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GUERIR PAR L’AMOUR - Dr B.

Laskow

Praticiens certifiés France

Voici les praticiens français certifiés par le Dr Laskow. Ils utilisent ses outils de
transformation et de guérison par l'amour inconditionnel, parallèlement à d'autres
méthodes thérapeutiques en fonction de leur propre parcours. N'hésitez pas à
faire appel à eux pour des sessions individuelles, en personne ou à distance (par
téléphone ou par Skype).

Marie-Claire Barsotti vit en Inde à Auroville 8 mois sur 12 où elle partage son temps
entre sa recherche artistique, l’accompagnement individuel par l’astrothérapie holistique
et la pratique de l’Holoénergie du Dr Laskow à son cabinet ou par skype
(barsotti.marie.claire). Elle enseigne également cette dernière aux praticiens de santé,
aux travailleurs sociaux et aux enseignants de la communauté d’Auroville et des villages
alentour comme outil de base pour le développement de la concentration, de la
confiance en soi, l'ancrage et l'harmonisation des équipes.
Elle a organisé, traduit et assisté les stages du Dr Laskow lors de ses passages en
France de 2003 à 2012 et l’accompagne maintenant, avec une immense gratitude, dans
la transmission de ses techniques de reconnexion à son être véritable. Marie-
Claire enseigne les techniques d'holoenergetic depuis 2009.
Elle est co-auteur avec Anne Van Stappen du "Petit cahier d'exercices de stimulation
des forces de guérison par l'amour", à paraitre en novembre 2014 aux Éditions
Jouvence.

Marie-Claire a également enregistré des CD en français qui présentent les processus les
plus importants de l'holoénergie du Dr Laskow et qui vous permettent de faire chez vous,
à votre rythme, les méditations et les exercices de transformation par l'amour
inconditionnel. Voir les CD disponibles sur la page de la boutique.

Contact par téléphone au 06.76.50.18.37 06.76.50.18.37, par e-mail ou par skype


(barsotti.marie.claire).

www.marieclairebarsotti.com.

Alexia Fachon est professeur de Hatha Yoga, praticienne


en massage holistique et guérison holoénergétique (Dr
Laskow).

Ancienne entrepreneuse dans le monde du tourisme, sa vie


change en 2004 après un voyage en Inde où une connection
à l’énergie du «Tout» lui ouvre la voie de la recherche
intérieure.
En 2006, elle rencontre alors le Dr Laskow qui, grâce à son enseignement, lui apporte
une clarté limpide et un lien entre les découvertes faites en Inde à travers le Yoga et
l’Ayurveda et les outils modernes de développement personnel tels que la kinésiologie,
le body-talk et la sophrologie qu’elle étudie de près ou de loin.

Elle retiendra l’holoénergie en tant que praticienne pour cette cohérence du cœur qui
ramène à l’Unité et qui est la base de ses cours de yoga, de ses massages, des séances
de guérison holoénergétique qu’elle dispense à Tournus dans son centre Yoga Ambika *
et lors de Séjours Vitalité qu’elle organise dans des cadres naturels et idylliques propice
à l’éveil.

Yoga Ambika, association loi 1901, 15 avenue Jean Moulin – 71700 TOURNUS

Site web : www.ambikayoga.fr – Contact par e-mail

Olivier Collet – ostéopathe –

Ayant fait des études de kinésithérapie après le bac, j'ai immédiatement complété ma
formation par des études d'ostéopathie pendant 6 ans, ostéopathie classique puis
tissulaire.

À travers un travail thérapeutique personnel et diverses formations (Techniques


énergétiques par les méridiens à la Libre Université du Samadeva, formations à l'Institut
Ama à Toulouse), j'ai ensuite abordé les problématiques émotionnelles avec mes
patients, puis enfin les systèmes de croyance avec la méthode Psych-K plus récemment.

Vers 40 ans, j'ai ressenti le besoin de travailler avec l'énergie du coeur.


Ma rencontre avec le Dr Laskow eut lieu en 2011.
La vibration de cet homme ainsi que la vibration de sa technique m'ont permis
progressivement de capter et de valider un système complet, multi-niveaux et écologique
de rééquilibration de l'être humain par l'intermédiaire de l'énergie de l'Amour.
Cette approche me parle corps et âme dans sa capacité d'Alchimie Thérapeutique où le
thérapeute agit par la qualité de son Être et pas uniquement par sa technique, en
collaboration avec son patient, redonnant toute sa Beauté et sa Magie à ce mystère
qu'est la Vie sur terre.

173/175 avenue de Castres – 31500 Toulouse – téléphone : 05 61 20 30 73 05 61 20


30 73
Site web : www.olivier-collet.com Contact par e-mail.

Florence Albouy, praticienne depuis 20 ans en relation d'aide, réside


dans la Drôme (26) et s’appuie sur la pratique de la Kinésiologie, du Toucher Conscient
et depuis 2011 de l'Holoénergie pour accompagner les êtres dans leur chemin de vie,
d'évolution et de transformation. Formée aux pratiques de Kinésiologie telles que Brain
Gym,Touch for Health et à la transmission de ces outils en temps que Facilitatrice du «
Three in one concept », elle complète par la suite sa pratique par une approche de
Toucher Conscient qui s'adresse cette fois directement à l'être via le corps.

La guérison holoénergétique est l'étape suivante de son parcours ; elle s'est imposée
naturellement dans le travail d'accompagnante de Florence, par sa pertinence, sa
puissance et, en même temps, sa simplicité de mise en œuvre. C'est le plus beau
cadeau que l'on puisse faire à l'humain de lui restituer son pouvoir. L'accès à l'espace du
cœur est rendu compréhensible et simple et ouvre dès lors la possibilité de se relier à la
grande conscience et à l'énergie du TOUT. Elle accompagne depuis lors les personnes
de tous âges dans leurs processus d'évolution et de transformation dans cette globalité.

« Ce qui m'épate, dit-elle, c'est la capacité que chaque personne a (soutenue par la
reliance à l'espace du cœur et la présence au souffle), d'accéder par elle-même à la
grande conscience de son histoire. »

www.albouyflorenceenergie.com
Contact par téléphone au 06.50.52.53.67 06.50.52.53.67 ou par e-mail.
Martine Derroja – Réflexologue et énergéticienne, formée aux techniques
holoenergétiques du Dr Laskow (travail psycho-énergétique), je vous propose un
accompagnement individuel "psy" énergétique et corporel : par la réflexologie plantaire
en relaxation, des séances thérapeutiques psy-énergétiques et/ou l'astro-
thérapie. Depuis 2013 j'enseigne la méditation de façon laïque, intégrant les
enseignements reçus dans la tradition du bouddhisme tibétain de la lignée Kagyu et
ceux du Zen de Karl Graf Dürckheim. Tout ceci passe par la dimension centrale du coeur
et de l'amour inconditionnel, et pour cela j'emprunte des exercices respiratoires et
visuels à l'enseignement du Dr Leonard Laskow…

À votre écoute, je vous soutiens dans les moments de crise et vous accompagne sur le
chemin de votre développement personnel.
Je propose des clés permettant de gérer le stress et l'émotionnel.

Mon cabinet est à Ventenac en Minervois (11) et je consulte une demi-journée par
mois à Montpellier (34).

www.martinederroja.com
Contact par téléphone au 06.76.18.06.19 06.76.18.06.19, par e-mail ou par Skype
(martine.derroja)
© 2012 Leonard Laskow. Tous droits Réservés. Website by Conscious Web Design

http://french.laskow.net/contact/praticiens-certifies-france/
Introduction à la Guérison Holoénergétique
Introduction à la Guérison Holoénergétique

En anglais, le mot « guérison » (healing) a la même racine étymologique que «


complétude » (wholeness) : un sentiment de reliance, de ne faire qu’un avec soi-même,
les autres et le monde qui nous entoure.

Durant mes années de pratique en tant que médecin et chirurgien, j’en suis venu à voir
la maladie comme une séparation et la guérison comme la restauration de notre état
naturel de complétude.

Notre société individualiste et extrêmement rationnelle encourage cette illusion de


séparation : la croyance que nos esprits sont, d’une certaine façon, séparés de nos
corps et que les personnes sont isolées les unes des autres. Maintenir cette séparation
requiert de l’énergie : une énergie qui est souvent perçue comme de la douleur ou une
maladie.

J’ai inventé l’expression de Guérison Holoénergétique© pour définir une technique qui
nous apprend à dissoudre l’illusion de la séparation et à guérir en utilisant la conscience
et l’énergie du tout.

L’amour inconditionnel (pour soi-même et pour les autres) est un point crucial de cette
méthode. L’amour n’est pas réservé uniquement aux poètes et aux mystiques. C’est
également un outil important pour faciliter le processus de guérison naturel du corps.

J’ai effectué des expériences en laboratoire qui suggèrent qu’une énergie d’amour
concentrée peut amener à des résultats que personne n’aurait pu imaginer… Elle peut
influer sur le développement de bactéries en éprouvette, dénouer et entrelacer les
molécules d’ADN et inhiber le taux de croissance de cellules cancéreuses dans la
culture tissulaire.

Retour à la Source
La Guérison Holoénergétique n’est certainement pas faite pour remplacer la médecine
occidentale. Les pratiques médicales développées par la société occidentale ont une
valeur inestimable dans le traitement des maladies graves, des infections sérieuses, des
traumatismes et autres troubles. Mais ces pratiques ne représentent qu’une partie des
outils de guérison disponibles de nos jours. Nous pouvons bénéficier grandement des
deux approches combinées.

L’exemple donné par l’Holoénergétique nous autorise à aller au-delà du simple


soulagement des symptômes et à prendre conscience de la source fondamentale de la
séparation. Celle-ci provenant souvent d’une expérience passée profondément
traumatisante que nous avons gérée d’une façon qui nous a aidés à la surmonter, mais
qui nous a aussi, finalement, coupés d’une partie de nous-mêmes.

Exemple : quelqu’un qui aurait été puni et humilié, enfant, pour quelque chose qu’il/elle
n’aurait pas fait a pu transporter jusqu’à l’âge adulte la croyance que « Peu importe mes
efforts, je suis mauvais et je mérite de souffrir. ». L’une des façons dont cette personne
exprime la disparition de sa foi en son droit au bonheur est via la douleur physique d’une
maladie.
D’autres sujets habituels qui peuvent être exprimés par la maladie : la difficulté à
accepter d’être aimé (« je ne suis pas assez bien »), recevoir du plaisir, exprimer sa
colère, pardonner et avoir confiance.

Le Tracing Holoénergétique et les Procédés de Pardon nous offrent une manière


d’identifier et de comprendre ces schémas et croyances limités, de s’en libérer, et de les
remplacer par des sentiments de sécurité, de plénitude et d’amour qui célèbrent la vie.

L’Art et la Science de la Guérison par l’Amour


L’Ouverture du Cœur Guérisseur
L’Ouverture à l’Unité

sont des méthodes réfléchies, créées par le Dr Laskow, afin de guérir avec l’énergie du «
Tout ». Elles sont fondées sur la conscience que, alors que nous avançons vers la
complétude grâce à l’amour, la quantité d’énergie énorme que nous utilisons pour
maintenir l’illusion de la séparation de l’Unité est libérée et peut être orientée vers la
guérison du corps, la résolution de conflits émotionnels, améliorer la créativité et soutenir
la transformation personnelle.

Lire les 4 « R » :
Étapes de la Guérison Holoénergétique

« L’exemple donné par l’Holoénergétique nous autorise à aller au-delà du simple


soulagement des symptômes et à prendre conscience de la source fondamentale de la
séparation. » Dr Leonard Laskow
« L’amour n’est pas réservé uniquement aux poètes et aux mystiques. C’est également
un outil important pour faciliter le processus de guérison naturel du corps. » Dr Leonard
Laskow

Les 4 étapes de la
Guérison Holoénergétique
Les 4 « R » : Étapes de la Guérison Holoénergétique

Étape 1 : Reconnaissance
La première étape, celle de la reconnaissance, est constituée d’abord de la
reconnaissance rationnelle puis de la reconnaissance intuitive. Dans cette étape nous
reconnaissons et rassemblons des informations sur le symptôme ou la particularité que
nous souhaitons changer. Cela nécessite de nous interroger sur « Pourquoi je souhaite
changer maintenant ? Qu’est-ce que cette maladie ou ce problème dans ma vie
m’autorise à faire, être ou avoir… et que m’empêche-t-elle de faire, être ou avoir ? ».
Cette étape demande une relaxation profonde afin que nous puissions être conscients
intuitivement de notre corps et de la pression, de la tension ou du picotement que nous
pouvons ressentir en lien avec le problème ciblé.

Étape 2 : Résonance
La seconde étape implique de suivre une sensation afin d’augmenter la résonance
énergétique avec ce que nous souhaitons changer. Ici, nous ressentons le problème ou
le souvenir et imaginons le pénétrer pour découvrir les qualités vitales positives ou les
messages qu’il a à nous offrir. Puis, nous transformons ces traits positifs en un symbole
qui deviendra notre image de guérison.
Étape 3 : Relâche
La troisième étape demande une respiration, une intention et une imagerie puissantes
afin de se retirer de l’image originellement liée au problème et de relâcher les sentiments
douloureux qu’elle a engendrés. De fortes expirations sont utilisées pour expulser,
physiquement et symboliquement, les schémas énergétiques affaiblissants et
malfaisants. Dans cette étape, nous pourrons également choisir de pardonner et de
relâcher notre attachement envers une personne ou une chose que nous tenons pour
responsable. Aussi difficile que cela puisse paraître, le pardon est, pour beaucoup, la
façon la plus efficace de libérer les blessures du passé. En pardonnant aux autres, ainsi
qu’à nous-mêmes, nous libérons l’énergie vitale intérieure qui a été emprisonnée dans
les accusations et les jugements. Cette énergie libérée est désormais disponible pour
l’auto-guérison et le développement personnel.

Étape 4 : Reconstruction
La quatrième et dernière étape permet de tourner la page en remplissant le vide créé par
la libération des blessures douloureuses grâce à une image plus complète et pleine
d’inspiration. Lorsque l’image négative est remplacée par celle, positive, de guérison et
maintenue par sa pleine conscience, corps et esprit commencent à guérir.
Lorsque nous participons directement à la guérison, nous devenons plus indépendants
et conscients. Nous apprenons à mettre de côté le voile de conditionnement et de
croyances qui nous limitait pour révéler, enfin, l’unité inconditionnelle, qu’on appelle
l’amour, qui est notre essence.

