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Français Authentique Pack 2

Accident de voiture

Contexte :

Il est 18h30 Audrey est à la maison. Elle attend que Jean-Luc rentre du travail. Elle se demande ce
qu’il fait car normalement il est déjà rentré à cette heure-ci. Tout à coup elle entend la porte de l’entrée
s’ouvrir…

Audrey : Tiens, salut ! Tu rentres tard, aujourd’hui. Ça a été ta journée ?

Jean-Luc : Bof, bof. Tu as ton portable avec toi ? J’ai essayé de t’appeler cinq fois.

Audrey : Non, il doit être dans le salon. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Jean-Luc : J’ai eu un accrochage en voiture.

Audrey : Non ! Et ça va, toi ?

Jean-Luc : Oui, oui, oui. En fait, ça n’était pas trop violent, j’ai juste eu un peu mal au cou.

Audrey : Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Jean-Luc : En fait, je roulais sur l’autoroute, et il y avait un bouchon à cause de travaux. Tu sais, à côté de
l‘autoroute A3, où on est passé la semaine dernière.

Audrey : D’accord.

Jean-Luc : Donc, là-bas, avec les travaux, ça bouchonne tout le temps et c’est typique : ça ralentissait,
accélérait, ralentissait, accélérait etc…

Audrey : C’est clair, c’est typique.

Jean-Luc : … et à un moment, je roulais lentement, je ne sais pas, 30km/h ou quelque chose comme ça et ça
a freiné brusquement devant moi. Donc j’ai pilé un grand coup, et je me suis arrêté vraiment de justesse,
juste derrière la voiture.

Audrey : Et la voiture de derrière t’as percuté.

Jean-Luc : Exactement, oui. En fait, le gars, il ne faisait pas attention, je crois qu’il était au téléphone. Et il
m’est rentré dedans, et en fait, le choc a été tellement violent que ça m’a projeté sur le véhicule de devant,
en fait.

Audrey : Tu as eu le coup du lapin ?

Jean-Luc : Oui.

Audrey : Tu n’as pas trop mal, quand même ?

Jean-Luc : C’est pour ça que j’ai un peu mal au cou, en fait, j’ai eu le coup du lapin.

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Audrey : Tu iras voir le médecin, quand même.

Jean-Luc : Oui. Oui, oui. J’appellerai demain. Et, de toute façon, je l’ai indiqué sur le constat. Tu sais, on a fait
un constat à l’amiable et j’ai indiqué que j’avais une douleur au cou, en fait.

Audrey : Et qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite, alors ?

Jean-Luc : Je suis descendu de la voiture et le gars qui m’est rentré dedans, il s’est tout de suite excusé etc.
Et celle qui était devant…

Audrey : Celle que tu as percuté, donc ?

Jean-Luc : Oui, c’est ça. Elle, elle était énervée. En fait, c’était une jeune conductrice, je pense qu’elle venait
d’avoir 18 ans, et elle avait emprunté la BMW série 5 à son père.

Audrey : En plus !

Jean-Luc : Donc elle avait peur de sa réaction.

Audrey : Ça ne devait pas être quand même facile de communiquer dans le bouchon ?

Jean-Luc : Non. Non, non, non. On s’est arrêté quelques minutes, au niveau du bouchon justement. Et puis
ça klaxonnait, tout le monde klaxonnait, alors on n’arrivait pas à s’entendre, et tout. Donc on est reparti et
on a pris la prochaine aire d’autoroute pour faire le constat tranquillement. Il y avait une aire, à, je ne sais
pas, une vingtaine de mètres. Et en fait, tout s’est bien passé, et du coup, j’ai dû faire deux constats.

Audrey : Ah oui, avec la jeune de devant et celui qui t’as percuté, du coup.

Jean-Luc : Oui.

Audrey : Et est-ce que tu as bien précisé que c’est le véhicule de derrière qui t’as projeté sur celui de
devant ?

