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M I N IS T Ù R U DU U T X O N O M IU N A T IO N A L U
D I R I X T I O X DUS M IN US UT DU LA G Û O L O G IU
SU R Y ICU G U O L O G IQ U U
NOTES ET MEMOIRES
N° 135
NOTES
DU SERVICE GÉOLOGIQUE
DU MAROC
Ed it io n s du s u r y ic u g u o l o g iq u u du maroc
RABAT
1956
M a h s 1058
SOMMAIRE
G ÉO LO G IE R É G I O N A L E - S T R A T IG R A P H IE
H . H o e i .a r d et P. J a c q u e m o n t : Le G olhlandien, le Dévonien et
le Carbonifère des régions du D ra et du Xemoul (Confins algéro-
m arocains du Sud) ................................................................................. 7
P A LÉ O N T O LO G IE
P É TR O G R A P H IE
M IN É R A L O G IE
C. G a u d e i r o y : Questions
de cristallogénie - P h én o e risla u x de
gypse inclus dans le gypse saecharoïde de Sali (Maroc occidental) 139
L r r a t a du tom e 14 159
G É O L O G I E R É G10 S A L E - STRATIGRAPHIE 7
par
Le Dévonien supérieur est argileux et on y rec o n n aît toutes les zones clas
siques de goniatites ; il se te rm in e p a r des grès à faune stru n ie n n e
(brachiopodes).
Des doléritcs, injectées en sills dans la p artie esl, m o nte nt jusque dan s
le Viséen supérieur.
INTRODUCTION
10 20 30 40 50 Km
Demin.:J.Ajrvcelin-
PALEOZOÏQUE DU DRA ET DU ZESKK'I. (I
qui forment les plaines. On traverse ainsi, au delà du jebel B ani, form é
de grès et quurlzilcs ordoviciens, les Bichs (3) dévoniens, le jebel Tazoul
tournaisien et le jebel Ouarkziz viséen. Les Richs sont gén é rale m en t affectés
de plis, mais l’ordre général n ’est tro u b lé que p a r les a n ticlin au x de l ’a d r a r
Zougar, au SK de F oum cl H assan e, et du jebel H am s aïlik h , a u S de F o u m
Zguid (pii font surgir les q u a r tz ite s ordoviciens en d ’im p o r ta n ts massifs
au sein du pays des Richs dévoniens. L a succession se com plique du fait
de l ’existence dans la p a rtie est du dom aine du D ra, d ’im p o r ta n ts sills
de dolérifes qui jo u e n t un im p o r ta n t rôle topograp h iq u e dès le méridien
de T a la , et singulièrem ent au S du jebel H am s a 'lik h . T oujours à l’E, à
p a r ti r de F oum Zguid et du jebel H am saïlik h , les unités to p o g ra p h iq u e s
p r e n n e n t une direction E -W , en m ê m e te m p s que leur pendage moyen,
qui v a ria it de 15 à 30°, s’affaiblit j u s q u ’à 5-10°. T o u t à fait à l’E, les terrains
paléozoïques dispa ra isse nt sous les K e m -K e m ( H a m m a d a crétacée) et
la grande H a n n n a d a .
STRATIGRAPHIE
GOTHLANDIEN
a) Llandovery et Tarannon
b) Wenlock
L ’existence de cet étage est m o n tré e p a r la présence de M onograptus
flemingi, que l’on tr o u v e dans des miches calcaires à orlhocères. Ces miches,
qui ca ractérise nt m a in te n a n t la série, d é b u t e n t à environ 300 m du to it
de l ’Ordovicien. Les argiles ne sont d ’ailleurs plus les mêmes, elles sont
noires à m ou c h etu res rouges d ’hé m a tite . Les miches calcaires sont n o m
breuses et p e u v e n t d o n n e r de v éritab le s bancs. C’est p ro b a b le m e n t au
W enlock q u ’il f a u t r a p p o r te r les calcaires bleus à orlhocères et Cardiola
inlcrrupta, signalés dans la région d u D r a p a r J . H o u r c a r t [1947, p. 92],
c) Ludlow
C om pte te n u de la lim ite qui vient d ’être fixée, cet étage a t te i n d r a it
environ 600 m, t a n t à Aïn Deliouine q u ’au jcbcl H am saïlik h . D ans la
prem ière de ces stations, il est formé d ’argiles silteuses rouges c o n te n a n t,
au tiers de leur épaisseur, une dalle encrinitique (Scyphocrinus elegans).
P e n d a n t ce te m p s au jebel H am saïlik h , le faciès c om porte des argiles à
n o m b r e u x et minces lits calcaires et gréseux. Ces n iv e a u x nous o n t fourni
des rhvnchonellidés, des gastéropodes, des trilobites, en m a uvais é t a t
et encore indéterm inés. Ce sont des plaques gréseuses micacées qui con
tie n n e n t M onograptus colonus var. ludensis de la zone 33 (Ludlow).
DÉVONIEN INFÉRIEUR
vers l’W où (.‘lie dépasse 200 m, les a p p o rts terrigènes é la n l doue plus
a b o n d a n ts à l’W q u ’à l’L.
Plus à l ’L, les m arnes conliennenl des nodules qui ont fourni la faune,
siegénienne du jebel Maïfid, récoltée p a r II. W a l i .ack et d éterm inée p a r
M adame G. T iïumiku ; on en tro u v e ra la liste dans le livret-guide de
l ’excursion A 30 (n° 11) : A nti-A tlas occidental, du 19° Congrès géologique
in te rn atio n a l ( I l a b a l 1952).
