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Proposition de 6 descriptifs de Nations PJ pour Ragnarok

Par Maxime De Haeck & Alex « Balaam » Massure

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Index :
Sommaire
Index :.....................................................................................................................................................2
Les Nations PJ :.......................................................................................................................................3
1. Le Palatinat d’Elzaroth................................................................................................................3
2. Les Archipéliens ou la République de Nautillus..........................................................................4
3. Den Bõrgen [<Den Beurgen].......................................................................................................6
4. Frei Reichlander [La Marche libre de l‘Empire]...........................................................................7
5. La Sindhu des Djinns :.................................................................................................................9
6. L’Enclave ou le Paradis oublié :.................................................................................................11

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Les Nations PJ :
1. Le Palatinat d’Elzaroth
 Orientation politique : Théocratie rédemptrice.
 Titre du souverain pontife : Le Basileus [<Basiléous], élu par le
Concile de la Règle.
 Archétypes de la Nation : Spiritualiste et expansionniste.
 Société :
Il y a trois cents ans, le frère Saturnin Tuc, un jeune étudiant en
théologie theuts prit de puissants psychotropes pour entrer en contact avec les Divins qu’il étudiait. Quelle ne
fut pas sa surprise d’entrer en contact avec Elzaroth, un Dieu rédempteur perdu dans l’immensité du Cosmos
et cherchant des âmes impies à purifier.
Saturnin Tuc n’hésita pas à reconduire cette expérience avec d’autres étudiants et son cercle d’initiés s’élargit.
Ils finirent par quitter leur prieuré pour s’en aller et rejoindre Harapan afin d’y créer leur Basilique et d’y
prodiguer la parole d’Elzaroth.
Ainsi Tuc fut le premier Basileus et il révéla ceci à ses fidèles :
« Elzaroth m’a guidé dans les cieux de l’infini et il m’a dit qu’Il pardonnerait aux justes et qu’Il entrerait en
contact avec eux, grâce à la méditation, la danse exotique et l’enivrement des drogues, afin de leur pardonner
les acte pour lesquels ils cherchent la rédemption et le salut de l’âme en suivant ses préceptes et en respectant
ses interdits. »
Ces préceptes sont souvent liés à l’ordre monastiques, fanatiques ou de chevaleries saintes mais un est
commun à tous, chaque croyant se doit de porter son collier de perles, au plus celui-ci montera en statut, au
plus il devra chercher à purifier ses pêchers et donc obtenir par prière, rédemption, protection des plus
faibles, confession et sacrifice de soi des perles plus pures et blanches. Ceux qui ne chercheraient pas à se
purifier se verraient châtier par le Répurgateur, un croyant masqué qui peut prendre les pires des sanctions
contre les impurs !
Au fil du temps différents sanctuaires, prieurés, églises ainsi que monastères virent le jour un peu partout dans
Tanak. Il n’est donc pas incongru que les domaines du Palatinat soient morcelés aux quatre coins du monde
avec des petites et grandes propriétés mais aussi avec des cultures et des traditions différentes. Ceci étant,
certaines communautés doivent d’ailleurs voyager plus de deux semaines par route et par mer pour rejoindre
une autre localité du Palatinat.
Le Palatinat se trouve donc vassal ou ordre spirituel dans bons nombre de nations (seuls les Iliens semblent
exempts de la présence du Palatinat) mais tout y est décidé par le Basileus qui rarement accepte de se plier
aux souverains temporels ou aux directives d’un Etat où il est simple sujet.
Quant aux questions religieuses, qui sont sujettes à interprétation, elles sont réglées par le Concile de la Règle
où une demi-douzaine de courants religieux s’affronte afin de faire jaillir la sagesse d’Elzaroth.
Récemment, le dernier Basiléus est mort, les différentes factions du Concile de la Règle se sont réunies à
Harlapan, ils se doivent d’élire un nouveau Basiléus et de décider de l’étendue de ses pouvoirs. Ainsi dans le
quartier du Palatinat à Harlapan, on croise beaucoup de nordique, d’occidentaux et d’orientaux ces temps-ci,
chacun revêtu selon leur origine et défendant leurs points du vue au Concile. Pourtant ils ne sont pas les
seules, des représentants des ordres de chanoines et de chevalerie canonique sont également présents et
espèrent faire entendre leurs doléances au Concile.

