une altitude-
pression de 13 000 ft en l'espace de 4 minutes.
c) les avions exploités à des altitudes-pression supérieures à 25 000 ft sont, en outre, équipés
d'un dispositif destiné à avertir l'équipage de conduite de toute dépressurisation.
Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur 121,5 MHz et 406 MHz.
3) avions volant à une distance de la terre ferme où un atterrissage d'urgence est possible,
distance correspondant à plus de 30 minutes à la vitesse de croisière normale ou à 50 NM, la
valeur la moins élevée prévalant.
c) Le pilote commandant de bord d'un avion volant à une distance de la terre ferme où un
atterrissage d'urgence est possible, distance correspondant à plus de 30 minutes à la vitesse de
croisière normale ou à 50 NM, la valeur la moins élevée prévalant, détermine les chances de
survie des occupants de l'avion en cas d'amerrissage et transporte dans ce cas:
1) un équipement permettant d’envoyer des signaux de détresse;
2) des canots de sauvetage en nombre suffisant pour transporter toutes les personnes à bord,
rangés de manière à permettre une utilisation rapide en cas d'urgence; et
3) des équipements de survie, y compris les moyens de subsistance adaptés à la nature du vol
concerné.
b) Les avions disposent d'un matériel de communication (COM) suffisant pour permettre, en
cas de panne d'un équipement à tout moment du vol, aux équipements restants de reprendre la
navigation conformément au paragraphe a) ou de prendre des mesures d'urgence en toute
sécurité.
c) Les avions exploités sur des vols dont l'atterrissage est prévu en IMC sont équipés
d'équipements de guidage appropriés jusqu'à un point permettant un atterrissage à vue.
Ces équipements permettent d'assurer un tel guidage pour chaque aérodrome où un atterrissage
en IMC est prévu, ainsi que pour tout aérodrome de dégagement désigné
➢ L'exploitant doit faire figurer dans le Manuel d'Exploitation (Manex) une liste minimale
d'équipements (LME), approuvée par l'État de l'exploitant, qui permettra au pilote
commandant de bord de déterminer si un vol peut être commencé ou poursuivi à partir
d'une halte intermédiaire au cas où un instrument, un élément d'équipement ou un
circuit subirait une défaillance. S'il n'est pas l'Etat d'immatriculation, l'Etat de
l'exploitant s'assurera que la LME ne remet pas en cause la conformité de l'avion avec
le règlement de navigabilité applicable dans l'Etat d'immatriculation.
➢ Cette liste minimale d’équipements (LME) est basée sur, mais pas moins restrictive
que, la liste minimale d’équipements de référence (LMER) correspondante (si elle
existe) acceptée par l’Autorité.
➢ La liste minimale d’équipements (LME) tenue à jour reste à bord de l’avion et est
accessible à l’équipage de conduite.
➢ En cas de panne d’un instrument ou d’un système de navigation, nul ne doit exploiter
l’avion en dehors des dispositions de la liste minimale d’équipements ou d’une
dérogation écrite de l’Autorité.
Les instruments et les équipements suivants ne sont pas inclus dans la liste minimale
d’équipements (LME) :
➢ Tous les avions qui utilisent les communications par liaison de données et qui sont tenus
d’emporter un enregistreur de conversations de poste de pilotage enregistreront sur un
enregistreur de bord toutes leurs communications par liaison de données montante ou
descendante. La durée d’enregistrement minimale sera égale à la durée d’enregistrement
de l’enregistreur de conversations du poste de pilotage, et les éléments recueillis seront
corrélés avec les renseignements captés par ce dernier.
➢ Tous les avions d’une masse maximale au décollage certifiée de plus de 5700 kg, devant
être équipés d’un enregistreur de données de vol et d’un enregistreur de conversations
de poste de pilotage peuvent à la place être équipés de deux enregistreurs combinés
(données de vol/conversations).
➢ Tous les avions multi moteurs à turbomachines d’une masse maximale au décollage
certifiée de 5700 kg ou moins devant être équipés d’un enregistreur de données de vol
et/ou d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage peuvent à la place être
équipés d’un enregistreur combiné (données de vol/conversations).
Les Avionneurs Airbus et Boeing ont installé aux extrémités avant et arrière des portes
désignées ‘type C’ qui ont démontré, lors de tests, leur capacité à permettre l’évacuation de 55
passagers en 90 secondes ; au-dessus des ailes, des issues de secours ont été qualifiées chacune
pour 35 passagers. Deux portes C plus deux issues conduisent à une capacité maximale
certifiable de 180 passagers.
b) pendant la phase de vol en route, garder sa ceinture de sécurité ou son harnais de sécurité
attachés, sauf si l'exécution de ses tâches exige qu'il se déplace ou se détache, pour satisfaire
à ses fonctions professionnelles ou physiologiques. Dans ces cas, un membre de l'équipage
doit être en mesure d'assurer ses tâches pendant son absence.
5.5.2 Passagers
Tout passager doit avoir sa ceinture de sécurité et son harnais attachés (si le siège en est
équipé) pendant le décollage et l'atterrissage, et en toute circonstance où le commandant de
bord l'estime nécessaire. Un vol ne peut être entrepris que si les passagers peuvent attacher
et détacher leur ceinture et harnais par leurs propres moyens ou avec l'aide d'une personne
située à proximité immédiate..
Il est attribué à chaque ELT fonctionnant sur la fréquence 406 Mhz un code spécifique qui
l'identifie ou qui identifie l'aéronef qui en est doté. La balise de détresse est codée conformément
au protocole défini par circulaire du directeur de l'aéronautique civile.
Pour les émetteurs de localisation d'urgence destinés aux aéronefs inscrits au registre
d'immatriculation des aéronefs civils du Maroc, le code de nationalité est « 242 ».
L'ELT automatique doit être fixé à l'aéronef d'une manière telle que dans l'hypothèse d'un
accident, la probabilité d'une transmission par l'ELT d'un signal détectable soit maximisée et la
probabilité qu'il transmette à tout autre moment soit minimisée.
Le nombre de trousses de premiers soins devrait être établi en fonction du nombre de passagers
que l’avion est autorisé à transporter:
0 - 99 1
100 - 199 2
200 – 299 3
300 ou plus 4
Chaque gilet de sauvetage doit être rangé dans un endroit facilement accessible à partir du siège
ou de la couchette de la personne à qui le gilet est destiné. Les gilets de sauvetage pour bébés
peuvent être remplacés par tout autre moyen flottant approuvé et muni d’une balise lumineuse
de survie.
• Ou 30 minutes de vol, à la vitesse de croisière ou 100 NM, la plus courte des deux-pour
tous les autres avions ;
• porter toutes les personnes à bord en considérant la capacité maximale des canots,
compte tenu de la perte d’un canot ayant la plus grande capacité.
