Materiaux - Cours N°3

04-Caractéristiques physico-chimiques
4-5 pérennité et préservation : réponses « formes » et réponses « produits »
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Corniche de toiture
Fronton de baie
Appui de baie
Bandeau de nez
de plancher avec larmier
Ressaut de soubassement
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4-5 pérennité et préservation
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99
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https://www.youtube.com/watch?v=Bse04TEzoxw
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04-Caractéristiques physico-chimiques (enveloppe)
4-5 Emanations toxiques, COV et perturbateurs endocriniens
108
05-Impact environnemental
5-1 Cycle de vie des matériaux et des bâtiments
109
5-1 Cycle de vie des matériaux et des bâtiments
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5-1 Cycle de vie des matériaux et des bâtiments . Cycle classique et cycle Cradle to Cradle
111
5-1 Cycle de vie des matériaux et des bâtiments : notion de production circulaire
112
5-1 Cycle de vie des matériaux et des bâtiments : notion de production circulaire
113
5-2 Energie grise (Embodied energy)
114
05-Empreinte écologique
115
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5-3 Bilan Carbone
117
5-3 Bilan Carbone
118
5-3 Analyse de cycle de vie normalisée et Réglementation Environnementale 2020
Depuis 2 ans une nouvelle réglementation vise à diminuer l’impact environnemental des constructions en maitrisant
mieux l’énergie grise embarquée dans la production des immeubles.
Elle d’appuie sur des ACV normalisées (mode de calcul identique pour tous les produits de construction et entre tous
les fournisseurs pour établir des comparaisons d’impact environnemental, notamment du bilan carbone.
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les fournisseurs pour établir des comparaisons d’impact environnemental, notamment du bilan carbone (potentiel de
réchauffement climatique) en Kg éq CO2
Ces ACV estiment donc pour chaque matériau ou produit l’impact environnemental (et notamment le « potentiel de
réchauffrement climatique), décomposé en plusieurs étapes comme suit :
120
A- La production qui regroupe les différentes phases de la production d’un matériau ou d’un produit
(extraction de matière première (A1), transport à l’usine de fabrication (A2), transformation finale (A3), le
transport sur le chantier (A4), la mise en œuvre (A5)
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Depuis 1 an une nouvelle réglementation vise à diminuer l’impact environnemental des constructions en maitrisant
B- La vie en œuvre (de B1 à B7) qui évalue l’impact environnemental du matériau considéré durant la
durée de vie du bâtiment et intègre l’entretien, la maintenance, les rénovations, et l’utilisation d’eau ou
d’énergie exigée par le produit durant sa vie en œuvre
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C-La fin de vie (de C1 à C4) du matériau à la fin de service du bâtiment qui intègre les impacts
environnementaux de la déconstruction, du transport vers les décharges ou vers un site de valorisation,
de retraitement etc.
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C-La fin de vie (de C1 à C4) du matériau à la fin de service du bâtiment qui intègre les impacts
environnementaux de la déconstruction, du transport vers les décharges ou vers un site de valorisation,
de retraitement etc.
D-Les bénéfices au-delà des frontières du système considéré, s’ils existent, par exemple si le déchet
peut devenir nouvelle matière que nous n’aurions pas à extraire des ressources naturelles
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Ces analyses de cycle de vie valent pour :
-Une durée de vie typique du matériau (une pierre massive a une durée de vie de 100 ans, un enduit aura une durée
de vie de 30 ans une moquette une durée de vie de 10 ans)
-Si on considère que le bâtiment aura une durée de vie de 100 ans, il faudra multiplier par 3 les impacts
environnementaux de de l’enduit et par 10 ceux de la moquette, mais ne compter qu’une seule fois ceux
de la pierre
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Ces analyses de cycle de vie valent pour :
-Une durée de vie typique du matériau (une pierre massive a une durée de vie de 100 ans, un enduit aura une durée
de vie de 30 ans une moquette une durée de vie de 10 ans)
-Si on considère que le bâtiment aura une durée de vie de 100 ans, il faudra multiplier par 3 les impacts
environnementaux de de l’enduit et par 10 ceux de la moquette, mais ne compter qu’une seule fois ceux
de la pierre
-Une unité fonctionnelle c’est-à-dire une unité de mesure associée à une fonction et à une performance.
Par exemple le fabricant de paille isolante met à disposition des données qui valent pour : « assurer une
fonction d’isolation de 1m² de paroi verticale en paille issue de l’agriculture conventionnelle, pour une
conductivité thermique de 0,052W/m/K pour une épaisseur moyenne de 37cm et une durée de vie de 50
ans »
Autre exemple, une carrière de pierre donne des indications qui valent pour « réaliser 1m² de mur de
pierre scellées au mortier, de 40cm d’épaisseur, pour une conductivité thermique comprise entre 0,85 et 2
W/m/K, dans le respect des règles de l’art de la construction en pierre, pour une durée de vie de 100 ans
Idem pour 1m² de voile de béton, 1m² de dalle de béton, 1m3 de béton de fondation, 1m3 de bois de
charpente, 1m² de mur à ossature bois etc.
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Ces analyses de cycle de vie donnent des informations sur :
-Le potentiel de réchauffement climatique (Kg éq CO2)

