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BRÉSIL

Le pays
des grandes opportunités
et du développement durable

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INTRODUCTION 3
ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT 4
ECONOMIE ET INCLUSION SOCIALE 6
ENERGIE 8
SCIENCE ET TECHNOLOGIE 10
AGRICULTURE ET ELEVAGE 12
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 14
DIVERSITÉ 16
INSTITUTIONS 18
POLITIQUE ETRANGERE 20
LES CHIFFRES DU BRÉSIL 22
INTRODUCTION
Croissance économique soutenue, inclusion sociale et
répartition du revenu, protection environnementale, institutions
solides et démocratie enthousiaste font du Brésil une référence
mondiale.

Le Brésil a atteint la maturité politique et économique. Le modèle brésilien de développement


durable – fondé sur une croissance robuste incluant distribution de revenus, inclusion sociale,
création d’emplois et protection environnementale – a transformé le pays en une puissance
économique et une référence mondiale.
Au cours de la dernière décennie, 40 millions de Brésiliens se sont élevés dans l’échelle
sociale – soit en accédant à la classe moyenne, soit en étant soustraits à une situation d’extrême
pauvreté. Pour la première fois dans l’histoire du pays, la classe moyenne constitue la majeure
partie de la population brésilienne. Parmi les économies émergentes du groupe BRICS, le Brésil
est le pays qui a obtenu les meilleurs résultats en termes de réduction des inégalités sociales.
En accord avec les prévisions de la Banque mondiale, le Brésil doit devenir la cinquième
économie mondiale d’ici 2014. Indépendamment de ce que cela signifie quant au positionnement
du pays sur la scène internationale, le Brésil étudie l’éradication de la pauvreté absolue qui
touche encore plus de 16 millions de Brésiliens. Avec un large accès à des services publics de
qualité, comprenant santé et éducation, ainsi qu’à un nombre croissant d’emplois qualifiés, le
Brésil a l’ambition de devenir un grand pays de classe moyenne.
La combinaison entre une demande interne croissante, des politiques sociales novatrices,
un contrôle rigoureux de l’inflation, des politiques fiscales solides, des investissements massifs
en projets d’infrastructure ainsi que la création soutenue d’emplois a protégé le Brésil des
pires effets de la crise économique mondiale actuelle. Doté de ressources naturelles, d’une
base industrielle diversifiée, d’un secteur de services prospère et possédant probablement
l’agrobusiness le plus compétitif du monde, le Brésil a connu une croissance moyenne annuelle
de 4,2% sur la période 2007-2011.
Le pays se distingue également par ses vastes ressources naturelles, comprenant 12% de
l’eau douce de la superficie mondiale, 30% des forêts tropicales et la plus grande biodiversité
de la planète. De plus, le Brésil est en tête pour les énergies renouvelables, en particulier les
biocarburants et l’hydroélectricité, qui représentent 46% du total de ses ressources en énergie.
Ce programme stratégique du Brésil est solidement basé sur une démocratie dynamique,
des institutions solides et un environnement politique stable. La citoyenneté sociale, tout comme
la liberté d’expression et de la presse, sont les composantes fondamentales de la démocratie
brésilienne, avec, en outre, une politique extérieure fondée sur la paix, le développement, les
droits de l’homme, le multilatéralisme et l’intégration sud-américaine.
Par conséquent, le Brésil a mûri et est devenu un pays démocratique et stable qui sait
comment se développer et, en même temps, inclure et protéger.

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ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT

Croissance, infrastructure et bien-être


La nouvelle phase du Programme d’accélération de la croissance
(PAC) augmentera la compétitivité de l’économie et améliorera
davantage la qualité de vie de la population brésilienne

Le Brésil a attiré un volume croissant d’investissements dans des secteurs économiques


cruciaux pour l’expansion continue de l’économie, tels que les transports, l’énergie,
l’assainissement ou le logement. Outre le fait d’accroître la capacité productive, ce processus
stimule la création d’emplois et augmente la consommation intérieure.

Un environnement favorable aux affaires, associé à une prévision positive du marché intérieur
et du secteur d’exportation, a contribué à augmenter les investissements productifs. L’expansion
du crédit à des taux d’intérêt réduits et des délais de remboursement plus longs sont des facteurs
expliquant ces résultats. Le principal objectif est d’augmenter le taux d’investissement du Brésil
d’environ 24% du PIB.

Le Brésil accueillera également deux des prochaines grandes manifestations sportives : la


Coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques et paralympiques de 2016, ce qui
implique un vaste éventail de services et d’importants projets d’infrastructure.

Sur la scène internationale, un rapport de la Conférence des Nations unies pour le commerce
et le développement (UNCTAD) montre que le Brésil se situera parmi les cinq destinations
principales des investissements directs étrangers (IDE) au cours des prochaines années. En 2011,
le flux net d’IDE au Brésil a atteint le chiffre record de 66,7 milliards de dollars, une augmentation
de 37,8% par rapport à l’année précédente et de 157% si on le compare à 2009. Selon les
estimations de la Banque centrale du Brésil, on s’attend à ce que les influx d’IDE atteignent 50
milliards de dollars en 2012, ce qui démontre une confiance continue du marché à l’égard de
l’économie brésilienne.

