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48 341 h.

(les Albige0¡ )
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ALB.I 1 1 ,n, r;Jfl P 5 . cat hódral -for toros e, u Albí
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ner e off re de ,� 10 � e ng des rue


d'ab andon e, ll l lo
ill 1:i nl Céc1le e
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� � ace s1e- . ? nu.est bien
tracée�. Les. pla?es du Vigan
sur sa ns_ �nciennes e d es a v co m merc,ale d Alb1, son role de
és ent llVi é
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de n101 so c1 é moderne p r �, évoquent 1 ,ac r tant a la grande époque du Pastel


a s

e
A c6té. la .r �s fort ani 111é t uliérement ,rn�f tron ique) furent longtemps liée�
t Jean-Jau c oÍe qui fut par 1�1es artiflciels. ec
ag n e X
11 ª rché tries (act'éries t au .
: s indus 1 011.1ller de car111 x , éden t : théatr e dans le Palais de
1 ls. s Y succ été, le m_u�é.e Toulo�se-Lautrec
aSu bassin L es festiva 1q ue. E n
n 98¡8 on 11• - et rnus en multIvIsIon « Alb1, une cité...
Albi ce _e 1 ·uillet. cinéma nd lo s e specta�le
la Berbte � ixp ositions. Un �; passé de la vi l�e� it du Séquestre, a l'Ouesr
présente d: rega rd " évoqu9 organisée s sur l ircu
c, u n iles s o nt
Lautre s automob
Des course é rat1.on. T arn ne figure que pour la partie
de 1'aggl om gu1.de, le
d re de ce nt avec la Garonne, en aval de
- Dans le s, d'Alb i
ca
a son conflu e ui produit les « Cotes du Tarn »
Le Ta rn · co u b le q
e son a 1e vig
. férieure d ns 1'Alb 1. o1·s il travers il entre dans la zona du Bas- uercy, IAª se o
r no
� issac. Da n ava f�e Áa bastens, e dont l'ampleur
des vallées est le
i,. p. 83). E
r(vei' oignent l'Aplus
veyro n, le T ar n et la Garonn , deux zonas de collines, la plaine
Oélimitée pa r res d'une e · xcept ionnelle fertilité,
marquant · 8r
car a cté re I e . tu eus e me nt ,• sur c,es t ta bac , pn me urs, ar bres f ru 't•I Iers.
a
le m J � e m ,a 'i s
alluviale s'éta ultures es p lus variées : ble,
altern ent les c

ALBI
Pompidou
Uces G. {R. . . _v� 2 5
Malroux(R.) A) · · · ·· ·· ·· Y 7
Mariés · · · .. · · ·· z 4
s,e-Céc11e (R.) · · . � 6584
Timbal {R./A. de)
Verd usse
Vigan {PI. du) ........· z
Archevéch(R.é (PIqu). de I') · · y 37
Casteviel (Qua1) • ·• ·· ··· ·· ·· ·· y a y
Chois eul ·
Croix-81anche) · · zz g12
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Nobles (R. des)1),.···· ·· ·· ·· ·· zz 209


Oulrnet (R. de .... .. .. z 3
Palais (Pl. du) .. --· .. 3 1
Palais (R. du) des) z
Pénitents (R. - • • -• · · · · ·yz 33
Peyroliére (R.)
Porte-Neuve
34

(R de la) ..... ...· · zz 36


Puech-8erenguier (R.) ·· ·· y 4307
R1v1ére (R de la)
R oguelaure (R.)
St•Alric /Rj . ....
.· ·.· �z 44H
St-C lai r R. . ..
St-Juhen { .) . ...• ·• ·--· ·• YY:�
Ste-Cécile (PI.) .. , , i� z
Ste-Claire (R.) .......... Y
Savary (R. H.) • • ·· · · · · · Z 62
Sel (R. du) ...... ...... Z
Toulouse-l..autrec 0
(R. H. de) . .. ..... . Z 6
Visitation (A. de la! ... Y 67

les plans de vil/e sont


tou/ours oríentés le
No;d en haut.

UN PEU D'HISTOIRE
Capital• religieuse. - Les pouvoirs t e mpore ls des éveques croissant a mesure
que se développe l'hérésie albigeoise .
Aprés le concile d e Lombers, réuni en 117 6 pou r condamner la doctn.ne ca hare
la crois ade des Albig eois déclenché e en 1209, le tralté conclu Meaux e� � 229• a
l'él ablissements de l'lnqulsitlon, ces éveque s de vi e nnent d e véritables... se ne rs'
ig �J
sans cesse en guerra 01.4 en procés, mais aussi grands mécéne s. Bernard de Com �.81''
éveque de 1264 a 1271, commence l'édification du
palais épiscopal de la �er ��
0
Bernard de CHtanat ( 1276-1308) ent repre Ste-Cécile.
dernie r scandalise le pape par ses nd calle de la cathédrale
a dans un
co�vent., Plus t ard, Loul1 'Ambois abus de pouvolr et doit se retir r ta5iueul<,
dott abd1quer é la suite dd e qu a ( 14 73•1602), au terma d'un régne
En 16 7 8, Albi est é rigée en er elles lncessantes avec ses administrés.
arch eveché.
••
�a ce Albigeoia 11• - �e nom désign e au 1 2• s. les adaptes de la r�ligio�
r arªe - t� rme savant tnconnu a l'époq ue - parce qu'ils trouvérent d abor