« Brillant. Solutionne efficacement les problèmes grâce á des méthodes guérisseuses et


avec des choses à ramener á la maison qui gardent le tout vivant et grandissant.
Excellemment présenté, exécuté de façon claire et pleine d’amour. » L. Brownstein

Les 4 étapes sont utilisées dans le cadre des processus de


Tracing Holoénergétique et de Pardon.

« Vos méthodes de Pardon et d’Amour Inconditionnel touchent et guérissent


honnêtement mes clients de façon profonde. J’adore les utiliser. » M.K. (Californie)
L’Art et la Science de la Guérison par l’Amour
L’Art et la Science de la Guérison par l’Amour

est un système de guérison énergétique inspiré par une sagesse ancienne et soutenue
par des recherches scientifiques récentes qui remontent à la source de la maladie, de la
souffrance et de la détresse, qui est la séparation apparente de notre nature essentielle.
Le cœur humain est le centre énergétique du corps. Lorsqu’il est au meilleur de ses
capacités, il intègre, harmonise et équilibre en un tout unifiant des énergies qui semblent
séparées. Et, dans le corps physique, il est le dépositaire de l’âme : il est conscient,
simultanément, de notre unicité et de notre unité. L’amour, dans toutes ses formes, est le
langage du cœur et de l’âme.
Grâce à la présence aimante d’un cœur éveillé, cet enseignement met à profit la grâce et
le pouvoir des méthodes de Tracing et de Pardon, pour permettre de libérer la capacité
inhérente à chacun de se transformer et de se guérir lui-même.
Ce chemin vous offrira la possibilité de :

 supprimer les conditionnements intérieurs et les blessures chéries qui provoquent


douleur et entretiennent maladies et souffrances ; aider le corps à se guérir
physiquement, sans être gêné par des blocages mentaux, émotionnels et
énergétiques ;
 pouvoir voir les choses plus clairement et prendre des décisions sages à propos
des buts de notre vie, du travail et de la prospérité ;
 s’ouvrir plus complètement à l’amour, aux relations sociales et à l’intimité.

La Science qui se cache derrière l’Holoénergétique


Des recherches récentes avec le Dr Laskow révèlent que la compassion profonde et
l’amour peuvent produire des changements électrophysiologiques caractéristiques qui
ont pu être mesurés à l’aide d’un électrocardiogramme. Cet état de cohérence du cœur
conscient caractérise la présence guérisseuse. Avec les choix conscients et la libération
des conditionnements passés, il peut faciliter profondément les transformations et être
une porte vers l’Un.
L’Art et la Science de la Guérison par l’Amour dévoilent la raison à l’origine de la
maladie et, ce faisant, permettent de révéler le chemin menant à la guérison et au
bien-être.

L’ouverture du Cœur Guérisseur


L’ouverture du Cœur Guérisseur

est un stage de formation pour les professionnels de la santé et de la guérison ainsi que
pour ceux qui aimerait faciliter leur propre guérison et améliorer leur développement
spirituel.

Le plus beau cadeau que puisse faire un praticien est d’être tellement présent que la
nature profonde du patient, qui ne fait qu’une avec celle du praticien, est activée par
résonance. Idéalement, ce champ partagé de conscience, ou d’observation pure et sans
jugement, devient alors le contexte dans lequel se déroulent les interactions
thérapeutiques qui suivent. Puisque les « problèmes » pour lesquels les patients
réclament de l’aide ne découlent, en fait, que de l’illusion d’une séparation avec leur
nature profonde, la guérison véritable ne peut advenir que dans ce champ contextuel
d’unicité qui inclut et transcende simultanément tous ces phénomènes.

Ce chemin a été élaboré dans le but d’enseigner quatre puissants outils thérapeutiques
qui vont augmenter l’efficacité et la profondeur du travail des praticiens. Simultanément,
en utilisant ces techniques avec un cœur éveillé, le praticien se sentira plus comblé et
nourri par son travail.

Ce chemin se concentrera sur ces quatre processus :

 accéder à l’Espace du Cœur Conscient ;


 s’aligner transpersonnellement avec ses patients et clients afin de transmettre
des énergies positives à autrui, et à soi-même, dans le but de guérir ;
 apprendre à « tracer » la maladie, la souffrance et la détresse jusqu’à leur
source (séparation apparente du Tout) et changer cette énergie séparatrice
en une unicité aimante grâce à l’extraordinaire Procédé de Tracing
Holoénergétique.
 apprendre à aider les autres à trouver l’amour et la liberté via le profond procédé
holoénergétique du Pardon.

L’ouverture du Cœur Guérisseur vous apprend à faciliter les procédés


holoénergétiques de Tracing, de Pardon et d’Amour Inconditionnel chez les autres
pour qu’ils se débarrassent de ce qui masquait leur nature profonde.

S’Ouvrir à l’Unité par l’Amour


L’Amour, dans son sens le plus profond, est un éveil à l’Unité. Lorsque la présence
d’amour afflue vers le cœur, elle fait résonner la vibration du corps énergétique intérieur
avec notre nature profonde : avec la vérité de ce que vous êtes réellement et la vérité de
ce qui est. C’est l’amour qui relie la forme et l’essence.

Ce chemin vous offre la possibilité de ressentir directement la présence d’amour de ce


que vous êtes vraiment au-delà des conditionnements et des conceptions de qui vous
pensez être. En vous éveillant à l’Unité qui est à la base de votre unicité vous rentrez à
la maison, divinement accepté.

À travers une série de procédés expérimentaux « pas à pas » qui associent un savoir
ancien et les recherches scientifiques récentes, ce chemin vous permet de dissoudre
ces voiles de conditionnement, doucement et avec amour.

Il ne reste que votre nature profonde, s’exprimant de manière unique et universelle. Puis
:

 talents et habilités cachés se dévoilent, révélant les buts de votre vie


 les relations se transforment, s’approfondissent et donnent du sens à la forme
 la guérison se produit naturellement et à tous les niveaux, y compris ce que
certains appellent « un miracle »
 il apparaît que la Grâce et l’Amour ont toujours été là
 se pardonner et s’aimer libèrent la faculté à être réellement soi-même. Vous êtes
maintenant libres de découvrir que, au plus profond, il n’existe plus personne à
pardonner, envers qui s’opposer ou à aimer ; il n’existe plus qu’Un.
 Enfin, la recherche de l’Amour et de la Vérité touche à son but dans l’Un au-delà
de toute compréhension.

S’Ouvrir à l’Unité par l’Amour nous révèle notre nature profonde, le véritable
fondement de la guérison dans la complétude.

Enquête Spirituelle
Enquête Spirituelle

Chers amis,

En évoluant, nos choix conscients prennent de plus en plus de place dans notre
conception de la réalité.

 Comment choisir sur quoi concentrer notre conscience éveillée ?


 Sur quoi se concentrer ?
 Qui prend la décision ?
 Choisissons-nous avec notre mental cérébral, en usant de raison et de concepts
abstraits ?
 Choisissons-nous avec notre corps-esprit, en usant de sensations
conditionnées et de sentiments intuitifs ?
 Choisissons-nous avec notre âme-cœur qui englobe le mental cérébral, le corps-
esprit et l’esprit pur ?
 Si nous choisissons ce que nous « connaissons » déjà, comment pouvons-nous
grandir et évoluer au-delà de nos préconceptions ?
 Pouvons-nous choisir de concentrer notre conscience sur ce qui dépasse notre
simple compréhension ?
 Comment y parvenir ?
 Pouvons-nous lâcher prise sur nos préconceptions figées, nos croyances et nos
idées, sur ce que nous sommes et ce qui est ?
 Pouvons-nous accepter le fait que ce qui est inconnu et inconnaissable
transcende ce que nous savons et ce que nous pouvons saisir avec notre mental
aujourd’hui ?

Le mental, avec son besoin de savoir, tente de connaître l’inconnaissable en lui donnant
un nom puis en lui donnant des caractéristiques qui paraissent connaissables : Dieu,
Kether, la Grâce, Brahman, l’Absolu…

Il est possible de transcender l’intervention du mental connaissant et d’être directement,


au-delà de toute connaissance, plein d’amour et prêt :

 à être vide d’un soi séparé,


 à faire l’expérience d’un au-delà de la dualité, au-delà du sujet et de l’objet,
 à choisir l’abandon.

Commencez à vous poser ces questions et permettez à la Présence de vous dévoiler


leur signification.

Vous seul êtes capable de trouver une signification personnelle à ces questions.
« Si ce n’est pas vous, alors qui le pourra ? »

Vous seul êtes capable de transformer et de transcender la structure de l’individu et la


conscience consensuelle qui maintiennent les questions et les réponses aussi fixes que
des idées.
« Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? »

Laissez la Présence vous dévoiler le « sens » de savoir, aimer, choisir et être.


Tiré d’une précédente newsletter de Leonard Laskow
Témoignages

Témoignages

"Je viens de passer une excellente journée après ces 4 jours de stage pour thérapeutes.
Et pourtant une journée bien chargée, 25 patients, 12 h de consultations…
De la présence et de l'intuition m'accompagnaient.
J'ai appris plusieurs fois à des patients l'ancrage, alignement, centrage et guidance et la
respiration d'harmonisation.
Deux personnes ont pris rendez-vous pour un tracing, deux autres sont très intéressées.
Merci encore à toute l'équipe, à la présence discrète et efficace des accompagnants et à
une prochaine fois pour poursuivre la formation."
– Dr Marie-Noël Lasserre, France

“Je te communique le fruit d’une expérience très récente avec l’holoénergie.


Voilà un mois le père de notre belle fille a été hospitalisé en détresse respiratoire grave
(cet homme a fait deux cancers).
Cette hospitalisation a permis des retrouvailles père- fille après une période de rupture
totale.
Dans cette situation douloureuse, mon époux et moi avons proposé à notre belle fille de
faire un processus de Pardon à l’intention de son père. Ce qu’elle a accepté.
Deux ou trois jours après notre séance, notre belle fille nous appelle nous annonçant
que son père n’a plus besoin d’oxygène, qu’il va beaucoup mieux. Le pneumologue n’a
jamais vu ça. Il ne comprend rien! Il l’autorise à rentrer chez lui en suivant son traitement
médical.
Cet homme est reparti jouer au bridge et organise sa vie autrement, en relation avec sa
fille. Ce qui apaise la famille.
– Jocelyne, France.
« Vos processus sont magiques. J'utilise le Pardon et l'Amour Inconditionnel avec des
amis et des clients et les réactions sont excellentes. Ils décrivent leur expérience comme
étant 'puissante', 'profonde', 'libératrice', 'de guérison' et tout le monde adore les
visualisations, les phrases-clés et le fait que cela se fasse en silence. Moi-même, je sens
tellement de puissance et de profondeur là-dedans. Et je vous suis tellement
reconnaissante. » – M.K.K. Californie

«Depuis que nous nous sommes rencontrés, je vis une révolution. Je suis allée de plus
en plus profondément dans mon cœur. Je fais l'expérience du non-vouloir, juste la
Volonté divine. Et c'est merveilleux ! » – Marina. C, France

« Après avoir participé à 70 ou 75 groupes à Esalen (et à plus de 100 ailleurs), c'est
vraiment l'un des meilleurs !!! Ce travail m'a aidé, plus que tous les autres ateliers, à
m'ouvrir à l'expérience de la Source Divine et à la sensation véritable de fusionner avec
le SOI plus vaste / le Divin Transpersonnel. » – A.M., personne ayant participé à un
stage

« Ce stage a été pour moi la porte d'accès vers l'expérience de ma nature véritable – de
ma Divinité ! Avec une grande maîtrise, Leonard propose au groupe des exercices qui
nous (me) permettent de toucher l'Amour, la Joie, la Compassion. Que pouvais-je
demander de plus ? Je donne 10+++ sur une échelle de 1 à 10. Une semaine
magnifique, remplie de grâce. » – T.P., personne ayant participé à un stage

« Cet atelier était merveilleux et m'a offert des révélations profondes et des outils, tout en
me procurant les occasions les plus appropriées de pratiquer en appliquant les concepts
et les outils (qui ont été présentés) afin de nous guider vers l'expérience de la santé, de
la complétude (et de notre) nature essentielle. » – personne ayant participé à un stage

« Vraiment fantastique – Un des meilleurs ateliers de ma vie – Les connaissances,


l'expertise et le soin du Dr. Laskow, associés aux personnes incroyables que j'ai
rencontrées ont fait de ce moment une expérience très belle et très enrichissante. Et
bien sûr, l'endroit (l'océan, la lune, les lieux et les délicieux repas) ne gâche rien ! » –
personne ayant participé à un stage

« Cet atelier a été une expérience incroyable pour moi, plus puissante que tout ce que
j'aurais pu imaginer. (Elle) transforme déjà ma vie. Dr. Laskow est vraiment un être
éveillé. J'espère revenir pour travailler avec lui, de préférence à Esalen. » – personne
ayant participé à un stage

« J'étais très stressé à cause de mon travail et j'ai eu une crise cardiaque. Lorsque je me
suis remis suffisamment, je suis retourné au travail mais j'avais de graves accès
d'angine et j'ai dû prendre de la nitro glycérine pour soulager la douleur. Un ami m'a
suggéré une séance de guérison avec Leonard. Ce fut l'expérience la plus profonde de
ma vie. Dans le processus du Tracing, j'ai reconnu, résonné avec et relâché une
holoforme très fatiguée et surprotectrice et je l'ai remplacée par une image de guérison
formée par l'énergie de l'amour divin. Lorsque je me suis réveillé, je n'avais plus de
douleur. Le plus, c'est que je n'avais plus peur de la mort. C'était il y a treize ans, les
épreuves de la vie continuent mais même le souvenir de mon oubli et de l'expérience
m'ont maintenu en bonne santé et complet. » – Tom Harner

« Extrêmement bénéfique pour ma propre guérison et comme système puissant à utiliser


avec mes clients. J'ai vu de façon concrète que le pouvoir de l'amour guérit. » A.M.,
psychothérapeute / direction d'une clinique

« J'ai appris à guérir et à pardonner depuis mon cœur. Je pars d'ici avec un cadeau très
précieux. » – personne ayant participé à un stage

© 2012 Leonard Laskow. Tous droits Réservés. Website by Conscious Web Design

Intentions du guérisseur
Intentions du guérisseur
par le Dr Leonard Laskow

Je vais commencer d’abord par quelques définitions opérationnelles qui m’ont été utiles
dans mon travail de recherche sur la guérison. Puis je vais présenter des données sur
quelques-unes des études que j’ai faites sur la conscience et l’intention. Je vais montrer
les différences relatives entre les pensées et les images en tant que véhicules d’intention
ainsi que l’impact de l’amour et de la dimension spirituelle sur les cellules cancéreuses,
l’eau et l’ADN. Nous verrons ce que tout ceci suggère et regarderons comment nous
pouvons utiliser cette information dans notre vie quotidienne. Pendant ces recherches,
j’ai eu la chance de collaborer avec des guérisseurs talentueux et créatifs qui n’avaient
pas peur de traverser les frontières de la science et de risquer la désapprobation de
leurs collègues pour la recherche de la vérité. Je dois beaucoup à des personnes
comme Beverly Rubik ou Glen Rein, Bill Tiller, Marcel Vogel, Helene et Allan Smith et
d’autres personnes de HeartMath.