ASCENSION ÉCONOMIQUE

Début 2007, le gouvernement fédéral brésilien a lancé le Programme d’accélération de


la croissance (PAC) qui a défini et programmé les investissements dans la logistique, l’énergie,
le domaine social et les infrastructures urbaines pour les quatre années suivantes. Près de 400
milliards de dollars ont été prévus pour les quatre années de mise en place du programme. Le
PAC n’a pas seulement apporté des améliorations directes pour la population brésilienne, il a
également aidé le pays à élever son taux d’emploi et le niveau des revenus, en maintenant le
rythme de l’activité économique malgré la crise de 2008. Selon l’Institut brésilien de géographie

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et de statistiques (IBGE), le taux actuel de chômage est d’environ 5%, le plus faible de son
histoire.

La seconde phase du PAC a été annoncée en 2010. Outre le fait de contribuer à l’entretien
du cycle de croissance, le PAC 2 a pour but d’améliorer la compétitivité de l’économie et
d’augmenter les investissements dans des projets et actions, en vue de réduire les inégalités,
tout comme d’assurer la continuité du processus d’amélioration des conditions de vie de tous
les Brésiliens. Cette nouvelle phase comprend l’achèvement des travaux publics en cours, ainsi
que près de 500 milliards de dollars de nouveaux investissements entre 2011 et 2014.

Le PAC 2 poursuivra ses investissements dans l’infrastructure sociale et urbaine,


l’urbanisation des favelas, ainsi que dans des travaux d’assainissement, mais il aura pour priorité
le goudronnage des routes, le drainage et le soutènement de talus. Des équipements publics
fournissant confort, sécurité et services essentiels tels que des crèches, des dispensaires, des
commissariats, ainsi que des espaces sportifs, culturels et de loisirs seront construits dans les
quartiers pauvres. D’autres objectifs visent à assurer la généralisation de l’accès à l’électricité
et à l’eau potable en zones rurales et urbaines, avec l’expansion de l’agriculture irriguée et la
revitalisation de bassins versants.

L’effort de planification et d’investissement du Programme d’accélération de la croissance


représente un engagement renouvelé du Brésil dans le but de préserver le développement
durable et de promouvoir le bien-être des générations futures.

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ECONOMIE ET INCLUSION SOCIALE

Croissance inclusive et éradication de la misère


Le nouveau cycle de développement économique a conduit
à une expansion du marché de la consommation de masse,
mais également à une augmentation de l’égalité sociale, un
environnement de stabilité institutionnelle et à un renforcement
de la cohésion sociale.

Le Brésil a débuté un nouveau cycle de croissance en élargissant le marché de consommation


de masse. Parmi d’autres facteurs, ce sont le revenu des familles, la création d’emploi et la
récupération du pouvoir d’achat du salaire minimum qui ont contribué à cette impulsion, tout
comme une plus grande facilité d’accès au crédit pour la population, ainsi qu’un ensemble de
politiques publiques de transfert de revenus et de mise en valeur de la citoyenneté.

Le développement économique a été accompagné d’un gain significatif au plan social,


avec une forte réduction de la pauvreté et des inégalités. Au cours de la dernière décennie, le
revenu par habitant des plus pauvres a augmenté à un rythme de plus de 7% par an, contre
1,5% par an pour le revenu des 10% les plus riches. La diminution du taux de pauvreté
extrême a été trois fois plus rapide que ce qu’il était nécessaire pour atteindre le premier
Objectif du millénaire pour le développement.

Près de 40 millions de Brésiliens ont obtenu des améliorations substantielles de leurs


conditions de vie : soit ils ont pu sortir de la misère, soit ils ont progressé vers les « classes
moyennes ». La classe moyenne correspond aujourd’hui à plus de la moitié de la population.
Aucun autre pays aux dimensions territoriales semblables à celles du Brésil n’a pu promouvoir
une telle mobilité sociale.

La réduction de la pauvreté et des inégalités, ainsi que l’expansion de la classe moyenne


font partie de la mise en œuvre de politiques publiques de protection et de promotion sociale,
alliées aux opportunités que la croissance économique soutenue offre aux Brésiliens. Le
pays investit dans un programme social d’envergure et multidimensionnel, construit sur un
partenariat entre les trois sphères gouvernementales : fédérale, étatique et municipale.

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ÉRADICATION DE LA MISÈRE

En 2011, le Brésil a lancé « Brésil Sans Misère », un vaste programme national de réduction
de la pauvreté ayant pour objectif d’extraire de la misère 16 millions de Brésiliens vivant dans le
plus extrême dénuement, au moyen d’initiatives de transfert de revenus, un plus large accès à
l’éducation, la santé, les services sociaux, l’électricité et l’inclusion productive. Se distinguant
au sein du gouvernement brésilien, ce projet a créé de nouveaux programmes et a élargi les
initiatives de partenariat avec les états, les communes, les entreprises publiques et privées,
mais également avec des organisations de la société civile afin d’augmenter les opportunités
générées par la forte croissance économique brésilienne en faveur de ses citoyens les plus
défavorisés.

Centré sur les personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté, l’objectif de « Brésil
Sans Misère » est d’augmenter le revenu moyen national et d’améliorer la qualité de vie de
la population brésilienne. Le plan identifie les familles concernées et les soutient de manière
intégrée et personnalisée par le biais d’un éventail de programmes sociaux élaborés en
fonction de leurs besoins individuels. Afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement utilise les
informations de l’IBGE, fondées sur les données collectées au cours du recensement de 2010.

« Brésil Sans Misère » donne priorité à la mise en œuvre d’une vaste gamme de services
publics orientés vers les plus pauvres, comprenant : documents officiels, électricité, éducation
et alphabétisation, traitement médical, dentaire et ophtalmologique, et assainissement.
Les personnes n’étant pas encore bénéficiaires de programmes brésiliens de transfert de
revenus tels que le « Bolsa Família », sont inscrites à ces programmes. De plus, le projet met
l’accent sur l’inclusion productive aux plans national et régional, développant les habiletés
et les compétences des travailleurs afin qu’ils puissent exercer un rôle réel et pertinent dans
l’économie nationale.