e �,i ª
Albt ; peut-etre aussi cette
au cou rs duq�el le peup appellation est-elle due a un épisode surven u
docr,Jn· e ca t h are : vo,r le sauva quelques hérétiqu es du bücher. sur /.a
p. 22.
36
and G'iovanrn· Lotari. o mont ALBI
L a cro1sa
· de . - Q u e 1� t�One ontifical ( 1198),
e!�[
sous le nom d'lnnocant 111, i décide d'extlrper
l
8 é r e dpe
dangereuse pour le dogma et pour les instltutio <e purs », jugée
s na. Des rsi s n ants du Sain
Siega sillon nent le pay en essayan t de démon t er l'e eu atharet ; es prihre t,
ep r é e
des évéques, dont les mmurs dissolues serve� es rrt éo r c_ s

r
d
renvoyés. Saint Dominique pr�che, accom li �� ies hé éti
r ques, sont
p t s � �
biens matériels, co mme les et Parfaits ,,, Cependa t rae �s,. s e détache des
e ca1 ar i s me s� propaga
en Languedoc. Les humbles comme les s;
commerc;ants se convertissent. Or en 1208 l' e ��i é du les art1s�ns, les
u rs,

castelnau, est assassiné prés de St-Gilles. ln �c t a


n en llf x o pm pne� Pierre de
de Toulou se accusé de complicité et leve une armée d: tr � é u ie. le
,s s co�
te
o pou r réd 1r
les hérétiques. u e
s
Bézier est d'abo rd pillée et sa population m assacré·e, u·,s C rcass
a onne tom be ·
En 1209 , S.1mon da M ontfort est élu chef de la croisadep Bra m M. rv La
seront. le u r tour le théa_tre d� tueries effroyables. Enfin le t;ait��� ��au/(i�
a
de Pans), en _1229, met fin I expédit!on et place le Langu edoc
a sou s l'autorité
royale. �es vmgt_ année� sa�g��ntes n ont pas réussi abattre les Albigeois, il
a
faudra I mstauratIon de l lnqu1s1t1�n et surto ut le b0cher de Montségur, en 1244,
pour mettre un terma aleur actIon.
Henri de Toulouse-Lautrec. - Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec
Mo�tf� et d'Adéle Tap_ié de Celeyran, sa cousine germaine, il naquit en 1864
en I hotel du Bosc (vo,r p. 4 1). Son enfance est marquée par deux accidents,
e� 1878 et en 1 B?9, qui le priv�nt de l' u sage normal de ses jambes. Un corps
d homme sur des Jambes atroph1ées, telle sera la silhouette diffo rme du comte
de Toulouse-Lautrec, l'un de nos plus grands peintres de mceurs.
En 1882, il s'installe a Montmartre et se mele au monde de la misere et de
la débauche. Fasciné par les personnages qu'il rencontre, s'attachant rendre a
le caractere qui les personnalise, il croque ses modeles dans leurs lieux
familiers : maisons clases, champs de course, cirques, cabarets. A partir de
1891, ses talents de lithographe lui apportent la célébrité et les murs de Paris
se couvrent de ses affiches. Prématurément usé par l'alcool et une vie dépravée,
il doit etre interné dans une maison de santé de Neuilly, en 1899. Rétabli,
il retourne ses habitudes malgré la vigilance de son ami Paul Viaud. En 1901,
a
a la derniére extrémité, il quitte le capitale et meurt le 9 septembre au chateau
familia! de Malromé, pres de Langon (Gironde). 11 repose au cimetiere de
Verdelais.

*** CATH�DRALE SAINTE-C�CILE (Y) visite : 3/4 h


Au lendemain de la croisade contra les Albigeois, il faut que l'autorité catholique
apparaisse définitivement rétablle. L'éveque Bernard de Combret a commencé
l'édification du palais épiscopal en 1266, Bernard de Castanet entreprend en
deur
1282 la constructíon d'une cathédrale. Elle devra etre le symbole de l_a gran
retrouvée et de la puissance de l'Église puisque les événements v1ennent d�
Prouver que la foi a quelquefois besoln de la force pour étre entendue. �uss1
En u_n s1ecle,
la cathédrale Ste-Cécile a-t-elle été con9ue comme une forteresse. contnbuero nt
la construction du gros oouvre est achevée ; les éveques
successivement aux travaux de finition.
ter d'en prendre I exactt:
Avant d'approcher cet impresslonnant édifi<:e et pour ten22
mesure, on pourra tadmlrer, dfJ /oln, dopws le Pon( du �oa� ou le découvnr
au hasard d'une tJchnppée depuís /'une des rues du vie/J Alb1 qu, débouchent sur
la Place Ste-Cécile.
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L�uis 1" d'Arnbo1se 11)re a fJ·,,arell de brique de la tacada. u�� �
t 8vec, fe so
rorremen ée 8 f'allure de donjon qui ne dépassai1 Pas f·
la o c
Cloche - Su_r 1 � ��A ���oise a fait édifier, en�re 1,4�5 et 1492. trofs h?utour
r,
de fa nef. Lonuis d ux toure ffes orientales, tand1s qu a I Ouest cefles-ci • otayo•¡
9
qui s'adosse t auxem�er étage. o·ou la silhouette ca mbrée caractéris/''ªtent
a haute ur d u p, ique d
u
monum ent.