Conclusion
DÉVONIEN MOYEN
Les iaunes in diquent que les Irois premiers Lermes sont eouviniens,
le lerme 2 étant couvinien supérieur. Le term e 1 forme le Givélien. Au
total nous avons 200 m de Couvinien eL <S0 m de Givélien.
< 1) Col U* série esl on cou l a d p a r faille a v e c les ar gil es schis te use s à Cheiloceras de la z one 11
d u l ' a m e n u i e n e l l’on no po u l y v oir la su île do la série (C iv é lio n s u p é r i e u r , l ' r a s n i o n ol b a se
d e la z one 11).
PA L É O Z O ÏQ U E DU DBA ET DU ZEM O U I, 17
DÉVONIEN SUPÉRIEUR
Quoi q u ’il en soit, les affleurem ents sont rares et l ’établissem ent de
coupes complètes, difficile. Les sills de dolérites a u g m e n te n t aussi ce tte
difficulté. Les puissances que nous donnerons do iv e n t donc être considérées
seulem ent com m e des ordres de grandeur.
a) Frasnien
b) Zone II
CeLLe zone est prin cip ale m en t représentée p a r le faciès des argiles
légèrem ent schisteuses qui fo rm e n t une m asse im p o r ta n te et d o n t les
affleurements, se tr o u v a n t dan s les ta lu s des terrasses q u atern aire s, p r e n
n e n t le plus souvent une te in te gris-bleu clair. L o rs q u ’il est frais, l ’éboulis
est form é de plaques te n d re s, se ca ssa nt à la m ain, qui finissent p a r se
déb iter en très fins débris gris, ou légèrem ent violacés, parfois roses ou
v erdâ tre s. Les rares niv e au x ferru g in eu x très minces ou les lits plus m a r
n e u x n ’intcrrompenL pas la m onotonie de la série. Il y existe très souvent
des nodules p la is qui jo n c h e n t le sol à la m a n ière de galeLs. D ans la p a rtie
supérieure, co m m enc ent les lumachelles et la d a t e de leur a p p a ritio n au
sein des argiles v arie avec la région. Elles sont plus précoces dans le dom aine
du Zemoul que dans celui d u D ra.
Celle série est visible dans l ’ig m a et dans les environs de Tinfouchy.
On p e u t l ’é tu d ie r aussi a u t o u r de l’anticlinal du Zemoul. Mais, dans ces
d eux régions, nous avons été gênés p a r les sills de doléritcs. Ceux-ci y sont
en effet, le plus souvent localisés entre les zones IV et V, et p a s se n t de
l’une à l ’autre. Le m é ta m o rp h is m e rend très difficile l’étu d e de la série.
P a r contre, au Bou Z razer et à Dfeil, les doléritcs restent dans les zones 11
ou III. On a pu y faire les observations suivantes :
Les grès, les faciès côtiers et les influences continentales de cetLc série
c o n tra s te n t suffisamment avec les faciès qui les ont précédés p our q u ’on
puisse parle r de phase tectonique. U ne telle phase a u r a it fait sentir ses
prem iers effets dès la zone Y p o u r se te rm in e r à la fin du Sfrunicn p a r
l'ap p a ritio n probable, non loin à l’I-i d ’une terre émergée, origine des
éléments du conglom érat (7). 11 ne semble pas que ce lle p hase a it déterm in é
une discordance, mais p o u r en décider il f a u d r a étu d ier la base de la t r a n s
gression to urnaisienne, en p a rtic u lie r la m a n iè r e d o n t disp a ra ît le conglo
m érat vers l ’W.
Résumé et conclusion
DINANTIEN
Nous ne faisons que résu m e r b riève m ent ici les r é su lta ts déjà publiés
|M ollard et J a c q u e m o n t, 19511 a ; Ilo lla rd 195(1],
a) Tournaisien
b) Viséen inférieur
Des grès roses azoïques, bien lités, sans stratifica tions entrecroisées
ni ripple-marks, p u issan ts de 80 m et f o r m a n t une côte régulière vers le
h a u t de la B é ta ïn a, te r m in e n t le Viséen inférieur qui a ainsi au to ta l
580 m (on n o te une a u g m e n ta tio n d ’épaisseur de la série gréseuse infé
rieure de l’E (300 m) à l’W (600 m).
21 i II. I I OI . I . AK1 ) ICI l ‘. .1A C Q I IC.MON I
c) Viséen supérieur
Le jebel Ouarkziz, qui dom ine la B étaïna, est formé d ’une allernanc c
de bancs calcaires massifs el de couches argileuses ou m arneuses, tendres.
On peut diviser la série en trois parties très inégales :
2) Série des calcaires supérieurs. Mlle est plus argileuse que la série
intérieure et les intervalles en tre les bancs p e u v e n t encore être gypseux.
Ces calcaires sont souvent dolomitiques.
Résum é et conclusion
CARBONIFÈRE CONTINENTAL
Nous n ’avons pas trouvé de pla n tes déterm in a b les dans ces séries,
et com m e les calcaires supérieurs de l’Ouarkziz o n t une faune de brachio-
podes d ’affinité encore dinan tie n n e, nous placerons la base du N am u rie n
au to it des calcaires, a t t r i b u a n t l ’ensemble a u W estphalien. L a série nous
a semblé tr o p hom ogène p o u r q u ’on puisse la diviser et nous n ’avons pas
observé de discordance susceptible de séparer, au som m et, un S téphanien,
com m e l’o n t fait les géologues du B. R. G. G. M. qui y signalent d ’ailleurs
une p la n te du W estphalien d - Stéphanien.
