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Faculté des Lettres, Langues Et Sciences Humaines

Année universitaire 2017-2018

Proches aidants : le répit à domicile, une nouvelle solution ?

Mémoire Professionnel
Pour la validation de la Licence Professionnelle
« Coordination Handicap et Vieillissement »

Présenté par :
Pauline PORTUESE, Licence Professionnelle Coordination Handicap et
Vieillissement

Enseignant auquel est adressé le rapport de stage en vue de sa correction :


MAILLARD Benoît
MEMOIRE PROFESSIONNEL
Proches aidants : le répit à domicile, une nouvelle solution ?

02 JUIN 2018
PLATEFORME D’ACCOMPAGNEMENT ET DE REPIT DES AIDANTS
CCAS ANGERS
Pauline PORTUESE – Licence Pro Coordination Handicap et Vieillissement
Remerciements

Je tiens tout particulièrement à remercier pour ce mémoire et mon stage les personnes
suivantes :

Monsieur Benoît MAILLARD, mon professeur référent de mémoire pour sa patience,


sa disponibilité et son suivi accompagné de précieux conseils.

Madame Céline LE MERCIER, ma tutrice de stage et avant tout coordinatrice de la


Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants. Merci à elle pour son accueil,
sa confiance et sa disponibilité.

Madame Jocelyne MANCEAU, assistante de soins en gérontologie sur la plateforme,


pour avoir partagé avec moi son expérience et les temps avec les personnes, aidants
comme aidés.

Madame Catherine COTTENCEAU, Directrice du CCAS d’Angers pour son accueil


lors de réunions et temps formels, et pour l’implication qu’elle m’a permis d’avoir au
sein de ces temps de travail.

Monsieur Loïc TOUBLANC, directeur de l’action gérontologique du CCAS d’Angers,


pour les mêmes raisons que Madame COTTENCEAU.

L’équipe de l’EHPAD César GEOFFRAY, pour son accueil et sa sympathie.

Les aidants et aidés, pour leur accueil et leur sympathie lors de temps de rencontres.

Et toutes les personnes que j’ai pu rencontrer au cours de mon stage.


Table des matières

Remerciements .......................................................................................................... 2

Introduction ................................................................................................................. 1

I. Structure d’accueil : présentation ..................................................................... 4

1. Le Centre Communal d’Action Sociale de la ville d’Angers (CCAS) .............. 4

a. Son fonctionnement ................................................................................ 4

b. Ses missions ........................................................................................... 5

2. Mon implication au sein du CCAS ................................................................. 6

3. La Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants .......................... 7

a. Les plateformes : un dispositif national ................................................... 7

b. La Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants de la ville


d’Angers ........................................................................................................... 9

II. Les missions de la plateforme ....................................................................... 15

1. Actions proposées ....................................................................................... 15

2. L’approche systémique et l’aide aux aidants ............................................... 18

a. L’approche systémique : présentation .................................................. 18

b. L’aidant et la dynamique familiale ......................................................... 19

c. « Ma famille, mon proche et moi : comment trouver ma place ? » ........ 21

III. Le répit à domicile, une expérimentation ....................................................... 24

a. Genèse du répit à domicile ................................................................... 24

b. Le baluchonnage Angevin..................................................................... 25

Conclusion ................................................................................................................ 33

Bibliographie ............................................................................................................. 37
Introduction
1,4 million : c’est le nombre de personnes âgées de plus de quatre-vingt-cinq ans
aujourd’hui en France. D’ici 2060, ces personnes seront au nombre de cinq millions,
et un tiers des français aura plus de soixante ans. Avec l’augmentation du nombre de
personnes de plus de quatre-vingt-cinq ans, on entre dans une nouvelle ère et on voit
apparaître alors le « quatrième âge ». Ces personnes font partie de celles qui auront
parfois le loisir de connaître les petits-enfants de leurs propres petits-enfants. Mais, si
le vieillissement de la population peut être vu comme un progrès considérable de notre
médecine, il n’en demeure pas moins que de nouveaux besoins apparaissent. En effet,
vivre longtemps ne correspond pas toujours avec bonne santé, vitalité et totale
autonomie. Dans le plan « maladies neurodégénératives 2014-2019 » du
gouvernement, ce sont 850 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de
maladies apparentées qui sont annoncées, 150 000 pour la maladie de Parkinson et
80 000 pour la sclérose en plaques, et tout autant de pathologies provoquant la perte
d’autonomie et qui posent la question du maintien à domicile. 1 Pourtant, le désir des
personnes de rester vivre à domicile est de plus en plus grand et les places en
hébergements se font rares et chères. C’est pour cette raison que, aujourd’hui, et
malgré le développement par les pouvoirs publics d’aides financières telles que
l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie par exemple, ou encore la mise en place de
services d’aides et de soins, 80% de l’aide apportée aux personnes âgées est assurée
par l’entourage de ces dernières. Ce peut être bien sûr le conjoint mais aussi les
enfants, la fratrie, le voisinage ou encore des amis proches. On appelle ces personnes,
les « aidants », « aidants naturels », « aidants familiaux » et, depuis la loi d’Adaptation
de la Société au Vieillissement : « proches aidants ». Les aidants sont définis et
reconnus légalement par la définition suivante : « Est considéré comme proche aidant
d'une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil
de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux,
ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables,

1 Plan maladies neurodégénératives 2014-2019 – Introduction p.7 – Octobre 2014 – Marisol


TOURAINE, Laurence ROSSIGNOL, Geneviève FIORASO
1
qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour
accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne. » 2

A ce jour, on compte 8,3 millions de proches aidants en France. Ce rôle de proches


aidants implique beaucoup d’engagement mais il demande aussi de l’endurance et
bien souvent des capacités physiques. Toutes ces compétences ne sont pas toujours
faciles à réunir, et, à long terme peuvent provoquer l’épuisement. Cet épuisement
amène au « burn-out » de l’aidant, qui peut être mesuré. En 1980, le professeur de
gérontologie de l’université de Pennsylvanie Steven H. Zarit, à la suite du constat d’une
surmortalité des conjoints et enfants aidants des années 70, développe un outil pour
mesurer le « fardeau » de l’aidant. Cet outil est une échelle prenant la forme d’une
grille d’évaluation, et qui portera son nom : « la grille Zarit » (ANNEXE 1 – GRILLE DE

ZARIT, ECHELLE D’EVALUATION DU FARDEAU DE L’AIDANT). Le concept de « fardeau » y est


défini comme « la charge subjective ressentie par l’aidant du fait des différentes tâches
qu’il doit accomplir et des dilemmes auxquels il est parfois confronté ». La grille de
Zarit est celle que l’on utilise encore aujourd’hui.

« L’aide aux aidants » en France a principalement été développée par le monde


associatif, notamment France Alzheimer créée en 1985, suivie de quelques
associations locales qui verront le jour peu de temps après, par des personnes elles-
mêmes aidantes. Outre les associations, certains conseils départementaux (conseils
généraux à cette époque), ont aussi été porteurs d’initiatives.

La Caisse Nationale de Solidarité à l’Autonomie (CNSA) créée en 2005 pour financer


la perte d’autonomie, intègre l’accompagnement des aidants dans son champ
d’intervention et finance de nombreuses initiatives, ce qui offre une réelle
reconnaissance du statut d’aidant.

Actuellement, on trouve donc dans de nombreuses villes des institutions qui mettent
en place des dispositifs pour soutenir les proches aidants, d’une manière ou d’une
autre comme les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) ou les Centres Locaux
d’Information et de Coordination Gérontologique (CLIC) par exemple. Les caisses de

2 Loi d’adaptation de la société au vieillissement – Chapitre III « Soutenir et valoriser les proches
aidants » - art.51 – Code de l’action sociale et des familles
2
retraites, mutuelles ou encore les caisses complémentaires de retraites proposent
également des services.

Mais aussi, comme dispositifs spécialisés et essentiellement centrés sur


l’accompagnement des aidants, leur soutien et leur répit, nous trouvons donc les
« Plateformes d’Accompagnement et de Répit des Aidants ».

Il sera question dans ce mémoire de vous présenter le dispositif d’aide aux aidants de
la ville d’Angers. Dans la première partie, je vous en présenterai le porteur : le Centre
Communal d’Action Sociale de la ville d’Angers puis, plus précisément, la Plateforme
d’Accompagnement et de Répit des Aidants. Cette première partie sera donc
consacrée à la présentation de ces deux structures et de leurs fonctionnements
respectifs.

La seconde partie présentera les missions de la Plateforme et j’y traiterai la


problématique de l’aide aux aidants par son organisation familiale. J’expliquerai les
obstacles que les aidants peuvent rencontrer au sein même de leur famille, lorsque la
dépendance s’installe sur un des membres. J’aborderai ce sujet par l’explication de
« l’approche systémique » qui vous sera présentée historiquement et
méthodologiquement. Nous verrons comment la Plateforme d’Accompagnement et de
Répit des Aidants de la ville d’Angers s’empare alors de la systémie pour venir en aide
à ses usagers.

Et c’est dans la troisième et dernière partie de ce rapport que nous aborderons le sujet
du « répit à domicile » : quel est-il ? comment fonctionne-t-il et d’où vient-il ? Une
présentation sera faite de celui-ci, de sa création outre atlantique jusqu’à son
apparition en France, et plus particulièrement à Angers. Il sera expliqué comment cette
solution de répit est expérimentée sur le territoire Angevin et comment elle pallie le
risque d’épuisement de l’aidant.

Enfin, une conclusion viendra synthétiser le rapport et permettra également une


exploration de l’aide aux aidants ailleurs qu’en France. Cette conclusion permettra
aussi de faire un bref bilan de mon stage et de mon année en Licence Professionnelle
Coordination Handicap et Vieillissement, avec mes futures ambitions professionnelles.

3
I. Structure d’accueil : présentation

1. Le Centre Communal d’Action Sociale de la ville d’Angers (CCAS)

Si j’ai principalement effectué mon stage sur la Plateforme d’Accompagnement et de


Répit des Aidants, ma première structure d’accueil est, puisque la plateforme en
dépend, le CCAS d’Angers. C’est ce pour quoi je vais commencer par une présentation
de ce dernier, acteur essentiel à la politique sociale de la ville d’Angers. C’est le CCAS
qui anime « l’action de prévention et de développement social dans la commune tout
en étant en lien avec les institutions. Il participe à l’instruction des demandes d’aides
sociales, contribue aux dispositifs d’insertion sociale et professionnelle et peut créer et
gérer directement tout établissement ou service à caractère social ou médico-social. »
(ANNEXE 2 – PLAQUETTE DE PRESENTATION CCAS)

a. Son fonctionnement

Le Centre Communal d’Action Sociale est administré et présidé par le Maire,


Christophe BECHU, qui est assisté par 8 élus du conseil municipal :

• L’Adjoint aux solidarités actives et au handicap


• L’Adjoint aux personnes âgées
• L’Adjoint aux ressources humaines
• L’Adjoint aux projets communaux d’insertion
• Et cinq conseillers municipaux

Outre les élus, des administrateurs sont également nommés par le Maire pour
représenter les citoyens et apporter conseils. Parmi eux, on trouve : des représentants
des associations familiales (ici, l’UDAF), des associations de personnes en situation
de handicap du département, des associations de retraités et de personnes âgées,
des associations œuvrant dans le champ de la lutte contre les exclusions ainsi que
des personnes participant à des actions de prévention, d’animation ou de
développement social. Ces représentants sont régulièrement consultés puisque
rapportent la voix des citoyens concernés par telle ou telle situation.

