Cours 406 Serie 3

Communauté française de Belgique
Module 40 ENSEIGNEMENT À DISTANCE Série 3 de 12
Chimie C2D
Enseignement secondaire de transition - 2e degré
Éléments chimiques
$
Ni
28
kel
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693
58,
Mai 200
© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique
406 Chimie C2D Série 3 Contenu
Table des matières

1 Présentation de la série 1 Leçon 3 - Valence des éléments
1.1 Motivation 1 2.1 Introduction 35

1.2 Objectifs de la série 1 2.1.1 Motivation 35
1.3 Place de la série dans le module 1 2.1.2 Objectifs de la leçon 35
1.4 Plan de la série 2 2.1.3 Plan de la leçon 35
1.5 Prérequis de la série 2 2.1.4 Prérequis de la leçon 35
2.2 Contenu de la leçon 36
2 Développement des leçons 4 2.2.1 Leçon 36
nV alence des éléments 36
Leçon 1 - Tableau périodique nR echerche de la formule des composés binaires 38
 Méthode intuitive 38
2.1 Introduction 4  Méthode du plus petit commun multiple 38
2.1.1 Motivation 4  Méthode du chiasma 39
2.1.2 Objectifs de la leçon 4 nV alence et formule d’un ion 40
2.1.3 Plan de la leçon 4 2.2.2 Corrigé des activités 41
2.1.4 Prérequis de la leçon 4 2.3 Synthèse de la leçon 43
2.2 Contenu de la leçon 5 2.4 Évaluation de la leçon 44
2.2.1 Leçon 5 2.4.1 Test d’autocontrôle 44
nS ymboles chimiques des principaux éléments 5 2.4.2 Corrigé commenté du T.A.C. 46
nM étaux et non-métaux 7
nC lassification périodique 9 3 Synthèse de la série 48
n Représentation de Lewis 11
2.2.2 Corrigé des activités 12 4 Évaluation de la série 50
2.3 Synthèse de la leçon 13
2.4 Évaluation de la leçon 14 4.1 Test d’autocontrôle 50
2.4.1 Test d’autocontrôle 14 4.2 Corrigé commenté du T.A.C. 52
2.4.2 Corrigé commenté du T.A.C. 16 4.3 Activités complémentaires 53
4.4 Corrigé des activités complémentaires 54
Leçon 2 - Périodicité des propriétés au sein du tableau 4.5 Devoir de fin de série 55
2.1 Introduction 17 Questionnaire de satisfaction 63

2.1.1 Motivation 17
2.1.2 Objectifs de la leçon 17
2.1.3 Plan de la leçon 17
2.1.4 Prérequis de la leçon 17
2.2 Contenu de la leçon 18
2.2.1 Leçon 18
nP ériodicité 18
nP ériodicité des propriétés 19
 Énergie d’ionisation 22
 Affinité électronique 24
 Électronégativité 24
nC ases laissées vides par Mendeleïev 26
2.2.2 Corrigé des activités 28
2.3 Synthèse de la leçon 30
2.4 Évaluation de la leçon 31
2.4.1 Test d’autocontrôle 31
2.4.2 Corrigé commenté du T.A.C. 33
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406 Chimie C2D Série 3 Présentation P.
1 Présentation de la série
1.1 Motivation
Le tableau périodique des éléments est la classification qui vous permettra de comprendre le comportement
chimique des éléments, tout au long de ce cours mais aussi des autres cours de sciences. Plutôt que
d’examiner les 115 éléments connus ainsi que les composés qui en dérivent, il est nettement plus
commode de classer les éléments en divers groupes et d’étudier les réactions propres à chacun de ces
groupes. En outre, on s’est rendu compte que les propriétés chimiques se modifient régulièrement d’un
groupe à l’autre mais, qu’à un moment donné, elles changent brusquement pour redonner une séquence
dont la progression est similaire à celle de la série précédente.
1.2 Objectifs de la série

À la fin de cette série, vous devrez être capable d’établir le lien entre la position d’un élément dans le
tableau périodique et la structure des atomes de ces éléments afin de pouvoir en déduire leurs propriétés
et écrire la formule de composés binaires.
1.3 Place de la série dans le module

Module Chimie C2D
Série 1 Entrée du module
Série 2 Structure de la matière
Série 3 Éléments chimiques VOUS ÊTES ICI
Série 4 Mélanges et corps purs
Série 5 Corps composés et corps simples
Série 6 Liaisons chimiques
Série 7 Réactions chimiques
Série 8 Oxygène
Série 9 Électrolytes I - Bases
Série 10 Électrolytes II - Acides
Série 11 Électrolytes III - Sels
Série 12 Sortie du module

P. 406 Chimie C2D Série 3 Présentation
1.4 Plan de la série

Cette série comprend les leçons suivantes :
Leçon 1 Tableau périodique
Leçon 2 Périodicité des propriétés au sein du tableau
Leçon 3 Valence des éléments
1.5 Prérequis de la série

Pour aborder cette série en toute confiance, il est essentiel :
1. de respecter l’écriture des symboles. Rappelez-vous :

a. la première lettre est toujours une MAJUSCULE en caractère d’imprimerie;
b. si une seconde lettre est nécessaire, on l’écrit en minuscule.
Exemples : carbone C; calcium Ca; chlore Cl.
2. de connaître les notions de noyau, électron, nombre atomique, masse atomique relative.
n Test d’autocontrôle
1. Quel atome a le nombre de masse 59, étant donné que le noyau de cet atome possède 32 neutrons ?
a. Ge
b. Pr
c. Pa
d. Co
2. Quel est le nombre de masse d’un atome dont le noyau possède 10 neutrons et 9 protons ?
a. 9
b. 10
c. 19
d. 29
3. La masse atomique de l’argon vaut :

a. 40
b. 40 u
c. 40 g
d. 40 kg

406 Chimie C2D Série 3 Présentation P.
4. La masse atomique relative du magnésium vaut :

a. 24,31
b. 24,31 u
c. 24,31 g
d. 24,31 kg
5. On symbolise le nombre atomique par la lettre :

a. A
b. M
c. Z
d. N
n Corrigé commenté du TAC

1. La réponse correcte est la réponse d.
L’atome qui a le nombre de masse 59 et dont le noyau possède 32 neutrons a un nombre atomique de
59 – 32 = 27; il s’agit donc de l’atome de cobalt Co.
2. La réponse correcte est la réponse c.

Le nombre de masse d’un atome correspond à la somme des nombres de protons et de neutrons. Le
nombre de masse de cet atome vaut donc 9 + 10 = 19.
3. La réponse correcte est la réponse b.

La masse atomique s’exprime en u (unité de masse atomique).
4. La réponse correcte est la réponse a.

La masse atomique relative est un nombre pur, c’est-à-dire un nombre sans unité. La masse atomique
relative du magnésium vaut donc 24,31.
5. La réponse correcte est la réponse c.

On représente le nombre atomique par la lettre Z.
A est le nombre de masse, N, le nombre de neutrons et M, la masse molaire.

P. 406 Chimie C2D Série 3 Leçon 1
2 Développement des leçons

Leçon 1
Tableau périodique
2.1 Introduction
2.1.1 Motivation
Le tableau périodique constitue en quelque sorte le répertoire de tous les éléments chimiques, naturels
ou artificiels. Une lecture aisée du tableau est une aide précieuse dans l’étude de la chimie. Cette leçon
veut vous familiariser avec le tableau périodique des éléments.
2.1.2 Objectifs de la leçon

À la fin de cette leçon, vous devrez être capable de retirer du tableau une information telle que le symbole
d’un élément, la période et la famille auxquelles il appartient, et en déduire la structure électronique d’un
atome de cet élément ainsi que sa classification en métal ou non-métal avec les propriétés physiques
respectives.
2.1.3 Plan de la leçon

 Symboles chimiques des principaux éléments
 Métaux et non-métaux
 Classification périodique
 Représentation de Lewis
2.1.4 Prérequis de la leçon

Vous devez connaître les notions d’atome, molécule et ion, étudiées dans la série 2.
La masse volumique est une notion nécessaire à l’étude des métaux et des non-métaux.

406 Chimie C2D Série 3 Leçon 1 P.
2.2 Contenu de la leçon

2.2.1 Leçon
Une des principales préoccupations des chimistes fut de trouver une classification rationnelle pour les
éléments, au fur et à mesure de leur découverte.
Des essais de classification ont été tentés dès le début du XIXe siècle. Nous en retiendrons essentiellement
une tentative de classement basée sur les différences de comportement des métaux et des non-métaux.
Cette distinction, d’ordre plutôt qualitatif, reste encore en vigueur maintenant.
Un système général de classification des éléments se basant sur la périodicité de leurs propriétés a été
établi par le chimiste russe Mendeléïev en 1869.
 Symboles chimiques des principaux éléments

Rappelez-vous la définition d’un élément chimique :
Un élément chimique est l’ensemble des atomes qui ont le même nombre atomique Z.
On connaît actuellement 115 éléments chimiques. Certains sont très rares. D’autres sont artificiels. La
quasi totalité (99,99%) des substances est constituée de seulement 40 d’entre eux.
On a répertorié les éléments les plus courants que l’on trouve dans la croûte terrestre, dans les océans
et dans l’atmosphère. Vous remarquerez que 10 éléments seulement entrent dans la composition de
plus de 99% de la masse totale. L’oxygène et le silicium sont les éléments les plus courants; ce sont les
constituants principaux du sable, de la terre et des roches. L’oxygène se rencontre aussi dans l’atmosphère
et, sous forme d’une combinaison avec l’hydrogène, dans l’eau.
Composition de la surface de la terre
incluant la croûte, les océans et l’atmosphère
Élément Pourcentage massique
oxygène 49,1
silicium 26,1
aluminium 7,5
fer 4,7
calcium 3,4
sodium 2,6 99,16
potassium 2,4
magnésium 1,9
hydrogène 0,88
titane 0,58
chlore 0,19
carbone 0,09
tous les autres 0,56

En examinant le tableau relatif à la composition du corps humain, vous constaterez que plus de 90% de
sa masse est constituée d’oxygène, de carbone et d’hydrogène.
Composition du corps humain
Élément Pourcentage massique
oxygène 64,6
carbone 18,0
hydrogène 10,0 92,6
azote 3,1
calcium 1,9
phosphore 1,1
chlore 0,40
potassium 0,36
soufre 0,25
sodium 0,11
magnésium 0,03
fer 0,005
zinc 0,002
cuivre 0,0004
étain 0,0001
manganèse 0,0001
iode 0,0001
 À ce stade du cours, il devient utile de connaître le symbole des éléments les plus employés. Nous
vous conseillons de les étudier en mettant un cache sur la colonne des noms en essayant de les retrouver
à l’aide du symbole et réciproquement.
hydrogène H nickel Ni azote N

lithium Li platine Pt phosphore P
sodium Na cuivre Cu arsenic As
potassium K argent Ag antimoine Sb
césium Cs or Au oxygène O
béryllium Be zinc Zn soufre S
magnésium Mg cadmium Cd sélénium Se
calcium Ca mercure Hg tellure Te
strontium Sr bore B fluor F
baryum Ba aluminium Al chlore Cl
titane Ti gallium Ga brome Br
vanadium V carbone C iode I
chrome Cr silicium Si hélium He
manganèse Mn germanium Ge néon Ne
fer Fe étain Sn argon Ar
cobalt Co plomb Pb krypton Kr

 Métaux et non-métaux
Un bon classement s’effectue à partir de critères permettant de regrouper le maximum de corps dans
le minimum de catégories. Une première classification s’est opérée en rangeant les éléments en deux
groupes : les métaux et les non-métaux.
Si l’on s’en réfère au dictionnaire, un métal est un corps simple1 doué d’un éclat particulier appelé éclat
métallique, conduisant bien la chaleur et l’électricité. Tous les métaux sont solides à la température
ordinaire, sauf le mercure qui est liquide. Les métaux sont doués de propriétés mécaniques qui
conditionnent leurs nombreux emplois.
La distinction entre métaux et non-métaux est d’ordre plutôt qualitatif. D’une manière générale, elle reste
encore valable actuellement, mais on trouve plusieurs éléments présentant des propriétés les rattachant
à la fois aux métaux et aux non-métaux.
Imaginons que nous ayons quelques échantillons de corps purs simples : [fer - soufre - cuivre - carbone -
aluminium - chlore - phosphore rouge - magnésium - brome - mercure] et que nous souhaitions les
classer. Comme une bonne classification scientifique doit être fondée sur plusieurs critères à la fois, nous
retiendrons ces 5 critères de classement :
1. l’état physique : le corps est-il solide, liquide ou gazeux à 25°C ?
2. la masse volumique : le corps a-t-il une masse volumique plus grande ou plus petite que 2,5 kg/dm3,
valeur choisie comme pivot ?
3. l’éclat : le corps, frotté éventuellement au papier de verre, est-il terne ou brillant ?
4. la malléabilité : le corps est-il souple (et donc malléable) ou cassant ?
5. la conductibilité électrique : le corps conduit-il ou non le courant électrique ?
Le tableau ci-dessous reprend les propriétés des corps à classer. Si l’échantillon à classer présente la
propriété retenue, un « + » est noté. Dans le cas contraire, un « – » est noté.
Propriétés Masse Conduc- Nombre de
État solide Éclat
Corps volumique Malléabilité tibilité propriétés
à 25°C brillant
simples > 2,5 g/cm3 électrique positives
fer Fe + + + + + 5
soufre S8 + – – – – 1
cuivre Cu + + + + + 5
carbone
+ – – – + 2
C (graphite)
aluminium Al + + + + + 5
chlore Cl2 – – – – – 0
phosphore P4 + – – – – 1
magnésium Mg + – + + + 4
brome Br2 – + – – – 1
mercure Hg – + + – + 3
1
n corps pur est un corps formé d’une seule sorte de molécules. Lorsque celles-ci sont formées d’atomes identiques, il
U
s’agit d’un corps pur simple, souvent appelé corps simple.