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ENERGIE

De l’énergie renouvelable en abondance


Avec des ressources énergétiques parmi les plus propres et
renouvelables au monde, la production d’énergie au Brésil est sûre et
diversifiée.

Le Brésil a investi dans la diversification de ses ressources énergétiques, qui sont


reconnues comme étant parmi les plus propres et renouvelables au monde. Actuellement,
46% des sources d’énergie brésiliennes sont renouvelables, une proportion très supérieure à la
moyenne mondiale, de 13%. Tout en avançant dans l’exploitation de pétrole et de gaz en eaux
profondes, le Brésil poursuit ses investissements dans la construction d’usines hydroélectriques
et la production de bioénergie – en particulier l’éthanol à partir de la canne à sucre et le
biocarburant –, tout comme dans l’utilisation de la biomasse, afin de s’approvisionner en
énergie.

Au cours des trois dernières décennies, le pays a ainsi évité la libération de 800 millions
de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère grâce à l’utilisation d’éthanol en
remplacement de l’essence, ou le mélange des deux. Au Brésil, 90% de l’électricité sont
produits à partir de ressources renouvelables, l’eau en particulier, et le pays possède encore
un potentiel hydroélectrique substantiel à exploiter.

Au Brésil, les investissements en énergie sont garantis par des réglementations bien
définies, des concessions sur le long terme, la stabilité économique et les précautions
environnementales. Alliés à un vaste potentiel énergétique encore inexploité, ces facteurs
font du Brésil un pays attrayant pour les investisseurs.

EXCELLENCE EN PRODUCTION D’ÉNERGIE ET EXPLOITATION OFFSHORE

Le Brésil est leader mondial en construction d’usines hydroélectriques et dans l’utilisation


de ressources renouvelables pour la production d’électricité. Pour assurer la continuité de la
croissance économique brésilienne, la production d’énergie électrique doit augmenter de 5
gigawatts par an. Des prévisions indiquent que 120.000 mégawatts seront nécessaire d’ici
2030 pour répondre aux besoins du marché. Le Plan décennal d’expansion de l’énergie du
ministère des Mines et de l’Énergie prévoit une augmentation annuelle de 5,1% de la demande
en électricité entre 2009 et 2019, une augmentation approximative de 71 gigawatts par rapport
à la capacité en place dans le pays. D’ici 2019, le parc de production d’énergie électrique aura
environ 178 gigawatts de puissance installée, dont 79% provenant de ressources renouvelables.

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Le Brésil est à l’avant-garde de la production technologique et de l’exploitation de pétrole
et de gaz naturel en eaux profondes. L’année 2008 a été marquée par la découverte de grandes
réserves dans des bassins sédimentaires situés à 2000 mètres de profondeur. Connue sous le
nom de « pré-sal », cette zone présente des opportunités d’investissements pour les compagnies
pétrolières intéressées par l’un des plus importants gisements de pétrole léger et de gaz au
monde. Des tests préliminaires réalisés par le plus grand opérateur mondial en eaux profondes
– Petrobras –, dans la zone du « pré-sal » indiquent des volumes récupérables entre 22 et 33,5
milliards de barils équivalent pétrole (BEP), ce qui triplerait les réserves brésiliennes de pétrole et
de gaz. Le programme stratégique de Petrobras requiert des investissements de l’ordre de 200
milliards de dollars entre 2010 et 2014.

BIOCOMBUSTIBLES

Le Brésil est le plus grand exportateur d’éthanol, biocarburant produit dans le pays
à partir de la canne à sucre depuis 1974 de manière durable et efficace. Aujourd’hui, la
production d’éthanol occupe une superficie correspondant à 1,4% des terres agricoles du
pays, n’affectant pas, de ce fait, la production d’aliments, ni ne compromettant les réserves
environnementales.

La majeure partie de la canne à sucre produite au Brésil est plantée dans la région sud-est
du pays située à 2 500 km de l’Amazonie. En outre, le zonage agro-écologique défini par le
gouvernement brésilien interdit la culture de la canne à sucre dans les régions amazoniennes,
ainsi que dans d’autres biomes protégés. L’équilibre énergétique et environnemental du
combustible à base de canne à sucre fait de celle-ci la source la plus durable et efficace pour
la production d’éthanol à grande échelle.

La production brésilienne d’éthanol augmentera de 28 milliards de litres par an actuels,


à plus de 60 milliards de litres par an d’ici 2019. Cette augmentation est le résultat du niveau
élevé de développement technologique et de production qui ont amené le pays au rang de
deuxième producteur mondial, sans utiliser de subventions. Outre le potentiel d’exportation,
il y a également une forte demande pour les biocarburants sur le marché intérieur. Le Brésil est
pionnier dans le développement de la technologie « flex », lancée en 2003, qui permet aux
véhicules de rouler tant à l’essence qu’à l’éthanol. Actuellement, les constructeurs automobiles
multinationaux produisent plus de cent modèles de type « flex » au Brésil, ce qui fait que le
pays possède le plus important parc automobile « flex » au monde.

Le Brésil est également le troisième consommateur mondial de biocarburant. En 2004,


le Programme national pour la production et l’utilisation de biocarburant (PNPB) a déterminé
que des combustibles de substitution seraient graduellement ajoutés au gasoil. De manière
surprenante, l’objectif établi de 5% de combustibles de substitution à l’horizon 2013 a été
atteint en 2010.

