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Laskow
Voici les praticiens français certifiés par le Dr Laskow. Ils utilisent ses outils de
transformation et de guérison par l'amour inconditionnel, parallèlement à d'autres
méthodes thérapeutiques en fonction de leur propre parcours. N'hésitez pas à
faire appel à eux pour des sessions individuelles, en personne ou à distance (par
téléphone ou par Skype).
Marie-Claire Barsotti vit en Inde à Auroville 8 mois sur 12 où elle partage son temps
entre sa recherche artistique, l’accompagnement individuel par l’astrothérapie holistique
et la pratique de l’Holoénergie du Dr Laskow à son cabinet ou par skype
(barsotti.marie.claire). Elle enseigne également cette dernière aux praticiens de santé,
aux travailleurs sociaux et aux enseignants de la communauté d’Auroville et des villages
alentour comme outil de base pour le développement de la concentration, de la
confiance en soi, l'ancrage et l'harmonisation des équipes.
Elle a organisé, traduit et assisté les stages du Dr Laskow lors de ses passages en
France de 2003 à 2012 et l’accompagne maintenant, avec une immense gratitude, dans
la transmission de ses techniques de reconnexion à son être véritable. Marie-
Claire enseigne les techniques d'holoenergetic depuis 2009.
Elle est co-auteur avec Anne Van Stappen du "Petit cahier d'exercices de stimulation
des forces de guérison par l'amour", à paraitre en novembre 2014 aux Éditions
Jouvence.
Marie-Claire a également enregistré des CD en français qui présentent les processus les
plus importants de l'holoénergie du Dr Laskow et qui vous permettent de faire chez vous,
à votre rythme, les méditations et les exercices de transformation par l'amour
inconditionnel. Voir les CD disponibles sur la page de la boutique.
www.marieclairebarsotti.com.
Elle retiendra l’holoénergie en tant que praticienne pour cette cohérence du cœur qui
ramène à l’Unité et qui est la base de ses cours de yoga, de ses massages, des séances
de guérison holoénergétique qu’elle dispense à Tournus dans son centre Yoga Ambika *
et lors de Séjours Vitalité qu’elle organise dans des cadres naturels et idylliques propice
à l’éveil.
Yoga Ambika, association loi 1901, 15 avenue Jean Moulin – 71700 TOURNUS
Ayant fait des études de kinésithérapie après le bac, j'ai immédiatement complété ma
formation par des études d'ostéopathie pendant 6 ans, ostéopathie classique puis
tissulaire.
La guérison holoénergétique est l'étape suivante de son parcours ; elle s'est imposée
naturellement dans le travail d'accompagnante de Florence, par sa pertinence, sa
puissance et, en même temps, sa simplicité de mise en œuvre. C'est le plus beau
cadeau que l'on puisse faire à l'humain de lui restituer son pouvoir. L'accès à l'espace du
cœur est rendu compréhensible et simple et ouvre dès lors la possibilité de se relier à la
grande conscience et à l'énergie du TOUT. Elle accompagne depuis lors les personnes
de tous âges dans leurs processus d'évolution et de transformation dans cette globalité.
« Ce qui m'épate, dit-elle, c'est la capacité que chaque personne a (soutenue par la
reliance à l'espace du cœur et la présence au souffle), d'accéder par elle-même à la
grande conscience de son histoire. »
www.albouyflorenceenergie.com
Contact par téléphone au 06.50.52.53.67 06.50.52.53.67 ou par e-mail.
Martine Derroja – Réflexologue et énergéticienne, formée aux techniques
holoenergétiques du Dr Laskow (travail psycho-énergétique), je vous propose un
accompagnement individuel "psy" énergétique et corporel : par la réflexologie plantaire
en relaxation, des séances thérapeutiques psy-énergétiques et/ou l'astro-
thérapie. Depuis 2013 j'enseigne la méditation de façon laïque, intégrant les
enseignements reçus dans la tradition du bouddhisme tibétain de la lignée Kagyu et
ceux du Zen de Karl Graf Dürckheim. Tout ceci passe par la dimension centrale du coeur
et de l'amour inconditionnel, et pour cela j'emprunte des exercices respiratoires et
visuels à l'enseignement du Dr Leonard Laskow…
À votre écoute, je vous soutiens dans les moments de crise et vous accompagne sur le
chemin de votre développement personnel.
Je propose des clés permettant de gérer le stress et l'émotionnel.
Mon cabinet est à Ventenac en Minervois (11) et je consulte une demi-journée par
mois à Montpellier (34).
www.martinederroja.com
Contact par téléphone au 06.76.18.06.19 06.76.18.06.19, par e-mail ou par Skype
(martine.derroja)
© 2012 Leonard Laskow. Tous droits Réservés. Website by Conscious Web Design
http://french.laskow.net/contact/praticiens-certifies-france/
Introduction à la Guérison Holoénergétique
Introduction à la Guérison Holoénergétique
Durant mes années de pratique en tant que médecin et chirurgien, j’en suis venu à voir
la maladie comme une séparation et la guérison comme la restauration de notre état
naturel de complétude.
J’ai inventé l’expression de Guérison Holoénergétique© pour définir une technique qui
nous apprend à dissoudre l’illusion de la séparation et à guérir en utilisant la conscience
et l’énergie du tout.
L’amour inconditionnel (pour soi-même et pour les autres) est un point crucial de cette
méthode. L’amour n’est pas réservé uniquement aux poètes et aux mystiques. C’est
également un outil important pour faciliter le processus de guérison naturel du corps.
J’ai effectué des expériences en laboratoire qui suggèrent qu’une énergie d’amour
concentrée peut amener à des résultats que personne n’aurait pu imaginer… Elle peut
influer sur le développement de bactéries en éprouvette, dénouer et entrelacer les
molécules d’ADN et inhiber le taux de croissance de cellules cancéreuses dans la
culture tissulaire.
Retour à la Source
La Guérison Holoénergétique n’est certainement pas faite pour remplacer la médecine
occidentale. Les pratiques médicales développées par la société occidentale ont une
valeur inestimable dans le traitement des maladies graves, des infections sérieuses, des
traumatismes et autres troubles. Mais ces pratiques ne représentent qu’une partie des
outils de guérison disponibles de nos jours. Nous pouvons bénéficier grandement des
deux approches combinées.
Exemple : quelqu’un qui aurait été puni et humilié, enfant, pour quelque chose qu’il/elle
n’aurait pas fait a pu transporter jusqu’à l’âge adulte la croyance que « Peu importe mes
efforts, je suis mauvais et je mérite de souffrir. ». L’une des façons dont cette personne
exprime la disparition de sa foi en son droit au bonheur est via la douleur physique d’une
maladie.
D’autres sujets habituels qui peuvent être exprimés par la maladie : la difficulté à
accepter d’être aimé (« je ne suis pas assez bien »), recevoir du plaisir, exprimer sa
colère, pardonner et avoir confiance.
sont des méthodes réfléchies, créées par le Dr Laskow, afin de guérir avec l’énergie du «
Tout ». Elles sont fondées sur la conscience que, alors que nous avançons vers la
complétude grâce à l’amour, la quantité d’énergie énorme que nous utilisons pour
maintenir l’illusion de la séparation de l’Unité est libérée et peut être orientée vers la
guérison du corps, la résolution de conflits émotionnels, améliorer la créativité et soutenir
la transformation personnelle.
