Liens Pour La Vie Guide

Trousse de ressources pour l’attachement
GUIDE
GUIDE DE RESSOURCES Trousse de ressources pour l’attachement
La production de la trousse
Des liens pour l vie

a été rendue possible gr ce à une contribution financi re provenant de
l’Agence de la santé publique du Canada.
Les vues exprimées dans ce document ne re tent pas nécessairement la position officielle de
l’Agence de santé publique du Canada.
Pour obtenir des renseignements sur le co t de copies supplémentaires

de cette trousse de ressources pour l’attachement, veuillez contacter le
S s t e n Prevention Institute
1 1 rue Colony, Sas atoon, S S 1
éléphone ( ) - 1 élécopieur ( ) - 11
Courriel info preventioninstitute.s .ca
.preventioninstitute.s .ca
Nos p rten ires pour l pr vention

L’Agence de la santé publique du Canada, le gouvernement de la Sas atche an,
Le Sas atche an Abilities Council, la insmen elemiracle oundation,
L’ niversité de la Sas atche an, et le restant de la communauté.
Cette ressource est disponible en téléchargement sur le site eb du

Sas atche an Prevention nstitute au
.preventioninstitute.s .ca
ou faites le ( ) - 1 pour obtenir des copies papier.
S -1- - -
Copyright , Sas atche an Prevention nstitute
i
Trousse de ressources pour l’attachement GUIDE DE RESSOURCES
Re er ie ents
erci à toutes les personnes qui ont contribué à réaliser la trousse es liens pour la vie rousse de
ressources pour l’attachement.
ous souhaitons remercier en particulier qui ont participé au film. Sans
eux, ce V n’aurait pas pu être réalisé. ous aimerions remercier les organismes suivants qui nous
ont fourni les lieux de tournage et le personnel nécessaire à la production
Calgary, A utana Collegiate utana Collegiate

Sas atoon, S Sas atoon, S
niversité de la Sas atche an

Sas atoon, S
Calgary, A Sas atoon, S
-
Arviat, Sas atoon, S
Sas atoon, S
Tous nos re er ie ents u personnes suiv ntes

Les intervenants du (Programme d’action excellents commentaires merci en particulier à
communautaire pour les enfants) et du Laurie arcella qui s’est dévouée sans rel che à la
(Programme canadien de nutrition prénatale) qui conception de la trousse et à Chantal énard qui a
révisé les documents traduits.
ont participé à l’évaluation des besoins, aux groupes
de discussion et qui ont répondu aux questionnaires. , et
qui nous ont fait profiter de leur expérience en
Les conseill res de
mati re d’attachement.
Laura Stevens pour son appui Les employés du
et ses encouragements sans rel che malgré les qui nous ont donné leur appui, des
nombreuses difficultés Sylvie P lin et arie encouragements et de nombreux commentaires
Labr che pour leur aide et leurs précieux conseils utiles.
Anne urmaine et arie- lizabeth ésourdy, de la
ous les gens du qui ont fait un
région du Québec, pour leur patience à la relecture
formidable travail d’équipe pour réaliser le V .
des textes.
Les qui nous a aidés à reconnaître les
pour leur participation, leur enthousiasme et leurs difficultés, les réussites et les apprentissages.
ii
Nous i erions souli ner l ontri ution es personnes suiv ntes
Coordonnatrice du projet
recherchiste et rédactrice
Sas atche an Prevention nstitute
arraine du projet Consultante de programme

Sas atche an Prevention nstitute Agence de santé publique du Canada
ootenay oundary egional Centre de santé et de services sociaux Centre de essources amiliales
esources Co-operative de Laval uisseau-Papineau du aut St-Laurent
elson, C Laval, QC untingdon, QC
- -
ings County amily esource Centre Centre de services communautaires Programme mieux-être pour enfants
Sussex, illaloe, O ed eer, A
Centre de la petite enfance ealthy Start for om and e

arderie à services partagés innipeg,
Arviat,
Conseillers
édaction en langage clair Conseill re scientifique Conseill re en contenu,

nstitut national de santé publique du Québec pédopsychologue clinicienne
évision de la traduction / adaptation

raduction évision de la traduction / adaptation
valuation
echerchiste et rédactrice
nterprétation simultanée
Conception et direction artistique
irectrice du V
laboration du programme
iii
Que retrouve t on ns e ui e
INTRODUCTION
Objectif vii
Comment se servir du guide ? viii
Survoler les Concepts-clés viii
evoir les Principes fondamentaux ix
Explorer les rubriques Pour en savoir davantage ix
Consulter les rubriques ati re à ré exion ix
Survoler e section ntroduction aux Activités pour développer l’attachement ix
Explorer les essources supplémentaires x
CONCEPTS CL S
1 re section ntroduction à l’attachement Page 1
e
section mportance de l’attachement Page
e
section acteurs qui in uencent l’attachement Page
e
section Comment favoriser un attachement sécurisant Page
RE
SECTION INTRODUCTION L’ATTAC EMENT
Qu’est-ce que l’attachement ? Page 1
quel moment l’attachement se développe-t-il ? Page 1
qui les enfants s’attachent-ils ? Page 1
La qualité des soins que re oit l’enfant contribue-t-elle au développement de l’attachement ? Page
Pour en savoir davantage - acteurs qui contribuent à l’attachement Page
Pourquoi les premi res expériences sont-elles si importantes ? Page
Comment un enfant cherche-t-il à combler ses besoins d’attachement Page
Pour en savoir davantage - Les stades de développement de l’attachement Page
Quels sont les besoins d’attachement d’un enfant ? Page
Pour en savoir davantage - e quel degré de proximité un enfant a-t-il besoin ? Page
Le cercle de la sécurité Page
Quel est l’impact des réactions d’un parent aux besoins d’attachement de l’enfant ? Page
Qu’est-ce que l’attachement sécurisant ? Page
Qu’est-ce que l’attachement insécurisant ? Page 1
Qu’est-ce que l’attachement insécurisant-désorganisé ? Page 1
Pour en savoir davantage - Les trois types d’attachement insécurisant Page 11
ati re à ré exion Page 1
iv
E
SECTION IMPORTANCE DE L’ATTAC EMENT
Pourquoi l’attachement est-il important ? Page 1
Comment l’attachement in uence-t-il le développement du cerveau ? Page 1
Pour en savoir davantage - Le cerveau en développement Page 1
Comment l’attachement in uence-t-il les réactions aux expériences de la vie ? Page
Comment l’attachement in uence-t-il les relations futures de l’enfant ? Page
Pour en savoir davantage - od les de fonctionnement interne Page
Quels probl mes les enfants qui ont un attachement insécurisant risquent-ils de développer ? Page
Quels probl mes les enfants qui ont un attachement insécurisant-désorganisé
risquent-ils de développer ? Page
L’attachement insécurisant cause-t-il des troubles de la personnalité
ou des probl mes de santé mentale ? Page
Quels sont les avantages de l’attachement sécurisant ? Page
Pour en savoir davantage - ifficultés de croissance à venir Page
ati re à ré exion Page
E
SECTION ACTEURS QUI IN LUENCENT L’ATTAC EMENT
Quels sont les facteurs qui contribuent à l’attachement sécurisant ? Page 1
La fa on dont un parent a vécu son enfance in uence-t-elle sa fa on d’être parent ? Page
Quels sont les facteurs qui contribuent au développement de l’attachement insécurisant ? Page
Quels sont les facteurs qui contribuent au développement de
l’attachement insécurisant-désorganisé ? Page
Pour en savoir davantage Comportements des parents qui
peuvent provoquer de la confusion ou de la peur Page
Sujets à ré exion personnelle Page
E
SECTION COMMENT AVORISER L’ATTAC EMENT S CURISANT
Quand dois-je référer un parent ? Page 1
Que puis-je faire pour favoriser le développement de l’attachement sécurisant ? Page 1
Le cercle de la confiance Page
v
E
SECTION INTRODUCTION AU ACTIVIT S POUR D VELOPPER L’ATTAC EMENT
Activités pour développer l’attachement Page 1
Comportement parental visé par chaque activité Page
ecommandations pour les sessions de groupe Page
L C Page
CE Q ’ L A E Page
CE Q ’ L A A E Page
E
SECTION RESSOURCES SUPPL MENTAIRES
essources d’attachement Page 1
Programmes Page
Liste de références Page
ANNE ES
Annexe 1 - euille de route pour diriger un parent à un spécialiste Page 1
Annexe - L’attachement interrompu Page
Annexe - rouble réactionnel de l’attachement Page
vi
Intro u tion
O e ti
La trousse de ressources es l ens pour la e s’adresse aux employées des projets du Programme
d’action communautaire pour les enfants (PACE) et du Programme canadien de nutrition
prénatale (PC P) et aux autres intervenantes qui travaillent aupr s des familles pour favoriser le
développement sain des enfants. L’attachement est un élément important pour le développement de
l’enfant. Cette trousse donne de l’information issue de divers travaux de recherche sur l’attachement.
Elle informe également sur l’importance de l’attachement, sur ce qui l’in uence et sur ce que l’on
peut faire pour favoriser le développement de relations d’attachement sécurisantes.
Les enfants, y compris les bébés, ont tous besoin que leurs parents ou fournisseurs de soins
s’occupent d’eux et les aident à se sentir en sécurité. Quand ils souffrent, quand ils sont malades,
fatigués, tristes ou quand ils ont peur, les enfants se tournent instinctivement vers leurs parents. Voilà
ce qu’est l’attachement. La mani re dont un parent répond aux besoins d’attachement de son enfant
peut in uencer la fa on dont un enfant apprend à ressentir, à penser et à se comporter. Ceci aura un
impact sur son bien-être en société et sur sa santé affective tout au long de sa vie.
Lorsqu’un enfant développe un attachement sécurisant pour son parent, ceci affecte positivement son
développement et lui permet d’acquérir les qualités suivantes
La confiance envers les autres
La confiance en soi
L’empathie
L’habileté à bien gérer le stress et les difficultés
L’habileté à établir des liens avec les autres
Vous pouvez aider les familles à développer de saines relations d’attachement et ainsi donner aux
enfants de meilleures chances de réussite dans la vie. Cette trousse vous aidera à informer les parents
et à les accompagner dans leur cheminement pour qu’ils entretiennent de bonnes relations avec
leurs enfants.
emar ue ’ n ormat on contenue dans cette trousse ne peut ser r d a nost uer un en ant
n donner une th rap e euls des pro ess onnels cert s peu ent poser un d a nost c ou
donner une th rap e
vii
Co ent se servir u ui e
Ce guide d’utilisation de la trousse de ressources es l ens pour la e a été con u de fa on à
ce que vous y trouviez facilement les renseignements dont vous avez besoin pour parfaire vos
connaissances sur l’attachement.
Vous y trouverez des renseignements sur la fa on d’utiliser la trousse et les ressources qu’elle
comprend. e plus, ce guide contient de l’information sur les différents types d’attachement, tels
qu’ils sont présentés dans le V es l ens pour la e. Vous pouvez utiliser le guide avec ou sans
le V .
ous vous recommandons de visionner d’abord le V es l ens pour la e pour savoir en

quoi consiste l’attachement. Le V es l ens pour la e est un outil d’apprentissage important.
Vous y verrez des parents et des enfants qui mettent en pratique les principes fondamentaux de
l’attachement qui sont décrits dans la trousse, et vous entendrez des témoignages d’experts. Vous
pouvez suivre avec le guide pour mieux saisir le contenu, et appuyer sur la touche pause au
besoin pour approfondir une lecture ou l’un des sujets abordés.
’hésitez pas à consulter le guide ultérieurement pour revoir les notions de l’attachement ou pour
vous rafraîchir la mémoire sur l’un des sujets traités dans le guide.
ur oler les oncepts cl s
Les oncepts cl s donnent un bref résumé de ce qu’il faut savoir sur l’attachement. Les oncepts
cl s des quatre premi res sections constituent un guide sur la fa on d’utiliser le V et la trousse
es l ens pour la e.
viii
1 4
e o r les r nc pes ondamentau

Les rincipes ondamentau donnent plus de détails sur les éléments de base de l’attachement. Pour
vous aider à trouver une réponse à une question précise sur l’attachement, nous avons organisé la
section sur les rincipes ondamentau en suivant le même format question-réponse que le V
es l ens pour la e.
plorer les ru r ues our en sa o r da anta e

Les rubriques our en savoir davantage vous permettent d’approfondir les notions d’attachement. l
n’est pas nécessaire de lire ces rubriques pour bien comprendre l’attachement, mais vous y trouverez
sans doute un complément d’information intéressant.
onsulter les ru r ues at re r e on

Les rubriques ati re r e ion vous proposent des questions à approfondir individuellement ou
en groupe. Ces questions sont con ues pour vous aider à ré échir sur les notions abordées dans la
section et à trouver des moyens d’appliquer ces notions dans votre travail.
ser la sect on ntroduct on au act t s pour d elopper l’attachement

es ctivit s pour d velopper l’attac ement constituent une introduction à cette section de la trousse.
On y trouve des conseils et des suggestions pour faire l’animation d’un groupe de parents sur une
activité. Cette introduction, y compris les suggestions et les activités, vous procurera des outils de
travail pour favoriser le développement de bonnes relations d’attachement.
ix
plorer les essources suppl menta res

Les essources suppl mentaires vous proposent d’autres sources et d’autres références pratiques
pour explorer les notions d’attachement.
Vous y trouverez notamment les documents qui sont à l’origine du apport sur les résultats de
recherche probants à partir duquel nous avons con u cette trousse de ressources. Vous trouverez
ce apport sur les r sultats de rec erc e pro ants, en version électronique, sur le cédérom compris
avec la trousse.
Les ressources suppl mentaires comprennent une liste, avec une courte description, des ressources
qui traitent de la théorie et de la pratique de l’attachement. Cette liste comprend des documents
en format papier (livres, rapports), audio-visuel (vidéos) et électronique ( eb). Vous y trouverez
également une liste, avec une courte description, des programmes d’intervention axés sur
l’attachement et pour lesquels il existe des résultats de recherche.
x
Concepts-clés ab
CONCEPTS CL S
Con epts l s
R su e l pre i re se tion Intro u tion l’ tt e ent
L’attachement est un lien fort et durable qu’un enfant développe pour la personne qui s’occupe de lui.
emar ue pour s mpl er nous ut l serons le terme parent pour s n er la personne a ec

la uelle l’en ant a une relat on d’attachement ela comprend toute personne u s’occupe
de l’en ant de a on r ul re et u oue le r le de parent
L’attachement est différent du lien d’attachement que les parents développent pour leurs
enfants.
Le processus d’attachement débute à la naissance. e fa on générale, les bébés ont un
attachement marqué, d s la fin de leur premi re année, pour la ou pour les personnes qui
prennent réguli rement soin d’eux.
n enfant se sert des comportements d’attachement (ex. pleurer, s’agripper, suivre, babiller)
pour manifester ses besoins.
Parmi les besoins d’attachement, il y a le besoin d’un enfant de savoir que son parent est là
pour voir à sa sécurité et à sa protection.
n enfant développe un type d’attachement différent (sécurisant ou insécurisant) selon la
fa on dont le parent répond à ses besoins d’attachement.
n enfant qui a un attachement sécurisant sait que son parent est là pour lui il peut donc
explorer et jouer en toute confiance, et il se laisse facilement réconforter par son parent.
n enfant qui a un attachement insécurisant n’est jamais certain que son parent sera là pour
lui. l se comporte donc de mani re à garder son parent à proximité et disponible en cas de
danger.
n enfant qui a un attachement insécurisant-désorganisé est troublé ou a peur de son parent
et ne peut pas se tourner vers lui pour obtenir du réconfort.
oncepts cl s 1
Con epts l s
R su el eu i e se tion I port n e e l’ tt e ent
Les premi res expériences d’attachement d’un enfant affectent son développement de
plusieurs mani res.
Les réactions et les comportements du parent affectent la fa on dont le cerveau du bébé se
développe.
Au début, le nourrisson a besoin que son parent l’aide à réguler, à gérer et à organiser ses
réactions par rapport aux expériences de la vie.
Les parents sensibles aident l’enfant à réguler ses émotions en décodant les signes qu’il émet
et en y réagissant de fa on appropriée.
Plus le parent est en mesure d’aider l’enfant à effectuer cette régulation t t dans la vie, plus il
sera facile pour l’enfant de s’autoréguler à l’avenir.
n enfant qui peut s’autoréguler peut mieux s’adapter à de nouvelles expériences, apprendre
de nouvelles habiletés et gérer son stress. l court également moins de risques de développer
des probl mes de santé mentale.
Les premi res relations d’un enfant lui servent de mod les pour ses relations futures.
n enfant qui a un attachement insécurisant, plus particuli rement un attachement
insécurisant-désorganisé, court plus de risques de développer des probl mes de
comportement ou de santé mentale.
abituellement, les enfants qui ont un attachement sécurisant réussissent mieux dans la vie.
e fa on générale, ils sont plus heureux que les enfants qui ont un attachement insécurisant
ils font davantage confiance, collaborent davantage, poss dent une meilleure estime de soi,
ont de meilleures relations et se remettent plus facilement des expériences difficiles.
oncepts cl s
Con epts l s
R su e l troisi e se tion teurs ui in luen ent l’ tt e ent
Le facteur le plus important en mati re d’attachement est le comportement et la réaction du
parent envers les besoins d’attachement de son enfant.
Plusieurs comportements peuvent aider les enfants à développer un attachement sécurisant,
dont les suivants être sensible (aux signaux de l’enfant) réconforter (un enfant en détresse)
réparer (lorsque la relation a été rompue) faire preuve de réciprocité (s’adapter aux
besoins de l’enfant) encourager le jeu (le parent aime participer à un jeu mené par son
enfant) protéger/prendre en charge (s’assurer que l’enfant est en sécurité/lui montrer un
comportement approprié) donner des soins avec tendresse et être proche. our plus de
d tails voir la e section
La qualité des soins qu’un parent a re us lorsqu’il était enfant in uence grandement la fa on
dont il réagit à ses propres enfants.
Les parents peuvent éviter de transmettre à leur enfant une peine éprouvée pendant l’enfance
en se rappelant des expériences lors desquelles ils se sont sentis compris, acceptés et aimés.
ls peuvent aussi mieux identifier des situations qui peuvent déclencher des réactions
pénibles.
n enfant peut courir le risque de développer un attachement insécurisant lorsque
un parent éprouve des probl mes de santé mentale qui interf rent avec son habileté à
répondre aux besoins d’attachement de son enfant.
le parent manque de soutien dans son entourage.
un parent meurt ou est séparé de son enfant.
la famille vit des con its ou éprouve des probl mes de communication.
un parent a eu un attachement insécurisant avec son propre parent.
n enfant peut courir le risque de développer un attachement insécurisant-désorganisé
lorsque
l’enfant est victime d’abus, de négligence ou est témoin de violence.
son parent n’a pas résolu un traumatisme ou une perte liés à son passé.
oncepts cl s
Con epts l s
R su e l u tri e se tion
Co ent voriser un tt e ent s uris nt
Les parents veulent bien élever leurs enfants, mais ils ne comprennent pas toujours
l’importance de développer de bonnes relations avec eux.
ême si un parent n’a pas pu favoriser un attachement sécurisant chez son enfant, il est
possible de changer les choses. Plus t t les parents recevront de l’aide, meilleures seront les
chances d’améliorer l’avenir de l’enfant.
ans les cas o la relation parent-enfant représente trop de difficultés, il vaut mieux diriger la
famille vers un professionnel certifié.
Pour aider les parents à changer les relations qu’ils ont avec leurs enfants, vous pouvez
leur montrer à développer des relations de confiance
les informer sur ce qu’est l’attachement, sur l’importance de l’attachement et sur la
fa on de favoriser des relations d’attachement sécurisant
les inviter à reconnaître et à apprécier ce qu’ils font déjà
les inviter à ré échir sur ce que pense leur enfant et sur ce qu’il ressent et à répondre
aux besoins d’attachement de fa on réguli re et constante
jouer le r le de mod le en étant sensible à eux et à leurs besoins.
l est important d’aider le parent de fa on concr te, mais cela ne suffit pas. Les enfants ne
peuvent pas attendre que toutes les crises soient résolues. l est important d’éduquer le parent
à améliorer la relation qu’il a avec son enfant, en même temps qu’il r gle une crise.
Les Activités pour l’attachement qui accompagnent la trousse es l ens pour la e peuvent
être pratiquées avec des groupes de parents afin d’encourager le développement d’un
attachement sécurisant.
oncepts cl s
Section ab
RE SECTION
INTRODUCTION L’ATTAC EMENT
Intro u tion l’ tt e ent

Prin ipes on ent u
-
L’attachement est un lien fort et durable qu’un enfant développe pour la personne qui s’occupe de lui.
emar ue pour s mpl er nous ut l serons le terme parent pour s n er la personne a ec
la uelle l’en ant a une relat on d’attachement ela comprend toute personne u s’occupe
de l’en ant de a on r ul re et constante et u oue le r le de parent
un lien biologique (inné) qu’un enfant entretient avec ses parents ou avec les gens qui
prennent soin de lui et desquels il dépend pour sa sécurité et pour son bien-être.
différent du lien d’attachement que les parents entretiennent avec leurs enfants.
L’attachement est spécifique à l’enfant qui a besoin que l’on prenne soin de lui et qu’on le
prot ge. Le lien d’attachement correspond plut t au parent qui prend soin d’un enfant et le
prot ge.
Le processus d’attachement commence à la naissance.

