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RÉSUMÉ. Depuis une dizaine d’années notre connaissance de ¡‘art pariétal paléolithique a subí
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de profonds changements. Les progrés des techniques d’analyse et la multiplication des déconver-
tes, ainsi que la reprise des travaux dans des grottes anciennement connues ont apporté une florai-
son d’ínformatíons. Onfait dans cet article une présentation des données réceminentpubliées.
mos diez años. El progreso de las técnicas de análisis, la multiplicación de ¡os descubrimientos y
nuevos trabajos en cuevas ya conocidas han aportado gran cantidad de información. En este arti-
culo se presentan los datospublicados más recientes sobre estos temas.
PÁL.4na.is CMVw Paleolítico. Arte ParietaL Francia. Cronología. Pigmentos. Ultimos descubri-
mientos.
* Comité International dAn Rupestre. CAR. ICOMOS. UIMR 9933. Ministére de la Culture et de la Francophonie. 11,
Rue du Fourcat. F-09000 Foix.
222 JEAN CLOTI’ES
Deux-Ouvertures (Ardéche) (J. Combier), Cosquer la reprise des fouilles par JI Virmont, six panneaux
(Bouches-du-Rhóne) (3. Clottes et J. Courtin). de gravures fines ont été découverts au cours des der-
Ces travaux révélent constamment des gra- niéres années. Malheureusement, les recherches an-
vures ou des peintures nauvelles, et parfois méme des ciennes avaient modifié considérablement 1’aspect de
dépóts, comme A Bédeilhac oit un os avait été fiché la cavíté, mutilé les gravures qui bien entendu na-
dans une fissure dune retombée du plafond, au-des- vaient pas été vues A l’époquc, et sans doute détruit la
sus d’un bauquetin gravé (Sauvet 1992: 31). lIs per- majeure partie des oeuvres d’art dans ce qui fut non
mettent de rectifier des erreurs anciennes et ils abou- seulcment un grand habitat mais une importante
tissent parfois á un changement de perspective total gratte ornée. Ce quil reste des oeuvres pariétales a
par rapport aux idées communément admises paur le ¿té attribué au Magdalénien mayen ou supérieur, en
site étudié, comme nous allons le voir avec quelques raison de similitudes avec des oeuvres bien datées en
exemples. Ariége (trait dépaule et modelé ventral dun cheval)
A Montespan, des activités chalcalithiques (Fritz 1992). En autre, paur la premiére fais dans les
ant ¿té mises en évidence dans la Galerie Casteret-
Pyrénées, une figure féminine stylisée de type Lalin-
Godin que Ion crayait jusqu’ici invialée depuis le
de-Gónnersdorf (fig. 1) a ¿té mise en ¿vidence (Vir-
Magdalénien. Les Chalcolithiques, entre autres, ant
mant 1993: 60, fig. 13; Vidal et Jaubcrt 1993: 15).
prélevé de largile, ce qui pose le probléme des mode-
Parmi les découvertes des derniéres années,
lages magdal¿niens détruits et de lintégrité de la cé-
trois peuvent ¿tre qualifiées de majeures: la Grande
lébre statue en argile d’un ours. M. García (1993: 59)
Grane d’Arcy-sur-Cure (Yonne), Le Placard (Cha-
pense qu il semble que ¡‘on sait canduit A incriminer
rente) et Cosquer (Bauches-du-Rhóne).