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Le Palatinat semble assez obtus vis-à-vis de la technologie souvent considérée comme corruptrice des âmes
(tant qu’elles n’aident pas à purifier ces mêmes âmes lors des Questions 1) et des artisanats qui en oublient les
vraies méthodes de façonnage et de fabrication (sauf lorsqu’il s’agit de glorifier le Palatinat et sa supériorité
spirituelle).
La gestion financière ne semble pas être une des qualités des Pères Abbés, Émirs et Pasteurs, ceux-ci font
souvent appel à la charité des croyants pour éviter la banqueroute mais aussi favoriser le commerce et
l’accueil des marchands étrangers afin de remplir leurs caisses.
 Rivalité :
On note cependant qu’au cours de ce dernier siècle, la religion a fortement évolué, les trois Basileus
précédents ont appelé les leurs à plus d’une vingtaine d’épuration d’âmes damnées, d’expiations sanglantes,
d’inquisitions et de croisades à l’encontre d’« hérétiques » (le plus souvent des petits nobles dérangeant, des
villageois vivant dans des coins reculés et même à l’encontre de communautés qui vivaient près de zones
riches en pleines Terres sauvages).
Ainsi bon nombre de seigneurs et souverains commencent à se méfier du Palatinat de peur de voir à leurs
portes, inquisiteurs, templiers, feydakeens et hiérophantes levant la croix rouge dentelée de la rédemption.

2. Les Archipéliens ou la République de Nautillus


 Orientation politique : République censitaire.
 Titre des souverains : les Proconsuls. Au nombre de deux,
sont élus tous les deux ans par le Sénat.
 Archétypes de la Nation : Explorateur et organisé.
 Société :
Nous nous appelons entre nous les Archipéliens mais les Etrangers
(aussi appelé les Exilés) nous appellent les Nautilles ou les
Républicains. Qu’à cela ne tienne, nous sommes une union de
peuples forts et raffinés depuis la nuit des temps, car nous sommes le vrai berceau de l’humanité, engendrée
par la Perle alchimique, qui fut inventée par les Demi-dieux, Ondins, Satyres, Minotaures, Centaures et les
Faeries. Si nous nous rendons à Harapan, c’est pour honorer une vieille promesse et non nos croyances, nos
mythes ancestraux parlent de notre engagement éternel à empêcher un fléau de folie et de destruction, les
Lamias, de rouvrir les portails.
Après notre naissance, la majorité des humains migra tandis que les meilleurs restèrent dans les Archipels et
vénérèrent avec les frères-créateurs le Dieu Solaire, Mithra, le Dieu des Vents, Odéon, et la Déesse de la Mer,
Lacustre, créant ensemble à force de conquêtes et de durs labeurs la République (Nos cités-Etats se sont
longtemps fait la guerre par le passé).
Si tu viens à nous, marchand ou voyageur, sache que tu verras de loin nos cités, nos phares, nos armures
scintillantes comme les écailles de poissons ; et tend l’oreille car le vent portera la clameur de notre joie lors
des combats de gladiateurs et de nos cantus. Tu croiseras peut-être des prêtres momifiés ou des bardes
satyres mais très certainement tu verras des citoyens en toge avec une jupe ou des braies, des artisans ayant
pignon sur rue, des océanographes se promenant avec des montres goussets et des appareils fonctionnant
grâce à des arcs électriques ainsi que pêcheurs en tunique portant sur l’épaule leurs filets mécaniques. Ne
t’étonnes pas de ce contraste car nous, Archipéliens, sommes une myriade de cultures et de peuples liés la
mer, nous cultivons ensemble l’esprit de libre entreprise et de commerce.

