Module12 - Formation Naturopathie v2

Formation en naturopathie
Sommaire
Partie cours
Les clichés à combattre ................................................................................................. 2
Manger sain, d’accord ! Mais à vous écouter, on ne mange plus rien ! ..................... 3
Vous, les naturopathes, vous ne mangez que des graines ! ........................................ 4
Les naturopathes sont des hippies des temps modernes, écologistes et marginaux ... 5
Si je vais voir un naturopathe, il fera tout pour me soigner naturellement même
quand je ressens le besoin de consulter un médecin .................................................. 7
La naturopathie c’est efficace, mais plus contraignant ............................................ 10
La naturopathie coûte plus cher que la médecine..................................................... 11
Analyser sa future activité .......................................................................................... 12
L’étude de marché .................................................................................................... 13
Choisir un statut fiscal ................................................................................................ 16
Lancer son activité ...................................................................................................... 18
Adhérer à un syndicat ............................................................................................... 18
Choix du lieu d’exercice ........................................................................................... 19
Choisir une assurance ............................................................................................... 20
Tenir sa comptabilité ................................................................................................ 21
Dénicher des clients ..................................................................................................... 23
Définir sa cible de clientèle ...................................................................................... 23
Prospecter ................................................................................................................. 24
Vos premières séances .............................................................................................. 27
Une séance de naturopathie ....................................................................................... 30
Pour conclure... ............................................................................................................ 36
Partie exercices
i
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Bienvenue dans ce douzième et dernier

module de la formation en naturopathie !
Nous tenons à vous adresser toutes nos
félicitations pour avoir suivi assidûment
chacun des chapitres qui composent cette
formation. À présent, vous maîtrisez les
règles d’hygiène et de prévention pour
adopter un mode de vie sain afin de
préserver votre santé et celle de vos proches.
Dans ce module, nous allons vous donner les dernières clefs : celles qui
vous ouvrent les portes de la profession de naturopathe afin de pouvoir
créer votre activité et conseiller le grand public sur la santé au naturel.
Nous sommes bien conscients que l’ensemble de la formation comporte une
masse importante d’informations à emmagasiner. Soyez rassuré, vous
n’aurez pas à utiliser l’ensemble de la formation dès la première séance.
Vos connaissances s’affineront au fil de la pratique, c’est pourquoi nous
assistons tellement sur le fait qu’il est essentiel de pratiquer le plus possible
avant de vous lancer ! Néanmoins, le naturopathe n’est pas un surhomme
ou une « wonder woman » censé connaître parfaitement tous les remèdes
naturels par cœur pour toutes les pathologies. Même les plus grands
médecins s’appuient sur le Vidal, le fameux dictionnaire des médicaments,
pour prescrire les traitements adaptés. Vous verrez qu’au cours de la
pratique, vous vous familiariserez avec certaines solutions naturelles et
qu’une rapide recherche dans vos cours, livres et sur Internet vous
permettra de trouver rapidement les formules les plus adaptées pour vos
clients.
L’installation professionnelle peut faire peur. Pour certains, se lancer seul
dans un monde que l’on connaît uniquement en théorie pour le moment
peut avoir quelque chose d’intimidant. C’est pourquoi nous allons tenter de
vous simplifier la tâche. Pour vous aider à réussir votre installation
professionnelle, nous allons vous donner toutes les étapes d’une installation
professionnelle bien organisée.
Avant de vous lancer dans ce dernier module, n’hésitez pas à relire la
formation, refaire les exercices, pratiquer le plus possible sur vous-même et
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sur vos proches, avant de vous préparer à l’examen final qui validera vos
connaissances à la suite de ce dernier chapitre. Préparez-vous et profitez de
nos derniers conseils pour prendre un nouveau départ qui, nous vous le
souhaitons vivement, sera le début d’une belle carrière.
Vous êtes prêts, c’est parti !
Les clichés à combattre
Le métier de naturopathe est entouré d’un certain nombre de clichés,

comme d’ailleurs de nombreux métiers. Beaucoup d’entre eux sont faux,
mais restent ancrés dans l’inconscient collectif. Votre discours et votre
professionnalisme aideront à faire changer les mentalités.
Les rumeurs sont bien souvent fondées sur la méconnaissance. Pour bien
vous préparer à répondre à ces clichés et promouvoir votre activité, voici
les rumeurs les plus répandues auxquelles vous devrez régulièrement faire
face :

Manger sain, d’accord ! Mais à vous écouter, on ne mange plus

rien !
Cette phrase est certainement celle que vous
entendrez le plus souvent. Alors oui, bien sûr,
lorsqu’on recommande de manger sainement, on
liste les aliments à éviter, et cette liste peut
sembler longue. Le problème n’est souvent pas
l’aliment en soi, mais plutôt l’utilisation
d’ingrédients de plus en plus chimiques dans
l’industrie alimentaire, qui ne raisonne pas en
termes de santé, mais de réduction de coûts et de
profits. Ce genre de discours est typiquement caractéristique de notre
époque moderne.
Regardez l’alimentation ne serait-ce de nos
grands-parents qui, pour la plupart,
cultivaient leur nourriture ou se
fournissaient chez les petits producteurs
locaux. Regardez les recettes de nos grands-
mères que nous adorions tant étant enfants,
y trouvez-vous des ingrédients chimiques,
des sucres industriels, des conservateurs et
autres produits ne poussant pas dans la nature avec l’appellation E suivi
d’un numéro ? Non, ou en tous cas pas à cette échelle.
La vie citadine permet peu de reproduire ce mode de consommation,
surtout de nos jours. Mais il s’agit surtout d’habitudes que nous avons
prises et dont nous ne savons plus vraiment comment nous défaire.
Lorsqu’on prend quelques minutes pour se renseigner sur les coopératives
et petits producteurs locaux, on se rend facilement compte que les bons
produits sont accessibles à prix tout à fait abordables, souvent bien plus
abordables qu’en supermarché, qui applique le tarif du producteur, du
conditionneur plus une commission pour le magasin.
Ce ne sont pas tous les aliments qui sont nocifs pour la santé, mais ceux que
nous avons pris l’habitude de consommer. En changeant nos habitudes et en
prenant le temps de consommer autrement, il est tout à fait possible de

trouver des produits bons pour la santé que nous aimons, dans un budget
qui nous convient.
N’oubliez pas que la nature et la santé sont une histoire d’équilibre. Les
nombreuses études prouvent que l’alimentation industrielle à haute dose et
sur une longue période est nocive. Malheureusement, c’est la plus
accessible et souvent la plus commode, car il suffit souvent juste de
réchauffer ; le plus souvent d’ailleurs au micro-ondes, ce que nous
conseillons d’éviter quand c’est possible.
D’un autre côté, ce sont les consommateurs qui décident des produits qui se
trouvent en rayon. Si la majorité des clients achètent des produits frais issus
de l’agriculture biologique et délaissent la nourriture industrielle, les prix
des produits frais baisseront et les produits raffinés disparaîtront des
supermarchés. Cela prendra beaucoup de temps avant que nous revenions
aux épiceries traditionnelles, mais cela n’empêche absolument pas de se
fournir chez les producteurs locaux qui, eux, appliquent encore une fois des
tarifs sans intermédiaires. En étant consom’acteur, chacun peut agir à son
niveau.
En outre, la naturopathie n’exclut pas les aliments plaisir, bien au contraire.
Un produit bio certifié, labélisé en provenance directe d’une ferme agréée
peut se retrouver être nocif si vous le consommez sous l’emprise du stress
ou de la contrariété. Vous pouvez bien sur vous permettre d’utiliser des
produits industriels pour gagner du temps ou juste parce que certains vous
font plaisir. Il suffit de les inclure dans un mode de vie sain et de ne pas se
nourrir en grande partie de ces produits.
Vous, les naturopathes, vous ne mangez que des graines !