Les grès onL fré q u e m m e n t une stratifica tio n entrecroisée et les ripple-
m arks so n t fréquents. Ces grès massifs, grossiers ou fins, el en bancs
minces, o n t un cim ent calcareux, fe rrugineux ou cbloriteux. Les grès
les plus fins se trouvenL p lu tô t à la base. Ceux du milieu de la série s ’ac co m
pag n e n t de lentilles conglom ératiques plus ou moins éLenducs la té r a le
m ent. Les traces de plantes y sont assez fréquentes.
Vers le h a u t, les teintes lie-de vin d o m ine nt, en mêm e tem ps que les
argiles sont rela tiv e m e n t plus a b o n d a n te s. Les grès y sonL égalem ent en
b ancs plus réguliers que dans la p a rtie m édiane, où ils o n t souvent une
allure lenticulaire.
L ’épaisseur du Carbonifère con tin en tal que nous avons mesurée est
de l’ordre de 1 400 mètres.
CONCLUSIONS
avec une subsidence plus active dans celle région. Ce l'ail se m anifeste
p a r la précocité de la transgression gothlandienne, l’épaisseur plus grande
des sédim ents, la présence de grès rouges a b o n d a n ts en tre G olhlandien
et D évonien, la plus g ran d e épaisseur des grès des Richs et la présence
de grès puissants au Couvinien supérieur. Ce caractère semble se re tr o u v e r
encore à la fin du D évonien, au Tournaisien et au Yiséen inférieur.
APERÇU TECTONIQUE
DOLÉRITES
a) Les sills. - C’est sous c e tte form e que les dolériles jo u e n t le rôle
carto g ra p h iq u e le plus im p o r ta n t. Les sills p e u v e n t dépasser 100 m de
puissance. Us c h a n g e n t de n ive au et s’in te r s tr a tif ie n t dan s les couches de
l’Emsien j u s q u ’a u Viséen supérieur, avec toutefois un m a x im u m d a n s
celles du D évonien supérieur. Ils o n t été plissés p a r la tectonique h e r c y
nienne et m é ta m o rp h is e n t les roches encaissantes. L eur mise en place se
situe donc entre le Viséen supérieur et la phase hercynienne majeure (west-
phalicnnc ou stéphanienne).
c) Des dykes su ive nt des failles à faible rejet. L ’un d ’eux a été suivi
ju s q u ’au so m m et de la série carbonifère. Il s’agit là d ’une v e n u e p o sté
rieure a u x sills et p e u t-ê tr e contem poraine de la phase majeure.
32 II. IIO LI.A IÜ ) ET 1>. J A C Q U E M O N Ï
Il - LAMELLIBRANCHES (O
par
G. Coi.o el M.-L. PicrrroT
(Service géologique du M aroc)
a lv e o lu s G. Dun.vn - C orbis
a m e lla g e n sis G. D u b a r — A le c tr y o n ia ( A r c t o s t r e a )
a r i c h e n s i s H . e t G. T e r m i e i i — N u c u la ?
a t l a n t i s G. D ubar — G e rv ille io p e rn a
a y a r t i G. D u b a r — P e c t e n ( N e i t h e a ?)
a z e m m o u r i M. G i g o u t — T rig o n ia
b ic r is ta ta G. D u b a r — O p is
b o u r c a r t i G. D ubar — O p iso m a
b o u r c a r t i G. D ubar v a r. A G. D u b a r — O p i s o m a
c h o u b e r t i G. D e c h a s e a u x e t G. G a r d e t — Æ q u i p e c t e n
c h o u b e r t i C. D echaseaux e t G. G a r d e t — E x o g y r a
N. B. - Les m o d i f i c a t i o n s c o n c e r n a n t l a p r o v e n a n c e o n t é t é
précisées p a r G. C h o u b e r t .
c h o u b e r t i G. L e c o i n t r e e t G. R anson — G ryph æ a
c o c h l e a r i s G. D u bar C o rb is
c u r v id e n s G. D u b a u — O p iso m a
d a h a re n sis G. D u b a r B e u sh a u s e n ia ? ( A re o c u c u lla )
d a h a r e n s i s G. D ubar — P lica tu la
d a h a re n sis G. D u b a r v a r . b e r b e r ic a G. D u b a r — P licatula
D é te rm in a tio n de : G. D u b a r .
E ch a n tillo n s conservés : L ab. géol. F ac. lib re sci. Lille.
d a h a re n sis G. D u b a r v a r. m a jo r G. D u b a r — Plicatula
d e s p u j o l s i G. L e c o i n t r e el J . R o g e r — F la b e llip e c te n
g a le n æ G. D ubar — C a rd iu m
g e n t i l i S. G i l l e t — A v i c u l a
ELage : Pliocène.
P ro v en an ce : 1) L ’h o lo ty p e eL les to p o ty p e s (PI. X V II I fig. 1,
PI. X I X fig. 2, PI. X X I flg. 2) p ro v ie n n e n t de l ’A ïn Cheri-
chira ; 326,5 - 319,3. F eu ille au 1/200 0 0 0 : C a sab lan ca.
2) Les p lé sio ty p es (PI. X IX fig. 4 et PI. X X I
fig. 1) p ro v ie n n e n t de C h a b et el A m ira ; 322 - 326,75.