INTERIEUR
, thédrale originale en se plac;:ant a droite du
On se repr�.���;;�ra la cafe ubé et sans la galerie qui, �joutée �u 15•grs.andov� r
11nagm ons 'é e san s j , 881 �ue:
pelles. On est alors en presence d un vasta vais e
int�r�omp re f lan des cha
voute d o grve s. sans trans ept' épaulé de contreforts intéríeurs sépare'ssedau
e
chapeffes.
Chmur et jubé. _ L'église fut consacrée en 1480 .. Vers cette époque, Louís
1.,
d'A mboise décide f'érection du chceur, , �lo� par un Jubé sou_vent comparé a une
dentelle. L'art ffam bo yant finissant deplo 1e , e , to� t� sa tech rnque. C� ne o t ue
_s n q
m otifs enlacés, pínacles et ares
savamment meles, voOtes aux efes nchement
décorées. . .
Au-dessus de f'entrée du jubé, re'!"arquer, a la voüte, les efÍ!g,es de samte Cécife
et de saint Valérien (autres détai!s sur la Grande voOte, ct-apres).
La porte princípale est u� mo�éfe d'éléganc� et les, serr�res _sont des
chefs-d' reuvre. Des quatre-vmgt-se,ze statues qu, ont pare ce Jubé Jusqu'a la
Révolution, il ne reste que la Vierge a _la droite du Christ en croix, saint Jean
a sa gaucha et, au-dessous, Adam et Eve. A l'entrée du jubé, au revers de fa
haute croix, on apen;:oit Sainte Cécile, assise, tenant un orgue et la palme de
m artyr.
Vue du chreur, l'orgue m onumental, construit entre 1734 et 1736 par
C. Moucherel, est admirable. 11 se compase en fait de deux parties superposées.
soutenues par des atlantes. Le buffet, tres raffiné, est décoré de chérubíns jouant
de différents instrum ents de musique et, au-dessus, des statues de sainte Cécile
et de saint Valérien.
Le chre ur, aux vastes proportions, occupe fa moitié du vaisseau et témoígne de
la solennité dont s·accom pagnaient les fonctions du chapítre. La cloture
extérieure est faite d'arcs en accolade a remplages ou s'ínscrit le m onogramme
du Christ. Les piliers qui séparent ces ares portent chacun une statue représentant
un pers onnage de l'Ancíen Testament. Avec la statuaire de clóture du chreur
d'Albí, !e naturalisme de la sculpture gothique la
atteint son apogée; l'influenc:e
bourgu1gnonne est manifeste dans l'expressíon
un �eu_ lourds des vétements, l'allure réaliste des visages. les drapes
... Sont
part,cuhérement remarquables Judith souvent trapue des personnages (3)
et ,Jéréff1íe ( 4) et, cóté Nord, (1), les prophétes Sophonie (2). lsare
A ,f inténeur du choour, les stat Esther ( 5). r nt
au:<1essus des deux portes laues de Charlemagne ( 6) et de Constanti n ( 7) t oneur
rº" térales. 11 faut se placer tace au maitre-autel po
resple�dir les peintures des cha
san?_ pelles a travers les ajours des arcades. Sur
:vx p1l1tua,re proprement dit, régne la Vjerge · é l'Enfan t (8) entour ée cfanges.
ers, les douze apótres
.

