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LES ALLIANCES

DIVINES

S21
DÉFINITION
Une alliance : un accord, un contrat entre deux hommes ou entre Dieu et l’homme.

- Mot hébreu : BERYTH = couper, contracter : cela s’établissait en passant


entre deux morceaux de chair (Genèse 15 : 18 ; Jérémie 34 : 18).

- Mot grec : DIATHEKE = arrangement, volonté, testament, alliance (Matthieu


26 : 28 ; Hébreux 9 : 15-17 ; Romains 9 : 4).

Dans la Bible, chaque fois qu’une alliance a été instituée, c’est Dieu qui en a pris
l’initiative. Dieu est au contrôle de tout. Il n’est jamais surpris par quoi que ce soit. Dieu
n’improvise pas son plan : il est prévu d’avance et le met à exécution.
L’homme n’a jamais fait une proposition d’alliance. C’est Dieu qui vient annoncer sa
volonté et la lui proposer. L’homme peut l’accepter ou la rejeter mais il ne peut pas la

et une relation d’intimité avec lui. Sa grâce a aussi des exigences que nous pouvons

Le plus souvent dans les alliances que Dieu contracte avec l’homme, c’est Lui qui
s’engage, sans obligations communes. Dans ces cas, les alliances prennent l’aspect
d’une promesse : Galates 3 : 17 ; Romains 15 :8.

Dieu connaît la faiblesse et les manquements de l’homme, c’est pourquoi quand


il vient nous montrer sa volonté, il s’engage à pourvoir à tous nos besoins.

DEUX TYPES D’ALLIANCES

1. alliance inconditionnelle : C’est une alliance dans laquelle Dieu s’engage


lui-même à remplir les promesses de l’alliance quelle que soit la réponse de l’homme;
une alliance dont l’accomplissement n’est pas dépendante du fait que l’homme en
remplisse certaines conditions. Formulation : « Je » (Exode 6 : 3-8; Genèse 9 : 11)

2. alliance conditionnelle : Dieu ne s’y engage à accomplir les promesses de

dépend de certaines conditions que l’homme doit remplir, Formulation: «Si..., je...»
(Exode 19 : 5 ; Deutéronome 28 : 58-59).

BUT DE CETTE ÉTUDE

À la lumière de la révélation complète des alliances de Dieu, la Bible ne doit pas


être considérée simplement comme une compilation de soixante-six livres, mais plutôt
comme UN LIVRE qui a UN AUTEUR, avec une progression de pensée logique. C’est
l’Éternel lui-même qui a élaboré les Écritures, en présentant ses pensées par le biais
de diverses méthodes littéraires, d’une façon cohérente et harmonieuse.
Comme Dieu est l’auteur de toutes les Écritures, il a inséré dans les livres de la Bible
la révélation progressive de son alliance avec l’homme.

S23
CLASSIFICATION
Le plan de rédemption de Dieu est unique mais à travers les temps, sa manière de
traiter l’homme par rapport à son péché a varié. Ces diverses administrations, ou
arrangements, sont nommées « Dispensations ». Les dispensations ne peuvent
être séparées des alliances divines. Elles trouvent en fait leur base réelle dans les
alliances. Chacune de ces alliances rédemptrices était un arrangement particulier
entre Dieu et l’homme, ayant un accent particulier propre à elle-même. De ce fait,
le mot « dispensation » tel qu’employé ici se rapporte aux traitements de Dieu avec
l’homme sous leurs alliances respectives.

ALLIANCES DISPENSATIONS

L’alliance édénique La dispensation de l’innocence

L’alliance adamique La dispensation de la conscience

L’alliance noétique La dispensation du gouvernement humain

L’alliance abrahamique La dispensation de la promesse

L’alliance mosaïque La dispensation de la loi

La nouvelle alliance La dispensation de la grâce

L’alliance éternelle La dispensation du royaume

LES ÉLÉMENTS DES ALLIANCES


Chaque alliance divine comporte principalement trois parties. Si le témoignage de
l’une d’elles est absent, l’alliance est incomplète, donc non-valable.

