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Le pays
des grandes opportunités
et du développement durable
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INTRODUCTION 3
ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT 4
ECONOMIE ET INCLUSION SOCIALE 6
ENERGIE 8
SCIENCE ET TECHNOLOGIE 10
AGRICULTURE ET ELEVAGE 12
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 14
DIVERSITÉ 16
INSTITUTIONS 18
POLITIQUE ETRANGERE 20
LES CHIFFRES DU BRÉSIL 22
INTRODUCTION
Croissance économique soutenue, inclusion sociale et
répartition du revenu, protection environnementale, institutions
solides et démocratie enthousiaste font du Brésil une référence
mondiale.
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ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT
Un environnement favorable aux affaires, associé à une prévision positive du marché intérieur
et du secteur d’exportation, a contribué à augmenter les investissements productifs. L’expansion
du crédit à des taux d’intérêt réduits et des délais de remboursement plus longs sont des facteurs
expliquant ces résultats. Le principal objectif est d’augmenter le taux d’investissement du Brésil
d’environ 24% du PIB.
Sur la scène internationale, un rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce
et le développement (UNCTAD) montre que le Brésil se situera parmi les cinq destinations
principales des investissements directs étrangers (IDE) au cours des prochaines années. En 2011,
le flux net d’IDE au Brésil a atteint le chiffre record de 66,7 milliards de dollars, une augmentation
de 37,8% par rapport à l’année précédente et de 157% si on le compare à 2009. Selon les
estimations de la Banque centrale du Brésil, on s’attend à ce que les influx d’IDE atteignent 50
milliards de dollars en 2012, ce qui démontre une confiance continue du marché à l’égard de
l’économie brésilienne.
ASCENSION ÉCONOMIQUE
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et de statistiques (IBGE), le taux actuel de chômage est d’environ 5%, le plus faible de son
histoire.
La seconde phase du PAC a été annoncée en 2010. Outre le fait de contribuer à l’entretien
du cycle de croissance, le PAC 2 a pour but d’améliorer la compétitivité de l’économie et
d’augmenter les investissements dans des projets et actions, en vue de réduire les inégalités,
tout comme d’assurer la continuité du processus d’amélioration des conditions de vie de tous
les Brésiliens. Cette nouvelle phase comprend l’achèvement des travaux publics en cours, ainsi
que près de 500 milliards de dollars de nouveaux investissements entre 2011 et 2014.
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ECONOMIE ET INCLUSION SOCIALE
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ÉRADICATION DE LA MISÈRE
En 2011, le Brésil a lancé « Brésil Sans Misère », un vaste programme national de réduction
de la pauvreté ayant pour objectif d’extraire de la misère 16 millions de Brésiliens vivant dans le
plus extrême dénuement, au moyen d’initiatives de transfert de revenus, un plus large accès à
l’éducation, la santé, les services sociaux, l’électricité et l’inclusion productive. Se distinguant
au sein du gouvernement brésilien, ce projet a créé de nouveaux programmes et a élargi les
initiatives de partenariat avec les états, les communes, les entreprises publiques et privées,
mais également avec des organisations de la société civile afin d’augmenter les opportunités
générées par la forte croissance économique brésilienne en faveur de ses citoyens les plus
défavorisés.
Centré sur les personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté, l’objectif de « Brésil
Sans Misère » est d’augmenter le revenu moyen national et d’améliorer la qualité de vie de
la population brésilienne. Le plan identifie les familles concernées et les soutient de manière
intégrée et personnalisée par le biais d’un éventail de programmes sociaux élaborés en
fonction de leurs besoins individuels. Afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement utilise les
informations de l’IBGE, fondées sur les données collectées au cours du recensement de 2010.
« Brésil Sans Misère » donne priorité à la mise en œuvre d’une vaste gamme de services
publics orientés vers les plus pauvres, comprenant : documents officiels, électricité, éducation
et alphabétisation, traitement médical, dentaire et ophtalmologique, et assainissement.