Une fois que vous aurez terminé de rire suite à cette affirmation qui revient
souvent, vous pourrez répondre que oui vous mangez des graines, mais pas
que ! Voici une conséquence d’un gros problème, notamment en France,
qui est la catégorisation et la généralisation : les naturopathes conseillent
les graines, donc il ne faut manger que des graines comme un oiseau.
Inutile d’aller plus loin dans les explications, nous avons bien vu tout au
long de cette formation que les graines sont des alliés santé sans pour autant
être la base de l’alimentation. Répondez simplement que les graines sont
une très bonne alternative au grignotage de produits industriels entre les
repas, aux biscuits apéritifs et donne un peu plus de croquant aux gratins et
crumbles.
Les naturopathes sont des hippies des temps modernes,

écologistes et marginaux

Voici un bel exemple de violence

verbale émanant des plus ignorants.
La naturopathie est une médecine
douce, mais pas moins efficace. Les
naturopathes sont effectivement
proches de la nature, car ils ont
conscience qu’elle leur fournit de
quoi manger et de quoi se ressourcer
spirituellement. Dit comme cela, on
peut parler de marginalité. Mais si
vous abordez ce discours en évoquant que le fait d’être près de la nature
signifie s’aérer l’esprit, se détendre au bord d’une rivière ou faire une
balade en forêt, vos propos deviennent plus évocateurs pour vos
interlocuteurs. Respecter la nature et se focaliser sur sa beauté pour enrayer
le stress de la vie moderne sera difficilement contestable. Derrière cette
philosophie de vie, vous n’êtes pas forcément engagé politiquement et vous
ne vous enchaînez pas à un arbre en faisant une grève la faim jusqu’à ce
que tous les ours blancs retrouvent leur banquise ! Encore une fois nous
avons affaire à une généralisation et un étiquetage.
Aimer la nature et profiter de ses bienfaits n’empêche en rien d’apprécier
un bon repas chez des amis accompagné d’un cocktail et d’une bonne
bouteille de vin. Vous n’êtes pas un moraliste qui veut absolument faire
changer les mentalités en s’insurgeant à chaque fois que vous voyez un plat
industriel cuisiné avec des graisses saturées arriver sur la table. Du moment
que c’est bon, vous ferez simplement plus attention les jours suivants, ou
vous irez faire une séance de sport supplémentaire pour éliminer les toxines
plus rapidement.

Si je vais voir un naturopathe, il fera tout pour me soigner

naturellement même quand je ressens le besoin de consulter un
médecin
Cela reviendrait à dire que la naturopathie rejette l’utilité de la médecine

allopathique, or cela est complètement faux. La naturopathie prône
fermement la prévention et le maintien de l’énergie vitale. Ce n’est pas
parce que les traitements pharmaceutiques sont efficaces que nous avons
envie de tomber malades. La naturopathie préfère prévenir que guérir, et
ensuite elle se révèle efficace pour les petits maux. En ce qui concerne les
maladies plus graves, elle est un très bon accompagnement de la médecine
traditionnelle.
Comme nous le savons bien à ce stade, les médecins abordent la maladie de
manière symptomatique, la naturopathie s’attaque à la cause des
symptômes. En somme, les deux techniques se veulent complémentaires.
De plus, en utilisant la naturopathie en prévention et dans le traitement des
maux bénins, on rend service aux médecins et aux personnes gravement
malades. Imaginez un monde où les naturopathes soignent petits et gros
bobos, et les médecins s’attellent uniquement aux blessures et maladies qui
ont besoin d’une prise en charge médicale. Vous voyez alors tous les
rhumes et autres gastro-entérites bénignes déserter les salles d’attente des
cabinets médicaux et des urgences des hôpitaux. Ainsi, lorsque vous

amenez votre ado aux urgences suite à une grosse blessure en cours de
sport, vous ne patientez plus pendant des heures sous prétexte que des
personnes s’étant présentées 15 minutes plus tôt que vous se sont
légèrement coupé ou ont le nez qui coule beaucoup…
En France, le système de santé se heurte à deux obstacles qui obligent

les médecins à devoir vous faire attendre pour bénéficier de leurs
soins :
 les rendez-vous qui auraient pu être évités ;
 l’automédication grandissante qui retarde le diagnostic des maladies.
 Les rendez-vous qui auraient pu être évités.

Ils sont pris par des patients auprès de leur médecin
parce qu’ils souffrent de maladies courantes. Ces
maladies sont souvent le résultat d’un manque de
prévention, au traitement des symptômes et à une
hygiène de vie inadaptée par la suite.
Prenons un exemple concret pour mieux
comprendre. Un patient se rend chez le médecin pour
une crise de constipation. Les douleurs au ventre
commencent à devenir récurrentes et le gênent dans ses
activités quotidiennes. Le médecin va lui conseiller de boire beaucoup
d’eau, de manger des produits laxatifs, comme des pruneaux, fruits, jus de
fruits, et lui prescrire un laxatif chimique pour « débloquer » la situation.
Le patient rentre chez lui, prend le laxatif et suit les conseils du médecin.
La situation s’améliore et le patient peut reprendre le cours normal de sa
vie. Il va recommencer à avoir le comportement qui a causé la crise de
constipation et retournera chez le médecin ou prendra le même traitement
sans consulter. Le problème qui viendra se poser par la suite est que
l’utilisation de laxatifs et la persévérance du comportement constipant, à
savoir le manque de fibres dans l’alimentation, une alimentation trop
sucrée, par exemple, vont rendre l’appareil digestif de plus en plus
paresseux. Ainsi, la constipation sera de plus en plus récurrente, pouvant

aller jusqu’à l’occlusion intestinale, qui devra faire l’objet d’une

hospitalisation. L’exemple est un peu poussé à l’extrême, mais nous faisons
tous à un moment donné l’erreur de céder à la facilité et d’utiliser des
médicaments plutôt que de mettre en place des habitudes prévenant ces
soucis. Si ce même patient avait consulté un naturopathe, celui-ci aurait
recherché la cause de sa constipation et lui aurait donné un moyen de
« déblocage » naturel qui ne fatiguerait pas son appareil digestif. Avec de
nouvelles habitudes, le problème de constipation serait un épisode du passé.
Bien sûr, n’allez pas vous imaginer que la naturopathie critique la manière
d’opérer de la médecine allopathique. Cette dernière est différente et
fonctionne parfaitement pour les pathologies lourdes, sur lesquelles la
naturopathie s’avère moins efficace et doit rester un accompagnement. Les
deux techniques sont complémentaires : la naturopathie prévient des
maladies, graves ou non, et traite les maux bénins ; la médecine fait des
miracles sur les lourdes pathologies. Chacune a sa spécialité et elles
fonctionneront toutes deux bien mieux si on respecte ce schéma.
 L’automédication.
Certes nous savons tous qu’il est plus facile de traiter un petit symptôme en
avalant un comprimé vendu sans ordonnance que de déranger son médecin
à chaque migraine ou nausée qui se pointe. Le souci est que lorsque les
petits symptômes sont récurrents, ils masquent presque toujours une cause
un peu plus sérieuse qui ne se résout pas malgré le traitement