Voici ces trois parties:


- Les termes ou les promesses de l’alliance
- Le sang de l’alliance
- Le sceau de l’alliance

S24
1. L’ALLIANCE ÉDÉNIQUE

Genèse 1 : 26-30

EXPLICATION DE L’ALLIANCE

a) Les termes ou promesses de l’alliance. Bien que le mot «alliance» ne

L’alliance d’Éden implique que l’homme a été créé à l’image de Dieu, avant l’apparition
du péché. Adam n’avait qu’un seul commandement à observer. Les promesses de
domination dépendaient de son obéissance. Cette alliance était donc conditionnelle
(Genèse 2 : 16-17).

b) Le sang de l’alliance. Adam a été amené à la vie. Or, la vie de l’homme est
dans le sang (Lévitique 17 : 11-14). Au départ, le sang d’Adam était sans péché. On a
suggéré qu’un sang sans péché a été versé pour que la femme d’Adam puisse naître

répandu pour lui procurer son épouse. Adam était donc un type de Celui qui allait venir
(Romains 5 : 14; Éphésiens 5 : 23-32).

c) Le sceau de l’alliance. (Genèse 2 : 8-17; 3 : 22-24). L’arbre de la vie éternelle

l’homme a été chassé du paradis de Dieu. Heureusement, l’arbre de vie a été redonné
en Christ et par Christ (Apocalypse 2 : 7; 22 : 2. 14).

2. L’ALLIANCE AVEC ADAM : LE RÔLE DE LA


CONSCIENCE
Genèse 3 :1-24

La conscience de l’homme a été réveillée par la culpabilité du péché.


Tant que l’homme était dans l’obéissance, sa conscience étant en paix : elle était
libre devant Dieu. La communion avec Dieu était parfaite, sans aucune entrave, mais
lorsque l’homme désobéit en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien
et du mal, sa conscience connut l’état de culpabilité. Cet état devint une entrave à
la communion libre avec Dieu. L’alliance avec Adam intervint donc après l’échec de
l’alliance en Éden

EXPLICATION DE L’ALLIANCE

a) Les mots ou les promesses de l’alliance. Bien que le mot «alliance» ne

adamique a été faite après l’entrée du péché. C’est l’alliance la plus compréhensible
de toutes. Elle est inconditionnelle. Elle a été fondée sur la grâce de Dieu et elle

de Satan (Genèse 3 : 15).

S25
LE TRAVAIL
EN ÉQUIPE

SF3
1. LE PRINCIPE BIBLIQUE DU TRAVAIL EN ÉQUIPE

LES EXEMPLES BIBLIQUES

Nous avons plusieurs exemples dans la Bible qui illustrent cette façon de travailler.
Moïse, sur les conseils de son beau-père, a mis en place des hommes chargés de
s’occuper avec lui des affaires du peuple (Exode 18 : 13-26). Jésus, pour annoncer le
Royaume de Dieu, s’est entouré de douze disciples (Matthieu 10 : 1-4 ; Marc 3 : 14-15;
Luc 9 : 1-6) puis d’un cercle plus large de soixante-dix autres disciples (Luc 10 : 1-24).
À son exemple, Pierre était accompagné lorsqu’il se déplaçait pour témoigner
de l’Évangile (Actes 8 : 14. 17. 25 ; 10 : 23 ; 11 : 12) et Paul, lors de ses voyages
missionnaires, emmenait également plusieurs personnes qui travaillaient avec lui
(Actes 13 : 4-5 ; 20, 4). Tous avaient compris que ce qu’une seule personne ne pouvait
pas faire, plusieurs pouvaient l’accomplir. C’est bien là tout l’intérêt du travail en équipe.
Mathématiquement, on est forcément plus fort à plusieurs que tout seul. Une équipe
offre la possibilité de fédérer les énergies et les talents des membres qui la composent.