Note – La capacité nominale et la capacité maximale des canots de sauvetage sont données par
le constructeur des canots.
• De nuit, l’avion éteint et allume deux fois ses projecteurs d’atterrissage ou, s’il n’en est
pas équipé, ses feux de position.
Le fait de ne pas exécuter les signaux ci-dessus signifie que le signal disposé au sol n’est pas
compris.
Chaque issue de secours doit être dotée d’un dispositif de verrouillage et de protection
empêchant son ouverture en vol soit à la suite d’une manœuvre intempestive des occupants,
soit à la suite d’une défaillance mécanique du système normal d’ouverture.
Dans le cas d’issue de plain-pied munie d’un dispositif d’évacuation d’urgence, il doit y avoir
assez d’espace à côté de l’issue pour permettre à un membre d’équipage d’aider à l’évacuation
des passagers sans réduire la largeur non obstruée de la voie de passage en deçà de ce qui est
exigé pour l’issue.
1.1 DEFINITIONS
• Aire d’approche finale et de décollage (FATO). Aire définie au-dessus de laquelle se
déroule la phase finale de la manœuvre d’approche jusqu’au vol stationnaire ou jusqu’à
l’atterrissage et à partir de laquelle commence la manœuvre de décollage. Lorsque la FATO
est destinée aux hélicoptères de classe de performances1, l’aire définie comprendra l’aire
de décollage interrompu utilisable.
• Aire de manœuvre à vue (approche indirecte). Aire dans laquelle une marge de
franchissement d’obstacles devrait être prise en considération pour les aéronefs qui
exécutent une approche indirecte.
• Aire primaire. Aire définie située symétriquement de part et d’autre de la trajectoire de
vol nominal, à l’intérieur de laquelle une marge constante de franchissement d’obstacles est
assurée.
• Aire secondaire. Aire définie située de part et d’autre de l’aire primaire, le long de la
trajectoire de vol nominale, à l’intérieur de laquelle une marge décroissante de
franchissement d’obstacles est assurée.
• Altitude minimale de descente (MDA) ou hauteur minimale de descente (MDH).
Altitude ou hauteur spécifiée, dans une approche classique ou indirecte, au-dessus de
laquelle une descente ne doit pas être exécutée sans référence visuelle.
Note : La MDA est rapportée au niveau moyen de la mer et la MDH est rapportée à l’altitude
de l’aérodrome ou à l’altitude du seuil si celui-ci est inférieure de plus de 2 m (7 ft) à l’altitude
de l’aérodrome.
• Altitude minimale de secteur. Altitude la plus basse qui puisse être utilisée et qui
assurera une marge minimale de franchissement de 300 m (1 000 ft) au-dessus de tous les objets
situés dans un secteur circulaire de 46 km (25 NM) de rayon centré sur une aide de
radionavigation.
• Approche indirecte. Prolongement d’une procédure d’approche aux instruments, qui
prévoit des manœuvres à vue autour de l’aérodrome avant l’atterrissage.
• Approches parallèles indépendantes. Approches simultanées en direction de pistes
aux instruments parallèles ou quasi parallèles, sans minimum réglementaire de séparation radar
entre les aéronefs qui se trouvant à le verticale des prolongements des axes de pistes adjacentes.
• Approches parallèles interdépendantes. Approches simultanées en direction de pistes
aux instruments parallèles ou quasi parallèles, avec minimum réglementaire de séparation radar
entre les aéronefs se trouvant à la verticale des prolongements des axes de pistes adjacents.
• Arrivée normalisée aux instruments (STAR). Route désignée d’arrivée suivie
conformément aux règles de vol aux instruments reliant un point significatif, normalement situé
sur une route ATS, à un point où l’on peut commencer une procédure d’approche aux
instruments.
• Départ normalisé aux instruments (SID). Route désignée de départ suivie
conformément aux règles de vol aux instruments reliant l’aérodrome ou une piste spécifiée de
Ces procédures supposent que tous les moteurs sont en fonctionnement. Afin d’assurer une
marge acceptable au-dessus des obstacles pendant le phase de départ, des procédures de départ
aux instruments peuvent être publiées sous forme de routes spécifiques à suivre ou de départs
omnidirectionnels, avec les pentes de calcul de procédures et les détails relatifs aux obstacles
significatifs. Dans le cas des départs omnidirectionnels, des secteurs à éviter peuvent être
spécifiés.
Figure 2-1 Aire pour le départ en ligne droite avec guidage sur trajectoire
A 225 (120)
B 305 (165)
C 490 (265)
D 540 (290)
E 560 (300)
Les paramètres qui s’appliquent à la construction des aires de virage sont fondés sur les
conditions suivantes :
a) altitude :
1) virage désigné à une altitude/hauteur : Altitude/hauteur de virage ;
2) virage à un point de virage désigné : Altitude topographique de l’aérodrome plus la
hauteur acquise, en se fondant sur une montée de 10 % depuis le DER jusqu’au point
de virage.
b) température : ISA + 15C correspondant à l’altitude citée ci-dessus ;
c) vitesse indiquée (VI) : valeur mentionnée pour l’approche interrompue finale en regard de la
plage de vitesses pour laquelle la procédure est conçue, augmentée de 10 % pour tenir compte
Quand il est nécessaire d’élaborer une procédure avec virage pour éviter un obstacle qui aurait
imposé une limitation, cette procédure doit être indiquée en détail dans le Manuel de
l’exploitant. Le point de début de virage de cette procédure doit être facile à reconnaître pour
un pilote en conditions de vol aux instruments.
Elle sera élaborée sur l’hypothèse d’une pente de calcul de procédure de 3,3 % et d’une montée
en ligne droite dans le prolongement de l’axe de la piste jusqu’à une hauteur de 120 m (394 ft)
au-dessus de l’altitude de l’aérodrome.
A chaque segment de procédure est associée une aire de protection dont les dimensions
garantissent que l’aéronef demeure à l’intérieur de cette aire lorsque le vol se déroule en
conditions normales tout moteur en fonctionnement, sous réserve du respect par le pilote des
règles de l’art du pilotage.
Il appartient à l’exploitant aérien de prévoir des procédures pour les situations anormales et les
conditions d’urgence.
Une marge de franchissement d'obstacles (MFO), propre à chaque type de segment, est
appliquée sur les obstacles répertoriés situés à l’intérieur de l’aire de protection. Elle permet de
déterminer soit une altitude/hauteur soit une pente de montée dont le respect garantit au pilote,
en l'absence de références visuelles, une utilisation sûre de la trajectoire.