Les personnes n’étant pas encore bénéficiaires de programmes brésiliens de transfert de
revenus tels que le « Bolsa Família », sont inscrites à ces programmes. De plus, le projet met
l’accent sur l’inclusion productive aux plans national et régional, développant les habiletés
et les compétences des travailleurs afin qu’ils puissent exercer un rôle réel et pertinent dans
l’économie nationale.
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ENERGIE
Au cours des trois dernières décennies, le pays a ainsi évité la libération de 800 millions
de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère grâce à l’utilisation d’éthanol en
remplacement de l’essence, ou le mélange des deux. Au Brésil, 90% de l’électricité sont
produits à partir de ressources renouvelables, l’eau en particulier, et le pays possède encore
un potentiel hydroélectrique substantiel à exploiter.
Au Brésil, les investissements en énergie sont garantis par des réglementations bien
définies, des concessions sur le long terme, la stabilité économique et les précautions
environnementales. Alliés à un vaste potentiel énergétique encore inexploité, ces facteurs
font du Brésil un pays attrayant pour les investisseurs.
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Le Brésil est à l’avant-garde de la production technologique et de l’exploitation de pétrole
et de gaz naturel en eaux profondes. L’année 2008 a été marquée par la découverte de grandes
réserves dans des bassins sédimentaires situés à 2000 mètres de profondeur. Connue sous le
nom de « pré-sal », cette zone présente des opportunités d’investissements pour les compagnies
pétrolières intéressées par l’un des plus importants gisements de pétrole léger et de gaz au
monde. Des tests préliminaires réalisés par le plus grand opérateur mondial en eaux profondes
– Petrobras –, dans la zone du « pré-sal » indiquent des volumes récupérables entre 22 et 33,5
milliards de barils équivalent pétrole (BEP), ce qui triplerait les réserves brésiliennes de pétrole et
de gaz. Le programme stratégique de Petrobras requiert des investissements de l’ordre de 200
milliards de dollars entre 2010 et 2014.
BIOCOMBUSTIBLES
Le Brésil est le plus grand exportateur d’éthanol, biocarburant produit dans le pays
à partir de la canne à sucre depuis 1974 de manière durable et efficace. Aujourd’hui, la
production d’éthanol occupe une superficie correspondant à 1,4% des terres agricoles du
pays, n’affectant pas, de ce fait, la production d’aliments, ni ne compromettant les réserves
environnementales.
La majeure partie de la canne à sucre produite au Brésil est plantée dans la région sud-est
du pays située à 2 500 km de l’Amazonie. En outre, le zonage agro-écologique défini par le
gouvernement brésilien interdit la culture de la canne à sucre dans les régions amazoniennes,
ainsi que dans d’autres biomes protégés. L’équilibre énergétique et environnemental du
combustible à base de canne à sucre fait de celle-ci la source la plus durable et efficace pour
la production d’éthanol à grande échelle.
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SCIENCE ET TECHNOLOGIE
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Le marché brésilien des services de logiciels et des technologies de l’information figure
parmi les dix meilleurs du monde. Ce secteur est de plus en plus sollicité afin d’épauler
les entreprises multinationales. Il offre des opportunités de services de développement de
logiciels et les entreprises bénéficient de lignes de crédit assouplies.
L’éducation est un élément essentiel, parmi les plus importants, afin de surmonter la
pauvreté, promouvoir la citoyenneté et l’inclusion sociale, ainsi que pour développer les
compétences nécessaires afin de répondre aux demandes du XXIe siècle. Le relèvement des
niveaux d’accès à l’éducation et des standards de qualité sont parmi les plus grands défis
auxquels la société brésilienne doit faire face.
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AGRICULTURE ET ELEVAGE
Le grenier du monde
Moderne, efficace et compétitif, l’agrobusiness brésilien est
une activité prospère, sûre et rentable. L’agriculture familiale
produit la nourriture des Brésiliens.