les collecteurs d’argile chalcolithiques paur ce qui est
La Grande Grotte d’Arcy-sur-Cure est
de la destructian de la téte. En autre, des squelettes
depuis trés longtemps auverte au public et reqoit des
d’aurs des cavernes ant été mis au jaur dans la gale-
dizaines de milliers de visiteurs par an, attirés par
rie, et en particulier celui d’un aurson dant le cráne
son ampleur et ses concrétians. En effet, il s’agit
manque: son cráne est certainement celui qui fut sig-
d’une caverne de vastes dimensions, profonde, de 600
¡talé lors de la décauverte entre les palles de l’ours
métres de dévelappement, oit aucune oeuvre d’art pa-
dargile par Casteret (Bégouen et Casteret 1923; au
riétal n’avait jamais ¿té signalée. Ses explaitants
sujet de cette découverte, cf. Bégouen et Clones
ayant nettoyé les parais couvertes de grafliti et de
1988). L’an sait que l’aurs acéphale de Mantespan
noir de fmnée au jet d’eau saus pression, ce traite-
avait servi de suppart á la théoiie de la magie de la
ment de choc contribua probablement A détruire ban
chasse, et qu’á son propos avaient ¿té évoquées des
nombre de peintures inconnues, mais révéla en 1988
cérémanies d’envoñtemení (Bégouen 1924; Breuil
et daus les années suivantes la présence de celles qui
1952: 238). Avec ces décauvertes, c’est une trop belle
avaient résisté. Depuis, la grotte est en caurs détude
histoire qui est démystifiée pour une réalité plus pro-
par une équipe dirigée par D. Baifier et M. Girard.
saÍque.
L’ART PARIETAL PALÉOLITHIQUE EN FRANCE: DERNIERES DECOUVERTES 223
surtout du Solutréen final, bien daté denviron 20000 du Placard A une phase du Solutréen, civilisatian
ans (couche 14: 20310 bp ±220,Gif A 92.083; cou- dant les manifestations artistiques sont encare mal
che 17: 20210 bp + 260, Gif A 92.084). connues.
Ces cauches ant servi A dater l’art pariétal, Une grande partie des parois de la grotte
car plusieurs bloes gravés anciennement détachés de était omée. Des gravures et quelques peintures ont
la paroi saus l’effet du gel et recouverts par des cou- été décauvertes en divers paints oit la surface parié-
ches salutréennes ont été mis au jaur. Cet art est tale était conservée. La mauvaise qualité du calcaire
done antérieur A 20000 ans. Sa lacalisation par rap- et son expositian aux éléments sant malheureuse-
port aux couches en place excluait par ailleurs quil ment la cause de destructions massives: des dizaines
alt pu étre réalisé au Magdalénien, dont les couches de métres carrés de paroi gravée ant été détruits par
sant nellement au-dessus des parais gravées. Enfin, le gel et se sant effondrés. Le lavage systématique
une esquille osseuse, conservée dans un placage au- des pierres extraites des anciens déblais a fait retrou-
dessus de certaines gravures de la parai et apparte- ver de nambreux morceaux de ce puzzie trés dispersé
nant done á une épaque postérieure, a elle aussi ¿té et incomplet. En taut, ce sant 625 pierres gravées
dat¿e de 20000 (Gif TAN 91.84: 19970 bp + 250). (f¡g. 3) qui ant ¿té découvertes.
Ces éléments cancardants pennettent d’attribuer l’art L’art salutréen du Placard camprend des
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Fig. 3.- <3rotte dii Pl.e.rd, A Vilhonnenr (Charente). Répartition des signes de type Plaeard sur la grande parol oméc, en lialsos, ayee les principa-
les figures animales. Relevé y Feruglio (d’aprés Clotres, Duport, Feruglio 1990: 26. jig. 10).
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animaux et des signes. Les chevaux dominent large- server car la galeríe d’accés est en pente ascendante
ment. lIs sont accompagnés de représentations d’au- et une maitié de la grande salle se trouve au-dessus
rachs, de bouquetins et de reunes. Certains signes du niveau de l’eau. Si des peintures ant été effectuées
présentent un grand intérét. II s’agit dime dauzaine daus les zanes immergées, camine il est plus que
de figures géamétriques typées, comprenant une probable, elles ont ¿té détruites par les remontées
épaisse barre transversale surmontée d’une sarte de d’eau A la fin de la derniére glaciation. II y a 20000
cheminée au centre et pralongée vers le bas, A chaque ans, la mer était de 110 A 120 métres plus bas qu’ac-
extrémité, par une excroissance oblique. Leur sens tuellement et le rivage se situait alars A plusieurs ki-
exact et leur róle nous échappent. Mais ces signes lométres de lA.
