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FICHE PAYS

CHINE (PRC)
source: “GEOATLOAS.com
2021 Graphi-Ogre”

• Données générales
Superficie : 9,6 millions de km²

Capital : Pékin

Monnaie : Yuan Chinois (CNY)

Langue : Mandarin (langue officielle),Yue,


Canonais, Wu, Xiang, Gan, Minbei, Minnan,
Mongolian, Uyghur, Kyrgyz, Tibetan

Population : 1,41 milliard d'habitants

Démographie :

Âge médian : 39,5 ans


- 0-14 ans: 16.48%
- 15-64 ans: 69.4
- 65 ans et plus: 14.11%
Infrastructures :

- Réseau routier : 5,28 millions km


- Réseau ferré: 144 000 km

• Données politiques
Types de régimes
Nature de régime : république socialiste
Dernières élections : élection présidentielle 17 mars 2018
Prochaines élections : élection présidentielle 17 mars 2023

Les principaux dirigeants:

Chef de l’État et titre: Xi Jinping, président


Premier ministre: Li Qiang (depuis le 11 mars 2023)
• Données économiques

Indicateurs Chine France

PIB($ trillion) $24.861 3.048

Dette publique en % du PIB 47% 123,01%

PIB par habitant ($) 17.600 45.000

Taux de croissance du PIB 8,11% 6,82%

Taux d’inflation 0,98% 1,64%

Taux de chômage 4,82% 8,06%


Source : CIA World Factbook, INSEE

Situation économique :

La Chine, deuxième économie mondiale, a connu une croissance exceptionnelle depuis les
années 1990, mais celle-ci a ralenti ces dernières années. Les déséquilibres internes, tels que
la structure démographique et l'épuisement du modèle économique basé sur les
investissements dans les infrastructures et les exportations manufacturières, ont affecté le
dynamisme économique du pays. Depuis le XIXe congrès du Parti communiste chinois en
2017, il y a eu une volonté de réorienter le modèle économique vers une croissance plus
qualitative. En 2022, après le choc initial de la pandémie et malgré un rebond en 2021, les
conséquences de la politique "zéro Covid" ont eu un impact important sur l'activité
économique, avec une croissance historiquement faible de seulement 3 %. Les difficultés du
secteur immobilier et la stagnation de la consommation intérieure ont également contribué à
l'incertitude économique. Les mesures de soutien public massives ont soutenu l'activité, mais
ont fragilisé les finances publiques. En 2023, la croissance devrait atteindre l'objectif annuel
d'environ 5 % grâce à la levée des mesures sanitaires et à la reprise de la consommation.
Cependant, de nombreuses incertitudes persistent, ce qui pousse les autorités à maintenir un
niveau élevé de soutien. Les défis structurels à long terme de l'économie chinoise continuent
d'entraver la croissance potentielle du pays.

Le développement économique chinois et ses limites

La Chine, très largement bénéficiaire de la mondialisation, est aujourd’hui la deuxième


économie du monde, tout en restant un « pays à revenu intermédiaire supérieur » selon la
classification de la Banque mondiale. La Chine a connu, depuis le début de son processus
d’ouverture et de réformes au début des années 1990, un rattrapage exceptionnel : une
croissance réelle de 9 % par an en moyenne, un revenu par habitant passé de 900 à 19 000
USD (en parité de pouvoir d’achat), un salaire réel dans le secteur manufacturier multiplié par
14. Ce « miracle », fondé sur une main-d’œuvre abondante et bon marché, des
investissements étrangers et des exportations de biens manufacturiers, en particulier depuis
l’accession de la Chine à l’OMC en 2001, a permis au pays, selon la Banque mondiale, de
sortir 800 millions de personnes de la pauvreté absolue.

La crise économique de 2008 a néanmoins mis en lumière les limites du modèle économique
chinois de rattrapage. Face à l’effondrement de la demande extérieure lors de la crise de 2008,
les autorités chinoises ont mis en place un plan de relance de 12,5 % du PIB s’appuyant
particulièrement sur l’endettement des collectivités locales et des entreprises publiques.