Lire les 4 « R » :
Étapes de la Guérison Holoénergétique
Les 4 étapes de la
Guérison Holoénergétique
Les 4 « R » : Étapes de la Guérison Holoénergétique
Étape 1 : Reconnaissance
La première étape, celle de la reconnaissance, est constituée d’abord de la
reconnaissance rationnelle puis de la reconnaissance intuitive. Dans cette étape nous
reconnaissons et rassemblons des informations sur le symptôme ou la particularité que
nous souhaitons changer. Cela nécessite de nous interroger sur « Pourquoi je souhaite
changer maintenant ? Qu’est-ce que cette maladie ou ce problème dans ma vie
m’autorise à faire, être ou avoir… et que m’empêche-t-elle de faire, être ou avoir ? ».
Cette étape demande une relaxation profonde afin que nous puissions être conscients
intuitivement de notre corps et de la pression, de la tension ou du picotement que nous
pouvons ressentir en lien avec le problème ciblé.
Étape 2 : Résonance
La seconde étape implique de suivre une sensation afin d’augmenter la résonance
énergétique avec ce que nous souhaitons changer. Ici, nous ressentons le problème ou
le souvenir et imaginons le pénétrer pour découvrir les qualités vitales positives ou les
messages qu’il a à nous offrir. Puis, nous transformons ces traits positifs en un symbole
qui deviendra notre image de guérison.
Étape 3 : Relâche
La troisième étape demande une respiration, une intention et une imagerie puissantes
afin de se retirer de l’image originellement liée au problème et de relâcher les sentiments
douloureux qu’elle a engendrés. De fortes expirations sont utilisées pour expulser,
physiquement et symboliquement, les schémas énergétiques affaiblissants et
malfaisants. Dans cette étape, nous pourrons également choisir de pardonner et de
relâcher notre attachement envers une personne ou une chose que nous tenons pour
responsable. Aussi difficile que cela puisse paraître, le pardon est, pour beaucoup, la
façon la plus efficace de libérer les blessures du passé. En pardonnant aux autres, ainsi
qu’à nous-mêmes, nous libérons l’énergie vitale intérieure qui a été emprisonnée dans
les accusations et les jugements. Cette énergie libérée est désormais disponible pour
l’auto-guérison et le développement personnel.
Étape 4 : Reconstruction
La quatrième et dernière étape permet de tourner la page en remplissant le vide créé par
la libération des blessures douloureuses grâce à une image plus complète et pleine
d’inspiration. Lorsque l’image négative est remplacée par celle, positive, de guérison et
maintenue par sa pleine conscience, corps et esprit commencent à guérir.
Lorsque nous participons directement à la guérison, nous devenons plus indépendants
et conscients. Nous apprenons à mettre de côté le voile de conditionnement et de
croyances qui nous limitait pour révéler, enfin, l’unité inconditionnelle, qu’on appelle
l’amour, qui est notre essence.
est un système de guérison énergétique inspiré par une sagesse ancienne et soutenue
par des recherches scientifiques récentes qui remontent à la source de la maladie, de la
souffrance et de la détresse, qui est la séparation apparente de notre nature essentielle.
Le cœur humain est le centre énergétique du corps. Lorsqu’il est au meilleur de ses
capacités, il intègre, harmonise et équilibre en un tout unifiant des énergies qui semblent
séparées. Et, dans le corps physique, il est le dépositaire de l’âme : il est conscient,
simultanément, de notre unicité et de notre unité. L’amour, dans toutes ses formes, est le
langage du cœur et de l’âme.
Grâce à la présence aimante d’un cœur éveillé, cet enseignement met à profit la grâce et
le pouvoir des méthodes de Tracing et de Pardon, pour permettre de libérer la capacité
inhérente à chacun de se transformer et de se guérir lui-même.
Ce chemin vous offrira la possibilité de :
est un stage de formation pour les professionnels de la santé et de la guérison ainsi que
pour ceux qui aimerait faciliter leur propre guérison et améliorer leur développement
spirituel.
Le plus beau cadeau que puisse faire un praticien est d’être tellement présent que la
nature profonde du patient, qui ne fait qu’une avec celle du praticien, est activée par
résonance. Idéalement, ce champ partagé de conscience, ou d’observation pure et sans
jugement, devient alors le contexte dans lequel se déroulent les interactions
thérapeutiques qui suivent. Puisque les « problèmes » pour lesquels les patients
réclament de l’aide ne découlent, en fait, que de l’illusion d’une séparation avec leur
nature profonde, la guérison véritable ne peut advenir que dans ce champ contextuel
d’unicité qui inclut et transcende simultanément tous ces phénomènes.
Ce chemin a été élaboré dans le but d’enseigner quatre puissants outils thérapeutiques
qui vont augmenter l’efficacité et la profondeur du travail des praticiens. Simultanément,
en utilisant ces techniques avec un cœur éveillé, le praticien se sentira plus comblé et
nourri par son travail.
À travers une série de procédés expérimentaux « pas à pas » qui associent un savoir
ancien et les recherches scientifiques récentes, ce chemin vous permet de dissoudre
ces voiles de conditionnement, doucement et avec amour.
Il ne reste que votre nature profonde, s’exprimant de manière unique et universelle. Puis
:
S’Ouvrir à l’Unité par l’Amour nous révèle notre nature profonde, le véritable
fondement de la guérison dans la complétude.
Enquête Spirituelle
Enquête Spirituelle
Chers amis,
En évoluant, nos choix conscients prennent de plus en plus de place dans notre
conception de la réalité.
Le mental, avec son besoin de savoir, tente de connaître l’inconnaissable en lui donnant
un nom puis en lui donnant des caractéristiques qui paraissent connaissables : Dieu,
Kether, la Grâce, Brahman, l’Absolu…
Vous seul êtes capable de trouver une signification personnelle à ces questions.
« Si ce n’est pas vous, alors qui le pourra ? »
Témoignages
"Je viens de passer une excellente journée après ces 4 jours de stage pour thérapeutes.
Et pourtant une journée bien chargée, 25 patients, 12 h de consultations…
De la présence et de l'intuition m'accompagnaient.
J'ai appris plusieurs fois à des patients l'ancrage, alignement, centrage et guidance et la
respiration d'harmonisation.
Deux personnes ont pris rendez-vous pour un tracing, deux autres sont très intéressées.
Merci encore à toute l'équipe, à la présence discrète et efficace des accompagnants et à
une prochaine fois pour poursuivre la formation."