symptomatique. À long terme, on finit chez le médecin pour une pathologie

plus difficile à soigner, car installée depuis longtemps. Dans ce cas,
l’hygiène de vie préventive proposée par la naturopathie évite ce genre de
désagrément. En effet, le praticien, en plus de soigner les symptômes,
pourra renvoyer son client vers le médecin si les petits symptômes
s’accumulent pour bénéficier d’un diagnostic plus poussé.
Les naturopathes ont le devoir d’accepter les limites de leur pratique pour
ne pas mettre en danger leurs clients. Ceci étant dit, on voit de plus en plus
de médecins envoyer leurs patients chez un naturopathe ou prescrire des
traitements naturels, comme l’homéopathie. Nous pouvons donc affirmer
que ces deux disciplines ne se rejettent pas et sont complémentaires.
La naturopathie c’est efficace, mais plus contraignant
Tout à fait ! Mais le jeu en vaut la chandelle. Effectivement, préparer des

solutions naturopathiques est plus fastidieux que d’avaler un comprimé ou
un sirop, les résultats sont plus longs à se faire ressentir, les cures
restrictives sont contraignantes. Nous sommes entièrement d’accord avec
cela, mais les bénéfices à long terme sont bien plus grands. La raison de ce
« temps d’attente » est simple : les solutions naturelles ne soignent pas
forcément, elles stimulent le corps à s’autoguérir là où les traitements
pharmaceutiques soignent le corps à sa place.
Comme vous le savez, chaque fois que vous prenez un traitement médical,
vous ingurgitez des produits chimiques qui agressent le corps, fatiguent le
foie et empêchent les défenses naturelles de faire leur travail. Ces dernières,

à mesure qu’on leur mâche le travail, deviennent paresseuses, et lorsqu’un

dysfonctionnement ou une agression extérieure intervient, elles ne sont pas
préparées à combattre et ont tendance à attendre le médicament qui viendra
faire leur travail.
Avec un traitement naturopathique, l’organisme se remet en marche, se
défend et se renforce. À terme, il combat les troubles avec vaillance en
maintenant une bonne forme physique. C’est comme un investissement à
long terme. Les bonnes habitudes sont à mettre en place petit à petit sur des
mois.
On ne peut pas changer tout un mode de vie en bloc sur une consultation.
Bien sûr, le praticien va donner un maximum de conseils, mais le délai pour
les appliquer dépend de chacun. Il ne faut jamais mettre de pression pour
atteindre les objectifs de la santé au naturel. Il est évidemment difficile
d’appliquer chacune des mesures d’hygiène préventive proposées par la
naturopathie. Mais quelques-unes peuvent suffire à maintenir la vitalité. Il
vaut toujours mieux en ajouter un peu sans se trop se priver que de n’en
intégrer aucune à son mode de vie. Et puis, une fois imbriquées dans vos
habitudes, ces efforts n’y paraîtront plus et vous pourrez en ajouter de
nouveaux. Comme on dit, Rome ne s’est pas construite en un jour ; votre
santé non plus.
La naturopathie coûte plus cher que la médecine

Oui et non. Une consultation de naturopathie coûte effectivement plus cher

qu’une consultation chez le médecin, et un médicament souvent moins
qu’un flacon d’huile essentielle ou une pierre. Mais à terme, cela revient
moins cher qu’une hospitalisation ou que des visites répétées chez le
médecin. De plus en plus de mutuelles l’ont compris et commencent à
rembourser une partie des consultations chez un naturopathe. La grande
différence entre le naturopathe et le médecin est que votre médecin va vous
prescrire un traitement pour un trouble précis. Le naturopathe, lui, va vous
aider à mettre en place une hygiène de vie préventive en plus de vous
conseiller des solutions naturelles pour traiter vos troubles. Une fois cela
bien installé dans le quotidien, les visites se raréfient, chez le médecin
comme chez le naturopathe, puisque le praticien en santé au naturel vous
aura donné toutes les clefs pour reprendre en main vous-même votre santé
et votre vitalité. Encore une fois, c’est un choix de vie à long terme.
Maintenant que vous savez comment défendre le métier de naturopathe,
voyons comment le mettre en place au niveau administratif et pratique.
Analyser sa future activité

Ça y est, vous êtes décidé à faire de la naturopathie votre métier et d’aider

les autres à adopter un mode de vie sain. Pour ce faire, vous allez devoir
prendre votre casquette de chef de projet et vous attaquer à l’étude du
terrain pour vérifier que les conditions sont favorables à l’implantation de
votre activité.
 Stage et/ou formation

Si cette casquette est un peu trop grande pour vous, vous pouvez vous
rapprocher de Pôle Emploi. Ils pourront vous aiguiller sur une formation à
la gestion d’entreprise, qui pourra être d’une grande aide, car même si le
carnet de rendez-vous est plein, une entreprise, aussi petite soit-elle, si elle
est mal gérée, aura des difficultés à fonctionner.
Vous pouvez également prendre contact avec des naturopathes qui
accepteraient de vous laisser observer leur manière de pratiquer. Comment
reçoivent-ils leurs clients ? Leur laissent-ils la possibilité de les joindre
entre les rendez-vous ? Comment mènent-ils une séance ? Comment
effectuent-ils un bilan de vitalité avec diplomatie pour que le client ne se
sente pas assailli de questions ? Comment remettent-ils en cause l’hygiène
de vie des clients sans les vexer ? Quels conseils auraient-ils à vous
donner ?
Préférez effectuer votre ou vos stages d’observation à distance de votre lieu
de pratique afin que le professionnel que vous suivrez ne vous voie pas
comme un futur concurrent. Ce stage d’observation vous permettra
également de vous rassurer sur vos envies de réellement pratiquer ou non ce
métier, et pourrait apaiser ou au contraire raviver vos craintes de vous
lancer.
Pour préparer le lancement de votre activité, commencez par vérifier où
vous mettez les pieds grâce à une étude de marché.
L’étude de marché
L’étude de marché va vous permettre d’avoir une vue d’ensemble sur vos
chances de réussir professionnellement dans la zone géographique choisie
et d’entrevoir les gains potentiels grâce à cette activité.