Il m’a été offert des opportunités synchronistiques dans lesquelles la seule option
possible à ce moment-là était la guérison et, honnêtement, j’ai été très surpris des
résultats.

J’aimerais prendre un moment pour partager avec vous ce qui m’a inspiré à explorer le
rôle de l’intention dans la guérison. Tout a commencé à l’occasion d’une retraite au
milieu des années 70. À deux heures du matin, j’étais en méditation profonde, la pièce
était sombre, quand soudain, c’était comme si quelqu’un avait allumé la lumière. J’ai
ouvert les yeux et la pièce était toujours aussi sombre. J’ai refermé les yeux et à
nouveau j’ai eu l’impression d’être empli de lumière. Alors j’ai senti une présence et j’ai
entendu une voix dans ma tête. Cette voix indescriptible disait : « Ton travail est de
guérir par l’amour ». Des larmes ont commencé à couler sur mes joues, mes cheveux se
sont dressés sur l’arrière de ma tête et je me suis dis : « Oh, alors j’en suis digne ? »La
voix m’a répondu : « Tu n’es ni plus ni moins digne que quiconque. Ton travail est de
guérir par l’amour. » Vous voyez comment cette petite inquiétude de l’ego s’en est
mêlée. Digne ? Cette présence ne se souciait pas de considérations hiérarchiques ou
égoïstes. À ce moment-là, je ne savais pas ce que cela voulait dire ; mais, par la suite,
en travaillant avec des gens, il m’a été offert des opportunités de synchronicité dans
lesquelles la seule option possible à ce moment-là était la guérison, et honnêtement j’ai
été surpris des résultats.
J’ai donc décidé d’explorer davantage cette piste dans le cadre de ma pratique en
gynécologie obstétrique avec des patients sélectionnés. J’étais inquiet à l’idée que
l’ordre des médecins pourrait un jour frapper à ma porte. J’étais ce que l’on pourrait
appeler un sceptique ouvert. Les résultats de ce travail avec ces patients étaient
remarquables et j’étais intrigué. J’ai commencé à me demander, de la même manière
que les personnes de Spindrift : quelle est la contribution de l’effet placebo dans ces
résultats remarquables ? Quelle était la part de réaction du corps-esprit, justement
explorée par la psychoneuroimmunologie à ce moment-là ? Quelle était la part de
l’interaction entre ma conscience et celle de la personne avec laquelle je travaillais ?
Comme il y avait beaucoup de variables, j’ai décidé de concentrer ma recherche sur des
organismes unicellulaires comme les bactéries et les cellules tumorales, l’eau et l’ADN.

J’ai continué de travailler avec des personnes mais je n’ai pas fait d’études cliniques
formelles. J’ai collaboré avec un ami neurobiologiste, le Dr Glen Rein, qui travaillait dans
une grande université de la baie de San Francisco. Nous avons conçu une série
d’expériences pour explorer les effets de différentes intentions sur la croissance des
cellules cancéreuses en culture cellulaire, en étant dans des états de conscience non-
ordinaires.

Je voudrais mettre l’accent sur le fait que ces études et ces explorations avaient pour but
de découvrir ce qui était le plus efficace pour pouvoir développer les études pilotes qui
auraient les plus grandes chances de réussite. Nos conditions de travail étaient difficiles.
La nuit, parfois jusqu’à 4 ou 5 heures du matin. Nous travaillions les week-ends car tout
ceci n’était pas une recherche approuvée par ces universités.

Tout d’abord regardons ma définition opérationnelle de l’intention. Le mot « intention »


est dérivé du latin inteninus : un étirement vers… et le dictionnaire définit l’intention
comme un « objectif qui guide l’action ». Voilà la définition que j’utilise : l’intention
maintient l’attention sur un résultat désiré et pour maintenir cette intention il faut une
volonté qui soit un désir concentré et persistant. L’attention est de la conscience
focalisée qui énergétise l’objet de son attention. Le désir est lié à l’importance de
l’énergie associée avec l’intention, l’état du ressenti. Le résultat apporte une information
qui donne une direction à cette intention et cette information peut être sous la forme
d’une pensée ou d’une image. On pourrait dire que l’attention pointe la flèche et que le
résultat désiré tire l’arc.

Une autre manière de regarder cela consiste à utiliser des termes d’énergie et
d’information. L’énergie de l’intention est apportée par l’attention, le désir et la volonté.
L’information est apportée par la focalisation sur le résultat, la direction, le but ou
l’objectif ; cela peut être dans l’espace-temps ou cela peut être une information active
non-linéaire, ce qui est à l’œuvre dans la guérison à distance. De même, il y a les
variables contextuelles ; la plus importante, c’est mon travail consistant à être l’influence
spirituelle, à la fois dans une invocation consciente et dans une présence
supraconsciente. Et bien sûr, il y a toutes les influences inconscientes et
environnementales qui font de ce domaine un sujet complexe et difficile à étudier.

Et maintenant un mot sur le protocole. La première série d’expérimentations a consisté à


mesurer la croissance de cellules tumorales dans une culture en tant que critère
biologique. C’étaient des cellules tumorales, des mastocytes, qui venaient de tissu
d’intestin de souris. Des techniques de pointe ont été utilisées pour quantifier
l’incorporation de thymidine radioactive dans l’ADN de ces cellules en croissance. Je
commençais le protocole en établissant ce que j’appelle « une présence d’amour et de
guérison » à travers un alignement transpersonnel et une focalisation consciente sur le
cœur. Cela faisait passer ma conscience à un état de conscience non-ordinaire. Je
regardais alors les cellules tumorales avec lesquelles nous travaillions au microscope. Je
mettais la boite de Pétri qui contenait les cellules sous le microscope et entrais en
résonance avec elles. Je faisais cela en les considérant comme ayant autant le droit
d’être là que moi, même si c’étaient des cellules cancéreuses.

L’énergie de l’intention est amenée par l’attention, le désir et la volonté.

J’ai pris une perspective différente de celle de la plupart des gens lorsqu’ils pensent à
des cellules cancéreuses. J’ai fait la même chose avec des Salmonella typhimurium, des
bactéries qui causent la dysenterie chez les humains. Entrer en résonance avec elles
signifie que j’arrivais à une acceptation aimante de leur existence en tant que telle. Alors
ma conscience se mettait à vibrer à la même fréquence que les cellules. Nous entrions
en phase, peut-être synchronisés. Dans cet espace de synchronisation, je pouvais
introduire une information intentionnelle et avoir les résultats les plus efficaces.

En d’autres termes, j’ai appris qu’il y avait un grand secret pour opérer au niveau subtil.
Le secret est de se focaliser avec amour sur ce que l’on veut changer. Il semble qu’il y
ait là un paradoxe : si vous acceptez quelque chose avec amour ou de manière
inconditionnelle, pourquoi voudriez-vous le changer ? Vous l’acceptez avec amour et
inconditionnellement. Bien, pensez un instant à un enfant. Si vous aimez cet enfant de
manière inconditionnelle et que cet enfant fait quelque chose qui puisse être dangereux
pour lui-même ou pour les autres, est-ce que vous pourriez aimer cet enfant de manière
inconditionnelle et pourtant vouloir qu’il change ? Bien sûr. En fait, ce sera peut être
l’attitude la plus aimante. Donc il n’y a aucune contradiction à guérir de cette manière.

Pour le reste du protocole, j’ai tenu séparément, pour chacun des états de conscience
que nous voulions étudier, trois sets de boîtes de Pétri qui contenaient ces cultures
cellulaires. Dans une pièce voisine, une personne qui n’était pas un guérisseur suivait le
même protocole mais lisait un livre au lieu de se focaliser sur les cultures cellulaires.
Nous avons étiqueté à l’aveugle tous les spécimens, les avons mélangés et avons lu les
résultats 24 heures plus tard. Plus tard, nous avons également traité l’eau qui avait servi
de milieu, sans les cellules, pour voir si l’eau pouvait stocker une information biologique.
Ensuite le milieu traité et le milieu témoin ont été utilisés pour la croissance des cellules.

Encore une fois, mon état de conscience était une acceptation pleine d’amour, une
résonance concentrée sur le cœur avec les cellules, pour tous ces différents contenus
de conscience. La première de ces trois intentions différentes que nous avons étudiées
était : « Retourne à l’ordre naturel et au taux de croissance de ta lignée cellulaire avant
cancer. » Ces cellules cancéreuses se développaient à une vitesse supérieure à celle de
leur lignée cellulaire avant cancer. Mon intérêt était de simplement les renvoyer au taux
de croissance de leur état pré-cancéreux. C’était la première intention. La deuxième
intention était « Que la volonté de Dieu traverse ces mains. » La troisième intention était
tout simplement l’amour inconditionnel. Voici les résultats que nous avons obtenus en
nous concentrant sur le retour à l’ordre naturel et au taux de croissance précédent : 39%
d’inhibition du taux de croissance par rapport à la culture témoin. Avec « Que la volonté
de Dieu traverse ces mains » il y a eu une réduction de 21%.

C’est l’un des challenges que l’on rencontre en travaillant avec


des informations subtiles et des énergies subtiles dans la guérison.

Ce qui est intéressant c’est qu’avec l’amour inconditionnel, il n’y avait pas de
changement. Mais si l’on regarde bien, lorsque l’on aime quelque chose
inconditionnellement et qu’on l’accepte complètement comme il est, du point de vue de
la conscience de ces cellules tumorales, elles se disent : « Super ! On va continuer à
faire notre truc. » On ne leur a donné aucune direction à travers notre intention. La
direction associée à l’amour inconditionnel peut venir de forces conscientes, super
conscientes ou inconscientes. J’ai fait au mieux pour les aimer de manière
inconditionnelle sans intention.
Comme je l’ai déjà mentionné, nous nous sommes concentrés sur l’eau qui a été utilisée
pour faire le milieu de culture des cellules. Encore une fois nous avons utilisé trois
intentions différentes : « Retourne à l’ordre naturel », « amour inconditionnel » et «
Dématérialise-toi dans la lumière. » (Cela m’intéressait d’explorer la différence entre la
dématérialisation dans la lumière ou dans le vide pour voir si la conscience d’une cellule
aurait une préférence entre les deux. Je me demandais si des organismes unicellulaires
pouvaient avoir peur de « se dématérialiser dans le néant » comme l’ont les êtres
humains. Quoi qu’il en soit, dans cette série nous avons utilisé « Dématérialise-toi dans
la lumière ».)

« Retourne à l’ordre naturel » a donné 29% de réduction de croissance par rapport aux
cultures témoins. Cette fois avec « l’amour inconditionnel » nous avons eu une réduction
de 22% du taux de croissance et avec « Dématérialise toi dans la lumière » 29%
d’inhibition. Mais lorsque j’ai regardé ces résultats, je me suis rendu compte que j’avais
chargé trois bouteilles d’eau et que je les avais gardées l’une à côté de l’autre pendant
trois mois avant d’utiliser cette eau pour faire le milieu de culture de ces expériences. De
cette expérimentation découlent une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La
bonne nouvelle est que l’eau garde en mémoire une information biologique active
pendant au moins trois mois. La mauvaise est que, puisqu’il y avait eu un résultat
inattendu avec l’amour inconditionnel, il y avait peut être eu un transfert d’information par
résonance d’une bouteille à l’autre.

Lors de mes séminaires, je demande aux participants, en groupe, de charger du vin ou


de l’eau après avoir établi un alignement transpersonnel et une focalisation cohérente
sur le cœur. On peut vraiment sentir et goûter la différence entre le vin chargé et le vin
non chargé, l’eau chargée et l’eau non chargée. Et si on laisse les deux relativement
proches l’un de l’autre, après un certain temps la différence se fait de moins en moins
sentir. En revanche, si vous les séparez d’au moins 1 m 50, il y aura avec le temps de
plus en plus de différence entre le liquide chargé et le liquide non chargé.

Ce qui me préoccupait, c’est le fait qu’il y ait un échange d’information et peut-être


d’énergie lors qu’ils sont à proximité l’un de l’autre. C’est là un des défis lorsque l’on
travaille avec une information subtile ou de l’énergie subtile dans la guérison. De plus, si
l’on ne retire pas son intention après chaque série, l’intention peut être contaminée par la
précédente… c’est aussi subtil que cela.

Ensuite nous avons voulu explorer l’impact relatif des pensées, d’un côté, et de la
visualisation, de l’autre, sur la croissance des cellules cancéreuses. Cette fois, nous
avons utilisé différentes intentions initiales. Encore une fois, la première intention était «
Retourne à l’ordre naturel et au taux de croissance de ta lignée cellulaire avant cancer »,
ce qui a eu pour résultat une réduction de 18 % de la croissance cellulaire. Ensuite, tout
en gardant à l’esprit cette pensée de retour à un ordre naturel, j’ai introduit une image.
Comme les boites de Pétri avec lesquelles nous travaillions contenaient assez de
cellules pour recouvrir toute la surface du milieu, j’ai imaginé seulement trois cellules
dans la culture. En faisant cela, le résultat a été de 39 % de réduction, ce qui veut dire
que le fait d’ajouter une image à la pensée double l’efficacité de l’intention.

La fois suivante, au lieu de garder à l’esprit l’ordre naturel comme intention initiale, j’ai
simplement fait circuler l’énergie. Il est entendu que tout cela se faisait en restant en
résonance d’amour avec les cellules, en utilisant le même protocole que précédemment.
Il y avait donc un champ d’amour global dans lequel l’expérience prenait place.

En faisant circuler l’énergie, je sentais et imaginais mon attention qui montait le long de
ma colonne et redescendait devant mon corps. Je respirais à travers le Hara ou Dan
tien, deux doigts sous le nombril, puis de la racine de ma colonne vertébrale l’énergie
montait le long de la colonne, traversait la couronne, contournait l’espace transpersonnel
au-dessus de ma tête puis redescendait sur le devant de mon corps pour retourner dans
le Hara. En faisant cela, je n’avais pas à l’esprit la pensée de « retourne à l’ordre naturel
» mais j’avais l’image de trois cellules seulement, et dans cette situation nous avons
obtenu une réduction de croissance de 18 %. J’ai ensuite répété l’expérience en faisant
à nouveau circuler l’énergie mais en ayant à l’esprit l’image de plusieurs cellules, et nous
avons eu une augmentation de 15 %. En d’autres termes, nous avons pu inverser
l’intention et stimuler la croissance de 15 %. En résumé, lorsque nous ajoutons une
pensée à une image ou une image à une pensée, nous pouvons doubler l’impact de
notre intention de guérison. Et nous pouvons également l’inverser.