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SCIENCE ET TECHNOLOGIE

Le Brésil à l’ère de la connaissance


Le programme de science et technologie stimule la recherche
dans des domaines stratégiques pour le développement
économique tels que l’énergie, l’aviation et l’agrobusiness, outre
les technologies de l’information (TI) et les biotechnologies.

Grâce à l’accroissement des investissements pour la formation de scientifiques et de


chercheurs, le Brésil se prépare à explorer de nouvelles frontières du savoir. Le pays figure déjà
parmi les 15 plus grands producteurs de connaissance scientifique au monde, et définit des
normes dans l’exploitation pétrolière en eaux profondes, l’industrie aérospatiale, l’agrobusiness,
les télécommunications et la création de logiciels. Il est également pionnier dans le développement
de ressources énergétiques renouvelables, telles que l’éthanol et le biocarburant.

Le soutien de la recherche a abouti, au fil des années, à la création d’institutions universitaires


de renommée internationale orientées vers la santé publique, comme la Fiocruz à Rio de Janeiro
et l’institut Butantã à São Paulo. Cette tradition se perpétue aujourd’hui dans la recherche sur
l’usage des cellules-souches humaines à l’Université de São Paulo, et dans le contrôle direct du
cerveau humain sur les machines et les composants de prothèses à l’Institut international de
neurosciences de Natal, dans l’état du Rio Grande do Norte.

L’investissement public brésilien en recherche et développement a augmenté ces dernières


années, atteignant 1,25% du PIB en 2011. Le pays enregistre plus de 80 000 chercheurs et
étudiants boursiers travaillant dans les universités et en entreprises privées. Le gouvernement
fédéral a également augmenté le volume des bourses de recherche.

REFERENCE DANS LES SECTEURS ESSENTIELS

Reconnue pour sa capacité et sa créativité technologique, l’industrie aérospatiale


brésilienne est la plus forte de l’hémisphère sud, concourant sur divers segments du marché
mondial. Le fabricant d’avions Embraer est leader régional pour la production de jets
commerciaux, outre les pièces et les accessoires. L’industrie aérospatiale brésilienne produit
des équipements militaires, des jets commerciaux privés et des satellites, ainsi que des
équipements de surveillance agricole. En outre, le programme spatial brésilien produit des
images satellite indispensables à la protection de l’Amazonie.

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Le marché brésilien des services de logiciels et des technologies de l’information figure
parmi les dix meilleurs du monde. Ce secteur est de plus en plus sollicité afin d’épauler
les entreprises multinationales. Il offre des opportunités de services de développement de
logiciels et les entreprises bénéficient de lignes de crédit assouplies.

EDUCATION POUR L’AVENIR

L’éducation est un élément essentiel, parmi les plus importants, afin de surmonter la
pauvreté, promouvoir la citoyenneté et l’inclusion sociale, ainsi que pour développer les
compétences nécessaires afin de répondre aux demandes du XXIe siècle. Le relèvement des
niveaux d’accès à l’éducation et des standards de qualité sont parmi les plus grands défis
auxquels la société brésilienne doit faire face.

Les investissements dans tous les segments de l’éducation ont considérablement


augmenté ces dix dernières années. Le Brésil va doubler le nombre de places dans les universités
et les instituts fédéraux d’ici 2014. Il y aura 4 nouvelles universités, 47 nouveaux campus
universitaires – en donnant la priorité aux villes de province – et 208 nouvelles institutions
d’enseignement professionnel et technologique au niveau fédéral. Le programme phare «
Science sans Frontières » va offrir 100 000 bourses d’étude à des étudiants et des chercheurs
dans plus de 200 grandes universités à l’étranger : 75 000 subventionnées par l’État et 25
000 par le secteur privé.

En 2011, le Brésil a lancé le Programme national d’accès à l’enseignement technique et


à l’emploi (PRONATEC) qui va offrir de nouvelles opportunités à huit millions d’étudiants de
l’enseignement secondaire et à des professionnels d’ici 2014, et vise à élargir et démocratiser
l’accès aux enseignements techniques pour les professionnels du niveau secondaire. L’offre de
cours de formation de base et de formation technique continue pour les salariés est également
un objectif national. Une des initiatives du programme, appelée « Bolsa-Formação », vise à
accroître l’accès à la formation professionnelle pour les élèves du secondaire et les salariés.

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AGRICULTURE ET ELEVAGE

Le grenier du monde
Moderne, efficace et compétitif, l’agrobusiness brésilien est
une activité prospère, sûre et rentable. L’agriculture familiale
produit la nourriture des Brésiliens.

Outre le fait d’avoir un climat diversifié, des précipitations régulières, de l’énergie solaire
en abondance et 12% de toute l’eau douce de la planète, le Brésil possède une profusion
de terres arables. Avec 388 millions d’hectares de terres cultivables fertiles, le pays a un
potentiel de triplement de sa production actuelle de céréales sans déforestation. En outre,
avec l’accroissement de productivité dans l’élevage, 30% des 220 millions d’hectares occupés
par les pâturages pourront être incorporés à la production agricole.

Selon les prévisions de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) et de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), le
Brésil sera le plus grand producteur agricole mondial d’ici la fin de la décennie, s’affirmant
déjà comme étant le troisième exportateur de produits primaires.

Au cours des dernières années, le pays a développé et consolidé l’un des systèmes
d’élevage les plus efficaces au monde. Ce développement a été obtenu grâce à des protections
tarifaires réduites et l’utilisation minimale de subventions gouvernementales. L’expansion
de la production est due principalement à des gains de productivité, elle-même soutenue
par une politique agricole efficace s’appuyant sur de vastes programmes de recherche et
développement. L’agrobusiness représente environ 25% du PIB et 40% des exportations.