L’objectif de rééquilibrer le modèle vers une croissance plus « qualitative »


Depuis 2017, la Chine tente d’effectuer un rééquilibrage vers un modèle plus soutenable,
reposant davantage sur la consommation domestique, tout en cherchant à réduire les
déséquilibres et les risques financiers. Si le rééquilibrage s’est traduit par une hausse de la part
des services dans le PIB au détriment de l’industrie , la part de la consommation privée
demeure quant à elle relativement. Le rééquilibrage a par ailleurs accentué le ralentissement
de la croissance. Les vulnérabilités macroéconomiques et financières domestiques demeurent
toutefois nombreuses. Le secteur bancaire demeure fragile. En outre, en lien avec la
dynamique continue d’appréciation du, la réduction tendancielle de l’excédent courant,
conjuguée à la crainte de fuites des capitaux, entrave la réalisation des réformes d’ouverture et
de libéralisation financière, dans un contexte marqué par de fortes tensions commerciales et
géopolitiques avec les Etats-Unis depuis 2018.

La pandémie a affecté l’économie chinoise en deux temps, accentuant certains de ses


déséquilibres internes
La maîtrise rapide du virus en 2020 a atténué les conséquences économiques du
déclenchement de la pandémie, avant un fort rebond en 2021. Début 2020, le déclenchement
de la pandémie de Covid-19 a entrainé un double choc de demande et d’offre, se traduisant
par une croissance négative au T1. La maîtrise rapide de la circulation du virus a permis un
retour à la croissance dès le second trimestre, que des mesures de soutien ont accompagné.
Sur l’année 2020, la Chine a été la seule grande économie à afficher une croissance annuelle
du PIB positive , tirée notamment par la forte croissance des exportations et l’expansion de
l’activité industrielle. En 2021, la hausse soutenue de la production industrielle le très fort
dynamisme des exportations et l’investissement ont tiré l’activité, qui a également bénéficié
d’un effet de rattrapage des ventes au détail .La Chine a enregistré un taux de croissance de
+8,4 % en 2021, largement au-delà de l’objectif annuel, fixé à un niveau facilement
atteignable compte tenu de l’effet de base.

Réouverture du pays devrait permettre un rebond économique


La Chine devrait connaître en 2023 une reprise significative, à la suite de l’abandon des
mesures sanitaires et grâce à un rebond mécanique de la consommation. Les autorités ont fixé
une cible de croissance relativement prudente pour 2023 « autour de 5 % ». Certaines
incertitudes demeurent toutefois. Le potentiel de rebond du secteur immobilier reste limité par
les surcapacités très élevées du secteur ces dernières années. La stabilité financière, des entités
publiques comme des banques moyennes et rurales, constitue également un point d’attention.
Les défis structurels de long continuent par ailleurs de peser sur la croissance potentielle.
Lors des lianghui, les autorités ont signalé leur intention de maintenir l’orientation actuelle,
relativement expansive, des politiques macroéconomiques. Au niveau budgétaire, le niveau de
soutien devrait être stable par rapport à l’année dernière, avec toujours un effort massif
d’investissement des gouvernements locaux et une poursuite des dispositifs d’allégements et
de reports de charges. Au niveau monétaire, une baisse des taux est possible, mais resterait
limitée, face à l’objectif de stabilité du taux de change. Des mesures périphériques et le
recours aux instruments de relending constitueront des leviers mobilisés. Au niveau structurel,
l’expansion de la demande intérieure et le soutien au secteur privé demeurent des ambitions
affichées, tandis que les thématiques d’autosuffisance et de sécurité (dans tous les domaines)
occupent une place désormais prépondérante du discours public.
Politique fiscale
Le système fiscal en Chine

La fiscalité en Chine est administrée par l'Administration fiscale de l'État qui est responsable
de la formulation et de la mise en œuvre des politiques, lois et réglementations fiscales au
niveau national.
En général, la plupart des régimes d'imposition s'appliquent au niveau national, mais il existe
des cas où des différences régionales s'appliquent, comme dans zones de libre-échange (FTZ).
Les événements suivants peuvent se produire pour plusieurs raisons, par exemple :
• Les incitations fiscales en Chine qui s'appliquent aux régions spécifiques ou des
industries spécifiques (par exemple, des taux d'IS inférieurs)
• Politiques et changements qui sont d'abord testés / testés au niveau régional avant
d'être étendus à l'ensemble du pays.
• Les taux d'imposition spéciaux ou les politiques qui s'appliquent à Zones de libre-
échange

Taxes pour les WFOE en Chine

Il existe deux principaux types d'impôts qui s'appliquent aux sociétés à capitaux entièrement
étrangers (WFOE) en Chine.
Impôts liés aux revenus de l'entreprise et à la distribution des bénéfices :
Impôt sur les sociétés: Impôt sur le revenu
La retenue d'impôt: Impôt sur la distribution des bénéfices
• Taxes liées aux ventes & chiffre d'affaires:
• Taxe sur la valeur ajoutée (TVA): Taxe sur la consommation
• Taxe à la consommation: Taxe à l'achat
• Droit de timbre: Taxe sur les documents juridiques
• Taxe foncière: Impôt sur les biens appartenant à l'entreprise. Aussi appelée taxe
foncière.