Au bout d’un certain temps, l’accès à notre labo nous a été impossible et nous avons
commencé à chercher d’autres objectifs à nos expériences. Nous avons décidé
d’explorer la modulation de la confirmation moléculaire de l’ADN en l’enroulant ou le
déroulant. Nous avons travaillé avec de l’ADN de placenta humain dissous dans de
l’eau, qui avait des structures caractéristiques lorsqu’on le mesurait au spectroscope à
ultraviolets.

J’entrais dans cet état d’amour et j’émettais l’intention de dérouler la double hélice de
l’ADN en utilisant la pensée et la visualisation. Des gens de l’organisation appelée
l’Institut de HeartMath avaient entendu parler de mes travaux et m’ont invité à les
rencontrer. Ils m’ont connecté à un électrocardiogramme, un électroencéphalogramme et
un électromyogramme, transmis les tracés à un ordinateur et ont traité les données.
Nous avons trouvé que, lorsque j’étais dans cet état de conscience non-ordinaire dans
lequel j’étais capable de dérouler la double hélice de l’ADN, les courbes de fréquences
indiquaient un état de cohérence interne. De la même façon, je pouvais également ré-
enrouler intentionnellement de l’ADN qui avait été chauffé et dénaturé, en ramenant en
fait les deux brins d’ADN ensemble. Pour que l’ADN puisse être copié, il doit se dérouler
; cela aurait donc des conséquences pour nous au niveau biologique.

Lorsque nous ajoutons une pensée à une image ou une image à une pensée, nous
pouvons
doubler l’impact de notre intention de guérison. Et nous pouvons également l’inverser.

Quand nous avons regardé les courbes de fréquences de quelqu’un qui n’était pas formé
à ces méthodes mais qui essayait d’aimer, il y avait un manque de cohérence. La
cohérence est ce qui rend le laser si puissant. Lorsque l’énergie est cohérente, elle est
multipliée au carré. Quand vous entrez en état de cohérence cardiaque, l’énergie est
multipliée au carré et tout ce sur quoi vous vous concentrez est nettement amplifié et a
un effet plus grand. Vous devenez comme un laser.

À l’Institut de HeartMath, nous avons formé dix personnes à cette méthode de


cohérence cardiaque et nous leur avons demandé de concentrer leur intention sur de
l’ADN et ils ont été capables de le dérouler. Nous avons demandé à dix autres
personnes, que nous n’avions pas formées, d’avoir la même intention mais elles n’ont
pas pu dérouler l’ADN.

Dans une autre expérience, j’ai voulu voir ce qui se passerait si, au lieu de mon intention,
je demandais à une présence spirituelle d’influer sur la confirmation moléculaire de
l’ADN. En silence j’ai dit : « Je te demande de manifester ta présence spirituelle sur le
plan matériel de telle manière que la science puisse la reconnaitre. Je ne prendrai pas
de crédit personnel pour les résultats. » J’ai alors entendu : « Nous savons que ce que tu
dis est vrai. Garde simplement les yeux fermés, détends-toi et reste tranquille. » Puis j’ai
senti un changement que je ne peux que décrire comme un vide en expansion qui était
également plein. Cela a marché pour dérouler l’ADN et ensuite, quand nous avons
chauffé l’ADN et répété l’expérience, l’ADN dénaturé a été ré-enroulé. Cela a été la
démonstration que nous pouvons travailler avec l’esprit de telle manière qu’il puisse
réellement manifester sa présence.
Je voudrais clore avec un mot de prudence quand à l’extrapolation de ces résultats aux
êtres humains ; en effet, les humains ont leurs propres intentions contrecarrantes,
conscientes et inconscientes. Cela peut avoir un impact énorme sur la réaction de
guérison. De même, j’aimerais simplement vous rappeler ce que vous savez déjà : nous
avons tous la grâce d’être traversés par l’esprit et ce flux peut être renforcé si nous le lui
demandons avec amour et si nous le laissons faire. Alors la séparation créative de
l’individuation devient reconnaissance consciente de l’unité.

L’amour, force thérapeutique

L’amour, force thérapeutique

Un extrait du livre Guérir par l’Amour du Dr. Leonard Laskow, Les Éditions Valentine,
copyright 1992, 2011.

Le nouveau modèle thérapeutique que j’expose ici repose sur l’amour, sur
l’élargissement du champ de conscience et sur le sentiment de puissance que donne le
choix conscient du changement. Il nous indique la direction à suivre et nous donne des
outils permettant d’invoquer consciemment l’énergie de l’amour et de la transférer
intentionnellement à une autre personne ou à une zone particulière du corps. Ce
transfert a des effets tangibles qui peuvent être non seulement ressentis, mais aussi
mesurés en laboratoire.

Si l’amour peut prendre des formes multiples, il repose avant tout sur la notion de
relation. Si nous le voulons, nous pouvons prendre conscience de ce lien, de cette «
non-séparation », car il a toujours été là. Nous pouvons le ressentir comme une pulsion
vers l’unité, l’exprimer et la manifester par nos actes.

L’amour est la plus puissante forme d’énergie thérapeutique et le premier catalyseur du


retour à la santé. C’est notre impuissance à nous aimer nous-mêmes ou à recevoir
l’amour des autres qui est à l’origine de la plupart de nos maladies. Si nous éprouvons
des difficultés par rapport à l’amour, c’est souvent après avoir été – ou parce que nous
croyons avoir été – victimes d’une trahison, d’un abandon, d’une humiliation ou d’un rejet
pendant la petite enfance et qui nous a donné un sentiment d’indignité, de honte ou de
culpabilité. Ces sentiments profondément enracinés donnent une impression d’aliénation
par rapport à soi-même, à son corps et à son esprit, mais aussi aux autres. La
perception de cette aliénation peut être due, au départ, à la volonté de la psyché de se
défendre contre la peur, l’isolement et la douleur. Toutefois, elle peut par la suite se
cristalliser en un perpétuel sentiment de séparation, d’aliénation et d’anxiété.

Lorsque la maladie se manifeste, nous pouvons choisir de nous concentrer sur les
symptômes et leur traitement, ou bien, au contraire, de remonter à l’origine du désordre
et de changer cet état de choses. Cela nous impose « d’entrer en nous-mêmes »,
d’accéder à cette partie de notre être qui entretient ce sentiment d’aliénation, d’isolement
et de douleur.

Traditionnellement, les médecines allopathique et homéopathique occidentales ont


confié aux psychiatres et au clergé le soin de déterminer les origines de la maladie. En
psychothérapie, localiser l’information essentielle et en libérer le patient nécessite
souvent une thérapie longue. Avec la thérapie holoénergétique, les symptômes et les
causes intermédiaires et profondes de la souffrance et de la maladie sont considérés
comme des schémas holoénergétiques, ou holoformes, situés dans et autour du
système corps-esprit.

Une fois que l’on a accédé à cette information essentielle en faisant appel à l’énergie et
au vécu, il faut en admettre consciemment la réalité. Pour reconnaître que la source d’un
désordre est perçue comme une séparation, il faut se mettre en résonance avec elle, se
fondre avec elle en une entité unique et accepter la réalité de son existence. Ce n’est
qu’alors que nous pouvons assumer la responsabilité d’avoir contribué à l’apparition de
la maladie, et ce, à cause de notre perception de la réalité au moment où nous avons
formé la conviction erronée qui en est à l’origine. En d’autres termes, si au cours de
votre petite enfance vous avez acquis le sentiment d’être indigne d’être aimé, vous
devrez accepter la responsabilité d’avoir créé cette croyance à cause de votre
compréhension limitée de vous-même et des autres à cette époque.

Le terme de responsabilité que j’emploie ici n’a aucune connotation moraliste. Il ne


constitue en rien un jugement, mais simplement une aptitude que nous possédons tous.
Malheureusement, la notion de responsabilité est souvent interprétée comme : « C’est
ma faute si je suis malade ! » En matière de thérapie holoénergétique, il en va
autrement, puisque la notion de responsabilité fait appel à celle de réaction, qui consiste
à comprendre et accepter notre contribution à l’apparition de nos souffrances, sans se
blâmer ni se juger. Notre « aptitude à réagir » n’a rien à voir avec ce que les autres ont
pu nous faire, mais avec la façon dont nous avons nous-mêmes réagi.
L’acceptation de cette responsabilité est une expérience qui confère une extraordinaire
prise de confiance en soi. Ce faisant, toute maladie, tout revers de fortune, mais aussi
toute guérison devient source de découverte de soi et constitue de la sorte une nouvelle
étape sur la voie de la transformation.

SYMPTÔMES ET SOURCE DE LA MALADIE

En matière de guérison holoénergétique, il est important de faire le distinguo entre les


symptômes et les causes d’une maladie. Pour prendre l’exemple du rhume ordinaire, les
symptômes peuvent être le reniflement, la toux et la fièvre. Dans la médecine
occidentale moderne, nous continuons à traiter principalement les symptômes, c’est-à-
dire que nous prenons des décongestionnants, des antitussifs ou des médicaments
homéopathiques. De toute évidence, nous n’allons pas jusqu’à la source.

Récemment, on a fait la découverte que le rhume ordinaire était « causé » par un virus.
Des recherches plus poussées ont alors révélé que même en bonne santé, nous avons
en nous des virus. De ce fait, ceux-ci ne peuvent être de par leur seule nature et par leur
action l’unique cause des rhumes. Si le fonctionnement du système immunitaire est
défaillant, les virus, toujours présents, semblent apparaître et attaquer. Ainsi, la cause
réelle du rhume doit être l’état du système immunitaire.

Cependant, on a appris plus récemment que le stress a tendance à affaiblir le système


immunitaire. Alors, est-ce que le stress serait la cause réelle de tout cela ? Mais ce n’est
pas tout. Nous sommes en train de prendre conscience que c’est la peur de perdre le
contrôle de nous-mêmes qui est à l’origine de la plupart des situations de stress. Cette
peur serait alors la vraie cause de la maladie ? Les relations de cause à effet prennent
une forme de plus en plus complexe jusqu’à ce que l’on arrive à ce qu’on appelle en
thérapie holoénergétique la source d’une maladie.

Le premier niveau de la source

Le premier niveau de la source est la perception et l’interprétation des évènements, ce


qui établit un schéma holographique de croyances, de pensées et de sentiments. Nous
appelons ces schémas des holoformes, car ils donnent une forme à des entités
holographiques, avec leur ordre et leurs fréquences vibratoires naturelles propres. Ces
entités sont capables d’inciter des énergies latentes à se manifester dans notre vie.

Autrement dit, les holoformes peuvent engendrer harmonie ou dissonance . Tant que
nous ne ressentons rien, nous n’en avons pas conscience ni même la moindre
appréhension. Par exemple, on considère la colère comme un état d’excitation
psychologique qui se manifeste en réaction à la perception d’une menace. Les
recherches ont montré que les hormones qui déclenchent la colère (épinéphrine,
norépinéphrine et l’hormone thyrotropique) libèrent aussi d’autres émotions, comme la
peur, le chagrin, voire la joie.

Ce qui différencie une émotion d’une autre n’est pas le schéma d’excitation
physiologique, mais notre perception et notre interprétation des évènements qui l’ont
causée. Si, par exemple, vous vous trouvez au milieu d’une foule et que vous sentez
soudain que quelqu’un pose sa main sur votre épaule, vous percevez une montée
d’adrénaline et vous vous retournez pour voir de qui il s’agit. Si la personne vous est
inconnue, peut-être ressentirez-vous de la peur ou de la colère ; s’il s’agit d’un ami, sans
doute ressentirez-vous au contraire du soulagement ou de la joie. Ce qui ressort de cette
expérience est que vous identifiez votre émotion par rapport à votre perception et à votre
interprétation de l’évènement, même si les hormones impliquées sont les mêmes dans
les deux cas.

Nos perceptions sont conditionnées par les messages, les croyances et les
comportements auxquels nous avons été confrontés depuis la période prénatale et peut-
être même depuis la période précédant la conception. L’interprétation implique un choix,
conscient ou autre. Nous percevons ce qui est arrivé et nous interprétons ce que cela
signifie pour nous. Autrement dit, ce n’est pas ce qui se produit effectivement qui donne
sa réalité au vécu de l’évènement, mais notre perception de celui-ci et l’interprétation
que nous en faisons.

Nous faisons référence à certains évènements et à leur interpénétration comme


« incidents critiques » et « choix critiques », car ils conduisent à l’établissement de
croyances essentielles dissonantes et d’holoformes qui, à terme, évoluent vers des
schémas pathologiques. Un incident critique peut aller d’une simple interprétation
erronée du rire d’un parent pendant la petite enfance (c’est-à-dire à un âge où l’on est
égocentrique) à des mauvais traitements. Dans certains cas, il peut même s’agir de la
conscience du fœtus que ses parents désirent un enfant du sexe opposé.

Les incidents critiques sont des sentiments comme celui de l’abandon, la peur, la
trahison, l’humiliation ou le rejet. Ils constituent une réaction immédiate aux évènements
présents. C’est alors que nous en donnons des interprétations comme : « Si mon père
est parti, c’est sûrement parce que je suis mauvais », ou encore : « Mes parents
voulaient une fille [ou un garçon]. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez moi.
Je suis le résultat d’une erreur. » La signification que nous donnons représente le choix
critique de l’interprétation.

La honte, la culpabilité, ou les deux, sont souvent associées aux incidents critiques. La
honte est le sentiment profondément enraciné provenant souvent de la perception que
quelque chose de fondamental ne va pas chez vous, alors que la culpabilité résulte
souvent de l’impression d’avoir fait quelque chose de mal.

Les différents éléments de chaque incident critique prennent généralement forme


simultanément, et non graduellement.

Au moment où se produit un incident critique, nous donnons une signification à notre


perception de l’évènement. Cette interprétation se cristallise en une croyance profonde,
ce qui a des effets durables et influence les choix qui servent à la conforter. Ces
expériences sont perçues par l’intermédiaire des sens physiques et stockées dans
l’esprit sous la forme d’images multidimensionnelles, ou holoformes. Elles élaborent leur
propre puissance causale et ont leur propre fréquence de résonance. Si une croyance
cristallisée entre en conflit avec les schémas naturels d’équilibre et d’harmonie du corps,
on peut dire qu’il s’agit là de la source de schémas pathologiques. Ainsi, pour remonter à
la source d’une maladie, nous devons déterminer quel est l’incident critique et les
croyances profondes qui en sont la cause.