Feuille au 1 /200 000 : C asablanca.
g e n t i l i Ch. D e p é r e t e t F . R o m a n
var. s u l c i c o s t a t a G. L e c o i n t r e e t J . R o g e r - F l a b e l l i p e e t e n
g e n t i l i G. D u b aii — M yo co n ch a (D a h a rin a )
D é te rm in a tio n d e : G. D ubar.
g e v i n i H . e t G. 'F e r m i e r — P a ch yp teria
g i g o u t i H . S a i .v a n — Chama
ju re n s is M ér a in v a r. l a t u s J . D a r e s t e de la C h a v a n n e
P e rn o m ytilu s
l i n g u æ f o r m i s G. D ubar — M yoconcha
D é te rm in a tio n d e : G. D u b a r .
E ch a n tillo n s conservés : L ab. géol. F ac. libre sci. Lille.
IN V E R T É B R É S FO SSIL E S HT MAROC. II I.AM ICI ,1.1 R R A N C il RS 6 /
m a ro c a n a L. M o r e t — A r e a ( B a r b a tia )
m a r o c c a n a H . e t G. T f.r m ie r — C t e n o d o n t a
m o u r u s G. D ubau M y tilu s ?
m e g a l o d o n t o i d e s IL et G. 'F e r m i e r Redonia
m e n c h i k o f f i G. D ubau — O p iso m a
m e t a l l a r i a G. D ubar — B a rb a tia
n u m i d u s G. D ubar — Sp o n d ylu s
o p im u m G. D ubar — P a ch yerism a
p a p i l l o t a G. D ubar - H arpax
p r æ c a l v a G. D ubar — P ro to ca rd ia
p r æ f o r m o s a S. G i l l e t — A s t a r t e
p r e c h u d e a u i L. M o r e t — O s tr e a
p r e c o r d ia lis M. G i g o u t — R o u d e r e ia
p r u m i e n s i s S tf . i n i n g e r v a r. m a j o r H . e t G. T e r m i e r - B u c h i o l a
p u stu la tu m G. D ubar — C a rd iu m ?
q u a d r a t a G. D ubar — A n iso c a rd ia ?
r e x G. D ubar — O p iso m a
sca lp ru m G. D u r a r — O p i s o m a
i c h w a r t z i G. D u i ï a i i C œ l a s t a r te
s k o u r e n s i s L. M oiiht A rea
s k o u r e n s i s L. M o r k t - C a rd ita
s p l e n d i d u s H . et G. T e r m i e r — P a ra lle lo d o n
s u p e r b u s G. D ubar - P a c h y m y tilu s
t a l t a s s e i A. C h a v a n Tu g o n ia
t e n u i s t r i a t a H . et G. T e r m i e r — G r a m m y sia ?
E ta g e : E m sien.
P ro v en an ce : Z aouia Sidi E l H aj T arh i. F euille au 1 /200 000 :
B cn ah m ed (M assif d u M aroc central).
R éco lte de : H . e t G. T e r m i e r .
D é te rm in a tio n de : H . e t G. T e r m i e r .
E ch a n tillo n s conservés : coll. Serv. géol. M aroc : di 69 (ty p e).
t e r m i e r i G. D udar — G e rv ille io p e rn a
t e r m i e r i G. G a r d e t — P h o l a d o m y a
t r u l l a G. D ubar — C o rb is
v e n u s t a M u n s t e r v a r . d e p r e s s a H . e t G. T e r m i e r — P o s i d o n i a
w a l l a c e i H . e t G. 'F e r m i e r — K ra lo w n a
z i z e n s i s G. A s t r e — E o ra d io lite s
z i z e n s i s G. A s t r e v a r. f o l i a c e a G. A s t r e — E o r a d i o l i t e s
R éférences : G. A s t r e e t F . D a g u i n (1931) : S ur u ne fa u n e de
R u d iste s du C rétacé des P la te a u x sa h arien s au Sud de l’A tlas
m a ro c ain (vallée de l ’oued Ziz). B . Soc. Hist. nat. Toulouse,
t. L X I, 3 e trim ., p. 343, PL X I X fig. 4.
E ta g e : C énom ano-T uronien.
P ro v e n an c e : K sa r J d id ; 7 km au N d ’A oufous. F euille au
1 /200 000 : B oudenib (R égion de B oudenib).
R éco lte de : F. D a g u i n .
D é te rm in a tio n d e : G. A s t r e .
E c h a n tillo n s conservés : ?
IN V E R TÉB R É S F O SSIL E S DU MAROC. II - LA M ELL IB R A N C H ES 97
A s t a r t e nov. sp. ?
D é te rm in a tio n de : IL T e r m i e r ; IL cl G. T e r m i e r .
E ch an tillo n s conservés : coll. Serv. géol. M aroc : ss 654.
X. B. - C ette espèce est citée com m e nov. sp. ‘?, seu lem en t
d ans la légende de la PL I I fig. 16 [II. T erm ie r, 19361.
NVERTÉHHÉS FOSSILES 1)1' MAROC. II -- L A M E L L I B R A N C H E S 99
L u c i n a ( P h a c o i d e s ?) nov. sp.
R éférences : G. D u b a r ( 1 9 4 8 ) : E tu d e s p aléo n to lo g iq u es su r le
L ias d u M aroc : L a fau n e d o m érien n e d u je b el B o u -D ah a r
p rès de B é n i-T aijite. Notes et M . Serv. géol. Maroc, n ° 68,
p. 203, PI. X X V fig. I L
E ta g e : D om érien.