4
Le Centre Communal d’Action Sociale est un établissement public administratif. Il est
géré à Angers par un comité de direction avec à sa tête la directrice, Madame
Catherine COTTENCEAU, et quatre directeurs adjoints :

• Directrice adjointe à l’action sociale : Madame Paulette MARTINEAU


• Directeur adjoint à l’action gérontologique : Monsieur Loïc TOUBLANC
• Directrice adjointe aux ressources internes : Madame Catherine MARIE
• Directeur adjoint pour l’appui au pilotage : Monsieur Guillaume LEBLONDEL

(ANNEXE 3 – ORGANIGRAMME DU CCAS DE LA VILLE D’ANGERS)

Pour son fonctionnement dans les différents services, le CCAS d’Angers emploie 840
agents dont 566 équivalents temps plein. Quarante-deux métiers différents sont
exercés sur différentes fonctions telles que les fonctions de direction, d’encadrement
intermédiaire, d’administration, mais aussi de fonctions techniques, sociales, médico-
sociales, médicales ou encore d’animation.

Avec un budget propre, le CCAS fonctionne principalement grâce aux subventions de


la ville d’Angers et aux financements d’organismes partenaires tels que l’Etat, l’Agence
Régionale de Santé, le Département ou encore les contributions des usagers.

b. Ses missions

Le Centre Communal d’Action Sociale de la ville d’Angers cherche à répondre à cinq


missions principales « régies sous le code de l’action sociale et des familles », qui
sont les suivantes :

• Animer une action générale de prévention et de développement social dans la


commune en liaison étroite avec les institutions publiques et privées,
• Intervenir sous forme de prestations remboursables ou non remboursables,
• Participer aux dispositifs d’insertion sociale et professionnelle,
• Créer et gérer directement tout établissement ou service à caractère social ou
médico-social

5
Pour toujours répondre à ses missions, on retrouve neuf prestations, dont une qui nous
intéresse particulièrement dans le cadre de ce mémoire : « être accompagné à tous
les âges de la vie ». Si c’est effectivement cette prestation qui nous interpelle
davantage, c’est parce que c’est en elle que l’on retrouvera la Plateforme
d’Accompagnement et de Répit des Aidants, ainsi que les services portés par la même
hiérarchie : la Direction Action Gérontologique. Sous cette direction, on retrouve :

• Le Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC)


• Le Service de Soutien à Domicile et de portage de repas (SSAD)
• Sept résidences autonomie
• Deux Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes
(EHPAD)
• Un Service Polyvalent d’Aides et de Soins à Domicile (SPASAD)
• Un Service Vie Sociale et d’aide aux aidants incluant la Plateforme
d’Accompagnement et de Répit des Aidants.

2. Mon implication au sein du CCAS

Dépendant du CCAS, la coordinatrice de la Plateforme d’Accompagnement et de Répit


des Aidants est régulièrement sollicitée pour les réunions et groupes de travail
concernant notamment l’action gérontologique. Tout au long de mon stage, nous
avons donc participé à diverses réunions, habituelles ou extraordinaires, selon les
besoins et l’actualité au sein du Centre Communal d’Action Sociale. Des réunions et
temps de concertation spécifiques à la plateforme et à ses missions ont également eu
lieu.

D’autres réunions sont organisées par la direction pour informer et partager avec les
cadres du CCAS. Chaque service organise des réunions pour travailler « en mode
projet » comme par exemple récemment pour réfléchir et définir le nom d’un nouveau
dispositif. Ces réunions ont pour objectif d’avoir un temps de réflexion commun sur la
mise en place de nouveaux outils, ou d’un meilleur système d’attraction et
d’information des services du Centre Communal d’Action Sociale envers ses usagers.
Nous avons par exemple participé au dernier groupe de travail qui permettait de
partager autour du « Comptoir Citoyen ».

6
Outre ces réunions auxquelles nous sommes directement conviées, nous intervenons
parfois dans d’autres réunions simplement pour prendre conseils auprès de nos
collègues sur leur fonctionnement pour un même type de projet et pour lequel nous
rencontrons quelques difficultés. Nous avons par exemple sollicité nos collègues de la
direction de l’action sociale sur la question du non recours que nous rencontrons chez
les proches aidants et qu’ils rencontrent également auprès de leur public en situation
de précarité.

Chacune de ces réunions ont permis des rencontres et des échanges enrichissants
avec les différents acteurs sur leur travail, leurs missions et leurs parcours. Etre
présente et sollicitée lors de ces réunions tout au long du stage fut très formateur. Si
nous participons à toutes ces réunions, c’est parce que le coordinateur a un rôle de
cadre impliqué dans l’institution et n’est pas seulement chef de service. Il est donc
sollicité, informé et participe à l’organisation de l’institution.

Outre les temps de travail avec l’ensemble des acteurs du CCAS, d’autres temps sont
aussi organisés, plus spécifiques à la plateforme et à la problématique de l’aide aux
aidants, avec ses différents partenaires.

3. La Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants

a. Les plateformes : un dispositif national

Les Plateformes d’Accompagnement et de Répit des Aidants sont des dispositifs


assez récents puisqu’elles émanent du « plan Alzheimer et maladies apparentées
2008-2012 », à partir duquel la CNSA a attribué le budget nécessaire à la création de
150 plateformes. En effet, ce plan prévoit, dès son premier axe, intitulé « améliorer la
qualité de vie des malades et des aidants » de mieux prendre en compte les malades
et leurs aidants.

Le premier objectif de ce grand axe est consacré à ceux qui, au quotidien,


accompagnent un proche atteint d’une maladie neurodégénérative type Alzheimer ou
maladies apparentées. Nous y trouvons les trois mesures suivantes :

1. Développement et diversification des structures de répit : offrir sur chaque


territoire une palette diversifiée de structures de répit correspondant aux

7
besoins des patients et aux attentes des aidants, en garantissant l’accessibilité
à ces structures.
2. Consolidation des droits et de la formation des aidants : Les droits de
l’aidant et son accès à la formation doivent encore être renforcés, de même qu’il
est normal d’accompagner l’aidant qui le souhaite dans le retour à l’emploi
3. Amélioration du suivi sanitaire des aidants naturels : Mieux prendre en
compte la santé de l’aidant naturel dans le cadre du suivi d’un malade atteint
de maladie d’Alzheimer.

C’est donc en réponse à la première mesure de cet axe « Développement et


diversification des structures de répit », que les plateformes de répit dédiées aux
aidants sont expérimentées. La mission principale de ce nouveau dispositif est « de
leur apporter soutien et répit avec des propositions proches de leur domicile. » 3

Les plateformes telles qu’elles sont définies ci-dessus ont trois grandes missions
principales, à savoir :

1. Soutenir les proches aidants : individuellement ou en groupe


2. Informer et conseiller : l’objectif est de mieux comprendre la maladie et ses
impacts
3. Du relais vers le répit : donner du temps libre au proche, lui permettant de
prendre soin de sa santé.

Enfin, dans le cadre du « Plan maladies neurodégénératives 2014-2019 », d’autres


crédits sont alloués aux Agences Régionales de Santé pour l’ouverture de 65
nouvelles Plateformes d’Accompagnement et de Répit des Aidants. Les ARS allouent
ensuite les subventions nécessaires aux territoires pour l’ouverture d’une plateforme
et pour l’organisation d’actions, en proposant de répondre à un appel à projet.

3Caisse Nationale de Solidarité à l’Autonomie (CNSA) - https://www.cnsa.fr/compensation-de-la-


perte-dautonomie/soutien-aux-aidants

8
b. La Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants de la ville
d’Angers

Sa création
C’est en 2012 que le Centre Communal d’Action Sociale d’Angers répond à l’appel à
projet lancé par l’Agence Régionale de Santé. En Novembre 2014, l’ARS y répond
positivement et c’est alors que la Plateforme d’Accompagnement et de Répit du CCAS
d’Angers voit le jour. Elle est inaugurée par le Maire et Président du CCAS d’Angers
Frédéric BEATSE au sein de la résidence César GEOFFRAY, où elle réside encore
actuellement.

Ses financements
Pour pouvoir fonctionner, la plateforme d’Angers bénéficie de financements venant de
deux principaux financeurs à savoir : la Ville d’Angers et la Caisse Nationale de
Solidarité à l’Autonomie (CNSA) via l’Agence Régionale de Santé de la région Pays-
De-Loire. Ces deux acteurs participent donc au fonctionnement du dispositif en
allouant des budgets annuels. Mais, en plus de ces financements réguliers et
pérennes, d’autres moyens d’obtenir des budgets sont possibles aujourd’hui.
Fréquemment, des acteurs comme le Conseil Départemental, l’Agence Régionale de
Sante (ARS) ou encore les caisses de retraite ouvrent des « appels à candidatures » :
ceux-ci permettent, sous certaines conditions et pour répondre à un objectif précis et
définit par l’annonceur, d’obtenir, en sus, des financements pour un ou plusieurs
projets en particulier. Un dossier de candidature est à remplir et à transmettre avec
une échéance pour justifier le besoin d’obtenir ce soutien supplémentaire.

Deux appels à candidature dédiés à l’Aide aux Aidants ont été ouverts pendant ma
période de stage, l’un provenant du Conseil Départemental et l’autre de l’Agence
Régionale de Santé. J’ai donc participé à la réponse de ces deux derniers en étudiant
les conditions d’éligibilité (public, territoire, type d’action…) et ai participé à la rédaction
de l’un et de l’autre. Par la même occasion, j’ai travaillé sur les dossiers des actions
pour lesquelles nous répondions à ces candidatures, en fonction des projets que nous
souhaitions développer. (ANNEXE 4 – EXEMPLE D’APPEL A CANDIDATURES)

9
Ses professionnels
Pour assurer l’accueil physique et téléphonique ainsi que l’organisation de toutes les
actions de la plateforme, deux personnes y travaillent en permanence, et d’autres y
interviennent en vacation.

• Une coordinatrice – Céline LE MERCIER

Responsable de la Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants d’Angers,


Céline LE MERCIER pilote les actions, gère le budget et recherche les financements.
C’est également elle qui se charge d’élaborer le calendrier des activités semestrielles
et d’organiser ces dernières : recherches d’intervenants, recherches et réservations
des lieux, affectation des dates pour chaque action ou encore préparation des trames
des supports de communication. Sous l’autorité du directeur de l’action gérontologique
du CCAS et dépendante financièrement des budgets qui lui sont alloués, la
coordinatrice se doit aussi de réaliser des bilans d’activité afin de présenter ses
démarches, ses dépenses et les résultats des enquêtes de satisfaction pour justifier
de l’utilisation des financements acquis. Ces rapports sont destinés à l’ARS et au
CCAS.