l’ ge de mois, un bébé commence à développer des attentes par rapport aux réactions
qu’aura son parent en cas de détresse.
e fa on générale, les enfants d’un an ont un attachement marqué pour une ou pour plusieurs
personnes qui prennent soin d’eux.
l est possible qu’un attachement se forme plus tard dans la vie.
-
Les enfants s’attachent aux personnes qui prennent réguli rement soin d’eux.
abituellement, la m re est la principale figure d’attachement, puisque c’est elle qui prodigue
les soins la plupart du temps.
La plupart des enfants s’attachent également à d’autres personnes qui prennent soin d’eux
(tels que le p re, les grands-parents, d’autres adultes de la famille, des fr res et soeurs plus
gés, le personnel de la garderie ou les gardiennes).
re
section : ntroduction l’attac ement 1
--
La qualité des soins détermine la qualité de l’attachement que l’enfant développe, mais l’attachement
aura lieu de toute fa on, quelle que soit la qualité des soins. Le caract re inné de l’attachement
signifie que les enfants s’attachent à leurs parents, que ces derniers répondent adéquatement ou non
à leurs besoins physiques et affectifs. En fait, presque tous les enfants s’attachent à leurs parents,
même lorsqu’ils sont victimes de négligence ou d’abus de la part de leurs parents.
r en a r a an a e
Voici les facteurs qui contribuent au développement de
l’attachement d’un enfant à une personne en particulier
le temps que cette personne passe à prendre soin de l’enfant
la présence répétée du parent tout au long de la vie de l’enfant
l’investissement affectif déployé envers l’enfant.
-
Les premi res expériences d’attachement peuvent avoir un effet sur la personnalité et sur la santé
mentale de l’enfant, et ce, sa vie durant.
La fa on dont un parent réagit à son enfant peut affecter
la structure en développement du cerveau de l’enfant
l’habileté d’un enfant à autoréguler (ou à gérer et à organiser) ses émotions, ses états
physiques et ses comportements
la capacité d’un enfant à s’adapter à de nouvelles expériences ou à bien réagir à des
situations stressantes
l’idée que l’enfant se fait de lui-même et des autres, ce qui in uence les attentes de
l’enfant et les comportements qu’il adoptera par la suite dans ses relations.
’ mportance de l’attachement est tra t e plus en d ta ls dans la e

sect on
re
section : ntroduction l’attac ement
--
s sa premi re année de vie, un enfant démontre, par des ,
et de fa on toute naturelle, qu’il a besoin qu’on prenne soin de lui. Voici des exemples de ces
comportements
pleurer
s’agripper à quelqu’un
suivre quelqu’un
rechercher la proximité (c’est-à-dire essayer d’être pr s de quelqu’un)
concentrer son attention
se manifester (émettre des signaux)
babiller et
sourire.
Lorsqu’un enfant est en détresse e : il a mal il est atigu il a peur ou est oulevers , il adopte
un comportement d’attachement envers son parent, de fa on à l’amener pr s de lui il cherche ainsi
à combler son besoin de protection et d’attention.
Plus précisément
Les comportements déplaisants, comme les pleurs, invitent le parent à se rapprocher pour
faire cesser le comportement.
ne fois que le parent est proche, l’enfant sourit, vocalise, s’agrippe au parent et cherche à
établir le contact visuel pour que le parent reste pr s de lui.
Au fur et à mesure que les enfants grandissent, ils peuvent faire appel à des comportements
d’attachement différents. Par exemple, d s que l’enfant est en mesure de se déplacer, il peut
s’approcher du parent et/ou le suivre pour s’en approcher.
omme pour tous les comportements d’en ant le parent do t conna tre les stades du
d eloppement de l’attachement pour tre en mesure de r a r ad uatement et d’a o r des
attentes appropr es
re
r en a r a an a e
e fait pas de distinction entre les personnes n’importe qui peut le réconforter.
éagit de mani re à ce qu’il y ait un contact continu le plus possible.
2-3
Les signaux et les comportements sont plut t des ré exes mais suscitent tout de même de
’importe l’intérêt de la part du parent. P. ex. il réagit à la voix humaine et démontre sa préférence
qui peut en pour le visage humain.
prendre soin Exprime son besoin surtout par les pleurs.
Le bébé commence à vouloir atteindre des choses, à les prendre et à s’agripper.
3 6 Commence à contr ler son comportement.
éagit Commence à réagir différemment aux personnes qui prennent soin de lui. P. ex.
différemment arrête de pleurer quand on le réconforte, pleure quand le parent s’éloigne, sourit plus
selon la spontanément et babille davantage.
personne echerche activement à interagir avec les personnes qui prennent soin de lui et qui lui
sont famili res.
(famili re) qui
énéralement, il sourit encore à qui veut bien jouer avec lui.
en prend soin
L’enfant a des souvenirs visuels, olfactifs et sonores de sa figure d’attachement.
6 24
l préf re sa figure d’attachement primaire (généralement la m re) mais peut être
L’attachement réconforté par d’autres personnes si la m re n’est pas disponible.
prend forme l organise son comportement pour atteindre son but (p. ex. la proximité).
Peut avoir peur d’un étranger et cherche du réconfort aupr s de sa figure d’attachement.
Est triste quand il est séparé de sa figure d’attachement.
anifeste sa joie quand sa figure d’attachement revient.
Préf re être pr s de sa figure d’attachement, surtout lorsqu’il est en détresse.
Se sert de sa figure d’attachement comme d’une base de sécurité pour explorer, tout
en gardant le contact par le toucher, le regard ou la voix. Si sa figure d’attachement
s’éloigne, il met fin à son exploration et tente de se rapprocher de sa figure
d’attachement.
Se sert de sa figure d’attachement comme d’un refuge vers lequel se tourner en cas de
détresse.
S’agrippe à sa figure d’attachement s’il a peur, s’il est malade ou en détresse.
re
r en a r a an a e e
Quitte sa figure d’attachement pour explorer davantage.

2 3
Ses comportements d’attachement ont la même intensité et la même fréquence que ceux
n partenariat des plus jeunes enfants.
s’établit avec Observe le niveau d’attention de sa figure d’attachement. Quand la figure d’attachement
la figure ne lui donne pas d’attention, l’enfant manifeste un comportement d’attachement pour que
d’attachement sa figure d’attachement lui donne de l’attention à nouveau.
Est en détresse parce qu’il est séparé de sa figure d’attachement, mais l’appellera et la
cherchera activement plut t que de pleurer.
A souvent besoin d’un contact physique bref avec sa figure d’attachement apr s une
séparation.
Peut négocier des projets avec sa figure d’attachement.
3 6 Le contact physique est toujours important, mais moins crucial.

Partenariat Les courtes séparations sont moins éprouvantes s’il est en compagnie d’un adulte qu’il
axé sur la aime bien, mais il n’aime pas se retrouver seul.
correction des tilise davantage l’orientation spatiale, le contact visuel, les expressions non-verbales
objectifs et les émotions. l participe à des conversations sur la séparation, les retrouvailles, les
sentiments, les activités et les projets partagés.
Capable d’intégrer les projets de sa figure d’attachement dans ses propres projets et dans
la négociation de projets partagés un partenariat axé sur la correction des objectifs.
Consent aisément à passer de plus en plus de temps avec des pairs et d’autres adultes.
L’amitié avec des pairs devient plus importante.
re
n enfant a besoin que son parent soit disponible physiquement et émotionnellement pour
qu’il se sente en sécurité, aimé et protégé, et
qu’il apprenne à réguler (contr ler, gérer et organiser) ses sentiments, ses états physiques et
ses comportements.
r en a r a an a e
Le niveau de proximité qu’un enfant recherche dépend
du tempérament de l’enfant
de son ge et de son stade de développement
du niveau de détresse, et
de l’assurance qu’il a que le parent sera disponible au besoin (d’apr s les
expériences passées et les circonstances actuelles).
Au fur et à mesure qu’un enfant grandit, son besoin de proximité diminue. Si un
enfant se sent bien, ne per oit aucun danger et a confiance que sa figure d’attachement
sera là en cas de besoin, il aura envie d’explorer et de jouer. Cependant, si le besoin
d’attachement (de réconfort, de tendresse ou de protection) de l’enfant est activé (parce
que le parent s’est éloigné, parce que l’enfant est fatigué, qu’il se trouve dans un nouvel
environnement ou qu’il est anxieux par rapport à la disponibilité du parent), l’intensité
de l’exploration ou du jeu diminuera et l’enfant recherchera un contact avec son parent.
En cas de grande détresse (p. ex. malade ou apeuré), l’enfant aura besoin d’un contact
direct avec son parent le plus proche. En cas de moindre détresse (p. ex. ne sait pas o se
trouve le parent), l’enfant aura simplement besoin de la présence du parent ou de sa voix
réconfortante.
re
Le Cercle de la sécurité, mis au point par Cooper, offman, arvin Po ell ( ) et illustré ci-
dessous, est une autre fa on d’aborder les besoins d’attachement d’un enfant.
Ce diagramme démontre comment un enfant se sert de sa figure d’attachement (repr sent e par les
mains ouvertes) comme d’une ou d’un .
n enfant a besoin que son parent joue le r le d’une à partir de laquelle il peut
explorer son milieu environnant.
n enfant a besoin que son parent

soutienne son exploration
le surveille, et
s’amuse avec lui.
re
n enfant a besoin que son parent joue le r le de auquel il peut revenir en cas de difficulté.
n enfant a besoin que son parent l’accueille pour obtenir

de la protection
du réconfort
du plaisir
une organisation de ses sentiments et de ses comportements.
La uidité de l’interaction entre l’enfant et le parent, illustrée par le Cercle de la sécurité, est souvent
interrompue du fait que le parent ne répond pas aux besoins de l’enfant. ne telle interruption se
produit quand le parent ne peut pas répondre (parce qu’il est occupé), ou qu’il est distrait ou qu’il
interpr te mal les signaux de l’enfant. l peut être difficile pour un parent de comprendre les besoins
d’un enfant lorsque ce dernier est en détresse (parce qu’il est frustré, f ché, lorsqu’il pleure ou se
plaint). n enfant a besoin que son parent répare les ruptures pour que leurs relations soient toujours
uides et détendues.
Le parent peut réparer en

revenant sur ce qui s’est passé et en reconnaissant les sentiments de l’enfant et la cause de
l’interruption
répondant adéquatement aux besoins de l’enfant.
Ce qui importe, c’est la capacité du parent de réparer rapidement, avec tendresse et affection.
Quand cette dynamique d’interruptions-réparations se produit réguli rement, les enfants apprennent à
compter sur leurs parents pour les aider à bien faire les choses, et
faire face aux difficultés et à acquérir de l’autonomie.
re
n enfant développe un type d’attachement différent avec chaque parent, en fonction de la réponse à
ses besoins qu’il obtient de chacun d’eux.
emar ue ’ n ormat on contenue dans cette trousse ne peut tre ut l s e pour d a nost uer
un t pe d’attachement es acteurs u n uencent l’attachement sont tr s comple es n
en ant peut adopter un comportement donn pour plus eurs ra sons our d a nost uer
un t pe d’attachement l aut a o r une ormat on sp c al s e sur certa nes proc dures
cl n ues non l est d c le d’attr uer un comportement la relat on d’attachement de
l’en ant ou un autre acteur
On distingue principaux types d’attachement

l’attachement sécurisant
l’attachement insécurisant.
-
L’attachement sécurisant se développe quand un enfant peut se fier à son parent pour obtenir du
réconfort et de la protection.
Les parents d’enfants qui ont un attachement sécurisant

réagissent avec sensibilité et avec constance aux besoins de l’enfant.
prennent soin de leur enfant de fa on détendue, chaleureuse et uide.
n enfant qui a un attachement sécurisant

sait que son parent sera là pour lui en cas de besoin
explore et joue en toute confiance
cherche du réconfort en cas de détresse, est facilement réconforté par son parent et peut
reprendre son exploration et son jeu par la suite.
re
-
L’attachement insécurisant se développe quand un enfant ne peut pas se fier à son parent pour
combler ses besoins d’attachement.
Les parents d’enfants qui ont un attachement insécurisant

ignorent l’enfant, le rejettent, ou réagissent de fa on inconstante au besoin de sécurité et de
protection de l’enfant.
n enfant qui a un attachement insécurisant

n’est jamais certain que son parent sera là pour s’occuper de lui et le protéger en cas de
besoin.
éveloppe des comportements pour garder son parent à proximité et disponible en cas de
danger, mais ces mêmes comportements peuvent lui nuire dans d’autres relations.
- -
L’attachement insécurisant-désorganisé prend forme quand les parents se comportent réguli rement
de fa on à faire peur ou à semer de la confusion chez l’enfant ou s’ils semblent eux mêmes
avoir peur.
n enfant qui a un attachement insécurisant-désorganisé ne peut pas compter sur son parent pour
obtenir du réconfort. l ne peut donc pas développer une fa on efficace de réagir en cas de détresse.
1 re
r en a r a an a e
On distingue types d’attachement insécurisant
insécurisant-évitant
insécurisant-ambivalent/résistant
insécurisant-désorganisé.
- se développe quand le parent ignore constamment les

besoins d’attachement de l’enfant ou les rejette tout simplement.
n enfant qui a un attachement insécurisant-évitant
évite d’exprimer son besoin de réconfort et de protection lorsqu’il est en situation
de détresse modérée.
our uo a t l a ns
Pour éviter de déclencher le rejet ou l’indifférence du parent. Cela lui permet de
croire que le parent réagira correctement en cas de menace grave.
Pour éviter le sentiment déplaisant que provoque le manque de disponibilité ou le
rejet de la part du parent.
- peut prendre forme lorsque le parent

ne r agit pas e cacement et de fa on constante aux besoins d’attachement de l’enfant.
n enfant qui a un attachement insécurisant-ambivalent/résistant
est hyper-sensible à la présence ou à l’absence du parent
éprouve une grande détresse et affiche un comportement d’attachement même en
cas de menace modérée
est difficile à consoler.
our uo a t l a ns
Pour que l’attention du parent demeure sur lui, et pour que le parent soit
disponible, malgré son imprévisibilité, en cas de réel danger.
re
r en a r a an a e e
Les deux types d’attachement insécurisant, soit l’attachement évitant et l’attachement

ambivalent/résistant, sont considérés moins exibles et moins fonctionnels que
l’attachement sécurisant, puisque les enfants s’inqui tent davantage de la disponibilité
de leur parent. Par conséquent, ces enfants se sentent moins libres d’explorer leur milieu,
n’acqui rent pas autant de maîtrise de leur environnement et ne développent pas autant de
confiance en eux que les enfants ayant un attachement sécurisant. Par ailleurs, ces types
d’attachement représentent des stratégies d’adaptation que l’enfant adopte pour combler
ses besoins d’attachement et pour garder le parent à proximité en cas de danger.
- prend forme quand le parent se comporte de

fa on à semer de la confusion ou à faire peur à l’enfant ou s’il donne l’impression d’avoir
peur lui-même.
n enfant qui a un attachement insécurisant-désorganisé
n’arrive pas à développer une fa on (ou une stratégie d’adaptation) pour combler
ses besoins d’attachement
peut adopter plusieurs comportements désorganisés et apparemment con ictuels,
en réaction à la présence du parent.
our uo a t l a ns
Comme l’enfant se fie sur le parent pour gérer les situations stressantes, du
moment que le parent fait peur, il devient du même coup la source de détresse et
la solution à cette même détresse. L’enfant est confronté à une situation difficile,
o il peut ni se rapprocher du parent pour obtenir un réconfort, ni fuir ou trouver
une fa on de se réconforter lui-même.
1 re
r en a r a an a e e
Parmi les comportements d’attachement insécurisant-désorganisé qu’un enfant peut avoir

en réaction à la présence du parent, il y a les suivants
affiche un changement soudain et inexpliqué de l’émotion
vit une détresse intense puis fige ou reste immobile
exprime de la peur ou de la confusion lorsqu’il retrouve son parent
s’approche du parent la tête basse
se berce sur ses mains et sur ses genoux apr s une tentative de rapprochement
échouée
s’éloigne du parent quand il a peur
crie quand le parent est loin puis s’en détourne quand il le retrouve
se l ve pour accueillir le parent puis se laisse tomber par terre
s’approche du parent avec des mouvements hésitants, de faux départs ou s’en
approche lentement, en boitant ou de fa on effacée.
endus à l’ ge scolaire, plusieurs enfants qui avaient un attachement insécurisant-

désorganisé alors qu’ils étaient tout-petits, adoptent des comportements de contr le envers
leurs parents. Ceci peut prendre deux formes
l’enfant se substitue au parent pour en prendre soin
l’enfant contr le le parent en lui donnant des ordres de fa on provocante.
re
M ti re r le ion
Voici des questions pour alimenter votre ré exion, vos discussions en groupe ou vos
présentations devant le personnel intervenant.
Aviez-vous une compréhension différente de l’attachement avant de lire cette section du

guide ? Si oui, en quoi votre compréhension de l’attachement a-t-elle changé ?
Quelle est l’idée la plus importante que vous avez apprise jusqu’à maintenant ?
la lecture de cette section, avez-vous pensé à des enfants dont le comportement a déjà
été intriguant ou frustrant pour vous et qui tentaient peut-être de communiquer un besoin
d’attachement ?
Selon vous, pourrait-il y avoir des probl mes à diagnostiquer un type d’attachement en se
fondant sur l’information contenue dans cette trousse ?
Pouvez-vous penser à une fa on d’utiliser l’information présentée dans cette section dans le
cadre d’un travail de groupe ou d’une session avec des parents ?
1
Section ab
E SECTION
IMPORTANCE DE L’ATTAC EMENT
I port n e e l’ tt e ent
Prin ipes on ent u
-
Les premi res expériences d’attachement d’un enfant ont un impact sur son avenir, sur les plans
social, affectif et académique, car elles in uencent
le développement du cerveau de l’enfant
les réactions de l’enfant face aux expériences de la vie
ses attentes et ses comportements dans ses relations futures.
--
Les interactions d’un parent avec son nourrisson déterminent le genre d’expérience et de stimulation
que re oit le bébé. Ceci in uence le développement du cerveau d s la naissance. Le cerveau d’un
nourrisson se développe en fonction de la mani re de penser et d’interagir à laquelle il a été habitué.
Cette mani re de penser in uence à son tour le genre d’expérience que l’enfant aura plus tard dans la
vie. Par exemple, un enfant qui subit constamment le rejet de son parent, depuis l’enfance, s’attendra
à se faire rejeter des autres et agira comme s’il était toujours rejeté.
r en a r a an a e
Le cerveau est composé de plusieurs cellules appelées neurones. Ce sont les
connexions entre ces neurones qui déterminent notre fa on de penser. Peu avant la
naissance, le cerveau du nourrisson produit beaucoup plus de connexions neurales
que nécessaire. Ce surplus de connexions rend le cerveau du nourrisson brouillé et
inefficace. Peu apr s la naissance et au cours des deux premi res années de vie, le
cerveau du nourrisson subit un élagage, lors duquel les connexions neurales rarement
utilisées se désagr gent, et les connexions utilisées réguli rement sont renforcées.
C’est ainsi que le cerveau s’adapte aux expériences quotidiennes du nourrisson.
l se met au diapason des fa ons de penser et d’interagir que le bébé expérimente
réguli rement.
e
section : mportance de l’attac ement 1
--
Les premi res expériences d’attachement in uencent la structure du cerveau, laquelle affecte à son
tour la fa on dont l’enfant g re et organise ses réactions aux expériences de la vie. La fa on de gérer
et d’organiser nos réactions face aux expériences est appelée la régulation. Au début, le nourrisson a
besoin de son parent pour l’aider à réguler ses réactions.
Les bébés ont besoin d’aide notamment pour réguler leurs

émotions
états physiques (p. ex. niveau d’éveil, température, faim, fatigue)
comportements (au fur et à mesure qu’ils peuvent agir sur les choses).
Les parents sensibles peuvent aider à réguler leur enfant

en percevant et en comprenant les besoins de l’enfant et les signaux qu’il émet
en réagissant avec l’émotion, le niveau d’éveil et le comportement appropriés. Par exemple,
si le bébé se cogne la tête, le parent reconnaît le bobo , attend de voir si le bébé s’est
vraiment fait mal et sinon, encourage le bébé à reprendre son activité. Si le bébé s’est blessé,
le parent reconnaît la blessure et la détresse du bébé, le console de mani re à ce que le bébé
reprenne le contr le de ses sentiments et retourne à son activité
en réagissant aux indices utilisés par le bébé pour signaler qu’il en a assez (p. ex. bébé
se détourne), et en attendant que le bébé démontre qu’il est prêt à recevoir davantage
d’attention.
Le nourisson a besoin que son parent l’aide à se réguler de fa on continue en s’ajustant et en

complétant la régulation qu’il fait de son
état affectif
niveau d’attention sociale
comportement/sa stimulation
niveau d’éveil.
e
section : mportance de l’attac ement
Le besoin d’aide qu’éprouve l’enfant en rapport avec sa régulation change avec le temps. Les bébés
d’un an ont déjà beaucoup appris, mais ils ont encore besoin d’aide avec la régulation. Les enfants
de deux ans ont besoin d’aide lors de leurs interactions avec les autres, surtout lorsqu’il y a de
l’agressivité. Peu à peu, les enfants apprennent à contr ler leurs sentiments et leurs comportements.
ls y parviennent mieux s’ils re oivent de l’aide de leurs parents.
Le parent qui facilite cette régulation t t dans la vie de son enfant favorise le développement du
cerveau de l’enfant et la capacité de ce dernier à s’autoréguler plus tard dans la vie. Les enfants qui
sont capables de s’autoréguler s’adaptent plus facilement aux expériences nouvelles, déplaisantes
ou inhabituelles. Ces enfants traitent mieux l’information nouvelle et développent de meilleures
stratégies d’adaptation.
Les enfants qui ont de la difficulté à s’autoréguler auront également de la difficulté à