CATHÉDflALE STE-CÉC
ILE
í/rJ,n

11110 <lo 1ft Mallrluu

--
38 Plnco Ste-Céclle

.......
ALBI
du h03tll', couronl deux rongóes de stollos, magnifiquement oulptées.
t,.uto ur us 1111 friso d'eng I ts epparoit dan un dócor d'arabesques peint sur
/\11-cl \ i'es itreux rh s cinq lenl\tres haules de l'abside ont du 14" s., ro taurés
1� p i
9'. � Úi ·11apelles llltérales présentent un intéré\t inégal. 11 fout remarquer
a
011 1 � lle de la Sainte-Croix (9), oelle située l'entróe Nord clu choour (1 O)
1
s111,10� ite un tableau de la Sainte Famllle ( 16• s.) el, enfln. la hapelle du Rosaire
1
r1u � 'ui ontient un précieux trlptyque de l'école siennoise.
(1 i l �d de l'orgue, le ma'i1re-autel* en marbre noir de Jean-Paul Froidevaux
ALI P�cré en 1980) est orné d'émaux ele couleurs vives figuran! sur trois cótés
(con:i ne. tandis que sainte Cécile occupe la lace postérieure. Tout autour de
;!;�, 1 g�0�1rt un verset de l'Évangile de Matthieu évoquant le mystére de
tstte.
l'Euchar
Jugement dernler ( 12). - 11 s·agit de l'immense peinture sur enduit qui
1.-e e la µaroi occidentale (sous le grand orgue), exécutée a la fin du 15• s. et
ornlheureusement mutilée en 1693 par le percement de la chapelle St-Clair qui
a arition de toute la partie centrale et en particulier de la figure
�;�raina l disp
du Christ.
empl_oyée e�t la détrempe, c'est-a-dire que les couleurs •• broyé�s.
La techn iq�e
s au Iaune d reuf et a la calle, a la d1fférence de la voute ornee
0111 été fixee
de fresques.
a qui supporte cette composition, et ou vient jouer la lumiére,
La p roi de briquei
ba le apparence de légéreté et de transparence.
lui donn e une
On peut pensar que cette peinture murale supplée a l'absence de sculpture sur
la fa<;:ade Ouest, traditionnellement réservée au Jugement dernier dans les
cathédrales.
11 se compase de trois registres: au sommet. une assemblée d'anges figure le ciel.
Au centre et ala droite du Christ disparu (c'est-a-dire agauche) se tiennent les élus
sur trois rangées: en haut les apótres, vetus de blanc et nimbés d'or; au-dessous
les saints. déjajugés et admis au ciel, parmi lesquels on reconnalt des personnages
de haut rang; en bas, se trouvent les ressuscités nouvellement élus encare tournés
vers le juge suprema, le livre de leur vie ouvert devant eux. Leur faisant pendant.
a droite, les maudits sont précipités dans les ténébres de l'enfer. L'espace vide qui
les domine matérialise la rupture irrémédiable avec Dieu qu'a engendré leur péché.
Le dernier registre représente l'enfer ou sont dépeints les chátiments correspon­
dant aux sept péchés capitaux (au centre la peine infligée aux paresseux a disparu).
La natura des tourments est inspirée des vices qui ont corrompu la vie de ces
damnés. On reconna1t de gauche adroite : les orgueilleux, les envieux, les coléreux
puis les avaricieux, les gourmands et les luxurieux.
Cette reuvre achevée, les artistas fran9ais abandonnérent Ste-Cécile et Louis 11
d'Amboise fit appel a des ltaliens pour décorer les parois et la voüte.
La Grande voute. - Les artistes bolonais qui ont paré l'austére nef de la
cathédrale d'Albi de peintures éblouissantes se sont souvenus des splendeurs
du Quattrocento ( 5 1 • s.), le grand siécle de la Renaissance italienne. Sur un fond
d'azur, les blancs et les gris des rinceaux, rehaussés d'ors, produisent le plus
bel effet.
La Grande voüte est décorée de multiples portraits de saints et de personnages
de l'Ancien Testament. Parmi les douze travées, remarquer la quatriéme en
partant du clocher : dans le voütain Ouest, le Christ montre ses plaies Thomas ;a
a l'Est. la Transfiguration. A la septiéme travée, dans le compartiment Ouest,
sainte Cécile et saint Valérien, son époux; a l'Est, l'Annonciation. La dixiéme
travée est la plus richement décorée : a l'Ouest. parabole des Vierges sages et
des Vierges folles; al'opposé : le Christ, dans une auréole de lumiére, couronne
la Vierge. Enfin, a la naissance de l'abside (douziéme travée), le Christ de la
Parousie, auréolé d'anges, est entouré des quatre symboles évangéliques.