Outre le fait d’avoir un climat diversifié, des précipitations régulières, de l’énergie solaire
en abondance et 12% de toute l’eau douce de la planète, le Brésil possède une profusion
de terres arables. Avec 388 millions d’hectares de terres cultivables fertiles, le pays a un
potentiel de triplement de sa production actuelle de céréales sans déforestation. En outre,
avec l’accroissement de productivité dans l’élevage, 30% des 220 millions d’hectares occupés
par les pâturages pourront être incorporés à la production agricole.
Selon les prévisions de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) et de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), le
Brésil sera le plus grand producteur agricole mondial d’ici la fin de la décennie, s’affirmant
déjà comme étant le troisième exportateur de produits primaires.
Au cours des dernières années, le pays a développé et consolidé l’un des systèmes
d’élevage les plus efficaces au monde. Ce développement a été obtenu grâce à des protections
tarifaires réduites et l’utilisation minimale de subventions gouvernementales. L’expansion
de la production est due principalement à des gains de productivité, elle-même soutenue
par une politique agricole efficace s’appuyant sur de vastes programmes de recherche et
développement. L’agrobusiness représente environ 25% du PIB et 40% des exportations.
Le Brésil possède une production agricole forte formée de petites propriétés familiales.
Leurs projets s’appuient sur des lignes de crédit du Programme national pour le renforcement
de l’agriculture Familiale (PRONAF), qui couvre 95% des communes du pays.
Le programme est orienté vers les 4,3 millions d’unités de production, responsables
de 70% des aliments qui parviennent à la table des Brésiliens. L’agriculture familiale et les
divers dispositifs de production brésiliens correspondent à 10% du PIB national et assurent
l’inclusion sociale de millions de Brésiliens.
Avec une population de plus de 190 millions d’habitants, le Brésil possède l’un des plus
grands marchés de consommateurs au monde. Aujourd’hui, deux tiers des aliments produits
dans le pays sont consommés en interne, le reste étant exporté vers plus de 200 marchés.
Au cours des dernières années, peu de pays ont connu une croissance de leur commerce
extérieur telle que celle de l’agrobusiness brésilien. L’investissement continu en recherche et
développement contribue au succès du pays en ce qui concerne la production et l’exportation
de divers produits. Le Brésil est le plus grand producteur et exportateur de café, de sucre et de
jus d’orange. Il est, de plus, leader des ventes à l’étranger de viande bovine, de poulet, d’huile
de soja, céréales, légumineuses et son, ainsi que de tabac.
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RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
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PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Lutte contre la déforestation
et les changements climatiques
Abritant près de 20% de toutes les espèces de la planète, le
Brésil est le pays qui possède la plus grande biodiversité au
monde. La variété des biomes reflète la richesse de la flore et de
la faune brésiliennes.
L’engagement du Brésil pour le développement durable est directement lié à la lutte contre
les changements climatiques, et à la préservation des forêts et de la biodiversité du pays. En
décembre 2009, le Brésil a adopté dans ce domaine une législation progressiste qui comprend
un engagement volontaire de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 36 et 40%
d’ici 2020 par rapport aux tendances projetées. Dans ce contexte, la Politique nationale pour
les changements climatiques définit le besoin de création de plans sectoriels avec des objectifs
spécifiques de réduction des émissions dans les secteurs industriel, agricole et énergétique,
entre autres, pour le changement d’usage des sols.
Du fait qu’au Brésil la majeure partie des émissions de CO² découle de la déforestation,
le gouvernement, en étroite collaboration avec la société civile et le secteur privé, a renforcé
ses efforts de lutte contre l’exploitation forestière illégale en Amazonie. Le Plan d’action pour
le contrôle de la déforestation en Amazonie (PPCDAM) a été lancé en 2004 et est composé de
plus de 200 initiatives qui englobent l’agencement territorial en zones forestières, y compris la
propriété, le contrôle et la surveillance de la terre, ainsi que la promotion de la gestion forestière
durable et productive.