distinctifs (fig. 4). appelés darénavant “signes de ty- Une étude préliminaire de la gratte et de ses
pe Placard”, appellatian bien préférable par son ca- oeuvres d’art a ¿té falte. Elle s’est bas¿e sur des ob-
ractére neutre á celles de tectiformes ou d’ “avifor- servations directes des parais, au cours de deux mis-
mes” anciennement et parfois encore employées, sant sions de plongées, en Septembre 1991 et en Juin
connus daas deux grottes du Lot, Caugnac et Pech- 1992, camplétées par lexamen apprafondi des dacu-
Mene. Leur datatian bien ¿tablie au Placard permel ments photagraphiques et vidéas rainenés et par des
d’assigner une date contemporaine A une partie au analyses diverses sur les pollens et les charbans.
moins des figures recensées dans les deux cavités Les préhistoriques n’ont pas habité dans la
quercynoises, A prés de 150 kilométres de lA. lIs té- caverne profonde. II ne s’y trouve que deux petits
moignent de cantacts certains entre des groupes se- feux, de 30 cm de diamétre chacun, uniquement uti-
parés, par-delá le Pénigard oit ils sont encare in- lisés paur léclairage, et de trés nambreux charbons
cannus (A propas du Placard, cf. Clolles, Duport, Fe- vestiges de tarches. Pas d’assements épars d’animaux
ruglia 1990, 1991, 1993). brisés au d’éclats de silex camme il sen constate tou-
Enñn, lautre découverte majeure, probable- jaurs sur les lieux d’habitat. Ce sant des incursions
ment la plus importante, est celle de la Grotte Cos- bréves, liées A la réalisation des dessins et peut-¿tre A
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quer. L’entrée s’ouvre au pied d’une falaise du Cap
Morgiou, A 37 in saus le niveau de la mer, A quelques
kilométres de Marseille. En Juillet 1991, Henrí Cas-
quer remarque les peintures préhistoriques, dans une
des cérémanies, auxquelles ces gens se sant livrés.
Leurs tarches étaient en bais de pin sylvestre. L’étude
des pallens a révélé un paysage steppique, froid, avec
peu d’arbres, parmi lesqucís le bauleau et le pin.
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a’ ‘50cm
Fig. 4.- Groite ti Placard, A Vilhonnenr (Chzrente). Bloc de calcite trouvé dans les déblais. Granire fme représentant un beuquetin au eorps
niassifes aux comes développées. Relevé y Feruglio.
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Fig. 7.- Sur le même plafond bas de la grotte Cosquer, grand bouquetin aux pattes repliées comme s’il s’agenouillait. Photographze A4wnsière de
la Culture-Dn-ecbon du Patrzmorne. Clwhé A. Chêné, Centre Camllle Julllan, C.N.R.S.
la Grotte Cosquer. L’un des thèmes les plus remar- procédés utilisés pour la représentation des animaux
quables est celui de “l’homme tué”, un humain assez permet des rapprochements avec l’art de grottes con-
schématique mais bien recomtaissable à sa silhouette temporaines. Les plus probants se font avec Ebbou
et à son bras terminé par une main caractéristique, dans 1’Ardèche et le Parpalló en Espagne. La Grotte
surchargé par une arme barbelée (fig. 10). L’homme Cosquer a fait l’objet de publications déjà nombreu-
est figuré sur le dos. Le thème de l’homme criblé de ses: cf. Beltrán et al. 1992a et b; Clottes, Beltrán et
traits existe, à une époque plus ou moins contempo- al. 1992a et b; Clottes et Courtin 1992, 1993a, b, c,
raine de la seconde p&iode de la Grotte Cosquer, d, 1994; Clottes, Courtin et al. 1992; Clottes, Cour-
dans deux cavernes du Lot, Pech-Merle et Cougnac. tin, Valladas 1992.