Le Brésil possède une production agricole forte formée de petites propriétés familiales.
Leurs projets s’appuient sur des lignes de crédit du Programme national pour le renforcement
de l’agriculture Familiale (PRONAF), qui couvre 95% des communes du pays.

Le programme est orienté vers les 4,3 millions d’unités de production, responsables
de 70% des aliments qui parviennent à la table des Brésiliens. L’agriculture familiale et les
divers dispositifs de production brésiliens correspondent à 10% du PIB national et assurent
l’inclusion sociale de millions de Brésiliens.

Avec une population de plus de 190 millions d’habitants, le Brésil possède l’un des plus
grands marchés de consommateurs au monde. Aujourd’hui, deux tiers des aliments produits
dans le pays sont consommés en interne, le reste étant exporté vers plus de 200 marchés.
Au cours des dernières années, peu de pays ont connu une croissance de leur commerce
extérieur telle que celle de l’agrobusiness brésilien. L’investissement continu en recherche et
développement contribue au succès du pays en ce qui concerne la production et l’exportation
de divers produits. Le Brésil est le plus grand producteur et exportateur de café, de sucre et de
jus d’orange. Il est, de plus, leader des ventes à l’étranger de viande bovine, de poulet, d’huile
de soja, céréales, légumineuses et son, ainsi que de tabac.

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RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

Le succès du secteur agricole brésilien passe également par le développement scientifique


et technologique pour la modernisation de l’activité rurale, ainsi que pour l’expansion de
l’industrie des machines et des équipements agricoles. La recherche en agriculture a permis
d’adapter les cultures à différents types de climat et de sol dans les principales régions
productrices du Brésil.

L’agent principal de l’innovation dans ce secteur est l’Entreprise brésilienne de recherche


pour l’agriculture et l’élevage (EMBRAPA). Reconnue comme étant l’une des principales
organisations responsables de l’augmentation de la production brésilienne de céréales et
légumineuses, l’Embrapa pilote le Système national de la recherche agricole. Outre les unités
de recherche et développement de l’entreprise, ce réseau comprend des centres régionaux
dans les états de la fédération, les universités et institutions privées. Des laboratoires virtuels
à l’étranger, les LABEX, comme ceux installés aux États-Unis, en Europe (France, Allemagne,
Pays-Bas et Royaume-Uni) ainsi qu’en Asie (Chine et Corée du Sud) font partie intégrante du
système Embrapa. L’entreprise transfère également sa technologie de production agricole en
Amérique latine, en Afrique et dans les Caraïbes. L’Embrapa possède des bureaux au Ghana et
au Panama, et elle est présente sur des projets de coopération technique en Angola, au Bénin,
au Burkina Faso, au Tchad, au Salvador, en Haïti, au Mali, au Mozambique et au Sénégal.

L’immense potentiel de l’agrobusiness brésilien, étroitement lié à une recherche technique


et scientifique de qualité, ouvre d’intéressantes possibilités pour l’investissement privé en
recherche et développement dans le pays.

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PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Lutte contre la déforestation
et les changements climatiques
Abritant près de 20% de toutes les espèces de la planète, le
Brésil est le pays qui possède la plus grande biodiversité au
monde. La variété des biomes reflète la richesse de la flore et de
la faune brésiliennes.

L’engagement du Brésil pour le développement durable est directement lié à la lutte contre
les changements climatiques, et à la préservation des forêts et de la biodiversité du pays. En
décembre 2009, le Brésil a adopté dans ce domaine une législation progressiste qui comprend
un engagement volontaire de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 36 et 40%
d’ici 2020 par rapport aux tendances projetées. Dans ce contexte, la Politique nationale pour
les changements climatiques définit le besoin de création de plans sectoriels avec des objectifs
spécifiques de réduction des émissions dans les secteurs industriel, agricole et énergétique,
entre autres, pour le changement d’usage des sols.

Du fait qu’au Brésil la majeure partie des émissions de CO² découle de la déforestation,
le gouvernement, en étroite collaboration avec la société civile et le secteur privé, a renforcé
ses efforts de lutte contre l’exploitation forestière illégale en Amazonie. Le Plan d’action pour
le contrôle de la déforestation en Amazonie (PPCDAM) a été lancé en 2004 et est composé de
plus de 200 initiatives qui englobent l’agencement territorial en zones forestières, y compris la
propriété, le contrôle et la surveillance de la terre, ainsi que la promotion de la gestion forestière
durable et productive.

Le Plan est entré dans sa troisième phase en 2012 et a contribué à une réduction de l’ordre
de 77% des taux de déforestation mesurés par l’Institut national de recherche spatiale (INPE),
à la création de 25 millions d’hectares de zones protégées (Unités de conservation – UC) en
région amazonienne, la démarcation de 10 millions d’hectares de terres indigènes, ainsi que
l’approbation de nouvelles règles concernant l’utilisation durable des forêts publiques.

BIODIVERSITÉ

La création et la surveillance de zones protégées ont constitué un instrument efficace de


réduction des émissions de la déforestation et de protection de la biodiversité dans le pays.
Au cours des dix dernières années, le Brésil a été leader mondial pour la création de zones
protégées. Selon le 3e Panorama mondial de biodiversité du Programme des Nations unies pour
l’environnement, près de 75% de ces zones, créées dans le monde depuis 2003 (700 000 km²),
sont situées au Brésil. Au minimum 81% de la couverture forestière originale d’Amazonie sont
préservés.