Taxe professionnelle :
La taxe professionnelle s'applique aux entreprises résidentes et non résidentes qui exercent
des activités commerciales en Chine. Cela inclut les entreprises industrielles, commerciales,
de services, les entreprises étrangères, les entreprises à capitaux mixtes, les entreprises
individuelles, etc.
La base d'imposition de la taxe professionnelle en Chine est généralement calculée en
fonction du chiffre d'affaires des entreprises, bien que des méthodes alternatives puissent
également être utilisées. Les taux d'imposition varient en fonction de la nature de l'activité de
l'entreprise, de sa localisation et d'autres facteurs déterminés par les autorités fiscales locales.
Certaines entreprises peuvent bénéficier de déductions ou d'exemptions de taxe
professionnelle en fonction de certains critères, tels que la localisation géographique, la taille
de l'entreprise, les investissements dans des secteurs spécifiques, les entreprises à haute
technologie, etc.
Les entreprises en Chine sont tenues de s'enregistrer auprès des autorités fiscales locales et de
respecter les obligations fiscales liées à la taxe professionnelle. Cela comprend la déclaration
et le paiement régulier de la taxe en respectant les échéances fixées par les autorités fiscales.
Les autorités fiscales locales peuvent effectuer des contrôles et des vérifications régulières
pour s'assurer du respect des obligations fiscales liées à la taxe professionnelle. Les
entreprises doivent conserver des registres et des documents fiscaux appropriés, et coopérer
avec les autorités fiscales en cas de vérification.
L’impôt sur les sociétés
Le taux d'imposition sur les sociétés en Chine est de 25 % pour les entreprises résidentes.
Cependant, certaines entreprises qualifiées, telles que les petites et moyennes entreprises,
peuvent bénéficier d'un taux réduit de 20 %. Il est important de noter que les taux d'imposition
peuvent varier en fonction de la nature de l'entreprise et de sa localisation géographique.
L'impôt sur les sociétés est calculé sur la base du bénéfice net des entreprises. Les entreprises
doivent préparer des états financiers conformes aux normes comptables chinoises pour
déterminer le bénéfice imposable.La Chine offre diverses mesures incitatives fiscales pour
encourager l'investissement et la croissance économique. Cela peut inclure des réductions
d'impôts ou des exemptions pour certaines entreprises ou industries, en fonction de critères
spécifiques tels que la localisation géographique, les activités de recherche et développement,
les investissements environnementaux, etc.
Les entreprises en Chine sont tenues de s'enregistrer auprès des autorités fiscales et de
respectr les échéances pour la déclaration et le paiement de l'impôt sur les sociétés. Les
entreprises doivent également maintenir des registres et des documents fiscaux appropriés,
ainsi que coopérer avec les vérifications fiscales si nécessaire.
La Chine a conclu des traités fiscaux avec de nombreux pays pour éviter la double imposition
et régir les questions fiscales transfrontalières. Ces traités peuvent prévoir des dispositions
spécifiques concernant l'impôt sur les sociétés pour les entreprises étrangères opérant en
Chine et les entreprises chinoises ayant des activités à l'étranger.