réguler leurs émotions, leurs comportements et leurs états physiques
gérer leur niveau de stress
faire des changements et à s’adapter aux nouvelles expériences
poursuivre leur développement.
cause de ces difficultés, les enfants qui ne s’autorégulent pas bien courent un plus grand risque de
développer des probl mes de santé mentale.
--
Les premi res relations d’attachement servent de mod le pour les relations futures. Les expériences
vécues dans les relations d’attachement, surtout lors d’une détresse, permettent au nourrisson de se
former une opinion de lui-même et des autres. l se demande s’il est digne de l’amour et des soins
qu’il re oit, et si les autres sont disponibles et dignes de confiance. Lorsqu’un parent est sensible et
constant dans les soins qu’il prodigue à son enfant, l’enfant pensera qu’il est digne de recevoir des
soins et qu’il peut compter sur la présence des autres en cas de besoin. Lorsque le parent n’est ni
sensible ni constant, l’enfant en viendra à penser qu’il ne mérite pas que l’on prenne soin de lui et ne
fera pas confiance aux autres. Ces idées in uenceront les attentes qu’il aura des autres et sa fa on de
se comporter dans ses relations futures.
e
r en a r a an a e
Avec le temps, les enfants développent des mod les de fonctionnement internes à propos
d’eux-mêmes et des personnes significatives qui les entourent, en fonction de la qualité des
soins qu’ils re oivent. Si les soins que l’enfant re oit satisfont ses besoins d’attachement
et s’ils sont prodigués d’une fa on sensible et constante, l’enfant développe des mod les
de fonctionnement internes positifs. l se trouve digne d’être aimé et d’obtenir des soins.
l voit également les autres comme des personnes dignes de confiance. Si les soins qu’il
re oit ne satisfont pas ses besoins de fa on constante, l’enfant développe des mod les de
fonctionnement internes négatifs. l pense alors qu’il ne mérite pas de recevoir des soins et
voit les autres comme des personnes qui ne sont pas dignes de confiance. Ces mod les de
fonctionnement internes in uencent les perceptions de l’enfant et les comportements qu’il
adoptera dans ses relations futures, que ce soit à l’adolescence ou à l’ ge adulte.
ne fois qu’ils sont formés, les mod les de fonctionnement internes ont tendance à demeurer,
bien qu’ils puissent changer s’il y a un changement significatif de la qualité des soins.
Par ailleurs, les comportements d’attachement qu’adopte un enfant à un moment donné
changeront selon les circonstances et le stade de développement de l’enfant.
Quand les parents répondent de fa on constante aux besoins d’attachement d’un enfant,
ce dernier peut développer une opinion négative de lui-même et des autres. On dit que cet enfant
développe un attachement insécurisant.
Les enfants qui ont un attachement insécurisant courent le risque de développer des probl mes de
comportements et possiblement des probl mes de santé mentale. ls sont aussi plus à risque d’avoir
des habiletés sociales déficientes de la col re et de l’agressivité
une faible estime de soi tendance à s’isoler en cas de détresse
de l’anxiété tendance à se décourager devant les difficultés.
des comportements impulsifs
Le risque de développer ces probl mes est fonction de plusieurs facteurs, dont l’attachement.
e
- -
L’attachement insécurisant-désorganisé est l’un des facteurs de risques liés à l’enfance les plus
importants qui soient et pouvant mener à des difficultés d’ajustement à long terme.
Les enfants aux prises avec un attachement insécurisant-désorganisé courent plus de risques d’avoir
des difficultés associées à l’attachement insécurisant. ls risquent davantage de développer des
probl mes tels que
une autorégulation déficiente (gestion et contr le des émotions, du comportement et du
niveau d’éveil)
la dépression
le rejet des pairs
des difficultés à l’école
des comportements inhabituels ou bizarres, y compris des sympt mes liés à la dissociation
(comme se réfugier dans sa bulle et se couper du monde extérieur).
l’adolescence, ces personnes risquent davantage de s’automutiler et ont en général plus de
probl mes de santé mentale.
--
L’attachement insécurisant, même désorganisé, ne cause pas directement des probl mes de
personnalité ni de santé mentale. isons plut t que l’attachement insécurisant place l’enfant sur un
chemin qui pourrait le mener à développer des difficultés, mais cela dépend aussi d’autres facteurs.
cet effet, voici d’autres facteurs qui in uencent la capacité de s’ajuster à long terme
les caractéristiques personnelles de l’enfant
les habitudes parentales
le stress familial
les traumatismes
le réseau social.
e
Les enfants qui sont aux prises avec deux facteurs de risque ou plus sont plus susceptibles d’avoir
des difficultés d’ajustement à long terme que les enfants qui n’ont qu’un seul facteur de risque. Par
ailleurs, si l’enfant vit beaucoup d’expériences positives, l’effet combiné de ces expériences accroît
ses chances d’avoir un meilleur avenir.
e fa on générale, les enfants qui ont un attachement sécurisant réussissent mieux dans la vie que
ceux qui ont un attachement insécurisant.
L’enfant qui a un attachement sécurisant a plus de chances
d’être heureux
de faire confiance à la vie
de collaborer
de faire confiance aux personnes qu’il aime
de manifester une plus grande empathie
de former de meilleures relations
de mieux se débrouiller socialement
d’avoir une meilleure estime de soi
d’avoir un sens d’identité bien développé
de mieux résoudre les probl mes
de mieux gérer le stress
de faire preuve de résilience (bien gérer et bien se remettre des difficultés)
de former des relations d’attachement sécurisantes avec ses propres enfants.
r en a r a an a e
ême lorsqu’un enfant est aux prises avec un attachement insécurisant avec sa figure
d’attachement principale, les relations sécurisantes qu’il entretient avec d’autres figures
d’attachement (p. ex. p re, grands-parents) contribuent à prévenir les difficultés
développementales.
e
M ti re r le ion
quel point est-il important d’aider les parents à développer une relation d’attachement
sécurisante avec leur enfant ?
Selon vous, à quel moment devrait-on aider les parents et les enfants à développer des
relations d’attachement sécurisantes ?
Qui devrait aider les familles à développer de bonnes relations d’attachement ?
Que diriez-vous aux parents pour les encourager à travailler sur la relation qu’ils ont avec
leurs enfants ?
Pensez à une fa on de traiter l’information présentée dans cette section, que ce soit avec un
groupe de parents ou lors d’une séance individualisée.
e
Section ab
E SECTION
ACTEURS QUI IN LUENCENT L’ATTAC EMENT
teurs ui in luen ent l’ tt e ent

Prin ipes on ent u
s cur sant
L’attachement se développe en fonction de plusieurs facteurs, dont le plus important est le
comportement du parent envers l’enfant et les réactions du parent aux besoins d’attachement
de l’enfant.
Vous trouverez ci-dessous les comportements des parents qui peuvent aider les enfants à former un
attachement sécurisant.
Les enfants ont besoin de sentir qu’ils sont importants et que leurs parents seront là quand ils en
auront besoin. n parent sensible
est présent, sur le plan affectif, pour son enfant
per oit les signaux de l’enfant
comprend le sens du signal (la plupart du temps)
réagit aux signaux de l’enfant, de fa on prompte et appropriée.
tre sensible consiste essentiellement à percecoir le besoin de réconfort de l’enfant, même quand
l’enfant ne le manifeste pas clairement. Le parent sensible réconforte son enfant, surtout quand
celui-ci est triste, malade, blessé, apeuré ou quand il se sent seul. n enfant qui obtient du réconfort,
de fa on réguli re et prévisible, apprend à se sentir en sécurité avec ses parents et à avoir confiance
qu’ils seront là en cas de besoin.
On dit qu’il y a réciprocité quand un parent réagit aux signaux de l’enfant en adaptant son propre
comportement aux besoins de l’enfant. On vise ici à garder l’interaction uide et à calmer l’enfant si
nécessaire. La réciprocité signifie que le parent
apprend à décoder les signaux du bébé
en vient à connaître le tempérament du nourrisson, ses cycles de sommeil et d’éveil, sa
capacité d’attention et ses réactions personnelles aux expériences de la vie.
e
section : acteurs ui in uencent l’attac ement 1
Les parents ne peuvent pas toujours réagir à leur enfant avec sensibilité. l peut arriver qu’ils
interpr tent mal les indices donnés par l’enfant ou qu’ils ne soient pas en mesure de réagir
immédiatement parce qu’ils sont occupés à autre chose. ans ce cas, il est important que le parent
répare, aussit t que possible, cette interruption de la uidité de l’interaction. Le parent devrait
reconnaître le besoin de l’enfant, laisser savoir à l’enfant qu’il ne l’a pas bien compris ou qu’il
n’était pas en mesure de réagir, et puis réagir de fa on appropriée.
Pour développer la confiance en soi, un enfant a besoin que son parent l’aide à explorer et à jouer. l
est bon que le parent joue avec l’enfant, en lui laissant prendre l’initiative et en ayant du plaisir avec
lui. Si l’enfant a besoin d’aide, le parent doit l’aider, mais juste assez pour que l’enfant apprenne à le
faire de lui-même.
Les parents doivent trouver un équilibre entre encourager l’enfant à explorer son milieu et voir à sa
sécurité et à ses besoins. Les parents doivent
voir à ce que l’environnement de l’enfant soit aussi sécuritaire que possible pour favoriser
l’exploration
avertir l’enfant des dangers immédiats
faire en sorte que l’enfant ne soit pas au courant des situations bouleversantes
aider l’enfant à réguler ses émotions, ses comportements et ses états physiques, surtout en
situation apeurante ou bouleversante
établir des limites appropriées, d’une fa on prévisible et gentille.
e
section : acteurs ui in uencent l’attac ement
Donner des soins attentionnés

Pour aider les enfants à avoir confiance en eux-m mes et à faire confiance aux autres, il est important
que les soins de base, tels que nourrir l’enfant, le laver, l’habiller et l’endormir soient prodigués
d’une fa on prévisible, chaleureuse et attentionnée. Pour donner des soins attentionnés, il faut :
mettre en place une structure et une routine prévisible ;
montrer des sentiments positifs et faire preuve d’un amour authentique envers l’enfant.
Favoriser la proximité
Les enfants ont besoin d’une proximité physique et affective. Les parents doivent toucher, prendre et
établir le contact visuel avec leur enfant, d’une fa on appropriée, chaleureuse et attentionnée.
Chacun de ces comportements contribue au développement d’un attachement sécurisant. Les parents
ne peuvent pas adopter ces comportements en tout temps ; ce qui importe, c’est de les adopter la
plupart du temps.
La façon dont un parent a vécu son enfance influence-t-elle sa façon d’être parent ?
La plupart des parents agissent avec leurs enfants de la m me fa on que l’on a agi avec eux. Notre
style d’attachement, qui s’est formé d’après les soins que nous avons re us dans notre enfance,
influence la fa on dont nous répondons aux besoins d’attachement de nos enfants. Ainsi, le style
d’attachement est transmis d’une génération à l’autre.
Un parent qui a souffert sur le plan affectif ou physique, ou qui a été victime de négligence, court le
risque de répéter, sans s’en rendre compte, le m me scénario avec ses enfants.
3e section : Facteurs ui in uencent l’attachement 3

Pour éviter de répéter de telles expériences du passé, le parent peut

se rappeler des moments de son enfance pendant lesquels il s’est senti compris, accepté et
aimé. l peut alors puiser dans ces expériences un sentiment de sécurité et de confiance, et y
trouver un mod le qui lui permet de bien prendre soin de son enfant
devenir conscient des situations qui ravivent les blessures
reconnaître quand il est sur le point d’avoir un comportement qui peut blesser l’enfant sur le
plan physique ou affectif
éviter les situations problématiques et identifier d’autres solutions.
ns cur sant
Les facteurs de risque qui affectent l’habileté d’un parent à réagir de fa on appropriée et qui peuvent
entraîner un attachement insécurisant chez l’enfant peuvent provenir du parent, de l’enfant ou
du milieu.
Les facteurs de risque qui originent du parent
la dépression, l’anxiété ou d’autres probl mes de santé mentale
le fait d’être parent à l’adolescence sans avoir de soutien adéquat.
Les facteurs de risque qui originent de l’enfant
aladie ou handicap chronique qui interf re avec
l’habileté de l’enfant à communiquer ses besoins
la possibilité du parent à percevoir les signaux émis par l’enfant
la possibilité du parent à répondre aux besoins de l’enfant.
Les facteurs de risque qui sont présents dans le milieu
un manque de soutien social pour le parent
la perte, pour l’enfant, de l’un de ses parents ou de la personne qui en prend soin
les con its familiaux / les probl mes de communication.
La présence d’un seul de ces facteurs de risque n’entraînera pas nécessairement un attachement
insécurisant. ais le risque augmente en fonction du nombre de facteurs de risque auxquels l’enfant
est exposé.
e
ns cur sant d sor an s

L’attachement ins curisant d sorganis soul ve plusieurs inquiétudes. Parmi les facteurs de risque
qui peuvent contribuer à la formation de l’attachement insécurisant-désorganisé, il y a
es acteurs de ris ue propres la relation parent en ant :

l’abus
la négligence
e acteur de ris ue propre au milieu :

la violence familiale
e acteur de ris ue propre au parent :

une perte ou un traumatisme non résolu
Lorsqu’un parent ne s’est pas remis d’une expérience traumatisante (comme sa propre expérience
d’abus) ou de la perte d’un être cher, certaines interactions avec un bébé ou un jeune enfant peuvent
déclencher des souvenirs rattachés à ce traumatisme. Lorsque ces souvenirs refont surface, le parent
peut devenir confus et se comporter de fa on imprévisible. L’attachement désorganisé peut se
développer quand le parent se comporte de fa on à provoquer de la confusion, de
l’inquiétude ou de la peur chez l’enfant.
e
r en a r a an a e
Voici des exemples de comportements qui peuvent provoquer de la confusion, de
l’inquiétude ou de la peur chez un enfant
Par exemple
ne pas consoler un enfant qui est triste
rire quand l’enfant est en détresse.
Par exemple
inviter l’enfant à jouer puis l’empêcher de jouer
prendre un ton amical tout en ayant l’air mena ant.
Quand un parent demande à un enfant de répondre à ses besoins affectifs, cela provoque de
l’inquiétude chez l’enfant. Par exemple, le parent peut
demander à son enfant de lui donner de l’attention, de l’affection, des conseils, ou
lui demander de le rassurer
avoir recours à des comportements sexualisés tels que des chuchotements sur un
ton intime ou à des caresses sexualisantes.
Le parent se comporte d’une fa on qui suscite de la peur ou qui crée de la tension. Le

parent peut
parler d’une voix aig e, vaguement mena ante
être soumis à son enfant par peur de ses réactions.
Le parent peut se comporter comme s’il était désorienté ou confus en présence de l’enfant.
Par exemple, le parent peut
avoir l’air perdu
avoir des sautes d’humeur sans raison, avoir l’air détaché sur le plan affectif
traiter l’enfant comme s’il n’était pas réel.
e
r en a r a an a e e
l s’agit ici de comportements physiques ou verbaux qui causent de la peur ou de la

confusion chez l’enfant. Le parent peut
être dur physiquement
envahir l’espace vital de l’enfant
se moquer de l’enfant (p. ex. egarde-moi ce braillard )
lui faire peur (p. ex. ’vais régler ton cas ou j’vais appeler la police )
être vulgaire
faire des commentaires négatifs sur l’enfant.
Cela se produit quand le parent s’éloigne physiquement ou verbalement de l’enfant qui a

besoin de réconfort. Le parent peut
ne pas répondre à l’enfant
tenir le bébé à bout de bras
diriger l’enfant vers ses jouets et donc l’éloigner de soi
interagir en silence avec l’enfant.
ous les parents utilisent l’un de ces comportements un our ou l’autre ’attac ement
d sorganis peut se d velopper lors u’un parent adopte de tels comportements de a on
r p t e et ue cela devient son mod le de comportement
e
M ti re r le ion
Y a-t-il des familles avec lesquelles vous travaillez et qui font face aux facteurs de risque
abordés dans cette section ?
Y a-t-il des parents avec lesquels vous travaillez et qui ont connu ces facteurs de risque dans
leur enfance ?
En pensant aux familles avec lesquelles vous travaillez, y compris celles qui sont confrontées
aux facteurs de risque, y a-t-il de bons comportements que vous pourriez souligner et
encourager ?
Pensez à une fa on d’utiliser l’information présentée dans cette section, que ce soit avec un
groupe de parents ou en séance individuelle. ’oubliez pas qu’il vaut mieux se concentrer
sur ce qui est positif que sur ce qui est négatif. Si vous souhaitez discuter d’un comportement
inapproprié avec un parent, faites-le avec respect, lors d’une rencontre individuelle (et non
pas en groupe) ajoutez des commentaires constructifs et autant de rétroaction positive
que possible.
e
Questions pour l
r le ion personnelle
Les questions suivantes méritent une ré exion, mais il n’est pas obligatoire d’en discuter en groupe.
Si, toutefois, l’une de ces questions soul ve des inquiétudes, n’hésitez pas à en parler avec une
personne de confiance.
Les gens qui explorent les notions d’attachement se mettent souvent à ré échir à leurs propres
expériences d’enfant et à l’impact qu’elles ont pu avoir sur leur développement personnel.
’apr s ce que vous avez appris dans cette trousse, comment évaluez-vous l’in uence de vos
expériences d’enfant sur votre fa on de penser, de ressentir et de réagir à certaines situations ?
Y a-t-il des éléments de votre histoire personnelle dont vous devriez être conscient lorsque
vous travaillez avec des familles ?
Vous arrive-t-il parfois de réagir à des situations actuelles à cause d’expériences que vous
avez eues pendant votre enfance ? Si oui, y aurait-il d’autres fa ons de réagir ou des moyens
d’éviter ces événements déclencheurs ?
Y a-t-il des expériences positives de votre enfance qui peuvent vous sécuriser et vous servir
de mod le sur la fa on de prodiguer des soins de fa on sensible et attentionnée ?
e
Section V ab
E SECTION
COMMENT AVORISER L’ATTAC EMENT S CURISANT
Co ent voriser
l’ tt e ent s uris nt
Prin ipes on ent u
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte en ce qui concerne l’habileté d’un parent à prendre soin
de son enfant. ous les parents veulent bien faire avec leurs enfants, mais ils ne savent pas toujours
comment s’y prendre. Par exemple, ils peuvent
ne pas comprendre l’importance d’avoir une bonne relation avec son enfant
recevoir des messages contradictoires de leur entourage, notamment sur le risque de trop
g ter l’enfant ou sur la fa on de favoriser son autonomie
ne pas savoir comment faire pour promouvoir une relation d’attachement sécurisante.
ême lorsqu’un parent n’a pas agi de mani re à promouvoir un attachement sécurisant,
. Plus t t on donnera de l’aide à la famille, meilleures seront les
chances d’améliorer le développement de l’enfant.
-
ans le cours de votre travail, vous allez rencontrer des familles qui ont des relations parent-enfant
problématiques. Certaines de ces familles feront face à plusieurs difficultés dans ce domaine. Et vous
vous demanderez peut-être ce qu’il faut faire dans de telles situations. Vous trouverez à l’annexe 1
une feuille de route pour vous aider à déterminer à quel moment il vaut mieux référer une famille à
un professionnel en santé mentale. Vous y trouverez également des suggestions dans le cas o il n’y
aurait pas de professionnels certifiés dans votre région.
-
l est important de développer une relation de confiance avec un parent avant de l’aider à
entreprendre un changement. l y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour développer de
bonnes relations avec un parent. Par exemple
faire preuve de respect
être sensible
être attentionné
ne pas porter de jugement.
e
section : omment avoriser l’attac ement s curisant 1
ne fois que vous avez développé une relation de confiance avec un parent, vous pouvez l’aider à
favoriser le développement d’un attachement sécurisant chez son enfant en lui donnant
de l’information
de l’encouragement
de l’aide pratique et concr te.
Voici trois éléments de base à propos desquels vous devez donner de l’information aux parents.
1. a relat on d’attachement
léments à retenir pour les parents
Les enfants recherchent naturellement à obtenir du réconfort, de l’attention et de la
protection de la part des personnes dont ils dépendent, et c’est avec ces personnes qu’ils
forment leur relation d’attachement.
Lorsqu’un parent se comporte de fa on à réconforter son enfant, à en prendre soin et à le
protéger, l’enfant peut développer une relation d’attachement sécurisante avec ce parent.
Le fait de comprendre les comportements d’attachement qui caractérisent chaque groupe
d’ ge ou stade de développement aidera les parents à répondre de fa on appropriée aux
besoins de leurs enfants.
oir le ta leau des stades de d veloppement de l’attac ement ui gure dans la premi re
section de ce guide
. ’ mportance de l’attachement
ne relation d’attachement sécurisante est fondamentale pour développer
de bons comportements
l’autonomie
une croissance en santé de l’enfant.
oir les avantages de l’attac ement s curisant ui sont d crits dans la deu i me section du
guide et du D D
Lorsqu’ils comprennent mieux l’importance de l’attachement, les parents sont plus motivés à
améliorer leur relation avec leur enfant. ais la motivation seule ne suffit pas. l arrive souvent que
les parents ne savent pas quoi faire pour améliorer leur relation, surtout s’ils n’ont pas eu eux-mêmes
une relation d’attachement sécurisante dans leur enfance.
e
section : omment avoriser l’attac ement s curisant
. romou o r une relat on d’attachement s cur sante

l est important de bien informer les parents sur ce qu’ils peuvent faire pour établir une
relation d’attachement sécurisante avec leur enfant. ontrez-leur les comportements qui
contribuent à développer des relations d’attachement sécurisantes. Parmi ces comportements,
il y a
éagir de fa on sensible
éconforter
éparer
aire preuve de réciprocité
Encourager le jeu
Protéger / prendre en charge
onner des soins attentionnés
avoriser la proximité.
ous trouvere plus de d tails sur ces comportements dans la troisi me section du guide et
du D D
l est important d’informer les parents, mais il est tout aussi important de les encourager à adopter
des comportements qui favorisent le développement de l’attachement sécurisant.
.
Aidez les parents à reconnaître ce qu’ils font déjà et qui peut faire en sorte que leur enfant
se sente aimé, apprécié et protégé. Aidez les parents à tirer profit de leurs points forts en les
encourageant à utiliser ces bons comportements plus souvent.
Voici des exemples de bons comportements à susciter chez les parents
se mettre au niveau de l’enfant
être face à face avec l’enfant
regarder l’enfant en face
établir le contact visuel et sourire
être positif et voir les choses du bon c té
suivre l’initiative de l’enfant / laisser l’enfant choisir l’activité
tous les comportements qui favorisent l’attachement sécurisant.
e
nvitez les parents à décoder ce que leur enfant tente de communiquer pour ensuite réagir
de fa on appropriée. Le groupe qui a créé le Cercle de la sécurité a mis au point une série
de questions à poser aux parents à propos de leur relation parent-enfant. Ces questions sont
con ues de fa on à amener les parents à ré échir à ce que pense et ressent l’enfant plut t que
de simplement décrire le comportement. On invite ainsi le parent à se mettre dans la peau de
l’enfant. Le Cercle de la sécurité comprend aussi des questions pour faire ré échir le parent
à son propre comportement et pour l’amener à penser à ce qu’il ressent pendant qu’il est en
interaction avec l’enfant.
uest ons pour a re le tour du su et
Que fait votre enfant en ce moment ?

Selon vous, à quoi s’intéresse votre enfant en ce moment ?
e quoi votre enfant a-t-il besoin en ce moment ?

quoi pense-t-il ?
Comment se sent-il ?
Que faites-vous en ce moment ?