14
Alors qu’en 2006, les zones protégées terrestres ne couvraient que 8% du territoire national,
elles représentaient en 2010 17,33% de la zone continentale et 1,53% de la zone maritime.
Le programme Zones protégées d’Amazonie (ARPA) – la plus vaste initiative de conservation
des forêts tropicales au monde – a été lancé en 2002, avec la participation du gouvernement
brésilien, du Fonds mondial pour la nature (WWF) et d’autres parties intéressées. L’Arpa est un
effort ambitieux en vue de garantir, sur 12 ans, la protection intégrale d’au moins 500 000 km²
de terres amazoniennes.

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DIVERSITÉ

Ressources culturelles et naturelles


Le Brésil possède des influences et racines multiculturelles. Le
mélange des peuples venus de différentes parties du monde
a créé une atmosphère de diversité et de tolérance raciales,
culturelles et religieuses.

La population brésilienne est composée d’un mélange de peuples aux racines amérindiennes,
européennes, africaines et asiatiques, et la diversité de ses origines est reflétée dans la culture
nationale. Cuisine, musique, artisanat, architecture et fêtes populaires créent une mosaïque
de valeurs culturelles qui s’étendent au-delà des frontières du pays. Le Brésil possède 18 biens
culturels et naturels inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la ville de Rio de Janeiro,
première ville au monde à être élevée au rang de Patrimoine mondial pour son paysage culturel.

Le Brésil est un pays de tolérance raciale, culturelle, religieuse et sociale. Différents


groupes ethniques vivent ensemble sur le territoire brésilien où s’exercent l’échange, le partage
d’expériences et le respect des différences. Cette coexistence pacifique de différentes identités
stimule les manifestations culturelles populaires et originales. La diversité est également manifeste
dans la richesse du patrimoine architectural brésilien, dont le style s’étend des constructions du
colonial baroque au modernisme de Brasília, la capitale fédérale.

L’immigration a été d’importance capitale dans la formation de la culture nationale. Les


Brésiliens ont assimilés les différents éléments d’une multitude de cultures du monde au cours
des cinq derniers siècles, depuis l’arrivée des Portugais au Brésil en 1500. Outre les apports
des autochtones, des Africains et des colons portugais, l’arrivée significative d’immigrants de
diverses parties de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Asie, a considérablement influencé la
formation de l’identité nationale. Le pays compte plus de 190 millions d’habitants et est la
cinquième nation la plus peuplée de la planète.

Malgré l’étendue du territoire brésilien, la même langue est parlée dans toutes les régions.
Le portugais est la cinquième langue la plus parlée au monde, et la troisième des langues
occidentales, après l’anglais et l’espagnol.

La Constitution brésilienne assure le plein exercice de leurs droits aux groupes sociaux, et
énonce que l’État doit protéger les cultures des peuples indigènes, afro-descendants et autres
groupes composant la population nationale. La Constitution brésilienne établit également un
engagement de l’État pour le développement national, l’éradication de la pauvreté, la réduction
des inégalités sociales et régionales, ainsi que la promotion du bien-être en général.

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La population indigène du Brésil est estimée à près de 750 000 personnes appartenant à
environ 220 groupes dont on mesure la diversité linguistique par plus de 180 langues identifiées.
La protection et la promotion des droits des peuples indigènes sont les fondements de la politique
autochtone brésilienne.

De nombreuses actions affirment l’égalité et la protection des droits des individus et des
groupes touchés par la discrimination et autres formes d’intolérance, en particulier en ce qui
concerne la population afro-brésilienne. L’accès à la terre et au développement économique et
social des communautés « quilombolas » restantes est devenu une priorité du gouvernement.

Le Brésil a adopté une série de mesures qui visent à élargir et à la consolider les droits de
la citoyenneté dans le but de continuer à élever le niveau de la justice sociale. Les efforts du
Brésil pour réduire les inégalités sociales ont été reconnus au niveau international par l’ONU et
la Banque mondiale. Pour la première fois depuis 1975, le Brésil fait partie des pays à l’Indice
de développement humain élevé, ce qui démontre le succès des politiques d’inclusion sociale
du pays.

Outre sa culture riche et diversifiée, le Brésil est un pays de proportions continentales, avec
8 000 km de belles plages ensoleillées, ainsi que d’innombrables attractions touristiques pour
l’écotourisme et les loisirs. Le Brésil présente de nombreux points d’intérêts pour des touristes
de toutes catégories et toutes classes sociales. L’hospitalité brésilienne, associée à de beaux
paysages, permettent au pays de se placer comme l’une des destinations les plus importantes
du tourisme international.

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INSTITUTIONS

Démocratie et stabilité
Le Brésil allie un niveau élevé de maturité institutionnelle, politique
et économique à un immense potentiel de croissance et
d’innovation.

Le Brésil possède une démocratie affirmée, fondée sur des institutions solides et un
environnement politique stable qui garantit les droits individuels. Le pays, qui a fêté les 500
ans de sa découverte en 2010, réunit un niveau élevé de maturité institutionnelle, politique et
économique et un immense potentiel pour la croissance et l’innovation.

La redémocratisation du pays a commencé en 1985, après 21 ans de dictature militaire. En


1988, ce processus a été consolidé par la promulgation d’une constitution démocratique centrée
sur le citoyen, dont elle assure les droits sociaux, qui reste un repère fondamental du processus
de réduction des inégalités. Depuis lors, le pays a fait l’expérience d’une démocratie pleine et
entière encadrée par un système de contrôles qui a mené à la destitution d’un président. Au
cours des 20 dernières années, la stabilité démocratique a prévalu dans le pays, qui est passé
par six élections présidentielles régulières. Aux élections de 2010, pour la première fois dans son
histoire, le pays a élu une femme à la présidence de la République.