Avant d’interroger la population

locale sur leur envie ou non de
profiter de vos conseils, étudiez
la concurrence. Combien de
naturopathes sont déjà implantés
dans la région ? Quelles sont
leurs techniques
complémentaires ? Quels tarifs
pratiquent-ils ? Leur activité
fonctionne-t-elle bien ? Depuis combien de temps exercent-ils ? Soyez
discret durant vos investigations. Votre réputation future ne devrait pas
commencer par les commentaires négatifs des professionnels déjà en place.
Une fois que les réponses apportées aux questions précédentes valident la
possibilité d’ouvrir son cabinet de naturopathie dans le secteur visé,
interrogez le grand public sur son intérêt à pouvoir bénéficier de vos
conseils et techniques. Voici un exemple de questionnaire à établir :
Étude de marché
Installation d’un naturopathe dans votre secteur
1. Connaissez-vous la naturopathie ? ☐ Oui ☐ Non

2. Seriez-vous prêt à entreprendre une réforme de ☐ Oui ☐ Non
votre hygiène de vie pour adopter un mode de vie
plus sain ?
3. Saviez-vous que la naturopathie dispense des ☐ Oui ☐ Non
conseils pour mieux vivre au naturel ?
4. Saviez-vous que la naturopathie aide à la relaxation ☐ Oui ☐ Non
et à la gestion du stress ?

5. Lors de quelles occasions penseriez-vous faire appel à un

naturopathe ?
 Maladies bénignes et/ou courantes ☐ Oui ☐ Non
 Pathologies ou douleurs chroniques ☐ Oui ☐ Non
 Quand tout va bien pour adopter une mode de ☐ Oui ☐ Non
vie plus sain
 En période de stress ☐ Oui ☐ Non
 Besoin de relaxation ☐ Oui ☐ Non
 Autre, précisez ☐ Oui ☐ Non
6. Quel serait votre budget pour une séance : _________ Euros
7. Dans quel cadre aimeriez-vous bénéficier des prestations d’un

naturopathe ?
 Au travail : ☐ Oui ☐ Non
 En cabinet : ☐ Oui ☐ Non
 Chez vous : ☐ Oui ☐ Non
8. Quels services supplémentaires aimeriez-vous inclure durant les
séances ?
Informations générales :
Votre âge : _____________ Profession : ___________________
Nombres d’enfants ____________ Département : _________________
Si vous êtes intéressé pour effectuer un bilan sur votre hygiène de vie,
laissez-moi vos coordonnées :
Téléphone : __________________________________________________
Mail : _______________________________________________________

Une étude de marché se fait sous couvert de l’anonymat pour ceux qui y
répondent. Bien que vous ne demandiez pas le nom des répondants, laissez-
leur l’opportunité de vous donner un moyen de les joindre s’ils sont
intéressés par vos prestations. Ce questionnaire doit être rempli par le plus
grand nombre pour pouvoir donner une réelle idée de votre marché
potentiel. Vous pouvez le diffuser sur les réseaux sociaux, demander aux
gens dans la rue s’ils acceptent d’y répondre. Vous pouvez également les
déposer chez les commerçants s’ils acceptent de le prendre. Plus le nombre
de réponses sera important, plus les informations seront précises.
Les informations récoltées durant cette étude vous permettront d’établir un
bilan prévisionnel. Il vous indiquera si votre activité a des chances de
trouver des clients et combien elle pourrait vous apporter financièrement. Si
le taux de réponses est positif et que les recettes prévisionnelles sont
largement plus hautes que les dépenses à prévoir pour faire fonctionner
l’activité (assurances, loyer ou crédit du local professionnel, factures de
téléphone, d’électricité, frais de fonctionnement...), vous pouvez envisager
de vous lancer. Car si ce bilan est positif, vous augmentez vos chances de
réussir le lancement de votre activité. Vous pourrez alors vous lancer dans
les démarches administratives, à commencer par le choix du statut fiscal.
Choisir un statut fiscal

Exercer le métier de naturopathe se déclare au même titre que n’importe

quel métier auprès des administrations. Vous devrez donc choisir un statut
fiscal afin de pouvoir être reconnu en tant que travailleur indépendant et
obtenir un numéro SIRET, qui sera votre identifiant dans toutes vos
démarches administratives concernant votre activité professionnelle.
Le statut fiscal se choisit en fonction des revenus espérés (s’ils dépassent
les plafonds, il sera toujours possible d’en changer par la suite), de votre
association ou non avec un ou plusieurs autres professionnels indépendants
et du statut de travailleur que vous souhaitez obtenir.
Si vous décidez de travailler seul de manière indépendante, optez pour
l’une des deux options d’entreprise individuelle :
 L’auto-entreprise. Elle permet de prendre peu de risques. Elle est
gratuite à l’ouverture comme à la fermeture, et les cotisations et taxes
sont calculées en fonction du chiffre d’affaires. La TVA n’est pas
applicable au tarif des prestations. Ce statut est idéal pour débuter et
tester le potentiel de l’activité. En revanche, elle est plafonnée en
termes de chiffre d’affaires. S’il dépasse les montants décidés par
l’administration, il faudra opter pour l’EIRL.
 L’EIRL. L’entreprise Individuelle à Risques Limités reprend le
système de cotisations et de taxes de l’auto-entreprise avec un plafond
de chiffre d’affaires bien plus élevé. Cette option permet de séparer
les biens professionnels et les biens personnels de l’indépendant, ce
qui n’est pas le cas avec l’auto-entreprise.
Ces deux options vous laissent une liberté totale de gestion de votre affaire.
 Le portage salarial. Si vous préférez déléguer les tâches
administratives de votre activité et obtenir le statut de salarié, c’est
une excellente option. Pour cela, vous devez contacter une entreprise
de portage salarial. Elle encaisse les paiements de vos clients,
s’occupe des relances en cas de non-paiement et paye vos taxes
professionnelles. Elle déduit ensuite un forfait de gestion et vous
restitue la somme restante en établissant un bulletin de salaire. Aux
yeux des administrations, vous aurez le même statut que n’importe
quel salarié travaillant pour un patron.

 SARL. Si votre chiffre d’affaires est très important ou si vous

souhaitez vous associer avec d’autres professionnels indépendants,
vous devrez opter pour une SARL. Ce statut est le plus complexe,
mais obligatoire en cas d’association.
 Pour plus d’infos. Vous pourrez trouver les informations utiles à la
création d’activité auprès du CFE (centre de formalités des
entreprises) de votre région, mais également à la chambre de
commerce et d’industrie, auprès d’une mission locale si vous avez
moins de 25 ans, de Pôle Emploi, de l’URSSAF ou de la CIPAV.
N’hésitez pas comparer les différents statuts avant de choisir. Si vous ne
parvenez pas à savoir pour quel statut opter, rapprochez-vous d’un
conseiller des administrations citées ci-dessus pour qu’il puisse vous
aiguiller.
Lancer son activité
Adhérer à un syndicat
Cette formalité n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée. En

adhérant à un syndicat, vous ajoutez un gage de qualité à votre exercice de
la naturopathie, car les syndicats imposent à l’adhésion un code éthique et
déontologique. En cas de non-respect de ce code, vous serez rayé des listes
de membres.
Vous pourrez ainsi vous tenir informé de l’actualité de la profession et
obtenir un soutien en cas de difficulté. Vous rejoindrez une communauté de

professionnels auprès desquels prendre conseil et échanger sur la

naturopathie.
Vous pourrez également être inscrit sur les annuaires de professionnels.
Pour choisir le syndicat qui vous correspondra le mieux, prenez le temps de
visiter leur site Internet, de prendre connaissance de leur politique et de lire
leur code de déontologie, car chaque syndicat rédige son propre code. En
règle générale, ils reprennent les mêmes valeurs concernant humilité, le
respect du client, l’honnêteté et le respect du secret professionnel.
La pratique de la naturopathie n’étant pas encadrée par la loi, vous
trouverez des mesures de protection et d’aide aux professionnels en cas de
besoin.
Choix du lieu d’exercice
Encore une fois, vous êtes totalement libres de choisir où pratiquer la

naturopathie.
Vous pouvez choisir d’exercer chez vous, à votre domicile. Cette solution
est la moins coûteuse, mais il faut veiller à ne pas négliger certains points :
 Il est préférable d’avoir une pièce dédiée à votre activité
professionnelle.
 Si les clients doivent traverser des pièces de votre lieu de vie, celles-ci
doivent être tenues propres et rangées, car elles seront un gage de
votre professionnalisme et représenteront la première impression de
vos clients.