Que faites-vous pour montrer à votre enfant que vous l’encouragez à jouer ou à explorer ?
Comment vous sentez-vous ?

quoi pensez-vous ?
e
l peut parfois être difficile de comprendre les besoins d’un enfant. n enfant qui est bouleversé, par
exemple, n’émet pas toujours des signaux clairs ou ne sait pas toujours ce dont il a besoin. l vaut
mieux rester calme, lui manifester de la tendresse et l’aider à mieux saisir ce qu’il veut. C’est le cas
notamment des enfants dont la relation d’attachement a été interrompue à cause d’une séparation
prolongée d’avec les parents. n enfant qui a connu un attachement interrompu ne se comporte
pas toujours de fa on à susciter de la compassion, mais il vaut mieux continuer à lui donner de
l’affection et de la tendresse. Lorsqu’il est contrarié, cet enfant peut se comporter de mani re à
vous éviter ou peut présenter d’autres probl mes de comportements. ans un tel cas, il peut être
difficile de réagir de fa on sensible, mais cela n’en demeure pas moins tr s important. Pour en savoir
davantage sur la fa on d’intervenir aupr s de familles ayant connu un attachement interrompu,
consultez les annexes de ce guide.
. emandez-leur Quoi d’autre pourriez-vous faire pour répondre aux besoins

d’attachement de votre enfant ?
l est important de jouer le r le de mod le aupr s des parents. En étant sensible et
à l’écoute lors de vos interactions avec les parents, vous leur servez de mod le à suivre dans
leurs propres interactions avec leur enfant. nvitez les parents à prendre conscience de ce qu’ils
ressentent lorsqu’on les traite bien et avec respect invitez-les à constater que leur enfant peut
ressentir la même chose. Vous pourriez dire, par exemple ommez-moi des choses ou des
situations qui sont réconfortantes pour vous. Quand quelqu’un prend le temps de vous écouter
et qu’il est là pour vous aider, trouvez-vous cela réconfortant ? e croyez-vous pas que votre
enfant pourrait apprécier que vous agissiez de la même fa on avec lui ?
Lorsque les parents adoptent un comportement qui favorise le développement d’un attachement
sécurisant, aidez-les à le reconnaître et à voir l’impact positif de ce comportement sur la
relation qu’ils entretiennent avec leur enfant.
Par exemple
l’enfant est plus heureux
le comportement de l’enfant s’améliore
la relation parent-enfant est plus solide
l’enfant est plus à l’aise de jouer et d’explorer à sa guise
l’enfant se tourne vers son parent lorsqu’il a besoin de réconfort, d’attention ou de protection.
e
Afin de mieux réussir à promouvoir un attachement sécurisant aupr s de familles ayant plusieurs
difficultés, il est bon de donner aussi de l’aide concr te. n parent profitera davantage de ce qu’il
vient d’apprendre s’il re oit de l’aide pour accomplir ce qui est difficile pour lui. Voici quelques
domaines o il est bon de donner de l’aide concr te
réduire le stress, la dépression et d’autres probl mes de santé mentale
mettre fin à la violence familiale
améliorer les fonctions parentales
améliorer le réseau social du parent
accroître l’estime de soi du parent
trouver des services de garde de qualité
améliorer le fonctionnement de la famille et l’organisation de la maison
améliorer la santé du parent et de l’enfant.
mportant l est mportant de donner de l’a de concr te ma s cela ne su t pas endant ue

ous a de un parent r pondre au eso ns de ase ou rer une cr se ous de e auss
l’ n ormer et l’encoura er d elopper une relat on d’attachement s cur sant a ec l’en ant es
en ants ne peu ent pas attendre ue toutes les cr ses so ent r sor es l aut n ter le parent
am l orer sa relat on a ec l’en ant en m me temps u’ l re une cr se
out en offrant de l’aide concr te, rappelez aux parents qu’il est important de rester attentif à l’enfant
et de continuer de répondre à ses besoins. Cela permet
de prévenir les écarts de conduite que prend l’enfant pour attirer l’attention
de favoriser de bonnes relations avec l’enfant
d’améliorer le développement à long terme de l’enfant.
e
Le Cercle de la confiance a été mis au point par le Circle of Security group assid ooper o man
arvin et o ell .
ans le Cercle de la confiance, on voit que le parent doit aider son enfant à se sentir en confiance
lorsqu’il y a un bouleversement pr s de lui. Lorsqu’un parent traverse une crise, l’enfant peut
ressentir de la peur et du stress. Les parents doivent voir à maintenir un climat de stabilité pour
l’enfant en tout temps.
e
M ti re r le ion
ans le cadre de votre projet,quelle sorte de soutien pouvez-vous offrir aux familles pour les
aider à développer un attachement sécurisant ?
Quels sont les autres services offerts dans votre communauté qui contribuent à favoriser le
développement d’un attachement sécurisant ?
Quels sont les services qui sont en demande dans votre communauté mais qui ne sont
pas offerts ?
Que serait-il possible de faire pour développer davantage les les services qui font la
promotion de l’attachement sécurisant ?
e
Section V ab

E SECTION
INTRODUCTION AU ACTIVIT S POUR
D VELOPPER L’ATTAC EMENT
Intro u tion u tivit s

pour velopper l’ tt e ent
La trousse es l ens pour la e contient une section intitulée ctivit s pour d velopper
l’attac ement. Ces activités sont con ues pour être utilisées avec des groupes de parents afin de
les informer et de les encourager à adopter des comportements qui favorisent le développement
de relations d’attachement sécurisantes. l y a sept activités que les parents peuvent faire avec leur
enfant. l y a aussi des activités destinées aux femmes enceintes pour qu’elles démarrent leur relation
du bon pied. Chaque activité est assortie de directives et de suggestions pour animer une séance de
groupe de discussion, avec de la documentation à remettre aux parents.
ans les Activités pour développer l’attachement, les termes employés pour désigner des personnes
sont pris au sens générique ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.
fa onnent des comportements qui contribuent à l’attachement sécurisant

sont plaisantes et peuvent s’intégrer à la routine des parents avec l’enfant
donnent l’occasion aux parents d’avoir du succ s dans leurs interactions avec l’enfant
conviennent aux enfants de tous ges.
Chaque activité est autonome. Vous pouvez choisir de les faire toutes ou seulement certaines au
choix. Certaines activités sont plus élaborées et prendront plus de temps avec les enfants plus gés
qu’avec les tout-petits. ’autres viseront des objectifs différents selon le groupe d’ ge, mais le but
premier reste le même. l revient à l’animatrice de choisir les activités qui sont les plus appropriées
au groupe d’ ge visé. L’animatrice détermine également le temps requis pour présenter une activité
et la documentation requise pour le faire.
e
section : ntroduction au activit s pour d velopper l’attac ement 1
Les activités destinées aux séances de groupe ont pour but d’aider les parents
à reconnaître et à valoriser ce qu’ils font déjà
à apprendre à faire l’activité en se basant sur leurs points forts
à comprendre les avantages associés à l’activité
à penser à des fa ons d’intégrer l’activité dans leur routine avec l’enfant.
Les Activités pour développer l’attachement comprennent également des renseignements

supplémentaires pour promouvoir l’attachement sécurisant aupr s des familles. Ces renseignements
comprennent ce qui suit
l s’agit d’une liste de correctifs relativement à des idées fausses qui circulent sur les relations
parent-enfant. Assurez-vous de bien clarifier les choses aupr s des apprenantes. cause de barri res
linguistiques ou de difficultés d’apprentissage, il se peut que certaines apprenantes ne saisissent
qu’une partie seulement du message. Assurez-vous de bien transmettre ce que nous savons être vrai
et vérifiez qu’elles ont bien compris le message. l vaut mieux ne pas remettre la description d’une
idée fausse par écrit, mais le correctif, en revanche, peut être remis par écrit.
l est bon de faire un suivi aupr s des apprenantes dans les semaines suivant la présentation de
l’activité. Cela permet de voir si elles ont fait l’activité et comment cela s’est passé. Lors du suivi,
vous pouvez aussi encourager les apprenantes à intégrer l’activité dans leur routine et les aider à
résoudre les probl mes, le cas échéant. Vous pouvez faire ce suivi en groupe ou individuellement.
Chaque activité est accompagnée de questions suggérées pour vous aider à lancer la discussion.
e
section : ntroduction au activit s pour d velopper l’attac ement
Le tableau suivant permet d’identifier les comportements parentaux qui favorisent le développement
de l’attachement sécurisant et qui sont visés par chaque activité.
A tivit s pour
l’ tt e ent
Les o porte ents ui ontri uent velopper es

velopper
rel tions ’ tt e ent s uris nt
e
S’il s’agit de votre premi re expérience en animation de groupe, vous trouverez dans cette section
des conseils pour bien faire votre travail. Si vous possédez de l’expérience en animation de groupe,
vous trouverez dans cette section une révision des différentes approches et techniques utilisées en
animation. Voici quelques-uns des sujets couverts par cette section
votre r le
pour mieux connaître vos apprenantes
pour planifier une séance
pour accueillir les apprenantes
pour créer un climat favorable à l’apprentissage
pour profiter au maximum de la section é échir, Ce qu’il faut dire et Ce qu’il faut faire
les supports pédagogiques.
Lors de ces séances, vous agissez à titre d’animatrice et non d’enseignante. Votre t che consiste
à offrir un lieu d’apprentissage, qui soit sécuritaire, qui invite à communiquer ouvertement et à
échanger des idées. l est possible aussi qu’au contact avec les apprenantes, vous appreniez des
choses nouvelles et découvriez d’autres perspectives qui favoriseront votre croissance personnelle.
l est bon de savoir qui sont vos apprenantes, ce à quoi elles s’attendent des séances de groupe, et
ce que vous pouvez leur offrir comme expérience d’apprentissage. Les apprenantes arrivent avec
leur propre bagage d’attitudes, d’habiletés et d’intérêts. ien qu’elles puissent avoir des attentes
différentes, vous devrez clarifier les objectifs visés lors de ces séances et préciser les bienfaits
qu’elles peuvent en retirer. Les apprenantes adultes cherchent en général à appliquer leurs nouvelles
connaissances dans leur vie. Voyez à préciser comment le contenu des séances peut s’appliquer de
fa on concr te.
e
l est important de se sentir à l’aise d’animer ces séances. Pour cela, il est utile de bien préparer
la séance, notamment en ayant un plan. Pensez à ce que vous voulez faire pendant la séance, au
matériel dont vous aurez besoin et au temps que vous devrez y consacrer. Vous trouverez dans
les directives des activités de la trousse es l ens pour la e toute l’information nécessaire pour
préparer une activité.
Voici quelques éléments à considérer pour planifier une séance
estimez le temps requis pour chaque composante (il pourrait être utile de faire une pratique
de la séance)
si possible, pensez aux antécédents de vos apprenantes pour anticiper les questions qui
pourraient survenir
organisez le matériel (p. ex. présentoir, feuilles mobiles, crayons feutres)
disposez la salle (chaises, tables, équipement, rafraîchissements).
Avant de commencer une activité, voici quelques petites attentions pour mettre les
apprenantes à l’aise.
Accueillez tout le monde chaleureusement souriez, établissez un contact visuel, essayez de
vous détendre.
Parlez un peu de vous.
nvitez les apprenantes à se présenter bri vement (p. ex. leur nom ainsi qu’un autre
renseignement).
emandez aux apprenantes d’exprimer leurs attentes envers la séance ou donnez un aper u
de la mati re et répondez aux questions.
Signalez les pauses.
e
Certaines apprenantes peuvent être nerveuses par rapport aux séances de groupe. Elles peuvent, par
exemple, éprouver de la gêne, avoir des attentes secr tes ou avoir vécu de mauvaises expériences
d’apprentissage. l est important de créer une ambiance qui favorise l’apprentissage et la
croissance personnelle. aites en sorte que toutes les apprenantes se sentent à l’aise de s’exprimer
devant le groupe sans craindre d’être jugée.
Soyez un mod le d’acceptation, de soutien et d’empathie.
Communiquez de fa on à établir la confiance et le sentiment de sécurité.
Soyez authentique et honnête (p. ex. admettez qu’il y a des choses que vous ne savez pas).
tablissez les r gles de fonctionnement des séances (p. ex. respecter l’opinion des autres,
écouter les autres, avoir le droit de passer son tour).
Au lieu de dire que ce n’est pas une bonne réponse, dites plut t c’est l’avis de beaucoup de
monde... mais gr ce aux nouvelles recherches, nous savons maintenant que... .
Les séances de groupes présentées dans chacune des Activités pour développer l’attachement sont
assorties de directives fondées sur trois techniques d’apprentissage en groupe é échir, Ce qu’il
faut dire et Ce qu’il faut faire. Voici quelques éléments pour profiter au maximum de ces trois
techniques.
e
l r
C’est ici que vous devez encourager les apprenantes à ré échir sur ce qu’elles savent et
ce qu’elles font déjà.
-
Le remue-méninges permet de susciter l’intérêt des apprenantes et d’identifier ce qu’elles
connaissent déjà du sujet. Voici quelques pistes pour utiliser le remue-méninges
réservez de cinq à dix minutes pour l’exercice ne dépassez pas cette durée
expliquez le but et les r gles de l’activité
demandez à quelqu’un de noter les idées (autant que possible, de fa on à ce que toutes
puissent voir), ou faites-le vous-même
mettez fin à l’exercice quand le temps est écoulé ou quand le groupe commence à
manquer d’idées
discutez ensemble des idées et faites des catégories (p. ex. les plus utiles) si nécessaire.
Le remue-méninges est une technique efficace et qui fonctionne bien lorsque tout le monde en
comprend les r gles. Voici quelques directives à suivre
le but est de lancer le plus d’idées possible
toutes les idées sont bonnes
personne ne doit juger ni une idée ni une participante
il vaut mieux formuler des réponses simples et courtes.
ne des techniques d’animation les plus importantes, bien que souvent négligée, est de poser de
bonnes questions. Poser des questions permet de se centrer sur les apprenantes et d’encourager tout
le monde à participer à la discussion. Voici quelques éléments qui vous aideront à poser de bonnes
questions lors de vos séances
lorsque vous posez une question, ne vous adressez pas à une personne en particulier laissez
les participantes se porter volontaires
laissez-leur suffisamment de temps pour ré échir à la question et à formuler leur réponse
permettez-leur parfois de discuter de la question avec une autre apprenante
si on vous soumet une réponse erronée, demandez aux autres ce qu’elles en pensent puis
effectuez la rectification
encouragez les participantes à donner la raison qui soustend leur réponse
permettez aux apprenantes de poser des questions pendant la séance.
e
e l a re
l s’agit ici d’enseigner de la nouvelle mati re aux apprenantes. Pour les aider à
comprendre cette mati re
parlez clairement et assez fort pour être bien comprise de toutes
utilisez des gestes (mains, tête, mouvements) pour illustrer vos propos
servez-vous de votre voix pour accentuer certains éléments et pour soutenir l’intérêt des
apprenantes
maintenez le contact visuel, survelez du regard la salle
changez de position, déplacez-vous dans la salle
utilisez le silence ou des pauses pour laisser les apprenantes ré échir ou penser à des
questions, etc.
concentrez votre attention en faisant des références personnelles ( e ne savais pas cela,
mais... )
utilisez un langage que les apprenantes comprennent et vérifiez si elles ont bien saisi
posez beaucoup de questions et permettez à chacune d’en poser également.
e
e l a are
Les gens apprennent mieux par l’action. Commencez par démontrer une habileté à vos apprenantes
puis demandez-leur de l’essayer. Lorsque vous faites ce genre d’activité, pensez aux éléments
suivants
utilisez des exemples et des histoires authentiques pour les mises en situation
dites aux apprenantes ce que vous attendez d’elles et donnez-leur une rétroaction
donnez des directives claires pour l’activité
montrez le déroulement de l’activité en distribuant une feuille explicative à cet effet ou en
l’écrivant au tableau
partez de ce que vos apprenantes connaissent déjà puis passez à la nouvelle mati re
permettez aux apprenantes de pratiquer l’habileté ou la technique
jouez le r le de l’entraîneur donnez une rétroaction positive et des rectifications, puis encore
une autre rétroaction positive
expliquez aux apprenantes comment elles peuvent transférer cette habileté ou cette technique
à la maison.
out le monde n’apprend pas de la même mani re. l peut être bon d’avoir des accessoires
pour illustrer ce que vous dites. La plupart des gens apprennent mieux lorsqu’on leur présente
l’information verbalement et par écrit. Voici quelques-uns des accessoires que vous pouvez utiliser
pour faire vos présentations
documentation imprimée à distribuer
présentoir à feuilles mobiles
tableau.
Voici quelques conseils pour présenter la mati re à l’aide de ces accessoires
utilisez des polices de caract res assez grosses pour que tout le monde puisse lire
ne mettez que l’information nécessaire
organisez la mati re pour que les apprenantes comprennent bien (p. ex. avec diagrammes,
tableaux et chiffres)
utilisez des dessins simples pour illustrer une idée.
e
n présentoir à feuilles mobiles installé sur un chevalet est un bon outil pour inscrire les idées
émises par le groupe, les détails d’une discussion ou pour consigner des éléments à retenir. l
suffit de retourner chaque feuille remplie vers l’arri re pour continuer d’écrire des idées. Pour les
besoins de la discussion, vous pouvez remettre à l’avant une feuille qui a été remplie plus t t. Vous
pouvez également détacher les feuilles pour les installer sur les murs à l’aide de ruban adhésif ou de
gommette. Voici quelques conseils pour utiliser le présentoir
ayez assez de papier pour toute la séance
vérifiez la stabilité du chevalet
pratiquez-vous à détacher une ou deux feuilles pour maîtriser la technique
ayez du ruban adhésif ou de la gommette à portée de la main
ayez plusieurs crayons de couleur à votre disposition
utilisez des couleurs différentes pour illustrer un contraste, pour organiser la mati re ou pour
souligner des idées
n’écrivez pas tout tilisez de abréviations et des paraphrases
n’écrivez pas plus de huit lignes et n’allez pas plus bas que le dessus d’une table
espacez votre prise de notes en posant des questions de clarification et de discussion
ne vous tenez pas devant le présentoir écrivez puis retournez-vous pour échanger avec les
participantes
ne bloquez pas la vue et circulez dans la pi ce
demandez l’avis des participantes avant de paraphraser demandez des clarifications
si vous utilisez des feuilles remplies à l’avance, ne dévoilez les sections qu’au moment
approprié.
’hésitez pas à proposer aux apprenantes d’écrire elles-mêmes au présentoir si elles le désirent.
L’animation est une habileté qui se développe avec la pratique. ien que vous ressentiez de l’anxiété
la premi re fois, le seul fait de reconnaître cette anxiété vous rendra moins nerveuse. out le monde
commet des erreurs en faisant de l’animation, mais ces erreurs sont rarement graves. l suffit de vous
détendre et de reconnaître que vous êtes là pour apprendre vous aussi, et vos séances seront une belle
expérience d’apprentissage pour tous
1 e
Section V ab
E SECTION
RESSOURCES SUPPL MENTAIRES
Ressour es ’ tt e ent
’attachement
ne série de articles sur l’attachement par la re. Susan oldberg, une chercheure de réputation
internationale qui uvre dans le domaine de l’attachement, basée à L’ pital pour enfants malades
de oronto. Cette série en six parties explore les modiles d’attachement, les implications de
l’attachement sur la vie de l’enfant de même que divers facteurs qui in uencent l’attachement.
Ces articles ne sont disponibles qu’en anglais.
Pour lire et imprimer ces articles, consultez le
.about idshealth.ca/ e s/SeriesArchive.aspx
’attachement selon les cultures es prat ues nterculturelles d’attachement

Les croyances, les valeurs et les pratiques de la relation d’attachement diff rent dans le monde.
L’immigration continue de s’accroître au Canada, de même que la diversité de la provenance des
individus qui immigrent et qui viennent se réfugier au Canada, et les pratiques d’attachement qu’ils
apportent avec eux peuvent différer des pratiques canadiennes dominantes. Cette ressource offre des
renseignements tirés de la communauté et qui portent sur les pratiques d’attachement parent-enfant
recueillies aupr s de diverses cultures, de fa on à mieux renseigner l’offre de programmes et de
services. Le projet a re u l’appui financier du onds pour les projets nationaux et de l’Agence de la
santé publique du Canada.
Pour accéder à la trousse ’attac ement selon les cultures, et la télécharger, allez au
.attachmentacrosscultures.org/francais/index.html
a ues h ld’s rst an ua e les prem ers s nes du lan a e de

abyCues peut aider les parents, les intervenantes qui font des visites à la maison et les autres
fournisseurs de soins à mieux syntoniser les sentiments et les besoins d’un bébé ou d’un jeune
enfant en apprenant à comprendre et à réagir aux signes comportementaux. Cette ressource est
disponible en cartes ou en vidéo.
Cette ressource n’est disponible qu’en anglais. Pour en savoir plus cette ressource et pour la
commander, consultez le .ncast.org/p-baby-cues.asp
e
section : essources suppl mentaires 1
es entres d’e cellence pour le en tre des en ants le d eloppement des eunes en ants
Les Centres d’excellence pour le bien-être des enfants ont produit une encyclopédie sur le
développement des jeunes enfants et un bulletin. L’encyclopédie offre des renseignements de
derni re heure sur plusieurs sujets, dont l’attachement. On y traite de l’importance de l’attachement,
ce qu’on en sait et ce qui peut être fait. L’information est présentée sous forme de synth se et
dans un format plus détaillé. Certains articles présentent aussi la perspective des experts dans le
domaine. Le ulletin est distribué deux fois l’an et comprend réguli rement des articles en lien avec
l’attachement.
Pour lire, imprimer ou pour commander ces ressources, consultez le .excellence-
earlychildhood.ca/home.asp?lang
The rcle o ecur t e ercle de la s cur t

Le groupe derri re le programme du ercle de la s curit offre des représentations visuelles,
faciles d’utilisation, de l’attachement et ses différents aspects. ls offrent de plus des fiches de
renseignements qui peuvent servir à aider les parents dans leur compréhension des besoins de leurs
enfants. Ces documents font tous partie d’une méthode d’intervention sur l’attachement qui s’intitule
le ercle de la s curit .
Les représentations visuelles des ercle de la s curit , Cercle de la réparation et Cercle de la
confiance sont disponibles en fran ais dans la trousse de ressources es l ens pour la e. Au
moment de l’impression de cette trousse, les ressources du ercle de la s curit ne sont pas
disponibles en ligne en fran ais.
Pour télécharger ces ressources, consultez le .circleofsecurity.org/do nloads.html
The h ldTrauma cadem ’acad m e pour le traumat sme n ant le

e ild rauma cadem (C A) est une collaboration entre des individus et des organismes qui
cherchent à améliorer la vie des enfants à hauts-risques par l’intermédiaire de services directs, de la
recherche et de l’éducation. En proposant des méthodes respectueuses des enfants et des familles,
ainsi que des programmes et des politiques, tous basés sur les derni res recherches en biologie,
le C A cherche à aider les enfants maltraités et traumatisés. n des secteurs d’activité les plus
importants du C A est de transposer le résultat des derni res découvertes à propos du cerveau
humain et du développement de l’enfant en applications pratiques qui viennent alimenter nos fa ons
de prendre soin, de protéger, d’enrichir, d’éduquer et de guérir nos enfants. Parmi les services et les
ressources disponibles, on retrouve des formations offertes à distance à partir d’ nternet et autres
ressources pédagogiques multimédias telles que des vidéos, des diapositives et autres ressources
imprimées.
Les ressources du C A ne sont disponibles qu’en anglais. Pour en apprendre davantage sur le C A et
ce qu’il offre, consultez le .childtraumaacademy.org
e
section : essources suppl mentaires
nter ent on en ance am lle u de ressources pour a or ser la cro ssance des en ants
La production de cette ressource a été financée par le onds pour les projets nationaux de l’Agence
de la santé publique du Canada. ntervention en ance amille est pour les intervenantes de premi re
ligne qui oeuvrent dans le réseau du Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE)
et du Programme canadien de nutrition prénatale (PC P). Le but recherché est d’aider le personnel
des PACE/PC P à identifier, comprendre et appuyer les enfants, les familles et les communautés en
ayant recours à une approche de la santé mentale qui repose sur les forces en place. Cette ressource
est constituée d’une série de livrets pratiques, pertinents et faciles à lire (disponibles en format
numérique) qui traitent de sujets importants pour le développement de l’enfant l’attachement,
l’attention, l’anxiété, l’agressivité et l’estime de soi.
Pour accéder au document ntervention en ance amille et le télécharger, consultez le
.familyfrontandcentre.com/fre/index.html
es prem res ann es durent toute la e