Activité 1 (corrigé au point 2.2.2 page 12)

Examinez attentivement le tableau précédent et complétez les phrases suivantes.
Les corps purs simples, dont au moins trois des propriétés examinées sont positives, sont des
......................... . Vous les connaissez bien. Vous trouvez dans ce groupe : .......................... .
Les corps purs simples, dont la majorité des propriétés examinées sont négatives, ne sont pas des
.......................; nous les appellerons ......................... . Vous trouvez dans ce groupe : ......................... ....
D’autres expériences ont montré également que :

• les métaux sont ductiles, c’est-à-dire se laissent étirer en fils en passant dans une filière.
Vous connaissez les fils de fer et les fils de cuivre. Avec un gramme d’or, on peut faire un fil de plusieurs
mètres de longueur.
• les métaux sont durs. Ils ne sont pénétrés ou rayés que difficilement.
• les métaux sont tenaces. Ils opposent une résistance à la rupture par traction.
• les métaux sont de bons conducteurs de la chaleur.
Un fil de cuivre, que l’on tient en main par une extrémité, tandis que l’autre est maintenue dans la
flamme d’un brûleur, s’échauffe rapidement sur toute sa longueur, de sorte que l’on est bientôt obligé
de lâcher le fil. Par contre, on peut facilement tenir un bâton de soufre en main, alors qu’il brûle à son
extrémité.
Les non-métaux ne possèdent pas les propriétés de malléabilité, dureté, ténacité, ductilité. Nous dirons
qu’ils sont cassants.
Les non-métaux sont des isolants thermiques.

Métal ou non-métal ? À partir des informations suivantes, cochez la proposition correcte.
métal non-métal
• le cuivre est ductile O O
• le fluor est un gaz jaune verdâtre O O
• le platine est un bon conducteur d’électricité O O
• la masse volumique du chrome est de 7,2 kg/dm 3
O O
• l’étain peut être laminé en feuilles très minces O O
• l’argon appartient à la famille des gaz nobles O O
• le soufre est cassant O O
Vous voyez que les corps choisis dans le tableau précédent n’ont pas tous 5 propriétés positives. De
même, les non-métaux n’ont pas tous 5 propriétés négatives.
La distinction entre métal et non-métal n’est pas toujours très nette. Ainsi le carbone, que l’on considère
cependant comme un non-métal à cause de l’ensemble de ses propriétés, se présente sous forme de
graphite comme un bon conducteur d’électricité.
Les tableaux périodiques utilisent généralement des couleurs différentes pour les éléments métalliques
et les éléments non métalliques. Ainsi, le tableau qui accompagne ce module colore en bleu les éléments
métalliques (à gauche) et en rouge les éléments non métalliques (à droite). Bien que situé à gauche du
tableau, l’hydrogène n’est pas un métal : il constitue un cas particulier (voir texte encadré page 27 :
Quelques irrégularités dans le tableau périodique).

 Classification périodique
En 1869, un chimiste russe, Dimitri Mendeléïev, eut l’idée de disposer les éléments par ordre croissant
de masse atomique et constata que les propriétés des éléments variaient régulièrement. En tenant compte
des similitudes de propriétés chimiques, il obtint la classification périodique des éléments.
Il disposa dans un tableau les éléments connus à l’époque (environ 60) de la façon suivante : il plaça
les éléments horizontalement suivant leur masse atomique croissante et commença une nouvelle ligne
chaque fois qu’un élément possédait des propriétés physiques et chimiques semblables à celles d’un
élément classé précédemment. Les propriétés réapparaissent donc périodiquement². Il obtint ainsi un
tableau constitué de lignes horizontales appelées périodes et des rangées verticales appelées colonnes.
Les éléments placés dans une même colonne ont des propriétés semblables et forment une famille
chimique. On constata plus tard, après la découverte de l’électron par J.J. Thomson à la fin du XIXe
siècle, que ces éléments ont la même répartition des électrons sur la couche périphérique de l’atome. Par
exemple, tous les éléments de la première colonne ont un seul électron sur leur dernière couche.
Les familles a
Les familles a sont des familles relativement homogènes groupant des métaux et des non-métaux. Leur
couche électronique externe se remplit progressivement d’électrons : selon la famille, elle contient de
1 à 8 électrons.
Le tableau comporte 8 familles a, numérotées de Ia à VIIIa (ou zéro), qui réunissent les éléments dits
principaux.
Les familles Ia, IIa et IIIa comptent surtout des métaux.

la famille des alcalins : Li, Na, K, Rb, Cs, Fr.
la famille des alcalino-terreux : Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Ra.
Leurs propriétés se situent entre celles des alcalins et des terreux.
la famille des terreux : B, Al, Ga, In, Tl.
L’aluminium est un des éléments les plus abondants dans la croûte terrestre.
Les familles IVa, Va, VIa, VIIa et VIIIa renferment surtout des non-métaux. C’est le cas, du moins, des
premiers éléments de la famille.
la famille des carbonides (de la famille du carbone) : C, Si, Ge, Sn, Pb.
la famille des azotides (de la famille de l’azote) : N, P, As, Sb, Bi
la famille des sulfurides (de la famille du soufre) : O, S, Se, Te, Po
la famille des halogènes (qui engendrent des sels) : F, Cl, Br, I, At.
la famille des gaz nobles ou rares : He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn.
Ces gaz sont présents dans l’air à des pourcentages relativement faibles3. On les appelle aussi
gaz inertes car ils se distinguent par leur absence presque totale de réactivité; de là vient aussi
le nom de gaz nobles qu’on leur donne par analogie avec les métaux nobles qui réagissent
difficilement.
2
La périodicité des propriétés des éléments sera étudiée plus en détail dans la leçon 2 de cette série.
3
En volume, l’air sec contient 78,09% de N2, 20,95% de O2, 0,93% de Ar, 0,0018% de Ne, 0,00052% de He, 0,000010% de
Kr et 0,000008% de Xe.

P. 10 406 Chimie C2D Série 3 Leçon 1
Les familles b
Les familles b réunissent les éléments de transition qui sont tous des métaux. Ces éléments ont des
structures électroniques plus compliquées que celles des groupes principaux. Ils sont aussi groupés
suivant leurs similitudes de propriétés. Le tableau comporte 8 familles b situées entre les familles IIa
et IIIa, numérotées de Ib à VIIIb. Le numéro de ces familles b rappelle que les éléments ont quelques
propriétés analogues aux éléments de même numéro dans les familles a.
Par exemple, les éléments de la famille Ib (Cu, Ag, Au) forment les composés CuCl, AgCl, AuCl, comme
les éléments de la famille Ia formant les composés LiCl, NaCl, KCl.
Parmi les familles b, nous trouvons le groupe VIIIb qui est un ensemble de 9 éléments souvent groupés
par 3 pris horizontalement.
• Ainsi la famille du fer compte, outre le fer (Fe), ses deux voisins suivants : le cobalt (Co) et le nickel (Ni).
Le comportement chimique de ces trois métaux est très proche; en outre, ils possèdent des propriétés
magnétiques importantes, des liaisons métalliques fortes et leurs alliages sont très utilisés.
• Les deux autres familles, celle du palladium et celle du platine, sont constituées de métaux nobles,
existant dans la nature surtout sous forme d’alliages.
Les lanthanides et les actinides

Pour terminer l’inventaire du tableau, nous devons vous présenter deux séries dont on parle peu en
chimie traditionnelle :
• la série des lanthanides, appelés aussi terres rares, bien qu’ils soient relativement abondants, est
constituée par les éléments 57 à 71. Ces éléments sont extraits de leurs oxydes (= terres) et très réactifs,
capables, par exemple, de décomposer l’eau.
• la série des actinides constituée par les éléments 89 à 103. La plupart de ces éléments ne se rencontrent
pas à l’état naturel, mais sont produits au cours de réactions nucléaires.
Si vous souhaitez plus d’informations sur les éléments du tableau périodique, vous pouvez consulter le
site de Fedichem http://www.tableauperiodique.be
CLASSIFICATION
PÉRIODIQUE
DES ÉLÉMENTS
Indiquez pour chacun des éléments suivants : le symbole, le nombre atomique, le nom de
la famille, le numéro de la période.
Élément Symbole Z Nom de la famille Période
aluminium
fluor
calcium
phosphore
potassium

406 Chimie C2D Série 3 Leçon 1 P. 11
 Représentation de Lewis
Par la situation d’un symbole dans une colonne donnée, il est aisé de connaître le nombre d’électrons
situés sur la couche externe des atomes. Ce sont, en effet, les électrons de cette dernière couche qui
interviennent dans les réactions chimiques. Or, pour les familles a, le numéro de la colonne correspond
au nombre d’électrons sur la couche externe.
Exemples :
• le magnésium, Mg, se trouve dans la colonne IIa. L’atome de magnésium possède 2 électrons sur la
couche externe.
• le phosphore, P, se trouve dans la colonne Va. L’atome de phosphore possède 5 électrons sur la couche
externe.
Mais il y a mieux ! Grâce à la représentation de Lewis, on peut déterminer la façon dont les électrons sont
répartis sur cette couche externe.
Le symbole de Lewis divise la couche électronique externe en 4 zones. Les quatre bras d’une croix
oblique, à l’intersection desquels sont supposés le noyau et les électrons internes, délimitent ces quatre
zones. Chacune de ces zones peut être occupée au maximum par 2 e–.
Les e– « isolés » sont dits électrons célibataires et sont représentés par des points.
Les e– « appariés » constituent des paires d’électrons ou doublets électroniques qui sont représentés
par des barres.
Les 4 zones ne se remplissent pas au hasard : les électrons occupent d’abord une case vide.
Par exemple, si l’atome possède 4 e– sur sa couche externe, on aura la représentation suivante :
Dès que les 4 zones sont occupées par 1 e–, les e– suivants se disposent dans une case déjà
occupée et forment alors des doublets électroniques.
Par exemple,
Mg a 2 électrons sur la dernière couche P a 5 électrons sur la dernière couche
Sur beaucoup de tableaux périodiques, le symbole de Lewis est indiqué en tête de chaque colonne
des familles a. Cette représentation aide à la bonne compréhension des liaisons chimiques qui seront
étudiées dans la série 6.

CLASSIFICATION
PÉRIODIQUE
DES ÉLÉMENTS
Combien d’électrons célibataires y a-t-il sur la couche externe de l’atome de chlore ?