Pour les phases d’arrivée, les marges de franchissement d'obstacles sont décroissantes, au fur
et à mesure que l’aéronef se rapproche de la piste. Pour les phases de départ, les marges de
franchissement d’obstacles sont croissantes au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la piste.
Pour le segment d'approche finale, il est défini une limite de franchissement d'obstacles
exprimée en altitude ou hauteur (OCA ou OCH) permettant de déterminer, selon les cas, une
altitude ou une hauteur de décision (DA ou DH), une altitude ou une hauteur minimale de
descente (MDA ou MDH), en dessous de laquelle le pilote termine son approche et effectue
son atterrissage, à l'aide de références visuelles.
Pour l'établissement des procédures, des facteurs autres que le franchissement des obstacles
sont pris en compte si nécessaire, comme la séparation des trajectoires entre elles ou vis-à-vis
d’espaces, la diminution des nuisances ou l’intégration dans la circulation aérienne.
Les procédures d’approche aux instruments sont identifiées par le moyen de navigation utilisé
lors de l’approche finale (VOR RWY 36, ILS RWY 21…), à l’exception des procédures de
navigation de surface.
Pour ces dernières, il est possible de trouver plusieurs catégories de procédure sur le même
volet, l’identification de la catégorie de procédure est déterminée par l’encadré relatif aux
minimums opérationnels en bas de la carte. Il inclut les valeurs d’OCA/H pour les opérations
NPA (LNAV), APV/Baro-VNAV (LNAV/VNAV) et APV-SBAS (LPV).(exemple: AIC
établie pour Brest en page suivante)
Des altitudes minimales de secteur (MSA) sont établies pour chaque aérodrome et assurent une
MFO d’au moins 300 m (1000 ft ) à moins de 25 NM de l’installation de radioalliement associée
à la procédure d’approche pour l’aérodrome. Le calcul intègre une zone tampon de 5 NM.
Puisque toutes les procédures décrivent des trajectoires, les pilotes doivent s’efforcer de
conserver leur trajectoire en effectuant des corrections de cap en fonction du vent. Sauf
indications contraires, tous les exemples de calcul figurant dans le présent document sont basés
sur une altitude de 600 m (2 000 ft) MSL et sur une température ISA+15°C.
Tableau des vitesses pour le calcul des procédures (vitesses exprimées en Kt)
Vat – Vitesse au seuil égale à 1,3 fois la vitesse de décrochage en configuration d’atterrissage
à la masse maximale certifiée à l’atterrissage.
* - Vitesse maximale pour les procédures d’inversion et en hippodrome
Les cartes d’approche aux instruments (IAC) spécifieront ces différentes catégories en utilisant
la lettre correspondante. En principe, ces procédures seront conçues de manière à assurer un
espace aérien protégé ainsi qu’une MFO aux aéronefs appartenant aux catégories A à D incluse.
Sur certains aérodromes, l’application des procédures peut être limitée aux Catégories
d’aéronefs correspondant aux vitesses les plus faibles (Cat A et B). Par ailleurs, la procédure
peut spécifier une VI max pour un segment déterminé sans faire mention de la catégorie
d’aéronefs.
Il est en tous cas essentiel que les pilotes se conforment aux procédures et aux indications
figurant sur les cartes de vol aux instruments (IAC) et l’aéronef doit demeurer dans les aires
délimitées pour les besoins de franchissement des obstacles.
c) dans une procédure d’approche à vue (approche indirecte), l’altitude la plus basse
(OCA), ou la hauteur la plus basse au-dessus de l’altitude de l’aérodrome (OCH), au-
dessous de laquelle un aéronef ne peut descendre sans enfreindre les critères de
franchissement d’obstacles appropriés.
La marge minimale de franchissement d’obstacles (MOC) est assurée pour la largeur totale de
l’aire primaire. Dans les aires secondaires la marge minimale de franchissement d’obstacles est
assurée aux bords intérieurs puis elle diminue pour devenir nulle aux bords extérieurs.
Ces repères sont normalement fondés sur des systèmes de navigation normalisés.
NDB : La tolérance de repère au survol d’une station NDB est fondée sur un cône d’ambiguïté
présentant un angle de 40° de part et d’autre de l’installation. L’entrée dans le cône est censée
se faire avec une précision de ± 15° par rapport à la route prescrite. O, admet pour le maintien
de la trajectoire à l’intérieur du cône une précision de ± 5°.
• Référence altimétrique
➢ Pour une procédure d’approche classique, les hauteurs sont indiquées par rapport
à l’altitude du seuil de piste lorsque la différence entre cette altitude et celle de
l’aérodrome est supérieure à 7 ft, si ce n’est pas le cas c’est l’altitude de
l’aérodrome qui est prise en compte.
➢ Pour une procédure d’approche de précision, les hauteurs sont toujours données
par rapport à l’altitude du seuil de piste.
- Dans certains cas, la pente maximale de descente de 6,5% (65 m/km ou 400 ft/NM) entraîne
des vitesses verticales de descente qui dépassent les valeurs recommandées pour certains
avions ; par exemple, à une vitesse de 280 km/h (150 NM), cette pente se traduit par une vitesse
verticale de descente de 5 m/s (1 000 ft/min). Avant de commencer l’approche, les pilotes
devraient déterminer avec soin la vitesse verticale de descente nécessaire pour les segments
d’approche finale, dans le cas d’une approche classique.
- Pour les procédures avec VOR ou NDB sur aérodrome et sans FAF, des taux de descente
dans le segment final sont donnés dans le tableau ci-dessous.
____________________________________________________________________
A, B 120 m/min 200 m/min
(394 ft/min) (655 ft/min)
➢ Arrivées omnidirectionnelles
Des arrivées omnidirectionnelles ou par secteur peuvent aussi être prévues en respectant les
altitudes de secteur (MSA).
➢ Guidage radar
Le radar de région terminale constitue un complément approprié aux routes d’arrivée publiées.
Lorsqu’un TAR est utilisé, l’aéronef sera guidé jusqu’à un repère, ou jusqu’à une trajectoire
d’approche intermédiaire ou finale, en un point où le pilote peut continuer l’approche en ayant
recours à la carte d’approche aux instruments.
• Types de manoeuvres
Procédure d’inversion.
Cette procédure peut prendre la forme d’un virage conventionnel ou d’un virage de base.
L’entrée est limitée à une direction ou un secteur donné. Dans ce cas, une manœuvre
particulière, en principe un virage de base ou un virage conventionnel, est prescrite. Le maintien
à l’intérieur de l’espace aérien disponible exigera un respect rigoureux des directions et des
temps spécifiés.