C’est le seul indicateur que la RE 2020 considère pour l’instant
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Ces analyses de cycle de vie donnent des informations sur :
-Le potentiel de réchauffement climatique (Kg éq CO2)

C’est le seul indicateur que la RE 2020 considère pour l’instant
Mais les fabricants doivent aussi donner des indications concernant :
-L’appauvrissement de la couche d’ozone

-L’acidification de l’eau
-L’acidification des sols
-L’eutrophisation
-la formation d’ozone photo-chimique
-L’épuisement des ressources abiotiques
-La pollution de l’eau
-La pollution de l’air
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Ces données sont utilisées pour mesurer l’impact environnemental d’une construction (d’abord son bilan carbone ou
potentiel de réchauffement climatique), parce que la réglementation va devenir de plus en plus contraignante :
129
Ces données sont produites par les fabricants, puis vérifiées par des organismes indépendants agréés par l’Etat.
Elles prennent la forme de Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES).
Ces fiches FDES sont disponibles sur la base de données nationale INIES
https://www.inies.fr/
Cette base de données est en cours de constitution, les fabricants l’incrémente peu à peu. Certaines données sont
incomplètes, d’autres manquantes, d’autres discutables tant les écarts entre fabricants, pour un même produit, sont
importants. Le système, jeune, n’est pas encore mature. Il monte en puissance peu à peu.
Visite de la fiche FDES des pierres du midi
https://www.base-inies.fr/iniesV4/dist/infos-produit
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Comparatif du CTMNC entre pierre, béton et brique
131
Bilan E+C- sur les principales répartitions du bilan carbone d’un bâtiment
132
Bilan E+C- sur les principales répartitions du bilan carbone d’un bâtiment
133
5-4 Filières de matériaux biosourcés : bois et agro-matériaux
C&B : http://www.constructions-bioressources.org/cb-la-filiere-constructions-et-bioressources/
134
hormis le bois, les débouchés concernent essentiellement des isolants soit env 2% du bilan carbone d’un bâtiment
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Aujourd’hui, nous avons qu’un immeuble en bois présente un bilan carbone favorable de -10% par rapport à son
équivalent en béton. C’est important, mais insuffisant.
136
La production de ces matériaux naturels rentre en concurrence avec d’autres activités humaines (forêts, agriculture) La
question de l’équilibre global est donc importante.
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Ces matériaux naturels sont sensibles aux agents de biodégradation (eau, champignons, insectes etc) et doivent donc
être mis en œuvre avec beaucoup de soins et de protection. Ces protections (débords de toiture par exemple
augmentent la quantité de matière par ailleurs, donc le bilan carbone doit être évalué globalement)
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Ces matériaux naturels sont sensibles aux agents de biodégradations (eau, champignons, insectes etc) et doivent donc
En revanche, on peut estimer que leur origine naturelle est bonne pour la qualité sanitaire de l’air à condition qu’ils
n’aient pas reçu de produits de traitement chimique pour leur préservation.
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Ces matériaux naturels sont sensibles aux agents de biodégradations (eau, champignons, insectes etc) et doivent donc
En revanche, on peut estimer que leur origine naturelle est bonne pour la qualité sanitaire de l’air à condition qu’ils
n’aient pas reçu de produits de traitement chimique pour leur préservation.
Donc, oui aux matériaux biosourcés, ils sont intéressants d’un point de vue écologique, mais demandent à être
appréhendés de manière globale et ils ne résoudront pas à eux seuls notre problème climatique. Ils ne peuvent pas
tout.
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
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04-Caractéristiques physico-chimiques

4-5 pérennité et préservation : réponses « formes » et réponses « produits »

Ces analyses de cycle de vie valent pour :

Ces analyses de cycle de vie valent pour :

Ces analyses de cycle de vie donnent des informations sur :

-Le potentiel de réchauffement climatique (Kg éq CO2)

Ces analyses de cycle de vie donnent des informations sur :

-Le potentiel de réchauffement climatique (Kg éq CO2)

Mais les fabricants doivent aussi donner des indications concernant :

-L’appauvrissement de la couche d’ozone

Visite de la fiche FDES des pierres du midi

Comparatif du CTMNC entre pierre, béton et brique

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

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