2.2.2 Corrigé des activités

Activité 1
Les corps purs simples, dont au moins trois des propriétés examinées sont positives, sont des métaux.
Vous les connaissez bien. Vous trouvez dans ce groupe : le fer, le cuivre, le mercure, l’aluminium et le
magnésium.
Les corps purs simples, dont la majorité des propriétés examinées sont négatives, ne sont pas des métaux;
nous les appellerons non-métaux. Vous trouvez dans ce groupe : le soufre, le carbone, le phosphore,
le chlore et le brome.
Activité 2
Cu métal la ductilité est une propriété des métaux
F non-métal tous les métaux sont solides sauf le mercure qui est liquide (à 25°C)
Pt métal les métaux sont bons conducteurs d’électricité
Cr métal masse volumique > 2,5 kg/dm3
Sn métal les métaux sont malléables
Ar non-métal tous les métaux sont solides sauf le mercure qui est liquide
S non-métal cassant
Activité 3
Élément Symbole Z Nom de la famille Période
aluminium Al 13 terreux 3
fluor F 9 halogènes 2
calcium Ca 20 alcalino-terreux 4
phosphore P 15 azotides 3
potassium K 19 alcalins 4
Activité 4
L’atome de chlore (Z = 17) appartient à la famille VIIa, les halogènes. Les atomes de cette famille ont
7 électrons sur la dernière couche. La représentation de Lewis est :
Il n’y a donc qu’un seul électron célibataire.

2.3 Synthèse de la leçon

Comparaison : métaux, non-métaux. En général, à température ordinaire,

les métaux sont : les non-métaux sont :
solides solides, liquides ou gazeux
(le mercure est le seul métal liquide à 25°C)
relativement lourds relativement légers
(masse volumique > 2,5 kg/dm3) (masse volumique < 2,5 kg/dm3)
brillants (après polissage) ternes
malléables, ductiles, durs, tenaces cassants
bons conducteurs de chaleur et d’électricité mauvais conducteurs de chaleur et d’électricité
Tableau périodique des éléments

En 1869, Mendeléïev eut l’idée de disposer les éléments par ordre croissant de masse atomique en
tenant compte des similitudes de propriétés chimiques. Dès lors, il apparaît que la classification
périodique des éléments présente à la fois :
- un arrangement horizontal en lignes appelées périodes, numérotées de 1 à 7;
- un arrangement vertical en colonnes appelées familles, numérotées de I à VIII (ou 0).
Les familles des éléments principaux sont :

famille Ia, les alcalins : Li, Na, K, Rb, Cs, Fr
famille IIa, les alcalino-terreux : Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Ra métaux
famille IIIa, les terreux : B, Al, Ga, In, Tl
famille IVa, les carbonides : C, Si, Ge, Sn, Pb
famille Va, les azotides : N, P, As, Sb, Bi
famille VIa, les sulfurides : O, S, Se, Te, Po généralement des non-métaux
famille VIIa, les halogènes : F, Cl, Br, I, At
famille VIIIa, les gaz nobles ou rares : He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn
Les familles b réunissent les éléments de transition qui sont tous des métaux.
Représentation de Lewis
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa VIIIa

2.4 Évaluation de la leçon

2.4.1 Test d’autocontrôle (T.A.C.)
n Consignes de travail
Votre leçon étant terminée, voici votre test d’autocontrôle. Il vous permettra de faire le point sur vos
connaissances.
Il comprend six questions sur les notions que vous devez maîtriser sans difficulté pour aborder la suite
du cours.
Nous espérons vous voir atteindre le maximum.
Réfléchissez avant d’arrêter votre choix et évitez surtout pour répondre au hasard. Ce test est destiné à
vous aider en vous permettant une autoévaluation et non à vous juger ou vous noter.
Si vous n’obtenez pas toutes les bonnes réponses, résolvez vos problèmes de connaissances et de
compréhension en vous aidant du corrigé et du cours avant d’aborder la suite.
Bon travail !
n Questionnaire
1. Le nombre d’éléments dans la molécule NH4NO3 est :
a. 1 élément
b. 3 éléments
c. 4 éléments
d. 9 éléments
2. Parmi les éléments suivants, celui qui ne sera pas utilisé dans la fabrication des casseroles est :
a. Fe
b. Al
c. Cu
d. I
3. Le sodium appartient à la famille des :

a. azotides
b. alcalins
c. terreux
d. halogènes

4. L’élément appartenant à la période 4 et à la famille Va est :

a. l’arsenic As
b. l’étain Sn
c. le vanadium V
d. le zirconium Zr
5. Les non-métaux ne sont pas :

a. solides
b. ternes
c. malléables
d. mauvais conducteurs d’électricité
6. Le nombre d’électrons célibataires sur la couche externe d’un atome de soufre est :
a. 4
b. 3
c. 2
d. 1

2.4.2 Corrigé commenté du T.A.C.

1. La proposition correcte est la proposition b.
3 éléments : N l’azote, H l’hydrogène, O l’oxygène.
2. La proposition correcte est la proposition d.

L’iode est un non-métal. Par conséquent, il n’est pas malléable et est mauvais conducteur de la
chaleur. Il ne sera donc pas utilisé pour la fabrication des casseroles.

Le symbole du sodium est Na. Le sodium est un métal de la première colonne : famille des alcalins.
4. La proposition correcte est la proposition a.

L’arsenic, As, fait partie de la période 4 et de la famille Va.
L’étain appartient à la période 5 et à la famille IVa; le vanadium appartient à la période 4 et à la
famille Vb. Le zirconium appartient à la période 5 et à la famille IVb.
5. La proposition correcte est la proposition c.

Les non-métaux ne sont pas malléables; ils sont cassants. Par contre, ils peuvent être solides, ternes
et mauvais conducteurs d’électricité.

Ces électrons célibataires sont indiqués par
la représentation de Lewis de la famille VIa :

Leçon 2
Périodicité des propriétés
au sein du tableau
2.1 Introduction
2.1.1 Motivation
Après cette leçon, vous comprendrez mieux pourquoi le tableau qui reprend le symbole de tous les élé-
ments chimiques est appelé tableau périodique.

À la fin de cette leçon, vous devrez être capable de montrer l’existence d’une périodicité dans les
propriétés des éléments et indiquer la correspondance entre : structure atomique, position dans le tableau
périodique, propriétés de l’élément et tendance à prendre ou à perdre un ou des électrons.

 Périodicité
 Périodicité des propriétés
 Cases laissées vides par Mendeléïev

La notion de périodicité sera souvent utilisée dans cette leçon. Rappelons la définition générale de cette
notion : la périodicité est la propriété d’un phénomène qui se reproduit régulièrement lorsqu’on fait
varier un facteur, un paramètre (par exemple, le nombre atomique ou la masse atomique…).
Le nanomètre (nm) et le picomètre (pm) sont des sous-multiples du mètre.

1 nm = 0,000 000 001 m = 10–9 m.
1 pm = 0,000 000 000 001 m = 10–12 m.
Vous devez utiliser le tableau périodique.


2.2.1 Leçon
En 1869, lorsque Dimitri Mendeléïev disposa les éléments par ordre croissant de masse atomique, il re-
marqua que les propriétés chimiques évoluent régulièrement d’un élément à l’autre pour subir une modi-
fication nette, à partir de laquelle les éléments qui suivent ont, respectivement, des propriétés analogues
à celles des éléments de la série précédente. Essayons d’expliquer les observations de Mendeléïev ainsi
que l’interprétation géniale qu’il conçut.
 Périodicité
Si, en partant du lithium, on classe les éléments par ordre croissant de masse atomique, on obtient la série
qui est représentée dans le tableau suivant.
Masse Formule du
atomique Élément Symbole Propriétés composé
relative halogéné*
6,94 lithium Li métal très réactif LiX
9,01 béryllium Be métal réactif BeX2
10,81 bore B semi-métal ** BX3
12,01 carbone C solide, non-métal très peu réactif CX4
14,01 azote N gaz diatomique, non-métal très peu réactif NX3
16,00 oxygène O gaz diatomique, non-métal réactif OX2
19,00 fluor F gaz diatomique, non-métal extrêmement réactif FX
20,18 néon Ne gaz monoatomique, non réactif *** aucun
22,99 sodium Na métal très réactif NaX

24,30 magnésium Mg métal réactif MgX2
26,98 aluminium Al métal réactif AlX3
28,08 silicium Si semi-métal SiX4
30,97 phosphore P solide, non-métal réactif PX3
32,07 soufre S solide, non-métal réactif SX2
35,45 chlore Cl gaz diatomique, non-métal extrêmement réactif ClX
39,95 argon Ar gaz monoatomique, non réactif aucun
* X représente F, Cl, Br ou I; le nombre de « X » dépend de la valence du métal ou du non-métal

auquel il est associé. Vous rencontrerez cette notion plus en détail dans la leçon 3.
** Le bore et le silicium sont qualifiés de semi-métaux parce que leurs propriétés sont intermédiaires
entre celles des métaux et celles des non-métaux.
*** Mendeléïev ignorait l’existence des gaz nobles, mais nous vous présentons dans ce tableau l’ensemble
des connaissances actuelles.

Si vous examinez ce tableau attentivement, vous pouvez remarquer que les propriétés chimiques des
éléments mentionnés présentent des modifications dont le profil se répète, c’est-à-dire qu’il y apparaît
une périodicité : la variation des propriétés des éléments que l’on observe du lithium au néon se réitère
dans la série allant du sodium à l’argon.
Vous pouvez mieux voir la périodicité en disposant ces éléments sur deux rangées horizontales. Ces
rangées horizontales sont appelées des périodes.
Examinons une période (ou rangée horizontale) d’éléments :

Li Be B C N O F Ne
lithium béryllium bore carbone azote oxygène fluor néon
Examinons la période suivante :

Na Mg Al Si P S Cl Ar
sodium magnésium aluminium silicium phosphore soufre chlore argon
Le sodium est placé en dessous du lithium parce que les propriétés chimiques du sodium ressemblent à
celles du lithium. Ce positionnement du sodium amène à placer, en continuant le classement par ordre
croissant des masses atomiques, Mg en dessous de Be et Cl en dessous de F (le chlore et le fluor ont des
comportements chimiques similaires).
Mendeléïev entama ensuite une nouvelle période en plaçant K dans le même groupe, c’est-à-dire la
même famille, que Na et Li, car K présente le même type de réactivité chimique que Na et Li.
Il poursuivit ainsi, selon l’ordre croissant des masses atomiques, en s’assurant que les éléments qu’il
apparentait à un même groupe présentaient des propriétés chimiques comparables.
 Périodicité des propriétés

CLASSIFICATION
PÉRIODIQUE
DES ÉLÉMENTS
Considérons quelques données expérimentales concernant les éléments des périodes 1, 2,

3 et 4 des familles a.
La masse volumique, la température de fusion et la température d’ébullition sont des propriétés des
corps purs simples correspondant aux éléments. Le tableau suivant donne la masse volumique des corps
simples à 25°C : observez la très grande différence entre les masses volumiques des gaz, d’une part, et
celles des états condensés, liquides et solides, d’autre part.

Masse Temp. Temp. Rayon énergie électro-

Période Élément volumique fusion ébullition atomique d’ionisation négati-
en kg/m3 en °C en °C en pm en kJ/mol vité
1 H 0,090 –259,3 –252,9 78 1312,0 2,20
He 0,179 –272,2 –268,9 49 2372,3 —
2 Li 534 180,6 1342 152 513,3 0,98

Be 1848 1277 2484 117 899,4 1,57
B 2460 2177 2550 88 800,6 2,04
C 3513 4000 77 1086,2 2,55
N 1,25 –209,9 –195,8 70 1402,3 3,04
O 1,43 –218,8 –183,0 66 1313,9 3,44
F 1,70 –219,6 –188,1 64 1681 3,98
Ne 0,90 –248,6 –245,9 70 2080,6 —
3 Na 970 97,8 883 186 495,8 0,93

Mg 1740 649 1107 160 737,7 1,31
Al 2702 660 2467 143 577,4 1,61
Si 2330 1412 2355 117 786,5 1,90
P 1820 44,2 280 110 1011,7 2,19
S 2070 115,2 445 104 999,6 2,58
Cl 3,21 –101,0 –34,6 99 1251,1 3,16
Ar 1,78 –189,4 –185,7 94 1520,4 —
4 K 860 63,7 760 227 418,8 0,82

Ca 1540 850 1484 197 589,7 1,00
Ga 5907 29,8 2403 122 578,8 1,81
Ge 5350 937 2730 122 762,1 2,01
As 5727 817 121 947,0 2,18
Se 4810 221 685 117 940,9 2,55
Br 3119 –7,3 58,8 114 1139,9 2,96
Kr 3,73 –157,2 –152,3 109 1350,7 —

D’après le tableau des données, l’état physique à 25°C du sélénium (Se) est ......................., celui du
brome (Br) est ....................... et celui du krypton (Kr) est ....................... .