Jean-Luc : Oui, oui, bien sûr. De toute façon, j’appellerai l’assurance demain matin. Mais, à mon avis, il ne
devrait pas y avoir de problème, je ne suis absolument pas en tort.

Audrey : Ok. Et la voiture, qu’est-ce qu’elle a ?

Jean-Luc : La voiture, elle est vraiment mal-en-point.

Audrey : C’est dingue, vous ne rouliez qu’à 30km/h, tu imagines, si tu avais roulé à 100km/h ?

Jean-Luc : Oui, je n’ose même pas imaginer. Franchement, j’étais surpris, aussi, quand j’ai vu l’état de la
voiture. L’arrière, il est complétement enfoncé, on ne peut même pas ouvrir le coffre, et l’avant, il est super
abimé aussi. En fait, la BMW de devant, elle avait une attache caravane…

Audrey : Je croyais que c’était interdit d’avoir un attache caravane, moi, maintenant.

Jean-Luc : Eh bien je crois aussi, je n’en suis pas sûr. De toute façon, je poserai la question à l’assurance, et
puis on verra bien ce qu’ils diront.

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Audrey : Et tu as réussi, quand même, à rouler avec la voiture ? Tu n’as pas perdu de morceau de pare-
chocs ?

Jean-Luc : Si, enfin non. Le pare-chocs, en lui-même, je ne l’ai pas perdu. Par contre, l’avant, il est
complémentent enfoncé, le radiateur, il est mort.

Audrey : D’accord.

Jean-Luc : J’ai juste vu qu’il y avait une grosse tache d’eau en-dessous de la voiture, et, par contre, comme
on ne peut pas ouvrir le capot, je n’ai pas pu estimer le reste des dégâts.

Audrey : Hum hum. Et tu crois que c’est réparable ou pas ? J’espère qu’elle ne va pas être déclarée épave,
quand même.

Jean-Luc : Non, à mon avis, c’est réparable. Apparemment, les ailes, elles ne sont pas touchées, parce qu’on
a vraiment tapé de face.

Audrey : Oui.

Jean-Luc : Et puis la voiture, elle n’est pas très vielle, donc elle a encore de la valeur.

Audrey : Et là, elle est où la voiture ?

Jean-Luc : Elle est au garage. En fait, j’ai appelé une dépanneuse parce qu’elle ne pouvait plus rouler, j’ai
juste pu la déplacer une vingtaine de mètres plus loin pour aller sur l’aire d’autoroute, mais je ne pouvais pas
rentrer avec, elle ne peut plus rouler, la voiture.

Audrey : Oh là là. Et, en plus, moi qui ne réponds pas à mon portable. Mais comment tu es rentré, alors ?

Jean-Luc : Comme je n’arrivais pas à te joindre, la conductrice de la BMW, elle m’a proposé de me ramener,
en fait. Elle a vu que j’essayais de te téléphoner et ça ne lui faisait pas un gros détour. Et par contre, bon,
elle, sa voiture, sa grosse voiture, elle n’était pas abîmée du tout.

Audrey : Hum, d’accord. C’est sympa en tout cas. Désolé d’avoir laissé trainer mon portable.

Jean-Luc : Ça n’est pas grave, tu ne pouvais pas deviner. Après, c’est tout, c’est passé.

Audrey : Oui, c’est tout.


Bon, je vais aller te préparer un bon petit repas. Tu n’as qu’à aller prendre ta douche, et après, on mange. Et
puis, si tu veux, je te masserai un peu le cou, parce que je pense que demain matin, tu vas avoir mal.

Jean-Luc : Ah, cool. Tu vois, enfin, un peu de détente ! Et qu’est-ce qu’on mange ?

Audrey : Des choux de Bruxelles.

Jean-Luc : Ah non, non, non. Là, le stress, il revient !

Audrey : Mais non, je plaisante ! Non, non, non. Je t’ai fait des lasagnes.

Jean-Luc : Ah, ça, c’est cool. Humm !

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Note :
Les mots en gras sont expliqués dans l’article « vocabulaire »
Les mots en gras et en vert sont répétés dans l’article « histoire »

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