L'impôt sur le revenu


En Chine, l'impôt sur les revenus des particuliers est réglementé par la Loi de l'impôt sur le
revenu des personnes physiques (IIT). Voici quelques points clés concernant l'impôt sur les
revenus en Chine :
Le système d'imposition en Chine est progressif, avec plusieurs tranches d'imposition. En
2021, il y avait 7 tranches d'imposition, allant de 3 % à 45 %, en fonction du niveau de
revenu. Les tranches et les taux d'imposition peuvent varier d'une année à l'autre, donc il est
important de consulter les lois fiscales actuelles.
Les revenus imposables en Chine comprennent les revenus d'emploi, les revenus provenant
d'activités indépendantes, les revenus de location, les revenus de placements financiers, les
revenus de propriété intellectuelle, etc. Certains revenus peuvent bénéficier de déductions
spécifiques ou d'incitations fiscales.
La Chine offre diverses déductions et exemptions pour réduire la charge fiscale des
contribuables. Cela peut inclure des déductions pour les frais de logement, les frais médicaux,
les frais de scolarité, les contributions à certains régimes de retraite, etc. Certaines exemptions
peuvent également s'appliquer à des revenus spécifiques, tels que les revenus de dividendes
provenant d'investissements qualifiés.
Les employeurs sont tenus de retenir l'impôt sur le revenu des employés et de le déclarer
auprès des autorités fiscales. Les contribuables ont également la responsabilité de déclarer
leurs revenus et de payer l'impôt sur le revenu eux-mêmes s'ils ont des revenus
supplémentaires qui ne sont pas soumis à une retenue à la source.
Les contribuables en Chine doivent s'enregistrer auprès des autorités fiscales et respecter les
échéances pour la déclaration et le paiement de l'impôt sur le revenu. Des pénalités peuvent
être appliquées en cas de non-respect des obligations fiscales.

Cotisations sociales
Le système de cotisations sociales chinois est géré par le gouvernement central et les autorités
locales. Les cotisations sociales en Chine sont prélevées sur les employés et les employeurs
pour financer divers programmes de protection sociale, tels que la sécurité sociale, l'assurance
maladie, l'assurance chômage et les régimes de retraite.
Les cotisations sociales en Chine sont calculées sur la base des salaires des employés. Le taux
de cotisation varie en fonction de la région et du type de programme de protection sociale. Les
employés et les employeurs sont tenus de cotiser chacun une part de ces cotisations sociales.
Le taux de cotisation peut varier d'une région à l'autre, mais en général, les taux de cotisation
sociale en Chine se situent autour de 20 à 40 % du salaire brut. Cependant, ces taux peuvent
être ajustés périodiquement par le gouvernement.
Il convient de noter que les réglementations et les politiques relatives aux cotisations sociales
en Chine peuvent évoluer, il est donc important de consulter les sources officielles et les
autorités compétentes pour obtenir les informations les plus récentes.

La TVA
En Chine, le taux normal est de 13%. Il s'applique au commerce général. Il existe aussi un
taux intermédiaire (9%) et réduit (6%).
Le taux intermédiaire est de 9%. Il concerne les télécommunications et l’agriculture.
Le taux réduit est de 6% et s'applique aux services.

Accords politiques, juridiques et multilatéraux


La Chine est membre des Nations Unies depuis 1971 et fait partie du Conseil de sécurité en
tant que membre permanent avec droit de veto. Elle participe activement aux organes et aux
programmes des Nations Unies, notamment l'Assemblée générale, le Conseil économique et
social, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La Chine est membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 2001.
L'adhésion de la Chine à l'OMC a contribué à son intégration dans l'économie mondiale et a
facilité ses échanges commerciaux avec d'autres pays.
La Chine a signé plusieurs accords de libre-échange avec d'autres pays et régions, tels que
l'Accord de libre-échange sino-asiatique (ACFTA), l'Accord de partenariat économique global
régional (RCEP) et l'Accord de libre-échange Chine-ASEAN, entre autres. Ces accords visent
à promouvoir le commerce et les investissements bilatéraux et régionaux.
La Chine a ratifié l'Accord de Paris sur le climat en 2016. En tant que plus grand émetteur
mondial de gaz à effet de serre, la Chine joue un rôle crucial dans la lutte contre le
changement climatique et s'engage à réduire ses émissions de carbone et à promouvoir les
énergies renouvelables.

• Commerce extérieur
Importations de biens et services en 2021: 2 679 Md$
Exportations de biens et services en 2021: 3 368 Md$
Poids de la France dans les importations de la Chine : 20,7 %

États des lieux du commerce extérieur

Commerce mondial : le rôle primordial de la Chine


La Chine est un gros problème : elle représente à elle seule plus de 18 % du PIB (produit
intérieur brut) mondial. Parmi les 10 plus grandes économies du monde, elle est le premier
partenaire commercial pour huit et l'un des cinq premiers partenaires pour les deux autres. Il a
le plus grand excédent commercial du monde à 676 milliards de dollars, ce qui équivaut à peu
près au PIB de la Pologne. . Au sein des économies asiatiques émergentes, la Chine est le plus
grand marché d'exportation pour ces pays, ce qui souligne également son importance au
niveau régional.
Au cours des dernières décennies, la Chine a été un moteur majeur de la mondialisation. Selon
l'économie traditionnelle, l'intensification des échanges associée à la mondialisation devrait
permettre à tous les pays participants de bénéficier de biens et de services à moindre coût. Ces
coûts inférieurs ont été déflationnistes – par exemple les textiles et l'électronique bon marché
– et ont contribué à favoriser l'environnement de faible inflation observé depuis le début du
siècle.