– Dr Marie-Noël Lasserre, France
«Depuis que nous nous sommes rencontrés, je vis une révolution. Je suis allée de plus
en plus profondément dans mon cœur. Je fais l'expérience du non-vouloir, juste la
Volonté divine. Et c'est merveilleux ! » – Marina. C, France
« Après avoir participé à 70 ou 75 groupes à Esalen (et à plus de 100 ailleurs), c'est
vraiment l'un des meilleurs !!! Ce travail m'a aidé, plus que tous les autres ateliers, à
m'ouvrir à l'expérience de la Source Divine et à la sensation véritable de fusionner avec
le SOI plus vaste / le Divin Transpersonnel. » – A.M., personne ayant participé à un
stage
« Ce stage a été pour moi la porte d'accès vers l'expérience de ma nature véritable – de
ma Divinité ! Avec une grande maîtrise, Leonard propose au groupe des exercices qui
nous (me) permettent de toucher l'Amour, la Joie, la Compassion. Que pouvais-je
demander de plus ? Je donne 10+++ sur une échelle de 1 à 10. Une semaine
magnifique, remplie de grâce. » – T.P., personne ayant participé à un stage
« Cet atelier était merveilleux et m'a offert des révélations profondes et des outils, tout en
me procurant les occasions les plus appropriées de pratiquer en appliquant les concepts
et les outils (qui ont été présentés) afin de nous guider vers l'expérience de la santé, de
la complétude (et de notre) nature essentielle. » – personne ayant participé à un stage
« Cet atelier a été une expérience incroyable pour moi, plus puissante que tout ce que
j'aurais pu imaginer. (Elle) transforme déjà ma vie. Dr. Laskow est vraiment un être
éveillé. J'espère revenir pour travailler avec lui, de préférence à Esalen. » – personne
ayant participé à un stage
« J'étais très stressé à cause de mon travail et j'ai eu une crise cardiaque. Lorsque je me
suis remis suffisamment, je suis retourné au travail mais j'avais de graves accès
d'angine et j'ai dû prendre de la nitro glycérine pour soulager la douleur. Un ami m'a
suggéré une séance de guérison avec Leonard. Ce fut l'expérience la plus profonde de
ma vie. Dans le processus du Tracing, j'ai reconnu, résonné avec et relâché une
holoforme très fatiguée et surprotectrice et je l'ai remplacée par une image de guérison
formée par l'énergie de l'amour divin. Lorsque je me suis réveillé, je n'avais plus de
douleur. Le plus, c'est que je n'avais plus peur de la mort. C'était il y a treize ans, les
épreuves de la vie continuent mais même le souvenir de mon oubli et de l'expérience
m'ont maintenu en bonne santé et complet. » – Tom Harner
« J'ai appris à guérir et à pardonner depuis mon cœur. Je pars d'ici avec un cadeau très
précieux. » – personne ayant participé à un stage
© 2012 Leonard Laskow. Tous droits Réservés. Website by Conscious Web Design
Intentions du guérisseur
Intentions du guérisseur
par le Dr Leonard Laskow
Je vais commencer d’abord par quelques définitions opérationnelles qui m’ont été utiles
dans mon travail de recherche sur la guérison. Puis je vais présenter des données sur
quelques-unes des études que j’ai faites sur la conscience et l’intention. Je vais montrer
les différences relatives entre les pensées et les images en tant que véhicules d’intention
ainsi que l’impact de l’amour et de la dimension spirituelle sur les cellules cancéreuses,
l’eau et l’ADN. Nous verrons ce que tout ceci suggère et regarderons comment nous
pouvons utiliser cette information dans notre vie quotidienne. Pendant ces recherches,
j’ai eu la chance de collaborer avec des guérisseurs talentueux et créatifs qui n’avaient
pas peur de traverser les frontières de la science et de risquer la désapprobation de
leurs collègues pour la recherche de la vérité. Je dois beaucoup à des personnes
comme Beverly Rubik ou Glen Rein, Bill Tiller, Marcel Vogel, Helene et Allan Smith et
d’autres personnes de HeartMath.
Il m’a été offert des opportunités synchronistiques dans lesquelles la seule option
possible à ce moment-là était la guérison et, honnêtement, j’ai été très surpris des
résultats.
J’aimerais prendre un moment pour partager avec vous ce qui m’a inspiré à explorer le
rôle de l’intention dans la guérison. Tout a commencé à l’occasion d’une retraite au
milieu des années 70. À deux heures du matin, j’étais en méditation profonde, la pièce
était sombre, quand soudain, c’était comme si quelqu’un avait allumé la lumière. J’ai
ouvert les yeux et la pièce était toujours aussi sombre. J’ai refermé les yeux et à
nouveau j’ai eu l’impression d’être empli de lumière. Alors j’ai senti une présence et j’ai
entendu une voix dans ma tête. Cette voix indescriptible disait : « Ton travail est de
guérir par l’amour ». Des larmes ont commencé à couler sur mes joues, mes cheveux se
sont dressés sur l’arrière de ma tête et je me suis dis : « Oh, alors j’en suis digne ? »La
voix m’a répondu : « Tu n’es ni plus ni moins digne que quiconque. Ton travail est de
guérir par l’amour. » Vous voyez comment cette petite inquiétude de l’ego s’en est
mêlée. Digne ? Cette présence ne se souciait pas de considérations hiérarchiques ou
égoïstes. À ce moment-là, je ne savais pas ce que cela voulait dire ; mais, par la suite,
en travaillant avec des gens, il m’a été offert des opportunités de synchronicité dans
lesquelles la seule option possible à ce moment-là était la guérison, et honnêtement j’ai
été surpris des résultats.
J’ai donc décidé d’explorer davantage cette piste dans le cadre de ma pratique en
gynécologie obstétrique avec des patients sélectionnés. J’étais inquiet à l’idée que
l’ordre des médecins pourrait un jour frapper à ma porte. J’étais ce que l’on pourrait
appeler un sceptique ouvert. Les résultats de ce travail avec ces patients étaient
remarquables et j’étais intrigué. J’ai commencé à me demander, de la même manière
que les personnes de Spindrift : quelle est la contribution de l’effet placebo dans ces
résultats remarquables ? Quelle était la part de réaction du corps-esprit, justement
explorée par la psychoneuroimmunologie à ce moment-là ? Quelle était la part de
l’interaction entre ma conscience et celle de la personne avec laquelle je travaillais ?
Comme il y avait beaucoup de variables, j’ai décidé de concentrer ma recherche sur des
organismes unicellulaires comme les bactéries et les cellules tumorales, l’eau et l’ADN.
J’ai continué de travailler avec des personnes mais je n’ai pas fait d’études cliniques
formelles. J’ai collaboré avec un ami neurobiologiste, le Dr Glen Rein, qui travaillait dans
une grande université de la baie de San Francisco. Nous avons conçu une série
d’expériences pour explorer les effets de différentes intentions sur la croissance des
cellules cancéreuses en culture cellulaire, en étant dans des états de conscience non-
ordinaires.
Je voudrais mettre l’accent sur le fait que ces études et ces explorations avaient pour but
de découvrir ce qui était le plus efficace pour pouvoir développer les études pilotes qui
auraient les plus grandes chances de réussite. Nos conditions de travail étaient difficiles.
La nuit, parfois jusqu’à 4 ou 5 heures du matin. Nous travaillions les week-ends car tout
ceci n’était pas une recherche approuvée par ces universités.
Une autre manière de regarder cela consiste à utiliser des termes d’énergie et
d’information. L’énergie de l’intention est apportée par l’attention, le désir et la volonté.
L’information est apportée par la focalisation sur le résultat, la direction, le but ou
l’objectif ; cela peut être dans l’espace-temps ou cela peut être une information active
non-linéaire, ce qui est à l’œuvre dans la guérison à distance. De même, il y a les
variables contextuelles ; la plus importante, c’est mon travail consistant à être l’influence
spirituelle, à la fois dans une invocation consciente et dans une présence
supraconsciente. Et bien sûr, il y a toutes les influences inconscientes et
environnementales qui font de ce domaine un sujet complexe et difficile à étudier.
J’ai pris une perspective différente de celle de la plupart des gens lorsqu’ils pensent à
des cellules cancéreuses. J’ai fait la même chose avec des Salmonella typhimurium, des
bactéries qui causent la dysenterie chez les humains. Entrer en résonance avec elles
signifie que j’arrivais à une acceptation aimante de leur existence en tant que telle. Alors
ma conscience se mettait à vibrer à la même fréquence que les cellules. Nous entrions
en phase, peut-être synchronisés. Dans cet espace de synchronisation, je pouvais
introduire une information intentionnelle et avoir les résultats les plus efficaces.
En d’autres termes, j’ai appris qu’il y avait un grand secret pour opérer au niveau subtil.
Le secret est de se focaliser avec amour sur ce que l’on veut changer. Il semble qu’il y
ait là un paradoxe : si vous acceptez quelque chose avec amour ou de manière
inconditionnelle, pourquoi voudriez-vous le changer ? Vous l’acceptez avec amour et
inconditionnellement. Bien, pensez un instant à un enfant. Si vous aimez cet enfant de
manière inconditionnelle et que cet enfant fait quelque chose qui puisse être dangereux
pour lui-même ou pour les autres, est-ce que vous pourriez aimer cet enfant de manière
inconditionnelle et pourtant vouloir qu’il change ? Bien sûr. En fait, ce sera peut être
l’attitude la plus aimante. Donc il n’y a aucune contradiction à guérir de cette manière.