 Si vous êtes locataire, vous devez obtenir une autorisation écrite de

votre bailleur.
Vous pouvez choisir d’exercer dans un cabinet extérieur à votre
domicile en achetant ou louant un local. Cette option est plus coûteuse,
mais vous offrira plus de confort dans votre profession.
Vous pouvez choisir de visiter vos clients à domicile. Un client sera
toujours plus à l’aise chez lui. Dans ce cas, il vous faudra ajuster vos tarifs
pour prendre en compte vos déplacements. En rendez-vous chez le client,
veillez à n’émettre aucun jugement sur le lieu de vie du client.
Vous pouvez également décider de pratiquer dans une collectivité, une
entreprise, un cabinet que vous partagez avec d’autres professionnels
de santé, un hôpital, etc. N’hésitez pas à démarcher les structures pour
pouvoir pratiquer dans leurs locaux. Il s’agit là d’un bon moyen pour
trouver plusieurs clients lors d’un seul démarchage.
Choisir une assurance
L’assurance professionnelle est obligatoire. Elle doit comprendre une

responsabilité civile professionnelle.
Si vous organisez des séances réunissant plusieurs clients, une assurance
animation de groupe devra venir s’ajouter.
Les locaux dans lesquels vous exercerez devront également être assurés
s’ils vous appartiennent ou s’ils sont loués.
Une fois encore, n’hésitez pas à comparer et faire jouer la concurrence pour
obtenir les meilleurs tarifs.

Tenir sa comptabilité
Tenir sa comptabilité est relativement simple
si elle est effectuée régulièrement. Vous
devrez tenir un cahier ou un fichier
numérique recensant d’une part les recettes
(factures et encaissements), et d’autre part
les dépenses (achats et frais de
fonctionnement).
Pour pouvoir obtenir le paiement d’une prestation, vous devrez émettre une
facture à chacun de vos clients. Voici comment la réaliser :

Les mentions suivantes doivent obligatoirement figurer sur vos factures :

 vos nom et prénom ;
 votre adresse (lieu d’exercice principal) ;
 votre numéro Siret ;
 le numéro de facture (les numéros doivent de préférence se suivre afin
de faciliter les contrôles pour le fisc) ;
 la nature de la prestation ;
 la quantité de prestations ;
 le prix à l’unité ;
 le prix hors taxes (ou la mention « TVA non applicable » pour les
auto-entrepreneurs) ;
 le montant des taxes si TVA applicable ;
 le montant total ;
 les conditions de règlement.
Les tarifs d’un naturopathe varient entre 50 et 80 euros, allant même

jusqu’à 90 euros à Paris, voire un peu plus. À vous de trouver le montant
idéal pour couvrir vos frais de fonctionnement selon votre lieu d’exercice,

et être compétitif avec les autres professionnels de santé au naturel de votre

secteur géographique.
Dénicher des clients
Définir sa cible de clientèle
Au cours de la préparation de votre projet, vous avez pu étudier un peu la

concurrence à laquelle vous allez devoir faire face pour faire fonctionner
votre activité. Si vous en avez la possibilité, étudiez également leur
clientèle. Quel marché ont-ils conquis ? Qui se rend volontiers chez un
naturopathe dans la région ? En ciblant la clientèle, vous pourrez proposer
des offres adaptées aux besoins et donc ramener plus de clients chez vous.
Pour parler un peu plus concrètement, il serait
préférable d’axer la promotion de techniques visant à
combattre le stress dans une population urbaine qui
vit à un rythme effréné par exemple et davantage
mettre en avant par exemple l’utilisation de produits
locaux ou les bienfaits de la nature pour ceux qui
habitent à la campagne ou la montagne.
Vous pouvez cibler votre clientèle en fonction de trois critères
principaux.
 Les revenus moyens. N’investissez pas par exemple dans un matériel
très coûteux, augmentant de ce fait le prix des séances si vous
envisagez de vous implanter en rase campagne, où les revenus

moyens sont bas. Cela aurait plus d’impact dans les grandes villes, où
les revenus moyens sont plus élevés. Restez accessibles !
 La culture locale. Mettez en avant les bienfaits de la naturopathie qui
touchent directement la population que vous visez. En milieu rural,
vous accompagnez davantage les gens vers l’hygiène alimentaire
grâce aux produits locaux, par exemple.
 L’âge. Si la population est plus jeune ou âgée, mettez en avant les
techniques complémentaires que vous avez choisies et qui leur
correspondent.
Bien sûr, vous pourrez utiliser par la suite tout le panel de techniques que
vous souhaitez au cas par cas par client. Mais pour les amener à vous
consulter, vous devez les toucher par les problèmes qu’ils rencontrent le
plus fréquemment. En milieu urbain : stress, alimentation inadaptée,
manque de connexion à la nature, troubles liés à la suractivité et la
surconsommation, etc. En milieu rural : manque d’utilisation des bienfaits
de la nature environnante, apprendre à mieux se tourner vers les produits
frais et locaux, etc.
Une fois cette étude réalisée, vous pourrez mettre sur pied des offres
correspondant aux demandes pour vous faire connaître. Vient ensuite le
moment de la prospection.
Prospecter

Prospecter signifie se faire connaître et proposer des offres pour trouver de

nouveaux clients. Pour cela vous devrez faire votre publicité.
 Les réseaux sociaux

Le moyen le plus rapide et gratuit est d’utiliser
le web et ses réseaux sociaux. Diffusez
largement votre publicité grâce à ce support.
Créez-vous des pages où vous pourrez vous
présenter personnellement, décrire votre activité
et ce que vous pouvez apporter à ceux qui feront
la démarche de venir vous voir.
Vous pouvez également publier des articles que vous écrirez ou les liens
des articles liés aux bienfaits de la naturopathie pour amener les clients qui
n’y auraient pas encore songé à leur donner envie d’entreprendre une
amélioration de leur hygiène de vie. Publiez le plus souvent et
régulièrement possible pour vous offrir un maximum de visibilité. Vous
pouvez également ouvrir des débats en posant des questions, inviter les
internautes à y répondre pour les impliquer, et ainsi créer une petite
communauté partageant autour du sujet de la naturopathie.
 Créer un site web

Sur Internet, vous pouvez également créer
un site web. Bien agencé et bien référencé,
il vous fera une jolie vitrine entièrement
gratuite. Vous pourrez y mettre toutes les
informations liées à votre activité. (Qui
êtes-vous ? Que proposez-vous ? À quel
tarif ?) Vous pourrez également y ajouter
des articles de votre cru ou des liens sur
l’actualité de la nutrition et du bien-être pour promouvoir votre activité.

