Vous êtes sur la page 1sur 18

ORIGINES DE LA VIE

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT


UE GEN 520 : BIOSPHERE ET CYCLES BIOGEOCHIMIQUES

THEME :
ORIGINE DE LA VIE

Participants :
NOMS ET PRENOMS MATRICULES
MADJOU MAIMOUNA SOKAMTE 18AO572P
REOUKAJI CREPIN 19A0482P

ENSEIGNANT :
Dr. HAIWA

ANNEE ACADEMIQUE: 2022/2023


ORIGINES DE LA VIE

SOMMAIRES
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 3
I. LES PREMIERES THEORIES SCIENTIFIQUE SUR L’ORIGINES DE LA VIE ........................ 4
I.1. Le créationnisme et le Dessein Intelligent ....................................................................................... 4
I.1.1 Le créationnisme ......................................................................................................................... 4
I.1.2 Le Dessein intelligent .................................................................................................................. 4
I.1.3. Points communs et différences entre Créationnisme et Dessein intelligent .......................... 5
I.2. L’évolutionnisme de Darwin et la Sélection Naturelle .................................................................. 5
I.3. L’expérience de Miller-Urey ............................................................................................................ 6
II. LES HYPOTHESES PERMETTANT D’EXPLIQUER L’APPARITION DE LA VIE SUR
TERRE ......................................................................................................................................................... 7
II.1. La génération spontanée ................................................................................................................. 7
II.2. Le modèle inorganique.................................................................................................................... 7
II.3. L’origine extraterrestre (la ‘panspermie’) .................................................................................... 8
II.4. Le modèle biochimique (la ‘soupe primitive’) .............................................................................. 8
II.5. Le modèle hydrothermal ................................................................................................................ 8
II.6. Le monde à ARN (RNA World): postulation de la théorie ......................................................... 9
III. LES PREMIERES FORMES DE VIE SUR TERRES ..................................................................... 9
III.1. Les premiers organismes eucaryotes.......................................................................................... 10
III.2. Les premiers organismes métazoaires ....................................................................................... 12
III.3. Les premiers organismes à coquilles .......................................................................................... 13
III.4. Les premières vertèbres .............................................................................................................. 13
III.5. Les premières formes de vie sur terre ........................................................................................ 14
IV. LES SOURCES D’ENERGIE PRIMORDIALE POUR L’EMERGENCE DE LA VIE ............. 14
IV.1. Sources primaires renouvelable .................................................................................................. 15
IV.2. Sources primaires non renouvelables ......................................................................................... 15
V. INTERACTIONS ENTRE ATMOSPHERE ET BIOSPHERE....................................................... 16
CONCLUSION .......................................................................................................................................... 17
REFERENCES .......................................................................................................................................... 18
ORIGINES DE LA VIE

INTRODUCTION

La Terre s’est formée il y a environ 4,6 Ga (milliards d’années). Les conditions à cette
époque n’étaient pas du tout propices au développement de la Vie : intense bombardement
météoritique, températures très élevées, atmosphère toxique, absence d’eau liquide, volcanisme
sans commune mesure avec l’actuel… Mais les conditions ont rapidement évolué, et la Vie
semble être apparue très tôt dans l’histoire de la Terre, avec des premières traces remontant à
au moins 3,5 Ga. Mais alors comment la vie est-elle apparue sur notre planète ? Quels sont ont
été les mécanismes qui ont conduit au developpement des formes de vie complexe et diverse
que nous voyons aujourd’hui ? Telles sont les questions qui intriguent les scientifiques et les
philosophes depuis des siècles. Pour cela nous parlerons ici des premières théories scientifiques
sur l’origine de la vie, des hypothèses expliquant l’apparition de la vie sur terres, des sources
d’énergie primordial et de l’interaction entre atmosphère et biosphère.
ORIGINES DE LA VIE

I. LES PREMIERES THEORIES SCIENTIFIQUE SUR L’ORIGINES DE LA VIE


I.1. Le créationnisme et le Dessein Intelligent
I.1.1 Le créationnisme
Ce terme désigne le point de vue selon lequel la nature et les êtres qui la composent
procèdent d’une Création divine. Selon cette représentation, un nombre déterminé d’espèces
immuables (c’est-à-dire fixes) a été créé en six jours, par Dieu.
*C. Baudouin et O. Brosseau Les créationnismes p 5 : “A la fin du 19e siècle, le mot
“créationnisme” apparaît. Il désigne des mouvements anti-évolutionnistes apparus dans des Eglises
évangéliques nord-américaines. Ces oppositions se sont développées parallèlement à l’acceptation
de plus en plus large, au sein de la communauté scientifique, de la théorie de l’évolution des espèces
proposée par le naturaliste Charles Darwin. (...) Historiquement, la doctrine de la Création - qui
existait avant ces mouvements évangéliques - est une conception religieuse. “