Pour le reste du protocole, j’ai tenu séparément, pour chacun des états de conscience
que nous voulions étudier, trois sets de boîtes de Pétri qui contenaient ces cultures
cellulaires. Dans une pièce voisine, une personne qui n’était pas un guérisseur suivait le
même protocole mais lisait un livre au lieu de se focaliser sur les cultures cellulaires.
Nous avons étiqueté à l’aveugle tous les spécimens, les avons mélangés et avons lu les
résultats 24 heures plus tard. Plus tard, nous avons également traité l’eau qui avait servi
de milieu, sans les cellules, pour voir si l’eau pouvait stocker une information biologique.
Ensuite le milieu traité et le milieu témoin ont été utilisés pour la croissance des cellules.
Encore une fois, mon état de conscience était une acceptation pleine d’amour, une
résonance concentrée sur le cœur avec les cellules, pour tous ces différents contenus
de conscience. La première de ces trois intentions différentes que nous avons étudiées
était : « Retourne à l’ordre naturel et au taux de croissance de ta lignée cellulaire avant
cancer. » Ces cellules cancéreuses se développaient à une vitesse supérieure à celle de
leur lignée cellulaire avant cancer. Mon intérêt était de simplement les renvoyer au taux
de croissance de leur état pré-cancéreux. C’était la première intention. La deuxième
intention était « Que la volonté de Dieu traverse ces mains. » La troisième intention était
tout simplement l’amour inconditionnel. Voici les résultats que nous avons obtenus en
nous concentrant sur le retour à l’ordre naturel et au taux de croissance précédent : 39%
d’inhibition du taux de croissance par rapport à la culture témoin. Avec « Que la volonté
de Dieu traverse ces mains » il y a eu une réduction de 21%.
Ce qui est intéressant c’est qu’avec l’amour inconditionnel, il n’y avait pas de
changement. Mais si l’on regarde bien, lorsque l’on aime quelque chose
inconditionnellement et qu’on l’accepte complètement comme il est, du point de vue de
la conscience de ces cellules tumorales, elles se disent : « Super ! On va continuer à
faire notre truc. » On ne leur a donné aucune direction à travers notre intention. La
direction associée à l’amour inconditionnel peut venir de forces conscientes, super
conscientes ou inconscientes. J’ai fait au mieux pour les aimer de manière
inconditionnelle sans intention.
Comme je l’ai déjà mentionné, nous nous sommes concentrés sur l’eau qui a été utilisée
pour faire le milieu de culture des cellules. Encore une fois nous avons utilisé trois
intentions différentes : « Retourne à l’ordre naturel », « amour inconditionnel » et «
Dématérialise-toi dans la lumière. » (Cela m’intéressait d’explorer la différence entre la
dématérialisation dans la lumière ou dans le vide pour voir si la conscience d’une cellule
aurait une préférence entre les deux. Je me demandais si des organismes unicellulaires
pouvaient avoir peur de « se dématérialiser dans le néant » comme l’ont les êtres
humains. Quoi qu’il en soit, dans cette série nous avons utilisé « Dématérialise-toi dans
la lumière ».)
« Retourne à l’ordre naturel » a donné 29% de réduction de croissance par rapport aux
cultures témoins. Cette fois avec « l’amour inconditionnel » nous avons eu une réduction
de 22% du taux de croissance et avec « Dématérialise toi dans la lumière » 29%
d’inhibition. Mais lorsque j’ai regardé ces résultats, je me suis rendu compte que j’avais
chargé trois bouteilles d’eau et que je les avais gardées l’une à côté de l’autre pendant
trois mois avant d’utiliser cette eau pour faire le milieu de culture de ces expériences. De
cette expérimentation découlent une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La
bonne nouvelle est que l’eau garde en mémoire une information biologique active
pendant au moins trois mois. La mauvaise est que, puisqu’il y avait eu un résultat
inattendu avec l’amour inconditionnel, il y avait peut être eu un transfert d’information par
résonance d’une bouteille à l’autre.
Ensuite nous avons voulu explorer l’impact relatif des pensées, d’un côté, et de la
visualisation, de l’autre, sur la croissance des cellules cancéreuses. Cette fois, nous
avons utilisé différentes intentions initiales. Encore une fois, la première intention était «
Retourne à l’ordre naturel et au taux de croissance de ta lignée cellulaire avant cancer »,
ce qui a eu pour résultat une réduction de 18 % de la croissance cellulaire. Ensuite, tout
en gardant à l’esprit cette pensée de retour à un ordre naturel, j’ai introduit une image.
Comme les boites de Pétri avec lesquelles nous travaillions contenaient assez de
cellules pour recouvrir toute la surface du milieu, j’ai imaginé seulement trois cellules
dans la culture. En faisant cela, le résultat a été de 39 % de réduction, ce qui veut dire
que le fait d’ajouter une image à la pensée double l’efficacité de l’intention.
La fois suivante, au lieu de garder à l’esprit l’ordre naturel comme intention initiale, j’ai
simplement fait circuler l’énergie. Il est entendu que tout cela se faisait en restant en
résonance d’amour avec les cellules, en utilisant le même protocole que précédemment.
Il y avait donc un champ d’amour global dans lequel l’expérience prenait place.
En faisant circuler l’énergie, je sentais et imaginais mon attention qui montait le long de
ma colonne et redescendait devant mon corps. Je respirais à travers le Hara ou Dan
tien, deux doigts sous le nombril, puis de la racine de ma colonne vertébrale l’énergie
montait le long de la colonne, traversait la couronne, contournait l’espace transpersonnel
au-dessus de ma tête puis redescendait sur le devant de mon corps pour retourner dans
le Hara. En faisant cela, je n’avais pas à l’esprit la pensée de « retourne à l’ordre naturel
» mais j’avais l’image de trois cellules seulement, et dans cette situation nous avons
obtenu une réduction de croissance de 18 %. J’ai ensuite répété l’expérience en faisant
à nouveau circuler l’énergie mais en ayant à l’esprit l’image de plusieurs cellules, et nous
avons eu une augmentation de 15 %. En d’autres termes, nous avons pu inverser
l’intention et stimuler la croissance de 15 %. En résumé, lorsque nous ajoutons une
pensée à une image ou une image à une pensée, nous pouvons doubler l’impact de
notre intention de guérison. Et nous pouvons également l’inverser.
Au bout d’un certain temps, l’accès à notre labo nous a été impossible et nous avons
commencé à chercher d’autres objectifs à nos expériences. Nous avons décidé
d’explorer la modulation de la confirmation moléculaire de l’ADN en l’enroulant ou le
déroulant. Nous avons travaillé avec de l’ADN de placenta humain dissous dans de
l’eau, qui avait des structures caractéristiques lorsqu’on le mesurait au spectroscope à
ultraviolets.
J’entrais dans cet état d’amour et j’émettais l’intention de dérouler la double hélice de
l’ADN en utilisant la pensée et la visualisation. Des gens de l’organisation appelée
l’Institut de HeartMath avaient entendu parler de mes travaux et m’ont invité à les
rencontrer. Ils m’ont connecté à un électrocardiogramme, un électroencéphalogramme et
un électromyogramme, transmis les tracés à un ordinateur et ont traité les données.