L’ nstitut canadien de la santé infantile a produit des livrets et une vidéo intitulés es premi res
ann es durent toute la vie destinés aux parents et aux fournisseurs de soins et traitent des moyens
pour promouvoir le sain développement des jeunes enfants. On y retrouve de l’information sur
l’attachement.
Pour obtenir des copies, consultez le .cich.ca/ rench/resource-f evSain.htm premiereannee
Pour commander la vidéo au téléphone, faites le 1- - -
Coordonnées nstitut canadien de la santé infantile
rue an , Suite
Otta a, Ontario, P 1Y
éléphone ( 1 ) - élécopieur ( 1 ) - Courriel cich cich.ca
es prem ers contacts ont toute la d rence

Cette trousse sur l’attachement des nourrissons a été produite par Santé Canada (devenue l’Agence
de la santé publique du Canada) avec l’expertise de professionnels de la santé et de scientifiques.
Le but de cette trousse et de ces fiches de renseignements est de vous appuyer dans votre travail
aupr s des femmes enceintes et des nouveaux parents afin de promouvoir un attachement sécurisant
chez le nourrisson. On retrouve dans la trousse des ressources professionnelles de même que des
renseignements pour les parents et autres fournisseurs de soins.
Pour accéder à la trousse es premiers contacts et pour la télécharger, consultez le
.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/mhp-psm/pub/fc-pc/index f.html
Pour commander des copies papier, contactez Les publications de Santé Canada C ,
Otta a, Ontario 1A
éléphone ( 1 ) - élécopieur ( 1 ) 1- Courriel info hc-sc.gc.ca
e
es sent ments
Produit par l’Agence de la santé publique du Canada, ce livre est destiné aux parents d’enfants
gés entre et ans. l porte sur les sentiments des enfants, sur la fa on qu’ils ont de les exprimer
et sur comment les parents peuvent réagir aux sentiments de leurs enfants. Le livret es sentiments
met l’accent sur le développement des interactions positives entre le parent et l’enfant, et fait la
promotion d’une discipline qui n’a pas recours aux moyens physiques. Le livre peut guider les
parents à trouver diverses fa ons de comprendre et de gérer les réactions affectives de leurs enfants,
de même que leurs propres réactions.
Pour commander ce livret, allez au .publications.gc.ca/control/public omePage?lang rench
puis entrez le numéro du livret, soit le 1 -1 /
a s r e d o d’ n s mple cadeau
L’ pital pour enfants malades de oronto, section de la Promotion de la santé mentale pour
les nourrissons, a produit deux vidéos sur l’attachement qui se sont mérités des prix n simple
cadeau : consoler votre et n simple cadeau : pour riser le c cle de la douleur. Ces ressources
présentent des informations bien documentées sur l’importance de la relation d’un nourrisson avec
les personnes qui prennent soin de lui.
Pour plus de renseignements sur l’ P, ou pour commander la série vidéo d’ n simple cadeau,
consultez le .sic ids.ca/imp
ou, contactez P( 1 ) 1 - p.1 courriel imp.mail sic ids.ca
e
Les pro r es
Vous trouverez ci-dessous les programmes d’intervention qui sont con us pour améliorer la relation
d’attachement entre l’enfant et le parent. Les intervenantes nécessiteront une formation pour pouvoir
offrir ces programmes.
The rcle o ecur t e ercle de la s cur t

e ercle de la s curit est un programme d’intervention innovateur et sans pareil qui survient
t t dans le développement de l’enfant et qui est con u pour modifier le trajet développemental sur
lequel se sont engagés les parents et leurs jeunes enfants. l s’agit d’une approche visuelle, facile
d’utilisation, qui aide les parents à mieux comprendre les besoins de leur enfant (en se servant
amplement des graphiques et des segments vidéo). La ressource est fondamentalement basée sur
la théorie de l’attachement et sur les résultats courants de la recherche en neuroscience affective.
Le Cercle prend la forme d’un protocole qui peut servir dans plusieurs contextes, d’une session de
groupe de semaines à une thérapie familiale en passant par les visites à domicile.
Pour en apprendre davantage sur le ercle de la s curit , consultez le .circleofsecurity.org
a e the onnect on ta l r le contact

a e t e onnection est un programme destiné aux parents qui ont bébé, de la naissance à la fin de
la premi re année. a e t e onnection aide les parents à interagir avec leur bébé de sorte qu’ils
puissent promouvoir un attachement sécurisant, une bonne communication et un sain développement
du cerveau. Ce programme intensif et plaisant permet d’agencer des activités pratiques, la ré exion
des parents, les discussions de même que la rétroaction vidéo individualisée. a e t e onnection
peut être offert aux parents et aux bébés dans un format de groupe de neuf semaines, lors de visites à
domicile ou être adapté pour les groupes ouverts.
La formation a e t e onnection permet aux participants de devenir des animateurs enregistrés
en plus de développer leurs habiletés à appuyer la relation entre le parent et son nourrisson, leur
communication et les premiers apprentissages.
Pour en apprendre davantage sur ce programme, consultez le .firstthreeyears.org/programs.php
e
od ed nteract on u dance le conse l d’ nteract on mod e

nteraction uidance est une méthode sur laquelle on se fie pour rejoindre les fournisseurs de soins
qui s’engagent difficilement, qui sont jeunes et qui manquent d’expériences, qui doivent lutter contre
la pauvreté, la violence et le manque d’éducation, qui sont peu aptes à l’introspection et/ou qui ont
des limites cognitives, et qui ont montré de la résistance aux autres méthodes psychothérapeutiques
traditionnelles. Le odi ed nteraction uidance se base sur les principes du nteraction uidance
traditionnel pour améliorer la sensibilité des réactions et faire la promotion de l’attachement
sécurisant mais se concentre aussi sur la réduction et/ou l’élimination des comportements atypiques
associés à l’attachement désorganisé.
Le odi ed nteraction uidance est une conception de
r. iane enoit, . ., CPC
Chercheure en santé mentale infantile, Praticienne et ducatrice
he ospital for Sic Children
avenue niversity
oronto, Ontario, 1
uméro principal ( 1 ) 1 -1 Courriel diane.benoit sic ids.on.ca
ath a s to ompetence or oun h ldren arent n ro ram ers la comp tence des
eunes en ants un pro ramme pour les parents
Le programme at a s to ompetence or oung ildren est un programme appliqué complet et
exible con u pour la formation aux adultes et pour les professionnels travaillant aupr s des enfants
et des familles. l’aide de ce programme, les intervenantes peuvent aider les parents à comprendre
et gérer les comportements de leurs enfants et à guider activement leur développement socio-
affectif. ien que l’objectif du programme soit plus large, on y retrouve une section consacrée à
l’attachement. Adapté du livre bien coté de Sarah Landy sur le développement de l’enfant, at a s
to ompetence, cette trousse qui comprend un manuel et un C montre comment mettre sur pied,
animer et évaluer un programme de formation aux adultes pour des parents qui ont des enfants gés
de à ans.
Pour en apprendre davantage sur ce programme et pour commander le manuel et le C ,
consultez le .broo espublishing.com/store/boo s/landy- /index.htm
e
romot n rst elat onsh ps la promot on des prem res relat ons
romoting irst elations ips est un programme (livre, vidéo et feuilles reproductibles) produit par
CAS et qui est dédié aux intervenantes travaillant aupr s des parents et des fournisseurs de soins
afin de satisfaire les besoins socio-affectifs des jeunes enfants. Le programme vise le développement
de relations riches et stimulantes.
Pour en apprendre davantage sur ce programme, consultez le .ncast.org/p-pfr.asp
ee n s el e n l aut o r pour cro re

eeing is elieving est un programme qui veut aider les parents à accroître leur sensibilité et
leur facilité à réagir aux signaux émis par leurs enfants. l’aide de la rétroaction vidéo et d’un
visionnement commenté, eeing is elieving ouvre une perspective aux parents qui veulent voir, du
point de vue de la caméra, ce qui se produit entre eux et leur bébé.
Pour en apprendre davantage sur ce programme, consultez le
.education.umn.edu/ceed/coursesandtrainings/trainings/steepsib.htm
es er ces nt r s en p r natal t et pour la pet te en ance

Le minist re de la Santé et des Services sociaux du Québec ( ), en collaboration avec L’ nstitut
national de santé publique du Québec, a produit un guide d’intervention pour les familles et les
jeunes parents en situation de vulnérabilité intitulé, es ervices int gr s en p rinatalit et pour la
petite en ance pour les amilles vivant en conte te de vuln ra ilit . L’objectif du programme est
d’assurer le meilleur développement de la santé et du bien-être des enfants, et de faire de la naissance
des enfants qui vivent dans des contextes de vulnérabilité le point de départ d’un projet de vie sous
le signe de la réussite. n des objectifs est d’encourager le développement intégral de l’enfant en
faisant la promotion de la sécurité d’attachement et en améliorant les habiletés parentales. n guide
a été produit visant la promotion de l’attachement sécurisant et de l’amélioration des comportements
des fournisseurs de soins de même que du bien-être des parents et de leur réseau social. Le guide, qui
s’intitule l’Attachement au coeur du développement du nourrisson, se base sur un cadre théorique
innovateur et sur des pratiques éprouvées de par le monde (Van den oom, 1 1 rup a,
1 a ermans- ranenburg et al., Anisfeld et al., 1 Culp et al., 1 Olds, 1
).
Le guide et le programme sont disponibles en fran ais au .msss.gouv.qc.ca
e
Liste e r ren es
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Appendices ab
ANNE ES
re
nne e
euille e route pour iri er un en nt un sp i liste
Si vous croyez qu’un enfant re oit l’attention ou la protection qu’il devrait obtenir de ses
parents, vous voudrez peut-être diriger la famille vers des services spécialisés. Consultez la liste ci-
dessous, puis lisez les directives pour évaluer s’il vaut mieux diriger la famille vers un spécialiste.
o La m re a vécu un épisode de dépression ou d’anxiété pendant sa grossesse.

o Le parent souffre présentement de dépression, d’anxiété extrême ou d’un autre probl me de santé
mentale.
o Le parent n’a pas encore résolu un traumatisme passé ou la perte d’un être cher.
o L’un des parents ou une personne qui s’occupait de l’enfant est décédé.
o La séparation / le divorce des parents ou un niveau de con it tr s élevé.
o Le parent consomme de la drogue, ce qui l’empêche de bien s’occuper de l’enfant et de répondre
de fa on appropriée à ses besoins.
o Le parent ne comprend pas le développement de son enfant, ce qui entraîne des attentes
irréalistes, lesquelles peuvent être dangereuses.
o L’enfant souffre d’une maladie chronique ou d’un handicap qui affecte sa capacité de communiquer
ses besoins d’attachement ou l’habileté des parents à répondre aux besoins de l’enfant.
o L’enfant a vécu une interruption prolongée dans sa relation d’attachement primaire (p. ex. il a
été pris en charge par un service d’aide).
o L’enfant se f che souvent, ou est souvent triste, anxieux ou inquiet, au-delà de ce que l’on peut
s’attendre d’un enfant de son ge.
o L’enfant ne réagit pas aux parents ni à son entourage, au-delà de ce que l’on peut s’attendre d’un
enfant de son ge.
nne es 1
-
o Le parent se comporte souvent de fa on à semer la confusion ou la peur chez l’enfant. On
remarque, par exemple, que le parent
m ne répond pas d’une fa on qui concorde avec les signaux émis par l’enfant
m donne des messages contradictoires à l’enfant
m fait passer ses propres besoins avant ceux de l’enfant
m montre qu’il a peur ou qu’il est désorienté
m est envahissant ou négatif envers l’enfant
m n’est pas là pour l’enfant.
o Le parent abuse ou néglige son enfant sur le plan affectif ou physique.
o Le parent faillit, de fa on répétée, à protéger l’enfant d’un danger.
o Le parent ne réagit pas de fa on appropriée aux besoins d’attachement de son enfant (p. ex. il
ignore ou rejette constamment les besoins d’attachement de son enfant ou il y réagit de fa on
incohérente).
Lorsqu’un enfant est exposé à plus d’un de ces facteurs de risque, de fa on réguli re et intense, ou
s’il est confronté à deux ou plus de ces facteurs de fa on réguli re, il vaut mieux diriger la famille à
un spécialiste qui interviendra de mani re appropriée.
déalement, on dirigera la famille à un spécialiste qui a re u une formation supervisée pour faire de
l’intervention en mati re d’attachement. Si cela n’est pas possible, dirigez la famille vers un médecin
spécialisé dans les probl mes de santé mentale chez les enfants et qui connaît les mécanismes de
l’attachement.
e ue ous pou e a re s’ l n’ a personne u r rer
ous n’a e acc s aucune de ces deu opt ons dans otre communaut ous pourr e
rassem ler des ens u s’ nt ressent l’attachement et o r s certa ns d’entre eu pourra ent
rece o r une ormat on en nter ent on en mat re d’attachement our conna tre les d rentes
nter ent ons poss les consulte la l ste des ressources recommand es u ure dans ce u de
nne es
e
nne e
L’ tt e ent interro pu
Les enfants qui ont connu un attachement interrompu ont souvent de la difficulté à solliciter des
soins de leurs parents.
re ary ozier a beaucoup travaillé aupr s d’enfants ayant vécu un attachement interrompu et a
identifié trois caractéristiques typiques de ces enfants.
1. es en ants ui ont v cu un attac ement interrompu ont tendance en situation de d tresse tre
vitants ou d rangeants. Alors, lorsqu’ils sont en détresse, au lieu de demander des soins à leur
parent, ces enfants éviteront le parent ou agiront de fa on à perturber l’interaction avec le parent.
ans le cas d’enfants ayant fait l’expérience d’un attachement interrompu, il est important que les
parents décodent correctement les signes émis par l’enfant. L’enfant adopte ces comportements
parce qu’il est bouleversé il est tr s important de donner les soins dont l’enfant a besoin même
s’il ne les communique pas.
. es parents d’un en ant ui a ait l’e p rience d’un attac ement interrompu peuvent trouver
di cile de r con orter l’en ant lors u’il prouve une grande d tresse. l est bon que les parents
explorent cela par eux-mêmes, qu’ils comprennent pourquoi il leur est difficile de réconforter
l’enfant. Les parents doivent prendre conscience de ce que cela déclenche en eux, être capables de
reconnaître quand cela survient et adopter des stratégies pour réconforter l’enfant dans de telles
situations. La présence des autres dans leur entourage peut être utile.
. es en ants ui ont connu un attac ement interrompu ont souvent de la di cult avec
l’autor gulation. La meilleure stratégie à adopter avec un enfant qui a connu un attachement
interrompu est d’identifier les premiers signaux de détresse, et d’intervenir au moment o le
comportement perturbateur commence, idéalement avant que l’enfant ne soit en pleine crise. l
faut faire preuve d’empathie avec l’enfant sans tarder. nvitez l’enfant à prendre conscience de ce
qu’il semble vivre émotionnellement. ites à l’enfant on dirait que tu commences à trouver a
difficile. e suis là pour t’aider. On peut arranger a ensemble .
nne es
e
nne e
Trou le r tionnel e l’ tt e ent
Le rouble réactionnel de l’attachement ( A) est un diagnostic qui peut être porté sur un enfant qui
affiche l’un de ces deux comportements sociaux inappropriés.
1) A des réactions sociales fortement contradictoires ou hostiles
) echerche sans arrêt du réconfort et de l’attention.
Selon les scientifiques, le diagnostic du A n’est pas représentatif de l’attachement et n’est pas
utilisé, en général, par les experts du domaine de l’attachement.
nne es
DIRECTIVES POUR L’ANIMATION DES GROUPES DE DISCUSSION
Av nt l n iss n e e
e a an a na an e prene le e p e pen er re e e
are e e a e l
Dire tives pour pr senter Av nt l n iss n e e votre roupe
l r
emandez aux participantes de ré échir à ce sujet, puis de partager ce qu’elles font déjà en lien
au bébé qu’elles portent actuellement dans leur ventre. Pour les aider à entreprendre l’activité,
donnez des exemples de ce que vous avez fait pendant que vous étiez enceinte ou que d’autres m res ont fait.
Par exemple
être attentive aux mouvements du bébé et réagir en lui parlant
chanter au bébé ou faire jouer de la musique dans la pi ce.
emander aux participantes ceci à partir de quel moment la relation avec notre enfant commence-t-elle ?
re
a rec erc e indi ue ue la relation d’un parent avec son commence avant la naissance de
celui ci et ue cette relation est importante d s les premiers moments a ualit de la relation
ue vous d veloppe avec votre aura un impact sur sa a on de ressentir des c oses de penser et de se
comporter tout au long de sa vie ous pouve contri uer d marrer cette relation du on pied en a ant des
pens es positives l’ gard de votre et en aisant des activit s sp ciales avec lui activit s ue vous
pourre poursuivre avec lui apr s sa naissance
-
istribuez aux participantes le prospectus intitulé .
re
ant la na ssance de est une a on de commencer d velopper d s le d ut une onne
relation avec votre asser du temps avec l’en ant venir revient avoir des pens es
positives l’ gard de ce et aire des activit s particuli res alors u’il ou elle est encore en vous ous
pourre poursuivre plusieurs de ces activit s apr s la naissance de votre
les étapes suivantes - en groupe. Servez-vous des renseignements complémentaires
pour approfondir la discussion.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : vant la naissance de 1

. Lorsque vous sentez votre bébé bouger,

parlez-lui.
. Que remarquez-vous apr s avoir
mangé, fait de l’exercice, chanté une chanson, en vous levant apr s avoir fait une sieste ou encore en
revenant d’un endroit bruyant ? Soyez attentive aux réactions de votre bébé et parlez-en avec lui.
. emandez-vous ce que votre bébé ressent et ce à quoi il
pense. Pensez à l’apparence de votre futur rejeton de quoi aura l’air votre bébé ?
- - ... par exemple, en prenant
votre bain ou au moment d’aller au lit. aites-le régul rement, même apr s la naissance de votre bébé.
. aites jouer la même musique apr s la naissance
de votre bébé.
. Exercez-vous à les chanter pour
un public bien spécial votre bébé.
autour de vous à sentir les mouvements du bébé, à penser au bébé, à chanter
pour le bébé et à lui parler.
- . Assurez-vous que votre niveau de stress demeure
bas, mangez bien et reposez-vous souvent. Votre enfant et vous saurez en profiter.
Un rappel
Soyez créatives lors de ces moments précieux passés en compagnie de votre enfant.
are
emandez aux participantes de penser à une activité qu’elles peuvent faire pendant leur grossesse
ou donnez-leur des idées. Enseignez-leur une berceuse simple ou une comptine qu’elles peuvent
entonner tout de suite (ce qu’elles pourront continuer de faire apr s la naissance du bébé). Par exemple, vous
pourriez leur montrer les comptines suivantes
’tit lapin plein d’ poils etit pouce

3
’tit lapin plein d’poils partout oc toc toc etit ouce es tu l ut e dors
ar dessus par dessous oc toc toc etit ouce es tu l
ar devant par derri re oucou me voil
’tit lapin plein d’poils partout ’autre pouce dort encore
l ouvre la en tre
l regarde de ors il rentre
il ressort t il dit on our
Directives pour l’animation des groupes de discussion : vant la naissance de

emandez aux participantes d’essayer de réciter ces comptines tout en faisant les gestes. emandez-leur
comment elles se sentent en concentrant leur attention sur le bébé qu’elles portent dans leur ventre. Si elles
se sentent mal à l’aise, rassurez-les, et dites-leur qu’il est fréquent de se sentir ainsi au début, mais que cela
deviendra de plus en plus facile au fur et à mesure qu’elles le feront et qu’elles y prendront éventuellement
plus de plaisir.
l r - des raisons qui expliquent l’importance d’

, entre autres que cela vous...
rappelle qu’il faut être confiante, avoir des pensées heureuses
aide à connaître le bébé qui se développe en vous
aide à vous préparer à la naissance de ce bébé
propose des activités spéciales que vous pourrez faire avec votre nouveau-né
permet de bien amorcer cette relation qui se développe entre vous et votre enfant
cette relation in uence comment votre enfant se sentira, pensera et se comportera tout au long de sa vie.
l r
Encouragez les participantes à partager tout ce qu’elles feront avec leur bébé
. Si elles sont trop mal à l’aise pour se concentrer et parler à leur bébé avant
qu’il ne soit né, encouragez-les à
penser à comment l’activité les aide à entreprendre du bon pied la relation avec leur bébé
se donner une chance, a deviendra plus facile avec le temps
se réserver chaque jour un moment tranquille pour passer du temps avec leur enfant
parler avec d’autres femmes enceintes pour savoir ce qu’elles font et s’en inspirer.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : vant la naissance de

PROSPECTUS
Av nt l n iss n e e
e a an a na an e prene le e p e pen er re e e
are e e a e l
Votre relation avec votre bébé commence avant sa naissance. Cette relation aura un impact sur sa
fa on de se sentir, de penser et de se comporter tout au long de sa vie.
est une fa on de commencer à développer, d s le tout début, une bonne relation avec votre bébé.
Passer du temps avec l’enfant qui s’en vient, cela veut dire avoir des pensées positives pour lui et
faire des activités particuli res alors qu’il se développe en vous. Vous pourrez poursuivre plusieurs
de ces activités apr s la naissance de votre bébé.
A tivit s p rti uli res ue vous pouve ire v nt l

n iss n e e votre
-
- -- --
- -
Un rappel! Soyez créatives lors de ces moments précieux passés en

compagnie de votre enfant.
L’ tivit sp i le
Un en p r er a e re en an e le la er pren re
ln a e e
Dire tives pour pr senter L’ tivit sp i le votre roupe
l r
iscutez des nombreux r les parentaux. emandez aux participants -
de leurs r les en tant que parents. S’ils sont à court d’idées, offrez-leur des
suggestions professeur, compagnon de jeu, protecteur, gestionnaire de limites , mod le, personne qui
réconforte, qui comble les besoins, etc.
re
n autre r le important du parent est d’ tre une ase de s curit : uel u’un sur ui votre
en ant peut compter alors u’il e plore et apprend vivre en soci t otre en ant apprend ainsi
vous aire con ance ’activit sp ciale vous e erce tre l pr sent e pour votre en ant
-
istribuez aux participants le prospectus intitulé .
re
’act t sp c ale vous encourage donner toute votre attention votre en ant le laisser
prendre l’initiative du eu et mieu comprendre ce u’il pense et ressent ’activit sp ciale
permet votre en ant de savoir u’il est important pour vous ’act t sp c ale est importante pour les
en ants de tout ge
les étapes suivantes pour et - en groupe. Pour approfondir la
discussion, servez-vous des renseignements supplémentaires.
p r an !
Portez attention aux besoins affectifs de votre enfant
le visage de votre enfant soyez à l’écoute des signaux corporels
de votre enfant pour découvrir ce qu’il pense et ce qu’il ressent.
T T jusqu’à ce que votre enfant vous invite à jouer.
ce qu’il se passe dans la tête de votre enfant et comment il se sent.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’activit sp ciale 1

, ex. sur le plancher ou sur

vos cuisses.
- pour bien lui voir le visage et le regarder dans les yeux.
imitez le ton de sa voix, ses gestes, ses couinements, ses
mimiques, etc.
. Observez avec intérêt le visage et les gestes de votre bébé.
- , par ex. u souris parce que tu aimes a
quand je te parle.
Un rappel ! . Arrêtez puis

observez. Si le bébé continue de se détourner, changez d’activité. Essayez de changer avant que
votre bébé ne se frustre ou devienne grincheux.
appelez-vous qu’un bébé mal se comporter.
- . Accordez-lui toute votre attention.