 Démarchage
Ensuite, vous pouvez passer par le démarchage
actif : la prospection par téléphone et mail.
Sollicitez toutes les structures où vous seriez à
même de pouvoir travailler (entreprises,
associations, hôpitaux et cliniques, collectivités,
etc.). Adressez-leur un mail ou appelez-les
directement pour vous présenter, parler de votre activité, et proposez-leur
une prestation qui leur corresponde. Par exemple, des séances
d’information sur la nutrition ou le bien-être aux salariés d’une entreprise,
des tarifs préférentiels si plusieurs personnes de chez eux viennent effectuer
un bilan, des séances de relaxation au sein de leurs structures...
Par téléphone, vous aurez une réponse directe : oui ou non. Proposez-leur
d’y réfléchir et de les rappeler dans quelque temps pour en rediscuter. En
revanche, par mail, n’hésitez pas à relancer encore et encore en cas de non-
réponse. Il est si facile de supprimer un mail sans même le lire.
 Supports publicitaires
Armez-vous de supports publicitaires : cartes de visite,
flyers et autres plaquettes que vous diffuserez largement
auprès du grand public, chez les commerçants,
notamment les pharmacies, dans les boîtes aux lettres.
Pensez à trouver un design qui attire l’œil et qui vous soit
propre. Ainsi, lorsque le client potentiel voit votre
publicité, il peut l’associer directement à votre activité
sans confondre avec autre chose.
 Le bouche-à-oreille
N’oubliez jamais que votre meilleure – ou votre
pire – publicité sera le bouche-à-oreille.
Autrement dit, l’avis des clients déjà passés chez
vous. Bichonnez-les, soyez accueillant et
chaleureux. Cherchez bien à comprendre leurs

besoins et proposez-leur une oreille attentive. Une attitude chaleureuse et

un professionnalisme sans faille vous assureront d’une réputation bien
fondée. Vous pouvez également proposer des séances gratuites afin
d’amener des clients à vous connaître. Peut-être reviendront-ils en payant la
fois suivante ou parleront-ils de vous à leur entourage.
Vos premières séances
Les premières séances seront sûrement pour vous les plus stressantes, mais
veillez à les conduire avec sourire et assurance. Cette formation vous a
pleinement préparé. Faites-vous confiance ! Ne laissez pas le
l’appréhension gâcher la première impression que vos clients pourraient
avoir. Vous êtes prêts ! Si vous avez bien suivi et intégré tous les modules,
fait des fiches pour retenir les informations/connaissances principales, et si
tout au long de cette formation vous avez pratiqué sans relâche sur vous et
sur votre entourage, vous maîtriser la naturopathie.
Pour être à l’aise lors de la consultation, faites à l’avance des dossiers
clients. Vous appuyer sur un support matériel vous permettra de ne pas
perdre le fil de la séance. Voici des exemples de fiches clients.

Fiche Client
Anamnèse
Nom :
Prénom :
Adresse :
Âge :
Situation familiale :
Situation professionnelle :
Habitudes alimentaires :
Les excès :
Traitement en cours :
Allergies connues :
Qualité du sommeil :
Activité physique :
Antécédents médicaux et familiaux :
Troubles récurrents :
État de la circulation sanguine :
Capacité respiratoire :
Transit :
Réaction au stress :

Bilan de vitalité
Profil iridologique :
Couleurs des yeux :
État de la collerette :
Tâches ou dépigmentations :
État de la trame :
Interprétation de l’iris : (Vous pourrez compléter cette partie sur la base de
la photo que vous aurez prise si vous le pouvez, ou sur les informations
récoltées après le départ du client ou en sa présence, comme vous le
souhaitez.)
Profil morphophysiologique :
Sanguino-pléthorique Neuro-arthritique
Interprétation : (Qualités et défauts propres au profil et reconnus chez le

client)
Profil morphopsychologique : (Rayez les mentions inutiles)

Rétracté latéral – Rétracté frontal – Dilaté – Concentré – Réagissant
Visage atone – Visage tonique
Zone tonique : Zone 1 front – Zone 2 yeux/nez – Zone 3 bouche/menton
Interprétation : (Qualités et défauts propres au profil et reconnus chez le
client)

Profil hippocratique
Sanguin – Nerveux – Bilieux – Lymphatique
Synthèse sur le profil général du client : (Grâce aux différentes

interprétations du bilan de vitalité, faites une synthèse de ces conclusions
pour définir le profil personnalisé de votre client et pouvoir lui conseiller
des remèdes adaptés.)
Objectif du client : (Mieux s’alimenter, être moins stressé, combattre tel
trouble...)
Consultation de spécialiste à prévoir : (Notez ici si vous pensez avoir besoin
d’un avis médical avant d’entreprendre un suivi)
Une séance de naturopathie
Comment se déroule une première séance de naturopathie ?
 L’accueil
L’accueil est très important, car c’est le premier contact avec votre client. Il
va poser les bases de la relation entre vous et la personne venue vous

consulter. Un accueil réussi est un équilibre entre convivialité et

professionnalisme.
Allez chercher votre client en l’appelant par son nom. Il vous l’a sûrement
donné lors de la prise de rendez-vous. Serrez-lui la main en le regardant
dans les yeux et invitez-le à entrer ou à s’asseoir. Installez-vous à votre tour
et montrez-vous disponible. Cela va de soi qu’on ne finit pas ce qu’on
faisait ou qu’on ne commence pas à ranger ce qui traîne, cela doit être fait
avant de recevoir le client. Si vous consultez au domicile de la personne,
attendez qu’elle vous y invite avant de prendre place.
Démarrez la conversation par un « comment allez-vous ? » ou une banalité
visant à vous rendre sympathique. Pendant qu’il vous répond, observez
discrètement son profil morphologique, que vous indiquerez plus tard sur sa
fiche. Veillez à ne pas le regarder avec trop d’insistance pour ne pas le
mettre mal à l’aise.
Procédez au questionnaire de l’anamnèse en l’invitant à répondre aux
questions pour en savoir un peu plus sur lui. Expliquez-lui qu’il ne s’agit
que de questions visant à trouver la meilleure hygiène de vie pour lui, l’idée
étant de mettre en lumière les points positifs et ceux qui devront faire
l’objet d’une réadaptation. Vous n’êtes pas ici pour le juger ni lui dire ce
qu’il fait de bien ou de mal. Précisez bien que votre rôle sera de lui donner
des outils et conseils adaptés à ses besoins ; qu’il parviendra sûrement à
adopter certains nouveaux gestes, peut-être même tous, mais qu’il reste
libre de suivre vos recommandations ou non, ou de vous indiquer s’il
souhaite que vous lui proposiez autre chose si cela est possible.
Ensuite vous pouvez effectuer un bilan de vitalité iridologique et/ou
physique. Reportez alors toutes vos remarques et interprétations sur la fiche
précédente. Si vous voyez votre client mal à l’aise de vous voir écrire
autant, vous pouvez lui expliquer ce que vous notez.
Par exemple : « Ici, j’ai noté que la trame de votre iris était légèrement
trouée, ce qui signifie que votre vitalité peut être améliorée, l’emplacement
du “trou” m’indique que vous êtes sujet à… en me reportant sur la carte
que vous voyez là (lui présenter la carte). La collerette de votre iris étant
bien ronde et sans aspérité, je peux en déduire que vous avez tendance à
bien gérer votre stress et les émotions négatives sans vous laisser