Nous avons trouvé que, lorsque j’étais dans cet état de conscience non-ordinaire dans
lequel j’étais capable de dérouler la double hélice de l’ADN, les courbes de fréquences
indiquaient un état de cohérence interne. De la même façon, je pouvais également ré-
enrouler intentionnellement de l’ADN qui avait été chauffé et dénaturé, en ramenant en
fait les deux brins d’ADN ensemble. Pour que l’ADN puisse être copié, il doit se dérouler
; cela aurait donc des conséquences pour nous au niveau biologique.
Lorsque nous ajoutons une pensée à une image ou une image à une pensée, nous
pouvons
doubler l’impact de notre intention de guérison. Et nous pouvons également l’inverser.
Quand nous avons regardé les courbes de fréquences de quelqu’un qui n’était pas formé
à ces méthodes mais qui essayait d’aimer, il y avait un manque de cohérence. La
cohérence est ce qui rend le laser si puissant. Lorsque l’énergie est cohérente, elle est
multipliée au carré. Quand vous entrez en état de cohérence cardiaque, l’énergie est
multipliée au carré et tout ce sur quoi vous vous concentrez est nettement amplifié et a
un effet plus grand. Vous devenez comme un laser.
Dans une autre expérience, j’ai voulu voir ce qui se passerait si, au lieu de mon intention,
je demandais à une présence spirituelle d’influer sur la confirmation moléculaire de
l’ADN. En silence j’ai dit : « Je te demande de manifester ta présence spirituelle sur le
plan matériel de telle manière que la science puisse la reconnaitre. Je ne prendrai pas
de crédit personnel pour les résultats. » J’ai alors entendu : « Nous savons que ce que tu
dis est vrai. Garde simplement les yeux fermés, détends-toi et reste tranquille. » Puis j’ai
senti un changement que je ne peux que décrire comme un vide en expansion qui était
également plein. Cela a marché pour dérouler l’ADN et ensuite, quand nous avons
chauffé l’ADN et répété l’expérience, l’ADN dénaturé a été ré-enroulé. Cela a été la
démonstration que nous pouvons travailler avec l’esprit de telle manière qu’il puisse
réellement manifester sa présence.
Je voudrais clore avec un mot de prudence quand à l’extrapolation de ces résultats aux
êtres humains ; en effet, les humains ont leurs propres intentions contrecarrantes,
conscientes et inconscientes. Cela peut avoir un impact énorme sur la réaction de
guérison. De même, j’aimerais simplement vous rappeler ce que vous savez déjà : nous
avons tous la grâce d’être traversés par l’esprit et ce flux peut être renforcé si nous le lui
demandons avec amour et si nous le laissons faire. Alors la séparation créative de
l’individuation devient reconnaissance consciente de l’unité.
Un extrait du livre Guérir par l’Amour du Dr. Leonard Laskow, Les Éditions Valentine,
copyright 1992, 2011.
Le nouveau modèle thérapeutique que j’expose ici repose sur l’amour, sur
l’élargissement du champ de conscience et sur le sentiment de puissance que donne le
choix conscient du changement. Il nous indique la direction à suivre et nous donne des
outils permettant d’invoquer consciemment l’énergie de l’amour et de la transférer
intentionnellement à une autre personne ou à une zone particulière du corps. Ce
transfert a des effets tangibles qui peuvent être non seulement ressentis, mais aussi
mesurés en laboratoire.
Si l’amour peut prendre des formes multiples, il repose avant tout sur la notion de
relation. Si nous le voulons, nous pouvons prendre conscience de ce lien, de cette «
non-séparation », car il a toujours été là. Nous pouvons le ressentir comme une pulsion
vers l’unité, l’exprimer et la manifester par nos actes.
Lorsque la maladie se manifeste, nous pouvons choisir de nous concentrer sur les
symptômes et leur traitement, ou bien, au contraire, de remonter à l’origine du désordre
et de changer cet état de choses. Cela nous impose « d’entrer en nous-mêmes »,
d’accéder à cette partie de notre être qui entretient ce sentiment d’aliénation, d’isolement
et de douleur.
Une fois que l’on a accédé à cette information essentielle en faisant appel à l’énergie et
au vécu, il faut en admettre consciemment la réalité. Pour reconnaître que la source d’un
désordre est perçue comme une séparation, il faut se mettre en résonance avec elle, se
fondre avec elle en une entité unique et accepter la réalité de son existence. Ce n’est
qu’alors que nous pouvons assumer la responsabilité d’avoir contribué à l’apparition de
la maladie, et ce, à cause de notre perception de la réalité au moment où nous avons
formé la conviction erronée qui en est à l’origine. En d’autres termes, si au cours de
votre petite enfance vous avez acquis le sentiment d’être indigne d’être aimé, vous
devrez accepter la responsabilité d’avoir créé cette croyance à cause de votre
compréhension limitée de vous-même et des autres à cette époque.
Récemment, on a fait la découverte que le rhume ordinaire était « causé » par un virus.
Des recherches plus poussées ont alors révélé que même en bonne santé, nous avons
en nous des virus. De ce fait, ceux-ci ne peuvent être de par leur seule nature et par leur
action l’unique cause des rhumes. Si le fonctionnement du système immunitaire est
défaillant, les virus, toujours présents, semblent apparaître et attaquer. Ainsi, la cause
réelle du rhume doit être l’état du système immunitaire.
Autrement dit, les holoformes peuvent engendrer harmonie ou dissonance . Tant que
nous ne ressentons rien, nous n’en avons pas conscience ni même la moindre
appréhension. Par exemple, on considère la colère comme un état d’excitation
psychologique qui se manifeste en réaction à la perception d’une menace. Les
recherches ont montré que les hormones qui déclenchent la colère (épinéphrine,
norépinéphrine et l’hormone thyrotropique) libèrent aussi d’autres émotions, comme la
peur, le chagrin, voire la joie.
Ce qui différencie une émotion d’une autre n’est pas le schéma d’excitation
physiologique, mais notre perception et notre interprétation des évènements qui l’ont
causée. Si, par exemple, vous vous trouvez au milieu d’une foule et que vous sentez
soudain que quelqu’un pose sa main sur votre épaule, vous percevez une montée
d’adrénaline et vous vous retournez pour voir de qui il s’agit. Si la personne vous est
inconnue, peut-être ressentirez-vous de la peur ou de la colère ; s’il s’agit d’un ami, sans
doute ressentirez-vous au contraire du soulagement ou de la joie. Ce qui ressort de cette
expérience est que vous identifiez votre émotion par rapport à votre perception et à votre
interprétation de l’évènement, même si les hormones impliquées sont les mêmes dans
les deux cas.
Nos perceptions sont conditionnées par les messages, les croyances et les
comportements auxquels nous avons été confrontés depuis la période prénatale et peut-
être même depuis la période précédant la conception. L’interprétation implique un choix,
conscient ou autre. Nous percevons ce qui est arrivé et nous interprétons ce que cela
signifie pour nous. Autrement dit, ce n’est pas ce qui se produit effectivement qui donne
sa réalité au vécu de l’évènement, mais notre perception de celui-ci et l’interprétation
que nous en faisons.
Les incidents critiques sont des sentiments comme celui de l’abandon, la peur, la
trahison, l’humiliation ou le rejet. Ils constituent une réaction immédiate aux évènements
présents. C’est alors que nous en donnons des interprétations comme : « Si mon père
est parti, c’est sûrement parce que je suis mauvais », ou encore : « Mes parents
voulaient une fille [ou un garçon]. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez moi.
Je suis le résultat d’une erreur. » La signification que nous donnons représente le choix
critique de l’interprétation.
La honte, la culpabilité, ou les deux, sont souvent associées aux incidents critiques. La
honte est le sentiment profondément enraciné provenant souvent de la perception que
quelque chose de fondamental ne va pas chez vous, alors que la culpabilité résulte
souvent de l’impression d’avoir fait quelque chose de mal.