La coordinatrice fait également le lien avec les nombreux partenaires, dont une
présentation sera faite et que l’on retrouvera en annexe. Elle les contacte, organise
les rencontres et prend part aux réunions et groupes de travail pour chacun des projets
communs, notamment celui de l’expérimentation du répit à domicile.

Si la coordinatrice n’est donc pas la première interlocutrice des usagers de la


plateforme, soit des aidants, elle est celle des professionnels partenaires, des
institutions de la ville et de la direction de l’action gérontologique. Elle a également un
rôle dans le management des équipes, intervenants compris.

• Une assistante de soins en gérontologie – Jocelyne MANCEAU

De formation et avec une expérience d’aide-soignante en EHPAD, Jocelyne


MANCEAU a suivi une formation sur l’accompagnement des personnes atteintes de
la maladie d’Alzheimer pour être davantage spécialisée et préparée à
l’accompagnement de ces personnes atteintes de démences et de troubles

10
neurodégénératifs. Madame MANCEAU connaît donc bien le public, ce qui l’aide à
identifier au mieux les besoins des aidants, à les informer sur les pathologies et les
conseiller sur les bons gestes. C’est donc elle l’interlocutrice principale des usagers
de la plateforme, des aidants souhaitant s’informer. Jocelyne MANCEAU se déplace
également au domicile des personnes quand cela est nécessaire ou demandé, afin de
les rencontrer, d’identifier les besoins et de connaître l’environnement du couple
aidant-aidé. En plus d’être un soutien précieux pour les aidants au téléphone et parfois
à domicile, l’assistante de soins en gérontologie endosse également le rôle
d’animatrice, ou plutôt d’accompagnatrice lors de certaines actions. Par exemple, c’est
elle qui assure la tenue du « goûter des aidants » et des « matinées escapades »,
activités qui seront expliquées dans la présentation des missions et des actions de la
plateforme.

• Les psychologues

Comme cela sera expliqué plus tard dans la présentation des actions, le soutien
psychologique est quelque chose d’essentiel à la plateforme. Si, jusqu’en Janvier, une
psychologue était attitrée au dispositif, le suivi est aujourd’hui assuré par deux
psychologues libéraux. Les séances sont prises en charge par le CCAS à hauteur de
40€ et par tranche de trois séances renouvelables.

• Les intervenants

Tout aussi importants, les intervenants jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement
de la plateforme. Pour chaque action organisée et pour lesquelles il est nécessaire de
prévoir l’intervention d’un professionnel compétent pour le domaine choisi, la
coordinatrice Céline LE MERCIER recherche, contacte et organise le travail de
partenariat. Ces intervenants peuvent venir du secteur associatif comme les
intervenants en bien-être, les conférenciers, les éducateurs sportifs, du monde médical
ou encore de l’animation.

• Des stagiaires

Régulièrement, la Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants accueille


des stagiaires. Etudiants en psychologie ou en licence professionnelle Coordination

11
Handicap et Vieillissement, ces stagiaires peuvent parfois être un soutien dans le
fonctionnement de la plateforme. Selon le thème de stage de l’étudiant et son souhait,
il peut être soit avec Jocelyne MANCEAU sur l’accompagnement des aidants, soit avec
Céline LE MERCIER sur la coordination et l’organisation.

Ses partenaires
Le travail de partenariat est quelque chose d’essentiel pour un dispositif comme la
plateforme de répit, comme pour beaucoup de service d’aide et de soutien. En effet,
les partenaires sont nombreux et peuvent avoir chacun des rôles différents dans le
fonctionnement et le développement de la plateforme. Il y a donc les partenaires
financiers, qui allouent les subventions nécessaires au fonctionnement et que l’on a
déjà évoqué soit la Caisse Nationale de Solidarité à l’Autonomie via l’Agence
Régionale de Santé et la Ville d’Angers, et ceux qui contribuent au fonctionnement
quotidien de la plateforme.

Pour ce qui est du fonctionnement et de faire connaître le dispositif aux usagers,


quelques partenaires ressortent et travaillent régulièrement en lien avec la
coordinatrice :

• Les CLIC, centres locaux d’information et de coordination gérontologique : Ils


sont bien souvent les premiers à être contactés par la population des personnes
âgées ressentant un besoin d’aide, de soutien et/ou d’accompagnement. Selon
la problématique énoncée par l’usager, le conseiller du CLIC l’orientera vers la
structure la plus à même de répondre à ses besoins. Il est alors assez fréquent
de recevoir et de s’entretenir avec des personnes ayant eu notre contact par le
Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique.
• Le CHU d’Angers, et notamment le service de neurologie : les médecins
neurologues qui suivent des patients atteints de maladies neurodégénératives
sont aussi en relation avec les proches des malades. Proches qui, lors des
rendez-vous de suivi, sont présents et peuvent parfois exprimer un mal-être ou
un besoin. Parfois, et sans même que l’aidant l’exprime, le médecin spécialiste
peut remarquer une certaine fatigue chez ce proche aidant. Ces médecins
neurologues ou le reste de l’équipe de soins peuvent ainsi évoquer la

12
plateforme avec l’aidant, lui expliquer nos missions et l’orienter afin qu’il nous
contacte.
• Les associations et services de maintien à domicile de la ville d’Angers : acteur
essentiel au maintien à domicile des personnes âgées, ces institutions exercent
bien souvent au plus proche des familles. Ces structures, et notamment leurs
auxiliaires de vie et responsables de secteur, connaissent leurs usagers et
savent repérer un risque d’épuisement chez un conjoint ou un enfant de
personne malade chez qui ils interviennent. Il est donc important que ces
dispositifs nous connaissent également afin d’être en mesure de prévenir les
aidants sur l’existence de la plateforme et d’en donner les coordonnées.
• Enfin, l’UDAF 49 : l’UDAF, union départementale des associations familiales, a
en son sein un centre de ressources des aidants familiaux.
(ANNEXE 5 – PLAQUETTE DE PRESENTATION DU DISPOSITIF)

Outre les partenariats permettant d’orienter les personnes, il y a ceux avec qui le travail
est davantage centré sur l’organisation d’actions, la continuité du service et la
réalisation de projet communs. On peut trouver parmi eux :

• L’association Française des Aidants (AFA) qui propose et avec qui nous
organisons en partenariat certaines de nos formations (ANNEXE 6 – PLAQUETTE
DE PRESENTATION DU SERVICE DE FORMATION DE L’AFA)

• L’association Siel bleu qui propose des services d’activités physiques adaptées
à la perte d’autonomie ou à la prévention de la santé et qui interviendra par
exemple fin 2018 sur une formation « gestes et postures » pour les aidants.
• La compagnie de théâtre Ergatica, qui intervient et propose des saynètes à
thème, créées sur-mesure en fonction de la demande de la plateforme pour
traiter un sujet précis avec les aidants.
• Deux psychologues, qui participent au soutien psychologique des aidants qui le
souhaitent.
• D’autres intervenants extérieurs comme des animateurs ou des sophrologues
par exemple.

Les partenaires sont aussi des acteurs essentiels au développement d’un dispositif, à
sa communication mais aussi et surtout, ils aident à connaître un territoire et ses

13
habitants, les besoins de ces derniers et permettent de créer des actions plus
conséquentes. Des groupes de travail peuvent être organisés entre partenaires pour
réfléchir et mettre en place des projets pour lesquels chacun est concerné et peut
amener des ressources non négligeables. J’ai pu participer à l’un de ces groupes de
travail pour lequel j’ai eu à préparer une intervention et, en amont, travailler sur le
dossier afin de présenter des éléments. En effet, la Plateforme d’Accompagnement et
de Répit des Aidants fait partie et est même co-animateur, avec l’UDAF du « Comité
Angevin d’Aide Aux Aidants » (Comité Angevin AAA) créé en 2014. Ce comité réunit
une vingtaine de partenaires avec, entre autres : la Halte Répit de la Croix Rouge
Française, l’association France Alzheimer, l’association France Parkinson, l’UNA
(union nationale de l’aide, des soins et des services à domicile), d’associations et
entreprises de maintien à domicile. Chaque année est rythmée par la réflexion autour
de nouveaux projets et d’initiatives innovantes pour l’aide aux aidants, ainsi qu’à
l’organisation d’évènements tels que la Journée Nationale Des Aidants, qui a lieu le
06 Octobre de chaque année, sur laquelle nous travaillons actuellement. Aussi, un
travail important aujourd’hui avec le Comité Angevin AAA est celui de la création d’un
support de prévention : ce support est réfléchi et conçu pour les personnes n’étant
encore pas ou commencent seulement à être concernées par une situation d’aidant.
Cet outil permettra de prévenir des risques mais également que les personnes
concernées par une situation d’aidant puissent s’identifier et trouver réponses à leurs
questions. Enfin, il faut prévoir l’organisation d’une journée d’échanges et d’information
permettant le lancement de cet outil avant sa diffusion sur les territoires.

Ce travail avec le comité Angevin de l’Aide Aux Aidants est un exemple concret de
l’importance de ce type de relations partenariales puisque, chacun ayant des missions
différentes et des usagers de divers horizons, ils apportent donc des demandes
diversifiées et des réflexions qui le sont tout autant.

Le partenariat est donc une ressource essentielle à la connaissance des territoires, à


l’identification des besoins des habitants sur leurs lieux d’habitation respectifs, ainsi
qu’à la réalisation d’actions pouvant toucher et accompagner un maximum de
personnes.

(ANNEXE 7 – FICHE DES VISUELS DES PARTENAIRES)

14
II. Les missions de la plateforme

Pour rappel, les trois grandes missions des Plateformes d’Accompagnement et de


Répit des Aidants sont les suivantes : Soutenir les proches aidants, Informer et
conseiller, offrir une solution de répit.

Si les missions principales sont communes à toutes, chaque plateforme est cependant
libre d’y répondre et d’organiser son fonctionnement selon les réalités de son territoire.
Pour autant, certaines actions ou activités peuvent être similaires d’une plateforme à
l’autre puisque sont les plus courantes (café d’aidants ou groupes de paroles par
exemple).

Pour répondre au mieux à ces trois missions, la plateforme d’Angers avec le CCAS,
organisent cela de façon semestrielle, avec chaque fois des thématiques bien précises
et une diversification des actions proposées.

Pour ce faire, chaque semestre retrouve les mêmes grandes thématiques et chacune
d’entre elle sera déclinée par des ateliers, des formations ou encore des temps de
rencontre.

1. Actions proposées

Comme expliqué dans la brève introduction de cette partie, le programme des actions
menées par la plateforme, se découpe en deux semestres. Le programme comporte
sur les deux parties de l’année les mêmes grandes thématiques :

• Etre écouté, soutenu, orienté

Cette grande thématique regroupe deux missions constantes à savoir


l’accompagnement des aidants par l’équipe de la PARA offrant écoute, conseils et
orientation vers les dispositifs correspondants aux besoins de la personne, et le suivi
psychologique. C’est un service gratuit, financé par le CCAS. Le soutien
psychologique est une action importante de la plateforme puisqu’elle permet aux
aidants de pouvoir se livrer librement. Etre écouté et se sentir soutenu de cette façon
est important pour les aidants qui, fatigués et pour certains n’ayant plus beaucoup

15
d’activités de socialisation, perdent leur réseau d’amis. Les deux psychologues
recevant les aidants sont au fait de la situation de proches aidants et peuvent ainsi
mieux comprendre les patients orientés par la plateforme. Ce dispositif offre une
écoute, une compréhension de ce que l’aidant vit, et une reconnaissance.