Trois manœuvres sont généralement reconnues en ce qui concerne la procédure d’inversion,
chacune de ces manœuvres présentant ses propres caractéristiques d’espace aérien :
a) Virage conventionnel 45°/180° : il commence à une installation ou à un repère et consiste
en :
- un parcours rectiligne avec guidage sur trajectoire; ce parcours peut être minuté ou
limité par une Radiale ou une distance DME
- un virage de 45°
- un parcours rectiligne sans guidage sur trajectoire ; ce parcours est minuté : 1 min depuis
le début du virage pour les avions de Cat A et B; 1 min 15s depuis le début du virage
pour les avions de Cat C, D et E ;
- un virage de 180° en sens inverse pour intercepter la trajectoire de rapprochement.
b) Virage conventionnel 80°/260° : il commence à une installation ou un repère et consiste
en :
- un parcours rectiligne avec guidage sur trajectoire, ce parcours peut être minuté ou
limité par une Radiale ou par une distance DME
- un virage de 80°
- un virage de 260° en sens inverse pour intercepter la trajectoire de rapprochement.
Maximum *
_________________________________________
Cat A et B 245 m (804 ft)
Cat C, D et E 365 m (1197 ft)
Maximum * Minimum *
________________________________________________
Cat A et B 200 m (655 ft) 120 m (394 ft)
Cat C, D et E 305 m (1000ft) 180 m (590 ft)
Lorsqu’on dispose d’un repère d’approche finale, le segment d’approche intermédiaire (IF)
commence au moment où l’aéronef se trouve sur la trajectoire de rapprochement du virage
conventionnel, du virage de base ou sur le parcours de rapprochement final de la procédure en
hippodrome et se termine au FAF.
Le FAF est situé, par rapport au seuil, à une distance optimale de 5 NM (9,3 km)
La distance maximale ne devrait pas excéder normalement 10 NM (19 km).
L’OCA/H calculée est égale à la hauteur de l’obstacle le plus élevé dans l’approche ou à celle
de l’obstacle équivalent (déterminé à partir de l’obstacle le plus critique dans l’approche
interrompue), augmentée d’une marge qui est fonction de la Cat d’aéronefs. Pour évaluer ces
obstacles, on tient compte des variables opérationnelles de la Cat d’aéronefs, du couplage
d’approche, de la catégorie d’exploitation et des performances de montée en approche
interrompue. Les valeurs de l’OCA ou de l’OCH, selon le cas, seront publiées sur la carte
d’approche aux instruments pour les catégories d’aéronefs pour lesquelles la procédure est
conçue.
Les valeurs de l’OCA ou de l’OCH seront fondées entre autres sur les conditions normalisées
suivantes :
L’installation ILS :
a) Catégorie I avec altimètre barométrique ;
b) Catégorie II avec radioaltimètre et directeur de vol ;
c) Aéronef dont l’envergure n’excède pas 60 m, et pour lequel la distance verticale entre
la trajectoire des roues et l’antenne de radioalignement de descente n’excède pas 6 m ;
d) Pente de montée à l’approche interrompue de 2,5 % ;
e) Angle de trajectoire de descente :
- minimum : 2,5 °
- optimum : 3,0 °
- maximum : 3,5° (3° pour les opérations de catégories II/III).
D’autres valeurs de l’OCA/H pourront être publiées afin de tenir compte des dimensions
d’aéronefs particuliers, de l’amélioration des performances en approche interrompue et de
l’utilisation du pilote automatique en approche de Cat II, le cas échéant.
Des procédures avec des alignements de descente supérieurs à 3,5°, ou tout angle lorsque le
taux nominal de descente (Vat pour le type d’aéronef × le sinus de l’angle d’alignement de
descente) excède 5 m/s (1 000 ft/min), sont des procédures non normalisées. Elles exigent
De plus, il aurait fallu prendre en considération certains facteurs opérationnels tels que la
configuration, l’exploitation avec moteurs hors fonctionnement, les limites en matière de vent
arrière maximal/vent debout minimal, les minimums météo, les aides visuelles et les
qualifications de l’équipage, etc.
Etant donné que l’OCA/H peut être déterminée d’après un obstacle situé dans l’aire d’approche
interrompue et que l’on peut tirer profit des performances variables de montée en approche
interrompue, les exploitants doivent tenir compte des limites de poids, d’altitude et de
température ainsi que de la vitesse du vent pour déterminer la DA/H si une approche
interrompue était nécessaire. A moins de spécification contraire sur la carte d’approche aux
instruments, la pente nominale de montée en approche interrompue est de 2,5 %.
Une API, conçue pour assurer la protection contre les obstacles pendant toute la manœuvre
d’approche interrompue, est établie pour chaque procédure d’approche aux instruments.
Elle spécifie un point où la procédure commence et un point ou une altitude/hauteur où elle se
termine. Il est admis que, dans les procédures d’approche de précision, l’API n’est pas amorcée
à la DA/H et que, dans les procédures d’approche classique, elle est amorcée en un point
spécifié qui ne se situe pas au-dessous de la MDA/H.
Si, lorsqu’il arrive au MAPt, le pilote n’a pas établi le contact visuel nécessaire pour
l’atterrissage, la procédure stipule qu’il faut amorcer immédiatement une API, afin de maintenir
la protection contre les obstacles.
Une seule API est publiée pour chaque procédure d’approche.
Le pilote sera censé appliquer l’API telle qu’elle est publiée. Au cas où une API serait amorcée
avant l’arrivée au point d’approche interrompue, le pilote sera censé se rendre normalement
jusqu’au point d’approche interrompue, et suivre ensuite l’API afin de rester dans l’espace
aérien protégé.
3.4.1 – Généralités
L’expression «manœuvre à vue (approche indirecte) » désigne la phase de vol qui fait suite à
une approche aux instruments et qui a pour but d’amener un aéronef en position voulue pour
l’atterrissage sur une piste dont l’emplacement ne permet pas une approche en ligne droite.
3.4.3 – Aire de manœuvres à vue (approche indirecte) dont il n’est pas tenu
compte pour le franchissement des obstacles.
Il est admis de ne pas tenir compte d’un secteur donné où existent des obstacles proéminents
dans l’aire de manœuvres à vue en dehors de l’approche finale et d’approche interrompue. (ce
secteur situé dans l’aire d’approche indirecte est limité par les dimensions des surfaces
d’approche aux instruments de l’Annexe 14 de l’OACI).
Lorsque ce choix est exercé, la procédure publiée interdit des manœuvres d’approche indirecte
dans la totalité du secteur dans lequel existent des obstacles.