-
. Ayez des jouets appropriés à l’ ge de votre enfant.
- , pour bien lui voir le visage et le regarder dans les yeux.
. Assoyez-vous silencieusement et ne participez que
lorsque votre enfant par des mots, des signes ou un contact visuel vous y invite.
’essayez pas de lui enseigner quelque
chose ou de détourner son attention.
- . Observez
attentivement son visage et ses gestes.
Parfois, les bambins et les enfants plus vieux se comportent mal. Si votre enfant se comporte mal, détournez-
vous pendant quelques instants. Si le comportement risque d’entraîner une blessure ou des dommages, ou
si le comportement se poursuit, . ites calmement est
terminée. On pourra refaire bient t. Si possible, dites à quel moment vous la referez et
soyez fid le à votre parole.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’activit sp ciale

are de avec un volontaire (enfant coopératif ou adulte).

ce que vous faites tout au long de l’activité. nsistez sur le fait qu’il faut laisser
l’enfant mener le jeu.
nvitez la personne volontaire à jouer le r le d’un enfant qui joue. Essayez ensuite de lui faire la le on, de
prendre le contr le du jeu ou d’interférer avec son jeu. Apr s l’expérience, demandez au volontaire de décrire
comment il se sent. finalement le bon déroulement de en laissant la personne
mener le jeu et en lui demandant comment elle se sent désormais.
l r - des raisons qui expliquent l’importance de .

Assurez-vous de mentionner que cela
aide l’enfant à apprendre à vous faire confiance
contribue au développement de l’estime de soi de l’enfant puisque l’enfant se sent valorisé
crée une proximité physique et affective - favorise les sentiments positifs et la coopération
contribue au développement d’une relation saine (qui restreint le développement de probl mes de
comportement).
l r - des fa ons de donner toute votre attention à votre enfant.

’oubliez pas les éléments suivants
liminez les distractions, ex. éteignez la télévision, évitez de faire l’activité quand vous êtes f ché,
occupé ou pressé
Assoyez-vous au niveau de votre enfant de sorte que vous puissiez voir son visage et le regarder dans
les yeux
Si vous avez plus d’un enfant accordez du temps à chacun pour sa propre . Si ce
n’est pas possible, essayez de consacrer des moments o vous donnerez toute votre attention à chacun
des enfants.
re
aites ’act t sp c ale de a on r guli re au moins ois par semaine otre en ant en
viendra anticiper avec plaisir son act t sp c ale especte autant ue possi le le moment
ue vous avie plani pour ne pas d cevoir votre en ant
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’activit sp ciale

Trousse de ressources pour l’attachement Dire tives e roupe
l r - des moments appropriés pour faire , comme

Apr s la sieste ou la collation (c’est-à-dire quand un enfant est actif et moins grincheux)
Apr s une séparation (c’est-à-dire quand un enfant recherche ce surplus d’attention)
re
e temps consacr ’act t sp c ale d pendra de deu acteurs :
’ e de otre en ant pr voir minutes pour les en ants plus vieu l est pr ra le de
pr voir des p riodes plus courtes et plus r uentes avec des nourrissons et de eunes en ants
otre n eau de con ort et celu de l’en ant vous sere peut tre incon orta le au d ut
mais cette activit vous sera plus agr a le au ur et mesure ue vous apprendre suivre votre
en ant dans ses eu
ous pourrie trouver le eu sans int r t puis u’il s’adresse un en ant oute ois ce ui est important c’est
de d montrer de l’int r t pour les sentiments et les r e ions de votre en ant
l r
appelez l’importance de . Encouragez les participants à partager entre eux
leurs stratégies pour intégrer à leur routine familiale.
Directives de groupe : ’activit sp ciale

PROSPECTUS
L’ tivit sp i le
Un en p r er a e re en an e le la er pren re
ln a e e
vous incite à donner toute votre attention à votre enfant, à suivre ses initiatives
de jeu et à mieux comprendre ce qu’il pense et ressent. permet à votre enfant de
savoir qu’il est important à vos yeux. est importante pour les enfants de tous ges.
p r an ! Portez attention aux besoins affectifs de votre enfant.

le visage de votre enfant - soyez à l’écoute des signaux corporels de
votre enfant pour découvrir ce qu’il pense et ce qu’il ressent
jusqu’à ce que votre enfant vous invite à jouer, et
comment votre enfant se sent et à quoi il pense
Nourrisson
- -
-
Un rappel! Les bébés vous laissent savoir quand ils en ont assez en se détournant.
n bébé mal se comporter
Qu n votre en nt peut s’ sseoir seul

-
-
-
- . Si le comportement
risque d’entraîner une blessure ou des dommages, ou si le comportement se poursuit, prenez
doucement le contr le. ites L’activité spéciale est finie. On pourra refaire
bient t.
Un rappel! onnez toute votre attention à votre enfant pendant .

Pren re en r e les en nts

re la r e re en an r le e n n re l
en en e p r er e a l e e l e ra nna le en le
prenan ale re e en en ar e
Dire tives pour pr senter Pren re en r e les en nts votre roupe
re
ar ois vous ave esoin de prendre une situation en char e en demeurant ermes mais calmes
et a ectueu pour assurer la s curit de votre en ant l’aider r guler ou g rer ses motions lui
enseigner un comportement appropri et ta lir des limites raisonna les
l r - des différents moyens utilisés par les participants pour une

situation . Par exemple
Empêcher le nourrisson ou l’enfant de tomber ou de se br ler emander à l’enfant de ranger ses jouets
Aider la petite à se calmer quand elle est contrariée Endormir un nourrisson ou un plus grand à des
heures réguli res.
-
istribuez aux participantes le prospectus intitulé .
re
Quand vous aites cela constamment prendre une situation en char e en demeurant ermes mais
calmes et a ectueu vos en ants se sentent plus en s curit prot g s et aim s et ils apprennent
r guler ou g rer leurs propres motions ainsi ue leurs comportements
des fa ons de . entionnez les points suivants pour
alimenter la discussion.
protégez votre bébé contre les chutes, les objets qui pourraient lui
tomber dessus, les objets coupants, les br lures, les gens qui pourraient lui faire du mal, etc.
. Par exemple, évitez
l’exposition de votre bébé à des actes de violence réels ou mis en sc ne (à la télé).
. Par exemple,
encouragez les émotions positives en manifestant de la joie quand votre enfant est joyeuxet en souriant s’il
sourit. Quand votre bébé est en détresse, faites-lui savoir que vous comprenez comment il se sent et aidez-
le ensuite à revenir à un état plus serein, à retrouver son calme. Consultez
pour aborder des discussions plus détaillées sur la régulation des émotions.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : rendre en c arge les en ants 1
ne ois ue votre en ant est capa le de se d placer par lui m me il est important ue vous trouvie un
uili re entre l’encourager e plorer le monde et s’assurer u’il soit en s curit et re oive l’a ection dont
il a esoin
. Par exemple, mettez les objets dangereux hors de sa portée, installez des
barri res protectrices en haut des escaliers, etc.
. Par exemple, avertissez-le des choses qui
peuvent br ler, des voitures sur la route, des chiens qui peuvent mordre. Avertissez les enfants plus
vieux des gens qui pourraient leur faire mal, des lieux à éviter...
comme la violence, réelle ou à
la télévision. Si votre enfant expérimente une situation effrayante ou bouleversante, aidez-le à revoir
cette expérience pour qu’il l’int gre à son histoire personnelle.
. Par exemple, aidez-le à se calmer quand il est f ché. En
aidant votre enfant à gérer ses émotions, vous lui apprenez comment y arriver par lui-même.
- . Soyez un mod le pour votre enfant et faites-lui des éloges
en prenant soin de décrire ce que vous aimez dans son comportement.
. aites en sorte que les
conséquences soient br ves, immédiates et pertinentes. Soyez constants et mettez toujours à exécution
les conséquences qui ont été établies. e suggérez pas de conséquences que vous ne pourriez pas ou
ne voudriez pas exécuter.
Un rappel !
Autant que possible, essayez de calmement et gentiment. L’idée
est d’assurer la sécurité de l’enfant et de lui enseigner des comportements, pas de le punir
l r - de comportements et de limites appropriés pour les enfants.

Par exemple
Le comportement de l’enfant est sécuritaire
L’enfant respecte les besoins et les sentiments des autres
Le comportement de l’enfant ne blesse personne ou ne brise rien
L’enfant participe au rangement apr s avoir joué.
re
l peut tre di cile de rendre en char e les en ants ar e emple il pourrait arriver ue vous
vous c ie ou vous ne sac ie pas uoi aire ar ois les parents ont peur ue leur en ant se
c e ou ne les aime plus s’ils le prennent en c arge l est normal ue votre en ant se c e contre vous
ela ne l’emp c era pas de vous aimer Quand votre en ant se c e reconnaisse calmement ses sentiments
mais continue de le prendre en char e
Directives pour l’animation des groupes de discussion : rendre en c arge les en ants
l r
nvitez les participants à discuter de leurs sentiments lorsqu’ils prennent leur enfant en charge.
ressez une liste de moyens affectueux mais fermes de un enfant, tels que
Changez d’environnement ou suggérez une autre activité
emandez-lui de vous aider, transformez le tout en jeu.
Suggérez de nouvelles fa ons de faire les choses.
ontrez à votre enfant ce que vous attendez de lui.
aites des demandes simples.
onnez de l’information et des raisons à votre enfant.
Essayez de donner des options plut t que des ordres (limitez le nombre d’options à quelques-unes que
vous pouvez gérer).
Essayez de comprendre les sentiments et les besoins qui se cachent derri re le comportement de
l’enfant. e voyez pas la situation comme une attaque personnelle.
Assurez-vous que vos attentes soient raisonnables en fonction de l’ ge et du stade de développement
de l’enfant.
Si vous sentez la col re monter en vous, prenez le temps de vous calmer. Si nécessaire, placez votre
enfant dans un lieu s r et éloignez-vous.
are
Vous pourriez inviter les participants à préparer une sayn te un adulte joue le r le d’un enfant qui
se comporte mal ou qui fait quelque chose de dangereux tandis que l’autre joue le r le du parent
qui met chaleureusement en application l’une ou plusieurs de ces stratégies.
l r
emandez aux participants de ré échir à leur enfance. Se rappellent-ils d’un parent ou d’un autre
adulte qui prenait les situations en charge, par ex. qui assurait leur sécurité, établissait des limites,
etc. ? Comment se sentaient-ils alors ? -
- des avantages de . Assurez-vous de mentionner
les éléments suivants
L’enfant se sent protégé et réconforté
La sécurité de l’enfant est assurée
L’enfant apprend éventuellement à réguler (gérer) ses propres émotions et ses comportements
l r
appelez l’importance de et encouragez les participants à partager
leurs trucs pour prendre éventuellement leur enfant en charge comment s’y prendront-ils et à
quel moment interviendront-ils ?
Pren re en r e les s
Les p rents ont esoin e Pren re en r e leur pour r uler ses otions
Les parents de jeunes bébés savent qu’ils doivent tout faire pour leur bébé, qui est compl tement dépendant
d’eux. Les bébés sont à leur meilleur calmes, heureux quand les parents
avec calme, assurance et de fa on affectueuse.
Les parents sont en mesure de lorsqu’ils arrivent à décoder les signaux émis par leur enfant
avant qu’il ne se f che. Par exemple
ils savent quand leur bébé est fatigué et comment l’endormir
ils savent quand leur bébé a faim et le nourrissent.
Quand les parents répondent aux signaux de leur bébé de fa on rapide et appropriée, les bébés apprennent à
se servir d’autres signaux que des pleurs pour combler leurs besoins. Les pleurs deviennent graduellement la
stratégie de dernier recours.
-
En se questionnant sur ce qui pourrait être à la source de la détresse du bébé. On peut se demander
Que ressent mon bébé? e quoi mon bébé a-t-il besoin en ce moment ?
En essayant de deviner ce qui calmerait le bébé, puis en l’essayant à force d’essais et d’erreurs, on
arrive à trouver ce qui aide le bébé à se calmer.
En se rappelant à la longue de ce qui fonctionne ou pas.
--
Le bébé s’exerce à reconnaître le sentiment d’être calme et retrouve son calme.
Le ré exe qui am ne le bébé à se calmer se déclenche de plus en plus vite à mesure que le parent
rép te ses interventions réconfortantes.
Le bébé en vient à anticiper une réponse du parent à sa détresse. l fait confiance à son parent qu’il
per oit comme un être fiable et bienveillant cela développe son sentiment de bien-être.
-
andis que leur cerveau se forme et que leur mémoire se développe, les bambins en viennent à faire
confiance à leurs parents, à se fier à eux.
ventuellement, les enfants ayant bénéficié de cette expérience apprennent à découvrir quels sont
leurs besoins. Petit à petit, ils apprennent à identifier leurs propres émotions et à demander de l’aide
pour combler leurs besoins.
Quand les bambins apprennent à se calmer et à réguler leurs émotions avec l’aide de leurs parents,
ils gagnent au fil du temps suffisamment d’expérience et d’habiletés pour, tranquillement, arriver à se
calmer par eux-mêmes (c’est-à-dire à déclencher le ré exe les amenant à se calmer).
L’autorégulation des émotions est un long processus marqué par des essais et des erreurs, tant pour
les enfants que pour les parents. out au long de leur croissance, les enfants ont besoin du soutien de
leurs parents pour surmonter les épreuves émotives auxquelles ils sont confrontés.
PROSPECTUS
Pren re en r e les en nts

re la r e re en an r le e n n re l
en en e p r er e a l e e l e ra nna le en le
prenan ale re e en en ar e
Les parents doivent parfois se montrer fermes pour , tout en
étant chaleureux et affectueux, pour assurer la sécurité de leur enfant, l’aider à réguler ou gérer ses
émotions, lui enseigner un comportement approprié et établir des limites raisonnables. Quand les
parents sont constants dans leurs interventions, les enfants se sentent plus en sécurité, protégés et
aimés, et ils apprennent à réguler (ou gérer) leurs propres émotions et leurs comportements.
Nourrisson v nt ue l’en nt puisse se pl er seul

. Par exemple, protégez votre bébé
contre les chutes, les br lures.
. Protégez
notamment votre bébé contre la violence qu’il pourrait voir devant lui ou à la télévision.
c’est-à-
dire en encourageant les émotions positives et en aidant le bébé en détresse à se calmer.
Qu n l’en nt peut se pl er seul et vous o pren re

pour que votre
enfant soit libre d’explorer mettez les objets dangereux hors de sa portée, installez des
barri res protectrices en haut des escaliers, etc.
des choses qui peuvent le blesser. Par exemple, mettez-le en garde
contre ce qui br le, les voitures, les chiens (pour les enfants plus vieux) mettez-le en garde
contre les gens qui pourraient lui faire mal et les endroits o jouer serait dangereux.
contre les situations effrayantes et bouleversantes comme la violence
réelle ou à la télévision. Si votre enfant est témoin d’un événement bouleversant, aidez-le à
raconter son expérience.
à réguler ses émotions, à se calmer quand il est f ché et à revenir à un
état plus serein.
- . Soyez un mod le pour votre enfant et faites-lui
des éloges descriptifs.
et prévisibles, de fa on affectueuse. aites en sorte que
les conséquences soient pertinentes et constantes, et appliquez-les.
Un rappel! Autant que possible, essayez de

calmement et gentiment. L’idée est d’assurer la
sécurité de l’enfant et de lui enseigner des comportements, pas de le punir
’en pren s soin

an n e pa apa le e a are a e en le e n e
r n r e n e e pr e n e re en an l e p r an e
l a e e en r e
Dire tives pour pr senter ’en pren s soin votre roupe
l r
emandez aux participants de se rappeler la fois que leur enfant voulait quelque chose alors qu’ils
étaient occupés. Par exemple, ils étaient en train de
préparer le souper parler au téléphone mettre les enfants au lit
se préparer à sortir faire l’épicerie rendre visite à quelqu’un
- de se rappeler de moments o ils n’ont pas compris ce que leur enfant voulait. taient-ils
distraits à ce moment-là ? L’enfant faisait-il une crise de col re ?
- de dire comment leur enfant a réagi en voyant qu’ils ne pouvaient pas combler son besoin ?
Comment se sont-ils senti à ce moment-là ?
re
n ne peut pas tou ours satis aire dans l’imm diat les esoins d’un en ant ela peut arriver
lors ue vous tes occup distrait ou uand vous ne comprene pas le esoin e prim par votre
en ant ar e emple uand votre en ant est c et u’il a perdu le contr le vous pouve avoir de la di cult
d cr pter ses signau et savoir comment l’aider
Les enfants sont en détresse quand leurs parents ne comblent pas leurs besoins. Quand cela se produit, les
parents se sentent souvent coupables ou pensent qu’ils ne se sont pas bons . outefois, c’est en éprouvant
des moments de détresse suivis par l’intervention du parent que les enfants apprennent que la relation
sécurisante qu’ils entretiennent avec leur parent fera en sorte que tout entrera dans l’ordre. Ces expériences
contribuent à enseigner aux enfants comment faire face aux probl mes ils découvrent que les autres aussi ont
des besoins.
l faut quand même reconnaître que ces délais peuvent faire souffrir l’enfant. ême si ces situations font partie
de la vie courante, l’enfant ressent plus que le parent la douleur d’avoir à mettre ses besoins et ses sentiments
de c té. L’expérience de vie de l’enfant ne lui permet pas de reconnaître que ses parents l’aiment même s’ils ne
peuvent pas répondre immédiatement à un besoin qui a beaucoup d’importance pour lui.
l r
Pour encourager les participants à ré échir à la fa on dont peut se sentir leur enfant quand ses
besoins ne sont pas satisfaits demandez-leur comment ils se sentiraient si la personne sur qui ils
comptent ne répondait pas à un appel de soutien.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’en prends soin 1

re
Quand vous ne pouve pas r pondre tout de suite au esoins de votre en ant il est important
ue vous prenie le temps d’a der otre en ant se sent r m eu i vous prene le temps de
rassurer rapidement et constamment vos en ants ces derniers comprennent ue leurs esoins sont entendus et
reconnus ce ui les aide d velopper une relation de con ance et de s curit avec vous e esoin prioritaire
de l’en ant est de se sentir aim et valoris par vous
l r
emandez aux participants de partager les moyens entrepris pour aider leur enfant à se sentir
mieux en situation de détresse.
-
re
ous n’ tes pas tou ours en mesure de r pondre imm diatement votre en ant ue ce soit
cause d’une incompr ension de son esoin d’une distraction ou d’un man ue de disponi ilit
ponctuel parce ue vous tes autrement occup es en ants sont en d tresse et contrari s uand leurs
parents ne r pondent pas leurs esoins ’est naturel et c’est correct e ui compte dans ces instants c’est
d’aider l’en ant se sentir mieu ’en prends so n veut dire ’aide mon en ant se sentir mieu en le
r con ortant et en r pondant ses esoins
chacune des étapes présentées dans . Pour approfondir la discussion,
mettez l’emphase sur les points suivants
l est important de réconforter d s que possible un enfant qui est en détresse
(s’il a de la peine, s’il est blessé, s’il a peur ou s’il a mal). Vous pouvez répondre aux sentiments d’un enfant
promptement même si vous êtes dans l’impossibilité de répondre concr tement à son besoin dans l’immédiat.
Les sentiments et les besoins d’un enfant en détresse ne sont pas toujours tr s clairs
vous devez jouer le r le d’un détective, chercher des indices. Pour aider les parents à comprendre les
sentiments et les besoins qui se cachent derri re le comportement difficile de l’enfant, vous pourriez revoir
ensemble le Cercle de la réparation .
- l est important de communiquer à
votre enfant que vous comprenez bien quel est son besoin. Si vous n’arriviez pas à comprendre son besoin
auparavant, demandez-lui pardon. Cela aide votre enfant à comprendre que vous vous souciez de lui et que
ses besoins comptent pour vous.
éagissez de fa on
calme, chaleureuse et gentille. Votre enfant apprend comment gérer les difficultés d’apr s vos
propres réactions.
Lorsque vous prenez soin d’un
nourrisson, il peut être difficile de répondre rapidement à ses besoins tout en accomplissant vos autres
fonctions. usqu’à ce que le nourrisson soit plus vieux, il pourrait être nécessaire pour vous de diminuer vos
attentes envers vous-même quant au nombre de fonctions que vous pouvez entreprendre. Pour répondre
aux besoins de votre enfant, vous pourriez reporter l’exécution de vos t ches jusqu’à ce que l’enfant ne
requi re plus votre attention, porter votre enfant pendant l’exécution de vos t ches ou demander de l’aide. Le
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’en prends soin

Suivez les étapes pour , et telles que décrites ci-dessus. ne

fois que vous savez ce dont votre enfant a besoin
pendant
que vous terminez ce que vous avez entrepris. Vous pouvez à l’occasion remettre la satisfaction du
besoin de votre enfant à un moment plus opportun, à moins que votre enfant soit encore un nourrisson
ou que son besoin soit urgent (ex. l’enfant est blessé, en danger, vraiment bouleversé ou vraiment
inconfortable).
- Cela permet à l’enfant
d’apprendre que vous avez aussi des besoins.
aussit t que
possible egardez-le dans les yeux et assurez-vous que votre enfant comprenne bien vos intentions.
aites ce que
vous aviez promis de faire. Cela démontre à votre enfant votre affection et votre volonté de l’aider, en
plus de lui apprendre à vous faire confiance.
are
Comment - des fa ons de prendre soin des
sentiments et des besoins des enfants dans les différents scénarios discutés au début de cette séance.
l r raisons pour lesquelles , est important.