P ro v e n an c e : M ines du B ou D a h a r, carriè re B. F euille au 1 /200 000:
A n o u al ( H a u t A tla s orien tal).
R éco lte de : G. D u b a r .
D é te rm in a tio n de : G. D u b a r .
E ch a n tillo n s conservés : L ab . géol. F ac. lib re sci. Lille.
O s t r e a nov. sp.
P a n e n k a nov. sp. ?
P e r n a nov. sp.
D é te rm in a tio n de : G. D u b a r .
E c h a n tillo n s conservés : L ab. géol. F ac. lib re sci. Lille.
T e r q u e m i a nov. sp. ?
INDEX STRATIGRAPHIQUE
'Ordovicien :
Dévonien :
arichensis H . et G. T e r m i e r - N u c u la ? (F a m ennien)
concentrica H . e t G. T e r m i e r - G ram m ysia (Siegénien)
maroccana H . et G. T e r m i e r - Ctenodonla (F am ennien)
prum iensis S t e i n i n g e r var. m ajor H . et G. T e r m i e r - B uchiola
(F'amennien)
lenuistriata H . e t G. T e r m i e r - G ram m ysia ? (Emsien)
venusta M u n s t e r var. depressa H . et G. T e r m i e r - P osidonia ( F a
mennien)
wallacei H . et G. T e r m i e r - K ralow na (Siegénien)
’Tournaisien :
splendidus H . e t G. T e r m i e r - Parallelodon
Viséen :
gevini H . et G. T e r m i e r - P achypteria (Viséen sup.)
rugosLis H . et G. T e r m i e r - A vicu lo p ed en (Viséen sup.)
Lias inférieur :
bourcarti G. D u b a h var. kanserensis G. D ubau - O pisom a (Lias inf.
ou Pliensbachien)
Lotharingien :
bourcarti G. D u b a r var. alla G. D u b a r - O pisom a (L o th arin g ie n
élevé - P liensbachien)
term ieri G. D u b a r - Gervilleioperna (L otnaringie n, Pliensbachien,
D omérien)
Pliensbachien :
Domérien :
alveolus G. D u b a r - Corbis
am ellagcnsis G. D u b a r - A lectryonia (A rctostrea) (D om érien su p .)
atlanlis G. D u b a r - Gervilleioperna
ayarti G. D u b a r - Peclen (N eilh ea ) ? (D om érien s u p . )
bicristata G. D u b a r - Opis ( D o m é r i e n in f .)
bourcarti G. D u b a r - O pisom a (Pliensbachien ? - D om érien)
cochlearis G. D u b a r - Corbis
curvidens G. D u b a r - Opisoma
daharensis G. D u b a r - B eushausenia ? ( A reocuculla)
daharensis G. D u b a r - P licalula
daharensis G. D u b a r v a r . berberica G. D u b a r - P licalula
daharensis G. D u b a r var. m ajor G. D u b a r - P licalula (D om érien inf.)
galenæ G. D ubar - Cardium
gentili G. D u b a r - M yoconcha (D aharina)
linguæ jorm is G. D u b a r - M yoconcha
m arçaisi G. D u b a r - A starlc
m aurus G. D u b a r - M y lilu s ?
m enchikoffi G. D ubar - Opisoma
m etallaria G. D u b a r - Barbatia
n u m id u s G. D u b a r - Spondylus
opim um G. D u b a r - Pachycrism a
papillata G. D u b a r - Ila r p a x ( D o m é r i e n s u p . )
præ calva G. D u b a r - Protocardia
p ustulatum G. D u b a r - C ardium ?
quadrala G. D u b a r - A nisocardia ?
rex G. D u b a i i - O pisom a (D om érien et Pliensbachien p r é su m é )
scalprum G. D u b a i i Opisoma
schwartzi G. D ubar - Cœlaslark ^Domérien inf.)
scutata G. D u b a i i - Perna
IN V E R T É B R É S FO SSILK S DU MAROC. II - LA M ELL IB R A N C H ES 105
Toarcien :
nassaense G. D u b a r - O pisom a (Toarcien inl.)
tennieri G. G a r d e t - Pholadom ya (Toarcien inl.)
Bathonien :
chouberli G. D e c h a s e a u x et G. G a r d e t - Æ quipecten
chouberli C. D e c h a s e a u x et G. G a r d e t - E xogyra (B athonien sup.
- Callovien ?)
Callovien :
chouberli C. D e c h a s e a u x et G. G a r d e t - E xogyra (B athonien sup.
- Callovien ?)
Kiméridgien :
jurensis M é r a i n var. latus J . D a r e s t e de la Ch avanne - Perno-
m ylilu s
Crétacé inférieur :
gentili S. G i l l e t - A vicu la (Gargasien)
placunea L a m a r c k p r é m u t. neocom iensis E. R o c u - P licatula ( H a u te -
rivicn inf.)
præ jorm osa S. G i l l e t - A starte (Gargasien)
Crétacé moyen :
azem m ouri M. G i g o u t - T rigonia (Cénomanien)
precordialis M. G i g o u t - Roudereia (Cénomanien)
zizensis G. A s t r e - Eoradiolites (C énom ano-T uronien)
zizensis G. A s t r e var. foliacea G. A s t r e - Eoradiolites (Cénom ano-
Turonien)
Crétacé supérieur :
am eliæ P é r o n var. m aghrebiana H . S a l v a n - Cardila ( Venericardia)
(M æstrichtien)
non prechudeaui L. M o r e t - Ostrea (Crétacé sup.)