• Se ressourcer

Cette seconde grande partie regroupe les ateliers « équilibre et détente », animés par
une intervenante sur différentes séances avec chacune un objectif précis. Pour
exemple, sur ce premier semestre 2018, l’intervenante en relation d’aide propose des
techniques de relaxation et de connaissance de soi :

o Prendre des bonnes résolutions pour soi


o Repartir d’un bon pied
o Découverte de la méditation
o Recharger ses batteries en hiver
o Gérer ses émotions

Ces ateliers sont importants pour les aidants, quelle que soit la thématique. Les
personnes accompagnant au quotidien un proche malade sont bien souvent fatiguées
moralement et sollicitent chaque jour leur corps, avec les transferts par exemple. On
voit alors apparaître de nombreux symptômes comme les maux de dos et troubles
musculo squelettiques. La fatigue psychique est également souvent présente et peut
amener à des soucis émotionnels difficilement contrôlables, d’où l’atelier « gérer ses
émotions » par exemple. Ces ateliers « se ressourcer » ont vraiment pour objectif de
permettre à l’aidant de se détendre en utilisant son corps, son esprit et ne sont pas
destinés à s’exprimer comme un groupe de parole. C’est donc un moment où l’aidant
se retrouve avec lui-même et se détend.

• Se détendre, se rencontrer

Cette thématique est composée d’actions proposées et animées par Jocelyne


MANCEAU, l’assistante de soins en gérontologie de la plateforme. On y trouve :

o Matinée escapade : marche douce pour découvrir un lieu, un parc ou un


quartier de la ville. Ces matinées ont lieu environ trois fois dans le semestre.
16
o Goûter détente : hebdomadaire, le goûter détente permet aux aidants de
venir partager des activités, des jeux et d’échanger autour d’un goûter, seuls
ou accompagnés de leur proche.

L’objectif de ces actions est d’avoir un moment de partage avec l’aidant mais
également avec l’aidé puisque chacun peut, s’il le souhaite, venir avec son proche.

• S’informer, se former

Dans cette partie, on retrouve plusieurs sous catégories :

o Entr’aidants : animés par une psychopraticienne et un psychologue, les


ateliers d’Entr’aidants se décrivent par des rencontres à thème en petits
groupes d’aidants comme : « comment faire face sans s’épuiser ? » par
exemple.
o Ateliers pratiques : ces ateliers pratiques abordent des problématiques
concernant la maladie des proches de sorte que l’aidant trouve une réponse
à une difficulté. Ils se font sous forme de conférence.
o Informations collectives : sous forme de conférences également, les
informations collectives traitent elles aussi d’un thème différent, deux à trois
fois dans le semestre.
o Cycles de formations : enfin, pour cette grande thématique, on retrouve les
cycles de formation, dont le programme détaillé est à demander en
contactant la plateforme. Ces formations ont lieu les samedi matin, afin de
permettre aux aidants en situation professionnelle de pouvoir, eux aussi, y
accéder. Un partenariat est réalisé avec l’Association Française des Aidants
pour ces cycles de formations.

Dans cette catégorie de formation, un nouveau cycle se met actuellement en place


pour la fin de l’année 2018 et jusque début 2019, avec pour thématique : « la
systémie ».

(ANNEXE 8 – PROGRAMME 1ER SEMESTRE 2018 POUR EXEMPLE DE PRESENTATION DES

ACTIONS)

17
2. L’approche systémique et l’aide aux aidants

a. L’approche systémique : présentation

C’est vers 1950 que l’approche systémique apparaît et connaît un grand essor. Cette
approche découle de travaux réalisés par l’école de Palo Alto en Californie, ville qui
donne alors son nom au mouvement universitaire. Les travaux en question sont
réalisés par Bateson, Watzlawick et Jackson, qui étudient à travers eux l’influence des
individus les uns sur les autres. Ces trois auteurs-chercheurs considèrent que « la
psychologie doit tenir compte des réseaux relationnels de la personne, et non
seulement se focaliser sur les déterminants intrapsychiques de l’apparition des
troubles chez les individus »4.

Autrement dit, le psychique de l’individu n’est pas seul responsable de ses troubles,
car il est influencé par l’environnement relationnel de la personne. L’approche
systémique consiste donc à travailler sur les troubles de la personne en incluant son
réseau, son environnement, familial ou proche. Si cette approche systémique prend
en compte l’entourage dans l’apparition des troubles, elle l’inclut également tout au
long de leur évolution :

« La théorie systémique est la définition d’un système conçu comme un ensemble


d’éléments en interaction tel qu’une modification quelconque de l’un d’entre eux
entraîne une modification de tous les autres. » 5

Ainsi, le changement d’un élément entraîne une modification de tous les autres
éléments qui interagissent ensemble et participent à l’évolution des troubles de la
personne malade.

Les premiers travaux en systémie sont basés sur le fonctionnement des familles qui
ont en leur sein au moins un membre présentant un problème de santé mentale. Il a
été recherché dans ces familles le lien entre la problématique de l’individu présentant

4Jean BOUISSON et Hélène AMIEVA, « l’aide aux aidants, à l’aide ! », 3.1 l’approche systémique, page
41

5Jean BOUISSON et Hélène AMIEVA, « l’aide aux aidants, à l’aide ! », 3.1 l’approche systémique, page
41
18
les troubles et la problématique de l’ensemble du réseau familial. (Raguené-Pré,
2012).

Depuis sa diffusion, l’approche systémique est donc largement réputée dans le travail
social, on l’utilise fréquemment et parfois sans le savoir, notamment dans le domaine
de la protection de l’enfance puisqu’elle prend l’enfant avec son histoire, sa famille et
son environnement.

C’est dans les années 70 que la systémie arrive en Europe. Elle reçoit une certaine
réticence chez les psychanalystes, encore très influents sur le continent et qui
travaillent, eux, sur des éléments exprimés, des représentations fantasmatiques alors
que la systémie s’appuie davantage sur les faits et ce qu’ils ont comme conséquences
et origines.

La systémie étudie le contexte dans lequel apparaissent les symptômes, et trouve


alors en la famille un système d’étude privilégié, qui est « porteur de sens ».

Lorsque Marie-Pierre GAUBERT, psychologue clinicienne s’exprime sur la systémie


dans le « Lien social », elle la décrit comme étant ce qui « permet de comprendre les
interactions existantes entre les membres de la famille dans une perspective de
changement et de régulation des problèmes qu’ils nous montrent. […] de comprendre
le fonctionnement familial à travers les craintes et tente de donner un sens au
blocage »6.

On comprend alors dans cette partie que la systémie, ou l’approche systémique, est
un outil d’étude des troubles ou des craintes d’une personne en fonction de son
environnement familial. Etudier son système familial grâce à l’approche systémique
pourrait alors aider à trouver des réponses, et à apaiser ses propres tensions.

b. L’aidant et la dynamique familiale

La perte d’autonomie d’un proche vient souvent fragiliser l’ensemble du système


familial ou, en tout cas, réinterroger sur les places de chacun au sein de ce même
système. Ainsi, lorsque que la maladie et la dépendance s’installent dans la famille,

6 Marie-Pierre GAUBERT, Le lien social - https://www.lien-social.com/La-systemie-une-approche-


efficace
19
c’est parfois toute une organisation qu’il faut revoir et qui se détériore. Il faut d’abord
accepter la maladie et faire « le deuil » de la personne avant la maladie pour accepter
cette même personne, et pourtant différente, avec ses troubles.

Une fois que les troubles sont acceptés, la famille doit s’habituer à la nouvelle
organisation, et reconnaître bien souvent un aidant principal, qui sera généralement le
conjoint ou un enfant. Or, ces choix, conscients ou non peuvent faire débuter des
conflits familiaux. La façon d’aider le malade, savoir qui s’en occupera ou ne s’en
occupera pas, toutes ces questions amènent des désaccords et l’aidant se retrouve
bien souvent au cœur des conflits, faute d’accord entre les autres membres de la
famille.

De nombreux sentiments peuvent émerger dans la famille : culpabilité, jalousie,


solitude ou encore isolement, amenant eux aussi à des relations conflictuelles.

Un bouleversement important des rôles se fait souvent voir aussi, notamment lorsque
l’aidant est l’aidant de son père ou de sa mère. En effet, tout d’un coup, la logique du
parent qui s’occupe de son enfant est perdue, et l’enfant devient en quelque sorte le
parent de son propre père ou de sa propre mère. De plus, pour les personnes qui font
partie de la génération dite « pivot », c’est d’autant plus difficile à gérer qu’elles ont
leurs propres enfants à s’occuper, à accompagner, en plus de leur parent.

C’est donc toute une réorganisation familiale qui doit se mettre en place, et une
nouvelle position à prendre au sein de celle-ci.

Dans son ouvrage « Accompagner le grand âge » Christian HESLON, maître de


conférences en psychologie et directeur de l'Institut de psychologie et de sociologie
appliquées (IPSA) à l'Université catholique de l'Ouest, évoque cette problématique
avec un sous-titre « comment la vieillesse bouleverse les systèmes familiaux ? ». Il
explique dans cette partie la jalousie d’une femme envers sa belle-mère lorsque cette
dernière, par sa dépendance, devient la préoccupation première de l’époux, ou encore
l’enfant d’un parent âgé qui se retrouve « missionné par ses frères et sœurs pour
s’occuper du parent » etc. 7

7 Christian HESLON, « Accompagner le grand âge », page 56-56


20
La prise en compte de la réorganisation familiale lorsqu’un des membres est
vieillissant, dépendant ou malade prend alors toute son importance. C’est donc là que
peut prendre place « l’approche systémique » chez les professionnels de l’aide aux
aidants.

Outre les problématiques de conflits, il y a également l’installation progressive d’une


solitude, d’un éloignement, sans réels conflits apparents. Que ce soit la famille ou les
amis, il y a bien souvent une peur qui s’installe de la part de ces personnes de
continuer à venir rendre visite : « Les gens ne viennent plus, ils s’imaginent peut-être
trouver une maison pleine d’appareils médicaux, ou ils ne savent plus quoi nous dire,
ils ont peur de la maladie » s’exprime Madame X lors d’une visite à domicile pour la
mise en place d’un répit à domicile.

Cependant, beaucoup d’aidants se trouvent à une place qu’ils disent subir. Or, cela
n’est pas toujours vrai car cette situation répond malgré tout à une place à laquelle la
personne souhaite s’inscrire. On peut parler ici des « bénéfices secondaires » que la
situation apporte à l’aidant. Les bénéfices secondaires sont des bénéfices dits
inconscients, et qui représentent une valorisation malgré les plaintes et la charge que
la situation peut amener. Cette valeur est donc inconsciente, mais provoque in fine un
refus de passer la main à quelqu’un d’autre, une volonté de garder sa place d’aidant
avec le sentiment d’être « le seul à savoir s’occuper du proche ». Il y a alors via cette
situation un manque de prise de recul qui maintient les proches aidants dans la plainte.