 Création ex nihilo
La notion de Création désigne l’idée selon laquelle tout ce qui existe, dans la Nature, procède
d’un acte exceptionnel, surnaturel, exclusivement divin consistant à produire ex nihilo c’est-à-dire
à partir de rien. L’humain est capable de produire, mais toujours à partir de quelque chose, de
matières premières : il fabrique, il ne crée pas. Au sens strict, Dieu seul crée.
Les créationnistes considèrent que la Genèse relate la Création telle qu’elle s’est réellement
déroulée.
 Les religions du Livre.
Les religions du Livre sont : le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam. Ces trois religions
monothéistes (= un seul Dieu ; polythéistes = plusieurs dieux) se réfèrent, chacune à sa manière, à
l’Ancien Testament et plus précisément, pour notre travail, à la Genèse I et II, qui sont deux
versions différentes de la présentation de la Création divine.
Dans certaines religions, autres que les religions du Livre, il n’y a pas de référence à une idée de
Création mais à l’idée d’une organisation d’un chaos préexistant.
Ce qui caractérise l’idée de Création, c’est l’idée d’un passage du néant à l’être, par un acte divin
passant par la parole.

I.1.2 Le Dessein intelligent


Ce terme désigne la deuxième modalité selon laquelle la réalité naturelle est trop complexe, trop
harmonieuse pour ne résulter que d’un hasard nécessairement “aveugle”. Seule une Intelligence
Supérieure a pu mettre en place, par un Dessein (un projet/un plan), les processus et les lois
découverts par les sciences de la Nature. Autrement dit, l’élucidation des processus naturels conduit
nécessairement, selon ce point de vue, à, au moins, supposer l’existence d’un Dessein intelligent
présidant au bon fonctionnement dudit processus, sans cela inintelligible.

 Il y a donc l’idée selon laquelle un plan (un fil conducteur) prédétermine et donc
transcende la Nature, l’évolution des espèces. Cela signifie donc que tout est prévu d’avance : les
relations entre les vivants et leur milieu, les relations entre les êtres vivants ainsi que les relations
entre les organes. Tout a été prévu selon un plan préétabli, de telle sorte que l’on peut dégager une
loi de l’évolution et faire, autant qu’il est possible sur une longue échelle de temps, des prédictions,
selon certains auteurs.
ORIGINES DE LA VIE

 L’argument essentiel est le suivant : la réalité naturelle est trop complexe,


harmonieuse, pour ne résulter que du hasard, de la contingence et de la nécessité, comme l’affirme
la théorie de l’Evolution. Cela dit, l’idée d’évolution est admise mais associée à celles de finalité
et de progrès, rendant le tout intelligible.

I.1.3. Points communs et différences entre Créationnisme et Dessein intelligent

Le Créationnisme et le Dessein intelligent ont des ressemblances mais il serait erroné de les
confondre.

 Points communs. L’existence de Dieu est posée comme cause explicative ultime : Dieu est
l’Origine absolue. Il y a donc l’idée d’une transcendance garantissant un ordre ayant une finalité.
Ces deux représentations ont pour référence commune l’idée d’une téléologie (une finalité)
caractérisant la Nature. Cette référence à la téléologie est ici intrinsèquement liée à une
représentation théologique (religieuse).

 Différences. Le Créationnisme pose d’emblée Dieu et se réfère explicitement et


littéralement à l’Ancien Testament, tandis que le Dessein intelligent conclut à l’existence de Dieu
à partir de l’idée de l’extrême complexité du vivant et de la Nature. Autrement dit, en quelque
sorte, le Créationnisme “part” de Dieu tandis que le Dessein intelligent “arrive” à Dieu. D’autre
part, le Créationnisme est fixiste, tandis que le Dessein intelligent admet l’idée d’évolution,
associée à celle de progrès : il s’agit d’une évolution orientée par un dessein.

I.2. L’évolutionnisme de Darwin et la Sélection Naturelle


Né en 1809, Charles Darwin est le père de la théorie de l'évolution qui a révolutionné le
monde des sciences. C'est à ce naturaliste anglais que l'on doit, entre autres, l'explication du
mécanisme qui mène à la formation des espèces, soit la sélection naturelle.
La sélection naturelle est le mécanisme qui implique que les individus d'une espèce les mieux
adaptés vont survivre et se reproduire. D'une génération à l'autre, les individus sont de mieux en
mieux adaptés à leur environnement de par le passage des gènes liés aux caractères avantageux.
Lors de l'un de ses nombreux voyages, il se rend sur les iles Galapagos, où il remarque que
différentes espèces de pinsons peuplent les iles, mais qu'elles semblent avoir un lien de parenté. À
son retour de voyage, en s'inspirant de ses observations, il écrit l'une de ses œuvres les plus
marquantes, De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle.
Les pinsons de Darwin regroupent un peu plus d'une douzaine d'espèces très semblables en termes
de couleur (bruns ou noirs). Les principales différences que Darwin a remarquées sont au niveau
de la taille ainsi que de la forme du bec. Comme d'une ile à l'autre les ressources ne sont pas les
mêmes, les régimes alimentaires des pinsons diffèrent, ce qui explique ces différences.
Le darwinisme comporte les six « théories » suivantes :
ORIGINES DE LA VIE