— chudeaui H . D o u v i l l é - Ostrea (Eocène)
non prem okatlam ensis L. M o r e t - L u cin a (Crétacé sup.)
= m okatlam ensis O p p f . n h e i m - L u cin a (Eocène)
100 IN V E R T É B R É S FO SSILES DU MAROC. II - LA M ELL IB R A N C H ES
Eocène :
gigouti H . S a l v a n - Cham a (L u té tie n sup.)
m arçaisi H . S a l v a n - A nadara (N o etia ) (L utétien)
m arocana L. M o r e t - Area
skourensis L. M o r e t - A rea
skourensis L . M o r e t - Cardita
Miocène :
taltassei A . C h a v a n - T ugonia (Sahélien)
Pliocène :
chouberti G. L e c o i n t r e et G. R a n s o n - G ryphæ a
despujolsi G. L e c o i n t r e et J . R o g e r - Flabellipecten
gentili C h . D e p é r e t et F. R o m a n - Flabellipecten
gentili C h . D e p é r e t et F. R o m a n var. sulcicostata G. L e c o i n t r e
et J . R o g e r - Flabellipecten
IN V E R T É B R É S FO SSILES DU MAROC. II - LA M ELLIB R A N C H ES 107
fim b r ia ta R . E t h e r i d g e — R otu lo id e a
le c k w y c k i J. L a m b e r t — P seu d o c id a ris
par
J . A gard
Affleurement de Zebzat-marabout
A n k a u a t r ite de Z e i j z a t - v i i . i .a g k
o u L a c r o ix : IV. 7 (8 ). (2 )3 .4 (5 ). [2 . (2 ) 3 .2
Dans la roche de Z ebzat, la soude p rédom ine sur la pota sse et la faillie
te neur en silice et la forte t e n e u r en c h a u x et titan e e x p liq u en t la présence
de la mélilite et de la pérow skitc qui so n t le plus so u v e n t associées dans
ce ty p e de roche.
Affleurement de Ba Yahia
Le m ode de gisem ent (filons, necks, épanehemenLs très réd u its des
laves) et la n a tu re des laves d ’une p a r t, la présence de brèches volcaniques
associées d ’a u tre p a r i, ra p p r o c h e n t ce volcanism e ré c e n t de celui du Maroc
oriental, où P. K u n t z [1955] a d écrit de m ultiples volcans d ’explosion.
N ous n ’avons pas, dans la région de Z ebzat, observé de dépressions d iatré-
miques, mais les brèches volcaniques nom breuses et la b r u sq u e a c c e n tu a
tion du pendage des couches crétacées a u c o n ta c t de l ’affleurem ent p r in
cipal du Tizi M inourah, sonL des a rg u m e n ts p o u r penser à un volcanisme
explosif dans la région.
BIBLIOGRAPHIE
pa r
C. i;ov
(Service géologique du M aroc)
aiguë. Ils sont au c o n ta c t les uns des au tre s dans le pied, mais séparés;
dans la p a r tie supérieure, m o n t r a n t la moitié des laces d ’un rh o m b o èd re
voisin de e1 ( l l ï ) (0221) mais plus aigu : e h (778) (0552). D ’ailleurs, ce
ne so n t pas des faces trè s planes mais courbes, de plus en plus verticales
dans leur p a r tie inférieure et le plus souvent striées ou m am elonnées.
Les arêtes de ce lte p y ra m id e sont so u v e n t a b a ttu e s p a r des facettes d ’un
scalénoèdrc sur l ’a rê te d, striées p ara llèlem e nt à d. L eurs pointes aussi
sont émoussées p a r de p etites faces te rn e s p (100) (10Ï1).
Les plus gros p a rm i ces c rista u x n ’o n t pas de pointe, mais sonl tronqués
su iv a n t une section tria n g u laire très n e t te (P la nche I, b). Si on pose une
p la q u e de v e rre sur un de ces m acarons, elle s’applique e x a ctem e n t sur
tous les triangles à la fois (P la nche I, a). C ette p a rtic u la rité s’explique
facilem ent, les c r is ta u x o n t grossi dan s l’eau de la v asq u e sa tu ré e de b ic a r
b o n a te de calcium ; t a n t q u ’ils éLaicnt co m p lè te m e n t imm ergés, ils crois
saient dans to u te s les directions ; mais dès q u ’ils o n t eu a t t e i n t la surface,
ils ne se so n t plus développés que la téralem e n t. P o u r que ce ph én o m èn e
se soit si sim plem ent réalisé, et particu liè rem e n t, p o u r qu e les sections
triangulaires soient si netLes, et leurs arêtes si rectilignes, il f a u t que le
niveau de l ’eau nourricière n ’ait p r a ti q u e m e n t pas changé depuis que la
poin te des c ris ta u x a a t t e i n t la surface. E t même, com m e ils n ’ont pas
de zone d ’accroissement, et q u ’ys p ara isse n t hom ogènes du c œ u r à la
surface, il f a u t aussi que la com position de l’eau et ses im p u re tés n ’a ien t
pas varié p e n d a n t to u te leur croissance à p a r t i r du pla n ch e r slalagm ilique.
(1) S. C. Davidson ami II. K. McKinstuy ( 1DI51>: >Cavepcarls o.ililcs aiul is ola lod.
in c lu sio ns in ve ins. Econom ie (icoloyu, vol. X X V I , p. 21)2.