La formation à la systémie travaillera donc autour de la place dans la famille afin d’aider
ces proches aidants, peut-être, à identifier ces bénéfices secondaires et à avoir le
souhait d’agir et à réussir à prendre du recul sur leur situation.

c. « Ma famille, mon proche et moi : comment trouver ma place ? »

L’idée d’une formation autour de la systémie n’arrive pas par hasard. Nombre d’aidants
usagers de la plateforme de répit ou des autres services destinés aux séniors dans la
ville relèvent bien souvent dans leurs confidences des problèmes quant à leur place
au sein de leur famille, qui change, se dégrade. Une souffrance s’installe pour eux-
mêmes mais aussi pour l’entourage. Ces aidants pensent aussi et surtout à leur proche
aidé, et ne veulent en aucun cas lui faire ressentir leurs angoisses, et sont ainsi

21
demandeurs d’aide pour arranger les situations familiales compliquées.
Malheureusement, les situations expliquées dans le point précédent arrivent dans la
plupart des familles dans lesquelles la dépendance d’un membre s’est installée, à plus
ou moins grande échelle, mais les liens ne peuvent rester intacts.

« Ma famille, mon proche et moi : comment trouver ma place ? » C’est ainsi que sera
nommé le cycle de formation proposé aux aidants. Celui-ci se déclinera en cinq ateliers
à destination des aidants. Ces temps de formation se feront les Samedis matin afin
d’être accessible à tous les aidants, même ceux ayant une activité professionnelle.

Pour ce faire, la coordinatrice de la plateforme a fait appel à une psychologue


clinicienne formée à la systémie. La professionnelle construira ses ateliers pas à pas
en fonction des propositions et questionnements des aidants pour réellement s’adapter
à leurs besoins. Sur le plan pratique, elle s’appuiera pour la mise en forme de ces
ateliers sur une « méthodologie ludique et dynamique ». On y retrouvera des jeux de
rôle, des « sculptures métaphore » (représentation métaphorique en un ou plusieurs
mots pour comprendre un contexte, ou parler de soi) et autres. Ces différents supports
auront pour objectif de « développer des capacités de compréhension et d’ajustement
vis-à-vis de la personne que l’on accompagne, ses répercussions dans le couple, dans
la fratrie et clarifier ainsi sa posture »8

Cette formation fait écho à celle déjà dispensée pour les personnels du CLIC et celle
qui se fera pour Céline LE MERCIER et Jocelyne MANCEAU à la Plateforme
d’Accompagnement et de Répit des Aidants. Dans le but de comprendre la dynamique
familiale, elles seront à la fois formées sur plusieurs séances et dans la continuité
puisque la formatrice interviendra régulièrement pour des temps d’analyse des
pratiques spécifiques.

Pour les aidants, les cinq ateliers de formation dureront chacun une demi-journée et
seront répartis mensuellement et auront une capacité d’accueil limitée à une douzaine
d’aidants. Limiter le nombre d’aidants présents permet, pour chaque formation, un

8Je cite ici les mots de la psychologue clinicienne dans la présentation qu’elle nous a fait de la façon
dont elle organisera ses formations.
22
cadre facilitateur d’échanges, d’interactions propices à un climat de confiance entre
les aidants, mais aussi avec le formateur.

Ce sont des fils qui se tendent et se détendent, se mêlent et s’entremêlent, mais qui
finissent parfois par former à nouveau une belle toile familiale, avec ses joies et ses
difficultés.

23
III. Le répit à domicile, une expérimentation

Avant de présenter le dispositif de répit à domicile de la ville d’Angers et son


fonctionnement, un petit retour en arrière sur les origines de cette méthode pour mieux
la comprendre, avec un voyage outre Atlantique.

a. Genèse du répit à domicile

C’est au Québec que le répit à domicile prend vie, sous le nom de « baluchonnage ».
Infirmière Québécoise et docteur en gérontologie à l’université de Liège, c’est Marie
GENDRON qui en est l’initiatrice, en créant en Avril 1999 Baluchon Alzheimer ®. Le
fonctionnement du dispositif qu’elle a créé peut se résumer ainsi :

« Un organisme ayant essentiellement pour objectif de permettre aux aidants familiaux


de s’octroyer un répit à l’extérieur de leur foyer durant une à deux semaines, et cela
en toute tranquillité d’esprit et sans devoir obliger leur proche à quitter leur
domicile. L’intervenante de Baluchon Alzheimer®, appelée la baluchonneuse,
demeure 24 heures sur 24 à la résidence de la personne atteinte, pendant toute la
durée du service offert. »

Bien sûr, cette définition, et nous le verrons par la suite, correspond au droit du travail
Québécois et ne peut être appliquée exactement de la même façon en France.

Si, sous le nom de baluchonnage, le service de répit existe donc depuis bientôt vingt
ans au Québec, il émerge seulement depuis une dizaine d’année en France, peinant
encore à se déployer. Pour autant, il a le mérite d’exister. Il existe en France sous le
nom de relayage, décrivant le fait qu’une personne prenne le relais du proche aidant
le temps d’une journée ou plus.

Ce sont parfois des associations de maintien à domicile qui vont organiser ces temps
de répit, parfois un service de la ville, mais, plus souvent et comme pour celui d’Angers,
ils sont le fruit de partenariats entre plusieurs structures. Une des différences les plus
importantes avec le système Québécois est dans le temps de présence de la
« baluchonneuse » au domicile du couple aidant-aidé. En effet, si le droit du travail au
Québec permet à la relayeuse de passer 24 heures au domicile avec l’aidé, cela est

24
impossible avec le droit du travail Français, une journée de travail ne pouvant excéder
10 heures consécutives, sauf dérogations pour cas exceptionnels9. Le fonctionnement
est alors un peu différent et les relayeuses ou « baluchonneuses » se relaieront
également entre elles pour assurer une présence 24/24h au domicile. Par conséquent,
cela oblige la personne à avoir deux à trois personnes différentes pour l’accompagner
le temps du séjour de l’aidant.

C’est donc ainsi que fonctionne le service de répit à domicile sur la ville d’Angers,
encore en expérimentation.

b. Le baluchonnage Angevin

De nombreux autres dispositifs de répit existent à Angers comme les accueils de jour,
la Halte Répit Détente Alzheimer, ou encore les accueils temporaires. Toutefois, le
système de répit de « baluchonnage » est arrivé jusqu’à la ville d’Angers et se propose
aux Angevins depuis plus d’un an maintenant. De sa création à son fonctionnement
en passant par le travail de partenariat et ses financements, nous verrons dans cette
sous-partie comment le baluchonnage Angevin répond aux demandes et pallie
l’épuisement bel et bien réel des aidants familiaux.

Sa création
Une des missions de la Plateforme d’Accompagnement et de Répit des Aidants est
d’orienter vers le répit et la coordinatrice avait repéré un besoin sur le territoire
Angevin. En effet, des aidants ne souhaitaient pas prendre de répit en laissant leurs
proches au sein d’un EHPAD en accueil temporaire. A l’inverse, certains avaient déjà
eu recours à cette solution mais cela ne s’était pas passé aussi bien qu’ils l’auraient
pensé. D’autres n’ont pas trouvé de place. En effet, certains établissements acceptent
difficilement d’accueillir une personne qui, par exemple, serait déjà dans la
déambulation. Or, le répit à domicile peut être une solution. Le CCAS d’Angers a donc
travaillé pour trouver une solution accessible financièrement pour les usagers. Son
coût est de 50€ la journée.

Voilà maintenant trois ans que la ville d’Angers, via le CCAS et la Plateforme
d’Accompagnement et de Répit des Aidants, travaille à la mise en œuvre du dispositif

9 Source web: http://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1911


25
de relai présenté ci-dessus. Il est nommé ici : « Le répit à domicile ». S’il est
opérationnel depuis maintenant un an, les deux premières années ont servi à faire tout
le travail d’élaboration : benchmarking, rédaction du projet, démarchage auprès des
partenaires, réflexion et écriture d’une journée type, et préparation des outils
d’évaluation et de fonctionnement (cahiers de souvenirs, mallette activité...).

Le répit à domicile d’Angers est porté par différentes structures et est donc le fruit d’un
précieux partenariat. S’il est à l’initiative du CCAS d’Angers, celui-ci ne pourrait
fonctionner sans ses partenaires sur l’action :

• Vie à domicile, association de maintien à domicile


• Anjou soins service accompagnement, également association de maintien à
domicile
• Le Service de Soutien à Domicile (SSAD) du Centre Communal d’Action
Sociale
• Et l’UNA, union nationale de l’aide, des soins et des services à domicile.

Encore en expérimentation, le dispositif est en évaluation permanente pour toujours


s’améliorer et se perfectionner dans son organisation afin d’obtenir des financements
pérennes. En effet, les financeurs doivent s’assurer du bon fonctionnement et de la
satisfaction des usagers pour rendre ces soutiens financiers permanents.
Ces financeurs sont, via l’UNA qui est le lien entre les porteurs de projet et les
financeurs, principalement les caisses de retraites, Humanis, le CCAS d’Angers et
certaines mutuelles.

(ANNEXE 9 – PLAQUETTE DE PRESENTATION « LE REPIT A DOMICILE »)

Son fonctionnement
Pour pouvoir bénéficier du service de répit à domicile Angevin, les conditions sont donc
d’être soi-même habitant de la ville d’Angers ou au moins le proche aidé. Il faut aussi
être aidant d’une personne âgée d’au moins soixante ans et atteinte d’une maladie
neurodégénérative type Alzheimer ou maladies apparentées. Les relayeuses (il n’y a
pour l’instant que des femmes auxiliaires de vie qui participent au dispositif de répit à
Angers) doivent disposer d’une chambre.

26
Lorsqu’un aidant ressent le besoin de prendre du repos, une journée, deux ou plus, il
est orienté (ou, s’il connaît déjà la plateforme, la contacte directement) vers la
plateforme pour exprimer son besoin. Une évaluation des besoins peut déjà être faite
par téléphone avec Jocelyne MANCEAU qui, par la suite, confiera le dossier à Céline
LE MERCIER, coordinatrice et pilote du dispositif de répit à domicile. Dans le cadre de
l’expérimentation, le choix de la structure qui réalisera l’intervention se fait en fonction
de celle qui intervient déjà pour d’autres prestations (ménage, aide aux actes de la vie
quotidienne etc.). Une rencontre est organisée avec le couple aidant-aidé au domicile
de l’aidé, afin de connaître les véritables besoins et les projets de répit de la personne.
A partir de là sont définies les dates de séjour, la durée de celui-ci, les habitudes de
vie et les souhaits particuliers de la personne.

La coordinatrice de la Plateforme d’Accompagnement et de Répit expose le


fonctionnement du dispositif et le responsable de secteur, quant à lui, prend les
renseignements nécessaires à la mise en place du répit à domicile notamment pour
organiser et informer les relayeuses qui interviendront.