Le Plan est entré dans sa troisième phase en 2012 et a contribué à une réduction de l’ordre
de 77% des taux de déforestation mesurés par l’Institut national de recherche spatiale (INPE),
à la création de 25 millions d’hectares de zones protégées (Unités de conservation – UC) en
région amazonienne, la démarcation de 10 millions d’hectares de terres indigènes, ainsi que
l’approbation de nouvelles règles concernant l’utilisation durable des forêts publiques.
BIODIVERSITÉ
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Alors qu’en 2006, les zones protégées terrestres ne couvraient que 8% du territoire national,
elles représentaient en 2010 17,33% de la zone continentale et 1,53% de la zone maritime.
Le programme Zones protégées d’Amazonie (ARPA) – la plus vaste initiative de conservation
des forêts tropicales au monde – a été lancé en 2002, avec la participation du gouvernement
brésilien, du Fonds mondial pour la nature (WWF) et d’autres parties intéressées. L’Arpa est un
effort ambitieux en vue de garantir, sur 12 ans, la protection intégrale d’au moins 500 000 km²
de terres amazoniennes.
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DIVERSITÉ
La population brésilienne est composée d’un mélange de peuples aux racines amérindiennes,
européennes, africaines et asiatiques, et la diversité de ses origines est reflétée dans la culture
nationale. Cuisine, musique, artisanat, architecture et fêtes populaires créent une mosaïque
de valeurs culturelles qui s’étendent au-delà des frontières du pays. Le Brésil possède 18 biens
culturels et naturels inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la ville de Rio de Janeiro,
première ville au monde à être élevée au rang de Patrimoine mondial pour son paysage culturel.
Malgré l’étendue du territoire brésilien, la même langue est parlée dans toutes les régions.
Le portugais est la cinquième langue la plus parlée au monde, et la troisième des langues
occidentales, après l’anglais et l’espagnol.
La Constitution brésilienne assure le plein exercice de leurs droits aux groupes sociaux, et
énonce que l’État doit protéger les cultures des peuples indigènes, afro-descendants et autres
groupes composant la population nationale. La Constitution brésilienne établit également un
engagement de l’État pour le développement national, l’éradication de la pauvreté, la réduction
des inégalités sociales et régionales, ainsi que la promotion du bien-être en général.
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La population indigène du Brésil est estimée à près de 750 000 personnes appartenant à
environ 220 groupes dont on mesure la diversité linguistique par plus de 180 langues identifiées.
La protection et la promotion des droits des peuples indigènes sont les fondements de la politique
autochtone brésilienne.
De nombreuses actions affirment l’égalité et la protection des droits des individus et des
groupes touchés par la discrimination et autres formes d’intolérance, en particulier en ce qui
concerne la population afro-brésilienne. L’accès à la terre et au développement économique et
social des communautés « quilombolas » restantes est devenu une priorité du gouvernement.
Le Brésil a adopté une série de mesures qui visent à élargir et à la consolider les droits de
la citoyenneté dans le but de continuer à élever le niveau de la justice sociale. Les efforts du
Brésil pour réduire les inégalités sociales ont été reconnus au niveau international par l’ONU et
la Banque mondiale. Pour la première fois depuis 1975, le Brésil fait partie des pays à l’Indice
de développement humain élevé, ce qui démontre le succès des politiques d’inclusion sociale
du pays.
Outre sa culture riche et diversifiée, le Brésil est un pays de proportions continentales, avec
8 000 km de belles plages ensoleillées, ainsi que d’innombrables attractions touristiques pour
l’écotourisme et les loisirs. Le Brésil présente de nombreux points d’intérêts pour des touristes
de toutes catégories et toutes classes sociales. L’hospitalité brésilienne, associée à de beaux
paysages, permettent au pays de se placer comme l’une des destinations les plus importantes
du tourisme international.
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INSTITUTIONS
Démocratie et stabilité
Le Brésil allie un niveau élevé de maturité institutionnelle, politique
et économique à un immense potentiel de croissance et
d’innovation.