- L'évolution : Les espèces ne sont pas fixes et permanentes; elles se transforment au cours
du temps.
- La descendance commune : Chaque groupe d'organismes (animaux, végétaux,
microorganismes) provient d'un ancêtre commun. Les descendants de cet ancêtre se seraient
répandus dans divers habitats et auraient accumulé des modifications les rendant aptes à survivre.
- La multiplication des espèces : Les espèces peuvent se multiplier, soit en se séparant en
"espèces-filles", soit par isolement d'un petit groupe d'individus séparés du reste d'une population
- Le gradualisme : Les changements évolutifs se produisent grâce à des changements
graduels au sein des populations.
- La sélection naturelle : Les changements évolutifs proviennent de la grande variabilité
phénotypique des individus d’une population. Au cours des générations, grâce à une combinaison
de caractères avantageux hérités de leurs parents, seuls les individus les mieux adaptés participeront
à l’établissement de la prochaine génération.
- La sélection sexuelle : Plusieurs animaux possèdent des caractères encombrants qui
nuisent à leur survie (queue du paon, bois des cerfs). La sélection sexuelle explique que ces
caractères sont conservés, car ils sont indispensables à la reproduction de leur porteur. Ce sont ces
caractères qui permettront au porteur de vaincre les autres mâles ou d’impressionner les femelles.
I.3. L’expérience de Miller-Urey
L'expérience de Miller (dite encore de Miller et Urey), destinée à mettre en évidence une éventuelle
origine chimique de l'apparition de la vie sur Terre, consista à simuler les conditions supposées
régner originellement après la formation de la croûte terrestre. Elle avait pour objectif de mettre à
l'épreuve l'hypothèse d'Oparin et de Haldane, selon laquelle les conditions existant alors sur Terre
auraient favorisé les réactions chimiques susceptibles de faire apparaître des composés organiques
à partir de composés inorganiques. Considérée comme classique dans le domaine de l'origine de la
vie, cette expérience fut menée en 1953 par Stanley Miller et Harold Clayton Urey à l'Université
de Chicago.. Elle donna naissance au concept de « soupe primitive (ou primordiale) de la vie », qui
a ensuite gagné en popularité.
L'expérience fait intervenir de l'eau (H2O), du méthane (CH4), de l'ammoniac (NH3) et de
l'hydrogène (H2). Les substances sont enfermées dans un groupe de tubes de verre stériles
connectés ensemble en boucle, avec un flacon à moitié plein d'eau liquide et un autre contenant
une paire d'électrodes. L'eau liquide est ensuite chauffée pour provoquer l'évaporation, puis des
étincelles sont déclenchées entre les électrodes pour simuler des éclairs à travers l'atmosphère de
la Terre et la vapeur d'eau. Enfin, l'atmosphère est rafraîchie pour que l'eau se condense et retourne
dans le premier flacon. Et le cycle redémarre.
ORIGINES DE LA VIE

Miller-Urey experiment-en.svg
À la fin de la première semaine d'opération continue, Miller et Urey observèrent qu'entre 10 et 15%
du carbone à l'intérieur du système était alors sous la forme de composés organiques. 2% du
carbone avait formé des acides aminés, dont treize des 22 qui sont utilisés pour fabriquer des
protéines dans les cellules des organismes, avec une abondance de glycine. Des sucres, des lipides,
et quelques composants des acides nucléiques se formèrent également, mais pas d'acides nucléiques
entiers (ADN ou ARN). Comme il a été observé dans les expériences qui ont suivi, des
énantiomères gauches dextrogyre et lévogyre se sont formés dans un mélange racémique. Mais
cette expérience a aussi créé une substance qui serait un « cancerogène toxique » pour beaucoup
d'organismes. Malgré leur toxicité, ces composés, dont le méthanal et le cyanure, sont des
composants nécessaires pour les composés biochimiques importants, dont les acides aminés.
Les résultats de l'expérience Miller-Urey furent corroborés trois ans plus tard par d'autres
expériences d'un groupe indépendant.

II. LES HYPOTHESES PERMETTANT D’EXPLIQUER L’APPARITION DE LA VIE


SUR TERRE
Au cours des temps, plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer l’apparition des
premières molécules organiques (les ‘briques du vivant’) :
II.1. La génération spontanée
Cette hypothèse ancienne, qui supposait que la Vie était capable d’apparaître spontanément,
a été définitivement abandonnée à la fin du XIXème siècle, notamment suite aux découvertes de
Louis Pasteur et à l’observation des premiers microorganismes.
II.2. Le modèle inorganique
Ce modèle suppose que des molécules organiques complexes peuvent apparaître à partir
d’un composé préexistant, non-organique, à savoir des cristaux silicatés en solution. Ces cristaux,
des minéraux argileux, sont soumis à des pressions de sélection au niveau du fond marin, et peuvent
ORIGINES DE LA VIE