Comme on a pu l’évoquer dans la genèse du répit à domicile, le fonctionnement du


dispositif en France, [et donc Angevin] est quelque peu différent pour correspondre au
droit du travail Français.

A Angers, le temps de répit peut aller de trois à cinq jours, 24/24h, durant lesquels les
relayeuses accompagnent à tour de rôle la personne malade en l’absence de l’aidant.
Un temps de transmission est prévu entre les relais, d’environ trente minutes, afin que
les intervenantes aient la possibilité d’échanger sur ce qui a été fait ou reste à faire,
ou encore échanger sur la personnalité et le caractère de la personne aidée, pour une
meilleure entrée, une mise en confiance et pour que le relais se fasse tout en douceur.

Pendant ce temps, l’aidant se retrouve, le temps d’un plus ou moins long séjour, et
peut rejoindre des amis, de la famille et se reposer.

Son budget
En 2016, un budget prévisionnel a été établi dans le but d’anticiper le coût de
l’expérimentation et de rechercher les financements. Pour cela, le budget est basé sur

27
l’expérimentation de dix répits à domicile dans l’année comprenant : cinq répits de trois
jours, et cinq répits de cinq jours.

Le budget prévisionnel annuel de l’action s’élève à 26 000€ et comprend alors :

• La mise en place, la réalisation et l’évaluation du service de répit auprès de 10


aidants (le coût horaire de l’intervention étant de 25€)
• Des frais divers liés au projet : mallette d’activité etc...
• La coordination et l’évaluation du projet

5 services de répit x 3 jours x 24h x 25€ 9000

5 services de répit x 5 jours x 24h x 25€ 15 000

Frais divers : mallette etc. 1000

Coordination et évaluation du projet 1000

TOTAL 26 000

Son évaluation
Afin d’assurer cette auto-évaluation et de rendre des bilans aux partenaires, nous
avons créé des outils que nous améliorons si besoin. Tout d’abord, il était essentiel
qu’un tableau de suivi de l’expérimentation soit mis en place afin que chacun des
partenaires travaillant sur le projet ait la possibilité de suivre des demandes. On m’a
donc demandé de réaliser ce tableau, que vous pourrez trouver en annexe.
(ANNEXE 10 – TABLEAU DE SUIVI DE L’EXPERIMENTATION)

De plus, si les groupes de travail se font pour l’instant principalement entre les
responsables de chaque structure partenaire, il fallait également créer un outil
spécifique aux intervenantes. Ces dernières ont besoin d’un support pouvant leur
transmettre toutes les informations nécessaires sur la vie, les habitudes et les contre-
indications de la personne aidée. En plus de ce support d’information qui sera

28
renseigné en amont par l’aidant, il en fallait un qui puisse servir de transmission entre
les relayeuses afin qu’il y ait une continuité logique dans l’accompagnement. Ces outils
leur permettent également de proposer des pistes d’amélioration du dispositif, de faire
remarquer des manquements ou dysfonctionnements. Tout ceux-ci servent alors à
l’évaluation du dispositif. En plus de ces outils, nous trouvons dans le dossier l’échelle
d’évaluation du fardeau de l’aidant dont il est question en introduction : la grille Zarit.

Enfin, un dernier outil a été mis en place et est apprécié des aidants : le cahier de
souvenirs. Ce cahier permet aux relayeuses d’écrire ce qu’elles ont pu faire avec la
personne aidée. Grâce à ce cahier, l’aidant revenant de son séjour peut facilement
savoir ce qui s’est passé en son absence. Il peut également découvrir des activités et
s’en inspirer.

J’ai ainsi réalisé des dossiers contenant tous les documents nécessaires, et ceux-ci
sont donnés à chaque premier rendez-vous avec l’aidant demandeur. Un autre dossier
du même type est également donné au responsable de la structure partenaire qui
interviendra, pour les personnes qui feront le relais durant le séjour.

Lors de la dernière réunion, ou groupe de travail, avec les responsables des structures
partenaires et nous-mêmes, il a aussi été pensé qu’il pourrait être organisé ce genre
de temps de travail avec les relayeuses de chaque service pour les informer en temps
réel des évolutions. Cependant, avec les plannings parfois très compliqués des
auxiliaires de vie, l’organisation de ces temps de rencontre peut s’avérer difficile.
Chaque responsable pourrait alors organiser un temps interne à sa structure avec les
intervenantes participantes au dispositif pour échanger.

Si l’évaluation sert de piste d’amélioration continue du dispositif, elle sert également et


surtout à justifier de l’utilisation des financements obtenus aux instances les ayant
délivrés. C’est ce bilan d’expérimentation qui permettra le renouvellement des
subventions et, à terme, la pérennisation du service de répit à domicile grâce à une
budgétisation régulière et sur du long terme.

29
Quels bénéfices pour l’aidant et l’aidé ?
Etre aidant de son proche malade, que l’on soit enfant, conjoint ou même parfois ami
proche, n’est pas chose facile au quotidien. Réorganiser la vie en fonction de la
maladie, réapprendre à connaître son proche, avec ses troubles, aider pour les actes
de la vie quotidienne même les plus intimes… tout cela nécessite une énergie et une
vigilance de tout instant. Puis, un jour, vient l’épuisement. Et c’est ce que reconnaît la
Loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement de 2015 et le plan Alzheimer lorsqu’ils
prévoient dans leurs textes respectifs « le droit au répit ».

L’épuisement, c’est donc ce que la Plateforme d’Accompagnement et de Répit des


Aidants, et de ce fait le dispositif de répit à domicile, veulent éviter, pallier et prévenir.

Le magazine Bord de Maine, destiné aux séniors de la ville d’Angers et distribué


mensuellement, a publié à plusieurs reprises des articles sur le répit à domicile. Nous
y retrouvons les témoignages de Maggy et de Jacques qui ont tous les deux bénéficié
de l’expérimentation du service de répit à domicile. Maggy, qui a profité de ce système
pour s’offrir un séjour de trois jours au bord de la mer, raconte : « C’est difficile à
expliquer, je me suis juste sentie bien là où j’étais, apaisée et en confiance. J’ai pu me
reposer et respirer. Une semaine après ce break, j’en ressens encore les bienfaits »10

Jacques, quant à lui, en a profité pour aller rendre visite à sa famille dans le centre de
la France, pendant trois jours lui aussi : « J’ai pu quitter mon domicile pendant trois
jours, et laisser ma place à trois aides-soignantes, qui se sont relayées jour et nuit,
auprès de ma femme […] Tout a parfaitement fonctionné et je ne peux qu’espérer que
le concept se pérennise à Angers. »11

Etre aidant au quotidien de son proche, c’est souvent s’oublier soi-même, en tant que
personne, en tant que conjoint ou enfant. Ce n’est donc pas toujours facile de trouver
ou retrouver sa place dans la famille, de continuer à être qui l’on est d’abord au sein
du couple ou de la relation parents-enfants. Etre et rester avant tout un homme ou une
femme, d’abord un époux ou une épouse, un fils ou une fille. Tout cela n’est pas simple
et peut parfois être source de tensions dans la famille ou d’une anxiété personnelle.
Des questionnements sur soi-même et sur sa place dans la famille peuvent survenir :

10 Magazine Bord De Maine n°157 – propos recueillis et article : Céline Roussel


11 Magazine Bord De Maine n°160 – propos recueillis et article : Céline Roussel
30
suis-je encore l’époux(se) que j’étais ? Quelles décisions dois-je prendre en tant
qu’aidant ? Comment dois-je me positionner face à mes proches ?

Le répit à domicile a aussi le bénéfice, en plus de celui de se reposer, d’aider la


personne à se retrouver, à se recentrer sur qui elle est, son rôle premier et celui
d’aidant, et de retrouver ses autres proches en n’étant plus seulement un aidant, mais
à nouveau un membre de la famille à part entière.

On constate alors beaucoup de bienfaits dans le dispositif de répit à domicile, autant


pour l’aidant que pour le proche aidé. Cette forme de répit permet au proche aidé d’être
stimulé par une autre personne que par son aidant, qu’il voit chaque jour, et donc par
d’autres activités. Voir un autre visage et faire des choses qui changent du quotidien
avec une personne nouvelle peut créer du bien-être et faire réapparaître un sourire
parfois perdu chez la personne malade. Ainsi, au retour de l’aidant de son séjour, ce
sont deux personnes reposées et ressourcées qui se retrouvent, pour un
accompagnement plus apaisé.

Concernant les bénéfices pour l’aidant notamment, ceux-ci sont évalués grâce aux
résultats obtenus via les enquêtes auprès des aidants ayant bénéficié du service.
Cette enquête est réalisée grâce à la l’échelle d’évaluation du fardeau (grille Zarit).
Celle-ci a été remplie avant le séjour de l’aidant, à son retour puis deux semaines plus
tard, afin de voir l’évolution de l’épuisement. Voici un exemple de résultat auprès d’une
aidante :

A l'aide des 3 grilles de Zarit :

Evaluation du fardeau

Avant A la fin du séjour Deux semaines après le séjour

42 29 28

31
Evaluation de l'épuisement pré et post séjour
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Avant A la fin du séjour deux semaines après le séjour
Evaluation du fardeau

On constate ici l’évolution positive de l’épuisement de l’aidante concernée, qui montre


le bénéfice apporté par le répit à domicile. En effet, si le « fardeau » est important avant
le séjour, on voit que celui-ci est bien moindre au retour de séjour et encore deux
semaines après.

Aussi, grâce aux relayeuses et à leur travail sur l’accompagnement pendant le répit à
domicile, des nouvelles idées de moments à partager peuvent être échangées avec
l’aidant pour la suite de son accompagnement quotidien auprès de son proche.

32
Conclusion
En intégrant la Plateforme d’Accompagnement de Répit des Aidants pour mon stage,
je souhaitais découvrir l’aide aux aidants et apprendre des solutions existantes. En
effet, l’aide aux aidants était un sujet que je connaissais peu. Il m’a semblé pourtant
important d’en connaître les enjeux et les dispositifs existants pour y répondre. J’ai
donc pu enrichir mes connaissances à ce sujet tout en apprenant ce qu’était la
coordination dans ce genre de structure, en étant sous la tutelle de la coordinatrice,
Céline LE MERCIER.

La problématique d’aide aux aidants concerne donc aujourd’hui la société toute


entière. Entre les conjoints, qui accompagnent au quotidien leurs époux(ses) ou
encore les enfants aidant leurs parents âgés, parfois au détriment de leurs propres
enfants ou de leurs conjoints, on peut tous, de nos jours être concernés par cette
situation de « proche aidant en risque de burn-out ». Chacun peut développer, par la
fatigue que cela engendre, des pathologies et un épuisement certain.

Marie-Eve JOEL, professeure en sciences économiques à l’université Paris-Dauphine,


qui porte ses recherches sur l’économie du vieillissement et qui codirige le groupe de
recherche « Longévité et Vieillissement », évoque dans un article de Gérontologie et
Société la mise à mal du « mécanisme de transmission intergénérationnelle des
valeurs et des missions »12 notamment lorsque ce sont les séniors qui s’occupent de
leurs parents dépendants. Effectivement, pour les mêmes raisons que celles citées ci-
dessus, l’aidant est souvent plus préoccupé par la prise en charge de son parent et
les difficultés que cela lui apporte, plutôt que par lui-même. Elle soulève aussi que
lorsque l’aidant fait partie de la génération pivot, il y a également les questions
économiques qui doivent se poser, afin d’équilibrer celles-ci entre l’aide aux « vieux
parents » et l’aide aux enfants et petits-enfants.