Le pardon de soi-même et des autres est au cœur de cette thérapie. Il est très important
de comprendre que nous choisissons souvent avant même d’avoir appris à discerner.
C’est ce niveau de la source que l’on sollicite lorsque l’on commence à comprendre
comment et quand on a fait le choix de se séparer de ses aspirations à l’amour. C’est
une fois que l’on a fait face à cette question par l’holoénergie que l’on peut se libérer du
schéma indésirable qu’elle a créé.
TECHNIQUES DE CHANGEMENT
Il existe bien des façons de modifier le système corps-esprit. On peut le faire par les
pensées, les sentiments et l’imagerie, qui ont un effet physiologique direct sur le corps
en introduisant des changements dans les systèmes immunitaire, endocrinien, digestif,
musculaire, osseux, circulaire et nerveux. Par exemple, la peur et le stress se traduisent
très rapidement en tension musculaire. Cela peut affecter la circulation sanguine, d’où
des maux de tête, des douleurs coronaires, des troubles digestifs et une résistance
amoindrie aux infections. Dans ces cas, il est possible de renverser le cours de
l’évolution de ces symptômes en apprenant de nouvelles manières de réagir au stress.
Les schémas de la respiration sont encore une autre façon d’induire des changements
physiologiques (pour plus de détails sur ce point, reportez-vous au chapitre IV). La
respiration transporte la force vitale et joue un rôle majeur dans la guérison
holoénergétique. Elle constitue une charge énergétique sur le plan physiologique et, si
elle est bien dirigée, il devient possible de lui donner une forme. Autrement dit, il est
possible de la contrôler consciemment par l’esprit pour transférer l’information dans une
zone du corps ou même vers une autre personne. Lors d’une naissance naturelle,
certaines techniques respiratoires permettent de diminuer la douleur et de focaliser
l’attention de la mère sur la synchronisation de ses efforts afin de libérer les réflexes
naturels de l’enfantement.
En thérapie holoénergétique, il est essentiel de pouvoir interagir avec les aspects de soi-
même ou des autres sur lesquels on souhaite intervenir. Ces interactions se font par le
truchement des champs énergétiques, par la force vitale qui se manifeste sous la forme
d’une biosphère dans le corps et autour de lui.
L’essence de l’amour, c’est la relation, que ce soit avec une autre personne, avec un
endroit, un objet, un aliment, soi-même, l’Univers, Dieu ou quelque ordre supérieur. La
notion de relation est prise ici au sens le plus littéral, qui signifie « remettre ensemble ».
Ce que nous entendons par relation, donc, est le fait que l’amour rétablit les liens entre
des éléments apparemment séparés après avoir été unis. C’est en quelque sorte un
retour aux sources. Il est facile de prendre conscience de cette non-séparation, de cette
relation, puisqu’elle ne cesse jamais d’exister. On peut la vivre comme une sensation
d’intégrité, d’indivisibilité, d’achèvement, de sérénité et comme une pulsion vers l’unité. Il
est possible de l’exprimer et de la manifester par nos actes. L’amour devient alors ce
que l’on appelle la Vérité, ou la Conscience pure. Le perçu et celui qui perçoit ne font
plus qu’un.
L’amour crée un champ énergétique qui affecte tout ce qui y pénètre. On dit que les
champs énergétiques de l’amour du Christ et de Bouddha étaient si puissants que leur
seule présence suffisait à guérir. Ces deux avatars célèbres nous ont enseigné que
l’énergie de l’amour est l’énergie de l’unité, de l’harmonie, de l’équilibre et de la paix. En
présence d’un champ énergétique d’amour, s’il y a intention et volonté de guérir, les
capacités d’autoguérison inhérentes au corps sont stimulées et renforcées.
Pour prendre une analogie, il existe en médecine moderne une technique appelée
résonance magnétique nucléaire (R.M.N.). Elle utilise un champ magnétique plutôt que
des rayons X pour produire des images informatiques permettant de dresser un
diagnostic. En l’espace d’un clin d’œil, un champ magnétique met tous les protons des
atomes d’hydrogène du corps en alignement, ce qui fait qu’ils tournoient et se meuvent
tous de façon identique. Une onde radio en résonance avec le proton d’hydrogène est
alors émise à travers le corps, produisant des signaux qu’un ordinateur traduit en
images.
En présence d’un champ magnétique cohérent, comme celui produit par la résonance
magnétique nucléaire, les protons d’hydrogène tournoient de concert lorsqu’ils se
mettent en alignement. En fait, ils se meuvent tous à la même cadence ; ils ne font plus
qu’un. De même, si l’on crée un champ énergétique d’amour cohérent, tout ce qui se
trouve dans ce champ se met à vibrer sur la même longueur d’onde, au même rythme.
Lorsque tout se met à vibrer au même rythme, la séparation disparaît et laisse place à
l’unité. Le temps et l’espace disparaissent, car ils donnent la mesure de la séparation.
Les extrémités se confondent et la boucle est bouclée. Ce qui était fini devient infini.
Dans cet état d’unité, l’ordre naturel et l’harmonie inhérents aux tissus, cellules,
molécules, atomes et particules subatomiques se réaffirment. Les cellules « se
souviennent » de l’ordre supérieur qui les régit et de l’équilibre que procurent la santé et
l’unité. C’est l’amour qui le leur « rappelle ».
Comment une énergie apparemment aussi éthérée que l’amour peut-elle rappeler à nos
cellules quel est leur ordre et leur harmonie naturels ? Le physicien Fred Alan Wolf émet
l’hypothèse que les sentiments comme l’amour pourraient se décrire en termes de
propriétés quantiques de la matière, de lumière et de transformation. Wolf n’est pas le
seul à le penser ; nombre de physiciens croient maintenant que toute matière est
constituée de lumière emprisonnée. Cette croyance est résumée dans la fameuse
équation d’Einstein, E = MC². Wolf va plus loin en supposant que l’amour peut être
considéré comme étant le comportement statistique quantique des particules de lumière,
autrement dit de photons. Il rappelle à ce sujet que tous les photons ont tendance à
évoluer vers le même état et à se mouvoir au même rythme si l’occasion leur en est
donnée. De ce point de vue, les photons sont naturellement enclins à évoluer vers
l’unité. Ainsi, l’éternelle association entre lumière et amour reflèterai une profonde
sagesse.
Le docteur Hiroshi Motoyama rapporte avoir détecté des photons émis par le chakra du
cœur d’une femme expérimentée en méditation au moment où elle projetait de l’énergie
d’amour avec intention. Bien que ses recherches ne lui aient pas encore permis de tirer
de conclusions définitives, on peut, à ce stade, raisonnablement estimer que les photons
réagissent à des états mentaux et émotionnels variés, en particulier à l’amour.
Devenir lumière – ou être illuminé – décrit bien et honore, en quelque sorte, cet état
quantique du photon dépourvu de masse et de charge qui sait reconnaître l’Univers, se
lier et s’unifier avec lui.
Grâce à ses mécanismes d’autoguérison innés, le corps sait comment guérir par ses
propres moyens et le fait par l’expression, consciente ou non, de l’amour. Toutefois, il y a
bien des manières d’empêcher ou au contraire de favoriser ces processus naturels de
guérison. En tant que médecin, nous pouvons faciliter la guérison en nous concentrant
sur l’asepsie, l’antisepsie et l’homéostasie, en prenant beaucoup de précautions à
l’endroit où l’incision de la peau a été pratiquée et en utilisant le matériel de suture
approprié. Tout ce que nous disons au cours de l’opération, alors que le patient gît
inconscient, nos rapports avec lui après l’intervention, tout cela peut aussi exercer une
certaine influence sur son processus de guérison naturel.