CA J.C ITU DK I.A (iR O TT U DU G O IÎA N K
MACLES ARBORESCENTES
O ulre les gros c rista u x qui com posent ces m acarons, il y en a beaucoup
de pelits, enchevêtres en tre les gros ; et leur s tr u c tu re n ’a p p a r a ît que
lo rsq u ’on sépare u n gros cristal d u reste d u bloc. Alors l'a rc h ite c tu r e
d ’ensemble d ’un gros cristal accom pagné de ses p e tits satellites a p p a r a î t
ordonnée (P la nche II, f, h), m algré sa com plexité. Sans d o u te un certain
n o m b re de p e tits c ristau x sont allongés dans des directions variées, com m e
au h as ard , mais la p lu p a r t so n t grelïés sur les trois faces de la p y ram id e,
de telle façon que leurs axes so n t égalem ent inclinés sur celui d u cristal
central, et le ur grosseur décroît généralem ent, du pied au som m et (Planche
II, f).
D ’abord, on sait que dans la macle b1, chacun des com posants a d e u x
clivages parallèles à d e u x clivages de l ’au tre . On se souvient en elTet que
la macle artificielle s u iv a n t b1 (B au m h au e r) s’o b tie n t en a p p u y a n t le
t r a n c h a n t d ’un canif sur l’a rê te b d ’un r h o m b o è d re de calcile : un glisse
m e n t se p r o d u it d o n t le r é s u lt a t est que la parLic tra n sfo rm é e est un cristal
sy m é trique de l’a u tre p a r tie p a r r a p p o r t a u pla n b1, sans que l ’orien tatio n
des clivages la té r a u x soit changée (flg. 1). Ainsi la face p (p souligné)
du cristal tra n sfo rm é est sur le pro lo n g em en t de la face p d u crisLal p ri
mitif. P o u r vérifier que c e tte p ro p rié té est réalisée sur nos cristaux, on
p ro v o q u e trois facetLes de clivage sur le cristal central et sur chacun de
ses satellites, de m anière à o b te n ir des réflexions bien vives de la lumière,
et alors, si l ’on fait m iro iter l ’un des clivages du cristal central, on v o it
m iroiter en m ê m e te m p s d eux séries de ses satellites. E n essa y a n t succes
sivem ent les trois faces de clivage d u cristal ce n tral u n p hénom ène analogue
se r e p ro d u it d e u x fois p a r t o u r en m ê m e te m p s que le cristal central.
Un a u tre essai a consisté à placer le cristal étudié sur le. goniom ètre,
de façon à régler la zone des d eux faces /; différentes de la p r é c é d e n te :
c’est-à-dire à le faire to u rn er a u t o u r de l’a rè te b de leur dièdre ; et alors
le reflet dû a u plan de sé paration en question se présente dans la zone
com m e doit se p ré se n te r une face b'. Malgré l'imprécision de ces deux
essais, ils concordent avec l'h y p o th è se de la face b1 com m e plan d ’acco-
lem ent. L ’orientation de ce lle face dans la figure d ’ensemble des deux
cristau x com posants est donnée dan s la figure 3.
r2
F ig . 5. — P r o j e c t i o n s t é r é o g r a p h i q u e (le l a c a l c i t e a v e c le s n o t a t i o n s à
q u a tr e cara cté ristiq u es.
C.A I. CI TK I)K J.A C i H O T Ï H I)K G OIIA N K 125
nom breuses que les satellites des e ristau x de Gorane, e t d ’une très grande
régularité, m a is leur ord o n n an c e est très uniform e. Les angles saillants
et r e n tr a n t s de leurs rainures, so n t ceux de c ris ta u x alternatifs d o n t les
te rm es contigus sont sym étriques, ta n d is que les te rm es de m êm e parité,
d e u x p a r deux, sont parallèles. E t en p la q u e mince, ces c r is t a u x m o n tr e n t
le ph én o m èn e des macles po ly sv n th étiq u es.
T a b l e a u I : P a r e n té cristallographique
e n tre le cristal prim itif et ses trois satellites
de la deuxièm e génération
011
10 | 0 (OU) (01Ï) [100] (010) (001) ^
( 001 )
101 !
!i
20 | 0 (101) (10 Ï ) ; [oio] (001) (100) >1
( 100 )
110
30 | 0 (110) (110) [001] (100) (010)
( 010 )*01
des groupes. Tous les groupes de ce lle série o u i m êm e pla n de macle (011)
et mêm e plan de sym étrie (011). On p e u t écrire ce tte série sous la forme
suiva nte :
3110
2310 2110
2 330
1330
1220
2220
322 0 1230
1320 3130
2 32 0 2130
Clivages communs:
F i g . 6. — Schém a (les macles arborescentes de la calcite. Le cristal prim itif est a u centre, les
trois groupes de la seconde génération sur le p re m ie r cercle, les g énérations suivantes sur
des cercles successifs ; chaque groupe de c rista u x parallèles est re p ré se n té p a r un seul point
relié à son s u p p o r t p a r un t r a i t radial.
Les n o m b r e u x clivages com m uns sont indiqués p a r des tr a i ts joig n a n t les p oints d eu x à deux.
U n t r a i t plein correspond à un clivage du prim itif ; des tirets à un clivage s y m é triq u e du
prem ier p a r r a p p o r t à u n plan b1 ; des tire ts-p o in ts à un clivage s y m é triq u e du p rem ier
p a r r a p p o r t à d e u x plans b1 différents.