Si, pendant longtemps, on s’est essentiellement penché et posé la question de savoir


« comment accompagner les malades d’Alzheimer ou d’autres maladies
neurodégénératives », on prend bel et bien conscience qu’il faut aussi accompagner,

12Marie-Eve JOEL, « enjeux financiers et économiques de la dépendance », Gérontologie et société


2013/2 (vol.36/n°145), p.91-102.
33
informer, soutenir et de ce fait aider les personnes qui les portent au quotidien. Ces
personnes qui vivent ou non avec mais qui y consacrent une grande partie de leurs
journées, au détriment parfois de leurs loisirs, de leur travail, de leur santé et de leurs
familles.

Alors, pour répondre à cette problématique, des nouveaux dispositifs s’installent, des
financements sont spécifiquement alloués pour l’accompagnement des aidants sur les
territoires par les Conseils Départementaux et les Agences Régionales de Santé grâce
à la Caisse Nationale de Solidarité à l’Autonomie.

La problématique d’aide aux aidants n’est pas abordée de la même manière partout
dans le monde. Au Mexique, par exemple, les valeurs familiales sont toujours
extrêmement fortes. De plus l’Etat ne prend pas en charge les services d’hôtellerie et
de restauration des institutions au service des malades et des personnes vieillissantes,
et placer son proche est donc pour beaucoup non envisageable. C’est donc tout
naturellement que, dès l’apparition des premiers troubles, une distribution des rôles
est faite dans la famille avec une mission pour chaque membre. C’est celui qui sera
appelé « l’aidant principal » qui se charge de répartir les rôles, souvent le conjoint, ou
celui qui vit avec l’aidé la plupart du temps. C’est aussi cette personne qui effectuera
et accompagnera le plus le malade dans les actes de la vie quotidienne. C’est donc
cet aidant dit principal qui organise l’aidance et chaque membre, avec son rôle,
acceptera sa mission et s’attachera à aider, non seulement son proche malade, mais
par ce biais l’aidant principal. In fine, il n’y a pas de discussion ni de sujets conflictuels
sur la répartition des tâches puisque la personne qui décide de celle-ci est connue
d’avance. Le soutien de l’aidant se fait donc plus ou moins naturellement. Cependant,
on préfère toujours une femme dans le rôle de l’aidant principal, puisque dans la
culture d’Amérique Latine, c’est encore souvent la femme qui est représentative de
l’affection et des soins. Il ne faut tout de même pas omettre de dire que cela n’est pas
seulement un choix par valeurs et convictions. Au Mexique, une grande majorité des
familles vit sous le seuil de pauvreté et cette solution de répartition des rôles pour une
aidance naturelle dans la famille reste la seule solution à un accompagnement digne
de la personne malade.13

13 L’aide aux aidants, à l’aide ! – « Les aidants familiaux dans la population mexicaine » - page 107-108
34
Le sujet de l’aide aux aidants fait également émerger de nouvelles études (au sens de
filières universitaires) et ainsi de nouveaux métiers, notamment un en particulier : le
TC-APSA ou Technicien-Coordinateur de l’Aide Psychosociale à l’Aidant. Ce métier,
tout nouveau, existe et se développera certainement avec la création de la licence du
même nom, à l’Université de Bordeaux. L’émergence de cette licence est le fruit d’une
collaboration internationale entre les enseignants universitaires des masters de
gérontologie de Bordeaux, et Nancy Guberman, professeure à l’école de travail social
à Québec. Encore peu connue, la formation se base sur quatre enseignements :
Psychologie, sociologie, santé publique et droit. Il s’agit donc « d’évaluer les difficultés
psycho-sociales des aidants à l’aide d’outils spécifiques ».

En France, le métier de coordinateur est aussi assuré par des professionnels pouvant
être différents selon les endroits comme des psychologues, des assistants sociaux ou
autres. En effet, ce métier nécessite des compétences transversales qui peuvent être
réalisées par des professionnels d’horizons variés : analyse des besoins du public
visé, création d’un programme d’action, management d’une équipe, réalisation de bilan
d’activité etc.

On voit donc que, en plus d’être un réel problème de santé publique aujourd’hui, l’aide
aux aidants intéresse, inquiète et mobilise les acteurs sociaux, universitaires,
médicaux et du domaine de la psychologie pour l’approche systémique. Ce n’est
encore qu’un début, et si tous ces éléments font que de plus en plus d’actions sont
menées, elles ne sont encore que trop connues essentiellement par le monde
professionnel du social et/ou par les personnes directement concernées. L’objectif
serait donc, maintenant, de faire davantage parler les aidants, pour toucher le grand
public, les plus jeunes comme les moins jeunes. Cela pourrait amener de nouveaux
futurs professionnels de l’accompagnement des proches aidants, et bien sûr,
davantage d’aidants qui se feront aidés.

Mon expérience sur ce stage a été très enrichissante. Découvrir la coordination par le
biais de la problématique de l’aide aux aidants a été pour moi une double satisfaction.
En effet, mettre en place des actions pour accompagner les aidants, travailler en
réseau avec de nombreux partenaires pour porter des actions sur le territoire et

35
répondre aux appels à candidatures pour l’obtention de financement, n’ont pu être que
très formateur. De plus, travailler et me documenter sur la problématique de l’aide aux
aidants m’a fait voir que celle-ci est traitée différemment sur chaque territoire et parfois
encore timidement. Ce constat m’amène à penser à de nouveaux projets
professionnels : développer des actions d’aide aux aidants sur les territoires
dépourvus, travailler à l’élargissement et à l’évolution d’un projet déjà débuté, réunir et
sensibiliser les professionnels confrontés à cette problématique, ou encore coordonner
un dispositif d’aide aux aidants ou autre dispositif de répit. Ces projets professionnels
mûrissent et émergent de mon expérience sur la Plateforme d’Accompagnement et de
Répit des Aidants.

En bilan de ce stage et de cette année dans la Licence Professionnelle Coordination


Handicap et Vieillissement, je repars donc avec une idée plus précise de ce vers quoi
je souhaite me diriger, notamment au niveau du public visé. Si, encore en début
d’année, je souhaitais connaître à la fois le public handicap et personnes âgées pour
me faire une idée plus précise de projet professionnel, c’est donc vers la gérontologie
et l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie ainsi que de leurs familles
que je m’oriente aujourd’hui.

36
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WILLIAMSON, r.-p. (2012, Février). Les CLIC: une réponse de proximité pour personnes
âgées. pp. 99-106.
ANNEXES
SOMMAIRE

ANNEXE 1 : Grille Zarit – Echelle d’évaluation du fardeau de l’aidant .......................................1

ANNEXE 2 : Plaquette de présentation du CCAS de la ville d’Angers .........................................2

ANNEXE 3 : Organigramme du CCAS de la ville d’Angers ...........................................................3

ANNEXE 4 : Exemple d’appel à candidature ...............................................................................4

ANNEXE 5 : Plaquette de présentation du service « parole de familles » de l’UDAF 49............5

ANNEXE 6 : Plaquette de présentation du service de formation de l’Association Française des

Aidants ........................................................................................................................................6

ANNEXE 7 : Fiche des visuels des partenaires ............................................................................7

ANNEXE 8 : Programme 1er semestre 2018 ...............................................................................8

ANNEXE 9 : Plaquette de présentation de l’expérimentation « répit à domicile »....................9

ANNEXE 10 : Tableau de suivi de l’expérimentation du répit à domicile .................................10


ANNEXES

ANNEXE 1 : Grille Zarit – Echelle d’évaluation du fardeau de l’aidant

1
ANNEXES

ANNEXE 2 : Plaquette de présentation du CCAS de la ville d’Angers

2
Le CCAS...
au service de la politique
d’action sociale et gérontologique
de la Ville d’Angers

Plaquette Elus-CODIR.indd 1 27/06/2017 15:15:39


Le CCAS, son objet... Le CCAS, son projet...
Conformément à l’article L.123-6 Le CCAS est l’outil principal de la
du code de l’action sociale et des politique sociale de la Ville d’An-
familles, le Centre communal d’ac- gers pour :
tion sociale est un établissement
public administratif communal ou - agir en faveur et aux côtés des an-
intercommunal. gevins les plus vulnérables,
- organiser les conditions d’accueil,
Le CCAS constitue une personne d’écoute, d’information et d’orienta-
morale de droit public distinct de la tion les plus qualitatives possibles,
commune, lui conférant ainsi l’auto- - favoriser l’accès à une offre de
nomie juridique, ainsi que la capaci- services adaptée aux besoins des
té d’avoir un budget propre voté par publics vulnérables, en perte d’au-
le conseil d’administration, d’être tonomie,
employeur, d’avoir un patrimoine - accompagner les étapes du par-
mobilier et immobilier, d’agir en jus- cours de vie en personnalisant les
tice et de souscrire ses propres en- réponses,
gagements (conventions, marchés - développer des actions collectives,
publics...). - soutenir l’innovation en s’impli-
quant dans des réseaux institution-
Le CCAS anime une action géné- nels et associatifs,
rale de prévention et de dévelop- - impulser ou participer à des dyna-
pement social dans la commune en miques partenariales au service de
liaison étroite avec les institutions la solidarité,
publiques et privées. - encourager les engagements so-
Il peut intervenir sous forme de lidaires et favoriser l’exercice de la
prestations remboursables ou non citoyenneté.
remboursables. Il participe à l’ins-
truction des demandes d’aide so-
ciale.

Il contribue aux dispositifs d’inser-


tion sociale et professionnelle. Aide sociale
Accompagnement
Il peut créer et gérer directement Solidarités actives
tout établissement ou service à ca-
Partenariat
ractère social ou médico-social.

Plaquette Elus-CODIR.indd 2 27/06/2017 15:15:39


Le CCAS, son Le CCAS, ses moyens...
Conseil d’administration... (chiffres 2016)

Il est administré et présidé par le Maire : Son personnel :


Christophe BECHU, Maire, Président
Il relève du statut de la fonction pu-
8 élus du conseil municipal : blique territoriale.
- Françoise LE GOFF, Vice-Présidente,
Adjointe aux Solidarités Actives et au 836 agents (566 ETP)
Handicap Moyenne d’âge : 46,2 ans
- Maxence HENRY, Adjoint Masse salariale (salaires + charges)
aux Personnes Âgées 19 183 576 €
- Benoit PILET, Adjoint aux
Ressources Humaines 45 métiers différents sont exercés
- Alima TAHIRI, Adjointe aux au CCAS : des fonctions de direc-
Projets Communaux d’Insertion tion, d’encadrement intermédiaire,
- Véronique CHAUVEAU, administration, techniques, sociales,
Conseillère Municipale médico-sociales, médicales ainsi
- Claudette DAGUIN, que d’animation.
Conseillère Municipale
- Alain PAGANO, Conseiller Municipal Son budget :
- Rose-Marie VERON,
Conseillère Municipale Le CCAS dispose d’un budget
propre composé principalement de
8 administrateurs nommés par le Maire : la subvention de la Ville d’Angers,
- associations familiales, proposé le financement d’organismes parte-
par l’UDAF : Romain BROCHARD, naires : l’Etat, l’Agence Régionale
- associations de personnes de Santé, le Département, ainsi que
handicapées du Département : les contributions des usagers.
Olivier FARIBEAULT
- associations de retraités et de 39 172 892 € :
personnes âgées du Département :
François BRANDY, - 377 326 209 € en fonctionnement
- association oeuvrant dans le champ dont 12 050 000 € de subvention de la Ville
de la lutte contre les exclusions : - 1 846 683 € en investissement
Annick JAILLET, dont 365 000 € de subvention de la Ville
- personnes participant à des actions
de prévention, d’animation ou de
développement social :
Benoît AKKAOUI, Raphaëlle GINER,
Antoine MASSON, Anne-Marie POTOT.