• Les investissements

Indicateurs Stock des investissements français en Stock des investissements français en


Chine Chine

Md$ Md€

2019 137 27

2020 133 30

2021 145 32

La présence française en Chine est ancienne ; les entreprises françaises s’y sont très tôt
impliquées dans des projets emblématiques. 2085 entreprises françaises, essentiellement
des grands groupes, étaient présentes en Chine en 2020, employant près de 307 000
personnes (chiffres OFATS/Eurostat). La France est le premier investisseur européen en
terme de nombre d’entreprises, mais l’Allemagne occupe la première position en terme
de chiffre d’affaires généré (192 Md€ pour l’Allemagne, 72 Md€ pour la France en 2020).
La majorité des investissements français est concentrée autour des provinces côtières et
des grandes métropoles. Cette présence est très diversifiée parmi les secteurs
(agroalimentaire, industrie, transports, urbanisation, grande distribution, services financiers) et
les modes d’implantation varient (capitaux 100 % français ou co-entreprise avec un partenaire
chinois)
Les investissements chinois dans le monde ont connu récemment une progression fulgurante,
de 18 Md$ de moyenne annuelle entre 2005 et 2007 à plus de 200 Md$ en 2016. Néanmoins,
en 2017, en conséquence de mesures visant à contrôler les sorties de capitaux et à encadrer la
politique d’investissement à l’international des groupes chinois, une réduction de moitié des
flux sortants d’IDE a pu être observée. L’attrait d’un grand marché très bien connecté au reste
de l’Europe reste une motivation essentielle pour de nombreuses entreprises chinoises, de
même que le souhait d’acquérir des technologies avancées et des marques. Elles sont ainsi
nombreuses à choisir la France pour y implanter des centres de R&D et tirer parti d’une main
d’œuvre qualifiée et de la présence de clusters technologiques. Des entreprises en difficulté
ont aussi été reprises par des groupes chinois. Enfin, l’implantation à Paris de quatre banques
chinoises est aussi motivée par la proximité du continent africain.

• Environnement des affaires et conseils pratiques


Les usages du pays

Horaires
Fuseau horaire : GMT+8 (Asia/Shanghai, CST)
Décalage avec France : 6 heures d'avance
Chine a 2 fuseaux horaires différents. Dans les pays qui s'étendent d'est en ouest, différents
fuseaux horaires sont également créés au sein d'un même pays afin d'aligner les heures de la
journée sur la position du soleil. Les fuseaux horaires sont toujours mesurés avec un décalage
par rapport à l'UTC
En Chine, il y a jusqu'à 2 heures de différence entre l'est et l'ouest du pays. Il n'y a pas de
distinction entre l'heure d'été et l'heure d'hiver en Chine.

Les pratiques commerciales du pays

Moyens de paiement
La Chine, qui abrite la plus grande population, le plus grand marché e-commerce et
l'économie à la croissance la plus rapide du monde, est un pionnier en matière d'adoption des
paiements mobiles. Le pays affiche le taux d'utilisation de paiements mobiles le plus élevé au
monde : 92 % des consommateurs utilisent les portefeuilles électroniques Alipay et WeChat
Pay, basés sur code QR, comme principal moyen de paiement.
Les transferts de fonds pour les entreprises impliquées dans des opérations commerciales
transfrontalières peuvent être compliqués. Les virements bancaires traditionnels restent le
moyen le plus sécurisé, mais ils sont plus lents et fastidieux. Des fournisseurs de services de
paiement, tels que Stripe, existent pour faciliter les transferts de fonds transfrontaliers
moyennant des frais similaires. Pour satisfaire les consommateurs chinois, les sociétés
étrangères doivent offrir des options de paiement populaires telles que UnionPay, WeChat
Pay et Alipay, qui sont préférées par rapport à PayPal, MasterCard et Visa. UnionPay est le
principal opérateur de cartes de paiement en Chine, tandis que WeChat Pay et Alipay sont des
filiales de Tencent et Alibaba respectivement. Ces applications permettent aux utilisateurs de
synchroniser leur carte UnionPay et offrent des fonctionnalités étendues. Les entreprises de
commerce électronique transfrontalier peuvent intégrer Alipay et WeChat Pay sur leurs
plates-formes en faisant une demande en ligne, avec l'aide de fournisseurs de services
spécialisés.
Les modes de règlement commerciaux entre la Chine et la France peuvent varier en fonction
des accords conclus entre les parties concernées. Voici quelques modes couramment utilisés :
• Virement bancaire international
• Lettre de crédit
• Espèces à la livraison (COD - Cash on Delivery)
• Paiement électronique