* PALAIS DE LA BERBIE (Y) visite : 1 h 1/2


C'est a Bernard de Combret que revient l'initiative d'avoir commencé vers 1265
la .construction d'une résidence épiscopale, prés de la cathédrale du 12• s.,
auiourd'h ui disparue. Le nom de Berbie est une transformation de bisbia,
" éveché » en díalecte local. Bernard de Castanet transforma l'ceuvre initiale en
forte�esse, avec donjon massif et enceinte fortifiée : on appréciera son importance
depu1s_ la terrasse aménagée au bord du Tam. Cette muraille, primitivement
a
dest1nee préserver l'acoés au donjon, s'est transformée au cmus des siécles.
A la fin du 71 • s .. la cour jadis occupée par les hommes d'armes a été transformée
e na.rterres fleuris et la tour occidentale a été coiflée d'un toit hexagonal. Le
rie
� min de ronde a été changé en promenacle ombragée, bordée des statues
e rnarbre représentant Baochus et les Saisons ( 18• s.).
�? corps de. logis oriental, couvert d'ardoise, date de la fin du 5 1 • s. Louis 1 "'
Arnbo1se ltt .surrnonter les tourelles ele toits en poivriéres ajourés d'élégantes
1 ºªfnes en p1erre
i dont il ne subsiste qu'un exemple.
/res. la promulgation de l'édit de Nantes en 1698, la Berbie perdit toute fonction
e tadelle ..Les tours furent arasées, l'enceinte
occidentale démantelée, la tour
N � u donio
r-º� � n écrétée. Par la suite, les prélats s'attachérent surtout a aménager
)0n é neur d u cháteau. Depuis 1922. le musée Toulouse-Lautrec créé par Maurice
Yant, ftdéle ami du peintre, occupe les bátiments.
** :usé� Toulouse-Lautrec 0 (Y M). - L'escalier majestueux, construit au 17• s..
u,t au pre
la ��. miar étage ou l'on visite la galerie d'archéologie ( 1); remarquer
(Pé 1 nus _du Courbet, découverte a Penne dans le Tarn et vieille de20 000 ans
et � .9°rd1en supérieur). La chapelle Notre-Dame, du 13• s., est voütée d'ogives
orée
( 16:� 1 7 par 1� Marseillais Antaine Lombard. L'éveque Le Goux de la Berchére
- 03) Y tntroduisit les sept tableaux marqués a ses armes.
ALBI
MUS�E TOULOUSE-L AUTAEC
La suite des 110111· Wélogn
breuses salles qu e l'on
visite a été aménagée
811 17' s. Beaux pla­ 20m

fonds, dans le vaste


Salon doré (2) qui ren· JAHDIMS
ferme un tableau de
Guardi.
Le Salon carré (3) inau­ vorn nfloc;
gure l'exposition des d'nrl conlo111por�l11
collections Toulouse-Leu·
trec, les plus completes Alle des Suflrogonls
de cet artista, léguées
a la villa d'Albitessene
1922 par la com
de Toulouse-Lautrec,
sa mére, et complétées
par d'autres donations
de la farnille. Parmi les
portraits consacrés a
l'artiste, cel ui exécuté
par Java! traduit bien
la noblesse dont Tou­
lo use-Lautrec ne s'est
jamais départi sous
son appa rente dé-
chéance. Dans la salle Toulouse-Lautrec (4) l'Artilleur sellant son cheva/ a été
exécuté par le peintre a 16 ans. .
La galerie Amboise (5) abrite des ceuvres de ¡ e unesse évoquant les séjours au
domaine maternal de Celeyran,
On notara, tout au long de la visite, la diversité de s signaturas: Henri de To ulouse
Lautre c, Montfa, des initiales : H.L. ou H.T.L.; Tréclau, anagramme de Lautrec'
écrit dans un éléphant, une souris ou un chat. '
La vaste salle suivante, le Salan rose (6), renferme de s portraits célebres et des
c:euvres illustrant principalement sa vie parisienne. L 'Anglaise du Star est un
souvenir du Havre : avant de s'embarquer pour Bordeaux, il a voulu fixer le sourire
de la blande Miss Doly, rencontrée dans un café-conce rt du port. La Modiste
frappe par son atmosphére de clair-obscur. Le docte ur Gabriel Tapié de Celeyran
son cousin, est la aussi, qui le soutenait de son amitié vigilante. De la, on accéd�
a la terrasse : belle vue sur le Tarn, le Vieux Pont et les jardins a la frarn;:aise
du Palais de la Berbie.
Dans le Salan Empire (7) et dans
l'aile Nord du palais, dite « des
Suffragants » (salles 8 a 12), ou
logeaient les éveques en visite,
remarquer l'étude pour !'affiche de
la Revue blanche ( 1895 ), rauvre au
fusain rehaussée de couleurs, hom­
mage a la beauté de Missia Go­
debski, épouse d'un des fréres
Natanson, directeurs de la Revue
blanche.
Dans la salle 9 domine une des
ceuvres les plus connues: Au salon
de la rue des Mou/ins. L'étude au
pastel et le tableau de 1894 sont
exposés face a face. Dessinateur
incomparable, l'artiste observe et
rep�oduit impitoyablement; il laisse
tou¡ours apparaitre le trait sous la
peinture. Puis défilent les person­
nages de music-hall et de théatre
dont il allait chaque soir faire de
nombreux portraits : Valentln
le
Désossé qui venait au Moulin de la
Galette pour danser avec la Gou­
lu�; le chansonnier Aristide Bruant
qui chantait en argot dans son Portrait de M. Désiré Dihau.
�abaret Le Mirliton: Caudieux, l'ar­ par Toulouse-Lautrec.
t1ste de café-concert; Jane Avril,
surnommée La Mélinite pour ses
danses frénétiques dont Laut ec. a
et les attit de d'1st � ma1ntes
• . évoqué les expressions déltcates
fo1s
: . 1 �guées • 1� chanteuse Yvette Guilbert, poursuivie avec
acharnemen� P r e peintre 8 qui elle
1
trouva·1 t désolJ I.1gea tnterdlsait de divulguer ses portraits qu'elle
nts.
Dans le donjon (salles 13 a 1 .
et lithographies a· n SI. ur.) sont. exposés el .innom brables dessins, afflche5
maison de rapos· �e N���II1 . r
a � n ne é�idée que l'artiste utilisait a sa sortie de 1�
et gardien Pa ul Viaud. Y · 1 pouvait la rempllr de cognac, mystifiant son arrll
La série des 39 dessins
mémoire pendant les soi A \ Clfque eSt une reproduction de ceux exécutés de
De la salle 12 un escali�� n e-9 uinze Jo�rs que du_ra son internement en. 1 .�99.
étages q ui abritent des a vis �u 14 s. condu1t aux deuxiéme et tro1s1erne
cauvres d art contemporain.
40
ALBI