Si les repères visuels disparaissent au cours des manœuvres à vue qui font suite à une approche
aux instruments, l’API spécifiée pour ce cas particulier sera appliquée. Le pilote sera censé
exécuter un virage initial en montée en direction de la piste d’atterrissage et, une fois au-dessus
de l’aérodrome, mettre l’aéronef en montée sur le parcours d’approche interrompue. Etant
donné que les manœuvres d’approche indirecte peuvent être exécutées dans plusieurs
directions, différents parcours seront nécessaires pour aligner l’aéronef sur le parcours
d’approche interrompue prescrit selon sa position au moment où les repères visuels
disparaissent.
_____________________________________
L’entrée et le vol dans les circuits d’attente s’effectueront à une VI égale ou inférieure aux
vitesses définies.
Jusqu’à 4 250 m (14 000 ft) 425 km/h (230 kt) (2) 520 km/h (280 kt) (3)
315 km/h (170 kt) (4) 315 km/h (170 kt) (4)
Au-dessus de 4250 m(14000ft) 445 km/h (240 kt) (5) la moins élevée des deux
Jusqu’à 6 100 m (20 000 ft) valeurs suivantes (3) :
(1) . Les niveaux indiqués dans le tableau ci-dessus représentent les altitudes ou les niveaux de vol correspondants,
selon le calage altimétrique utilisé.
(2) . Lorsque la procédure d’attente est suivie du segment initial d’une procédure d’approche aux instruments pour
laquelle la vitesse publiée est supérieure à 230 kt (425 km/h), cette vitesse supérieure devrait être publiée également
pour l’attente toutes les fois que cela est possible.
(3) . La vitesse de 280 kt (520 km/h) (Mach 0,8) réservée pour les cas de turbulence ne sera utilisée pour l’attente qu’après
autorisation ATC, sauf si les publications qui s’y rapportent indiquent que l’aire d’attente convient aux avions
évoluant à ces vitesses élevées d’attente.
(5) . Toutes les fois que cela est possible, la vitesse de 280 kt (520 km/h) devrait être utilisée dans les procédures d’attente
associées avec les structures de voies aériennes.
• Radiale de garde
Dans le cas d’une procédure d’attente VOR/DME en direction opposée à la station, lorsque la
distance du repère d’attente à l’installation VOR/DME est faible, une radiale de garde peut être
spécifiée. Une radiale de garde peut également être spécifiée lorsqu’il est essentiel de limiter
l’espace aérien associé à la procédure d’attente.
Si la radiale de garde est rencontrée en premier, cette radiale doit être suivie jusqu’à ce que le
virage de rapprochement soit entrepris, au plus tard lorsque la distance limite d’éloignement
spécifiée (distance DME) est atteinte.
Si, pour une raison quelconque, un pilote est dans l’impossibilité d’appliquer les procédures
applicables dans les conditions normales prescrites pour un circuit d’attente donné, l’ATC
devrait en être avisé dès que possible.
4.1.2 – Entrée
L’entrée dans le circuit d’attente s’effectuera selon le cap en fonction des 3 secteurs d’entrée
en admettant une tolérance de ± 5° par rapport aux limites de secteurs. En cas d’attente sur
intersection VOR, les entrées ne s’effectueront que selon les radiales qui forment l’intersection.
En cas d’attente sur un repère VOR/DME, l’entrée s’effectuera de la manière publiée, soit en
suivant la radiale VOR ou l’arc DME définissant le repère, soit le long d’une radiale d’entrée
en direction d’un repère VOR/DME situé à l’extrémité du parcours d’éloignement.
Il est également possible d’utiliser le guidage fourni par une autre aide radio (NDB, par
exemple) ; dans ce cas, la protection de l’entrée devrait faire l’objet d’une étude spéciale fondée
sur les critères généraux.
Le rayon d’un arc DME utilisé comme guidage pour l’arrivée en vue d’une attente VOR/DME
ne devrait pas être inférieur à 10 NM (18,5 km)
c) Arrivée sur l’arc DME définissant le repère d’attente, en provenance du côté attente
- A l’arrivée au-dessus du repère d’attente, l’aéronef vire et suit une trajectoire parallèle
à la trajectoire d’éloignement et sur le même cap, jusqu’à ce qu’il atteigne la distance
d’éloignement limite DME, point auquel il vire pour intercepter la trajectoire de
rapprochement. (Fig.4.3 C)
d) Arrivée sur l’arc DME définissant le repère d’attente, en provenance du côté attente
- Une trajectoire d’arrivée conduisant à ce type d’entrée ne devrait pas être spécifiée si
possible, en particulier dans le cas d’une procédure d’attente VOR/DME en
éloignement. Si l’on choisit une distance DME appropriée, ce type d’arrivée peut être,
en fait, remplacé par une arrivée sur arc DME qui se termine dans le prolongement de
la trajectoire de rapprochement. (Fig.4.3 D)
Cependant, des problèmes de disponibilité d’espace peuvent interdire cette solution ; des
critères sont donc fournis pour une arrivée sur l’arc DME définissant le repère d’attente, en
provenance du côté attente.
e) A l’arrivée au-dessus du repère d’attente, l’aéronef vire et suit une trajectoire parallèle à la
trajectoire de rapprochement et réciproque de celle-ci, jusqu’à ce qu’il atteigne la distance
d’éloignement limite DME, point auquel il vire pour intercepter la trajectoire de rapprochement.
(Fig. 4.3 E)
f) Lorsque le point d’entrée est le repère à l’extrémité du parcours d’éloignement, l’arrivée (ou
le dernier segment de celle-ci) s’effectue le long de la radiale VOR passant par le repère
d’éloignement. A l’arrivée au-dessus du repère à l’extrémité du parcours d’éloignement,
l’aéronef vire et suit le circuit d’attente. (Fig. 4.3 F et G)
4.1.3 - L’Attente
En air calme
a) Après être entré dans le circuit d’attente, au deuxième passage au-dessus du repère et aux
passages suivants, l’aéronef est mis en virage pour suivre un parcours d’éloignement qui
amènera l’aéronef à la meilleure position possible pour exécuter le virage qui lui permettra de
rejoindre le parcours de rapprochement ;
b) suivre le parcours d’éloignement :
1) pendant 1 Min si l’altitude de l’aéronef est inférieure ou égale à 14 000 ft, ou
pendant 1 Min 30s si l’altitude en est supérieure
2) jusqu’à ce que la distance limite DME appropriée soit atteinte, lorsqu’une
distance est spécifiée ; puis
c) virer pour ramener l’aéronef sur le parcours de rapprochement.
Départ du circuit.
Lorsque le pilote reçoit une autorisation spécifiant l’heure à laquelle il doit quitter le point
d’attente, il devrait ajuster le circuit dans les limites de la procédure d’attente fixée, de manière
à quitter le point d’attente à l’heure prescrite.