Le second niveau de la source

Le second niveau de la source a trait à l’amour, à la dignité et au sens de sa propre


valeur. La signification profonde, au-delà du sentiment exprimé par « Je ne suis pas
convenable », est : « Je suis indigne d’aimer ou d’être aimé. » Cela engendre de la
honte ou de la culpabilité, conduisant à la croyance que : « Je suis impardonnable. » Il
en découle le choix de rester seul, le refus d’aimer ou d’être aimé, la tendance à se
réfugier dans des dépendances étouffantes, dans l’apitoiement sur soi-même et
l’autopunition ; ce qui ne fait qu’accroître davantage les sentiments de culpabilité et de
honte.

En thérapie holoénergétique, on commence par prendre conscience que la source de la


maladie est la conscience de l’isolement et de l’aliénation, c’est-à-dire de l’absence
d’une relation avec soi-même, avec les autres, avec l’Univers en général et avec le
Grand Tout.

Le troisième niveau de la source


Le troisième niveau de la source traite de la prise de conscience du fait que nous avons
le choix. À ce stade, nous faisons la découverte de notre individualité. Cela
s’accompagne du sentiment d’avoir le pouvoir et la liberté de choisir ou, au contraire,
d’une conscience aiguë de notre aliénation si nous n’exprimons pas notre choix.

Le quatrième niveau de la source

Le quatrième niveau de la source a trait au choix de s’isoler ou, au contraire, de ne


faire qu’un avec l’Esprit ou avec Dieu. Nous sommes libres de choisir l’intégrité et de
guérir dans la mesure où nous sommes capables de rechercher et de faire face à ce qui
nous dépasse.
Une fois que l’on est entré en résonance avec un schéma énergétique pathologique,
émanant de ces sources sous la forme d’une sensation, d’une image, d’une pensée ou
d’une croyance profonde, on peut modifier, « défaire » ce schéma. En thérapie
holoénergétique, on apprend des techniques spécifiques, extrêmement efficaces, qui
permettent de se débarrasser de ces schémas énergétiques indésirables ; on libère
littéralement le système corps-esprit des modèles pathologiques qui l’influencent. C’est
par un travail sur ce champ énergétique dissonant (l’holoforme – ou schéma – de la
maladie) et ses expressions physiques, émotionnelles, mentales et spirituelles que l’on
introduit des changements drastiques ; à leur tour, ceux-ci facilitent la guérison.

Le pardon de soi-même et des autres est au cœur de cette thérapie. Il est très important
de comprendre que nous choisissons souvent avant même d’avoir appris à discerner.
C’est ce niveau de la source que l’on sollicite lorsque l’on commence à comprendre
comment et quand on a fait le choix de se séparer de ses aspirations à l’amour. C’est
une fois que l’on a fait face à cette question par l’holoénergie que l’on peut se libérer du
schéma indésirable qu’elle a créé.

TECHNIQUES DE CHANGEMENT

Il existe bien des façons de modifier le système corps-esprit. On peut le faire par les
pensées, les sentiments et l’imagerie, qui ont un effet physiologique direct sur le corps
en introduisant des changements dans les systèmes immunitaire, endocrinien, digestif,
musculaire, osseux, circulaire et nerveux. Par exemple, la peur et le stress se traduisent
très rapidement en tension musculaire. Cela peut affecter la circulation sanguine, d’où
des maux de tête, des douleurs coronaires, des troubles digestifs et une résistance
amoindrie aux infections. Dans ces cas, il est possible de renverser le cours de
l’évolution de ces symptômes en apprenant de nouvelles manières de réagir au stress.
Les schémas de la respiration sont encore une autre façon d’induire des changements
physiologiques (pour plus de détails sur ce point, reportez-vous au chapitre IV). La
respiration transporte la force vitale et joue un rôle majeur dans la guérison
holoénergétique. Elle constitue une charge énergétique sur le plan physiologique et, si
elle est bien dirigée, il devient possible de lui donner une forme. Autrement dit, il est
possible de la contrôler consciemment par l’esprit pour transférer l’information dans une
zone du corps ou même vers une autre personne. Lors d’une naissance naturelle,
certaines techniques respiratoires permettent de diminuer la douleur et de focaliser
l’attention de la mère sur la synchronisation de ses efforts afin de libérer les réflexes
naturels de l’enfantement.

En thérapie holoénergétique, la respiration s’utilise de bien des façons. Il est possible,


par exemple, en concentrant sa respiration et en imaginant qu’elle passe par une partie
donnée du corps, d’insuffler de l’énergie à celle-ci. Les champs énergétiques qui
entourent le corps et le pénètrent enregistrent cette attention et cette intention. Une fois
activée, la zone est préparée au changement, prête à échanger d’anciennes
informations contre de nouvelles. Le fait de retenir sa respiration à certains moments
critiques attire immédiatement l’attention de l’esprit et place le corps en résonance
harmonique avec lui par un ralentissement du rythme cardiaque. Une respiration rapide
– par inspirations et expirations brèves et fortes – peut aider à « bousculer » les
schémas énergétiques indésirables et faciliter le passage de l’énergie d’une forme à une
autre.

L’AMOUR, INGRÉDIENT ACTIF DE LA THÉRAPIE HOLOÉNERGÉTIQUE

En thérapie holoénergétique, il est essentiel de pouvoir interagir avec les aspects de soi-
même ou des autres sur lesquels on souhaite intervenir. Ces interactions se font par le
truchement des champs énergétiques, par la force vitale qui se manifeste sous la forme
d’une biosphère dans le corps et autour de lui.

Chaque structure, animée ou non, dispose naturellement d’un ensemble de vibrations –


ou fréquences énergétiques – qui lui sont propres. Lorsqu’une structure vibre d’une
manière qui lui est caractéristique, on dit qu’elle est en résonance. La fréquence de
résonance est en quelque sorte celle qui lui convient le mieux. Chaque structure, chacun
de tous les atomes de l’Univers, réagit aussi aux autres champs énergétiques qui
l’entourent. Il y a donc une interaction significative entre les champs de vibrations
produits par chacune de ces structures.
Lorsque l’une de ces structures vibre à la fréquence naturelle d’une autre, il y a couplage
de résonances. Il se produit alors un certain nombre d’évènements. D’abord, l’intensité
de l’interaction s’accroît parce que les vibrations de l’une renforcent celles de l’autre.
Peut-être avez-vous déjà fait l’expérience de ce phénomène quand, dans votre enfance,
quelqu’un vous poussait sur une balançoire. Si la personne vous poussait exactement au
bon moment, le mouvement de balancier prenait de l’ampleur et vous alliez de plus en
plus haut. Il peut se produire la même chose quand des énergies sont en résonance ;
elles se renforcent alors mutuellement. L’autre effet du couplage de résonances est qu’il
lie les énergies des deux structures ; elles ne font plus qu’une et se meuvent à l’unisson.

En couplage de résonances, ce phénomène peut être mis en évidence à l’aide de deux


diapasons accordés sur la même note, par exemple le do. En tenant un diapason
immobile, frappez le second de façon à le faire vibrer. Maintenant, placez-le à quelques
centimètres de l’autre. Au bout d’un moment, le deuxième diapason commencera à
capter les vibrations du premier et à résonner avec lui, sur la même note.

En thérapie holoénergétique, on fait appel à l’amour – harmonique universelle – pour se


détacher des schémas de séparation et évoluer vers des schémas énergétiques
d’intégrité.

L’essence de l’amour, c’est la relation, que ce soit avec une autre personne, avec un
endroit, un objet, un aliment, soi-même, l’Univers, Dieu ou quelque ordre supérieur. La
notion de relation est prise ici au sens le plus littéral, qui signifie « remettre ensemble ».
Ce que nous entendons par relation, donc, est le fait que l’amour rétablit les liens entre
des éléments apparemment séparés après avoir été unis. C’est en quelque sorte un
retour aux sources. Il est facile de prendre conscience de cette non-séparation, de cette
relation, puisqu’elle ne cesse jamais d’exister. On peut la vivre comme une sensation
d’intégrité, d’indivisibilité, d’achèvement, de sérénité et comme une pulsion vers l’unité. Il
est possible de l’exprimer et de la manifester par nos actes. L’amour devient alors ce
que l’on appelle la Vérité, ou la Conscience pure. Le perçu et celui qui perçoit ne font
plus qu’un.

L’amour crée un champ énergétique qui affecte tout ce qui y pénètre. On dit que les
champs énergétiques de l’amour du Christ et de Bouddha étaient si puissants que leur
seule présence suffisait à guérir. Ces deux avatars célèbres nous ont enseigné que
l’énergie de l’amour est l’énergie de l’unité, de l’harmonie, de l’équilibre et de la paix. En
présence d’un champ énergétique d’amour, s’il y a intention et volonté de guérir, les
capacités d’autoguérison inhérentes au corps sont stimulées et renforcées.
Pour prendre une analogie, il existe en médecine moderne une technique appelée
résonance magnétique nucléaire (R.M.N.). Elle utilise un champ magnétique plutôt que
des rayons X pour produire des images informatiques permettant de dresser un
diagnostic. En l’espace d’un clin d’œil, un champ magnétique met tous les protons des
atomes d’hydrogène du corps en alignement, ce qui fait qu’ils tournoient et se meuvent
tous de façon identique. Une onde radio en résonance avec le proton d’hydrogène est
alors émise à travers le corps, produisant des signaux qu’un ordinateur traduit en
images.

En présence d’un champ magnétique cohérent, comme celui produit par la résonance
magnétique nucléaire, les protons d’hydrogène tournoient de concert lorsqu’ils se
mettent en alignement. En fait, ils se meuvent tous à la même cadence ; ils ne font plus
qu’un. De même, si l’on crée un champ énergétique d’amour cohérent, tout ce qui se
trouve dans ce champ se met à vibrer sur la même longueur d’onde, au même rythme.

Lorsque tout se met à vibrer au même rythme, la séparation disparaît et laisse place à
l’unité. Le temps et l’espace disparaissent, car ils donnent la mesure de la séparation.
Les extrémités se confondent et la boucle est bouclée. Ce qui était fini devient infini.
Dans cet état d’unité, l’ordre naturel et l’harmonie inhérents aux tissus, cellules,
molécules, atomes et particules subatomiques se réaffirment. Les cellules « se
souviennent » de l’ordre supérieur qui les régit et de l’équilibre que procurent la santé et
l’unité. C’est l’amour qui le leur « rappelle ».

Comment une énergie apparemment aussi éthérée que l’amour peut-elle rappeler à nos
cellules quel est leur ordre et leur harmonie naturels ? Le physicien Fred Alan Wolf émet
l’hypothèse que les sentiments comme l’amour pourraient se décrire en termes de
propriétés quantiques de la matière, de lumière et de transformation. Wolf n’est pas le
seul à le penser ; nombre de physiciens croient maintenant que toute matière est
constituée de lumière emprisonnée. Cette croyance est résumée dans la fameuse
équation d’Einstein, E = MC². Wolf va plus loin en supposant que l’amour peut être
considéré comme étant le comportement statistique quantique des particules de lumière,
autrement dit de photons. Il rappelle à ce sujet que tous les photons ont tendance à
évoluer vers le même état et à se mouvoir au même rythme si l’occasion leur en est
donnée. De ce point de vue, les photons sont naturellement enclins à évoluer vers
l’unité. Ainsi, l’éternelle association entre lumière et amour reflèterai une profonde
sagesse.
Le docteur Hiroshi Motoyama rapporte avoir détecté des photons émis par le chakra du
cœur d’une femme expérimentée en méditation au moment où elle projetait de l’énergie
d’amour avec intention. Bien que ses recherches ne lui aient pas encore permis de tirer
de conclusions définitives, on peut, à ce stade, raisonnablement estimer que les photons
réagissent à des états mentaux et émotionnels variés, en particulier à l’amour.

Devenir lumière – ou être illuminé – décrit bien et honore, en quelque sorte, cet état
quantique du photon dépourvu de masse et de charge qui sait reconnaître l’Univers, se
lier et s’unifier avec lui.

Grâce à ses mécanismes d’autoguérison innés, le corps sait comment guérir par ses
propres moyens et le fait par l’expression, consciente ou non, de l’amour. Toutefois, il y a
bien des manières d’empêcher ou au contraire de favoriser ces processus naturels de
guérison. En tant que médecin, nous pouvons faciliter la guérison en nous concentrant
sur l’asepsie, l’antisepsie et l’homéostasie, en prenant beaucoup de précautions à
l’endroit où l’incision de la peau a été pratiquée et en utilisant le matériel de suture
approprié. Tout ce que nous disons au cours de l’opération, alors que le patient gît
inconscient, nos rapports avec lui après l’intervention, tout cela peut aussi exercer une
certaine influence sur son processus de guérison naturel.

Le savoir, la compétence, l’habileté, les croyances, l’intention, la volonté, le rire, l’amour


et les attentions, tout cela peut faciliter la guérison. Il est donc possible de faciliter les
processus de guérison qui font partie intégrante du corps ou d’interférer avec. Dans
notre pratique, il nous a souvent été donné de constater que l’énergie de l’amour et la
création d’un champ d’amour pouvaient profondément stimuler la guérison, non
seulement physique, mais aussi mentale, émotionnelle et spirituelle. L’amour n’est pas
l’apanage des poètes et des mystiques ; c’est aussi une énergie tangible, transmissible,
qui peut guérir.

TROIS ASPECTS DE L’AMOUR

L’amour, dans le sens où nous l’entendons ici, comporte trois aspects : conscience,
sentiment et action. L’amour est la conscience que nous avons de notre connexion
inhérente avec le reste du monde ; nous le vivons sous la forme d’un sentiment et
l’exprimons par des actes. Ainsi, l’amour est la sensation de savoir que nous faisons
partie d’un tout. C’est la reconnaissance que chacun de nous fait partie d’un ordre
immense, universel. Ces qualités, qui permettent d’établir des relations, unificatrices, font
de l’amour la plus subtile et la plus puissante des énergies ; c’est pourquoi nous la
plaçons au cœur de toute notre pratique thérapeutique.

Au-delà et au cœur de la conscience, du sentiment et de l’action de l’amour, se trouve


l’énergie vitale, l’énergie du Soi. Lorsque ces trois aspects de l’énergie issue de l’amour
acquièrent une certaine cohérence, notre être prend une dimension universelle,
transcende ses limites pour ne faire qu’un avec le Grand Tout.