Variation du rayon atomique
1 2
H L’hélium a le plus petit rayon atomique He
Si nous indiquons les va- 78 49
leurs (en pm) des rayons 3 4 5 6 7 8 9 10
atomiques à côté des Li Be B C N O F Ne
152 117 88 77 70 66 64 70
éléments classés par pé- 11 12 13 14 15 16 17 18
riode, nous pouvons voir Na Mg Al Si P S Cl Ar
comment varie le rayon 186 160 143 117 110 104 99 94
19 20 31 32 33 34 35 36
atomique en fonction de
K Ca Ga Ge As Se Br Kr
la position des éléments 227 197 122 122 121 117 114 109
des familles a. 37 38 49 50 51 52 53 54
Rb Sr In Sn Sb Te I Xe
248 215 162 140 141 137 133 130
55 56 81 82 83 84 85 86
Cs Ba Tl Pb Bi Po At Rn
265 217 171 154 152 140 140 140
Le césium a le plus grand rayon atomique

Comment varie le rayon atomique - au sein d’une même famille ?
- au sein d’une même période ?
Établissons les graphiques qui présentent les variations du rayon atomique et de la température de fusion
en fonction de la masse atomique relative.
250
période 2
200 période 3
période 4
rayon atomique / pm
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
masse atomique relative

4000
période 2
période 3
température de fusion / °C
3000 période 4
2000
1000
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-1000 masse atomique relative

Quel est l’aspect de ces deux graphiques ?
Comment varie le rayon atomique - au sein d’une même période ? - au sein d’une même famille ?
Comment varie la température de fusion - dans la famille des alcalins ? - dans celle des halogènes ?

Représentez graphiquement la variation de la masse volumique en fonction de la masse atomique relative.
Vous trouverez du papier millimétré dans les feuilles annexes.
 Énergie d’ionisation
Nous savons que la répartition des électrons autour du noyau n’est pas quelconque. Les électrons
s’organisent en « couches électroniques ».
Si l’on fournit suffisamment d’énergie à l’électron le plus éloigné du noyau, c’est-à-dire à un électron
de la dernière couche, il sera possible d’arracher cet électron à l’attraction du noyau. Cette quantité
d’énergie est appelée énergie d’ionisation. C’est toujours une valeur positive. Elle peut s’exprimer en
électron-volt par molécule3 ou en kJ.mol–1.
Exemple : Na(g) Na+(g) + 1 e–
Selon le tableau, l’énergie de première ionisation, c’est-à-dire l’énergie minimale à fournir pour arracher
un électron à un atome de sodium à l’état gazeux, vaut 495,8 kJ.mol–1 (ou 5,139 eV.moléc–1).
3
L’électron-volt (eV) est une unité d’énergie. 1 eV est l’énergie acquise par un électron soumis à une différence de potentiel
de 1 volt. 1 eV = 1,602.10–19 joules.
En pratique, la littérature n’utilise les eV que pour l’énergie d’ionisation et pour l’affinité électronique (page suivante).
Actuellement, c’est l’unité J.mol–1 (ou kJ.mol–1) qui est la plus usitée.
1 eV équivaut à 1,602.10–19 J . 6,022.1023 mol–1 = 96,474 kJ/mol.

Variation de l’énergie de première ionisation
1 L’hélium a la plus grande 2

Si nous indiquons les H énergie d’ionisation He
1312 2372
valeurs (en kJ/mol) des 3 4 5 6 7 8 9 10
énergies de première ioni- Li Be B C N O F Ne
513 899 801 1086 1402 1312 1681 2081
sation à côté des éléments 11 12 13 14 15 16 17 18
classés par période, nous Na Mg Al Si P S Cl Ar
pouvons voir comment 496 738 577 786 1012 1000 1251 1520
19 20 31 32 33 34 35 36
varie cette énergie d’io-
nisation en fonction de la 419 590 579 762 947 941 1140 1351
position des éléments des 37 38 49 50 51 52 53 54
familles a. Rb Sr In Sn Sb Te I Xe
403 550 558 709 834 869 1008 1170
55 56 81 82 83 84 85 86
Cs Ba Tl Pb Bi Po At Rn
376 503 589 716 703 812 930 1037
Le césium a la plus petite énergie d’ionisation
Si nous observons l’évolution de l’énergie de première ionisation en fonction de la masse atomique, nous
avons de nouveau un graphique en dents de scie caractéristique de la périodicité.
2500
période 2
2000
énergie d’ionisation / kJ/mol
période 3
période 4
1500
1000
500
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90


Au sein d’une même famille, comment varie l’énergie d’ionisation ? .......................
Comment varie l’énergie d’ionisation lorsque Z augmente ? .......................
Comparez l’énergie de première ionisation des métaux avec celle des non-métaux; cette énergie est
....................... pour les métaux et ....................... pour les non-métaux.
De ce fait, il est plus facile d’arracher un électron à un ....................... qu’à un ....................... .
Les ions positifs stables sont formés par les .......................
 Affinité électronique
Nous pouvons aussi envisager qu’un électron se fixe sur un atome en phase gazeuse.
Exemple : X(g) + 1 e– X– (g)
Dans la plupart des cas, cette réaction s’accompagne d’une libération d’énergie que l’on appelle affinité
électronique et dont la valeur est exprimée avec un signe négatif.
Il n’apparaît pas, pour l’affinité électronique, une périodicité aussi évidente que pour l’énergie d’ionisation.
Les affinités électroniques des halogènes sont particulièrement fortes : dans le cas du fluor, du chlore et
du brome, elles valent respectivement –322, –349 et –324 kJ/mol. Par contre, elles sont beaucoup plus
faibles dans le cas des alcalins : pour le lithium, le sodium et le potassium, elles valent respectivement
–60, –53 et –48 kJ/mol. Enfin, pour certains éléments tels que Be, Mg ou N, il faut fournir de l’énergie
pour fixer un électron sur un atome gazeux : la valeur de l’affinité électronique est alors précédée d’un
signe +.
 Électronégativité
R.S. Mulliken a voulu unir les deux tendances caractéristiques d’un atome (l’énergie d’ionisation et
l’affinité électronique) en une seule grandeur appelée électronégativité : un élément est d’autant plus
électronégatif que son énergie d’ionisation est élevée (il ne libère pas facilement des électrons) et que
son affinité électronique est grande (il est énergétiquement enclin à recevoir des électrons).
Il en découle que :
• les éléments qui ont une électronégativité faible forment facilement des ions positifs.
• les éléments qui ont une électronégativité élevée forment facilement des ions négatifs.

En vous référant au tableau des propriétés périodiques, citez :
a. l’élément le moins électronégatif est le .......................; son ion s’écrit : .......................
b. l’élément le plus électronégatif est le .......................; son ion s’écrit : .......................
L. Pauling (Prix Nobel de chimie en 1954) a introduit la notion d’électronégativité pour expliquer le
caractère ionique partiel des liaisons chimiques.
L’électronégativité est l’aptitude d’un atome (appartenant à un composé)

à attirer à lui les électrons de liaison.

Pauling a proposé d’établir une échelle des électronégativités à partir des valeurs expérimentales
des énergies de dissociation des liaisons chimiques entre les différents éléments : il a ainsi établi une
« échelle » des métaux et des non-métaux. En voici une représentation partielle.
Minimum Maximum
métaux non-métaux
Cs H F
0,8 2,2 4,0
K Na Li Ca Mg Be Al B P C S I Br N Cl O
Sur cette échelle, nous voyons que les non-métaux ont une électronégativité beaucoup plus élevée que les
métaux. Les non-métaux attireront assez facilement des électrons et donc formeront des ions négatifs.
Les métaux ont une électronégativité faible, ils perdront assez facilement des électrons et donc formeront
des ions positifs. L’élément charnière est l’hydrogène.
Si nous indiquons les valeurs de l’électronégativité à côté des éléments classés par période, nous pou-
vons voir comment elle varie en fonction de la position des éléments des familles a.
Variation de l’électronégativité
Ceci nous permettra
également d’indiquer sur
le tableau périodique la métaux semi-métaux non-métaux
limite (en escalier) entre 1 2
H Le fluor est le plus électronégatif He
les métaux et les non- 2,20
métaux. On y trouve les 3 4 5 6 7 8 9 10
semi-métaux, B, Si, As, Li Be B C N O F Ne
0,98 1,57 2,04 2,55 3,04 3,44 3,98
Te, des éléments qui ont 11 12 13 14 15 16 17 18
une électronégativité Na Mg Al Si P S Cl Ar
intermédiaire entre 0,93 1,31 1,61 1,90 2,19 2,58 3,16
19 20 31 32 33 34 35 36
métaux et non-métaux :
ces éléments n’ont 0,82 1,00 1,81 2,01 2,18 2,55 2,96
tendance ni à attirer, ni 37 38 49 50 51 52 53 54
à perdre des électrons, et Rb Sr In Sn Sb Te I Xe
0,82 0,95 1,78 1,96 2,05 2,10 2,66
ne forment pratiquement 55 56 81 82 83 84 85 86
jamais d’ions. Cs Ba Tl Pb Bi Po At Rn
0,79 0,89 2,04 2,33 2,02
Le césium est le moins électronégatif

Notez que l’on ne peut pas définir d’électronégativité pour les gaz nobles, parce qu’ils ne forment pas
de liaison chimique.
Nous retiendrons que :

• les métaux ont une forte tendance à donner des électrons, par conséquent à former des ions positifs.
• les non-métaux ont une forte tendance à attirer des électrons, donc à former des ions négatifs.

 Les valeurs numériques représentant l’électronégativité ne doivent pas être étudiées. Elles sont
(souvent) indiquées dans le coin supérieur droit de chaque case du tableau périodique. Par exemple,
nombre atomique 11
0,93 électronégativité
2
répartition des électrons en 3
couches autour du noyau
8
1
Na symbole chimique
masse atomique relative 22,9898

Représentez graphiquement la variation de l’électronégativité en fonction de la masse atomique
relative.
 Cases laissées vides par Mendeleïev

Lorsque Mendeléïev a conçu son tableau, nous étions en 1869. À cette époque, beaucoup d’éléments
étaient encore inconnus. Son idée géniale ne fut pas tellement de disposer les éléments par ordre croissant
de masse atomique, mais surtout de les classer périodiquement par ordre croissant de masse atomique
et de s’être rendu compte que, pour respecter cette périodicité, il fallait, ici et là, laisser des vides dans
la classification. Il s’est d’ailleurs servi du concept de périodicité pour prédire la plupart des propriétés
chimiques et physiques des éléments manquants. Voici, à titre d’exemple, le cas du gallium.
Le gallium, symbole Ga, famille IIIa, période 4

Caractéristiques Prédictions (1871) Mesures (1875)
masse atomique relative 68 69,7
masse volumique ρ 5900 kg/m3 5907 kg/m3
température de fusion faible < 50°C 29,8°C
température d’ébullition élevée 2400°C
formule de l’oxyde M2O3 Ga2O3
La découverte ultérieure (vers 1900) des gaz nobles (encore appelés gaz rares), dont Mendeléïev ne
soupçonnait même pas l’existence, ne modifia pas sa classification. Une nouvelle colonne, c’est-à-dire
une nouvelle famille chimique, se plaça à la droite du tableau : c’est la colonne VIII.
Ce tableau obtenu à partir de faits expérimentaux et de leur interprétation, sans même connaître la
structure de l’atome, est encore utilisé à l’heure actuelle. Les découvertes ultérieures concernant la
structure interne de l’atome n’ont fait que renforcer sa crédibilité.