Réglementation de base – référentiels à consulter


La Chine est un pays de milliards d'habitants avec une consommation alimentaire énorme, les
produits alimentaires nécessitent donc une attention particulière lors de l'exportation vers ce
pays. Les produits avec procédures d’importation spécifiques (les viandes, volailles et
produits dérivés, les produits de la mer, les produits végétaux, les fruits frais ou congelés, les
produits laitiers) ne peuvent être exportés que si le marché a fait l’objet de négociations
bilatérales entre la France et les autorités chinoises compétentes ayant abouti à l’ouverture du
marché.
Quel que soit le produit, il est primordial qu’il soit conforme aux textes officiels chinois (lois,
règlements, normes), notamment :
• Aux règles et normes chinoises de composition des produits (Norme spécifique,
Additifs alimentaires, Pesticides), Contaminants (métaux lourds, médicaments
vétérinaires, mycotoxines, …), Critères microbiologiques, Règlementation sur
l’agriculture biologique, Règles sur les OGM, etc.
• Aux règles d’étiquetage et d’emballage : Règles d’étiquetage : langue d’étiquetage,
mentions obligatoires, réglementation des allégations nutritionnelles et de santé etc.
Les documents sont nécessaires au bon déroulement du dédouanement:
• Facture commerciale
• Certificat d’origine UE
• Liste de colisage
• Documents de transport (LTA ou connaissement) et d’assurance
• Attestation à l’exportation - Sanitary certificate
• Certificat phytosanitaire pour les produits végétaux non transformés
Les droits de douane varient selon la nomenclature du produit et selon son origine. Il s’agit
d’un pourcentage calculé sur la valeur CIF (Cost Insurance Freight = Coût de la marchandise
+ assurance + transport) de la marchandise.
Les taxes se composent de la TVA (13 % et 9%) et de la taxe à la consommation : boissons
alcoolisées, tabac, etc. Security fees.

Réglementation de communications lors des contacts professionnels et personnels


En Chine, le concept confucéen de guanxi est crucial pour toute relation d’affaires. Il fait
référence à une relation solide et peut impliquer des faveurs privées et commerciales basées
sur la réciprocité. Ainsi, dès que vous êtes en contact avec un partenaire ou un client chinois
potentiel, vous devez commencer à travailler sur votre guanxi. Les personnes font des affaires
avec des personnes. Si vous souhaitez conclure une affaire, vous devez progressivement
établir une relation de confiance avec votre partenaire chinois
Les Chinois attachent une grande importance aux relations compatriotes et aux liens familiaux
étroits. Ils sont très prudents avec les informations venant de l'extérieur, ces informations sont
toujours comparées et comparées avec leurs expériences.
Le meilleur moment pour commencer à faire des affaires avec les Chinois est d'avril à juin et
de septembre à octobre. Vous devez éviter les choses importantes pendant le Nouvel An
lunaire, car les Chinois célèbrent le Têt durant longtemps. , toutes les affaires seront
suspendues durant plusieurs jours

Contrats commerciaux
Les contrats commerciaux en Chine sont régis par la loi chinoise. Il est important de
comprendre les principes fondamentaux du droit civil chinois, ainsi que les lois spécifiques
régissant certains types de contrats, tels que la Loi sur les contrats de la République populaire
de Chine. En Chine, un contrat peut être formé par le biais d'une offre et d'une acceptation. Il
est important de s'assurer que les deux parties ont une compréhension claire et mutuelle de la
clause d'un contrat.

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