L’amour, dans le sens où nous l’entendons ici, comporte trois aspects : conscience,
sentiment et action. L’amour est la conscience que nous avons de notre connexion
inhérente avec le reste du monde ; nous le vivons sous la forme d’un sentiment et
l’exprimons par des actes. Ainsi, l’amour est la sensation de savoir que nous faisons
partie d’un tout. C’est la reconnaissance que chacun de nous fait partie d’un ordre
immense, universel. Ces qualités, qui permettent d’établir des relations, unificatrices, font
de l’amour la plus subtile et la plus puissante des énergies ; c’est pourquoi nous la
plaçons au cœur de toute notre pratique thérapeutique.
Bien que la résonance soit une qualité propre à l’amour, il ne faut pas pour autant
prendre systématiquement la résonance avec autrui pour de l’amour. Par exemple, on
peut être en résonance avec la colère, la peur ou la tristesse de quelqu’un. L’amour
englobe la résonance, mais ne se limite pas à elle. Il s’accompagne aussi du sentiment
et de la conscience d’être connecté à une autre personne d’une manière qui pousse vers
l’harmonie et l’unité.
L’amour peut aussi devenir une façon d’être, caractérisée par le sentiment et la
conscience de nos relations avec autrui. L’énergie de l’amour permet d’être en
résonance non pas avec une seule personne, mais aussi avec notre propre moi, avec
tous les autres, avec la nature et avec le reste de l’Univers et au-delà. L’émerveillement
que l’on ressent devant un magnifique paysage de montagne traduit bien la conscience
d’être en résonance avec la nature. Dès lors que l’amour devient une seconde nature, il
est une façon d’être.
LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE L’AMOUR
On peut connaître l’amour sur le plan physique, de la personnalité et sur des plans
supérieurs dépassant la dimension purement personnelle. Au niveau spirituel, l’amour
s’insinue jusque sur les plans de la personnalité et du corps physique, où il s’exprime par
les pensées et les sentiments, les mots et les actes. La qualité de l’amour varie avec le
niveau auquel il est vécu.
Dès lors que l’on ressent de l’amour au niveau spirituel, il se fond avec les niveaux
inférieur et supérieur de la conscience que l’on a de lui. À ces niveaux transpersonnels,
l’amour se caractérise par des résonances telles que la compassion, les attentions, la
paix, la gratitude et la joie. À mesure que ces niveaux évoluent, sentiments et pensées
se dissolvent graduellement dans la conscience transcendante d’une unité, dans un état
de grâce où l’on n’a plus conscience de l’objet de la relation, mais seulement de son
essence énergétique. Cet état d’amour est ce que nous appelons l’amour inconditionnel.
L’amour inconditionnel
La prise de conscience intégrale de notre moi et de notre valeur est ce qui permet la
dissolution des limites conditionnelles, c’est-à-dire de nos peurs, de nos croyances, de
nos désirs et de l’état de notre corps. Une fois ces limites abolies, le moi et le non-moi
entrent en résonance et se fondent en une seule entité. Cet amour sans limites est
capable de résonance avec tous les autres, il a une « fréquence » universelle. De ce
point de vue, l’amour inconditionnel exprime l’harmonie innée de l’Univers, la note
entendue dans tous les airs, qu’il s’agisse de celui de l’atome ou celui de l’Univers tout
entier.
Comme l’amour inconditionnel est inhérent à la conscience de chacun, il nous est tous
arrivé de le ressentir, l’espace d’un instant ou pendant une période plus ou moins
prolongée. Ces états de grâce nous viennent souvent lors d’évènements importants de
notre vie, comme lors d’une naissance, du décès d’un être cher, de la guérison après
une maladie dont l’issue peut être fatale ou après avoir échappé de peu à la mort. Pour
la plupart d’entre nous, l’amour inconditionnel évolue à mesure que nous apprenons à
prendre conscience de notre valeur et de notre amour-propre. Nous établissons alors
des liens avec les autres par ce nouveau jeu de vibrations qu’est le sentiment de notre
propre valeur. En ayant une certaine estime de nous-mêmes, nous pouvons établir des
liens avec le vrai Moi des autres, un Moi qui dépasse le niveau de la seule personnalité.
C’est cette résonance de l’amour inconditionnel qui permet de dire « oui » avec le cœur.
L’amour conditionnel
Bien que nous soyons tous capables d’amour inconditionnel, l’amour avec des
conditions est, lui, beaucoup plus courant. Quand nous aimons quelqu’un parce qu’il (ou
elle) satisfait nos besoins, c’est de l’amour conditionnel. De même, quand nous donnons
une chose pour en obtenir une autre, nous plaçons des conditions sur l’amour que nous
donnons. C’est ainsi que l’on définit généralement l’amour, d’autant plus que c’est ainsi
que l’on nous a le plus souvent appris à l’entendre. L’amour conditionnel n’est qu’un pâle
reflet, qu’un vague souvenir de la force universelle que nous appelons l’amour
inconditionnel.
« Tomber amoureux » est une manifestation d’amour conditionnel, une projection sur la
personne aimée de son image telle qu’on l’idéalise. En fait, notre attirance pour l’autre
personne est, au fond, une attirance pour notre propre projection. Si tomber amoureux
n’en est pas une véritable manifestation, cela donne au moins un aperçu de ce qu’est
l’amour inconditionnel. Cela peut permettre d’accéder à une meilleure connaissance de
soi-même et de l’autre, mais aussi d’établir une relation avec lui ou elle. Un amour n’est
pas « perdu » en vain s’il a permis de rechercher et d’appréhender l’amour
inconditionnel. De telles expériences éclairent le monde en apportant un profond
sentiment d’unité et, par conséquent, une nouvelle vision des choses.
MANIFESTATIONS DE L’AMOUR
Les sentiments de séparation dus à la peur de ne pouvoir aimer ou être aimé sont
souvent à l’origine de maladies. La maladie est en fait souvent un cri de détresse, un
appel à l’aide, une demande d’amour et d’attention.
Le pouvoir de l’amour
Quand l’illusion de la séparation se dissout au niveau spirituel, l’amour permet une unité
qui met en harmonie même les schémas apparemment dissonants que sont les
maladies et les blessures. Frances Vaughan fait le commentaire suivant : « L’intégrité
repose sur un équilibre et sur une intégration des contraires ; elle ne consiste pas à se
débarrasser de ce dont on ne veut pas. Lorsque l’on ressent une incohérence ou un
conflit entre le vécu intérieur et son expression extérieure, entre persona et ombre, peur
et amour, vie et mort, corps et esprit, ou entre tout autre couple de contraires, on connaît
la douleur et les tensions. Selon les anciennes écritures hindoues, les Upanishads,
l’altérité engendre la peur, car la peur est issue de la dualité. On ne peut s’en libérer
qu’en admettant la réalité de l’unité des contraires et en apprenant à équilibrer les
polarités du vécu émotionnel dans un contexte de conscience thérapeutique. »
En fait, vous avez réellement développé une méthode pour guérir le corps
physique en utilisant la visualisation et la volonté. Pouvez-vous décrire comment
cette méthode fonctionne ?
D’abord laissez-moi vous parler de ce que j’appelle les holoformes, des schémas
énergétiques qui existent dans une dimension subtile et qui peuvent entraîner la maladie
du corps physique. Ces holoformes naissent habituellement dans les choix et les
interprétations que nous faisons de notre vécu, souvent à un âge précoce. Même si ces
interprétations ne sont plus valides et peuvent avoir été déformées à l’époque à laquelle
elles ont été conçues, nous les conservons dans notre conscience, où elles façonnent
notre expérience actuelle et perpétuent l’illusion de séparation.