Le Brésil possède une démocratie affirmée, fondée sur des institutions solides et un
environnement politique stable qui garantit les droits individuels. Le pays, qui a fêté les 500
ans de sa découverte en 2010, réunit un niveau élevé de maturité institutionnelle, politique et
économique et un immense potentiel pour la croissance et l’innovation.
Sans fractures institutionnelles, la démocratie suit son cours. Dans l’histoire politique
brésilienne, on trouve divers moments de participation directe de la société. En 1993, un
référendum a été organisé afin que la population puisse choisir entre diverses formes de
gouvernement – présidentialisme ou parlementarisme et république ou monarchie. Par une
grande majorité, les Brésiliens ont choisi de maintenir la république présidentielle. À partir de
ce moment, des présidents d’idéologies politiques différentes ont été élus, avec des objectifs
distincts, comprenant le contrôle de l’inflation, l’amélioration de l’éducation, une gestion
macroéconomique effective, des améliorations de l’environnement des affaires, ainsi que la
réduction des inégalités sociales. À partir de 1997, le Brésil a approuvé la réélection présidentielle,
limitée à deux mandats consécutifs, assurant ainsi le renouvellement du pouvoir.
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de la Force nationale de sécurité. Grâce au renforcement de la Politique nationale de sécurité
publique, des actions ont été mises en œuvre afin d’intégrer, de restructurer et de moderniser
les institutions de sécurité publique et de protection civile dans les états et les communes.
Un exemple de ces mesures est le soutien du gouvernement brésilien aux Unités de Police
Pacificatrices (UPP) qui ont été créées par l’état de Rio de Janeiro en 2008 afin de rétablir
la présence policière dans des zones contrôlées auparavant par des factions criminelles. La
prévention de la violence et la défense d’une culture de paix sont les piliers de cette action
fédérale.
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POLITIQUE ETRANGERE
Paix, développement, droits de l’homme et
multiculturalisme
La défense des intérêts brésiliens est fondée sur la conviction que
les fruits de la mondialisation doivent être distribués de façon juste
et équitable, afin que développement économique aille de pair
avec justice sociale.
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Le Brésil s’est concentré sur la mise en œuvre de dialogues et de collaboration internationale
afin de contribuer à un ordre mondial plus équilibré et plus juste socialement, en cohérence
avec ses propres efforts pour combattre la faim et la pauvreté au plan interne. Les efforts de
collaboration du Brésil sont fondés sur une solidarité inconditionnelle et des responsabilités
partagées.
Les catalyseurs du changement que le Brésil a vécu ces dernières années, aussi bien sur le
plan national qu’international, sont très clairs. La nouvelle place qu’occupe aujourd’hui le Brésil
dans le monde est une conséquence directe de l’énorme transformation mise en œuvre par
la société brésilienne dans son ensemble, ainsi que de la reprise de la croissance économique
qui a été rendue possible par le vaste processus de répartition des revenus et l’élargissement
de l’emploi dans le pays. Grâce à cela, le Brésil est devenu un acteur clé dans les questions
d’importance à l’échelle mondiale.
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LES CHIFFRES
DU BRÉSIL
Éléments clé
Nom officiel : République fédérative du Brésil
Capital : Brasília (depuis 1960)
Langue Officielle : Portugais
Superficie : 8 514 876 6 kilomètres carrés : le Brésil est le cinquième pays du monde en termes
de territoire.
Source : Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (IBGE)
Nombre de pays faisant Frontière avec le Brésil : 10
Note: La Chine et la Russie ont plus de voisins que le Brésil
Population : 190,7 millions : le Brésil est le cinquième pays du monde en termes de population
Source : IBGE Recensement de 2010
Densité de population : 22,4 habitants au km²
Source : IBGE Recensement de 2010
Population urbaine : 84%
Source : IBGE Recensement de 2010
Répartition par tranche d’âge : population âgée de moins de 14 ans (24,1%) ; 15-59 ans
(68,5%) ; plus de 65 ans (7,4%)
Source : IBGE Recensement de 2010
Espérance de vie : d’ensemble : 73,4 ans ; hommes: 69,7 ans ; femmes : 77,3 ans
Source : IBGE Recensement de 2010
Répartition ethnique : européens : 47,7%; métis : 43,1%; afrodescendants : 7,6%; asiatiques :
1,1%; autochtones : 0,4%.