Assurez-vous d’inclure que cela...
démontre à l’enfant que vous vous occupez de lui et qu’il a de la valeur
aide l’enfant à vous faire confiance
aide l’enfant à sentir qu’il a un certain contr le sur ce qui lui arrive
aide l’enfant à apprendre à gérer des situations difficiles (avec votre aide pour commencer et
éventuellement par lui-même).
l r
épétez pourquoi est primordial. Encouragez les participants à partager leurs
idées sur la fa on de s’y prendre avec leur enfant pour prendre soin de a les prochaines fois
qu’ils ne seront pas en mesure de répondre immédiatement à ses besoins.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’en prends soin

PROSPECTUS
’en pren s soin

an n e pa apa le e a are a e en le e n e
r n r e n e e pr e n e re en an l e p r an e
l a e e en r e
En tant que parents, vous n’êtes pas toujours capables de répondre tout de suite aux besoins de vos
enfants. Parfois, on ne comprend pas ce que l’enfant demande ou bien on est distrait ou occupé à
faire autre chose. Les enfants peuvent alors devenir contrariés ou même en détresse.
, cela veut dire j’aide mon enfant à se sentir mieux. Comment ? En le réconfortant et en
répondant à son besoin d s que vous le pouvez, calmement, chaleureusement et gentiment.
votre enfant
son besoin
Lui que maintenant, vous comprenez de quoi il a besoin
de réconfort, de soins et de protection le plus vite possible.
que votre bébé n’ait plus besoin de votre attention pour faire vos affaires
en faisant vos activités quotidiennes, si c’est possible (dans une écharpe
ou autre porte-bébé)
quand votre bébé a besoin de vous et que d’autres t ches doivent
être effectuées.
décrites plus haut pour , et (...)

si vous pouvez remettre à plus tard la satisfaction du besoin de votre enfant
- que vous devez terminer ce que vous aviez commencé
avec lui le moment le plus proche o vous pourrez répondre à son besoin
et comblez son besoin comme vous vous y étiez engagé.
Un rappel! Parfois, les besoins de réconfort, de soins ou de protection d’un

enfant ne peuvent pas ou ne devraient pas être remis à plus tard,
s’il s’agit d’un nourrisson par exemple ou encore si l’enfant est blessé, en danger, tr s
perturbé ou tr s inconfortable.
M n et p p te tives
e e ee ee rr le e n e le en en e
re en an en re er an le n e a an n p r e en
Dire tives pour pr senter M n et p p te tives votre roupe
l r
emandez aux participants - des signaux et des comportements
que leurs enfants adoptent pour indiquer ce qu’ils ressentent ou ce dont ils ont besoin.
Encouragez-les à partager le plus grand nombre d’indices possibles. S’ils manquent d’idées, inscrivez sur une
feuille les grandes catégories (les expressions faciales, par ex.) et des exemples plus précis pour les relancer.
Voici quelques exemples d’indices
sourit, fronce les sourcils, sort la langue, établit un contact visuel, imite
l’expression du parent, a l’air détendu et intéressé, etc.
chigne (pleurniche), roucoule, babille, pleure, crie, grogne, glousse (rit en poussant de
petits cris), etc.
n’a pas l’air décidé, se tortille, baille, s’agrippe ou s’éloigne de vous,
vire de bord, ferme les yeux, vous pousse ou vous tire, suce quelque chose, se met les doigts dans la
bouche, se frotte les yeux, fait une crise, etc.
re
ous les en ants m me les s nous ournissent des indices propos de ce u’ils ressentent et
de leurs esoins n en ant pourrait nous indi uer u’il a esoin d’attention u’il a esoin ue
vous assie uel ue c ose ou ue vous assie di remment ce ue vous tes en train de aire ou encore u’il
en a asse es en ants ont recours au comportements et au langage corporel pour communi uer avec nous
et c’est particuli rement vrai uand ils ne sont pas en ge de parler ela dit m me uand ils sont capa les
de dire des mots les en ants se servent de leur corps de leur visage et de leurs attitudes pour communi uer
au autres leurs esoins et comment ils se sentent
- des sentiments et des besoins possibles des enfants. otez les idées. Voici
des exemples
besoin d’être nourri besoin de se reposer ou de dormir
besoin de se faire changer besoin de partager sa joie
besoin de se faire réchauffer - besoin d’arrêter
besoin d’attention besoin d’aide (juste assez)
besoin de réconfort besoin d’être retiré d’une situation
Directives pour l’animation des groupes de discussion : aman et papa d tectives 1

Trousse de ressources pour l’attachement Dire tives e roupe
-
re
aman et papa d tect es est une a on amusante d’essa er de comprendre et de r agir au
comportements et au attitudes de votre en ant ous oue le r le d’un d tective ui rec erc e
des indices dans le comportement de votre en ant otre mission consiste r soudre le m st re entourant
les sentiments et les esoins de votre en ant n r ussissant percer ce m st re vous o tiendre une
r compense de grande valeur : votre en ant sera plus eureu e r le du d tective commence d s la naissance
de votre en ant et se poursuit tout au long de sa vie avec de nouveau m st res r soudre au l des ours
les étapes présentées dans et - en groupe. Pour approfondir la

discussion, servez-vous des renseignements supplémentaires.
Pour les enfants de tous ges

- Ces indices se trouvent dans le comportement de votre enfant,
dans les expressions de son visage ainsi que sa fa on de se tenir, de bouger (expression corporelle).
- Pensez aux go ts et aux préférences de votre
enfant. Votre enfant aime-t-il être calme et réagit-il mal aux changements brusques ? Pensez à sa
routine quotidienne... Est-ce que c’est maintenant l’heure de sa sieste ? de manger ? de jouer ? de
relaxer ? e vous attendez pas à comprendre tous ces indices d s le départ. Vous ne comprendrez
peut-être pas immédiatement son besoin n’abandonnez pas. ême si vous ne pouvez pas expliquer
le comportement de votre enfant, celui-ci appréciera que vous réagissiez et que vous essayiez de
l’aider.
- ême
quand ils peuvent parler, les enfants ne connaissent pas toujours les mots pour vous dire ce qu’ils
ressentent ou ce qu’ils veulent. Parlez à votre enfant et tentez de mettre des mots sur ses sentiments et
ses besoins. vitez de lui demander ce qu’il ressent ou ce qu’il veut puisque qu’il ne le sait peut-être
pas. Votre r le, justement, c’est de l’aider à l’identifier.
- Comblez le besoin que vous croyez déceler dans l’attitude de l’enfant.
- Observez sa réaction. Les expressions et les gestes de votre enfant
sont autant d’indices qui confirmeront ou non que vous aviez vu juste.
- Si votre enfant réagit et s’intéresse
à ce que vous faites, continuez. Si votre enfant n’aime pas ce que vous faites ou qu’il n’a pas l’air
intéressé, poursuivez votre travail de détective et essayez autre chose.
are en vous servant de la liste d’indices

trouvés collectivement plus t t. emandez à un participant de lire l’un des indices à voix haute.
emandez-lui d’interpréter le sens de cet indice ou demandez au groupe de le faire. Expliquez qu’un détective
ne parvient pas toujours à résoudre une énigme du premier coup et qu’il peut avoir besoin d’essayer différentes
méthodes avant de réussir à débusquer quelque chose.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : aman et papa d tectives

istribuez aux volontaires d’autres indices et demandez-leur de jouer au détective en suivant les étapes
de l’enquête .
Voici des exemples de ce qu’une pourrait dire
u fais des sons joyeux et tu me regardes quand je e vois que tu te frottes les yeux et que tu
te regarde et quand je te parle. u aimes a quand commences à chigner. e crois que tu es fatigué. e
je te parle... Là tu te détournes et tu commences à vais t’étendre et te chanter une berceuse... on, a ne
chigner je pense que tu en as assez de cette activité, te tente pas. Alors allons-y avec des c lins. e vais te
allez, on va faire autre chose. e vais te prendre et te prendre dans mes bras et te lire une histoire.
bercer, je vais voir si tu aimes a. e vois que tu es triste et que tu pleures. e me
u as l’air inconfortable et tu as la bougeotte. e demande si tu es triste parce que papa est parti. u
vais voir si ta couche est pleine... on. Laisse-moi veux un c lin ? on ? Peut-être que tu es frustré et
voir si tu as trop chaud... Oui, tu as chaud, viens que f ché parce que maman ne t’aide pas. u veux que
je te déshabille un peu. maman t’aide ?
re
ar ois vous ne pouve tout simplement pas comprendre ce ue votre en ant essaie de vous dire
peu importe vos e orts ’important est d’avoir ait de votre mieu e vous en aites pas o e
l pour votre en ant ou prene le dans vos ras tout simplement cela le rassurera i vous tes rustr et
ue vous ave esoin de vous calmer assure vous ue votre en ant soit en s curit et loigne vous espire
pro ond ment pour vous calmer u esoin appele l’aide
appele vous ue les nourrissons et les en ants eu aussi apprennent d cr pter et comprendre votre
comportement travers les indices ue vous leur ournisse aites donc votre possi le pour ue vos actions
soient claires et les raisons aussi
l r - des avantages du r le de la .
Assurez-vous d’inclure les avantages suivants
Vous reconnaissez de mieux en mieux les indices donnés par votre enfant et vous les comprenez
donc mieux
Votre enfant sent que vous êtes attentif à ses besoins et que vous prenez soin de lui
Votre enfant apprend à se fier sur vous en cas de besoin
Votre enfant a l’impression de pouvoir in uencer sur ce qui lui arrive
Votre enfant apprend des mots qui lui permettent de communiquer ce qu’il ressent et ce dont il a besoin
Les probl mes de comportement diminuent parce que vous comprenez les besoins de votre enfant et que
vous réagissez en conséquence.
l r
appelez l’importance du r le du détective. Amenez les participants à discuter des situations qui
les inciteront à mettre leurs techniques de détectives en pratique.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : aman et papa d tectives

PROSPECTUS
M n et p p te tives
e e ee ee rr le e n e le en en e
re en an en re er an le n e a an n p r e en
vous propose un jeu pour comprendre l’attitude de votre enfant et y
réagir. ne fois que vous aurez percé le myst re du comportement de votre enfant, vous aurez un
enfant plus heureux. l est important de jouer au détective d s la naissance de votre enfant et de
continuer tout au long de sa vie, puisqu’il y aura de nouveaux myst res à résoudre d’une
année à l’autre.
Pour r sou re le st re e e ue votre en nt ess ie e vous ire
Un rappel! e vous attendez pas à comprendre immédiatement tous les

indices. ’abandonnez pas ême si vous ne comprenez
pas exactement pourquoi votre enfant agit comme a, il appréciera que vous
réagissiez et que vous essayiez de l’aider.
p r an ! ême les enfants qui sont en ge de parler n’ont pas

toujours les mots pour vous dire ce qu’ils ressentent
et ce dont ils ont besoin. Aidez votre enfant à mettre des mots sur ce qu’il
ressent. vitez de lui demander ce qu’il ressent ou ce qu’il veut. l ne le sait
peut-être pas c’est à vous de l’aider à le savoir
L’ ttention positive
e ar e le e e p e p e re en an p e l ee
l en e are e en e p r e en
Dire tives pour pr senter L’ ttention positive votre roupe
l r - des raisons qui am nent les participants à faire l’éloge de leurs

enfants. Comment s’y prennent-ils ?
-
re
’attent on pos t e vous rappelle d’ tre attenti ce ue votre en ant ait de positi dans la
ourn e Quand vous vo e votre en ant aire uel ue c ose de ien dites lui ue c’est ien
et pour uoi ce l’est aites cela aussi souvent ue possi le ssa e de le aire au moins trois ois par our
m me pour de petites actions ’attent on pos t e est n ue pour des en ants de tous ges
les étapes suivantes pour donner de et - en groupe. Pour approfondir

la discussion, servez-vous des renseignements complémentaires.
. emarquez tout ce que votre enfant fait de bien.

- . Ceci aide votre enfant à savoir comment se comporter.
- . Vous pouvez lui sourire, mettre tendrement votre main sur son
épaule, lui donner un bec sur la joue, lui faire un c lin, le serrer dans vos bras, etc.
. ites ce que votre enfant a fait de positif et pourquoi ce l’était. aites-
le sur-le-champ. ites des phrases simples, qui vont droit au but, par exemple ’ai vraiment aimé
comment tu as aidé ton ami à trouver le jouet qu’il cherchait. Cela montre que tu es attentionné et
serviable.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’attention positive 1

. Suivez toutes les

étapes décrites précédemment. l n’est jamais trop t t pour commencer Au début, votre bébé ne
comprendra peut-être pas vos mots mais comprendra votre regard et le son de votre voix. apidement,
il en viendra à comprendre le sens les mots, sans même que vous vous en rendiez compte. En voyant
d s le début le positif chez votre enfant, vous aurez plus de chances de conserver cette bonne habitude
à long terme.
. Par exemple, quand votre
bébé sourit, dites-lui comment son sourire est original.
. Quand votre bébé gazouille, dites-lui que l’histoire qu’il raconte
est magnifique. Quand il fait de gros efforts pour prendre ou toucher un objet, faites-lui savoir que
vous voyez qu’il travaille fort.
Un rappel !
En remarquant les actions de votre enfant et en lui donnant de , c’est-à-
dire en lui faisant des éloges descriptives même pour des gestes en apparence anodins vous
in uencez grandement son comportement et comment il se sent.
are ce que vous venez de dire en faisant l’éloge des participants. écrivez une de leurs
actions et expliquez en quoi c’était positif, par ex. ’ai vraiment aimé comment tu as dit
bonjour avec un grand sourire en arrivant ici, j’ai senti que tu étais contente de me voir.
re
l est acile de passer des commentaires n gati s mais ceu ci peuvent tre lessants pour
l’en ant e ut de cette activit est de d velopper le r e e de donner de l’attent on pos t e
nos en ants es en ants aiment plaire leurs parents mais ne savent pas trop comment aire es loges
descriptives permettent votre en ant de savoir comment se comporter plut t ue de savoir ce ui n’est pas
ien De plus en tant positi avec votre en ant vous l’ du ue se comporter de a on positive
avec les autres
l r
emandez aux participants de penser à deux éloges qu’on leur aurait déjà faites
1) un énoncé général sur leur personne, par ex. u es quelqu’un de bien et
) une description de ce qui était apprécié chez eux et pourquoi, comme u es un bon
confident. e sens que tu m’écoutes vraiment, a me fait du bien de te parler.
Comment se sentent-ils en entendant ces deux exemples ? emandez-leur de partager leurs réactions. Parlez
de l’importance du choix des mots pour faire des éloges à quelqu’un.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’attention positive

re
es loges les plus e caces sont descriptives et se concentrent sur ce ue uel u’un a ait plut t
ue sur ce u’elle est n croit plus acilement et elles sont plus aciles r p ter n aisant
l’ loge de votre en ant au lieu de dire on gar on dites plut t tu m’aides eaucoup en rangeant les
ouets
l r - d’autres comportements positifs dont ils pourraient faire

l’éloge. Encouragez-les à penser aux actions les plus anodines, puis ajoutez celles-ci à la liste de
comportements positifs qu’ils ont établie au début de l’activité.
- des fa ons de dire ce qui était positif et de dire pourquoi c’était positif, bref
comment donner de . crivez tout. Ajoutez l’une ou l’autre des suggestions suivantes
ons e ire e ui t it positi ons e ire pour uoi ’ t it positi

C’est bien quand tu... a m’aide vraiment
u dois être fier de toi pour... Cela m’a fait plaisir
C’était super comment tu... u m’as montré que c’était important pour toi
u as vraiment bien réussi à... e vois que tu fais de gros efforts
Parce que tu t’es si bien comporté, toi et moi
irons/ferons...
’aime toujours a quand on... comme a ons e onner e l’ ttention positive
o erci pour ... un c lin caresser la tête, tapoter l’épaule
a c’était une bonne idée un sourire passer le bras autour des épaules
u as fait a tout seul... excellent un petit bec un clin d’oeil faire le signe du pouce levé
are
l pourrait être utile de distribuer aux participants une liste de fa ons de donner de
. Celle contenue dans le prospectus peut tr s bien faire l’affaire, sinon ce peut être la liste
créée par le groupe.
l r
ites pourquoi est importante. Encouragez les parents à partager leurs idées
concernant les moments et les fa ons de donner de à leur enfant.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’attention positive

PROSPECTUS
L’ ttention positive
e ar e le e e p e p e re en an p e l ee
l en e are e en e p r e en
vous rappelle que’il est important que vous remarquiez chaque jour ce que votre
enfant fait de positif. Quand vous voyez votre enfant faire quelque chose de bien, dites-lui que c’est bien
et pourquoi ce l’est. aites cela aussi souvent que possible. Essayez de le faire au moins trois fois par
jour, même pour les petites actions. est bénéfique avec des enfants de tous ges.
Ave un en nt e tout e
-
-
- - . ites ce que votre enfant a fait de positif et
pourquoi ce l’était. ites des phrases simples, qui vont droit au but.
Ave un nourrisson
- aites toutes les étapes
décrites ci-dessus.
Un rappel! En remarquant les actions de votre enfant et en lui donnant

de , c’est-à-dire en lui faisant des éloges
descriptif même pour des gestes en apparence anodins vous in uencez
grandement son comportement et comment il se sent.
ons e ire e ui est positi ons e ire pour uoi ’est positi
C’est bien quand tu... Cela m’a fait plaisir
u dois être fier de toi pour... e vois que tu fais de gros efforts
C’était super comment tu... a m’aide vraiment
u as vraiment bien réussi à... u m’as montré que c’était important pour toi
o erci pour ...
u as fait a tout seul... excellent
ons e onner e l’ ttention positive

Sourire, donner un bec, caresser la tête, tapoter l’épaule, faire le signe du
pouce levé, un clin d’ il, étreindre affectueusement l’enfant.
L’ eure u lin
e e p e pa e p e en pr e e re en an l
nner e l a e n
Dire tives pour pr senter L’ eure u lin votre roupe
l r - des activités favorisant le rapprochement et l’affection que les

parents font déjà avec leurs enfants, ou qui sont rattachées à leur propre enfance. -
-
re
’heure du c l n consiste vous rapproc er de votre en ant l s’agit d’identi er des c lins
c ange de tendresses de caresses ue vous autant ue votre en ant appr ciere i possi le
r serve un moment de la ourn e pour ’heure du c l n ectu e r guli rement cette heure
du c l n vous aidera vous rapproc er votre en ant et vous en viendre m me anticiper avec plaisir ces
moments pr cieu pass s ensem le ’heure du c l n est importante tout ge
les fa ons suivantes de vivre et - en groupe. Pour approfondir la
discussion, servez-vous des renseignements supplémentaires. Encouragez les parents à essayer les activités
avec lesquelles ils se sentent le plus à l’aise.
- . Prenez-le doucement et faites-lui un c lin, ou passez votre bras
autour de ses épaules.
. Ceci est
particuli rement important pour les bébés, mais les enfants plus vieux l’apprécient aussi.
. aites cela avant le dodo. Commencez
d s maintenant cette routine avec votre bébé et entretenez-la aussi longtemps que votre enfant et vous
en profiterez.
- - . Commentez les images.
Encouragez l’enfant plus vieux à pointer les images auxquelles vous référez.
( enton fourchu, ête-épaule-genoux-orteil, ’ai deux
yeux, etc.). ouchez votre enfant affectueusement, avec plaisir et douceur. Souriez et prenez une voix
joyeuse pour que ce soit amusant.
. Parlez-lui de sa journée, de
ce qu’il préf re, racontez-lui l’histoire de vous quand vous étiez enfant, etc.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’ eure du c lin 1

. Le massage peut être une excellente fa on

d’aider votre bébé à se détendre. Lui masser le dos, les mains, les pieds, ou encore lui atter les
cheveux tout cela peut aider un enfant de tout ge à s’endormir.
. Ceci est particuli rement important pour les bébés et les enfants en
bas ge. Servez-vous d’un porte-bébé pour porter votre petit durant une promenade dehors ou chez
vous, tout en accomplissant vos mille et une t ches quotidiennes. Parlez-lui de ce que vous êtes en
train de faire, de ce que vous voyez.
Un rappel ! est plus efficace si vous ne vous faites pas déranger. teignez la télévision et
essayez de faire cette activité quand vous n’êtes pas occupée ou pressée.
are de différentes activités illustrant avec la collaboration

d’un enfant, en vous aidant d’une poupée ou en montrant des illustrations. emandez aux
participants de mettre en pratique ces activités avec un enfant, ou encore une poupée.
re
ous les en ants u’ils soient lles ou gar ons ont esoin de contacts p si ues sains et d’une
relation intime empreinte de c aleur a ective es en ants ont esoin de se aire prendre ercer
et em rasser ’est particuli rement vrai pour un en ant en d tresse es en ants ui sur une ase r guli re
re oivent de telles mar ues d’a ection de leurs parents d velopperont un lien tr s ort avec eu e lien aide
les en ants aire con ance leurs parents et penser : mes parents seront l si ’ai vraiment esoin
d’eu es en ants se sentent orts con ants en s curit ls peuvent tre ind pendants tout en tant
capa les de venir c erc er du soutien aupr s de leurs parents s’ils en ressentent le esoin
l r
emandez aux participants de se poser cette question ont-elles déjà connu dans leur vie des
personnes qui leur ont permis de développer ce sentiment de confiance contenu dans une relation
intime saine ? emandez-leur de partager de quelles fa ons ces expériences ont modifié leurs sentiments
à l’égard de cette relation et d’elles-mêmes.
l r
emandez aux participants de ré échir aux accessoires qui réduisent les contacts physiques avec
les bébés (ex. poussette, parc pour enfant, balan oire pour bébé, etc.)... Est-ce que notre société
valorise que l’on prenne un enfant dans ses bras ? iscutez des moyens de maximiser le toucher avec nos
enfants et de comment on pourrait les prendre plus souvent.
- d’activités que les participants pourraient faire à . nspirez-
vous de la liste issue de leur premier remue-méninges, puis ajoutez-y leurs nouvelles idées. iscutez de la
fa on d’incorporer certaines d’entre elles dans leur vie.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’ eure du c lin

re
es en ants doivent pouvoir c oisir le degr d’intimit u’ils partagent avec une personne
a ue en ant a ses pr rences uand vient le temps de donner ou de recevoir un c lin ar
e emple certains en ants n’aiment pas se aire touc er et d’autres n’aiment pas tou ours se aire prendre
aisse votre en ant vous montrer ce u’il ou elle pr re aisse l’en ant prendre l’initiative et so e
l’ coute de ses signau ’heure du c l n ne vous aidera tir cette relation de con ance ue si vous tes
attentive au mar ues d’a ection ue votre en ant pr re et ue vous respecte le moment ui convient le
mieu l’en ant
l r
nvitez les participants à se demander comment leur enfant réagit au toucher, à la proximité
physique. - des signaux qu’envoie un enfant pour dire s’il apprécie
ou non ces contacts. Ajoutez ce à quoi les participants ne penseraient pas.
L’enfant apprécie il se détend, il se colle, il sourit, il gazouille, etc.
L’enfant n’apprécie pas il se détourne, il se tend, il vous repousse, il dit non , il fait la moue, etc.
re
ous les adultes ne ressentent pas le touc er et l’intimit de la m me a on l est important
de consid rer vous aussi vos propres sentiments par rapport cela et de trouver votre one
de con ort i cette pro imit vous rend incon orta le vous pouve apprendre g rer cet incon ort a n de
pouvoir ensuite satis aire le esoin de contacts p si ues de votre en ant
l r
emandez aux participants si la proximité physique les a déjà rendues inconfortables.
- de trucs pour rester calme lors de tels rapprochements. Par exemple
dentifiez les formes d’intimité avec lesquelles vous êtes à l’aise (pourquoi ne pas essayer les
comptines avec des gestes, par exemple ?)
Préparez-vous à vivre un moment intime
Concentrez-vous sur le plaisir qu’éprouve votre enfant
tablissez une durée limite pour ces rapprochements
espirez profondément et détendez-vous pendant .
l r
appelez l’importance de et encouragez les participants à s’échanger des idées
pour intégrer à leur horaire ces moments précieux de tendresse avec leur enfant.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : ’ eure du c lin