évoluer en composés organiques. Des expériences ont été menées notamment en 2007 à
l’Université de Glasgow pour tester cette hypothèse, mais sans résultat probant à ce jour.
II.3. L’origine extraterrestre (la ‘panspermie’)
Selon ce modèle, les composés organiques seraient issus de l’espace. On retrouve en effet
des molécules organiques simples dans certaines météorites et dans des comètes (acide formique,
aldéhyde, acétylène…). Ces éléments ont pu être apportés sur Terre, notamment pendant la phase
de bombardement intense aux alentours de 3,8 Ga. Certains pensent qu’on pourrait aussi trouver
de l’ADN dans l’espace, et donc qu’une certaine forme de vie pourrait avoir évolué ailleurs dans
l’Univers et avoir été apportée sur Terre au cours du Précambrien. Cette hypothèse, parfois appelée
la panspermie, a été notamment révélée au grand public en 1996, quand une équipe de la NASA a
annoncé la découverte de fossiles de bactéries sur une météorite martienne. Il s’agissait finalement
d’une erreur. Pour terminer, cette hypothèse est intéressante, mais elle ne peut pas être testée par
des expériences et le problème de l’origine de la Vie reste entier.
II.4. Le modèle biochimique (la ‘soupe primitive’)
Ce modèle a été développé à l’origine dans les années 1920 par un biochimiste russe d’une
part (A.I. Oparin) et par un biologiste anglais d’autre part (J.B.S. Haldane). Ces deux scientifiques,
qui ont travaillé indépendamment, pensaient que la Vie aurait pu se développer par l’intermédiaire
d’une série de réactions chimiques engendrant des structures biochimiques complexes. Selon eux,
des gaz courants dans l’atmosphère primitive de la Terre auraient pu se combiner entre eux pour
former des composés organiques simples, qui eux même auraient évolué pour former des molécules
plus complexes. Ces molécules auraient ensuite pu évoluer indépendamment de leur milieu et
acquérir des caractéristiques typiques des organismes vivants (capacité à absorber des nutriments,
à grandir, à se reproduire…).
L’hypothèse d’Oparin-Haldane n’a été véritablement testée qu’à partir des années 1950. En 1953,
Stanley Miller, étudiant à l’Université de Chicago, a réalisé une expérimentation dans laquelle il a
reproduit les caractéristiques de l’atmosphère et de l’océan du Précambrien dans des fioles en verre,
soumises à des décharges électriques (pour simuler des éclairs). Après plusieurs jours, il a obtenu
un mélange brunâtre, contenant des sucres, des acides aminés et des nucléotides. D’autres
expérimentations ont par la suite été menées. En variant la composition de l’océan et / ou de
l’atmosphère initiale, on obtient des composés chimiques variés. Un autre scientifique (Sidney Fox,
Université de Floride) a même réussi à obtenir des structures ayant la forme d’une cellule, entourées
d’une membrane. Ces ‘protocellules’ ou microsphères sont capables de se nourrir et de se diviser,
mais sont rapidement détruites.
II.5. Le modèle hydrothermal
Ce modèle est une évolution du modèle précédent. Dans cette hypothèse, les premières
formes de vie seraient des organismes hyperthermophiles, capables de survivre dans des eaux
particulièrement chaudes, à proximité de zones volcaniques actives. On trouve actuellement sur
Terre de tels milieux soit en domaine continental (sources chaudes et fumerolles alimentées par de
l’eau de pluie), soit en domaine océanique profond (les fumeurs noirs situés le long des dorsales
médio-océaniques et alimentés par percolation d’eau de mer dans la croûte océanique).
ORIGINES DE LA VIE

II.6. Le monde à ARN (RNA World): postulation de la théorie


Le passage des molécules organiques à des organismes vivants est bien plus difficile à appréhender.
Comment en effet une vie bactérienne a-t-elle pu apparaître à partir de composés chimiques ? Cette
transition a-t-elle été brutale ou progressive ? Les scientifiques pensent actuellement que l’ARN
(acide ribonucléique) est l’entité qui est apparue avant les cellules vivantes, l’époque comprise
entre l’absence de vie et la Vie a donc été appelée le ‘monde à ARN’ (the ‘RNA world’ décrit pour
la première fois par le biochimiste américain Walter Gilbert en 1986) une hypothèse selon laquelle
l'acide ribonucléique serait le précurseur de toutes les macromolécules biologiques et
particulièrement de l'ADN et des protéines. Cette hypothèse permet une explication de l'apparition
des différentes fonctions biologiques dans le cadre de l'étude des origines de la vie.
Dans cette hypothèse, l’ARN est la principale et sans doute la seule forme de vie avant l'émergence
de la première cellule à ADN. Il est bien sûr très difficile de tester cette hypothèse, l’ARN est une
molécule fragile qui n’a pas été préservée dans des roches aussi anciennes Cependant des
expérimentations récentes ont permis d’obtenir des nucléosides de l’ARN (Hud & Fialho, 2019 ;
Becker et al., 2019).
Ce monde à ARN n’a pu se mettre en place qu’à partir du moment où la Terre s’est suffisamment
refroidie pour permettre à des éléments organiques de persister, et il précède l’apparition des
premières formes de vie. Certains scientifiques pensent que cette époque aurait pu durer entre 100
et 400 Ma, aux environs de 4 à 3,5 Ga.
L'hypothèse d'un monde à ARN, qui a depuis la fin des années 2010 la faveur des scientifiques, est
fondée sur plusieurs éléments, et surtout sur la découverte que l'ARN est capable aussi bien d'être
le support d'une information génétique que d'assurer des tâches métaboliques, comme le montre
l'activité enzymatique de l'ARN ribosomique, et d'une manière générale l'existence de ribozymes