LA SYNERGIE DE L’ÉQUIPE

Une équipe fournit l’occasion aux chrétiens


d’exprimer de façon complémentaire les dons que le
Seigneur leur a confiés pour le bien de l’ensemble.

L’équipe permet l’application du principe de la synergie. Ce principe consiste en


l’association de plusieurs personnes pour obtenir un effet plus grand que si chacune
d’entre elles avait opéré indépendamment. Paul utilise le mot grec sunergos pour
désigner ceux qui travaillent avec lui (Romains 16 : 3. 9. 21 ; 2 Corinthiens 8 : 23;
Philippiens 2 : 25 ; 4 : 3 ; Colossiens 4 : 11 ; Philémon 1. 24). Sunergos
littéralement « travail[ler] avec » et a donné naissance au mot français «synergie».
Il implique l’idée de conjuguer l’énergie des personnes qui travaillent ensemble. Il est
d’ailleurs intéressant de noter que le mot « synergie » est tout d’abord apparu, au XIXe
siècle, dans le vocabulaire médical pour décrire l’interaction de plusieurs organes

mouvement). Cela renvoie à l’image du corps dont Paul se sert pour parler de l’action
différente et complémentaire de chaque membre de l’Église (Romains 12 : 4-5 ; 1
Corinthiens 12 : 12-27). Naturellement, le partenariat établi entre coéquipiers multiplie
le potentiel en énergie (la conception et l’organisation d’un projet prend du temps,
mobilise sur les plans intellectuel, physique et spirituel), en ressources (tous les talents
sont mis au service du projet) et en sagesse
à plusieurs sur un projet). Cette synergie peut s’avérer extrêmement productive
lorsqu’elle est animée par Dieu.

SF5
Une équipe permet de réunir des compétences et des talents différents. Elle fournit
l’occasion aux chrétiens d’exprimer de façon complémentaire les dons que le Seigneur

de Paul à propos de l’Église, considérée comme corps de Christ : « Or à chacun la


manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12 : 7). La
gestion d’un groupe de jeunes demande la mobilisation de ressources différentes que
le travail en équipe permettra d’assurer. Le don d’accueillir et d’aider peut accompagner
celui d’enseigner ; le don de chanter ou de faire de la musique peut accompagner celui
de l’organisation, etc...
Les personnes qui composent une équipe sont réunies et solidaires les unes des
autres dans le cadre du service qu’elles accomplissent. Le fait d’être unis et mobilisés
sur un même projet démultiplie les possibilités de le concrétiser, en particulier quand
il est au service de Dieu, car aux éléments communs à toute équipe vient s’ajouter la
dimension spirituelle propre à une équipe composée de chrétiens.
Deutéronome 32 : 30 dit, en évoquant les victoires remportées par le peuple d’Israël sur
ses ennemis, qu’avec l’aide de Dieu « un seul peut en poursuivre mille et deux peuvent
mettre en fuite dix mille. » La présence de Dieu au sein de Son peuple permet à un seul
guerrier de battre un ennemi qui lui est mille fois supérieur et à deux guerriers de battre
des adversaires cinq mille fois supérieurs. L’idée exprimée dans ce texte biblique est
bien représentative de ce qui se passe lorsque les compétences et l’énergie de chacun
sont mises en commun au sein d’une équipe animée par l’Esprit de Dieu. L’expression
du potentiel spirituel et la mise en œuvre de la foi de chaque membre de l’équipe va
bien au-delà de la simple collaboration qui se réduit à l’association de compétences
humaines. Notre foi permettra à Dieu d’agir au cours de la préparation de nos projets.
Il viendra prendre en charge les aspects de notre travail sur lesquels nous n’avons pas
forcément prise, et ainsi suppléer à notre faiblesse.

2. LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX DU TRAVAIL EN


ÉQUIPE

UNE VISION - UN PROJET

L’existence d’une équipe n’a de sens que si elle se réunit autour d’une vision clairement
communiquée et d’un projet auquel chacun adhère. Jésus avait une vision : annoncer
la venue du Royaume de Dieu en Israël (Matthieu 10 : 35-36). Pour accomplir cette
vision, il a mis en place un projet : partager ce message avec un maximum de personnes
en allant les trouver là où elles étaient. C’est pour cette raison qu’il a constitué une
équipe de douze disciples dont le rôle était d’annoncer le royaume dans les villes et les
villages. Jésus a transmis sa vision aux disciples (Matthieu 9 : 36-38), les a instruits,
équipés et envoyés (Matthieu 10 : 1-42).
Il est important qu’une équipe sache et se rappelle constamment pourquoi elle existe,
car son rôle est d’organiser le projet permettant de concrétiser la vision. Pour cela,

l’équipe contribuera à atteindre.

SF6
L’ESPRIT D’ÉQUIPE

Cela paraît logique, mais ce n’est pas forcément acquis pour tout le monde. En effet,
ce n’est pas parce que l’on fait partie d’une équipe que l’on a l’esprit d’équipe. Si on l’a,
tant mieux, si on ne l’a pas, il faut l’acquérir !
Quand je fais partie d’une équipe, il ne faut jamais croire que le succès d’une entreprise
repose sur ma vision des choses ou sur mon seul investissement et ceci même si –
surtout si ! – j’ai conscience de mes qualités et de mes compétences. Mon savoir-faire,
mon énergie, ma participation sont indispensables, mais je dois garder à l’esprit que
l’énergie et l’engagement de mes coéquipiers sont tout aussi nécessaires.
Si je n’ai pas l’esprit d’équipe, je resterai axé sur mon plaisir personnel, sur l’exercice de
mes compétences, sur l’épanouissement procuré par mon ministère et il y a de grandes
chances que je ne sois pas en soutien aux autres quand un besoin se présentera.
Chaque membre de l’équipe doit garder une vision globale du projet auquel il participe.
Et le meilleur moyen de rester conscient de cette vision globale est de comprendre que
je travaille pour un projet plus grand que moi, ce qui est bien le cas lorsqu’on s’investit
pour le Royaume de Dieu.

Il y a un moment où les Douze n’ont plus eu l’esprit d’équipe. C’est lorsque Jacques
et Jean prétendirent avoir une place supérieure à celle des autres disciples (Matthieu
20 : 20-28/Marc 10 : 35-45). La demande adressée par les deux frères à Jésus, d’être
assis l’un à sa droite et l’autre à sa gauche lorsqu’il serait dans sa gloire, a eu pour
effet d’indigner les autres disciples (Marc 10 : 41). Le désir de Jacques et Jean de se
démarquer de leurs coéquipiers a mis l’équipe en péril. Ils se sont concentrés sur leur
désir personnel plutôt que sur l’œuvre à accomplir. Cette façon de mettre en avant
ses qualités personnelles se fait forcément au détriment des relations avec les autres
membres de l’équipe.

Nous tenons souvent le langage d’accomplir ce que Dieu nous demande de faire,
d’exercer nos talents, de répondre à l’appel que Dieu nous a personnellement adressé,
mais le travers de cette vision, bien sûr correcte en elle-même, est d’être concentré
sur notre service. L’implication personnelle se fait alors au détriment de l’ensemble.
Et cela n’a pas de sens de se réaliser au détriment de l’œuvre à accomplir. Si nous
nous réalisons dans le service, tant mieux, mais nous sommes d’abord équipés pour
répondre aux besoins. Nos ministères nous ont été donnés par Dieu pour accomplir
Son œuvre.

UNE BONNE COMMUNICATION

Les problèmes que l’on rencontre dans le travail en équipe sont à 80% des problèmes
de communication. Ils interviennent à différents niveaux :

Communication de la vision : Le partage de la vision est un moment important de


communication, car même si elle est donnée par Dieu à l’un des leaders, elle doit
être bien comprise des autres membres de l’équipe pour qu’ils puissent en être partie
prenante. Cela passe par un temps de proposition, de discussion et de décision.

SF7

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