Une holoforme ne se contente pas seulement d’influencer la façon dont nous traitons
nos expériences et dont nous nous exprimons, mais elle agit également comme un
modèle énergétique qui dirige et configure l’activité moléculaire, atomique et
subatomique du corps qui, dans le cas d’un schéma dysfonctionnel, peut donner
naissance à la maladie.
En concentrant notre volonté sur une pensée, un sentiment, une sensation ou une
croyance associée à l’ancien schéma, nous pouvons recréer l’ensemble de l’holoforme.
C’est pourquoi j’appelle le schéma une « holoforme » : comme avec un hologramme, le
tout est présent dans chacune de ses composantes. La guérison holoénergétique nous
permet de revenir à la source du schéma dyfonctionnel – le moment où nous choisissons
d’interpréter un événement particulier d’une certaine manière – de prendre des
responsabilités pour les choix que nous faisons et de choisir à nouveau.
En quoi cette approche diffère d’une autre fonctionnant également sur un plan
énergétique, comme l’acupuncture ou l’homéopathie ?
En réalité il existe plusieurs niveaux de changement différents. Vous pouvez déplacer
l’énergie d’un endroit du corps à un autre où elle sera plus nécessaire à la guérison. Ça
s’appelle le transfert. Ou vous pouvez transformer l’énergie en rapprochant la personne
de l’unicité, du Moi et, par ce fait, modifier la façon dont l’énergie est construite au sein
de la pleine conscience. De tels changements transformateurs libèrent l’énergie qui se
noue dans la séparation. Ou vous pouvez transcender entièrement les vieux schémas
énergétiques en passant à une façon complètement nouvelle de percevoir et
d’expérimenter la réalité.
L’acupuncture, l’homéopathie, le travail sur le corps et la médecine allopathique sont
tous de bons exemples de changements transférentiels : la guérison est facilitée par le
déplacement et l’harmonisation des énergies. La guérison holoénergétique est un
exemple de changement transformationnel : en libérant et recréant le schéma sous-
jacent à une maladie, nous relâchons d’exceptionnelles réserves d’énergie vitale qui
peuvent transformer la vie entière d’une personne. Et puis il y a les gens qui, au cours
d’une guérison, en viennent à transcender leur identification avec leur corps et leur
esprit. Pour ces personnes, ce qui se produit au niveau de la personnalité ne les
préoccupent plus comme avant. Transfert, transformation et transcendance sont trois
niveaux de changement énergétique, et chacun possède sa valeur propre.
Qu’avez-vous découvert ?
Le neurochimiste Glen Rein et moi avons élaboré des expériences pour déterminer
jusqu’à quel niveau la volonté pouvait influencer la croissance des cellules cancéreuses
en culture et comment cela pouvait être comparable avec l’impact de la visualisation de
la pensée. Nous avons utilisé des techniques scientifiques de pointe comprenant
l’adduction de thymidine radioactive à l’ADN de cellules cancéreuses afin de mesurer la
rapidité de leur croissance. Les résultats étaient très intéressants. Nous avons découvert
que si vous pensez nonchalamment à « diminuer la croissance des cellules
cancéreuses », ça n’a pas l’air d’affecter la-dite croissance cellulaire. Mais si vous
possédez une réelle volonté de faire ralentir le taux de croissance des cellules
cancéreuses, ce taux est réduit de 20 % par rapport au témoin. Avant de me lancer dans
l’expérience à proprement parler, je regardais les cellules en culture avec un microscope
et j’entrais en résonance avec elles. Si, avec la volonté, j’ajoutais la visualisation d’un
nombre réduit de cellules, j’obtenais une réduction de 40%. Lorsque je n’usais d’aucune
volonté mais seulement d’une image de réduction de croissance, j’obtenais alors une
réduction de 20%. Nous en sommes venus à la conclusion que la volonté et la
visualisation étaient chacune responsables de 50% de l’ensemble des effets inhibiteurs
dans cette expérience.
Et où est l’amour dans tout ça ? Qu’est-ce que l’amour, selon vous, et en quoi est-
ce une force de guérison ?
L’amour, comme je l’entends, est la conscience de la connexion et l’impulsion vers
l’unité. Lorsque vous vous concentrez sur ce que vous souhaitez changer, que vous
prenez conscience de votre relation avec la chose et que vous plongez dans l’Un avec,
toute intention de votre part de la changer la libèrera. Alors que si vous la niez ou que
vous la désavouez, vous n’êtes pas en osmose avec elle. Ce que vous pouvez aimer,
vous pouvez le guérir.
J’aurais pensé que l’amour en lui-même était guérisseur, même sans la volonté de
changement.
Il l’est. Parce que votre essence est amour : la conscience d’être et l’envie de ne faire
qu’un avec le tout. C’est la fréquence naturelle du Soi. Quand vous ressentez l’énergie
d’amour, vous vous mettez à vibrer à cette fréquence. Les dissonances de la séparation
commencent à s’estomper et vous revenez à votre vrai Soi.
Donc, le but de la guérison est d’entrer en résonance avec le Soi pour enfin se
fondre dans le Soi, qui est complétude.
Oui. Au niveau ultime, la guérison consiste à être entier, être le Soi, qui ne fait qu’un
avec le tout. Ici, guérison et amour ne font plus qu’un : l’amour guérit et la guérison totale
suscite l’amour.
Vous avez parlé de prendre des responsabilités pour sa maladie. Je crois qu’il
existe une tendance dans les cercles new age tendant vers ce que certaines
personnes ont appelé « culpabilité new age ». Ce qui signifie : je créé ma propre
réalité et si je suis malade c’est de ma faute, donc je dois en subir les
conséquences. En quoi prendre la responsabilité de son affection est différent du
fait d’en subir les conséquences ?
Ce que j’entends par responsabilité est la façon dont vous choisissez ici et maintenant
de réagir aux circonstances qui vous entourent. Dans le passé, des circonstances ont pu
arriver, au-delà de tout contrôle, et consciemment ou inconsciemment vous choisissez
d’interpréter ces circonstances d’une certaine manière, qui a finalement donné lieu à la
croissance d’un schéma énergétique dysfonctionnel. Peut-être était-ce le meilleur choix
que vous ayez pu faire, en prenant en compte vos limites de l’époque. Il n’y a pas
d’accusation ou de jugement associés à ce choix. Nous sommes tous humains, nous
avons tous nos limites et nous faisons tous des erreurs. Si nous choisissons d’interpréter
les événements ou de se conduire d’une façon qui ne nous aide plus, nous pouvons
nous pardonner pour avoir fait ce choix et choisir à nouveau.
En quoi une jeune fille de cinq ans qui se fait violer par son père est-elle
responsable de ce qui lui arrive ? Disons qu’elle décide, à ce moment, qu’elle ne
valait rien par nature, et qu’elle a été influencée par cette décision depuis.
Comment ferait-elle pour choisir à nouveau ?
C’est là où la guérison holoénergétique est particulièrement efficace, parce que la
conséquence de son choix n’était pas seulement psychologique. Son expérience a eu
une influence profonde et continue sur elle, qu’elle maintient comme un schéma
énergétique dans son corps et dans le champ énergétique qui l’entoure. Même si elle
pouvait revenir à cette expérience et générer de la compassion pour le coupable, elle ne
serait peut-être pas capable de relâcher ses sentiments de valeur négatifs et
profondément ancrés en elle. Elle doit accéder au schéma énergétique, résonner avec
l’expérience, présenter le moment du choix à son savoir conscient si elle le peut,
comprendre ce qu’elle souhaitait réellement ressentir et relâcher énergétiquement le
schéma.
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