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Séance de torture religieuse.
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Toutefois il est bon de savoir que tout citoyen et toute cité-Etat jouit de la liberté tant que celui-ci respecte les
coutumes du Sénat (lieu où chaque citoyen pauvre ou riche a élu son représentant).
Le Sénat s’occupe principalement de ce que les cités ne gèrent pas : les taxes spéciales, les règles de
comportement auxquelles sont soumis les métèques (marchands étrangers) et les voyageurs (mercenaires,
auxiliaires et badauds), la nomination des magistrats (les prêtes y compris).
Mais le Sénat s’occupe aussi des rituels et du respect des cultes. Cependant sa plus importante tâche est
l’élection de nos deux Proconsuls (les chefs de la République, de nos Légions, de notre Marine et de nos
ambassadeurs).
Dans nos archipels, le statut et la richesse d’un simple citoyen s’estime par l’arpent de mer ou de lagon qu’il
possède pour nourrir les siens tandis que les familles philosophes (les universitaires, magistrats, juristes et
conseillers) et marchandes sont estimées par leur richesse matérielle. Toutefois nos nobles se distinguent par
la possession de moyennes ou grandes parties d’une île ou d’un îlot où ils cultivent la vigne, l’olivier et y
élèvent des sanglochons. Finalement, seuls nos esclaves et nos femmes fertiles sont en dehors de la vie
politique et économique.
Notre technologie dépend de la Guilde des explorateurs, elle se spécialise dans de nombreuses innovations
technologiques pour notre marine et nos légions (armes de siège, galères avec une longue rampe d’abordage,
armes, armures,…).
Enfin, l’exercice de la Magie est fortement contrôlé par le Conseil Arcanique, un cercle discret de mages
psyoniques.
Ne te méprend pas, étranger, sur ceux que tu appelles Nautilles car nous ne sommes pas des primitifs ! En
effet, nous sommes pieux et nous cherchons souvent à nous protéger du hasard, de la malchance mais aussi
des complots et colères divines. Ainsi pour chacun de nos actes importants ou officiels, nous consultons
l’Oracle où un devin, un astrologue ou une chiromancienne (lignes du destin dans la main) se doivent trancher
une question cruciale : « les Dieux vont-ils m’accorder leur protection dans mon entreprise ? ».
 Rivalités :
La République connait plusieurs rivalités internes au sein de son Sénat entre les différentes classes sociales
représentées mais également sur le plan éthique depuis que les Femmes et les Hommes-bêtes des Lesbos se
sont révoltés pour s’affranchir de la loi les Femmes fertiles.
La menace de raids et de pillages des Iliens est devenue de plus en plus préoccupante, les Proconsuls ont donc
ordonné que les Portes du Dieu de la Guerre soient ouvertes afin que les cœurs des Marines et les
Légionnaires soient emplis de courage et de cruauté face aux adversaires de la République.
L’engagement de nombreux auxiliaires Peaux vertes dans la Légion semble déplaire à beaucoup de citoyens
malgré l’assurance des Sénateurs que ceux-ci ont reçu des formations et une éducation appropriés depuis leur
engagement sur le continent.
Par ailleurs des rumeurs font état de froid entre la Sérénissime et la République après la décision de relever les
taxes douanières face à la persistance des marchands de la Confédération à vendre à bas prix leurs denrées.
Quelques mercenaires trop curieux ont été arrêtés flânant près d’un observatoire de la Guilde des
explorateurs où l’on parle de la mise au point du prototype de la Mante, une sorte de navire sous-marin.