submerger. Ai-je raison ? En revanche, vous présentez une petite tâche de

toxémie. Le mot fait peur, mais indique simplement que votre organisme a
besoin d’un petit nettoyage ; je vous indiquerai des solutions pour le faire
dans mes recommandations. Pourriez-vous me montrer vos mains ? Je vous
remercie. Voici votre profil morphologique. Les termes ne désignent qu’un
tempérament en fonction de votre morphologie. En combinant les profils
auxquels vous appartenez et en me reportant aux caractéristiques de
chacun, je peux avoir un aperçu de votre personnalité et les grandes
tendances à adopter pour votre mieux-être sans vous faire perdre votre
temps en questionnaires interminables. Ainsi je pourrai mieux vous
accompagner. Avez-vous des questions ? »
Après cet échange, vous serez à même de faire vos premières

recommandations à votre client. Vous pouvez le rédiger immédiatement ou
lui proposer de lui envoyer une fiche de conseils – par mail ou à défaut par
courrier – le plus rapidement possible. Vous pouvez également la lui
remettre lors d’un second rendez-vous pour lui expliquer en détail vos
conseils.
En début de pratique, il est préférable de rédiger vos recommandations en
dehors de la présence de votre client. En effet, même si vous avez été très
assidu à cette formation, il vous sera difficile de vous remémorer tous les
soins possibles par besoin. Vous pourrez également sélectionner les

solutions les plus adaptées parmi toutes celles à disposition, et vérifier que
le client ne présente aucune contre-indication à leur utilisation.
Avec l’expérience de la pratique, vous serez à même de rédiger une fiche-
conseils pour les maux rencontrés le plus fréquemment. N’oubliez pas de
préciser si les différents conseils que vous donnerez sur cette fiche peuvent
être combinés ou si vous leur laissez la possibilité de choisir celui qui leur
convient.
Gardez une copie de vos recommandations pour pouvoir la modifier si le
besoin en est ou si le client vous contacte pour un renseignement à propos
de vos recommandations. Dans la mesure du possible, essayez de rester
disponible par mail ou téléphone si vos clients ont des questions.
La séance se clôturera par le règlement du client. Vous choisissez vous-
même le montant de vos honoraires. Comme vous le savez, en moyenne,
une consultation chez un naturopathe coûte entre 50 et 80 euros. À vous de
trouver le tarif vous permettant à la fois de rentrer dans vos frais, de vous
dégager un revenu tout en restant compétitif et accessible pour vos clients.
Check-list : à garder sous la main pour bien se lancer
☐ Étude de marché
☐ Bilan prévisionnel
☐ Où pratiquer ?
☐ Autorisation d’exercer dans ce local
☐ Assurance animation de groupe
☐ Assurance locale
☐ Adhésion groupement professionnel
☐ Inscription au CFE
☐ Publicité

☐ Achats pour le cabinet (bureau, fauteuil, divan, ordinateur, fournitures,

décoration, carnet de rendez-vous, journal de comptes…)
☐ Logiciel facture
☐ Faire des dossiers clients d’avance
Prospection
Qui appeler ? (Entreprises, centres sociaux ou médicaux,
associations…)


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
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

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
À relancer :
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

Rdv obtenus
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












Pour conclure...
Toutes nos félicitations, vous êtes arrivé au terme de la formation de

naturopathie.
Dans ce dernier module, vous avez pu découvrir les meilleures réponses
aux arguments que pourront vous exposer ceux qui ne connaissent pas
réellement ce mode de vie et cette pratique ; vous ne vous laisserez pas
décontenancer par leurs propos. Ensuite, nous avons fait le point sur toutes
les possibilités qui s’offrent à vous pour bien démarrer votre activité de
conseiller en santé au naturel.
Grâce aux compétences acquises au fil de ces douze modules, vous êtes
maintenant prêt à :
 rééquilibrer votre alimentation ;
 nettoyer votre organisme ;
 contrer les excès ;
 adopter une hygiène alimentaire et de vie préventive ;
 vous soignez naturellement ;

 ne réservez vos visites chez le médecin qu’en cas d’urgence et/ou de

nécessité ;
 utiliser les techniques complémentaires pour prendre soin de vous et
de vitalité.
Mais aussi :
 devenir un professionnel en médecine douce et de bien-être ;
 créer une relation client saine, de confiance et chaleureuse ;
 gérer votre activité et devenir votre patron ;
 aider les autres à prendre soin d’eux et de leurs proches par une
approche préventive, et en évitant autant que possible les produits
chimiques.
Avant de vous lancer dans votre mission de rééducation des habitudes, vous
devrez valider vos connaissances grâce à l’examen final. Cela ne devrait
vous poser aucune difficulté si vous avez été assidu durant toute la
formation. N’hésitez pas à relire vos cours et refaire les exercices, et aussi à
compléter vos connaissances grâce à la sélection d’ouvrages que nous vous
proposons dans le glossaire de la formation. Ayez une pratique constante et
constructive.
Nous vous souhaitons de réussir, tant à l’examen qu’en tant que
professionnel. Il ne vous reste plus qu’à profiter des bienfaits dispensés tout
au long des douze modules de la formation et à vivre heureux dans un corps
respirant la santé.
Merci pour votre confiance. Pour aller plus loin, vous trouverez en annexe
(après les questions/réponses) une bibliographie qui vous permettra
d’enrichir vos connaissances.
Avant de nous quitter, testez une dernière fois vos connaissances sur ce
dernier module et préparez-vous à obtenir le diplôme de naturopathe.


Qu’avez-vous retenu ?
1. Qu’est-ce que qu’une étude de marché ?
2. Quelles informations permet-elle de récolter ?
3. Qu’est-ce qu’un bilan prévisionnel ?
4. Sans les détailler, citez les statuts fiscaux possibles pour devenir
naturopathe.

5. Adhérer à un syndicat de naturopathes est obligatoire Vrai/Faux
6. Quelles sont les mentions obligatoires sur une facture ?
7. Rappelez les techniques utilisables lors d’un bilan de vitalité.
8. Quelles sont les étapes d’une première séance en naturopathie ?