III. LES PREMIERES FORMES DE VIE SUR TERRES


Ces premières formes de vie sont très anciennes, très rares et de très petite taille. Elles sont
donc particulièrement difficiles à détecter, d’autant que les roches datant de cette époque sont
souvent très altérées. Deux méthodes permettent de les observer : l’observation directe par
microscopie, ou la découverte de preuves indirectes d’existence (ex : un composé chimique
dégagé). Les articles et les livres traitant de ce sujet sont très nombreux et font souvent la ‘Une’ de
l’actualité, mais les erreurs d’interprétation et les conclusions trop rapides sont malheureusement
fréquentes …
 Quelques chiffres importants :
 3,8 – 4 Ga : plus vieilles roches découvertes (Canada). Des minéraux datés de 4,4 Ga ont
même été identifiés en Australie.
 3,7 – 3,8 Ga : plus vieilles roches sédimentaires (Formation d’Isua, Groenland). Ces roches
sont métamorphisées et donc difficiles à étudier, mais elles auraient livré des traces de vie
controversées (Rosing & Frei, 2004 : l’étude se base sur les isotopes du carbone).
 3 – 3,5 Ga : premières traces de vie véritablement identifiées. Parmi ces traces, des
microfossiles controversés datés de 3,5 Ga (Apex Chert, Australie) et des stromatolithes
ORIGINES DE LA VIE

découverts dans différents endroits dans le monde (structures construites par des
cyanobactéries, encore présents actuellement notamment en Australie, à Shark Bay). Les
plus anciens dateraient de 3,43 Ga (Australie).

Exemples de stromatolithes coniques, Pilbara, Australie (source :


http://pilbara.mq.edu.au/wiki/Images) .
 2,5 Ga : divers fossiles de cyanobactéries (Campbellrand, Afrique du Sud)
 2,4 Ga : apparition de l’oxygène dans l’atmosphère, à des taux beaucoup plus faibles que
l’actuel (c’est le début de la ‘Grande Oxygénation’). C’est l’indice de l’apparition de la
photosynthèse moderne, peut-être apparue encore plus tôt, vers 2,7 Ga.
 1,9 Ga : assemblages de microfossiles procaryotes de Gunflint, Canada, composés de six
formes distinctes (sphérique, en filaments, branchue…) et d’apparence proche de formes
de vie modernes.

Fossiles procaryotes des Cherts de Gunflint, Canada, datés de 1,9 Ga : A – Eosphaera, B –


Kakabekia, C – Gunflintia. Taille des spécimens : 0,5 à 10 µm de diamètre (d’après Barghoorn &
Taylor, 1965 In Benton & Harper, 2009).
III.1. Les premiers organismes eucaryotes
Les scientifiques ont longtemps pensé que les procaryotes (= bactérie et archées) ont été les
seules formes de vie pendant au moins 1 milliard d’années et que les eucaryotes étaient apparus
après. En réalité, les eucaryotes pourraient être apparus très précocement également. Ce sont des
ORIGINES DE LA VIE

organismes plus complexes, comprenant des formes pluricellulaires et de grande taille. Ils se
distinguent des procaryotes par la présence d’un noyau dans leurs cellules (ce noyau contient leur
ADN sous la forme de chromosomes) et d’organites cellulaires (structures spécialisées
responsables de fonctions-clés comme la production d’énergie).
Leur origine est mystérieuse : certains scientifiques pensent que les eucaryotes se seraient formés
au départ par endosymbiose (un procaryote de grande taille aurait absorbé un procaryote de plus
petite taille, et ils auraient ensuite tiré des bénéfices mutuels de cette symbiose).
 Quelques chiffres importants :
 2,7 Ga : premier eucaryote (controversé) mis en évidence par des biomarqueurs (présence
de lipides)
 1,85 Ga : premier fossile d’eucaryote, Grypania, identifié comme une algue
photosynthétique
 1,45 Ga : présence des premiers acritarches, organismes marins microscopiques à l’aspect
de plante. Pour certains scientifiques, ce sont ces fossiles qui sont les premiers eucaryotes
connus.
 1,2 Ga : plus vieux fossile d’algue rouge, Bangiomorpha (Formation de Hunting, Est du
Canada). Il s’agit d’un des plus vieux organisme pluricellulaire connu. Ce fossile a été
retrouvé avec d’autres fossiles eucaryotes et procaryotes. Il montre l’indice d’une
reproduction sexuée (Butterfield, 2000).
ORIGINES DE LA VIE