ytf:IL A 1 visíle : f 11
oe IR µlace Sre-Cé 11 • prenrlre lo ru du 111 rnr:1 nom et tourner dan la rue
J dro,te}.
1,e¡ ir (2
"º' n VOQU f pr n1í1 r é11 QU d'Alhi
. 0n d viell Alby ( Z B). - R t ur e Ion l9s pi ns d'u e mai on r ; di ale,
M "'
8
i n,eur 11 bri u et boi av , un éta 1m enr, (Jrb II mertt <,,<, D°✓ la
e 11 e ntr I s ru trés pi1toresque de la roi11 Blan e t P (..(., !:l'lre •i' er.
four h rt d adre d
n du vieil Alby r-poaition ú·ar i anat <: p é1g te
LB 111dais ument . ur 1 a v,·11 e.

foul use-Leutrec (Z 60). - Sur la droite de la rue e u dent lama· D


e t installé le mu e d Cire (Z M') e f'H el úu Bo3c, m · m.1 :a-tM
�:p�rou e ou
(Z D).
Toulou e-lautrec
\rre tes ru es des Nobles, du Palais (le palais de ju ti e est installé dans l'an<:.. i:
S
u:ivent des Carmes du 16' s.) et des Pénitents. Rernarquer l'h' t.el de ville
(Z H). belle construction Renaissance.

tfc';tel de Reynés (Z C). - Siege de la Chambre de Commerce et d'lndustrie.


enaissance en brique et pierre appartenait á une famílle de rkhes
Cette demeure R
marcllands.
o
La c ur es
a
t décorée de deux galeries superposées accolées une tour d'angle
du 14' s. Les meneaux des fenetres représentent des formes féminines mais
sont les deux bustes de Frani;ois 1 .. e-1
les élém ents les plus remarquables
Éféon ore d'Autriche.
Pharmacie des Pénitenta (uu Maisun Enjalbert) (Z EJ. - Cette construction du
l 6' s. est typique du style albigeois avec ses briques entrecroisées et ses
colornbages.
Prendre la rue Mariés, rernarquer au n 6 (Z F) une belle maison du 15• s. a
º

bñque et bois.
É g lise Saint-Salvy (YZ). - Saint Salvy, d'abord avocat, devint moine puis évéque
d'Albi au 6• s. et implanta le christianisme dans la région. 11 fut enterré a
remplacernent actuel de l'église. Celle-ci eut une histoire mouvementée : ses
plans et fondations sont carolingiens; au 11• s. _on édifia une _égli�e et u� clortre
rornan, puis les travaux. interrompus par la cro1sade des Alb1geo1s, repnren1 au
13' s. dans le style gothique. La variété de styles est reconnaissable sur le clocher
massif qui s'éléve sur le coté Nord de l'édifice. La tour romane en pierre ( 11" s.).
a bandes lombardes, est surmontée d'un étage gothique (12' s.) et terminée
par une construction en brique du ·15• s. : la tourelle crénelée qui la flanque,
« la Gacholle », ou l'on discerne le blason de la ville d'Albi a coté de celui du
chapitre. servait de tour de guet
Pénétrer dans l'église par le flanc Nord. Du portail roman, défiguré par une
adjonction de style classique, il ne reste que l'archivolte, les voussures et deu:x
chapiteaux. Les quatre premiares travées sont romanes et ont conservé leurs
chapiteaux du 12• s. D'une premiére campagne de construction subsistent deux
absidioles du chceur, non alignées dans l'axe des bas-cotés.
Le chceur. de meme que les autres travées, est de style gothique flambo ant
11 renferme six statues représentant les pretres, scribes et anciens du peuple d
Sanhédrin (tribunal siégeant a Jérusalem).
a
Dans la premiére chapelle latérale droite, remarquer un Christ la colonne du
15' s. et une Mise au tombeau, beau tableau primitif sur bois.
La sacristie abrite une pieta en pierre du 15• s. et une statue en bois de sain·
Salvy du 12• s. dont une copie est placée au-dessus du portail d'entrée de l'égli 0
et une autre au-dessus du maitre-autel.
Le doitte (accés par une porte percée dans le flanc Sud) a été reconsuui au
13' s. par Vida! de Malvesi. 11 n'en subsiste que la galerie orientale qui présente
de:s chaprt.eaux romans historiés et des chapiteaux gothiques a
ieuillages.
L'artiste et son frére reposen! dans un mausolée avec enfeu adossé l'é l�sa. a
a
Revenir la place Ste-Cécl1e.