Sans fractures institutionnelles, la démocratie suit son cours. Dans l’histoire politique
brésilienne, on trouve divers moments de participation directe de la société. En 1993, un
référendum a été organisé afin que la population puisse choisir entre diverses formes de
gouvernement – présidentialisme ou parlementarisme et république ou monarchie. Par une
grande majorité, les Brésiliens ont choisi de maintenir la république présidentielle. À partir de
ce moment, des présidents d’idéologies politiques différentes ont été élus, avec des objectifs
distincts, comprenant le contrôle de l’inflation, l’amélioration de l’éducation, une gestion
macroéconomique effective, des améliorations de l’environnement des affaires, ainsi que la
réduction des inégalités sociales. À partir de 1997, le Brésil a approuvé la réélection présidentielle,
limitée à deux mandats consécutifs, assurant ainsi le renouvellement du pouvoir.

Un ensemble de réformes institutionnelles a été mis en place au cours des 20 dernières


années. La Loi de responsabilité fiscale, approuvée en 2000, a fourni la base de l’amélioration de
la gestion publique. La mise en place d’un système de garantie du crédit a augmenté le volume
de prêts aux entreprises et aux particuliers. Par ailleurs, les activités des agences régulatrices
s’assurent que les services publics pris en charge par des entreprises privées subviennent aux
besoins de la population.

Le gouvernement a également obtenu des avancées relatives au renforcement de la sécurité


publique. Par conséquent, le niveau des investissements pour la sécurité a été augmenté, offrant
de nouvelles perspectives de lutte contre le crime organisé, comme on le voit avec la création

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de la Force nationale de sécurité. Grâce au renforcement de la Politique nationale de sécurité
publique, des actions ont été mises en œuvre afin d’intégrer, de restructurer et de moderniser
les institutions de sécurité publique et de protection civile dans les états et les communes.
Un exemple de ces mesures est le soutien du gouvernement brésilien aux Unités de Police
Pacificatrices (UPP) qui ont été créées par l’état de Rio de Janeiro en 2008 afin de rétablir
la présence policière dans des zones contrôlées auparavant par des factions criminelles. La
prévention de la violence et la défense d’une culture de paix sont les piliers de cette action
fédérale.

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POLITIQUE ETRANGERE
Paix, développement, droits de l’homme et
multiculturalisme
La défense des intérêts brésiliens est fondée sur la conviction que
les fruits de la mondialisation doivent être distribués de façon juste
et équitable, afin que développement économique aille de pair
avec justice sociale.

La politique étrangère brésilienne possède une longue tradition de défense de la paix, la


recherche d’un développement durable, la promotion des droits de l’homme et le renforcement
du multilatéralisme.

Un objectif stratégique de la diplomatie brésilienne est l’intégration de l’Amérique du


Sud : la conviction que le renforcement des relations entre les pays de la région contribue au
développement socio-économique et à la paix. Les principaux piliers en sont le MERCOSUR
et l’Union des nations sud-américaines (UNASUL), une organisation qui a pour vocation de
construire un espace conjoint pour la discussion et la collaboration sur des thèmes culturels,
sociaux et politiques entre les peuples d’Amérique du Sud.

Au moyen d’une diplomatie active, novatrice et solidaire, le Brésil a défendu la réforme


de systèmes et d’institutions internationales, dont le Conseil de sécurité des Nations unies, afin
qu’ils reflètent davantage les réalités géopolitiques actuelles, améliorant ainsi leur efficacité et
leur légitimité.

Par le biais de négociations au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la


diplomatie brésilienne a cherché à combattre les mesures protectionnistes imposées par des
nations plus riches, particulièrement dans le domaine de l’agriculture, afin que des gains réels
soient dégagés pour les nations les plus pauvres. La création du groupe de commerce du G20,
piloté par le Brésil, a permis que les pays en développement restent au centre des décisions
internationales. En conséquence de la crise financière mondiale qui s’est aggravée au second
semestre 2008, la théorie brésilienne préconisant la discussion des questions globales par un
plus grand nombre de pays a prévalu. Aujourd’hui, le groupe des finances du G20 se trouve au
centre d’un débat sur les réformes et les mesures visant à surmonter la crise, conséquence de la
participation effective du Brésil et d’autres pays en voie de développement.

Le Brésil participe également aux discussions sur le développement durable. Il a accueilli la


Conférence des Nations unies pour le développement durable (Rio+20) qui a défini un programme
mondial pour la croissance économique, l’inclusion sociale et la protection environnementale
pour les prochaines années.

20
Le Brésil s’est concentré sur la mise en œuvre de dialogues et de collaboration internationale
afin de contribuer à un ordre mondial plus équilibré et plus juste socialement, en cohérence
avec ses propres efforts pour combattre la faim et la pauvreté au plan interne. Les efforts de
collaboration du Brésil sont fondés sur une solidarité inconditionnelle et des responsabilités
partagées.

Les catalyseurs du changement que le Brésil a vécu ces dernières années, aussi bien sur le
plan national qu’international, sont très clairs. La nouvelle place qu’occupe aujourd’hui le Brésil
dans le monde est une conséquence directe de l’énorme transformation mise en œuvre par
la société brésilienne dans son ensemble, ainsi que de la reprise de la croissance économique
qui a été rendue possible par le vaste processus de répartition des revenus et l’élargissement
de l’emploi dans le pays. Grâce à cela, le Brésil est devenu un acteur clé dans les questions
d’importance à l’échelle mondiale.