 Le texte encadré suivant complète cette leçon sur le tableau périodique. Lisez-le attentivement,
mais vous ne devez pas l’étudier.
Quelques irrégularités dans le tableau périodique
Le tableau périodique est pour nous le guide le plus sûr dans l’étude de la chimie. Mais comme
toute bonne règle possède ses exceptions, il serait exagéré de penser que la grande diversité
des réactions auxquelles peuvent participer les 115 éléments peut être présentée dans une telle
classification.
Un problème se pose déjà dans le cas de l’hydrogène.

Cet élément ne s’ajuste de manière harmonieuse à aucun groupe. On le place généralement en
tête du groupe I, avec les métaux alcalins. Cependant, l’hydrogène n’est pas un métal comme les
éléments du groupe I. Et pourtant, il donne lieu à la formation de bon nombre de composés dont
les formules sont similaires à celles des composés issus des métaux du groupe I.
On a, par exemple :
HCl : chlorure d’hydrogène H2S : sulfure d’hydrogène
NaCl : chlorure de sodium Na2S : sulfure de sodium
Toutefois, le chlorure de sodium, de même que le sulfure de sodium, sont des solides cristallins,
blancs, tandis que le chlorure d’hydrogène ainsi que le sulfure d’hydrogène sont des gaz suffocants
et toxiques.
D’un autre point de vue, l’hydrogène ressemble aux halogènes puisque, comme eux, il se présente
sous forme d’une molécule diatomique et qu’il est impliqué dans divers composés dont les formules
sont analogues à celles des composés halogénés :
NaH : hydrure de sodium NH3 : ammoniac
NaCl : chlorure de sodium NCl3 : trichlorure d’azote
Cependant, cette analogie n’est que superficielle. Même si les formules se ressemblent étroitement,
les propriétés chimiques et physiques de ces paires de composés sont tout à fait différentes. Ainsi,
par exemple, NaH(s) réagit violemment avec l’eau, tandis que NaCl(s) se dissout tout simplement
dans l’eau.
Un autre fait déroutant est que les propriétés du premier membre d’un groupe diffèrent sensiblement
de celles des autres membres de son groupe. L’exemple le plus frappant de ces différences de
comportement apparaît surtout dans le groupe 4 où le carbone se trouve en tête.
Le carbone est un élément dont la chimie diffère du tout au tout de celle des autres éléments du
même groupe. En fait, la chimie du carbone est tellement diversifiée qu’un domaine entier de la
chimie, qu’on appelle chimie organique, lui est consacré. Les atomes de carbone, liés les uns
aux autres, constituent le squelette de molécules innombrables et extrêmement complexes qui
peuvent éventuellement comporter jusqu’à des milliers d’atomes. La chimie des autres éléments du
groupe 4 n’est pas aussi diversifiée que celle du carbone.


Activité 1
L’état physique à 25°C du sélénium (Se) est solide (25°C < point de fusion = 221°C), celui du brome
(Br) est liquide (point de fusion = –7,3°C < 25°C < point d’ébullition = 58,8°C) et celui du krypton (Kr)
est gazeux (point d’ébullition = –152,3°C < 25°C).
Activité 2
Au sein d’une même famille, le rayon atomique augmente lorsque Z augmente. Par contre, au sein
d’une même période, le rayon atomique diminue lorsque Z augmente.
Activité 3
L’aspect en dents de scie de ces deux graphiques est caractéristique. La périodicité des propriétés est
perceptible.
Au sein d’une même famille, le rayon atomique augmente lorsque la masse atomique augmente. Par
contre, au sein d’une même période, le rayon atomique diminue lorsque la masse atomique augmente.
Dans la famille des alcalins, la température de fusion diminue lorsque la masse atomique augmente.
Par contre, dans la famille des halogènes, la température de fusion augmente lorsque la masse atomique
augmente.
Activité 4
Variation de la masse volumique en fonction de la masse atomique relative.
7000
6000 période 2
période 3
masse volumique / kg/m3
5000 période 4
4000
3000
2000
1000
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Activité 5
Au sein d’une même famille, l’énergie d’ionisation diminue lorsque la masse atomique augmente.
L’énergie nécessaire à l’extraction du premier électron augmente quand la masse atomique augmente
mais de manière périodique. Rappelez-vous que, pour la plupart des éléments, la masse atomique
augmente en même temps que le nombre atomique Z.
L’énergie de première ionisation est faible pour les métaux comme, par exemple : le lithium (Li), le
sodium (Na), le potassium (K), le calcium (Ca), le baryum (Ba), l’aluminium (Al). Cela signifie qu’il
faut fournir peu d’énergie à un métal pour lui arracher un électron, donc pour former un ion positif.
L’énergie de première ionisation est forte pour les non-métaux comme, par exemple : le fluor (F),
le chlore (Cl), le brome (Br), l’oxygène (O), le soufre (S), l’azote (N). Cela signifie qu’il faut fournir
beaucoup d’énergie à un non-métal pour lui arracher un électron.
Cette analyse permet de conclure que les métaux forment des ions positifs stables, les non-métaux
forment très difficilement des ions positifs.
Activité 6
Dans le tableau des propriétés périodiques :
a. l’élément le moins électronégatif est le potassium; son ion s’écrit : K+.
b. l’élément le plus électronégatif est le fluor; son ion s’écrit F–.
Activité 7
Variation de l’électronégativité en fonction de la masse atomique relative.
4
période 2
période 3
3 période 4
électronégativité
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90


Périodicité du rayon atomique
Le rayon atomique est une propriété périodique. En effet, il diminue régulièrement au sein d’une
période, alors qu’il augmente régulièrement au sein de chaque famille.
Variation du rayon atomique 250
période 2
200 période 3
période 4
rayon atomique / pm
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Énergie d’ionisation et affinité électronique

L’énergie d’ionisation est l’énergie minimale à fournir pour arracher un électron à un atome à
l’état gazeux, alors que l’affinité électronique est la quantité d’énergie mise en œuvre lorsqu’un
atome gazeux fixe un électron.
Variation de l’énergie d’ionisation 2500
période 2
2000
énergie d’ionisation / kJ/mol
période 3
période 4
1500
1000
500
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Électronégativité
Grandeur qui représente deux caractéristiques d’un atome, l’énergie d’ionisation et l’affinité
électronique. Tendance d’un atome (appartenant à un composé) à attirer les électrons de liaison.
Variation de l’électronégativité
4
métaux semi-métaux non-métaux période 2
période 3
3 période 4
électronégativité
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90


2.4.1 Test d’autocontrôle
connaissances. Il comprend neuf questions sur les notions que vous devez maîtriser sans difficulté pour
aborder la suite du cours.
Réfléchissez avant d’arrêter votre choix et évitez surtout de répondre au hasard; ce test est destiné à vous
aider en vous permettant une autoévaluation et non à vous juger ou vous noter.
Bon travail !
n Questionnaire
1. À partir des affirmations suivantes, indiquer s’il s’agit d’un métal ou d’un non métal :
métal non-métal
- le magnésium peut former des ions Mg2+ O O
- le brome peut former des ions Br –
O O
2. Compléter les phrases suivantes :

Le sodium et le potassium sont des métaux, leurs ions sont porteurs de charge(s) ……
Le chlore et le fluor sont des non-métaux, leurs ions sont porteurs de charge(s) ……
Ils ont tous la valence 1, les formules des ions s’écrivent …… , …… , …… , …….
3. Classer les éléments suivants : Na, Cl, Mg, O, Br, S, K, Ca en deux colonnes :
Éléments très peu électronégatifs Éléments très électronégatifs

4. Parmi les éléments cités dans la question 3, indiquer :

a. l’élément le moins électronégatif : …
b. l’élément qui cédera le plus facilement ses électrons périphériques à un capteur d’e– : …
c. l’élément le plus électronégatif : …
d. l’élément qui captera le plus facilement un électron : …
5. L’eau de mer contient des chlorures, parmi ceux-ci : NaCl, KCl, MgCl2.
a. Indiquer, pour chaque chlorure, l’élément métallique et l’élément non métallique.
b. Ces composés libèrent des ions en solution aqueuse; indiquer les éléments qui, dans l’eau de mer,
se trouveront sous forme d’ions positifs.
6. Le sodium, Na, est un métal qui s’oxyde très facilement.

En sera-t-il de même pour le potassium, K ? Justifier la réponse.
7. Indiquer, pour chacun des éléments ci-dessous, le rayon atomique et l’électronégativité.

Li Be B C N O F Ne
Rayon atomique (en pm)
Électronégativité

Quelle conclusion peut-on tirer ?
8. En tenant compte de la conclusion précédente, associer le rayon atomique à l’électronégativité

correspondante et trouver l’ordre des éléments dans la période.
Rayons atomiques (en pm) : 117; 110; 143.
Électronégativité : 2,19; 1,61; 1,90.
9. Comparer la structure électronique complète des ions Na+, Ca2+, Al3+ à celle des gaz nobles.
Na+ Ca2+ Al3+ Ne Ar
couche K
couche L
couche M

Quelle conclusion peut-on tirer ?


1. métal non-métal
- le magnésium peut former des ions Mg 2+
●
- le brome peut former des ions Br–
●
Les métaux forment des ions positifs; les non-métaux forment des ions négatifs.
2. Le sodium et le potassium sont des métaux, leurs ions sont porteurs de charge(s) positive(s).
Le chlore et le fluor sont des non-métaux, leurs ions sont porteurs de charge(s) négative(s).
Ils ont tous la valence 1, les formules des ions s’écrivent Na+, K+, Cl–, F–.
3. Éléments très peu électronégatifs Éléments très électronégatifs
Na, Mg, K, Ca Cl, O, Br, S
4. a. L’élément le moins électronégatif est le potassium K. Cet élément se trouve le plus à gauche de
l’échelle d’électronégativité, celle-ci est de 0,8.
b. L’élément dont l’atome cédera le plus facilement son électron de valence est celui qui est le moins
électronégatif de la série proposée. C’est donc le potassium.
c. L’élément le plus électronégatif est l’oxygène O. Cet élément se trouve le plus à droite de l’échelle
d’électronégativité. Pour l’oxygène, celle-ci est de 3,44.
d. L’élément dont l’atome captera le plus facilement un électron est l’oxygène car il est le plus
électronégatif de la série proposée.
5. Éléments métalliques Élément non métallique
Na, K, Mg Cl
Les éléments qui, dans l’eau de mer, seront sous forme d’ions positifs sont les éléments métalliques,
soit : Na, le sodium; K, le potassium; Mg, le magnésium.
6. Le potassium est, comme le sodium, un métal très facilement oxydable. Le sodium et le potassium
ont des propriétés chimiques très voisines, ils font tous les deux partie de la famille Ia (famille des
alcalins) de la classification périodique des éléments.
7. Li Be B C N O F Ne
Rayon atomique (en pm) 152 117 88 77 70 66 64 70
Électronégativité 0,98 1,57 2,04 2,55 3,04 3,44 3,98 –
Conclusion : dans une période, l’électronégativité augmente de gauche à droite tandis que le rayon
atomique diminue.

8. Rayon atomique (pm) : 143 117 110 le rayon atomique diminue de gauche à droite.
Électronégativité : 1,61 1,90 2,19 l’électronégativité augmente de gauche à droite.
En consultant le tableau des propriétés périodiques, nous savons qu’il s’agit des éléments : Al, Si, P.
9. Ces ions ont la structure électronique des gaz nobles qui les précèdent directement dans le tableau
périodique.
Na+ Ca2+ Al3+ Ne Ar
couche K 2 e– 2 e– 2 e– 2 e– 2 e–
couche L 8 e– 8 e– 8 e– 8 e– 8 e–
couche M 8 e– 8 e–

Leçon 3
Valence des éléments
2.1 Introduction
2.1.1 Motivation
Apprendre les conventions de l’écriture chimique évite de mémoriser des milliers de formules. L’étude
des différents composés chimiques est ainsi rendue plus aisée.

Au terme de cette leçon, vous devrez être capable, connaissant la valence d’un élément, d’écrire la
formule globale d’un composé binaire et la formule d’un ion.