AUTRES CURIOSITtS
Mai�on nata le de Toulouae-tauttec 0 ( Z O). - Henri ele Tau use-L utr
a
naqu1t dans cet hotel particulier du Baso situé l'empla ement des forti af
du 14• s. (il en subsiste deux tours et une panie du hemin e ron e.
A l'intérieur on voit le salan oú se produisit en 18 7 8 1 premier · eni
eu_ne Henri, puis une suite de piéc s que dé orent e nombr u 111 u e
ob1ets de valeur. Des souvenirs d'enfance ei la lle ti n p ni tli ra e­
opriétaires (lluiles. dessins, aquarelles) permettent d'imaginer I j une se de

enn de Toulouse-Lautr dans son cache f milial.
Mu1ée de Cirea 0 {Z M1). - lnstall s dan le a

f�-
été �Chfltée par le navigat ur Lap rouse, de diorama
c,r� évoquent tes Albigeois célebre ain i que I
e de personnages
pis des qui marquérent
1stoire de l a ville. On y retrouve Henri de Toulous&-Lautre , aint Sal . Simon
d e Montfort. Bertrand de Castanet, Lapérouse ... et la représentation d'aciivités
comme l'exploitation des mines et du pastel.

�t�tue de lapérouae (Z K). - !Ilustre enfant d'Albi. l'amiral Jean--frani;ois de


8 aup de Lapérouse pé t
d eva nt lile ri en mer en 1788, lors du naufraga de L 'Astro/abe
p BCI fi1q . de Vanikoro, au Nord des Nouvelles-Hébrides. dans l'océan
ue

41
CORDES
Porte de le Jane. - Vostigo de la deuxiéme enceinte, elle doublait la Porte
des Ormet1ux.
a
p rt des Ortneaux. - C'est ses grosses tours que les _assaillants, �ersuadé
d'�vo�r pénétré dans la ville par la porte de la Jane, ava1ent la surpnse de s!
heurter.
e
Chetnin de ronde. - Les lices du Sud ou Planol procurent de belles vu s sur
la campagne environnante .
Porte du Planol (ou porto du Vainqueur) (O). - Elle constitue le pendant oriental
de la porte de la Jane.
e
Barbacana. - A la fin du 13 s .. la cité s'étant étendue. une troísiem
enceinte fut construite dont subsiste la barbacane, en contrebas de la part:
du Planol.
Maison Gorsse (E). - De belles fenetres a croisillons Renaissa nce ornent sa
fac;ade.
Portail peint (F). - Son nom lui vient probablement de la Vierge peinte qui
l'ornait. C'est l'équivalent de la porte des Ormeaux, l'Est. a
* Musée Charles-Portal (ou du Vieux Cordes) 0 (M 1 }. - Son appellation est un
a
hommage Charles Portal, archiviste du Tarn, grand historien de Cardes.
a
Aménagé l'intérieur du Portail peint, il présente au rez-de-chaussée d'anciennes
mesures a grain. un tres curieux sarcophage provenant de la nécropole
a
mérovingienne (6 9 s.) de Vindrac (5 km l'Ouest de Cardes), la belle porte cloutée
de la maison du Grand Fauconnier et les faucons qui luí valurent son nom.
Au 1- étage, une salle est entiérement consacrée a
l'architecture cordaise
(militaire, religieuse, civile).
Au 2• étage, on peut voir d'intéressantes collections de la préhistoire locale. une
série de poteries typiques de la fin de l'age du bronze, ainsi qu'un riche mobilier
gallo-romain qui appartenait au temple de Loubers.
Dans la salle du Vieux Cordes est exposé le « libre ferrat » ou livre ferré qui
était rivé par une chaine en fer. Ce cartulaire contient les reglements de la ville.
de la fin du 13• s. au 17 ª s. Sur les extraits d'Évangiles qu'il contient. les consuls
entrant en fonction pretaient serment.
Le 3• étage abrite le produit des fouilles de la nécropole de Vindrac : bijoux.
boucles, ainsi qu'un ensemble d'antefixes et de poteries d'époque
gallo-romaine.
La Grand-Rue. tres escarpée, conduit au cceur de la vil/e fortifiée.
Maison Prunet (M2). - Elle abrite le musóo de l'Art du sucre 0.
Conservés pour la plupart dans des vitrinas les chefs-d'reuvre présentés sont
réalisés a 100 % avec du sucre. '
Dans la seconde salle la tonnelle ,, aux cent roses ». haute de 2. 60 m accu�ille
le v_isiteur. Divers tabl�aux, reproductions de voitures, trains ou avions. évo�auons
�anées (album de timbres, marché de Provence, instruments de musique ... )
Jalonnent la visite,
* Ma�aon du Grand-Fauconnier (H). - Sieoe de la mairie, c'est une bella maison
ancienne. L'encorbellement du toit était orné de faucons. d'ot) son nom. La faca��­
qui f ut restauróe au 19" s., est remarquable par son élégance et la régulant�
de son appareil. L'intérieur ' remanié ' comport · du 1 5• s qlll
·' e un escaher n.i. vis