Pour faire en sorte que l’aéronef demeure à l’intérieur des aires d’attente de protection, les
pilotes utiliseront les procédures établies de contrôle d’erreur afin de réduire les effets des
erreurs d’utilisation, des erreurs de données ou d’un mauvais fonctionnement de l’équipement.
Marge minimale
de franchissement d’obstacles
Distance au-delà de la limite au-dessus d’un terrain bas et plat
de l’aire d’attente _______________________________________
Mètres Pieds
En outre, au-dessus d’un terrain élevé ou de régions montagneuses, une MOC pouvant
atteindre 600 m (1969 ft) sera prévue pour tenir compte des effets possibles de la turbulence,
des descendances et autres phénomènes météo sur le comportement des altimètres.
1.1 – Introduction
Le contenu du chapitre est conforme aux dispositions de l’Arrêté du ministre de l’équipement
et du transport n° 3163-12 du 4 kaada 1433 (21 septembre 2012) relatif aux licences et
qualifications des membres d’équipage de conduite. Ces dispositions annulent et remplacent
celles de l’Arrêté n° 227-97 du 4 février relatives aux membres d’équipage de conduite.
b) Qualifications :
b - 1. Qualifications de classe d'aéronef ;
b - 2. Qualifications de type d'aéronef ;
b - 3. Qualification de radiotéléphonie internationale ;
b - 4. Qualification de vol aux instruments (IFR) ;
b - 5. Qualification de vol rasant ;
b - 6. Qualification de voltige aérienne,
b - 7. Qualifications d'instructeur en vol comprenant les catégories suivantes :
- Instructeur pilote privé (FI-PPL) ;
- Instructeur pilote professionnel (FI-CPL) ;
- Instructeur de qualification de classe (CRI) ;
- Instructeur de qualification de vol aux instruments (IRI) ;
- Instructeur en ligne de personnel navigant de conduite (LFCI) ;
- Instructeur de qualification de type (TRI) ;
- Instructeur sur simulateur de vol (SFI) ;
- Instructeur pour la formation sur entraîneur synthétique (STI).
Cette licence permet à son titulaire, sous réserve de répondre aux exigences du présent arrêté,
notamment en ce qui concerne les qualifications requises, d'exercer les privilèges suivants :
❑ 1 - les privilèges attachés à la licence de pilote privé-avion et à la licence de pilote
professionnel-avion, ainsi qu'à la qualification de vol aux instruments ;
❑ 2 - de remplir les fonctions de pilote commandant de bord dans le transport aérien
commercial, d'un avion certifié pour être exploité avec plus d'un pilote.
Si, à la suite d'une formation aux différences, le bénéficiaire de celle-ci n'a pas piloté durant
la période de validité de la variante à la qualification obtenue, sur un aéronef correspondant à
la dite variante, une nouvelle formation aux différences ou un contrôle de compétence sur cette
variante est nécessaire. Cette disposition ne s'applique pas aux classes et aux types d'avions
monomoteurs à pistons. Le nombre de qualifications de classe ou de type susceptibles d'être
détenues simultanément par le titulaire d'une licence n'est pas limité.
A cet effet, ils doivent démontrer qu'ils possèdent un niveau de compétence linguistique,
classé de 1 à 6, adapté à l'exercice de leurs fonctions. Cette démonstration de compétence
comprend notamment les capacités de :
- comprendre les documents d'information météorologique ;
- utiliser des cartes aéronautiques de vol en route, de départ et d'approche ainsi que les
documents associés d'information aéronautique, et
- communiquer avec les autres membres de l'équipage et les services de la circulation
aérienne pendant toutes les phases du vol y compris la préparation de vol.
2.1.3 Les fonctions des agents techniques d'exploitation (ATE ou Aircraft Dispatcher)
Les agents techniques d'exploitation lorsqu'ils sont employés dans le cadre des méthodes de
planification, d'assistance, de préparation et d'exécution des vols doivent :
▪ aider le pilote commandant de bord dans la préparation du vol et lui fournir les
renseignements nécessaires à cette fin ;
▪ aider le pilote commandant de bord dans la préparation du plan de vol exploitation, viser
ses documents, s'il y a lieu, et les remettre aux organismes compétents ;
▪ au cours du vol, fournir au pilote commandant de bord, par les moyens appropriés, les
renseignements qui pourraient être nécessaires à la sécurité du vol ;
▪ en cas d'urgence, déclencher les procédures éventuellement indiquées dans le manuel
d'exploitation.
➢ Le contrat de travail à durée déterminée peut être conclu dans certains secteurs et dans
certains cas exceptionnels fixés par voie réglementaire après avis des organisations
professionnelles des employeurs et des organisations syndicales des salariés les plus
représentatives ou en vertu d'une convention collective de travail.
L'exploitant doit désigner une base d'affectation pour chaque membre d'équipage.
Pour ce faire il doit évaluer le rapport entre la fréquence et l'organisation des temps de service
de vol et des temps de repos, et tenir dûment compte des effets cumulatifs de service longs
entrecoupés d'un repos minimum.
L'exploitant doit programmer les temps de service de manière à éviter des pratiques
indésirables comme celles consistant à faire alterner des services de jour et de nuit ou une mise
en place des membres d'équipage, ce qui entraîne des perturbations importantes des rythmes de
sommeil et de travail.
Il doit prévoir des jours locaux sans service et en informer préalablement les membres
d'équipage.
Dans tous les cas, l'exploitant doit veiller à ce que les temps de repos soient suffisants
pour permettre à l'équipage de récupérer des effets des temps de service précédents et d'être
suffisamment reposé au début du temps de service de vol suivant.
Il doit veiller également à ce que les temps de service de vol soient établis de telle sorte
que les membres d'équipage soient suffisamment reposés pour accomplir leur service à un
niveau satisfaisant de sécurité en toute circonstance.
Tout exploitant est tenu de démontrer à la DAC, en se basant sur son expérience des
opérations et en tenant compte d'autres facteurs pertinents, tels que les connaissances
scientifiques actuelles, que sa demande de dérogation permet d'assurer un niveau de sécurité
équivalent.
Le cas échéant, ces dérogations sont assorties de mesures d'accompagnement appropriées.