9. Peut-on donner les conclusions du bilan de vitalité au client ?

Corrigé
1. Une étude de marché est une analyse du terrain sur lequel un

entrepreneur souhaite lancer son activité. Il étudiera la concurrence et,
par le biais de questionnaires, il interrogera la cible visée pour avoir une
idée des chances de réussite de son entreprise.
2. L’étude marché permet entre autres de se faire une idée sur :

 la concurrence ;
 les prix qu’elle pratique ;
 les techniques complémentaires qu’elle utilise ;
 la cible de clients à viser ;
 l’intérêt de la population locale pour votre activité ;
 l’estimation des clients potentiels ;
 le prix que les clients seraient prêts à consacrer pour vous consulter.
3. Un bilan prévisionnel regroupe, sur la base des informations de l’étude

de marché, les recettes potentielles de l’entreprise sur sa première année.
À cela viennent se soustraire tous les frais liés à l’activité (assurance,
loyer, factures, frais de fonctionnement...). Un bilan positif présage un
démarrage réussi, sans toutefois le garantir. Un bilan négatif indique
simplement que vous devrez maintenir vos efforts et persévérer pour
trouver le nombre de clients dont vous aurez besoin au minimum pour
rentrer dans vos frais et vous dégager un revenu. Parfois, il suffit de
déplacer sa cible, par exemple viser une clientèle plus jeune ou plus
âgée, ou changer de zone géographique.
4. Les statuts fiscaux possibles sont :

 l’auto-entreprise ;
 l’EIRL ;
 le portage salarial ;

 la SARL.
5. Faux. Mais l’adhésion est fortement recommandée pour pouvoir être

entouré de personnes du même milieu professionnel, être soutenu et aidé
en cas de difficultés, appartenir à une communauté, et apporter la
garantie à ses clients qu’on s’engage à respecter un code éthique et moral
pour les protéger et protéger la profession.
6. Les mentions suivantes doivent obligatoirement figurer sur vos factures :

 vos nom et prénom ;
 votre adresse (lieu d’exercice principal) ;
 votre numéro Siret ;
 le numéro de facture (ils doivent de préférence se suivre afin de
faciliter les contrôles par le fisc) ;
 la nature de la prestation ;
 la quantité de prestations ;
 le prix à l’unité ;
 le prix hors taxes (ou la mention « TVA non applicable » pour les
auto-entrepreneurs) ;
 le montant des taxes si TVA applicable ;
 le montant total ;
 les conditions de règlement.
7. Vous pouvez utiliser l’iridologie, la psychomorphologie et/ou la

morphophysiologie. Il est tout à fait possible d’en utiliser qu’un ou deux
au choix. Vous pouvez même étudier de votre côté d’autres moyens
d’établir un bilan de vitalité ; il existe tellement de technique que nous
ne pouvions toutes vous les décrire. En utilisant déjà ces trois-là, vous
pourrez dresser un portrait psychologique et de santé déjà bien dessiné
de vos clients.

8. Les étapes d’une première séance de naturopathie sont :

 l’accueil ;
 l’anamnèse (questionnaire) ;
 le bilan de vitalité ;
 l’échange avec le client. Qu’attend-il de vous ? Dans quelle démarche
s’inscrivent ses envies de changements ? Répondre à ses
interrogations ;
 donner ses recommandations.
9. Oui, tout à fait. Il est même conseillé de le faire. Votre rôle est d’aider
votre client à prendre soin de lui-même. Il s’agit tout de même de
conclusions qui le concernent. Ne lui exposez pas pour autant au goutte-
à-goutte pendant que vous les observez. Informez votre client de vos
conclusions et interprétations une fois que vous les aurez confrontées
entre elles pour avoir un profil bien personnalisé. Lui divulguer la
synthèse de vos observations vous permettra :
 d’affiner son profil naturopathique, le client pouvant vous indiquer si
cela lui correspond bien ou non ;
 de lui en apprendre plus sur lui-même ;
 de lui apprendre à éviter les maladies qui sont les plus fréquentes au
profil qu’il présente. Par exemple, nous avons vu que les yeux bleus
sont plus facilement sujets à l’acidité ; dans ce cas, le client le sachant
pourra veiller à ne pas trop acidifier son organisme avant même de
présenter une acidose ;
 de créer un échange centré sur le client et cela mettra en place les
bases de la relation avec votre client. À vous de rendre cet échange
plaisant.

Bibliographie
 Secrets de naturopathes de Stéphane Tétart, Vanessa Lopez, Leduc

Éditions 2016
 Ma Bible des huiles essentielles, de Danièle Festy, Leduc Éditions
2008
 L’aromathérapie, se soigner par les huiles essentielles, Dominique
Baudoux, Éditions Amyris
 Gemmothérapie – Les bourgeons au service de la santé – Guide
pratique et familial, de Stéphane Boistard, Éditions de Terran
 Ma bible de la réflexologie et de l’acupression aux huiles essentielles
de Anne Dufour et Danièle Festy, Leduc Éditions 2017
 Les pierres au quotidien, Julia Boschiero, Éditions Alliance Magique
2012
 Dictionnaire de la lithothérapie – Propriétés énergétiques des pierres
et cristaux naturels, Reynald Georges Boschiero, Éditions Ambre
2016
 L’hydrothérapie chez soi : La médecine des capillaires, Michel
Dogna et Anne-Françoise L’Hôte, Éditions Guy Trédaniel 2012
 Le grand livre de la naturopathie, Christian Brun, Eyrolles Éditions
2015
 Les analyses biologiques en naturopathie & notions d’immunologie
de Christian Brun, Éditions Amyris 2013
 Respirez la santé grâce au bol d’air Jacquier, Laurence Salomon,
Éditions Grancher 2017

Mes livres
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Mes sites
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Module12 - Formation Naturopathie v2

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Formation en naturopathie

Bienvenue dans ce douzième et dernier

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Les clichés à combattre

Le métier de naturopathe est entouré d’un certain nombre de clichés,

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Manger sain, d’accord ! Mais à vous écouter, on ne mange plus

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Vous, les naturopathes, vous ne mangez que des graines !

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Les naturopathes sont des hippies des temps modernes,

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Voici un bel exemple de violence

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Si je vais voir un naturopathe, il fera tout pour me soigner

Cela reviendrait à dire que la naturopathie rejette l’utilité de la médecine

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En France, le système de santé se heurte à deux obstacles qui obligent

 Les rendez-vous qui auraient pu être évités.

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aller jusqu’à l’occlusion intestinale, qui devra faire l’objet d’une

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symptomatique. À long terme, on finit chez le médecin pour une pathologie

La naturopathie c’est efficace, mais plus contraignant

Tout à fait ! Mais le jeu en vaut la chandelle. Effectivement, préparer des

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à mesure qu’on leur mâche le travail, deviennent paresseuses, et lorsqu’un

La naturopathie coûte plus cher que la médecine

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Oui et non. Une consultation de naturopathie coûte effectivement plus cher

Analyser sa future activité

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Ça y est, vous êtes décidé à faire de la naturopathie votre métier et d’aider

 Stage et/ou formation

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Avant d’interroger la population

1. Connaissez-vous la naturopathie ? ☐ Oui ☐ Non

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5. Lors de quelles occasions penseriez-vous faire appel à un

7. Dans quel cadre aimeriez-vous bénéficier des prestations d’un

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Choisir un statut fiscal

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Exercer le métier de naturopathe se déclare au même titre que n’importe

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 SARL. Si votre chiffre d’affaires est très important ou si vous

Lancer son activité

Cette formalité n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée. En

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professionnels auprès desquels prendre conseil et échanger sur la

Choix du lieu d’exercice

Encore une fois, vous êtes totalement libres de choisir où pratiquer la

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 Si vous êtes locataire, vous devez obtenir une autorisation écrite de

Choisir une assurance

L’assurance professionnelle est obligatoire. Elle doit comprendre une

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Les mentions suivantes doivent obligatoirement figurer sur vos factures :

Les tarifs d’un naturopathe varient entre 50 et 80 euros, allant même

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et être compétitif avec les autres professionnels de santé au naturel de votre

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