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3. Den Bõrgen [<Den Beurgen]
 Orientation politique : Royaumes claniques.
 Titre de noblesse : Le Jarl n’est autre que le Roi
d’un clan, seule sa Famille ou celle de ses cousins
proches peuvent donner du sang princier.
 Archétypes de la Nation : Agricole et agressif.
 Société :
Malgré le grand pouvoir du Jarl, des Dieux et du destin
qu’attend le guerrier dans le « Valhabah », nous, les
Bõrgen, ne sommes pas des sauvageons, nous avons des
lois, des coutumes et des interdits et nous cherchons toujours à nous améliorer dans nos arts et nos
techniques. Nous portons des armes hydrauliques et des armures vapeurs, nous nous pavanons de parures
précieuses et mettons des parfums.
Pourtant, étranger, même si tu nous crains, nous ne sommes pas tous tes pires cauchemars ; nous ne sommes
pas tous guerriers et pillards, certains d’entre nous sont marchands, agriculteur ou marins. Si tu nous vois
commercer chez toi étranger, c’est parce que nos karfi, skeid et knørr, (types de bateaux) sont équipés
technologiquement pour chevaucher les vents d’éthers au sein desquels nos îles flottent. Nos nain-génieurs
connaissent tout de ce qui est vapeur et hydraulique ainsi nous ne sommes pas isolé dans nos hautes
montagnes ou sur nos îles éthérées.
Au combat, rien ne nous résiste, et nos frères et sœurs Elfes et Nains te confirmeront qu’ensemble nous avons
vaincus les Géants et leurs pluies de rochers. Et sache que même les trolls préfèrent les troncs d’arbres à nos
armures !
Notre société est équilibrée, l’Homme est le guerrier, le commerçant, le pêcheur, le cultivateur des régions
froides et peu peuplées des Fjords aériens mais la Femme est l’essence même du peuple, elle possède les clés
de la maison, la terre, la richesse, l’éducation ainsi que la sagesse et elle peut aussi revêtir une armure pour se
battre.
Lorsque des questions se posent à nos esprits, nous nous réunissons et l’Althing, l’assemblée des Jarls, décide
ensemble devant leurs clans de ce qu’il sera fait. Seuls nos esclaves ne peuvent y participer !
La guerre, les rapines et les découvertes sont le devoir du Jarl qui, aidé des ses Banns (généraux), gère nos
guerriers, pilleurs et éclaireurs. Dans d’autres situations, ce sont les Maîtres de métiers et les Grand-prêtres
qui conseillent le Jarl.
L’une des particularités de nos commerçants est leur capacité à traquer dans les Fjords aériens les Grands Vers
des Airs, de les dépecer et de fabriquer à partir de leurs glandes cutanées du Skrei, sorte de drogues qui est
utile aux Devins pour augmenter leur préscience et aux guerriers pour diminuer les saignements de leurs
blessures. Etant les seuls sur le marché de Tanak à vendre cette denrée, nos marchands ont les pleins pouvoirs
mêmes si cela en rend plus d’un jaloux !
La Magie et les rituels sont pour nous source de puissance et de sagesse et grâce à elle, nos prêtres et
prêtresses nous ont appris à respecter les spectres de nos guerriers qui, poussés par la Dame des Souffrances,
cherchent à rejoindre le « Valhabah » et prendre leur place dans le Hall des Héros.
 Rivalités :
La guerre et les rivalités commerciales sont partout, même nos clans voisins peuvent attaquer quand nous
avons le dos tournés, même la nature nous montre ses maléfices en tentant de corrompre nos esprits et nos
mœurs : Dragons, Nymphes, Tréants et Faeries nous menacent de leurs artifices et cabales, heureusement nos
Mages et Prêtresses veillent !

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Les peuples que certains de nos clans pillent en débarquant sur leurs côtes ou en arpentant leurs rivières nous
en veulent mais jamais ils ne savent comment passer les récifs et les glaces qui peuvent briser les quilles mais
surtout ils ne savent pas que nos bateaux sont équipés de ballons gonflables leur permettant de rejoindre nos
Îles éthérées.
Les Pirates, la Sérénissime mais surtout les Nautilles essayent depuis de éons de nous voler nos secrets de
fabrication du Skrei après le dépeçage d’un Grand Ver des Airs !