Si nous considérons l’amour comme un schéma universel d’énergies en résonance,


force est de reconnaître qu’il s’agit d’un schéma énergétique qui peut influencer les
autres énergies pour les faire évoluer vers l’intégrité et la guérison. Nous pouvons voir
notre univers comme la matrice de la conscience issue du vide. Dans l’Univers, l’amour
est le ciment qui unifie la conscience ; et il est omniprésent, que nous en soyons
conscients ou non.

En évoquant l’amour, nous employons souvent le terme résonance. Lorsque nous


entrons en résonance avec amour avec une autre personne ou quelque chose, nous
prenons conscience (volontairement ou non) de deux systèmes vibratoires : le nôtre et
celui de l’autre, du moi et du toi. Chacun peut fonctionner comme émetteur ou comme
récepteur en vibrant à sa fréquence particulière. Lorsque les ondes d’énergie de chaque
système vibrent à la même fréquence, il en résulte un couplage de résonance. Avec la
conscience en résonance vient le sentiment qu’une connexion est établie, que la
rencontre a eu lieu .

Bien que la résonance soit une qualité propre à l’amour, il ne faut pas pour autant
prendre systématiquement la résonance avec autrui pour de l’amour. Par exemple, on
peut être en résonance avec la colère, la peur ou la tristesse de quelqu’un. L’amour
englobe la résonance, mais ne se limite pas à elle. Il s’accompagne aussi du sentiment
et de la conscience d’être connecté à une autre personne d’une manière qui pousse vers
l’harmonie et l’unité.

L’amour peut aussi devenir une façon d’être, caractérisée par le sentiment et la
conscience de nos relations avec autrui. L’énergie de l’amour permet d’être en
résonance non pas avec une seule personne, mais aussi avec notre propre moi, avec
tous les autres, avec la nature et avec le reste de l’Univers et au-delà. L’émerveillement
que l’on ressent devant un magnifique paysage de montagne traduit bien la conscience
d’être en résonance avec la nature. Dès lors que l’amour devient une seconde nature, il
est une façon d’être.
LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE L’AMOUR

On peut connaître l’amour sur le plan physique, de la personnalité et sur des plans
supérieurs dépassant la dimension purement personnelle. Au niveau spirituel, l’amour
s’insinue jusque sur les plans de la personnalité et du corps physique, où il s’exprime par
les pensées et les sentiments, les mots et les actes. La qualité de l’amour varie avec le
niveau auquel il est vécu.

Dès lors que l’on ressent de l’amour au niveau spirituel, il se fond avec les niveaux
inférieur et supérieur de la conscience que l’on a de lui. À ces niveaux transpersonnels,
l’amour se caractérise par des résonances telles que la compassion, les attentions, la
paix, la gratitude et la joie. À mesure que ces niveaux évoluent, sentiments et pensées
se dissolvent graduellement dans la conscience transcendante d’une unité, dans un état
de grâce où l’on n’a plus conscience de l’objet de la relation, mais seulement de son
essence énergétique. Cet état d’amour est ce que nous appelons l’amour inconditionnel.

L’amour inconditionnel

L’amour inconditionnel fait partie intégrante de notre conscience. Ce n’est qu’en


apprenant à identifier les limites de notre moi individuel, mais aussi des différentes
facettes de notre indivisibilité, que nous nous en rendons compte. Nous ne prenons
conscience de la manière dont nous formons un tout avec les autres que par les
différences qui nous montrent que nous sommes des êtres distincts. Ainsi, ce sentiment
d’unicité, de distinction est-il en quelque sorte la limite extérieure de notre retour aux
sources.

La prise de conscience intégrale de notre moi et de notre valeur est ce qui permet la
dissolution des limites conditionnelles, c’est-à-dire de nos peurs, de nos croyances, de
nos désirs et de l’état de notre corps. Une fois ces limites abolies, le moi et le non-moi
entrent en résonance et se fondent en une seule entité. Cet amour sans limites est
capable de résonance avec tous les autres, il a une « fréquence » universelle. De ce
point de vue, l’amour inconditionnel exprime l’harmonie innée de l’Univers, la note
entendue dans tous les airs, qu’il s’agisse de celui de l’atome ou celui de l’Univers tout
entier.

Comme l’amour inconditionnel est inhérent à la conscience de chacun, il nous est tous
arrivé de le ressentir, l’espace d’un instant ou pendant une période plus ou moins
prolongée. Ces états de grâce nous viennent souvent lors d’évènements importants de
notre vie, comme lors d’une naissance, du décès d’un être cher, de la guérison après
une maladie dont l’issue peut être fatale ou après avoir échappé de peu à la mort. Pour
la plupart d’entre nous, l’amour inconditionnel évolue à mesure que nous apprenons à
prendre conscience de notre valeur et de notre amour-propre. Nous établissons alors
des liens avec les autres par ce nouveau jeu de vibrations qu’est le sentiment de notre
propre valeur. En ayant une certaine estime de nous-mêmes, nous pouvons établir des
liens avec le vrai Moi des autres, un Moi qui dépasse le niveau de la seule personnalité.
C’est cette résonance de l’amour inconditionnel qui permet de dire « oui » avec le cœur.

L’amour conditionnel

Bien que nous soyons tous capables d’amour inconditionnel, l’amour avec des
conditions est, lui, beaucoup plus courant. Quand nous aimons quelqu’un parce qu’il (ou
elle) satisfait nos besoins, c’est de l’amour conditionnel. De même, quand nous donnons
une chose pour en obtenir une autre, nous plaçons des conditions sur l’amour que nous
donnons. C’est ainsi que l’on définit généralement l’amour, d’autant plus que c’est ainsi
que l’on nous a le plus souvent appris à l’entendre. L’amour conditionnel n’est qu’un pâle
reflet, qu’un vague souvenir de la force universelle que nous appelons l’amour
inconditionnel.

« Tomber amoureux » est une manifestation d’amour conditionnel, une projection sur la
personne aimée de son image telle qu’on l’idéalise. En fait, notre attirance pour l’autre
personne est, au fond, une attirance pour notre propre projection. Si tomber amoureux
n’en est pas une véritable manifestation, cela donne au moins un aperçu de ce qu’est
l’amour inconditionnel. Cela peut permettre d’accéder à une meilleure connaissance de
soi-même et de l’autre, mais aussi d’établir une relation avec lui ou elle. Un amour n’est
pas « perdu » en vain s’il a permis de rechercher et d’appréhender l’amour
inconditionnel. De telles expériences éclairent le monde en apportant un profond
sentiment d’unité et, par conséquent, une nouvelle vision des choses.

MANIFESTATIONS DE L’AMOUR

a) La maladie est souvent un cri de détresse


Respecter les autres en les acceptant tels qu’ils sont est une expression de l’amour
inconditionnel. Lorsque nous accordons notre amour de façon inconditionnelle, nous
constituons pour les autres un miroir reflétant leur propre image et leur permettant de
mieux se connaître eux-mêmes. On peut parler d’amour inconditionnel quand on admet
une intimité avec autrui, quand on laisse aux autres la liberté d’être eux-mêmes et de
s’exprimer chaque jour différemment. Se consacrer à sa propre évolution ainsi qu’à celle
des autres est encore une expression d’amour inconditionnel. Il s’agit de donner,
d’accorder des attentions, de répondre sans attendre quoi que ce soit en retour. Cette
forme d’expression de l’amour donne à soi-même et à la personne aimée un sentiment
de sécurité, de plaisir, de confiance, d’acceptation, de l’espace pour la créativité et le
changement ; on se sent libre de se montrer vulnérable, honnête et de se confier. Les
sentiments de séparation, de peur, de honte et d’abandon perdent ainsi beaucoup de
leur force.

Les sentiments de séparation dus à la peur de ne pouvoir aimer ou être aimé sont
souvent à l’origine de maladies. La maladie est en fait souvent un cri de détresse, un
appel à l’aide, une demande d’amour et d’attention.

Le pouvoir de l’amour

L’amour permet de guérir, de retrouver son intégrité. Les actes d’amour et


l’élargissement de la conscience permettent de se sentir Un, relié à tout l’univers. À partir
du moment où l’on s’aime soi-même, un lien s’établit avec tout le reste, la peur se
dissipe.

Quand l’illusion de la séparation se dissout au niveau spirituel, l’amour permet une unité
qui met en harmonie même les schémas apparemment dissonants que sont les
maladies et les blessures. Frances Vaughan fait le commentaire suivant : « L’intégrité
repose sur un équilibre et sur une intégration des contraires ; elle ne consiste pas à se
débarrasser de ce dont on ne veut pas. Lorsque l’on ressent une incohérence ou un
conflit entre le vécu intérieur et son expression extérieure, entre persona et ombre, peur
et amour, vie et mort, corps et esprit, ou entre tout autre couple de contraires, on connaît
la douleur et les tensions. Selon les anciennes écritures hindoues, les Upanishads,
l’altérité engendre la peur, car la peur est issue de la dualité. On ne peut s’en libérer
qu’en admettant la réalité de l’unité des contraires et en apprenant à équilibrer les
polarités du vécu émotionnel dans un contexte de conscience thérapeutique. »

L’amour inconditionnel est, de toutes les énergies de l’Univers, la plus facile à


transmettre. Toute information ou schéma énergétique, toute pensée, tout sentiment
transporté par l’énergie de l’amour ou lié à elle peut produire de plus grands effets que
n’importe quelle autre transmission d’énergie subtile. Ainsi, son aptitude à se manifester
dans toutes les dimensions et à servir de véhicule universel pour véhiculer l’information
fait de l’amour la plus puissante des énergies thérapeutiques de l’Univers.
Entretien du Yoga Journal
Entretien avec Leonard Laskow

par Stephan Bodian du Yoga Journal

En passant le portail d’entrée de la maison de Mill Valley de Leonard Laskow, je suis


accueilli par Shaina, sa compagne dévouée de ces huit dernières années. Pendant que
nous descendons quelques marches ensemble, je suis frappé par la beauté sculpturale
de Shaina, sson élégance et sa présence puissante et silencieuse. Lorsqu’elle aperçoit
Laskow passant une porte pour m’accueillir, elle se précipite à ses côtés, signe de son
affection non-dissimulée pour lui.
« Oh, Shaina, » proposais-je lorsque Leonard Laskow répéta son nom à mon attention,
« comme dans shaina maideleh (« jolie fille » en yiddish). » « Exactement. » répondit-il
dans un rire, ravi que j’aie été capable de « deviner » son secret (en fait, j’avais dit cela
au hasard) et très fier de sa magnifique amie qui, en vérité, n’est pas une femme mais
un berger allemand femelle avec des taches sombres et une croupe de louve.
Shaina reste à l’extérieur pendant que nous pénétrons dans le petit repaire de Leonard
Laskow, méticuleusement arrangé, qui lui sert aussi bien de bureau, de centre de soins
et de sanctuaire. Des objets spirituels de diverses origines ornent les murs : des thankas
tibétains, des boucliers amérindiens faits-main, des bouddhas thaïs et des objets d’art
ésotérique occidentaux. Une multitude de meubles en bois massif donne aux sombres
pièces au plafond bas l’ambiance chaleureuse et bien agencée de la cabine d’un ancien
navire.
Lorsqu’il a emménagé dans cette résidence, au milieu des années 70, il exerçait avec
succès la profession d’obstétricien-gynécologue dans le secteur privé à San Francisco. Il
a été tour à tour chirurgien militaire dans la marine durant la guerre du Vietnam, fait son
internat à Stanford et suivi un cursus post-doctorat en médecine psychosomatique au
campus médical de San Francisco (Université de Californie). Il s’est aussi essayé au
mysticisme, a lu beaucoup d’ouvrages d’Alice Bailey, suivi l’apprentissage oriental et
même fait quelques retraites méditatives : rien de surprenant pour un New-Yorkais
expatrié au nord de la Californie. Mais ses pratiques médicales restaient dans l’allopathie
classique ; jusqu’à ce qu’une suite d’expériences notables lui fasse réaliserclairement
que sa vocation était de guérir d’une manière complètement différente.
La première de ces expériences eut lieu au cours d’une retraite méditative : « Il était
environ deux heures du matin » se souvient-il, alors que nous débutons notre entretien
« et j’étais dans un état méditatif profond. Soudain, cette présence incroyable s’est faite
sentir, accompagnée d’une voix qui a dit « Ton travail est de guérir par l’amour. » J’ai su
qu’elle disait la vérité dès que l’ai entendue.
« Je suis donc digne de cela ? » ai-je dit.« Tu n’es pas plus ou moins digne qu’un
autre », a répondu la voix, « ton travail est de guérir par l’amour. » « J’étais bouche-
bée » se souvient Leonard Laskow, sa voix se chargeant d’émotion alors qu’il se
rappelait du moment numineux. « La présence me subjuguait et le message m’a
profondément marqué. Mais je ne l’ai pas saisi à l’époque. »
Plusieurs années plus tard, il eut la possibilité de mettre à l’épreuve le mandat de la
voix : « Alors que j’assistais à une conférence, je partageais ma chambre avec un jeune
homme qui avait un cancer qui s’était métastasé dans ses poumons. Au milieu de la
première nuit il s’est réveillé en gémissant ; il souffrait et avait du mal à respirer. Quand
je lui ai demandé si je pouvais faire quelque chose pour l’aider, il m’a dit « Oui, n’importe
quoi. Aidez-moi s’il vous plaît. »
« Alors, assez spontanément, j’ai mis mes mains de chaque côté de sa poitrine, j’ai
visualisé une boule de lumière au-dessus de ma tête, je l’ai sentie descendre vers ma
tête jusqu’au centre de ma poitrine et sortir par mes bras. J’ai recréé la boule de lumière
entre mes mains.
« En quelques minutes, l’homme a commencé à respirer profondément, tout son corps
détendu, et il a dit « C’est parti. Merci. » Lorsqu’il s’est réveillé le matin suivant, il m’a dit
« Vous savez, docteur, vous êtes un vrai guérisseur. » Durant les jours qui suivirent il n’a
plus ressenti de douleur et son sommeil fut tranquille.
« De toute évidence, quelque chose de profond s’était produit cette nuit-là, mais je
n’arrivais pas à l’appréhender avec mon savoir médical seul. »
Avec quelques hésitations, Leonard Laskow a commencé à expérimenter sur ses
patients en utilisant la technique qu’il avait spontanément découverte : avec, souvent,
des résultats extraordinaires.
De ces débuts, la plus impressionnante des guérisons fut probablement celle d’une
dame de 62 ans atteinte d’une grave arthrite rhumatoïde.
« Elle souffrait beaucoup » se remémore Leonard Laskow, « et ses articulations étaient
tellement enflées qu’elle ne pouvait même plus tenir un stylo pour signer son nom. Au
bout d’une demi-heure de travail énergétique avec elle, la douleur a disparue, le
gonflement s’est résorbé et elle a mis sa canne de côté pour se mettre à faire de
profondes génuflexions. C’était incroyable !
« Lorsqu’elle est retournée chez son rhumatologue, il n’a plus trouvé la moindre trace
d’arthrite. Elle faisait aussi du diabète et elle a pu diminuer ses doses d’insuline de 2/3
et, après une seconde session, a totalement arrêté d’en prendre.
Ce fut l’une des guérisons qui m’a poussé à explorer cette approche de façon plus
sérieuse et méthodique. »
Accompagné du neurochimiste Glen Rein, il a réalisé une suite d’expériences qui ont
écarté l’effet placebo des réponses possibles et a démontré qu’une volonté et une
visualisation concentrées ne se contentaient pas seulement de guérir les êtres humains
mais pouvaient également influencer le taux de croissance des cellules cancéreuses.
Enfin convaincu, presque 5 ans après sa première session spontanée de guérison, que
l’amour pouvait être un allié puissant dans la préservation de la vie, Leonard Laskow
vendit son cabinet privé pour se consacrer entièrement à « l’exploration des énergies de
transformation et leur usage dans les processus de guérison ».
Au fil des années il a développé, augmenté et affiné son approche, l’utilisant avec des
milliers de patients et l’enseignant à d’autres professionnels de la médecine à travers le
monde (même si Leonard Laskow a développé l’holoénergétique indépendamment, il est
conscient de ses similitudes avec des techniques plus traditionnelles comme le
chamanisme ou la guérison par la foi).
Il croit à présent que le corps physique est en réalité un champ énergétique qui a revêtu
une forme particulière et que, en restructurant les schémas énergétiques via la volonté et
la visualisation canalisées nous pouvons améliorer et même guérir les affections
physiques.
Malgré son succès, Leonard Laskow reste humble : « La guérison se produit à un niveau
que nous ne pouvons qu’appeler « la grâce », associée à une volonté de notre part »
explique-t-il.
Lorsque nous interrompons notre conversation pour le laisser répondre à un appel
important, je me dirige vers la salle de méditation/centre de soins de Leonard Laskow,
qui est remplie de sièges divers, d’un autel élaboré, de gongs de bronze et de cristal
assortis, et de plusieurs gros cristaux de quartz. Alors que je m’avance dans l’intérieur
feutré, je ressens ce que je ne peux qu’appeler une présence aimante qui frappe
doucement à la porte de mon cœur et qui l’encourage gentiment à s’ouvrir tel une fleur
séductrice. De toute évidence, l’énergie guérisseuse que Leonard Laskow a si souvent
invoquée a désormais pris ses quartiers ici.
« J’adorerais passer une heure ou deux dans cette pièce » dis-je à Leonard Laskow
alors que nous reprenions notre entretien. « Je suis sûre que cela représenterait une
expérience de transformation en soi. » Mais avant de pouvoir m’autoriser un peu de
temps pour l’auto-guérison, je suis déterminé à récolter les explications du bon docteur
sur son approche novatrice.
Vous nommez votre travail « la guérison holoénergétique ». Pourquoi
« holoénergétique » ?
La guérison holoénergétique signifie guérir avec l’énergie du tout. Alors que je
commençais à faire du travail de guérison, j’ai réalisé que maintenir la séparation
nécessitait de l’énergie : séparation entreune personne et une autre, entreune partie de
moi-même et une autre, entre les parties du tout. En vérité, il n’y a pas de séparation
autre que celle que l’esprit crée et ce que les émotions maintiennent.
Puisque le tout est plus important que la somme de ses composantes, alors que nous
relâchons l’illusion de la séparation pour nous conduire vers la complétude, une énorme
quantité d’énergie est libérée. C’est pourquoi j’ai créé ce terme, qui signifie guérir avec
l’énergie du tout qui est plus important que la somme de ses composants.