PROSPECTUS
L’ eure u lin
e e p e pa e p e en pr e e re en an l
nner e l a e n
consiste à vous rapprocher de votre enfant. l s’agit d’identifier des c lins (échange
de tendresses, de caresses) que vous et votre enfant appréciez. Essayez de le faire chaque jour. Vous
et votre enfant aurez h te qu’arrive , qui est importante à tous ges.
Voici des suggestions d’idées pour . Essayez celles qui vous attirent le plus
-
-
- -
-
Un rappel! est plus efficace si vous ne vous faites

pas déranger. teignez donc la télévision et essayez de faire
l’activité quand vous n’êtes pas occupé ou pressé.
p r an !
Les enfants doivent avoir la possibilité de choisir le niveau d’intimité qu’ils
trouvent confortable.
uss mportant rouvez votre propre zone de confort. Si la proximité physique vous
rend inconfortable, vous pouvez identifier les formes d’intimité avec lesquelles vous
êtes à l’aise vous préparer à vivre ce moment intime vous concentrer sur le plaisir
qu’éprouve votre enfant établir une durée limite pour ces rapprochements respirer
profondément et vous détendre.
Ren re les t es uoti iennes us ntes

en ren re pla an e a an p r e re en an le
n e pr e r l re en re en an
Dire tives pour pr senter Ren re les t es uoti iennes us ntes votre roupe
re
rendre soin de nos en ants impli ue un tas de c oses aire ela peut s’av rer une corv e
si votre en ant n’est pas content ous pouve rendre ces t c es uotidiennes plus aciles et
amusantes pour votre en ant comme pour vous en aisant de petites activit s sp ciales es activit s vous
aideront vous sentir mieu et cr er un lien solide et c aleureu entre vous deu
l r
emandez aux participantes - des soins quotidiens qu’ils
prodiguent, puis des activités spéciales qu’ils font déjà avec leurs enfants durant leur routine de
soins. Par exemple
L’heure du dodo
une berceuse, une pri re ou une histoire jouer de la musique
lire un livre donner des c lins et des becs au coucher ou au réveil
Aux repas
une fa on spéciale de mettre la table
une chanson ou un jeu pendant que vous nourrissez votre bébé ou votre bambin
L’heure du bain / de changer la couche
ayez des jouets réservés au bain et d’autres disposés pr s du coin à langer
une chanson ou un jeu pendant que vous déshabillez ou changez votre enfant, ou pendant qu’il
prend son bain
Les bonjours et les adieux
des c lins et des becs avant ou apr s une séparation
dire quelque chose de spécial avant ou apr s une séparation
-
re
endre les t ches uot d ennes amusantes est une a on de s’assurer ue les t c es routini res
ui s’appli uent votre en ant deviennent plus aciles et plus amusantes pour vous et votre
en ant ’int gration d’activit s sp ciales et amusantes dans votre routine aidera votre en ant se sentir
sp cial et proc e de vous en plus de vous aciliter dr lement la t c e endre les t ches uot d ennes
amusantes s’appli ue au en ants de tous ges
Directives pour l’animation des groupes de discussion : endre les t c es uotidiennes amusantes 1
les étapes présentées dans - en groupe.

Pour approfondir la discussion, servez-vous des renseignements supplémentaires.
pensez à des
t ches que vous ou votre enfant trouvez difficiles, désagréables ou ennuyantes.
- assurez vous d’être doux et rassurant dans vos contacts avec votre bébé.
- et questionnez-vous sur ce que votre bébé pense et ressent.
- et prêtez attention à ses réactions.
si l’enfant a du plaisir durant l’activité si ce n’est pas le cas, arrêtez.
. Patientez et observez. Si votre bébé continue

de se détourner, changez d’activité. Essayez de faire cela avant que votre bébé ne se f che ou ne devienne
grincheux.
Voici quelques exemples d’activités spéciales

es comptines avec ou sans gestes ( ’ai deux yeux, Panse de son) Les enfants plus vieux pourraient y
aller à tour de r le et vous faire faire les activités ou les faire avec vous.
Chanter une berceuse ou autre chanson (Au clair de la lune, r re acques)
aconter une histoire (histoire inventée, histoire de famille, conte de fées, légende, histoire tirée d’un livre)
estes attentionnés (c lins, becs, chatouilles, massage doux)
Un rappel !
Choisissez une ou deux t ches quotidiennes et intégrez-y une activité spéciale de fa on réguli re.
Assurez-vous que l’activité soit amusante pour vous comme pour l’enfant.
’oubliez pas d’être exible. Si votre enfant n’aime pas l’activité, essayez autre chose.
are
aites la démonstration et enseignez aux participants des comptines, avec ou sans gestes, et des
berceuses qu’ils pourraient réciter ou chanter pendant leur routine quotidienne. En voici
des exemples
’ai deu eu tant mieu rosse rosse rosse
deu oreilles c’est pareil ’me rosse les dents
deu paules c’est dr le celles d’en arri re celles d’en avant
deu ras a va rosse rosse rosse
deu esses ui s’connaissent ’me rosse les dents
deux jambes y’m’semble que... rosse rosse rosse rosse
’m’les rosse souvent
Directives pour l’animation des groupes de discussion : endre les t c es uotidiennes amusantes
anse de son estomac de plom aman les p’tits ateau ui vont sur l’eau ont ils des am es
ace de pigeon menton ourc u o ons mon grand ta s’ils n’en avaient pas
ouc e d’argent ne cancan marc eraient pas
oue ouillie oue r tie
p’tit il gros t il
sourcillons sourcillette
ogne ogne la ca oc e
emandez aux participants d’essayer ces comptines avec leur enfant, ou de faire semblant si leur enfant n’est
pas présent avec eux.
l r
iscuter des avantages de . Assurez-vous de
mentionner ceux-ci
rend les t ches quotidiennes plus amusantes et plus faciles tant pour le parent que pour l’enfant
l’enfant coop re et se comporte mieux
aide au développement d’un lien spécial entre le parent et l’enfant
aide à l’établissement de routines stables.
re
es routines sont importantes pour les en ants aire les m mes c oses avant ou apr s les m mes
p riodes de la ourn e e : le repas l’ eure de la sieste l’ eure du dodo l’ eure du eu aide
les s et les en ants apprendre comment r guler leur corps e : uand ils ont aim uand ils somnolent
uand ils sont veill s es routines aident les en ants r gler leur orloge interne
l r
evoir l’importance de l’activité . emander
aux participants de partager les t ches qui mériteraient d’être plus amusantes et leurs
idées pour y arriver.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : endre les t c es uotidiennes amusantes
PROSPECTUS
Ren re les t es uoti iennes us ntes

en ren re pla an e a an p r e re en an le
n e pr e r l re en re en an
vous rappelle que toutes ces t ches routini res que vous
devez accomplir pour le bien-être de votre enfant peuvent être amusantes et même plaisantes, pour
lui comme pour vous. L’idée ? Vous rendre la t che plus facile. Comment ? En intégrant des activités
amusantes à votre routine, ce qui aidera votre enfant à se sentir spécial et lié à vous. Ce prospectus
s’adresse aux parents d’enfants de tous ges.
que vous prodiguez à votre enfant, aux activités de
routine telles que
le nourrir lui faire prendre un bain / le changer
le quitter et le retrouver l’endormir
que vous pourriez faire pendant que vous accomplissez ces
t ches afin de les rendre plus amusantes.
Pour un nourrisson
-
-
-
si ce n’est pas
le cas, arrêtez.
. Patientez et observez. Si votre bébé
continue de se détourner, changez d’activité. Essayez de changer avant que votre bébé ne se f che ou
ne devienne grincheux.
Voi i uel ues e e ples ’ tivit s sp i les us ntes

éciter des comptines, avec ou sans gestes
Chanter une berceuse ou une autre chanson
aconter une histoire
onner des c lins, des becs, faire des chatouilles ou un petit massage.
Un rappel!
Choisissez une t che quotidienne (ou deux) et intégrez-y une activité spéciale de fa on réguli re.
Assurez-vous que l’activité soit amusante pour votre enfant et vous.
’oubliez pas d’être exible. Si votre enfant n’aime pas l’activité, essayez autre chose.
Ce ue nous vons ppris

er ane r an e ra a e a pra e paren ale e l n n a
appr e ne n pa rae
Dire tives pour pr senter Ce ue nous vons ppris votre roupe
l r
emandez aux membres du groupe s’ils ont déjà re u des conseils sur leurs pratiques parentales
les ayant rendus mal à l’aise. emandez-leur de partager pourquoi cela les avait mis mal à l’aise
et comment ils avaient répondu à ces conseils.
re
ertains conseils venant de nos amilles de nos amis ou d’ trangers sont des m t es nm t e
est ce ue plusieurs prennent pour vrai mais ui se r v le au tudes et e p riences l’appui
Voici une liste des mythes les plus courants en mati re d’éducation des enfants. Vous pourriez lire cette liste
en demandant aux participants d’indiquer s’ils croient que ces éléments sont vrais ou faux.
noter ssure ous de en nd uer ue ces nonc s sont des m thes u’ ls ne sont pas ra s n
ous recommande de ne pas cr re ces m thes pu s ue certa ns part c pants ne comprendront
peut tre pas ue ces nonc s ne sont pas corrects
#1 Vous g tez votre bébé ou votre enfant en réagissant à ses pleurs.
#2 C’est de g ter votre enfant que de lui faire des éloges.
#3 Quand votre enfant pleure, il essaie de vous manipuler ou de vous faire f cher.
#4 L’important est la quantité de temps que vous passez avec votre enfant. Si vous êtes avec lui tout
le temps ou presque, votre enfant grandira heureux et en santé.
#5 Vous devez offrir à votre enfant les meilleures choses matérielles.
#6 L’art d’être parent vient tout seul c’est naturel.
#7 Votre enfant ne vous aimera pas si vous le faites f cher ou si vous lui faites de la peine.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : e ue nous avons appris 1

are
Choisissez les mythes qui feront l’objet de cette discussion. emandez aux membres du groupe
s’ils connaissent les mythes en question. Servez-vous des énoncés corrigés dans
pour démarrer la discussion. Ces corrections sont fondées sur le résultat des recherches de
plusieurs experts de l’éducation, sur leurs expériences et leurs observations. Assurez-vous de clarifier
ce qu’est un mythe et concentrez-vous sur ceque nous avons appris. Sentez-vous à l’aise d’enrichir la
conversation à l’aide d’autres sources d’information. nvitez les participants à partager leurs expériences et
leurs préoccupations. Si certains résistent aux idées présentées, ne vous sentez pas obligés de les convaincre
de ce qui est vrai. Le simple fait d’ouvrir une discussion, de soulever de nouvelles idées, pourrait entraîner un
changement de conviction éventuel.
Voi i l’ eure uste rel tive ent plusieurs t es on ern nt

l’ u tion es en nts
ous ne te pas otre ou otre en ant en r a ssant ses pleurs
En réagissant de fa on appropriée aux pleurs de votre bébé ou à tout autre signal de détresse, vous lui laissez
savoir que vous êtes là pour lui. Les pleurs sont un moyen pour votre bébé de vous laisser savoir qu’il a
besoin d’aide. Vous votre enfant quand vous réagissez à ses signaux, et il n’essaie pas de vous
contr ler. Quand vous réagissez de fa on constante aux besoins de votre enfant, il apprend à vous faire
confiance et à se fier à vous. Si ses besoins ont été comblés de fa on constante à un jeune ge, l’enfant qui
grandit aura tendance à moins pleurer. la longue, les parents apprennent à décrypter ses besoins et ajustent
la rapidité de leur intervention en conséquence.
ous ne pou e pas ter otre en ant en lu a sant des lo es
aire des éloges à votre enfant lui permet de réaliser qu’il compte pour vous et que vous êtes fier de ce qu’il
fait, qu’il s’agisse d’un grand accomplissement ou de quelque chose de tr s petit. En disant à votre enfant
que vous en êtes fier et en lui expliquant pourquoi, vous l’aiderez à améliorer son comportement. Les enfants
aiment entendre ce que vous appréciez et pourquoi vous l’appréciez.
n pleurant otre ou am n ne tente pas de ous pun r de ous man puler ou de ous
a re cher
Quand un bébé pleure ou qu’un enfant pique une crise, vous pouvez avoir l’impression d’être puni. l est
certain que ces expériences sont déplaisantes, mais votre enfant n’est pas en train de vous punir Votre enfant
essaie de vous dire quelque chose. Les enfants n’ont pas toujours les mots pour exprimer ce qu’ils pensent,
ce qu’ils ressentent ou ce dont ils ont besoin. Essayez de trouver ce qui se passe dans la tête de votre enfant
et ses sentiments en observant ce qu’il fait. Le plus important à ce moment-là, c’est de penser à ses besoins
et d’essayer de l’aider. Quand votre enfant est vraiment bouleversé, il a besoin d’aide pour comprendre ses
sentiments, se calmer et faire face à la situation.
asser du temps a ec otre en ant ne su t pas a ual t du temps pass ensem le et otre
constance sont alement mportantes
L’enfant a besoin de savoir que son parent est disponible pour prendre soin de lui physiquement et
émotivement. La constance de vos interventions et la qualité de l’attention que vous accordez à votre enfant
comptent autant que votre seule présence.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : e ue nous avons appris

ous n’a e pas l’o l at on d’o r r les me lleures choses mat r elles otre en ant
Ce que vous pouvez donner de mieux à votre enfant ne s’ach te pas dans un magasin. Les enfants ont besoin
d’amour, de protection et de constance. Les objets et l’amour sont deux concepts tr s différents. Ce dont votre
enfant a le plus besoin, c’est vous.
e ne sont pas toutes les techn ues parentales u ennent naturellement

Les parents sont des humains. Les humains commettent des erreurs et tentent de les corriger. ous avons tous
souhaité un jour que nos enfants nous arrivent avec un guide d’utilisation Les erreurs ne causent probl me
que si on les rép te continuellement. Si vous éprouvez un sentiment de culpabilité, cela indique peut-être le
besoin de changer quelque chose. l est correct de demander de l’aide ou de demander conseil quand vous
n’êtes pas s r du bon chemin à prendre. En apprenant de nos erreurs, nous montrons à nos enfants qu’ils
peuvent faire de même.
otre en ant ous a mera m me s os act ons le chent ou lu ont de la pe ne

l est difficile de voir votre enfant malheureux, mais vous devez l’accepter. Les enfants ont besoin de savoir
que tous les sentiments sont corrects, qu’ils ont leur place. out le monde a besoin de faire valider ses
sentiments. Alors si vous avez fait quelque chose qui a f ché ou fait de la peine à votre enfant, laissez-lui
savoir que c’est correct de ressentir ce qu’il ressent mais continuez votre intervention. Par exemple, u es
tr s f chée. e comprends a. ais c’est l’heure d’aller au lit.
re
es en ants et les parents apprennent ensem le et l’un gr ce l’autre e parent et l’en ant
par aits n’e istent pas l n’ a pas u’une onne a on d’ tre un parent otre a on d’ tre
parents c ange au ur et mesure ue vous apprene mieu conna tre votre en ant et ses esoins sans cesse
c angeants
l r
evoyez . emandez aux gens de discuter comment ils réagiront la
prochaine fois qu’un membre de leur famille ou d’autres personnes leur donneront des conseils
basés sur être des mythes. ls pourraient alors...
dire quelque chose comme erci de votre intérêt l y a effectivement beaucoup de monde qui
pense a, mais de nouvelles recherches démontrent que...
sourire poliment et poursuivre leur activité
dire ’vais y penser.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : e ue nous avons appris

PROSPECTUS
Ce ue nous vons ppris

er ane r an e ra a e a pra e paren ale e l n n a
appr e ne n pa rae
Voi i l’ eure uste rel tive ent plusieurs t es
on ern nt l’ u tion es en nts
#1 - Vous ne g tez pas votre bébé ou votre enfant en réagissant à ses pleurs.
#2 - Vous ne pouvez pas g ter votre enfant en lui faisant des éloges.
#3 - En pleurant, votre bébé ou votre bambin ne tente pas de vous punir, de vous manipuler ou de
vous faire f cher.
#4 - Passer du temps avec votre enfant ne suffit pas. La qualité du temps passé ensemble et votre
constance sont également importantes.
#5 - Vous n’avez pas l’obligation d’acheter des choses ch res à votre enfant. Ce qu’il y a de plus
cher à ses yeux et ce dont il a le plus besoin , c’est vous.
#6 - L’art d’être parent s’apprend.
#7 - Votre enfant vous aimera même si vos actions le mettent en col re ou l’attristent.
Un rappel! Les enfants et les parents apprennent ensemble, et l’un

gr ce à l’autre. Les enfants parfaits n’existent pas. l n’y
a pas non plus de parents parfaits, comme il n’existe pas qu’une seule bonne
fa on d’être parent. L’éducation que vous offrez à votre enfant changera au
fur et à mesure que vous apprendrez à mieux connaître cette personne et ses
besoins sans cesse changeants.
Questions pour le suivi

Voici des questions que vous pouvez poser pour faciliter la discussion de groupe suivant une activité. Vous
pouvez poser certaines de ces questions à la fin de l’activité si les participants ont eu la chance de l’essayer,
ou plus tard (la semaine suivante par exemple), une fois qu’ils auront eu la chance d’essayer l’activité à la
maison. Si vous leur posez ces questions plus tard, rappelez-leur quelle était l’activité afin de rafraîchir leur
mémoire et de s’assurer que tous, incluant ceux qui étaient absents, sachent ce dont il était question.
Avez-vous été capable d’essayer l’activité avec vos enfants?

Comment cela s’est-il déroulé ?
Qu’est-ce qui vous a empêché de faire l’activité ?
Comment avez-vous commencé l’activité ? Comment cela s’est-il déroulé ?
Qu’est-ce que vous avez le plus aimé dans cette activité avec votre enfant ?
Avez-vous éprouvé des difficultés ?
Qu’avez-vous remarqué chez vos enfants pendant que vous faisiez l’activité ?
Comment vos enfants ont-ils réagi ? Ont-ils réagi comme vous le pensiez ? Expliquez ce que vous
voulez dire.
Qu’auriez-vous fait de différent ? / Qu’est-ce que vous ferez différemment la prochaine fois que vous
ferez l’activité ?
Quelles expériences aimeriez-vous partager ?
Y a-t-il des choses que vous avez faites ou des choses que vous avez apprises qui pourraient être
utiles aux autres personnes dans le groupe ?
Avez-vous des questions ?
Un rappel !
L’apprentissage d’une nouvelle habileté requiert du temps et de l’exercice. Pour apprendre à
introduire et à faire ces activités avec votre enfant, vous devrez mettre du temps et des efforts,
mais dites-vous bien que vos efforts seront récompensés par une relation plus solide et joyeuse avec votre
enfant. Cela vous rapprochera de votre enfant.
Directives pour l’animation des groupes de discussion : Questions pour le suivi 1

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évision de la traduction / adaptation

ous vous recommandons de visionner d’abord le V es l ens pour la e pour savoir en

ur oler les oncepts cl s

e o r les r nc pes ondamentau

plorer les ru r ues our en sa o r da anta e

onsulter les ru r ues at re r e on

ser la sect on ntroduct on au act t s pour d elopper l’attachement

plorer les essources suppl menta res

Trousse de ressources pour l’attachement

emar ue pour s mpl er nous ut l serons le terme parent pour s n er la personne a ec

Trousse de ressources pour l’attachement

Intro u tion l’ tt e ent

Le processus d’attachement commence à la naissance.

’ mportance de l’attachement est tra t e plus en d ta ls dans la e

Quitte sa ﬁgure d’attachement pour explorer davantage.

3 6 Le contact physique est toujours important, mais moins crucial.

n enfant a besoin que son parent

n enfant a besoin que son parent l’accueille pour obtenir

Le parent peut réparer en

On distingue principaux types d’attachement

Les parents d’enfants qui ont un attachement sécurisant

n enfant qui a un attachement sécurisant

Les parents d’enfants qui ont un attachement insécurisant

n enfant qui a un attachement insécurisant

- se développe quand le parent ignore constamment les

- peut prendre forme lorsque le parent

Les deux types d’attachement insécurisant, soit l’attachement évitant et l’attachement

- prend forme quand le parent se comporte de

Parmi les comportements d’attachement insécurisant-désorganisé qu’un enfant peut avoir

endus à l’ ge scolaire, plusieurs enfants qui avaient un attachement insécurisant-

Aviez-vous une compréhension différente de l’attachement avant de lire cette section du

Trousse de ressources pour l’attachement

Les bébés ont besoin d’aide notamment pour réguler leurs

Les parents sensibles peuvent aider à réguler leur enfant

Le nourisson a besoin que son parent l’aide à se réguler de fa on continue en s’ajustant et en

Les enfants qui ont de la difﬁculté à s’autoréguler auront également de la difﬁculté à

Qui devrait aider les familles à développer de bonnes relations d’attachement ?

Trousse de ressources pour l’attachement

teurs ui in luen ent l’ tt e ent

Donner des soins attentionnés

3e section : Facteurs ui in uencent l’attachement 3

Pour éviter de répéter de telles expériences du passé, le parent peut

ns cur sant d sor an s

es acteurs de ris ue propres la relation parent en ant :

e acteur de ris ue propre au milieu :

e acteur de ris ue propre au parent :

Le parent se comporte d’une fa on qui suscite de la peur ou qui crée de la tension. Le

l s’agit ici de comportements physiques ou verbaux qui causent de la peur ou de la

Cela se produit quand le parent s’éloigne physiquement ou verbalement de l’enfant qui a

Trousse de ressources pour l’attachement

. romou o r une relat on d’attachement s cur sante

uest ons pour a re le tour du su et