L’étude des techniques stylistiques et des
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Magdalénien final. En revanche, dans les gaicries pianniéres, cf. Clattes, Menu, Walter 1 990a et b; Pe-
profandes, aucune esquisse préliminaire na été mise pe et aL 1991; Menu et Walter 1991, 1993; Menu el
en évidence, ce qui signifie prabablement que, com- al. 1993; Menu 1992; Clalles 1993, 1994.
me dans le Réseau Clastres, les artistes nc se sant pas D’autres analyses sant en caurs, par la mé-
anardés dans les zones profondes et qu’ils sant allés me ¿quipe, dans les gralles de Fantanet, Les Eglises,
au plus vite, pcignant directement les animaus, con- Le Mas dAzil. Enléne, Les Trais-Fréres, Le Tuc
trairement au Salan Noir oit ils ant séjaurné pendant d’Audaubert dans lAriége, Marsaulas (Haute-Garon-
de plus langues périades. ne). Gargas (Hautes-Pyrénées) et dans plusieurs grat-
Lun des résulíats majeurs fis la décauverte Les du graupe de lArdéche (ces derniéres en collabo-
que les peintures de Niaux avaient ¿té fabriquées se- ratian ayee J. Combier).
Ion deux recettes différentes. Les pigments, selan les En Quercy. des analyses de pigments ant
cas, furent de l’hématite pour les rouges, un oxyde de également été effectuécs par M. Labean, dc l’Institut
manganése au du charban f¡nement broyé pour les national palytechnique de Grenoble, dans les grottes
nairs. En outrc, ct c’est ce qui constitue la nouveauté de Pech-Merle, de Marcenac et surtaut de Caugnac.
de ces recenes, une charge uit ajoutée, parfais du Les résultats, lA encare, sant trés importants. 11 a été
feldspath potassiquc seul, parfois associé A une forte passible de déterminer que les mégacéros noirs de
quantité de biotite. L’additian de ces charges présen- Caugnac avaient été faits au fusain (pin ou gené-
tait le double avantage de faire une ¿canomie de pig- vrier), alors que le cheval de Marcenac le fut ayee un
ment et d’obtenir une plus grande homogénéité du crayan de biaxyde de manganése (Lorblanchet. La-
mélange qui s’appliquait plus aisément sur la paroi et beau, Vernet 1988). Toujaurs A Cougnac, certaines
y tenait beaucoup mieux. Les analyses de nombreuses figures ant ¿té tracées ayee le méme pigment rouge;
figures, dans le Salan Nair, ant permis de détenniner ce qui renfarce l’idée dime exécution simultanée de
les diverses phases dans la campasitian de cet en- ces figures, d’une véritable composition en frise, et
semble (Clattes, Menu, Walter 1990a et b; Clolles non dune accumulation des dessins au caurs du
1993, 1994). temps, alors que des petits motifs latéraux ant ¿té
II est vraisemblable que les recettes se sant dessinés avec une ocre difl’érente (Lorblanchet et al.
succédé et possédent en conséquence une valeur 1990a: 141). Ces canstatations ant permis de préciser
chranalagique, car la recette ayee biatite a été seule les phases de r¿alisatian de la frise. Le pigment rau-
mise en évidence sur des objets cauverts de peinture ge utilisé paur les animaux homagénes pravenait
du Magdalénien final de la Vache (Buissan et al. d’une réserve ainassée sur le sal. Les pigments utili-
1989), alors que celle avec feldspath potassique seul sés étaient uaturels et d’arigine lacale, sans mélanges
a été trouvée uniquemcnt sur des objets du Magdalé- ni receltes (op. cit.: 142), contrairement A ce qui fut
nien mayen des cavemes d’Enlénc et du Mas dAzil. observé dans certaines grolles de lAriége.
vais état de conservation (il était niélangé A de la cal- ter A un Gravertien assez ancien (Clottes et al. 1992).
cite): 20370 bp + 250 (Gif A 92.348) eL 15570 bp +
150 (Gif A 92.446). Enfin, la date dun autre charban
sesí située dans la Phase 2: 18440 bp + 440 (Ly- 5. CONCLUSION
5558).