Donc le travail de guérison consiste à éliminer l’illusion de séparation et à


permettre à la complétude de s’épanouir.
Oui. L’énergie nécessaire à maintenir la séparation est souvent exprimée par le biais
d’une affection ou d’une tension du corps et de l’esprit. Le mot « guérir » (healing) a la
même racine étymologique que «complétude» (wholeness). Si nous parvenons à
atteindre la complétude, nous avons été guéris.

Que guérissez-vous précisément ? Quel est le but de votre travail ?


Le travail se concentre sur les aspects physiques, émotionnels, mentaux et spirituels de
notre être. Pour ceux qui souhaitent avant tout la guérison physique, cela leur permet d’y
arriver. Pas dans tous les cas, évidemment, tout comme pour la médecine allopathique,
homéopathique et toute autre forme de guérison : il y a plusieurs variables à prendre en
compte. Mais la guérison holoénergétique a un vrai impact sur le plan physique. Afin de
déterminer son impact corporel, j’ai effectué des recherches sur des cellules
cancéreuses et des bactéries jusqu’à ce que je sois certain que, en maintenant une
image mentale avec volonté, nous pouvons affecter, à travers notre pleine conscience,
des organismes vivants non-humains. Bien sûr, la guérison émotionnelle, mentale et
spirituelle fait également partie intégrante de l’approche holoénergétique.

En fait, vous avez réellement développé une méthode pour guérir le corps
physique en utilisant la visualisation et la volonté. Pouvez-vous décrire comment
cette méthode fonctionne ?
D’abord laissez-moi vous parler de ce que j’appelle les holoformes, des schémas
énergétiques qui existent dans une dimension subtile et qui peuvent entraîner la maladie
du corps physique. Ces holoformes naissent habituellement dans les choix et les
interprétations que nous faisons de notre vécu, souvent à un âge précoce. Même si ces
interprétations ne sont plus valides et peuvent avoir été déformées à l’époque à laquelle
elles ont été conçues, nous les conservons dans notre conscience, où elles façonnent
notre expérience actuelle et perpétuent l’illusion de séparation.
Une holoforme ne se contente pas seulement d’influencer la façon dont nous traitons
nos expériences et dont nous nous exprimons, mais elle agit également comme un
modèle énergétique qui dirige et configure l’activité moléculaire, atomique et
subatomique du corps qui, dans le cas d’un schéma dysfonctionnel, peut donner
naissance à la maladie.
En concentrant notre volonté sur une pensée, un sentiment, une sensation ou une
croyance associée à l’ancien schéma, nous pouvons recréer l’ensemble de l’holoforme.
C’est pourquoi j’appelle le schéma une « holoforme » : comme avec un hologramme, le
tout est présent dans chacune de ses composantes. La guérison holoénergétique nous
permet de revenir à la source du schéma dyfonctionnel – le moment où nous choisissons
d’interpréter un événement particulier d’une certaine manière – de prendre des
responsabilités pour les choix que nous faisons et de choisir à nouveau.

C’est un projet assez ambitieux : remonter à la source d’une maladie et la


transformer à sa racine. Comment procédez-vous précisément ? J’ai cru
comprendre que le procédé comportait quatre étapes distinctes.
La première étape consiste à reconnaître ce que vous souhaitez changer. Quelle est la
forme qui ne vous satisfait pas en ce moment et de quelles informations avez-vous
besoin pour la changer ? Nous accédons à cette information via deux plans. Le premier
est le plan rationnel et cognitif, l’information que vous recevez en vous posant les
questions suivantes : Qu’est-ce que je veux changer ? Qu’est-ce qui me pousse à
changer maintenant ? Comment est-ce que j’évalue ma contribution aux circonstances
actuelles ? Qu’est-ce que cette affection ou situation m’empêche de faire, d’être ou
d’avoir ? Qu’est-ce qu’elle me permet de faire, d’être ou d’avoir ? Quel résultat,
aboutissement et expérience intérieure est-ce que je souhaite vraiment créer pour moi-
même ?
Le deuxième plan est l’intuitif. Lorsque je travaille avec quelqu’un, j’évalue de manière
intuitive son champ énergétique afin de déterminer quels centres énergétiques sont
déséquilibrés et où peuvent se trouver les déformations dans le champ. L’évaluation
intuitive se poursuit à travers le procédé holoénergétique.
Une fois le problème identifié, l’étape suivante est la résonance : en concentrant votre
volonté sur la sensation, l’idée, le sentiment ou le symptôme vous entrez en résonance
avec lui (plus précisément, votre conscience se met à vibrer à la même fréquence).
Chaque holoforme a sa propre fréquence vibratoire unique et naturelle. Lorsque vous
entrez en résonance avec cette fréquence, vous faites un avec la forme et ensuite vous
pouvez la suivre jusqu’à sa source. Cela peut signifier que vous allez ré-expérimenter
l’événement initial dans sa totalité. Par exemple, si vous devez gérer un accident
douloureux, vous aurez peut-être à ressentir la douleur de nouveau plutôt que de la
désavouer ou la nier. Si vous résonnez suffisamment profondément, vous arriverez à
comprendre ce que vous souhaitiez réellement ressentir à l’époque. C’est que j’appelle
le dessein de la force vitale de l’holoforme.
La plupart des gens, lorsqu’ils pénètrent au cœur d’un événement traumatique ou d’une
maladie, réalisent que ce qu’ils souhaitaient réellement était la liberté, l’amour, la paix, la
joie, la révélation de leur propre force et créativité, un sentiment de sécurité : une ou
plusieurs de ces expériences intérieures essentielles. Par exemple, ils peuvent avoir été
victimes de violences et d’abandon mais ce qu’ils désiraient vraiment, c’était l’amour.
Enfin, pour compléter la guérison, il vous faut libérer l’ancienne forme énergétiquement
et la remplacer avec ce que vous souhaitiez réellement. Pour la libérer, vous prenez une
grande inspiration et la retenez pendant que vous ressentez la forme intensément,
ensuite, afin de l’effacer entièrement et complètement, expirez via la partie de votre
corps avec laquelle vous reteniez le schéma. Habituellement il s’agit de l’endroit où le
symptôme, trauma ou tension se manifeste physiquement. Si vous travaillez avec des
praticiens de l’holoénergétique, ils retireront l’énergie de l’endroit au même moment
grâce à leur respiration. C’est comme dégonfler un ballon pendant que quelqu’un d’autre
vous aide à le vider en l’aplatissant.
Ayant dissipé le schéma originel, vous avez créé un vide. À présent, au cœur du vide
vous pouvez recréer ce que vous vouliez vraiment (paix, amour, liberté, autonomisation,
créativité, sécurité, joie) sous la forme d’un symbole représentant l’expérience intérieure
qui manque selon vous.
Ce sont les quatre étapes du procédé de guérison holoénergétique : reconnaître ce que
vous souhaitez changer, entrer en résonance avec, libérer la forme qui n’a plus d’utilité
et la recréer en harmonie avec ce que vous souhaitiez réellement vivre, avec votre but,
votre essence, votre Moi.

En quoi cette approche diffère d’une autre fonctionnant également sur un plan
énergétique, comme l’acupuncture ou l’homéopathie ?
En réalité il existe plusieurs niveaux de changement différents. Vous pouvez déplacer
l’énergie d’un endroit du corps à un autre où elle sera plus nécessaire à la guérison. Ça
s’appelle le transfert. Ou vous pouvez transformer l’énergie en rapprochant la personne
de l’unicité, du Moi et, par ce fait, modifier la façon dont l’énergie est construite au sein
de la pleine conscience. De tels changements transformateurs libèrent l’énergie qui se
noue dans la séparation. Ou vous pouvez transcender entièrement les vieux schémas
énergétiques en passant à une façon complètement nouvelle de percevoir et
d’expérimenter la réalité.
L’acupuncture, l’homéopathie, le travail sur le corps et la médecine allopathique sont
tous de bons exemples de changements transférentiels : la guérison est facilitée par le
déplacement et l’harmonisation des énergies. La guérison holoénergétique est un
exemple de changement transformationnel : en libérant et recréant le schéma sous-
jacent à une maladie, nous relâchons d’exceptionnelles réserves d’énergie vitale qui
peuvent transformer la vie entière d’une personne. Et puis il y a les gens qui, au cours
d’une guérison, en viennent à transcender leur identification avec leur corps et leur
esprit. Pour ces personnes, ce qui se produit au niveau de la personnalité ne les
préoccupent plus comme avant. Transfert, transformation et transcendance sont trois
niveaux de changement énergétique, et chacun possède sa valeur propre.

Revenons aux quatre étapes du processus holoénergétique. Pouvez-vous décrire


une de vos expériences avec précision, afin d’illustrer comment le procédé
fonctionne ?
Il y a plusieurs années, une patiente est venue me voir en se plaignant de graves
douleurs débilitantes dans le bas du dos. La douleur était tellement intense qu’elle devait
ramper depuis son lit jusqu’à sa salle de bains le matin. Un scanner a révélé qu’elle avait
un disque fissuré et hernié et son neurochirurgien lui avait programmé une laminectomie
lombaire et une fusion rachidienne. Il s’agit d’une opération dans laquelle la partie
protubérante du disque fissuré est retirée et les vertèbres lombaires sont fusionnées.
Elle était venue me voir dans l’espoir d’éviter l’opération et de mieux comprendre le sens
de son affection.
Pendant qu’elle répondait à mes questions durant la phase de reconnaissance, elle a
réalisé qu’elle faisait un travail « à se briser l’échine », qu’elle effectuait tellement
parfaitement et de façon responsable que son patron ne cessait de mettre toujours plus
de travail sur son dos. Au fur et à mesure que nous fouillions plus profondément, elle est
entrée en contact avec la honte sous-jacente à son perfectionnisme et elle a été capable
de trouver la source de son affection au sein de sa relation avec son père, un homme
silencieux qui retenait son approbation et son amour jusqu’à ce qu’elle les mérite grâce à
ce qu’elle faisait et pas ce qu’elle était. Le travail était devenu son père de substitution ,
son estime de soi était à présent dépendante de son travail, qu’elle se sentait obligée
d’accomplir à la perfection.
Durant la phase de résonance, elle fut guidée afin d’entrer en résonance avec
l’holoforme, le schéma énergétique dissonant, qui se trouvait dans sa région lombaire et
était constitué de la honte et du perfectionnisme ancrés sur sa relation avec son père. Je
lui ai demandé de concentrer sa volonté sur le schéma holoénergétique, de décrire les
sentiments et les images associées, puis de revenir au moment le plus ancien dont elle
puisse se souvenir où elle avait ressenti les mêmes émotions, une époque où elle
commençait à développer la croyance qu’elle devait être parfaite afin d’être aimée de
son papa.
Elle a été capable de voir que les croyances qu’elle avait développées à un jeune âge
étaient des prophéties auto-réalisatrices et que, depuis, elle n’avait fait qu’attirer dans sa
vie des personnes qui avaient besoin qu’elle soit parfaite avant qu’ils puissent lui donner
l’approbation et l’affection qu’elle désirait. Lorsqu’elle a compris son rôle dans ce
processus, elle a eu l’opportunité de choisir à nouveau et de relâcher le schéma entier.