2.4.4 Définitions
2) Temps de vol cale à cale : Le temps écoulé entre le moment où l'avion se déplace de son lieu
de stationnement en vue de décoller jusqu'au moment où il s'immobilise sur la position de
stationnement désignée et que tous les moteurs ou toutes les hélices sont arrêtés ;
3) Pause : Une période exempte de tout service compté comme temps de service, étant
inférieure à un temps de repos ;
4) Service : Toute tâche que doit effectuer un membre d'équipage en rapport avec l'activité d'un
titulaire d'un Certificat Technique d’Exploitation (CTE) ;
5) Temps de service : Temps écoulé entre le moment où un membre d'équipage doit commencer
un service à la demande d'un exploitant jusqu'au moment où il est libéré de tout service ;
6) Temps de service de vol (TSV) : Toute période au cours de laquelle une personne exerce à
bord d'un avion en tant que membre de son équipage. Ce temps est compté depuis le moment
où le membre d'équipage doit se présenter, à la demande d'un exploitant, pour un vol ou une
série de vols et se termine à la fin du dernier vol au cours duquel le membre d'équipage est en
fonction. Elle correspond au minimum à une heure avant le moment où l'avion se déplace de
son lieu de stationnement en vue de décoller pour le premier vol jusqu'à trente minutes après le
moment où il s'immobilise sur la position de stationnement désignée et que tous les moteurs ou
toutes les hélices sont arrêtés après le dernier vol ;
7) Base d'affectation : Le lieu désigné par l'exploitant pour le membre d'équipage, où celui-ci
commence et termine normalement un temps de service ou une série de temps de service et où,
dans des circonstances normales, l'exploitant n'est pas tenu de loger ce membre d'équipage
9) Nuit locale : Une période de 8 heures comprise entre 22h00 et 08h00, heure locale ;
10) Un jour isolé sans service : Un jour isolé sans service comprend deux nuits locales. Un
temps de repos peut être inclus dans ce jour ;
11) Membre d'équipage en fonction : Un membre d'équipage effectuant son service à bord d'un
avion pendant tout ou partie d'un vol ;
12) Mise en place : Le transport, d'un lieu à un autre, sur instruction de l'exploitant, d'un
membre d'équipage qui n'est pas en fonction, à l'exclusion du temps de trajet.
Est considéré comme « temps de trajet » : le temps nécessaire au membre d'équipage pour se
rendre de son domicile à un lieu désigné où il doit se présenter et vice versa, ainsi que le temps
nécessaire pour le transfert local d'un lieu de repos au lieu où le service commence et vice versa.
13) Temps de repos : Une période ininterrompue et définie, pendant laquelle un membre
d'équipage est libéré de tout service ainsi que de toute réserve à l'aéroport ;
16) Vol médical d’urgence : un vol dont le but est de faciliter l’assistance médicale d’urgence,
lorsqu’un transport immédiat et rapide est essentiel, en transportant :
– du personnel médical ;
– ou des fournitures médicales (équipement, sang, organes, médicaments) ;
– ou des personnes malades ou blessées et d’autres personnes directement concernées.
Le repos minimal devant être accordé avant un temps de service de vol commençant en
dehors de la base d'affectation doit être au moins aussi long que le temps de service précédent
(antérieur) et ne pas être inférieur à 10 heures.
Lorsque le repos minimal est pris en dehors de la base d'affectation, l'exploitant doit faire
en sorte que le membre d'équipage puisse dormir 8 heures, en tenant dûment compte des
déplacements et d'autres besoins physiologiques. Il doit veiller à ce que les effets du décalage
horaire sur les membres d'équipage soient compensés par du temps de repos supplémentaire.
2.4.9 Alimentation
Un membre d'équipage doit avoir la possibilité de s'alimenter et de se désaltérer de manière à
ce que ses performances ne soient aucunement affectées, en particulier lorsque le TSV dépasse
six heures.
Introduction
3.1 – Généralités
3.1.1. – Les obligations de l’exploitant
Un exploitant doit s'assurer que :
(a) - La composition de l'équipage de conduite et le nombre de membres d'équipage de conduite
affectés aux postes de travail désignés sont en conformité avec le manuel de vol de l'aéronef et
ne sont pas inférieurs aux minima spécifiés dans le manuel de vol de l'aéronef ;
(b) - L'équipage de conduite comprend des membres d'équipage de conduite supplémentaires
lorsque le type d'exploitation l'exige, et n'est pas inférieur au nombre spécifié dans le manuel
d'exploitation ;
(c) - Tous les membres de l'équipage de conduite sont détenteurs d'une licence appropriée et en
cours de validité, et qu'ils sont dûment compétents et qualifiés pour exécuter les tâches qui leurs
sont attribuées ;
(d) - Des procédures acceptables par la direction de l'aéronautique civile sont établies pour
éviter le regroupement, au sein d'un même équipage, de membres d'équipage de conduite
inexpérimentés ;
(e) - Un pilote parmi l'équipage de conduite est désigné commandant de bord ; ce dernier peut
déléguer la conduite du vol à un autre pilote dûment qualifié ; et
(f) - Lorsque le manuel de vol exige la présence d'un opérateur de panneau systèmes, l'équipage
de conduite inclut un membre d'équipage détenteur d'une licence de mécanicien navigant.
L'exploitant doit préciser dans le manuel d'exploitation les conditions pour lesquelles il est
nécessaire d'effectuer une formation aux différences ou une formation de familiarisation.
C - Procédures d'exploitation
1) Organisation de l'exploitation
a. Organigrammes
b. Responsabilités
c. Contrôle de l'exploitation
d. Prévention des accidents et sécurité des vols
2) Documents et manuels
a. Manuel d'exploitation
b. Documentation embarquée
c. Notes et instructions techniques
❑ Stage de commandement
Le stage de commandement requis doit être spécifié dans le manuel d'exploitation et
comprendre au minimum ce qui suit :
➢ (a) - Une formation au simulateur de vol (y compris l'entraînement au vol orienté ligne)
et/ou une formation en vol
➢ (b) - Un contrôle hors ligne de l'exploitant en fonction " Commandant de Bord ;
➢ (c) - Les responsabilités du Commandant de bord ;
➢ (d)- Une adaptation en ligne en tant que Commandant de Bord sous supervision. Un
minimum de 10 étapes est nécessaire pour les pilotes déjà qualifiés sur le type d'aéronef
;
➢ (e)- L'exécution d'un contrôle en ligne en tant que Commandant de Bord ainsi que la
qualification de compétence de route et d'aérodrome requise.
➢ (f)- Une formation à la gestion des ressources de l'équipage.
L'exploitant doit prendre toute mesure raisonnable pour s'assurer que toutes les personnes se
trouvant à bord de l'aéronef obéissent à tous les ordres donnés par le commandant de bord dans
le but d'assurer la sécurité de l'aéronef et des personnes ou biens transportés conformément à la
réglementation en vigueur.
➢ Contrôle en ligne
Un exploitant doit s'assurer que tout membre d'équipage de conduite subit un contrôle en ligne
sur aéronef, afin de démontrer sa capacité à mettre en oeuvre les procédures normales
d'utilisation en ligne décrites au manuel d'exploitation.
La période de validité d'un contrôle en ligne est de douze mois calendaires à compter de la fin
du mois de son accomplissement. Si le contrôle est subi dans les trois derniers mois calendaires
3.5 - Qualification d'un pilote pour exercer dans l'un ou l'autre des sièges
pilotes.