 Valence des éléments
 Recherche de la formule des composés binaires
 Valence et formule d’un ion

Pour aborder facilement cette leçon, vous devez bien connaître les notions de métal et non-métal ainsi
que les principaux symboles chimiques. Vous devez savoir utiliser le tableau périodique des éléments.
Le plus petit commun multiple, en abrégé ppcm, est très utilisé pour rechercher la formule globale d’un
composé binaire. Nous vous rappelons cette notion par ces exemples :
Soient les 2 nombres 4 et 6 :
le plus petit multiple à la fois de 4 et de 6 est 12; 12 est le ppcm de 4 et 6.
Soient les 2 nombres 5 et 7 :
le plus petit multiple à la fois de 5 et de 7 est 35; 35 est le ppcm de 5 et 7.


2.2.1 Leçon
S’il n’y avait aucun ordre dans la manière dont les atomes des différents éléments se combinent pour
former des molécules, il serait nécessaire de mémoriser les formules de milliers de molécules. Mais,
heureusement, ces formules ne sont pas quelconques. Les éléments ont un pouvoir de combinaison
déterminé appelé valence.
 Valence des éléments

► Pour les éléments qui se combinent à l’élément hydrogène, on peut prouver expérimentalement que :
• la formule d’une molécule de chlorure d’hydrogène est HCl

Un atome de chlore se combine à un atome d’hydrogène.
La valence du chlore est I; le chlore est monovalent.
• la formule d’une molécule d’eau est H2O

Un atome d’oxygène se combine à deux atomes d’hydrogène.
La valence de l’oxygène est II; l’oxygène est divalent.
• la formule d’une molécule d’ammoniac est NH3

Un atome d’azote se combine à trois atomes d’hydrogène.
La valence de l’azote est III; l’azote est trivalent.
• la formule d’une molécule de méthane est CH4

Un atome de carbone se combine à quatre atomes d’hydrogène.
La valence du carbone est IV; le carbone est tétravalent.
► Pour connaître la valence des éléments qui ne se combinent pas à l’élément hydrogène, on choisit un
autre élément de référence comme, par exemple, le chlore. Nous venons de le rencontrer dans HCl et
nous avons vu qu’il était monovalent comme l’hydrogène.
• la formule d’une molécule de chlorure de sodium est NaCl

Un atome de sodium se combine à un atome de chlore.
La valence du sodium est I; le sodium est monovalent.
• la formule d’une molécule de chlorure de magnésium est MgCl2

Un atome de magnésium se combine à deux atomes de chlore.
La valence du magnésium est II; le magnésium est divalent.
• la formule d’une molécule d’aluminium est AlCl3

Un atome d’aluminium se combine à trois atomes de chlore.
La valence de l’aluminium est III; l’aluminium est trivalent.

Dans une première approche, on peut considérer que la valence d’un élément chimique est le nombre
d’atomes d’hydrogène (H) ou de chlore (Cl) qui se combinent à un atome de cet élément.

Indiquer la valence du fer, Fe, dans les molécules suivantes :
a. FeCl2 ……
b. FeCl3 ……
Valence de quelques éléments

I II III IV V
monovalents divalents trivalents tétravalents pentavalents
hydrogène H oxygène O azote N carbone C azote N
chlore Cl soufre S phosphore P silicium Si phosphore P
brome Br magnésium Mg aluminium Al plomb Pb
iode I calcium Ca fer Fe soufre S
sodium Na baryum Ba
potassium K fer Fe
cuivre Cu cuivre Cu
argent Ag zinc Zn
Comme vous le constatez dans ce tableau, certains éléments peuvent manifester plusieurs valences.
La valence d’un élément chimique est liée à sa structure électronique (répartition des électrons autour
du noyau de l’atome). Elle peut donc, dans certains cas, être déduite de la position de l’élément dans
la classification périodique. Les électrons de la couche externe sont d’ailleurs appelés électrons de
valence.
Vérifions cela pour les familles a :

Nombre d’e– sur
Famille Nom de la famille Valence
la couche externe
Ia hydrogène et alcalins 1 I
IIa alcalino-terreux 2 II
IIIa terreux 3 III
IVa carbonides 4 IV
Va azotides 5 V ou III
VIa sulfurides 6 VI, IV ou II
VIIa halogènes 7 VII ou I

L’azote et le phosphore peuvent avoir plusieurs valences (V ou III).

Exemples : valence V valence III
N2O5 N2O3 NH3
P2O5 P 2O 3 PH3
Le soufre peut aussi avoir plusieurs valences (VI, IV ou II).

Exemples : valence VI valence IV valence II
SO3 SO2 H2S Na2S
 Recherche de la formule des composés binaires

 Méthode intuitive
Les valences peuvent être vues comme de petits bras qui servent à accrocher les atomes ensemble et qui
doivent être tous utilisés.
Soit le corps composé formé d’aluminium (III) et d’oxygène (II).
Par conséquent, les valences de l’aluminium, au nombre de 3, Al
peuvent être représentées par 3 bras :
tandis que les valences de l’oxygène, au nombre de 2, O
sont représentées par 2 bras :
O
La formule du corps composé formé Al
O soit la formule : Al2O3
d’aluminium et d’oxygène est donc :
Al
O
 Méthode du ppcm (plus petit commun multiple)
Pour utiliser toutes les valences de l’aluminium et de l’oxygène, il faut établir un nombre de liens qui soit
le plus petit commun multiple des 2 valences.
Al O
III valences II
ppcm = 6
Pour trouver le nombre d’atomes d’aluminium présents dans la molécule, on divise le ppcm par la
valence de Al : 6 / III = 2. Ce nombre 2 est l’indice de l’aluminium.
Pour trouver le nombre d’atomes d’oxygène présents dans la molécule, on divise le ppcm par la valence
de O : 6 / II = 3. Ce nombre 3 est l’indice de l’oxygène.
Formule du corps composé : Al2O3

 Méthode du chiasma
Cette méthode est la plus rapide. Elle permet d’obtenir une formule chimique en procédant comme suit :
a. Écrire les éléments en plaçant en dessous les valences (en chiffres arabes) correspondantes :
Al O
3 2
b. Appliquer le chiasma (croisement) pour déduire la formule recherchée

Al O
3 2 formule : Al2O3
Attention cependant, il se peut qu’on doive ensuite simplifier les indices de façon à ce qu’ils soient des
nombres premiers entre eux.
Recherchons la formule d’un composé de soufre (IV) et d’oxygène (II).

a. méthode intuitive
S dispose de 4 « bras » et O en a 2, par conséquent, la formule est SO2
b. méthode du ppcm
S O
valences : IV II ppcm = 4
indice de S = 4 / IV = 1 indice de O = 4 / II = 2 la formule est SO2
c. méthode du chiasma
S O
4 2 on trouve S2O4 que l’on doit simplifier et écrire SO2
La conséquence logique de ceci est qu’on n’écrit pas les indices lorsque les valences des deux éléments
sont identiques. Ainsi, le composé de calcium(II) et d’oxygène(II) est CaO.

Écrire la formule d’un composé de calcium et de chlore sachant que le calcium est divalent et le chlore
monovalent.

Écrire la formule d’un composé d’étain (IV) et d’oxygène. Le symbole de l’étain est Sn.

Établir, par la méthode du ppcm, la formule de la (des) molécule(s) formée(s) de :
a. carbone (C) et hydrogène (H)
b. cuivre (Cu) et soufre (S)

 Valence et formule d’un ion

On a inscrit ci-dessous les équations de dissociation ionique de différents composés. Il s’agit de chlorures
métalliques. Donnez, pour chacun des métaux :
Nombre de
Symbole Nom Valence
charges positives
NaCl Na+ + Cl–
ZnCl2 Zn2+ + 2 Cl–
FeCl3 Fe3+ + 3 Cl–
MgCl2 Mg2+ + 2 Cl–
KCl K+ + Cl–
La valence de l’élément métallique est ………… au nombre de charges positives de l’ion.

On a inscrit ci-dessous les équations de dissociation ionique de différents composés. À partir de la
valence des éléments métalliques de l’activité 5, déterminez la valence des éléments non métalliques de
ces différents composés.
Nombre de
Symbole Nom Valence
charges négatives
KBr K+ + Br–
MgI2 Mg2+ + 2 I–
LiF Li+ + F–
Na2S 2 Na+ + S2–

La valence de ces éléments non métalliques est ………… au nombre de charges négatives portées par
l’ion.


Activité 1
a. FeCl2 : dans ce composé, deux atomes de chlore sont liés à un atome de fer; l’atome de fer a la
valence II.
b. FeCl3 : dans ce composé, trois atomes de chlore sont liés à un atome de fer; l’atome de fer a donc la
valence III.
Activité 2
a. méthode du ppcm
Ca Cl
II valences I ppcm = 2
indice de Ca = 2/II = 1 indice de Cl = 2/I = 2

formule : CaCl2
b. méthode du chiasma
Ca Cl
formule : CaCl2
2 1
Activité 3
a. méthode du ppcm
Sn O
IV valences II ppcm = 4
indice de Sn = 4/IV = 1 indice de O = 4/II = 2

formule : SnO2
b. méthode du chiasma
Sn O
formule : Sn2O4 que l’on doit simplifier et écrire SnO2
4 2

Activité 4
a. C H
IV valences I ppcm = 4
indices : 4/IV = 1 4/I = 4

formule : CH4
b. Il y a deux possibilités car Cu a deux valences et l’exercice ne les précise pas.

Cu S Sn O
I valences II ppcm = 2 II valences II ppcm = 2
indices : 2/I = 2 2/II = 1 indices : 2/II = 1 2/II = 1

formule : Cu2S formule : CuS
Activité 5
Nombre de
Symbole Nom Valence
charges positives
NaCl Na+ + Cl– Na sodium I 1
ZnCl2 Zn 2+
+ 2 Cl –
Zn zinc II 2
FeCl3 Fe3+ + 3 Cl– Fe fer III 3
MgCl2 Mg2+ + 2 Cl– Mg magnésium II 2
KCl K+ + Cl– K potassium I 1
La valence de l’élément métallique est égale au nombre de charges positives de l’ion.
Activité 6
Valence des éléments non métalliques.
Nombre de
Symbole Nom Valence
charges négatives
KBr K+ + Br– Br brome I 1
MgI2 Mg2+ + 2 I– I iode I 1
LiF Li+ + F– F fluor I 1
Na2S 2 Na + S
+ 2–
S soufre II 2
La valence des éléments non métalliques est identique au nombre de charges négatives portées par
l’ion.


La valence d’un élément est le nombre d’atomes d’hydrogène (H) ou de chlore (Cl) qui peuvent
se combiner à un atome de cet élément.
Valences de quelques éléments

I II III IV V
monovalents divalents trivalents tétravalents pentavalents
hydrogène H oxygène O azote N carbone C azote N
chlore Cl soufre S phosphore P soufre S phosphore P
brome Br magnésium Mg aluminium Al plomb Pb
iode I calcium Ca fer Fe silicium Si
sodium Na baryum Ba
potassium K fer Fe
cuivre Cu cuivre Cu
argent Ag zinc Zn
Valences des familles a

Famille Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa
Valence I II III IV V ou III VI, IV ou II VII ou I
Recherche de la formule des composés binaires
- par la méthode du ppcm

Déterminer le plus petit commun multiple des 2 valences.
Diviser le ppcm par la valence de l’élément : on obtient ainsi l’indice de l’atome dans le
composé.
- par la méthode du chiasma

Écrire les éléments en plaçant en dessous les valences (en chiffres arabes) correspondantes et
appliquer le croisement pour déduire la formule recherchée. Éventuellement, simplifier les indices
de façon à ce qu’ils soient des nombres premiers entre eux.


2.4.1 Test d’autocontrôle
connaissances. Il comprend six questions sur les notions que vous devez maîtriser sans difficulté pour
aborder la suite du cours.
Bon travail !
n Questionnaire
1. Le sodium a la valence I; l’oxygène a la valence II.
Le corps composé de sodium et d’oxygène répond à la formule :
a. NaO2
b. Na2O
c. Na2O
2. La formule de la molécule formée de zinc Zn et d’oxygène O est :

a. ZnO2
b. Zn2O2
c. ZnO
3. Dans la formule de la molécule Fe2O3, le fer Fe a la valence :

a. 1
b. 2
c. 3
4. La formule du sulfure d’aluminium formé de Al (valence III) et S (valence II) est :

a. Al2S3
b. Al3S2
c. 2Al3S

5. Le cuivre a une valence II. Son ion s’écrit :

a. 2Cu+
b. Cu2+
c. Cu2–
6. Indiquez la valence des éléments métalliques composant les molécules suivantes :

Molécules Métal Valence
MgCl2
CaO
Li2O


Na O
I valences II ppcm = 2
indices : 2/I = 2 2/II = 1

formule : Na2O l’indice 1 ne s’écrit pas
La proposition a. correspondrait à un Na de valence IV et un O de valence II, ce qui est faux, ou un

Na de valence II et un O de valence I, ce qui est tout aussi faux !
La proposition c. n’est pas acceptable comme écriture de formule, car le chiffre 2 n’est pas en
indice.