A Gargas, une esquille asseuse fichée daus Ayee le dernier exemple cité, naus vayons
une fissure de la parai, tout prés de mains négatives comment les décauvertes. en dehars de leur intérét
sur le Pannean IV de la grande salle d’entrée a ¿té prapre. présentent des conséquences paur l’interpr¿-
datée par laccélérateur de 26860 bp + 460 (Gíf A tation d’autres sanctuaires pariétaux. La date de Gar-
92.369) (Clottes et a!? 1992). La date de Gargas et gas renvaie A Cosquer el A Pech-Merle. Celles de
celles de la main négative de Cosquer se confortent Caugnac nc sant pas sans importance paur Pech-
mutuellemení, s’agissant d’un méme motif, fon rare Mene, non plus, les deux granes étant proches lune
au demeurant, puisque dans les deux cas naus avons de lautre non seulemcnt par la distanee mais gráce A
des gralles aux mains négalives ayee des doigts in- une canimunauté dc thénies (hainmes blessés, signes,
complets. Ces dates sant les plus anciennes connues mégacéros). Les signes de Éype Placard, récemniení
paur ce type dc repr¿sentations. Oans le damaine relevés dans la grotie charentaise. élablissent une
franea-cantabrique, A. Lerai-Gaurhan assignait aux liaisan forte ayee les deux grottes quercynaises cité-
mains négalives une duréc dune dauzaine de millé- es. On paurrail mulliplier les exemples de change-
naires, du Gravettien au Magdalénien mayen inclusi- ments canceptucis plus an mains importanís décon-
yemení (1965: 250). En fail, si naus disposans A lant des décauvertes récentes: par exemple, le modelé
présent d’un élément niajeur de datation paur leur ventral en M aplati, langlemps considéré conime
début, la fin de ce “signe” particulier reste encore du prapre au Magdalénien mayen (malgré le cheval chi-
domaine de la conjeclure. nais de Lascaux), a élé utilisé plusieurs miiiiers dan-
En ce qui concerne Gargas, on peut se de- nees auparavant A Casquer; des grolles célébres en
mander si tautes les mains ant ¿té réalisées au fil du tant quhabitats de langue durée (Le Plaeard. Gaur-
temps au pendaní une période relativement caurte. dan, Enléne) se révélení avoir aussi ¿té gravées chau
c’est-A-dire si la date dc 26860 bp s’applique á len- peintes, ce qui pase taul le probléme de la relation
semble des mains on á une de ses phases seulemení. habitat-sanctuaire et celui de la significatian et de la
Si lensemble, comme an pourrait le penser, était valeur des aeuvres d’art.
chronalagiquement hamogéne, cela poserail le pro- Ces derniéres années, les pragrés des lech-
bléme d’une partie au mains de Pech-Merle aú sc niques, la multiplication des décauvertes, comnie Ja
trauve une série de 7 panees rauges négatifs sur le reprise des travaux dans des grolles anciemiemení
pannean des chevaux ponclu¿s. A Gargas, ce sant cannues ant apparté une floraisan d’informations.
deux séries (5 el 3) de pauces négatifs nairs identi- Dans le présení article, il na été fait mentian que de
ques qui se vaient dans le Sanctuaire des Mains. Ce celles qui ant élé signalées daus des publicatians.
motif est trap particulier paur ressartir de la coínci- Bien dautres sant en cours détude ou en instance de
dence el réapparaitre par hasard A des milliers dan- parutian. 11 faut done s’attcndre á ce que le panorama
nées dintervalle. Les plus anciennes repr¿scntatians de 1’art pariétal paléalithique frangais change cansi-
de Pech-Merle pourraient done, dans ce cas, reman- dérablement dans un futur proche.
BIiBLTOGRAPHIE
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L’ART PARJETAL PALEOLITHIQUE EN FRANCE: DERNIERES DECOUVERTES 233