Un exploitant doit s'assurer que :
(1) Un pilote susceptible d'exercer dans l'un ou l'autre des sièges pilotes suit un entraînement et
un contrôle appropriés ; et
(2) Le programme de cet entraînement et contrôle figure au manuel d'exploitation est approuvé
par la direction de l'aéronautique civile.
La période de 90 jours mentionnée aux sous-paragraphes 8.1. (a) et 8.1. (b) ci-dessus peut être
étendue à 120 jours maximum en volant en ligne sous supervision d'un instructeur/examinateur
de qualification de type.
➢ Dossiers de formation
Tout exploitant doit :
(a) - Tenir à jour les dossiers de tous les entraînements, formations, qualifications et
contrôles suivis par un membre d'équipage de conduite requis.
(b) - Tenir à la disposition du membre d'équipage de conduite concerné, sur demande de
ce dernier, les dossiers de tous les stages d'adaptation, entraînement et contrôles
périodiques.
PARTIE 6
Télécommunications
Le Secteur des radiocommunications de l´UIT (UIT-R) joue un rôle crucial dans la gestion
mondiale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellite - ressources
naturelles finies qui font l´objet d´une demande croissante de la part de très nombreux services,
comme les services fixe, mobile, de radiodiffusion, d´amateur, de recherche spatiale ou encore
les télécommunications d´urgence, la météorologie, les systèmes mondiaux de radiorepérage,
la surveillance de l´environnement et les services de communication garantissant la sécurité de
la vie humaine en mer, sur terre et dans les airs.
Les publications de l'UIT sont une référence indispensable pour qui souhaite se tenir informé
des changements rapides et complexes qui surviennent dans le domaine des
radiocommunications internationales, comme les organismes publics, les opérateurs de
télécommunication publics ou privés, les constructeurs, les organismes scientifiques ou
industriels, les organisations internationales, les cabinets de consultants, les universités et les
instituts techniques.
Les publications sont disponibles en version papier, sur CD-ROM, sur DVD ou en ligne, dans
les langues officielles de l'UIT (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe).
Le Bureau des radiocommunications de l'UIT publie des textes réglementaires, tels que le
Règlement des radiocommunications, les Actes finals des Conférences mondiales ou régionales
des radiocommunications et les Règles de procédure, ainsi que les Recommandations, les
Rapports et les Manuels de l'UIT-R élaborés par les commissions d'études des
radiocommunications
2.2 Rôle
Il a pour rôle de relier les équipages aux organismes au sol afin d’assurer la sécurité, la
rapidité de la circulation aérienne et la régularité des vols.
Le choix sera fait d’abord dans le Groupe A. Si les besoins en fréquences demeurent
supérieurs, les fréquences des autres groupes peuvent être choisies.
Les fréquences du plan peuvent aussi être déterminées en utilisant l’intervalle de 25
KHz, à l’exception de la fréquence de détresse 121,5 qui est protégée de part et d’autre
par un intervalle de 50 KHz.
Depuis 2002 un espacement de 8,33 KHz entre canaux VHF est mis en œuvre pour les
vols qui s’effectuent au-dessus du FL245 à destination de l’Europe. Aussi, les aéronefs
non équipés 8,33 doivent planifier de voler au-dessous du FL 245.
Les fréquences de la bande 117,975 à 137 MHz sont assignées aux SMA nationaux
et internationaux comme suit :
118,0 à 121,4 : SMA nationaux et internationaux (TWT, APP)
123,15 à 123,675 : SMA nationaux
121,5 : Fréquence d’urgence internationale
4 – Appel de détresse
MAYDAY, MAYDAY, MAYDAY, Air France 219 on 128,8
5– Appel d’urgence
PAN, PAN, PAN, Agadir Approche, Air Maroc 351 on 120,9
4 – Appel/réponse
L’appel est composé de la station appelée + station appelante
La réponse est composée de la station appelante + station appelée
Ex : Eazy jet 722 - Casablanca control/ Casablanca control - Eazy jet 722
• L’ACCUSE DE RECEPTION
Prononcer «ROGER » ou « REçU » ou l’indicatif d’appel, ou le collationnement de
l’instruction suivi de l’indicatif d’appel
_____________________________________________________________________
L’appel et le message de détresse ne sont émis que sur ordre du commandant de bord lorsque
celui-ci s’aperçoit de l’aéronef est en état de détresse.
Les indicateurs d’emplacement sont des groupes de quatre lettres formés conformément aux
6.1 – SIGNIFICATION
La 1ère lettre indique la région OACI
La 2éme lettre indique la 1ère lettre du nom du pays
La 3éme lettre indique la 1ère lettre du nom de l’agglomération dans laquelle se trouve
l’aérodrome
La 4éme lettre indique la 1ère lettre du lieu où se trouve l’aérodrome, l’organe, le service ou
la station.
Emplacement Indicateur
Les signaux du code Q aéronautique sont constitués de trois lettres dont la 1 ère est toujours la
lettre Q. Chaque signal a un sens précis pouvant être traduit dans les langues de l’OACI. La
signification de certains signaux a besoin pour être précisée d’être complétée, selon le cas, par
l’addition d’indicateurs d’emplacement, d’abréviations approuvées, d’indicatifs d’appel, de
chiffres…
Chaque Etat membre de l’OACI doit assurer par un organisme gouvernemental un Service
d’Information Aéronautique conformément aux dispositions de l’Annexe 15 : Services
d’Information Aéronautique. L’Etat demeure responsable de l’information fournie.
Le SIA centralise, compile, édite et fait paraître des informations aéronautiques concernant la
totalité du territoire de l’Etat et de l’espace aérien dans lequel il fournit les services de la
circulation aérienne..
Ceci comprend :
- L’élaboration de l’A.I.P
- L’émission des NOTAM (Notice To Airmen)
- L’émission des AIC (Circulaire d’information aéronautique)
Les amendements (AMDT) comportent des modifications permanentes. Ils sont numérotés de
01 et à suivre à partir du 1er Janvier de l’année en cours.
Les BMJ et les AMDT sont diffusés par courrier postal, ou distribués par toute autre voie
convenue entre le SIA et les utilisateurs.
Les amendements peuvent être apportés au moyen de NOTAM, en attendant la réédition des
pages intéressés.
• Suppléments d’AIP
Les modifications temporaires de longue durée (3 mois ou plus) ou des informations de courte
durée qui contiennent un long texte et/ou des éléments graphiques sont publiées sous la forme
de suppléments d’AIP.
Il est recommandé que les pages de supplément d’AIP soient des pages de couleur jaune pour
être bien apparentes.