Source : IBGE Recensement de 2010
Religions : catholiques : 64,6% ; évangéliques : 22,2% ; spirites : 2,0% ; sans religion : 10,0% ;
autres : 1,2%
Source : IBGE Recensement de 2010
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Économie
Classement économique mondial : sixième (PIB nominal en 2011: 2,517 (billions de dollars)
Source : ministère des Finances 2011
PIB par habitant: 13.050 dollars
Source : IBGE et ministère des Finances 2011
Population active : 99,5 millions
Source : IBGE 2008
Taux de chômage : 5,8%
Source : IBGE mai 2012
Devise : Real (R$) (BRL)
Croissance Moyenne
Période % par an
2011-2014 4.7% (prévision)
2007-2010 4.6%
2003-2006 3.5%
1999-2002 1.7%
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Inflation (indice des prix à la consommation - IPCA)
Année Pourcentage
2011 6.50%
2010 5.91%
2009 4.31%
2008 5.90%
2007 4.46%
(Source: IBGE)
Exportations
Anné Total
2011 US$ 256.0 milliards
2010 US$ 201.9 milliards
2009 US$ 152.2 milliards
2008 US$ 197.9 milliards
2007 US$ 160.6 milliards
Importations
Année Total
2011 US$ 226.2 milliards
2010 US$ 181.6 milliards
2009 US$ 127.6 milliards
2008 US$ 173.2 milliards
2007 US$ 120.6 milliards
Excédent Commercial
Année Total
2011 US$ 29.8 milliards
2010 US$ 20.3 milliards
2009 US$ 24.6 milliards
2008 US$ 24.7 milliards
2007 US$ 40.0 milliards
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Investissements directs étrangers
Année Total
2011 US$ 66.7 milliards
2010 US$ 48.4 milliards
2009 US$ 25.9 milliards
2008 US$ 45.1 milliards
2007 US$ 34.6 milliards
Système politique
Pouvoir exécutif :
Le pouvoir exécutif est attribué au président de la République qui est élu au suffrage universel
direct pour un mandat de 4 ans, ayant droit à une réélection. Dans le cas où aucun des candidats
n’atteint la majorité absolue des suffrages exprimés, un second tour entre les deux candidats les
mieux placés au premier tour est réalisé. Le président a la charge de nommer les ministres.
Pouvoir législatif :
Le pouvoir législatif est confié au Congrès, composé du Sénat (81 sénateurs élus par vote
majoritaire pour un mandat de 8 ans) et la Chambre des députés (513 députés élus au vote
proportionnel pour un mandat de 4 ans).
Pouvoir judiciaire :
Le pouvoir judiciaire est composé du Tribunal suprême de justice (Tribunal constitutionnel) ; le
Tribunal supérieur de justice ; les Tribunaux régionaux fédéraux et leurs juges fédéraux ; les
Tribunaux du travail et leurs juges ; les Tribunaux militaires et leurs juges ; et les tribunaux et les
juges étatiques ainsi que ceux du District Fédéral.
Division administrative :
26 états (Acre, Alagoas, Amapá, Amazonas, Bahia, Ceará, Espírito Santo, Goiás, Maranhão,
Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Pará, Paraíba, Paraná, Pernambuco, Piauí, Rio
de Janeiro, Rio Grande do Norte, Rio Grande do Sul, Rondônia, Roraima, Santa Catarina, São
Paulo, Sergipe, et Tocantins) et le District Fédéral.
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Secretariat for Social Communication
Presidency of the Federative Republic of Brazil
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