Vue rapprochée d’un filament de l’algue Bangiomorpha, montrant une division cellulaire dans la
partie terminale (Benton, 2008).
 1000 – 950 Ma : présence d’algues métaphytes (Groupe de Lakhanda, Est de la Sibérie)
La fin du Neoprotérozoïque (650 – 550 Ma environ) est marquée par une augmentation très
importante de la diversité des fossiles découverts. On trouve à cette époque des organismes plus
complexes et de plus grande taille, comportant divers types d’algues, mais aussi des animaux
pluricellulaires, les métazoaires (formation d’Ediacara).
III.2. Les premiers organismes métazoaires
Certaines données moléculaires indiquent que les premiers métazoaires (= animaux
pluricellulaires) seraient apparus aux alentours de 600 Ma, mais d'autres études fournissent une
date encore beaucoup plus ancienne (il n'y a donc pas de consensus à ce jour...). En tout état de
cause, les plus vieux métazoaires connus de façon certaine sont ceux de la faune d’Ediacara (600
– 550 Ma), mais ils ont sans doute été précédés par d’autres organismes donc on n’a pas retrouvé
la trace à ce jour (Narbonne, 2005).
La faune d’Ediacara comprend de nombreux organismes à corps mous, identifiés pour la première
fois en Namibie et sur le site d’Ediacara en Australie dans les années 1940. Cette même faune
fossile a maintenant été découverte dans 30 localités à travers le monde sur les cinq continents.
Plus de 100 espèces ont été identifiées. Ce sont des organismes à corps mou d’aspect divers, mais
marqués par une symétrie radiale ou bilatérale. Ils vivaient dans des eaux peu profondes dans la
zone photique (= zone éclairée). Ce sont probablement des animaux, certains appartiennent à des
groupes connus (les Cnidaires par exemple), mais la plupart ont totalement disparus et n’ont pas
pu être rattachés avec certitude aux métazoaires modernes. La faune d’Ediacara s’est éteinte vers
550 Ma.

Quelques fossiles typiques de la faune d’Ediacara (600 à 550 Ma). A- Les Radiata, apparentés aux
Cnidaires (même échelle de taille), B- Les Bilateria, possiblement apparentés aux Annélides et aux
Arthropodes (plus petits en moyenne que les Radiata). Dessins de Anne Hastrup Ross In Benton &
Harper, 2009.
ORIGINES DE LA VIE

III.3. Les premiers organismes à coquilles


La « faune à petites coquilles » (small shelly fauna) ou faune tommotienne apparaît à la
transition entre le Précambrien et le Cambrien et a été décrite pour la première fois dans la localité
de Tommot, en Sibérie, mais elle a depuis lors été retrouvée un peu partout dans le monde. Il s’agit
des premiers organismes dotés d’une partie minéralisée. La plupart ont une très petite taille (moins
de 1 cm). Ces organismes se sont rapidement éteints et la plupart n’ont pas d’équivalents modernes.

Quelques fossiles de la « faune à petite coquille » ou faune tommotienne (échelle identique pour
tous les spécimens). D’après Benton & Harper, 2009.
L’explosion cambrienne est caractérisée par une diversification incroyable de la Vie pendant une
courte période à l’échelle géologique (Gould, 1989). Elle est en effet marquée par l’apparition de
nombreux organismes totalement nouveaux, et notamment des bilatériens (= animaux dotés d’une
symétrie bilatérale, à l’opposé des radiés, dotés d’une symétrie radiale. Les Vertébrés, donc les
humains, sont des bilatériens). Cette explosion cambrienne a été étudiée à travers quelques
gisements très célèbres, et notamment ceux de Burgess au Canada, de Chengjiang en Chine et de
Sirius Passet au Groenland. Le gisement des schistes de Burgess par exemple a livré plus de 65 000
spécimens de 150 espèces d’animaux, d’algues et de bactéries, mais les spécimens les plus
abondants sont ceux des Arthropodes. Certains des organismes découverts ont totalement disparu,
mais d’autres présentent de fortes affinités avec des organismes actuels.
III.4. Les premières vertèbres
Les vertébrés sont des animaux possédant un squelette (et donc une colonne vertébrale), ce
squelette peut être composé de cartilage (= tissu flexible composé de collagène et de fibres
élastiques) ou d’os (= réseau composé de fibres de collagène et de cristaux d’hydroxyapatite).
Les premiers vertébrés étaient des animaux sans mâchoires (les Agnathes), apparus au début du
Cambrien (Myllokunmingia, site de Chengjiang, Chine (Shu et al., 1999)). De tels organismes
existent toujours, mais ils sont très rares (lamproies, myxines).
ORIGINES DE LA VIE