Comment s’est passé le relâchement ?


Le relâchement s’est passé énergétiquement. Alors qu’elle était toujours en résonance
avec l’holoforme, le schéma énergétique, elle a pris une profonde inspiration, l’a retenue,
a regardé sa volonté afin de relâcher la forme entièrement et complètement, puis a
expiré à travers la région lombaire, effaçant complètement l’image du schéma
énergétique. Au même moment, je l’ai aidée à relâcher l’énergie en utilisant mes mains
et ma respiration pendant qu’elle expirait intentionnellement.
Puis, elle a rempli la zone avec l’image saine et une forme symbolique qui représentait
ce qu’elle désirait réellement. Dans son cas, l’image saine était une colonne vertébrale
d’aspect normal, sans aucun disque protubérant. Avant que nous débutions le procédé,
elle avait eu l’occasion d’étudier des images d’une colonne saine. À cet instant, elle s’est
harmonisée avec ce qu’elle souhaitait réellement à l’époque où le schéma s’est créé :
l’amour.
Elle a d’abord créé une image symbolique qui représentait cet amour : dans son cas,
l’image de son père la bordant dans son lit le soir et l’embrassant sur le front. Pour
d’autres personnes, l’amour est représenté par des symboles tels qu’un coucher de
soleil, une rose, un animal, un archétype, l’océan. Après le relâchement, elle a rempli la
région lombaire avec l’image de la colonne vertébrale saine, puis elle lui a insufflée
l’image de son père aimant. Cette image représentait l’intention vitale positive qui lui
correspondait, l’énergie qui est en phase avec l’ordre naturel et l’harmonie du processus
inhérent de guérison du corps. Lorsque nous remplissons une zone avec cette intention
vitale positive, nous facilitons intensément le processus de guérison. C’est la phase de
reconstruction. Elle avait recherché cet amour et cette acceptation toute sa vie :
maintenant qu’elle les avait, elle n’avait plus besoin de les chercher en dehors d’elle-
même. Avec la reconstruction est venue l’idée profondément guérisseuse qu’elle pouvait
se donner à elle-même l’amour qu’elle souhaitait obtenir des autres.

Qu’avez-vous fait, vous, durant cette phase finale de reconstruction ?


Je l’ai guidée tout en maintenant un champ d’amour inconditionnel avec mes mains,
placées en face de son abdomen et par-dessus sa colonne, pendant qu’elle passait par
les étapes de résonance et de relâchement au sein du champ. Quand elle a concentré
de nouveau sa volonté sur la région lombaire après le relâchement, la douleur avait
disparue… et n’est jamais reparue. Son neurochirurgien a annulé son opération. Non
seulement elle a pu éviter une opération chirurgicale et une rééducation douloureuses
mais, alors qu’elle retournait au travail, elle fut mise à la tête de la branche internationale
d’une organisation très connue et a reçu son propre bureau avec une assistante pour
soulager sa charge de travail. Elle savait qu’un déplacement transformationnel majeur
s’était produit en elle-même. Elle se sentait indépendante et a été capable de donner et
recevoir de l’amour de façon beaucoup plus profonde. C’est pour ça que je qualifie ce
travail de transformationnel : avec les changements physiques et émotionnels, la vie
entière d’une personne peut changer au moment où elle relâche les schémas
holoénergétiques dysfonctionnels et entre en contact avec sa vraie nature.

Vous venez de mentionner l’importance d’un champ d’amour inconditionnel et,


évidemment, votre livre s’intitule « Guérir par l’amour ». Nous avons tous une idée
de l’amour guérisseur, mais il y a très peu de preuves scientifiques « solides »
pour en témoigner. Qu’en est-il des recherches sur les bactéries et les cellules
cancéreuses dont vous parliez plus tôt ? Quels genres d’effets avait votre énergie
d’amour canalisée sur ces micro-organismes ?
Quand j’ai commencé à faire du travail de guérison, j’ai obtenu quelques résultats très
intéressants avec certains patients, mais je me demandais quelle part qui était due à
l’effet placebo. Nous savons qu’approximativement 35% des personnes qui ressentent
des changements positifs, après avoir pris des médicaments ou suivi une thérapie, se
sentent ainsi grâce à l’effet placebo. J’ai donc décidé de faire quelques recherches sur
des bactéries, en association avec un biophysicien qui suivait également un cursus de
microbiologie. J’ai découvert que, lorsque que je me concentrais sur des bactéries en
éprouvette avec la volonté de ralentir leur croissance, j’ai pu réduire leur croissance de
50 % par rapport au groupe témoin.
Puis j’ai décidé de voir ce qui se passerait si je concentrais l’énergie d’amour sur les
bactéries en tentant de les protéger des effets inhibiteurs des antibiotiques. J’ai
découvert qu’en souhaitant silencieusement « préserver toutes les formes de vies
présentes dans la solution » tout en ressentant de l’amour pour les bactéries et en le
projetant grâce à mes mains, les bactéries demeuraient actives même en présence
d’antibiotiques, alors qu’un nombre équivalent de bactéries non-traitées et exposées à la
même dose d’antibiotiques s’arrêtaient de bouger et mouraient. L’amour était de toute
évidence une force protectrice puissante, et la volonté pouvait tout autant inhiber la
croissance bactérienne. Puis je me suis mis à travailler avec des cellules cancéreuses
pour tenter d’approfondir le travail fait sur les bactéries.

Qu’avez-vous découvert ?
Le neurochimiste Glen Rein et moi avons élaboré des expériences pour déterminer
jusqu’à quel niveau la volonté pouvait influencer la croissance des cellules cancéreuses
en culture et comment cela pouvait être comparable avec l’impact de la visualisation de
la pensée. Nous avons utilisé des techniques scientifiques de pointe comprenant
l’adduction de thymidine radioactive à l’ADN de cellules cancéreuses afin de mesurer la
rapidité de leur croissance. Les résultats étaient très intéressants. Nous avons découvert
que si vous pensez nonchalamment à « diminuer la croissance des cellules
cancéreuses », ça n’a pas l’air d’affecter la-dite croissance cellulaire. Mais si vous
possédez une réelle volonté de faire ralentir le taux de croissance des cellules
cancéreuses, ce taux est réduit de 20 % par rapport au témoin. Avant de me lancer dans
l’expérience à proprement parler, je regardais les cellules en culture avec un microscope
et j’entrais en résonance avec elles. Si, avec la volonté, j’ajoutais la visualisation d’un
nombre réduit de cellules, j’obtenais une réduction de 40%. Lorsque je n’usais d’aucune
volonté mais seulement d’une image de réduction de croissance, j’obtenais alors une
réduction de 20%. Nous en sommes venus à la conclusion que la volonté et la
visualisation étaient chacune responsables de 50% de l’ensemble des effets inhibiteurs
dans cette expérience.

Cela confirme ce que Carl Simonton a dit à propos du pouvoir de la visualisation


dans la lutte contre le cancer.
Oui. Et nous avons également démontré que nous pouvions stimuler autant qu’inhiber la
croissance des cellules en utilisant la volonté et la visualisation. Ensuite, nous sommes
passés à l’étape supérieure. Au lieu de nous occuper des cellules en elles-mêmes, nous
avons concentré la même volonté et visualisation sur l’eau que nous utilisions pour
« héberger » les cellules pendant leur croissance. Nous avons obtenus le même
résultat ! Nous pouvions organiser l’eau pour qu’elle contienne l’information, puis l’utiliser
pour la culture des cellules, et nous avons remarqué la même inhibition de 20 à 40%.
L’eau contenait la volonté.
L’eau semble retenir la volonté et la visualisation. Puisque nos corps sont composés à
2/3 d’eau, l’information pouvait être emmagasinée dans l’eau du corps. Notre recherche
ne fut pas la première à démontrer que la structure de l’eau pouvait être altérée par la
volonté. Dans les années 70, Bernard Grad de l’Université McGill et Douglas Dean de
l’École d’Ingiénierie de Newark se sont aperçus qu’on pouvait modifier l’angle des liens
entre les atomes dans les molécules d’eau qui, à leur tour, altéraient le spectre
d’absorption, le pH, la solubilité et la tension de la surface de l’eau. C’est intéressant de
supposer que quelque chose comme la personnalité, par exemple, peut exister comme
un schéma vibratoire auto-géré qui est maintenu dans l’eau du corps et également dans
les os (qui sont de structure cristalline).
Les énergies dont nous parlons sont subtiles. Elles font parties du champ du potentiel
quantique, qui influence le spectre électromagnétique, et sont présentes dans ce que
David Bohm appelle le potentiel superquantique, une énergie supérieure commune à
l’esprit et à la matière.

Et où est l’amour dans tout ça ? Qu’est-ce que l’amour, selon vous, et en quoi est-
ce une force de guérison ?
L’amour, comme je l’entends, est la conscience de la connexion et l’impulsion vers
l’unité. Lorsque vous vous concentrez sur ce que vous souhaitez changer, que vous
prenez conscience de votre relation avec la chose et que vous plongez dans l’Un avec,
toute intention de votre part de la changer la libèrera. Alors que si vous la niez ou que
vous la désavouez, vous n’êtes pas en osmose avec elle. Ce que vous pouvez aimer,
vous pouvez le guérir.

Donc résonner à la même fréquence et concentrer sa volonté sont amour, même si


vous relâchez la forme.
L’amour, dans ce sens, est l’harmonie universelle. Il y a beaucoup d’autres manières de
changer une chose. Vous pouvez la frapper avec un marteau, la couper avec un
couteau, ou vous pouvez la modifier énergétiquement. La façon la plus puissante de
changer quelque chose sur un plan énergétique subtil est de le faire avec amour. Si vous
le modifiez subtilement, alors cela le modifie physiquement.

J’aurais pensé que l’amour en lui-même était guérisseur, même sans la volonté de
changement.
Il l’est. Parce que votre essence est amour : la conscience d’être et l’envie de ne faire
qu’un avec le tout. C’est la fréquence naturelle du Soi. Quand vous ressentez l’énergie
d’amour, vous vous mettez à vibrer à cette fréquence. Les dissonances de la séparation
commencent à s’estomper et vous revenez à votre vrai Soi.

Donc, le but de la guérison est d’entrer en résonance avec le Soi pour enfin se
fondre dans le Soi, qui est complétude.
Oui. Au niveau ultime, la guérison consiste à être entier, être le Soi, qui ne fait qu’un
avec le tout. Ici, guérison et amour ne font plus qu’un : l’amour guérit et la guérison totale
suscite l’amour.

Possédons-nous tous la capacité d’être notre propre guérisseur ?


Oui, plus ou moins. Nous possédons tous la capacité de jouer du piano ou de chanter,
même si certaines personnes ont plus d’aptitudes que d’autres. Du moment qu’il n’existe
aucune infirmité physique ou handicap grave qui l’en empêche, tout le monde est
capable d’être son propre guérisseur en facilitant le procédé de guérison inhérent au
corps-esprit.

Vous avez parlé de prendre des responsabilités pour sa maladie. Je crois qu’il
existe une tendance dans les cercles new age tendant vers ce que certaines
personnes ont appelé « culpabilité new age ». Ce qui signifie : je créé ma propre
réalité et si je suis malade c’est de ma faute, donc je dois en subir les
conséquences. En quoi prendre la responsabilité de son affection est différent du
fait d’en subir les conséquences ?
Ce que j’entends par responsabilité est la façon dont vous choisissez ici et maintenant
de réagir aux circonstances qui vous entourent. Dans le passé, des circonstances ont pu
arriver, au-delà de tout contrôle, et consciemment ou inconsciemment vous choisissez
d’interpréter ces circonstances d’une certaine manière, qui a finalement donné lieu à la
croissance d’un schéma énergétique dysfonctionnel. Peut-être était-ce le meilleur choix
que vous ayez pu faire, en prenant en compte vos limites de l’époque. Il n’y a pas
d’accusation ou de jugement associés à ce choix. Nous sommes tous humains, nous
avons tous nos limites et nous faisons tous des erreurs. Si nous choisissons d’interpréter
les événements ou de se conduire d’une façon qui ne nous aide plus, nous pouvons
nous pardonner pour avoir fait ce choix et choisir à nouveau.

En quoi une jeune fille de cinq ans qui se fait violer par son père est-elle
responsable de ce qui lui arrive ? Disons qu’elle décide, à ce moment, qu’elle ne
valait rien par nature, et qu’elle a été influencée par cette décision depuis.
Comment ferait-elle pour choisir à nouveau ?
C’est là où la guérison holoénergétique est particulièrement efficace, parce que la
conséquence de son choix n’était pas seulement psychologique. Son expérience a eu
une influence profonde et continue sur elle, qu’elle maintient comme un schéma
énergétique dans son corps et dans le champ énergétique qui l’entoure. Même si elle
pouvait revenir à cette expérience et générer de la compassion pour le coupable, elle ne
serait peut-être pas capable de relâcher ses sentiments de valeur négatifs et
profondément ancrés en elle. Elle doit accéder au schéma énergétique, résonner avec
l’expérience, présenter le moment du choix à son savoir conscient si elle le peut,
comprendre ce qu’elle souhaitait réellement ressentir et relâcher énergétiquement le
schéma.

Pourquoi doit-elle prendre ses responsabilités concernant le schéma avant de


pouvoir le relâcher ?
Lorsqu’elle n’était pas consciente du schéma, elle n’en était pas vraiment responsable.
Mais une fois qu’elle en prend conscience, elle a besoin d’en assumer la responsabilité
pour l’avoir maintenu dans le présent. Elle pourrait, au même moment, prendre
conscience d’une certaine résistance à le relâcher : elle pourrait vouloir continuer à
accuser et punir le coupable, ou se souvenir de l’abus pour qu’il ne se répète jamais.
Une fois qu’elle aura compris que retenir le trauma d’un incident abusif sur son corps
n’est pas la seule manière de se souvenir et de se protéger, elle pourra choisir de le
relâcher énergétiquement. La responsabilité implique toujours le choix. Une fois que le
choix est fait ou reconnu, la responsabilité peut être prise et l’autonomisation peut
prendre place.
Publié dans l’édition de mars/avril 1992 du Yoga Journal, Stephan Bodian, rédacteur

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