Zn O
II valences II ppcm = 2
indices : 2/II = 1 2/II = 1

formule : ZnO
La proposition a. correspondrait à un Zn de valence I, ce qui est faux.

La proposition b. n’est pas correcte au point de vue de l’écriture, car, lorsque les indices sont identiques
(méthode du chiasma), on ne les écrit pas.

Vous savez déjà que l’oxygène est divalent. Le fer est donc de valence III.
Fe2 O3
indices :
valences : III II

Al S
formule : Al2S3
3 2
Méthode du chiasma : on écrit la valence de l’élément en dessous de son symbole.
On croise ces nombres et on les transcrit en indice.


Le cuivre est un métal. Son ion est porteur de charges positives. Le nombre de charges positives
correspond à la valence du métal.
6. Molécules Métal Valence

MgCl2 Mg II
CaO Ca II
Li2O Li I

P. 48 406 Chimie C2D Série 3 Synthèse
3 Synthèse de la série
En 1869, Mendeléïev a classé les éléments dans l’ordre croissant de leurs masses atomiques en
tenant compte des similitudes de propriétés chimiques.
Actuellement, cette classification est basée sur l’ordre croissant du nombre atomique Z. C’est
le tableau périodique des éléments, qui est constitué de 7 lignes, appelées périodes, et de 18
colonnes, groupant des familles d’éléments présentant des similitudes de propriétés.
Les 8 familles Ia à VIIIa constituent les éléments principaux, alors que les 10 colonnes des
familles b regroupent les éléments de transition qui n’apparaissent qu’à partir de la 4e période.
Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa VIIIa

1 2
1 H métaux semi-métaux non-métaux He
3 4 5 6 7 8 9 10
2 Li Be B C N O F Ne
11 12 13 14 15 16 17 18
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
19 20 31 32 33 34 35 36
4 K Ca Ga Ge As Se Br Kr
37 38 49 50 51 52 53 54
5 Rb Sr In Sn Sb Te I Xe
55 56 81 82 83 84 85 86
période
6 Cs Ba Tl Pb Bi Po At Rn
87 88 113 114 115 116 117 118
7 Fr Ra
alcalins alcalino- terreux carbo- azotides sulfurides halogènes gaz
terreux nides nobles
famille Une famille est un groupe d’éléments présentant des similitudes de propriétés
Une période est constituée par les éléments d’une ligne horizontale

406 Chimie C2D Série 3 Synthèse P. 49
La valence d’un élément est le nombre d’atomes d’hydrogène (H) ou de chlore (Cl) qui se
combinent à un atome de cet élément. Le tableau suivant montre l’évolution de la valence des
groupes principaux.
Famille Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa
Valence I II III IV V ou III VI, IV ou II VII ou I
Propriétés périodiques
Le rayon atomique diminue régulièrement au sein d’une période, alors qu’il augmente
régulièrement au sein de chaque famille.
L’énergie de première ionisation augmente régulièrement au sein d’une période, alors qu’elle
diminue régulièrement au sein de chaque famille.
L’électronégativité caractérise la tendance d’un atome (appartenant à un composé) à attirer
les électrons de liaison. Cette grandeur augmente régulièrement au sein d’une période, alors
qu’elle diminue régulièrement au sein de chaque famille. Par conséquent, les non-métaux ont
une électronégativité beaucoup plus élevée que les métaux, avec l’hydrogène comme élément
charnière.
Échelle d’électronégativité
Minimum Maximum
métaux non-métaux
Cs H F
0,8 2,2 4,0
K Na Li Ca Mg Be Al B P C S I Br N Cl O
Les métaux sont : Les non-métaux sont :

- solides (Hg est le seul métal liquide à 25°C) - solides, liquides ou gazeux
- relativement lourds - relativement légers
(masse volumique > 2,5 kg/dm3) (masse volumique < 2,5 kg/dm3)
- brillants (après polissage) - ternes
- malléables, ductiles, durs, tenaces - cassants
- bons conducteurs de chaleur et d’électricité - mauvais conducteurs de chaleur et d’électricité
- très peu électronégatifs - très électronégatifs
- ils ont une forte tendance à donner des - ils ont une forte tendance à accepter des
électrons donc une forte tendance à former électrons, donc une forte tendance à former
des ions positifs des ions négatifs

P. 50 406 Chimie C2D Série 3 Évaluation
4 Évaluation de la série
4.1 Test d’autocontrôle
Votre série étant terminée, voici votre test d’autocontrôle. Il vous permettra de faire le point sur vos
connaissances.
Il comprend dix questions sur les notions que vous devez maîtriser sans difficulté pour aborder la suite
du cours.
Bon travail !
n Questionnaire
1. L’élément n°16 se trouve dans la famille … et dans la période … :
a. période 3, famille VIa
b. période 2, famille VIa
c. famille 3, période VIa
d. famille 2, période VIa
2. L’aluminium a la valence III. Son ion s’écrit :

a. 3AL+
b. 3Al–
c. Al3+
d. Al3–
3. La caractéristique commune aux éléments de la 4e période est :

a. avoir le même nombre d’électrons sur la couche externe
b. avoir le caractère métallique
c. avoir le caractère non métallique
d. avoir 4 couches d’électrons autour du noyau

406 Chimie C2D Série 3 Évaluation P. 51
4. En tenant compte de l’électronégativité, le meilleur accepteur d’électrons est :

a. l’oxygène
b. l’azote
c. le carbone
d. le bore
5. Les bobinages pour montres électriques sont constitués d’un fil de cuivre de 13 µm (micromètres).
La propriété mécanique du cuivre qui est exploitée ici est sa :
a. ductilité
b. ténacité
c. malléabilité
d. dureté
6. La formule de l’oxyde de magnésium, composé formé de magnésium et d’oxygène, est :

a. MgO2
b. Mg2O
c. Mg2O2
d. MgO
7. Le calcium, Ca, fait partie de la famille des :

a. carbonides
b. alcalins
c. alcalino-terreux
d. terreux
8. L’affirmation correspondant à un métal est :

a. être malléable
b. être cassant
c. former des ions négatifs
d. être un gaz noble
9. L’affirmation pouvant correspondre à un non-métal particulier est :

a. être relativement lourd
b. être un gaz jaune verdâtre
c. se laisser facilement étirer en fils
d. être peu électronégatif
10. Dans le tableau de la leçon 2, représentant la variation de la masse volumique en fonction de la masse
atomique, l’élément qui n’est pas situé à un maximum est :
a. C
b. K
c. Al
d. Ga

4.2 Corrigé commenté du T.A.C.

L’élément n°16 est le soufre, S. Cet élément appartient à la famille VIa et à la période 3.
Le numéro de la famille s’écrit en chiffres romains et celui de la période en chiffres arabes.

Le nombre qui exprime la valence correspond au nombre de charges portées par l’ion. L’ion alu-
minium doit donc porter trois charges.
Comme l’aluminium est un métal, les charges de l’ion sont positives; en effet, un métal est un don-
neur d’électrons. L’ion aluminium est donc Al3+.

Tous les atomes représentés par les éléments de la période 4 ont 4 couches d’électrons.

Le meilleur accepteur d’électrons est l’oxygène car son électronégativité (3,44) est la plus élevée.
L’électronégativité de l’azote vaut 3,04; celle du carbone est de 2,55 et celle du bore vaut 2,04.

Ductilité. Le cuivre est étiré en fils.

Mg et O ont la valence II donc le ppcm = 2
Indice du Mg : 2/II = 1; indice de O : 2/II = 1 formule : MgO

Le calcium, Ca, fait partie de la famille IIa, famille des alcalino-terreux.

La malléabilité est une propriété des métaux. Les autres propriétés citées n’appartiennent qu’aux
non-métaux : être cassant, être un gaz et former des ions négatifs.

Les métaux ne sont jamais gazeux à la température ordinaire. Être un gaz est une propriété de certains
non-métaux. Les trois autres propriétés citées n’appartiennent qu’aux métaux : malléabilité, ductilité,
faible électronégativité.

Le carbone (diamant), l’aluminium et le gallium sont les maxima du graphique avec des masses
volumiques de 3513, 2702 et 5907 kg/m3. Le potassium, dans la période 4 comme le gallium, a une
masse volumique de 860 kg/m3.

4.3 Activités complémentaires

1. Écrivez la formule globale des corps dont la composition est indiquée ci-dessous :
a. carbone - hydrogène ...............
b. hydrogène - soufre ...............
c. hydrogène - oxygène ...............
d. potassium - chlore ...............
e. zinc - chlore ...............
2. Complétez le tableau suivant :

Nom de l’élément Symbole N° de la période N° de la famille Nom de la famille
S
azote
potassium
étain
F

3. Les affirmations suivantes vous permettent de préciser si la substance est un métal ou un non-métal.
Métal Non-métal
a. À la température ordinaire, le brome est un liquide brun-rouge  
b. Le nickel pur est malléable  
c. L’ion béryllium porte deux charges positives  
d. Le phosphore rouge est une poudre violacée  
e. Les feuilles de plomb sont utilisées pour le revêtement de toitures  
4. Associez aux éléments suivants, calcium - silicium - chlore - bore, leur valence respective : I, II, III, IV.
Symbole
Valence

4.4 Corrigé des activités complémentaires

1. a. carbone - hydrogène CH4
b. hydrogène - soufre H2S
c. hydrogène - oxygène H2O
d. potassium - chlore KCl
e. zinc - chlore ZnCl2
2. Nom de l’élément Symbole N° de la période N° de la famille Nom de la famille

soufre S 3 VIa sulfurides
azote N 2 Va azotides
potassium K 4 Ia alcalins
étain Sn 5 IVa carbonides
fluor F 2 VIIa halogènes
3. Métal Non-métal
a. À la température ordinaire, le brome est un liquide brun-rouge  X

b. Le nickel pur est malléable X
 
c. L’ion béryllium porte deux charges positives X
 
d. Le phosphore rouge est une poudre violacée  X

e. Les feuilles de plomb sont utilisées pour le revêtement de toitures X
 
À la température ordinaire, il n’y a que le mercure qui est un métal liquide.

Le nickel et le plomb sont malléables; ce sont des métaux.
Le béryllium, Be, est un métal qui appartient à la famille des alcalino-terreux; les métaux ont une
forte tendance à former des ions positifs.
Le phosphore est une poudre, il n’a donc pas les propriétés de dureté, malliabilité, ductilité des mé-
taux.
4. Symbole Ca Si Cl B
Valence II IV I III

4.5 Devoir de fin de série

Vous avez terminé cette troisième série de leçons consacrées aux éléments chimiques. Nous espérons
que vous êtes satisfait(e) de votre travail et que vous vous apprêtez à passer à la série 4 qui se rapporte
aux mélanges et corps purs. Auparavant, nous vous proposons un devoir récapitulatif.
Résolvez les exercices sans faire appel à vos notes. En cas de doute cependant, n’hésitez pas à relire
votre cours (leçon, corrigé du test d’autocontrôle…)
Faites un brouillon et gardez-le jusqu’à la réception de votre devoir. Vous pourrez ainsi mieux comprendre
et corriger vos erreurs.
Vous renverrez votre version définitive sur la feuille prévue à cet effet. Il vous suffit de cocher la case
appropriée.
N’oubliez pas de joindre la feuille avec le code-barres.
Attention ! Il vous faut au moins 8 bonnes réponses pour réussir ce devoir.
REMARQUES SUR LA MANIÈRE DE RÉPONDRE AUX QUESTIONS DU DEVOIR
Pour toutes les questions posées, plusieurs réponses vous sont proposées. UNE SEULE est correcte.
C’est à vous de choisir et de cocher la lettre correspondant à la bonne réponse, comme vous l’avez déjà
fait pour le devoir précédent.
Bon travail !
n Questionnaire
1. Quelle est la formule de la substance formée de Ca et S ?
(Lorsqu’il est combiné à un métal, S prend la valence II)
a. CaS2
b. CaS
c. Ca2S2
d. Ca1S2
2. Quelle est la formule de la substance formée de K et O ?

a. K2O
b. KO
c. KO2
d. K2O1
3. Le lithium a la valence I. Son ion s’écrit :

a. Li+
b. Li–
c. Li
d. Li1

4. Le fluor a la valence I. Son ion s’écrit :

a. F+
b. F–
c. F
d. F1
5. À quelle représentation de Lewis l’étain correspond-il ?

a. b. c. d.