con du1t· au 1 w ótage m) se trouvo le mude Vves-Brayer contenan t des reuvres


du peintre : dessins. lithographies, estampes, aquarelles. .
Dans la cave, le mude de la Broderie Cordaise organise des démon 5 lr�tio;: sur
un métier a broder u a bras ►>, Ces métiers mécaniques, provenant ;, Gall
du
en Suisse, firent la prospérité de Cardes a la fin du 1 9• s. et au 8 b u t
20• s.
AUTR ES C
U R
IO S
ITÉ S

La �il le ba�se. - �u ��• s., la �itadelle s·entour nt


de faubourgs, une
q uatne m,e pu1s une cinquIeme enceinte urent batiesa. A l' st de la ville
f E
po rte de I Ho�o e, proba�lement recons, rui e au 16• s est un vestig pittores la
g t t ., e
de la_ qu�tneme mu �1lle. On y accede de la place ou ab utit e d qu
, r o
Boute1llen�, par I esc la rue e la
l aher. du Pater No s ter (R) qui comp ren d auta tn de ma rch s
ue a p ere u t e
n
q d
�--C�p_elette 0. - o Cette ancienne cha pelle, construite en 1511, a é é déc r
s t o ée
a I intene u r pa
c l é r Yvesm Brayer. . A l'exté r ieu r, dans une n che, sta e e la i
p p u m d i tu d V e r e·
g
s u t e el on o
a r Pa l B
ENVIR O N
S

Vindrac. - 5 km a
/'ouest. C e hameau fleuri abrite, dans un v e i
ux m o
ulin
, l
e
m�sée de l'Outil et das Méti rs anciens* 0 é u u a collect on d'outils forg s
a qui r n it ne r r e i é
a
fa1sant revivre les métiers d'autrefois.
Au premier étage, remarqu e r u e mesure gr ain du pays d'Alb , de 1784, a
n y 19• s.. liux
ut r du
ch amiéres en come d'animal. Un arrache-dents et un bo oi u ti sé
s
pour la fin ition du travail ur la come du sab t i llust er n t deux a s p ects des tache
du maréchal-ferrand.
De nomb re ux outils ou obje s évoquent o les m étiers a ujou rd'hui disparus s
t de
ch a isier (la « consc ence ll, qui s e rvait d'appui au vilebrequ i n), de berger (le
i
rces )) pour tondre les moutons), de sabotier (bell e pa ire de sabot m s .
" fo o rnem
s nt s
D an s un e vitrina sont exposés les out ls du stalf eur ( entaliste sur platre)
i )
et un tréb uchet du 18' s. qui servait a pesar a p ou dre cfor. é
l era
D an s la pe te salle attenante a la salle ¡\ vivre. on remarq u r s b ll
ti une t e
collectio n de moules
de la rég ion corda se. a p
cur bele ts (a pelés ég Ae l m en
t oubli s). g ufr s t es fines
r

a
i i
Ap ré s un e évocation du trava l s te n n . e t r eur, ar
u to
u a p n ou clu cha11vre, IA vlsi 11t rr i l' i p
n r ai I jou rs n e étot.
Muaée de C ay la . - 11 km a11 S11rl-011 e
s t. O u
itt r a rde
s
en dke tion de G. 1'//a
(D 922) . A 8 km :wivre /11 sig1111/isntion.
Gu,rl.n ( Hl 10- 8
C ette bat isse fut la de meure familiale cto Maurlcil dB ta pai i � 1, 1 9) et

de
oéte . L si s
s� sceur Eugbnie ( 1806-1840). ócrivnins ot p s s le s p ce
d h a bitatio ée ov o leur mém rnre de fav on
n e
f i l ment recons tu
li s q u n t
émouvan te . dé r
L'.ceuvre de Mau ice de Guérin prend pince lnns la lill 11rerntu a romantiq ue et s_e
d1s1i�gue surt r é pros a le Ce11tR ,.
5
out par 011 po me n que, Geo ge Sand f1
nl é d1té d abordr p�r t
P�bher po r la premiére fois en 1840. ot pnr son Joum Barb�
u rna es y
d A urevilly, son condisciple. Dans le u Jou l u et l u Lettr e� ,, d Eu_gér ue,
855
:
également édités par Barbey d'Aurevilly en 1 sou� le t,t�e Rel19 w ae,
ce chatea u o Ma n��
paysages du Cayla et _de
transp arait le souvenir des s o
u u et
�ug éni
htté a i e naa qu irent e ro u r d e ant an s l m eu
s i . t t u vé rent r eu e apr un é
r r e p r si n s f g é sé ¡ s
e c v d e 1h x
73

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