4. Frei Reichlander [Marche libre de l’Empire]


 Orientation politique : Corpocratie directe.
 Titre de noblesse : Il y a le Freiherr, qui est choisi
lors de chaque congrès des hanses, guildes et corps
de métier.
 Archétypes de la Nation : Financière et productrice.
 Société :
Je vais vous conter l’histoire d’un lieu situé au-delà de la
grande muraille impériale, entre les civilisés et les
sauvages : l’ancien dixième duché de l’Empire, celui qu’on
appelle le duché oublié.
Peu avant l’entreprise de la construction de la muraille protégeant l’Empire, de terribles maux parvinrent aux
oreilles de nos ancêtres. Le Duc de l’époque et sa garde avaient, semble-t-il, été dupés ou trahis par des
proches qui les envoyèrent dans un sinistre endroit de son duché, où bien pire encore, il est même possible
que ces soi-disant amis le firent assassiner lui et ses gardes (la légende dans ce malheureux évènement a fini
par remplacer la vérité, nous n’énumérerons donc que les deux cas le plus probables de la mort du Duc).
Devant l’absence de réaction de l’Empereur, les Guildes et maisons de métier décidèrent de remplacer
l’autorité du Duc sans héritier. Peu de temps après cette première forme d’autorité non-impériale, des
troubles survinrent dans une région du duché : d’étranges évènements eurent lieux et des témoignages
morbides se firent entendre jusqu’à la nouvelle capitale, Freiburg. Une coalition de corporations s’organisa et
vainquit la menace ; une arche dormante semblait s’être activée et il en était sorti des esprits errants et des
pestiférés. Mais ce problème fut vite résolu et les Guildes fortes de leur victoire décidèrent de quitter l’Empire.
Depuis, la réussite et la survie du Frei Reichland sont surtout dues à la richesse économique et financière du
pays, de nombreuses banques et de nombreuses bourses d’économie ou de financement s’y sont installées,
sans parler des innombrables échanges économiques, puisque cette nation est une zone de tampon entre
l’Empire, les Terres Sauvages, les Îles éthérées et la ville d’Harapan.
La chose la plus importante pour les Guildes et Corporations est la Charte, un accord signé par toutes les
guildes et permettant à ce pays d’avoir une unité particulière :
1° Aucune guilde, hanse ou corporation ne doit avoir le monopole de plus d’une activité commerciale ou
productrice.
2° Le commerce est soumis à la libre concurrence et aucun prix d’un article ne peut être fixé par accord entre
guildes ou par un souverain étranger.
3° Aucune guilde, hanse ou corporation ne doit gêner ou nuire à l’activité commerciale ou productrice d’une
autre.
4° Le Freiherr, nommé par les membres du Congrès, est le garant de la liberté de chacun et du respect de la
libre concurrence. En cas de non-respect, il peut user de sa garde, les Teufels (les diables),
pour résoudre les manquements à la charte et défendre les frontières de la Marche libre.
5° La justice est libre et dépend de chaque parlement des Corps de métiers ayant les mêmes activités.
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Face à cette charte fondatrice, d’autres problèmes se posèrent : avec le temps, l’exercice de la Magie a vu se
développer une nouvelle sorte de commerce ; la Guilde funéraire a mis en place différents services qu’elle a
dû scinder en deux pour éviter de nuire à la Charte, créant un précédent, l’utilisation massive de mort-vivants
par deux nouvelles guilde depuis 60 années.
Ainsi la Hanse des Larbins et la Guilde des Défunts ont vues le jours, la première créant à l’aide de mort des
serviteurs, des porteurs, des manœuvres et des soldats de premières ligne pour leurs clients et la seconde
s’occupant de créer des êtres quasi-immortels afin qu’un souvenir d’eux soit gardé et qu’ils servent de
conseillers et dirigeants post-mortem à leur Guilde ou famille – Dans ce dernier cas de mort vivant, ceux-ci
sont totalement conscients et autonomes.
Il va s’en dire que les autres Freilanders, qui suivent les anciennes traditions, acceptent la mort, n’investissent
pas dans des monstres mort-vivants et refusent d’adhérer au Culte des Immortels. Ces Freilanders-là préfèrent
respecter les Cultes Guildéens de Totemisation d’animaux sacrés, représentant le saint patron ou le divin dieu
de leur Corps de métier : la Truite Dorée, la Savant Cochon, le Bouc cornu, la sublime Loutre, la Licorne
scintillante, etc.
Niveau technologie, on trouve de tout dans la marche libre, du charretier original, au chariot alimenté par un
élémental d’air, le wagon foudre ou l’on voit même des pistolets à feu follet côtoient des frondes et des
arbalètes. C’est avant tout comme certains le disent un pays de pionniers et de vieilles structures où chapeau-
hauts, jupes voluptueuses et gilets de cuir fréquentent les linges sales, les tabliers de travail et les chemises
courtes des guildes.
 Rivalités :
Les rivalités sont multiples :
- Les Guildes et hanses n’hésitent pas à s’affronter dans l’ombre des fêtes organisées entre corporations afin
d’éliminer un concourant ou de sécuriser le poste de Freiherr.
- les tensions sont palpables entre les Guildes vénérant un totem animalier et celles s’investissant dans le
commerce de mort-vivants et les cultes post-mortem.
- l’endroit est connu pour être un nid d’espions étrangers.
- tout le monde cherche à obtenir des banques et bourses des prêts intéressants, les Justes – Guilde des
voleurs – pardon, des récupérateurs – n’hésitant pas à encaisser les lettres de change perdues ou égarées par
leurs propriétaires.
- La guerre menace tout le temps, même au sein de la délégation à Harapan, où la nation n’a reçu qu’un
modeste terrain alors que les tensions sont palpables entre les différentes guildes, notamment entre celles
voulant réformer le pouvoir et les autres cherchant à maintenir le statu quo.
- Certains des mort-vivants semblent hanter les régions voisines, allant jusqu’à des coins plus civilisés pour y
semer le trouble, le chaos et la mort. Il va s’en dire que personne n’en réclame la responsabilité.