Les poissons deviennent abondants à la fin du Silurien et au Dévonien. Parmi les plus anciens
poissons, on trouve les Placodermes.
Les premiers tétrapodes (= animaux possédant deux paires de membres) datent de la fin du
Dévonien (Ichthyostega, Acanthostega). Les amphibiens apparaissent au Dévonien, les reptiles au
Carbonifère, les mammifères à la fin du Trias et les oiseaux à la fin du Jurassique (l’un des fossiles
d’oiseaux les plus anciens est celui de l’Archaeopteryx, dont le premier spécimen a été découvert
en 1861 en Allemagne).
III.5. Les premières formes de vie sur terre
Il est difficile de savoir quand exactement la vie est apparue sur les continents. La présence de sols
a été rapportée dès le milieu du Précambrien, et la vie microbienne s’est probablement développée
en bordure des océans sous la forme de ‘tapis’ microbiens.
Quelques étapes du développement de la vie sur les continents :
 Ordovicien : apparition des premières plantes et de la vie animale sur les continents.
 Silurien : apparition des premières plantes complexes possédant un système vasculaire
(ex : Cooksonia). Le développement d’un couvert végétal à cette époque a permis de
diminuer considérablement l’impact de l’érosion, ce qui a eu un effet sur la sédimentation.
 Début du Dévonien : on trouve des myriapodes, des insectes et peut-être des arachnides,
mais également les premiers vertébrés (les amphibiens).
 Fin du Dévonien : apparition des premiers ‘arbres’, par exemple avec Archaeopteris, un
progymnosperme qui pouvait atteindre une hauteur de 8 m.
 Carbonifère : Les premières forêts se développent, avec de nombreuses espèces d’arbres,
donc certains étaient très grands : des lycopodes (ex : Lepidodendron, 50 m et Sigillaria,
30 m), des équisétales (ex : Calamites, 20 m), des fougères (ex : Psaronius, 3 m), des
progymnospermes, des fougères à graines (ex : Medullosa, 10 m) et les premiers conifères.
Le développement des arbres a entraîné une diversification importante des formes de vie,
tant végétales (les plantes vasculaires) qu’animales (nombreux insectes, vers, scorpions,
gastéropodes pulmonés, vertébrés). Les reptiles deviennent totalement indépendants du
milieu aquatique.

IV. LES SOURCES D’ENERGIE PRIMORDIALE POUR L’EMERGENCE DE LA VIE


Les premiers êtres humains utilisaient ou exploitaient les sources d’énergies tellesques les
éclairs, les sources hydrothermales et les rayons UV pour s’éclairé, se réchauffer, faire cuire des
aliments… Avec les années, L'être humain exploite désormais plusieurs phénomènes naturels pour
obtenir de l'énergie. La plupart des formes d'énergies (mise à part l'énergie marémotrice)
accessibles sur Terre sont des dérivés directs ou indirects de l'énergie nucléaire (Soleil, étoiles et
noyau terrestre).
ORIGINES DE LA VIE

IV.1. Sources primaires renouvelable


 L’énergie biochimique de la matière organique vivante, notamment sucres, amidon et
graisses, est nécessaire à l'alimentation humaine (comme chez n'importe quel animal) pour
entretenir son organisme, se réchauffer ;
 La bioénergie désigne l'énergie stockée par la biomasse (bois, biocarburant...), le plus
souvent récupérée par sa combustion ou par méthanisation ;
 L’énergie solaire transportée jusqu'à la Terre sous forme de rayonnement
électromagnétique, n'a été transformée par l'homme qu'en énergie thermique, jusqu'à l'invention
des cellules photovoltaïques permettant d'en obtenir directement de l'électricité ;
 L’énergie mécanique, que tout corps ou fluide en mouvement possède, peut être exploitée
:
 L’énergie hydraulique est l'énergie mécanique du mouvement de l'eau dans une rivière ou
une chute d'eau, exploitée par les moulins à eau puis par les centrales hydroélectriques ;
 L’énergie éolienne est l'énergie cinétique du vent, utilisée d'abord dans des moulins à vent
puis par des éoliennes ;
 L’énergie marémotrice est engendrée par le système Terre-Lune, entraînant une variation
du niveau de la mer (marées) ; elle est employée essentiellement à la production d'électricité dans
des usines marémotrices ;
 L’énergie hydrolienne est issue des courants marins provoqués par les marées, par les
vents et à un moindre degré par la force de Coriolis, elle est exploitée via des hydroliennes ;
 L’énergie géothermique peut être extraite du sol pour produire de la chaleur et/ou du froid
(directement ou à l'aide d'une pompe à chaleur ou d'une thermofrigopompe), ou encore pour
produire de l'électricité lorsque sa température est suffisante.
IV.2. Sources primaires non renouvelables
Les combustibles fossiles sont utilisés depuis la maîtrise du feu aux temps préhistoriques avec
le charbon et plus récemment le pétrole et le gaz naturel, pour produire de la chaleur, de l'électricité
ou pour alimenter un moteur thermique. Ces combustibles sont issus de la décomposition de
matières organiques, donc de biomasse. Cette source d'énergie est non-renouvelable car cette
décomposition a pu durer plusieurs centaines de millions d'années ;
 L’énergie nucléaire provenant de la fission ou de la fusion nucléaire permet de produire
de l'électricité.
 La fission nucléaire utilisée dans toutes les centrales nucléaires utilise comme matière
première des éléments tels que l'uranium, non renouvelables.
Pour des raisons techniques, la fusion nucléaire n'est pas encore rentable du point de vue de la
production d'énergie. Les matières premières utilisées seraient le deutérium et le tritium. Le premier
peut être extrait de l'eau de mer et le second, bien que peu présent à l'état naturel, il est produit dans
le combustible des centrales nucléaires à la suite des réactions de fission.
ORIGINES DE LA VIE