6. Parmi les propriétés physiques suivantes, celle qui ne peut convenir aux métaux est :
a. solides
b. gazeux
c. durs
d. bons conducteurs de chaleur
7. Le numéro de la période nous renseigne sur :

a. le nombre d’électrons de la dernière couche
b. le nombre total d’électrons
c. le nombre de couches électroniques
d. le nom de la famille
8. Un élément possède 3 électrons sur sa couche externe. Il appartient à la famille des :

a. alcalins
b. alcalino-terreux
c. terreux
d. carbonides
9. L’élément de valence IV est le :

a. calcium
b. chlore
c. bore
d. silicium
10. La répartition électronique de l’atome d’arsenic est :

a. 2, 8, 8
b. 2, 8, 8, 2
c. 2, 8, 18, 5
d. 2, 8, 18, 18, 8, 1

Cochez l’alternative correcte sur la grille suivante et recopiez soigneusement ce choix sur la feuille de
devoir à renvoyer à l’EAD.
1. a b c d 7. a b c d
2. a b c d 8. a b c d
3. a b c d 9. a b c d
4. a b c d 10. a b c d
5. a b c d
6. a b c d

406 Chimie C2D Série 3 Devoir
Complétez ce formulaire :
NOM : .......................................................................... Prénom : .......................................................

Adresse : Rue ..................................................................................................... N° ..........................
Code postal : . .............. Localité : . .....................................................................................................
N° d’inscription EAD : . .................................... Numéro du professeur : ..........................................
Le précédent devoir corrigé m’est parvenu le : ...................................................................................
Ce devoir est envoyé le : .....................................................................................................................
Reportez vos réponses sur cette feuille.

Avez-vous agrafé en page 1 la feuille éditée par le Service et reprenant vos adresse et code à barres ?
Avez-vous tenu compte des remarques indiquées sur le devoir précédent ?
Ce devoir est arrivé chez votre professeur le : ....................................................................................
Devoir de la série 3
Cochez l’alternative correcte :
1. a b c d 7. a b c d
2. a b c d 8. a b c d
3. a b c d 9. a b c d
4. a b c d 10. a b c d
5. a b c d
6. a b c d

Cette feuille vous est réservée
Vous pouvez y inscrire vos remarques, suggestions, questions, critiques…
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.....................................................................................................................................................................
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406 Chimie C2D Série 3 Annexes P. 61

P. 62 406 Chimie C2D Série 3 Annexes

406 Chimie C2D Série 3 Questionnaire
Questionnaire de satisfaction
Merci de répondre à ce questionnaire le plus consciencieusement possible. Votre avis nous aidera à
améliorer ce module 406 et le travail des correcteurs.
N’oubliez pas de joindre ce questionnaire complété au devoir 3.
1. Questions sur divers aspects du cours
Merci d’entourer votre réponse à chacune des questions suivantes et de compléter les sous-
questions dans les emplacements prévus.
a) Avez-vous utilisé le plan général du contenu du cours (ce plan figure à l’entrée de chaque série) ?
OUI NON
Si oui,
dans quel but ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
à quel moment ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
b) Avez-vous eu recours au glossaire ?
OUI NON
ou à d’autres documents (livres du commerce, autres cours…) ?
OUI NON
Si oui, le(s)quel(s) ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
Si non, pourquoi ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................

c) Le module 406 propose des travaux d’autocontrôle.
- Les avez-vous faits ? OUI PARTIELLEMENT NON
- Êtes-vous satisfait(e) des explications données dans les corrigés ? OUI NON
- Le nombre de travaux d’autocontrôle est-il suffisant ?
OUI (très suffisant) JUSTE ASSEZ NON
- Les exercices proposés lors des travaux d’autocontrôle sont-ils difficiles à réaliser ?
SOUVENT PARFOIS JAMAIS
- Que voudriez-vous ajouter à propos des travaux d’autocontrôle ?

.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
d) Le module 406 comporte-t-il des éléments qui ont facilité votre apprentissage ?
OUI NON
Si oui, lesquels ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
Qu’auriez-vous souhaité en plus ?
.......................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................
e) Les exemples présentés dans ce cours :
- sont-ils en nombre suffisant ? OUI (très suffisant) JUSTE ASSEZ NON

- sont-ils bien choisis ? OUI ASSEZ BIEN NON
g) Les exercices proposés lors des devoirs :
- sont-ils difficiles à réaliser ? SOUVENT PARFOIS JAMAIS
Si vous souhaitez ajouter quelque chose à propos des devoirs, faites-le dans l’espace situé ci-après.
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................

g) Précisez, si vous le pouvez, le temps passé, en moyenne, pour l’étude d’une série :
Quelle série vous a demandé le plus de temps ?

Quel série vous a demandé le moins de temps ?
2. Vos contacts avec le correcteur du cours
a) Pour répondre aux questions suivantes, entourez le chiffre de votre choix.
1 = jamais
2 = très peu
3 = parfois
4 = souvent
5 = toujours
- êtes-vous satisfait(e) des corrections reçues ? 1 2 3 4 5
- Posiez-vous des questions lors de l’envoi des devoirs ? 1 2 3 4 5
- Avez-vous reçu les informations souhaitées ? 1 2 3 4 5
- Avez-vous reçu de votre correcteur des conseils à 1 2 3 4 5

propos de votre méthode de travail ?
- Avez-vous suivi les conseils du correcteur ? 1 2 3 4 5
- Avez-vous adapté votre méthode de travail à la suite des conseils reçus ? OUI NON
- Si oui, de quelle manière ?

..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
- Suite aux remarques et aux conseils de votre 1 2 3 4 5

correcteur, vous sentiez-vous plus motivé(e) ?
- Avez-vous fait part de vos difficultés au correcteur ? 1 2 3 4 5
- Avez-vous eu des contacts directs (par téléphone 1 2 3 4 5

ou courrier personnel) avec le correcteur ?
Si oui, quelles sont les questions abordées lors de ces contacts ? (Répondez ci-après)
...................................................................................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................................................................................

- Avez-vous apprécié la relation avec le correcteur ? OUI NON
b) Que souhaiteriez-vous comme changement(s) dans votre relation avec le correcteur ?

..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
c) Une ou des personnes vous ont-elles aidé(e) dans votre apprentissage ? OUI NON
Si oui, la (les) quelle(s) ? Précisez s’il s’agit d’un parent, enfant, collègue de travail,
professeur particulier…
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
Si non, pourquoi ?
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
3. Votre avis général sur les 3 premières séries du module 406
Citez trois éléments que vous trouvez particulièrement positifs dans ce cours :
- ...............................................................................................................................................................................................................................
- ...............................................................................................................................................................................................................................
- ...............................................................................................................................................................................................................................
Citez trois éléments que vous trouvez particulièrement négatifs dans ce cours :
- ...............................................................................................................................................................................................................................
- ...............................................................................................................................................................................................................................
- ...............................................................................................................................................................................................................................
4. Pour terminer
Si vous désirez ajouter quelque considération, faites-le ci-après.

..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................
Merci pour votre collaboration

Communauté française de Belgique
Module 406 ENSEIGNEMENT À DISTANCE Série 3 de 12
Chimie C2D
Enseignement secondaire de transition - 2e degré
Corrigé
Mai 2008
406 Chimie C2D Série 3 Corrigé P.

Ca et S ont la valence II donc le ppcm = 2. Indice du Mg : 2/II = 1; indice de O : 2/II = 1
formule : CaS
En cherchant la formule par la méthode du chiasma, vous avez peut-être choisi la proposition c. Elle
n’est pas correcte car, lorsque les indices sont identiques, on ne les écrit pas.

K a la valence I et O a la valence II; d’où la formule K2O.
K O
1 2
(Méthode du chiasma). On écrit la valence de l’élément en dessous de son symbole. On croise ces nom-
bres et on les transcrit en indice. L’indice 1 et les indices égaux ne doivent pas apparaître.

Le lithium est un métal. Sa valence est I (famille Ia). Le lithium a une électronégativité très faible (1,0).
Il forme un ion une fois positif, Li+.

Le fluor est un non-métal. Sa valence est I (famille VIIa). Le fluor a une électronégativité très élevée
(4,0). Il forme un ion une fois négatif F–.

L’élément étain (Sn) est dans la quatrième colonne. La représentation de Lewis des électrons de la
couche externe de Sn est donc :

Les métaux ne sont jamais gazeux à température ordinaire.

En effet, le numéro de la période correspond au nombre de couches électroniques autour du noyau.

Un élément possédant 3 électrons sur sa couche externe appartient à la famille IIIa, la famille des ter-
reux.

P. 406 Chimie C2D Série 3 Corrigé

L’élément silicium se trouve dans la famille IVa du tableau périodique. Il a la valence IV.

L’élément arsenic (As) se trouve dans la famille Va (d’où 5 électrons sur la couche externe) et dans la
période 4 (d’où quatre couches électroniques autour du noyau).

Cours 406 Serie 3

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Communauté française de Belgique

Module 40 ENSEIGNEMENT À DISTANCE Série 3 de 12

Table des matières

1.1 Motivation 1 2.1 Introduction 35

2.1 Introduction 17 Questionnaire de satisfaction 63

Éditeur responsable Direction de l’Enseignement à Distance

Ministère de la Communauté française de Belgique - Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientiﬁque

Dépôt légal : D/2008/10.930/01

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

1.2 Objectifs de la série

1.3 Place de la série dans le module

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1.4 Plan de la série

1.5 Prérequis de la série

1. de respecter l’écriture des symboles. Rappelez-vous :

3. La masse atomique de l’argon vaut :

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4. La masse atomique relative du magnésium vaut :

5. On symbolise le nombre atomique par la lettre :

n Corrigé commenté du TAC

2. La réponse correcte est la réponse c.

3. La réponse correcte est la réponse b.

4. La réponse correcte est la réponse a.

5. La réponse correcte est la réponse c.

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

2 Développement des leçons

2.1.2 Objectifs de la leçon

2.1.3 Plan de la leçon

2.1.4 Prérequis de la leçon

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

2.2 Contenu de la leçon

 Symboles chimiques des principaux éléments

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

hydrogène H nickel Ni azote N

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

Activité 1 (corrigé au point 2.2.2 page 12)

D’autres expériences ont montré également que :

Activité 2 (corrigé au point 2.2.2 page 12)

© Enseignement à distance - Ministère de la Communauté française de Belgique

Les familles Ia, IIa et IIIa comptent surtout des métaux.

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Les lanthanides et les actinides

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Activité 4 (corrigé au point 2.2.2 page 12)

Combien d’électrons célibataires y a-t-il sur la couche externe de l’atome de chlore ?

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2.2.2 Corrigé des activités

Il n’y a donc qu’un seul électron célibataire.

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2.3 Synthèse de la leçon

Comparaison : métaux, non-métaux. En général, à température ordinaire,

Tableau périodique des éléments

Les familles des éléments principaux sont :

Ia IIa IIIa IVa Va VIa VIIa VIIIa

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2.4 Évaluation de la leçon

3. Le sodium appartient à la famille des :

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4. L’élément appartenant à la période 4 et à la famille Va est :

5. Les non-métaux ne sont pas :

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2.4.2 Corrigé commenté du T.A.C.

Module 40 ENSEIGNEMENT À DISTANCE Série 3 de 12

* X représente F, Cl, Br ou I; le nombre de « X » dépend de la valence du métal ou du non-métal

8. En tenant compte de la conclusion précédente, associer le rayon atomique à l’électronégativité