C A L C IT E DE I.A GROTTE DE GO R,VN E 129
N ous avons diL que l’in te r p ré ta tio n de ce tte macle a été discutée.
C’est le m o m e n t d ’ex a m in e r la question.
(2) Sur une macle oxlrcmemoiil rare de la caleHe. Ji, Soc. jranç. M in é r a lt. 46, pp
05-101.
132 C. GAUDKFROY
p ar des m esures directes et celles que l ’on calcule en tre les clivages sy m é
triques p et P dan s la macle s u iv a n t e5 ou dans la macle s u iv a n t b1. E n
rep ro d u isa n t son tab lea u , j ’v ajo u te mes propres m esures (tableau II).
D ans le cas
de la macle 37°<)1 1 11 38° 10' 1015 '
CO
su iv a n t e5 3 8 ul)l' ± 5' 3 8 °1 5 '
-H
37°50' 3 8°24'
P lanche 1
QUESTIONS DE CRISTALLOGÉNIE
PHÉNOCRISTAUX DE GYPSE
INCLUS DANS LE GYPSE SACCHAROÏDE DE SAFI
par
C. G a u d e k k o y
(Service géologique du Maroc)
GISEMENTS
Mais un a u tre p hénom ène autorise à p enser que certains c rista u x sont
plus favorisés, et que l'a lte r n a n c e de ces d eux phases les favorise toujours.
On sa it que la solubilité d u gypse dép e n d en p articu lie r de la prop o rtio n
de sel que c o n tie n t l ’eau. Voici le ta b le a u de correspondance où la solu
bilité du gypse est donnée en fonction du p o u rc e n ta g e de sel. Ce ta b lea u
est cité d ’après le T ra ité de Chimie m inérale de P . P a s c a l [1934],
0 2,925 14,62
Solubilité en S 0 4Ca à
14° C.
1,70 2,79 3,68
Q U E ST IO N S 1)E C H IST A I,I,O G F.N IE l4:i
Si l’on com pare entre elles les différentes régions de la surface d ’un
cristal, on rec onnaît facilem ent celles qui sont plus favorables à la fixation
d ’une maille. Une face cristalline, c ’est la surface extérieure d ’une str a te
de mailles ; et p e n d a n t la croissance du cristal les s tra te s s’em pilent les
unes sur les autres. D u reste ce n ’est pas une s tr a t e entière qui v ie n t se
fixer d ’un seul coup, mais une s tr a te nouvelle com m ence à p a r ti r d ’un
ou de plusieurs points et s’étend p rogressivem ent com m e un p a v a g e de
pierres égales entre elles. L a limite de ce tte str a te en form ation se présente
com m e une m arche d ’escalier, avec une arclc saillante et un dièdre r e n tr a n t.
C’est le dièdre r e n t r a n t qui forme une zone favorable à la fixation des
nouvelles mailles p lu tô t q u ’un po in t isolé loin du bord. Un effet, une maille
qui se tr o u v e d an s l ’angle rentranL est influencée à la fois p a r la s tr a te
inférieure et p a r la tranc he ; au contraire une maille qui se trouve loin
du bord n ’est influencée que p a r la strate. On com prend que les mailles
se fixent a u x points où la r é s u lta n te esL plus grande, et, p a r suite, que la
s tr a t e com mencée se prolonge très loin av a n t q u ’une nouvelle se forme.
Mais, notons-lc bien, no tre raiso n n e m e n t ne v a u t que si la concen
tratio n de la solution m ère est la m êm e a u x d e u x points com parés ; et
c’est bien ce qui se p r o d u it a p p ro x im a tiv e m e n t dans un bain large, parce
q u ’alors la diffusion égalise ra p id e m e n t la concen tra tio n . Il en est to u t
a u t r e m e n t lorsque le cristal est baigné dans un mince iilm liquide où la
co n c en tra tio n ne s ’égalise que très len tem en t. C’est ce qui se passe dans
une roche com pac te où la solution est enfermée en tre les parois des frag
m ents contigus. Ulle y est c o m p a rtim e n té e et ne dépose ses mailles que
sur les portions de surface cristalline les plus voisines. Alors ch a q u e élément
de surface se recouvre d ’une épaisseur à peu près égale p a r to u t.
Or un solide qui s’accroît d ’une m êm e épaisseur p a r to u t , tend vers
la forme sphérique, quelle que soit sa forme prim ilive. C’est le cas des
nodules de gypse.
C. GAUDEFROY 145
RÉFÉRENCES
Sb20 3 ; o rth o rh o m b iq u e
a : b : c = 0,3939 : 1 : 0,4339 (1)
J . L ucas
Spectres de rayons X de la v a l e n t in it e
d I d I
! 5,40 4
4,56 m 4,58 25
3,48 m 3,50 20
3,12 TF 3,14 100
2,96 r
2,73 m 2,72 8
2,64 m 2,64 8
2,45 m 2,45 12
2,27 ; r 2,27 3
2,20 ! f 2,21 2
j
2,09 f 2,09 2
2,04 m 2,05 12
1,97 3
1,92 AF 1,93 12
1,89 3
1,83 6
1,80 F 1,80 32
|
1,665 1,67 16
!
1,625 > f 1,62 3
1,565 ni 1,57 12
1,515 ni 1,52 12
150 ESPÈCES M IN É R A L ES DU MAROC - V II
C. G a u d e i r o y et Pli. M o r i n .