V. INTERACTIONS ENTRE ATMOSPHERE ET BIOSPHERE


L'interaction entre l'atmosphère et la biosphère est essentielle pour la survie et le
fonctionnement de notre planète. La biosphère fait référence à l'ensemble des êtres vivants et des
écosystèmes de la Terre, tandis que l'atmosphère est la couche gazeuse qui entoure notre planète.
L'une des principales interactions entre l'atmosphère et la biosphère se produit par le biais du cycle
du carbone. Les plantes, par le processus de la photosynthèse, absorbent le dioxyde de carbone
(CO2) présent dans l'atmosphère pour produire de l'oxygène (O2) et stocker le carbone sous forme
de biomasse. Cela aide à réguler la concentration de CO2 dans l'atmosphère, limitant ainsi l'effet
de serre et le réchauffement climatique.
D'autres interactions comprennent le cycle de l'azote, où les microorganismes fixent l'azote
atmosphérique dans le sol pour être utilisé par les plantes, et le cycle de l'eau, où l'évaporation de
l'eau des océans et des terres forme les nuages, qui, à leur tour, libèrent de la pluie sur la biosphère,
fournissant de l'eau aux plantes et aux animaux.
L'atmosphère influence également la biologie de la Terre en agissant comme une barrière
protectrice contre les rayons ultraviolets nocifs du soleil. La couche d'ozone, située dans la
stratosphère, absorbe une grande partie des rayonnements UV, ce qui protège les organismes
vivants de l'exposition directe à ces rayons.
En revanche, la biosphère a également un impact sur l'atmosphère. Les émissions naturelles et
anthropiques de gaz à effet de serre et de composés organiques volatils provenant de la biosphère
contribuent au réchauffement climatique et à la formation de pollution atmosphérique. Les activités
humaines telles que la déforestation, l'agriculture intensive et les émissions industrielles peuvent
perturber l'équilibre naturel de ces interactions et avoir des conséquences négatives sur
l'environnement.
En résumé, l'interaction entre l'atmosphère et la biosphère est essentielle pour la régulation du
climat et le maintien de la vie sur Terre. Un équilibre sain entre ces deux systèmes est crucial pour
préserver notre environnement et notre bien-être.
ORIGINES DE LA VIE

CONCLUSION
En définitive, il était questions pour nous au parcours de ce travaille de parler de l’origine
de la vie. L’étude des recherches dans ce domaine nous montre que, face à ce questionnement, la
science se fait historienne, mais qu’en l’absence d’archives elle a dû et, probablement, devra encore
mobiliser un arsenal pluridisciplinaire pour formuler ses explications. L’expérimentation teste les
possibles, quand diverses disciplines, observations spatiales, planétologie comparée, géologie,
paléontologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, fournissent des jalons désignant les étapes
obligées par lesquelles doivent passer les processus décrits dans les modèles proposés.
ORIGINES DE LA VIE

REFERENCES
 Becker S., Feldmann J., Wiedemann S., Okamura H., Schneider C., Iwan K., Crisp A.,
Rossa M., Amatov T. & Carell T., 2019 - Unified prebiotically plausible synthesis of pyrimidine
and purine RNA ribonucleotides, Science 366, no 6461, p. 76 - 82 (DOI 10.1126/science.aax2747).
 Benton M.J., 2008 - The history of Life – A very short introduction. Oxford University
Press, 170 p.
 Benton M.J. & Harper D.A.T., 2009 - Introduction to Paleobiology and the Fossil Record.
Wiley-Blackwell, 592 p.
 Butterfield N.J., 2000 - Bangiomorpha pubescens n. gen., n. sp. : implications for the
evolution of sex, multicellularity, and the Mesoproterozoic/Neoproterozoic radiation of
eucaryotes. Paleobiology 26, p. 386 - 404.
 Gilbert W., 1986 - The RNA world. Nature 319, 618.
 Gould S.J., 1989 - Wonderful Life. The Burgess Shale and the Nature of History. W.W.
Norton & Co., New York, 347 p. (traduction française en 2004 sous le titre « La vie est
belle. Les surprises de l’évolution »).
 Hud N.V. & Fialho D.M., 2019 - RNA nucleosides built in one prebiotic pot, Science 366,
no 6461, p. 32-33 (DOI 10.1126/science.aaz1130).
 Narbonne G.M., 2005 - The Ediacara biota : Neoproterozoic origin of animals and their
ecosystems. Annual Reviews of Earth and Planetary Science 33, p. 421 - 442.
 Rosing M.T. & Fret R., 2004 - U-rich Archean sea-floor sediments from Greenlands –
indications of > 3700 Ma oxygenic photosynthesis. Earth and Planetary Science Letters
217, p. 237 - 244.
 Shu D.G., Luo H.L., Conway Morris S. et al., 1999 - Lower Cambran vertebrates from
South China. Nature 402, p.42 - 46.

Vous aimerez peut-être aussi