Texte de Seymore Vrillon, chroniqueur impérial

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5. La Sindhu des Djinns :
 Orientation politique : Dynastie féodale.
 Titre de noblesse : Maharaja est le suzerain, le Raja est le
vassal.
 Archétypes de la Nation : Bâtisseur et Protectionniste.
 Société :
Peu le savent mais on trouve en extrême orient une autre nation,
sur une immense presqu’île où de nombreux fleuves et lacs
s’écoulent. On y trouve de nombreuses richesses, des peuples aux mœurs exotiques et envoutants et des
races semblables à celles des autres régions. Les quelques échanges que cette péninsule a avec le reste du
monde sont le résultat d’une poignée de marchands de la Confédération, de l’Empire et d’explorateurs
archipéliens.
Cette société est dominée par les Djinns, composée en grande majorité par des serviteurs divins qui ont décidé
de prendre le pouvoir au nom de la révolution des Castes et de la Religion Pragma. Leur société est très
différente des autres et très protectrice ; pourtant il y a une mouvance économique interne qui ferait pâlir
bien des nations : l’économie n’est soumise ni aux impôts ni au contrôle de l’Etat, seules les propriétés, les
baux, l’urbanisme et les mines de métaux précieux sont du ressort de l’Etat.
Pourtant lorsqu’on parle d’Etat, on pourrait parler plutôt d’Etats car le Maharaja n’est pas le plus puissant des
Djinns puisque chaque Raja gère sa province assez indépendamment.
Si on côtoie plus en profondeur les Sindhurites, on s’aperçoit que quatre castes semblent organiser la vie des
Sindhurites, chacune étant divisée en un haut et un bas statut, Djinn, Guerrier, Producteur, Serviteur. La caste
des Guerriers est une caste que tous peuvent embrasser – malgré différents ordres spécialisés - et qui peut
donner la chance de changer de statut ou de caste si vos actes vous mènent à de nombreuses reconnaissances
ou à de grands malheurs.
Mais ce n’est pas le seul mécanisme sociétal qui existe, les comploteurs et dénonciateurs de complots contre
un haut statut peuvent changer de caste ou de statut en récompense de leurs efforts. De même ; la religion
prévoit que tout être qui tue un assassin ou tout assassin qui tue sa cible peuvent changer de caste ou de
statut si le temple de Kanli, Dieu du meurtre et de la rétribution, reconnait la sainteté de leur acte.
Quant aux maîtres de cet empire, les Djinns, ils ne sont pas tous des Serviteurs divins mais on distingue les
hauts statuts des bas : les Hauts Djinns sont les membres reconnus de la famille du Maharaja ou d’une famille
des Rajas (Vice-roi d’une des nombreuses provinces), de même, les Shoguns, appelés aussi chefs militaires,
sont également des Hauts Djinns. Tandis que les Bas Djinns sont les conseillers, mages, les aides de camps, les
Samouraïs, les Immortels (deux ordres parmi les haut-guerriers) et les grands magistrats des Hauts Djinns.
La grande folie des Djinns, surtout de la haute, est de se construire d’immenses palais, cités et édifices pour
vanter leurs mérites et leur gloire où ils sculptent leur histoire, ce qui va à l’encontre de leur Religion qui
pousse le pratiquant à se détacher des biens matériels et de son enveloppe corporelle afin de fusionner au
cours de la contemplation ou de l’extase avec les Dieux (ça s’appelle le Kama Sutra). Extase qui par ailleurs
permit à leurs ancêtres de trouver le chemin des arches vers Tanak plus rapidement que les autres peuples,
du essentiellement selon la légende au mouvement de va-et-vient des moines sur le premier bateau humain
ayant passé les arches.
La construction de ces édifices est souvent le travail de la Confrérie de tailleurs de Pierres, membre de la haute
caste des Producteurs, composée en grande majorité de Nains.
 Rivalités :
Les Djinns sont nés pour être rivaux et ils complotent tout le temps !
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Dans les grandes cités labyrinthiques, d’étranges rumeurs circulent sur les pactes que des mages ou des
intrigants passent avec les Devas, d’étranges créatures qui offrent leurs services en échange d’une partie de
l’essence ou de l’âme du contractant.
Certains agriculteurs et de travailleurs pauvres espèrent un changement et seraient prêts à suivre l’élu de leur
cœur politique ou religieux qui leur apportera un affranchissement de leur Caste.
La présence de nouvelles propriétés du Palatinat d’Elzaroth a provoqué des troubles près de la ville de Belhi.
Le Raja de Belhi a rassuré son peuple, il trouvera une solution pour calmer les esprits et a rappelé aux
étrangers qu’ils sont des voyageurs et non des natifs.
Une légende parle de jungles impénétrables où vivraient Elfes, Homme-lézards, Sylvains et Orcs en symbiose.
Les autres nations apprennent avec méfiance, comme les Djinns vis-à-vis d’eux, à découvrir cette nouvelle
nation.