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LES CHIFFRES
DU BRÉSIL

Éléments clé
Nom officiel : République fédérative du Brésil
Capital : Brasília (depuis 1960)
Langue Officielle : Portugais
Superficie : 8 514 876 6 kilomètres carrés : le Brésil est le cinquième pays du monde en termes
de territoire.
Source : Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (IBGE)
Nombre de pays faisant Frontière avec le Brésil : 10
Note: La Chine et la Russie ont plus de voisins que le Brésil
Population : 190,7 millions : le Brésil est le cinquième pays du monde en termes de population
Source : IBGE Recensement de 2010
Densité de population : 22,4 habitants au km²
Source : IBGE Recensement de 2010
Population urbaine : 84%
Source : IBGE Recensement de 2010
Répartition par tranche d’âge : population âgée de moins de 14 ans (24,1%) ; 15-59 ans
(68,5%) ; plus de 65 ans (7,4%)
Source : IBGE Recensement de 2010
Espérance de vie : d’ensemble : 73,4 ans ; hommes: 69,7 ans ; femmes : 77,3 ans
Source : IBGE Recensement de 2010
Répartition ethnique : européens : 47,7%; métis : 43,1%; afrodescendants : 7,6%; asiatiques :
1,1%; autochtones : 0,4%.
Source : IBGE Recensement de 2010
Religions : catholiques : 64,6% ; évangéliques : 22,2% ; spirites : 2,0% ; sans religion : 10,0% ;
autres : 1,2%
Source : IBGE Recensement de 2010

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Économie
Classement économique mondial : sixième (PIB nominal en 2011: 2,517 (billions de dollars)
Source : ministère des Finances 2011
PIB par habitant: 13.050 dollars
Source : IBGE et ministère des Finances 2011
Population active : 99,5 millions
Source : IBGE 2008
Taux de chômage : 5,8%
Source : IBGE mai 2012
Devise : Real (R$) (BRL)

Classement mondial en production :

• cinquième fabricant d’automobiles


• quatrième fabricant d’avions
• premier fabricant de jets commerciaux jusqu’à 120 places

Produit intérieur brut (PIB)

Année US$ (milliards) Variation Annuelle


2011 2.517.0 2.7%
2010 2,089.8 7.5%
2009 1,598.4 -0.3%
2008 1,650.7 5.2%
2007 1,366.5 6.1%

(Source : Banque centrale du Brésil et ministère des Finances)

Croissance Moyenne

Période % par an
2011-2014 4.7% (prévision)
2007-2010 4.6%
2003-2006 3.5%
1999-2002 1.7%

(Source : ministère des Finances)

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Inflation (indice des prix à la consommation - IPCA)

Année Pourcentage
2011 6.50%
2010 5.91%
2009 4.31%
2008 5.90%
2007 4.46%

(Source: IBGE)

Exportations

Anné Total
2011 US$ 256.0 milliards
2010 US$ 201.9 milliards
2009 US$ 152.2 milliards
2008 US$ 197.9 milliards
2007 US$ 160.6 milliards

(Source : ministère du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur)

Importations

Année Total
2011 US$ 226.2 milliards
2010 US$ 181.6 milliards
2009 US$ 127.6 milliards
2008 US$ 173.2 milliards
2007 US$ 120.6 milliards

(Source : ministère du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur)

Excédent Commercial

Année Total
2011 US$ 29.8 milliards
2010 US$ 20.3 milliards
2009 US$ 24.6 milliards
2008 US$ 24.7 milliards
2007 US$ 40.0 milliards

(Source : ministère du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur)

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Investissements directs étrangers

Année Total
2011 US$ 66.7 milliards
2010 US$ 48.4 milliards
2009 US$ 25.9 milliards
2008 US$ 45.1 milliards
2007 US$ 34.6 milliards

(Source : Banque centrale du Brésil)

Système politique
Pouvoir exécutif :
Le pouvoir exécutif est attribué au président de la République qui est élu au suffrage universel
direct pour un mandat de 4 ans, ayant droit à une réélection. Dans le cas où aucun des candidats
n’atteint la majorité absolue des suffrages exprimés, un second tour entre les deux candidats les
mieux placés au premier tour est réalisé. Le président a la charge de nommer les ministres.

Pouvoir législatif :
Le pouvoir législatif est confié au Congrès, composé du Sénat (81 sénateurs élus par vote
majoritaire pour un mandat de 8 ans) et la Chambre des députés (513 députés élus au vote
proportionnel pour un mandat de 4 ans).

Pouvoir judiciaire :
Le pouvoir judiciaire est composé du Tribunal suprême de justice (Tribunal constitutionnel) ; le
Tribunal supérieur de justice ; les Tribunaux régionaux fédéraux et leurs juges fédéraux ; les
Tribunaux du travail et leurs juges ; les Tribunaux militaires et leurs juges ; et les tribunaux et les
juges étatiques ainsi que ceux du District Fédéral.

Division administrative :
26 états (Acre, Alagoas, Amapá, Amazonas, Bahia, Ceará, Espírito Santo, Goiás, Maranhão,
Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Pará, Paraíba, Paraná, Pernambuco, Piauí, Rio
de Janeiro, Rio Grande do Norte, Rio Grande do Sul, Rondônia, Roraima, Santa Catarina, São
Paulo, Sergipe, et Tocantins) et le District Fédéral.

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Secretariat for Social Communication
Presidency of the Federative Republic of Brazil

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