Par Hasdrubal le barde, témoignage lyrique sur la grandeur des Djinns

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6. L’Enclave ou le Paradis oublié :
« Monseigneur, je vous assure que pas plus tard qu’il y a une semaine, lors du premier jour de l’inscription des
nations participantes au rassemblement d’Harapan … eh bien, ils sont arrivés, enfin plutôt ils étaient-là à
l’instant même où l’on a ouvert les portes du temple, un Elfe et un Nain, vêtus comme les anciens, enfin, vous
voyez ce que je veux dire, Ils ressemblaient à ces dessins qu’on trouve sur les ruines, ces tas de pierres antiques
qu’on trouve ça et là dans tout l’Empire. Ils … comment vous le dire … ils ont inscrits leur nation, l’Enclave, à
Harapan.
Je sais, mon seigneur, ça paraît invraisemblable ! Mais vous auriez dû voir ça, ils avaient un escorte de soldats
d’espèces inconnues dont certaines armures étaient d’or et de rubis et ils ont payé en gemmes taillées les
droits d’inscriptions … et ils m’ont aussi remis une lettre officielle estampillé qui s’est traduite sous mes yeux …
je vous l’assure, celle-ci contenait toutes les informations et les sceaux officiels pour valider leur présence en
tant que Nation. Je suis comme vous, Monseigneur, je ne sais ce qui risque de venir à Harapan dans 4 mois. »

Célestain Harti, Prêcheur du troisième cercle, responsable des inscriptions

« Votre illustre grandeur,


Suite à votre demande, j’ai effectué des recherches appropriées au sujet de cette « Enclave », il semblerait qu’il
n’y aurait qu’un ou deux vieux érudits qui en sachent plus que la majorité. Mais même avec ces quelques
informations, j’en suis arrivé à cette conclusion, qui j’espère vous siéra, en attendant de rencontrer les
« Enclavés » :
Si la cité antique existe, celle-ci n’est reprise sur aucune carte, dans aucun livre historique ou militaire et elle
n’est également pas référencée auprès d’un culte officiel, elle est donc parfaitement illégale si elle se trouve sur
vos terres et parfaitement hostile ou suspicieuse vis-à-vis de votre sagesse et puissance, votre majesté. »

Lettre d’Ulric Serval, Chevalier, adressé à l’Empereur concernant la localisation de l’Enclave

« Je terminerai mon livre dédié à l’Enclave par la découverte de ce texte ancestral, d’avant la fondation
d’Harapan, parlant d’un lieu, un sanctuaire qui fut Harapan avant Harapan, je cite …
Le sanctuaire fut préservé car entre toutes ces anciens peuples et civilisations (ndlr : que le temps avait poussé
à s’y réfugier), il fut décider que malgré la certitude que tout peuple perdu ou civilisation quasi-exterminée
pourra toujours trouver refuge éternel au sanctuaire et ainsi laisser une trace de son passage sur ce monde.
Ainsi, il fut décider que toute spiritualité et tout rassemblement populaire se tiendrait dans une autre cité, celle
de l’éveil et que celle du passé deviendrait une enclave de paix pour ceux que les épreuves avant poussés vers
le désespoir.
Je pense que certes, les anciens mages et les plus vieux peuples connus ont certainement oublié que nous pris
la place d’autres civilisations. Pourtant, je persiste à croire qu’un jour nous pourrons de nouveau communier
pour un futur meilleur afin de renouer entre nous. Pourtant une partie de moi me dit que certaines anciennes
haines ou superstitions risquent de nuire à ce renouveau de contact entre eux et nous. »

Frère Eustache, historien des mythes anciens et perdus

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