Plaquette Elus-CODIR.indd 3 27/06/2017 15:15:39


Le CCAS... Ses élus de référence

Françoise Le Goff Maxence Henry


Vice-Présidente CCAS Adjoint aux personnes âgées
Adjointe aux solidarités actives

Le CCAS... Son Comité de direction

Catherine Cottenceau
Directrice du CCAS
Poste 4900 ou 06 78 99 28 39

Marie-Laure Chesneau Corinne Danger-Prieto


Assistante de direction Responsable Santé-sécurité
Poste 4902 Poste 4960 ou 06 38 94 26 83

Paulette Martineau Loïc Toublanc Catherine Marie Guillaume Leblondel


Directrice-adjointe Directeur-adjoint Directrice-adjointe Directeur-adjoint
Action Sociale Action gérontologique Ressources internes Appui au pilotage
Poste 4923 ou 06 15 62 26 30 Poste 4973 ou 06 24 97 77 78 Poste 4972 ou 06 24 97 77 88 Poste 4985 ou 07 88 48 40 97

Plaquette Elus-CODIR.indd 4 27/06/2017 15:15:40


ANNEXES

ANNEXE 3 : Organigramme du CCAS de la ville d’Angers

3
Centre Communal d’Action Sociale Assistante de direction de
l’Etablissement
ML. Chesneau (49 02)

Direction du CCAS (49 00)


Ingénieur Qualité Santé/Sécurité
DGA Proximité et Solidarités C. Cottenceau C. Danger Prieto (49 60)
Directrice
Jacques BOUDAUD
Correspondant Information
Communication
C. Chanal (49 89)

Action Gérontologique Action Sociale Ressources internes Appui au pilotage


Ville Amie Des Ainés Paulette Martineau (49 23) Catherine Marie (42 74) Guillaume Leblondel (49 85)
Loïc Toublanc (49 73) Directrice Directrice Directeur
Directeur

Responsable de service Responsable de service Chargé de missions


Pilote Restauration
Responsable des Résidences Accueil Médiation Conseil Etudes, Observation sociale, E. Saffores (49 77)
C. Danger Prieto (49 60)
Autonomie (1/2 tps) F. Guibret (49 42) Efficience
X. Arrivé (49 51) N. Sauvageot (4987)
E Chargée de missions
Responsable V. Bernier (49 01)
s Service Restauration
Responsable de service
Responsable de service
Directeur Espace Seniors p Intervention sociale
R. Hervé (02 41 24 60 62) Finances, Patrimoine
Robert‐Robin G. Metay (49 25)
L. Thibault (02 41 68 55 77)
a C. Gilardin (49 05) Chargée de missions
V. Enza (49 64)
c
Responsable de service Responsable de service Responsable de service
e Vie Sociale et Aide aux
Responsable du CLIC Fonction support Action Gestion Ressources Chargée de missions
B. Gaignard ( 02 41 25 01 37)
s aidants Sociale Humaines
V. Ruault N.Guilloton (4948)
M. Sautriot (49 57) A. Méar (49 10)
(02 41 23 13 33)
s
Chargée de missions
Responsable de service e Directeur Responsable de service S.Ritouet (4967)
Soutien à Domicile EHPAD G. Birgé Responsable de service
n Ressources Numériques et
R. Martin (02 41 44 37 87) S. Cherre (02 41 21 13 00) PASS
Informatique
I GM Sallé (02 41 88 87 40)
P. Séjault (49 24)
o
Responsable Directeur
Equipe Soins des
r EHPAD C. Geoffray
Résidences Autonomie s ( 02 41 24 15 30) Organigramme de direction et de pilotage
B. Malherbe (02 41 43 63 43)
des activités du CCAS – Novembre 2017
ANNEXES

ANNEXE 4 : Exemple d’appel à candidature

4
Dans le cadre de la Convention Section IV 2018-2020, entre le
Département de Maine-et-Loire et la Caisse nationale de la
solidarité pour l’autonomie,

APPEL À CANDIDATURE

Actions de soutien aux proches aidants


de personnes âgées
ou
de personnes en situation de handicap

Date limite de dépôt des projets :


18 mai 2018
1. Le contexte
Le Département de Maine-et-Loire est engagé depuis de nombreuses années dans une
politique de soutien aux proches aidants.
Dès 2003, le schéma gérontologique départemental consacrait une de ses priorités à la
problématique des aidants familiaux des personnes âgées ou en situation de handicap
autour de deux axes majeurs :

 La diversification des solutions d’accueil pour les personnes aidées et de répit pour
les aidants de personnes âgés ou d’adultes en situation de handicap (accueil de jour,
hébergement temporaire, garde itinérante de nuit…)
 La sensibilisation, l’information et la formation des proches aidants de personnes
âgées par le soutien d’actions, menées localement
Pour répondre à ce dernier objectif, un partenariat entre le Département et l'UDAF de
Maine-et-Loire est né, visant à renforcer l'information et le soutien moral en direction
des aidants familiaux. Cette action a abouti à la mise en place de «Parole de Familles»,
portail Internet et ligne d’écoute départementale, dispositif précurseur, devenu centre
de ressources et de soutien aux aidants familiaux : http://www.aidants49.fr/
Par ailleurs, le Département soutient annuellement depuis plusieurs années, des
actions complémentaires de formation des aidants
sur l’ensemble du territoire départemental.
Celles-ci sont portées par l’association France Qu’est-ce que la CNSA ?
Alzheimer 49 et les CLIC via un financement, La Caisse nationale de solidarité
depuis 2009, dans le cadre de la convention pour l’autonomie est un
section IV signée avec la Caisse Nationale de établissement public créé par la loi
Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). du 30 juin 2004. Depuis 2006, elle
est chargée de financer les aides en
Réaffirmé dans le cadre de la loi relative à faveur des personnes âgées
l’adaptation de la société au vieillissement, votée dépendantes et des personnes en
le 28 décembre 2015, le soutien aux proches situation de handicap, garantir
aidants constitue désormais un enjeu fort de la l’égalité de traitement sur tout le
politique nationale, qui vise à mieux connaître et territoire et pour l’ensemble des
reconnaître le rôle des aidants dans la société : handicaps, assurer une mission
élargissement de la notion d’aidants au-delà des d’expertise, d’information et
d’animation pour suivre la qualité
aidants familiaux, renforcement de leurs droits
du service rendu aux personnes.
(droit au répit notamment) afin de mieux tenir
compte de leurs besoins et prévenir le risque le site de la CNSA :
d’épuisement. http://www.cnsa.fr/

1
Cette ambition s’est accompagnée :

 D’un renforcement des moyens de la CNSA en matière de soutien aux aidants en


offrant un périmètre élargi d’actions susceptibles d’être financées dans le cadre de
la Section IV de son budget en veillant à l’articulation des financements et des
dispositifs sur les territoires.
 D’une mission confiée aux Conférences des financeurs de la prévention de la perte
d’autonomie présidées par les Départements, de coordination interinstitutionnelle
pour une stratégie territoriale partagée de soutien aux proches aidants.
Partageant cette ambition, le schéma autonomie 2018-2022 réaffirme la volonté
politique du Département de Maine-et-Loire de soutenir les proches aidants à travers
le renforcement de différentes actions d’information/sensibilisation, de formations et
de soutien psychosocial, renforcement possible suite au renouvellement de la
convention Section IV liant le Département de Maine et Loire et la CNSA autour
d’objectifs communs en faveur des proches aidants pour la période 2018-2020.
Dans le cadre de cette convention Section IV, les financements des actions reposent
pour 80 % sur des fonds de la CNSA et pour 20 % sur des fonds du Département de
Maine-et-Loire.
De façon concrète, ce renforcement d’actions en proximité est attendu à travers les
réponses qui seront apportées dans le cadre de ce présent appel à candidatures qui
vise le développement des actions suivantes :

 Actions de formation
 Actions de sensibilisation / information
 Actions collectives de soutien psychosocial
 Actions individuelles de soutien psychologique

Cet appel à candidatures est lancé jusqu’au 18 mai 2018 pour un développement
d’actions possibles à compter de 2018 pour 1 an ou plus, la période maximale de
déroulement des actions pouvant s’étendre jusqu’au 31 décembre 2020.

En cas de projet(s) pluriannuel(s), le porteur sera réinterrogé annuellement pour


préciser les actions programmées.
L’appel à candidatures sera renouvelé avant 2019 et 2020 pour prendre en compte
d’éventuelles actions complémentaires sur ces périodes.

2
2. Le public visé
Les actions s’adressent aux proches aidants de personnes en perte d’autonomie du
fait de leur âge (plus de 60 ans) ou du fait d’un handicap.

3. Les territoires d’intervention


L’appel à candidature concerne l’ensemble du territoire du
département de Maine-et-Loire. Précision
Les actions devront être déployées localement afin de Pour les actions
favoriser une réponse aux besoins en proximité et ainsi individuelles de soutien
faciliter l’accès des personnes à l’offre déployée. psychologique envers les
personnes âgées
4. Le portage local uniquement, celles-ci
devront porter sur les
 Pour le public aidants de personnes âgées uniquement, territoires non couverts
le portage par les CLIC sera privilégié mais d’autres par les services d’une
plateforme
porteurs peuvent déposer un projet.
d’accompagnement et de
 S’agissant du public aidants de personnes en situation de répit (PFR). La carte des
handicap, de nombreux acteurs peuvent déposer un secteurs d’intervention
projet : à titre d’exemple, la structure porteuse peut être, des plateformes
un ESMS, un réseau de santé, un centre de ressources d’accompagnement et de
répit est jointe en annexe
(autisme, polyhandicap…), une antenne de caisse, un
au présent cahier des
organisme de formation ayant une expertise reconnue charges (annexe 1).
dans le champ des aidants et du handicap, …

5. Objectifs attendus
Deux objectifs généraux sont attendus:

 Renforcer et diversifier les formes de soutien aux proches aidants


 Parvenir à une couverture géographique du département tout en veillant à une
complémentarité des actions

6. Actions éligibles et modalités de mise en œuvre


 Chaque porteur devra construire son projet en concertation avec les autres acteurs
locaux afin de veiller à une complémentarité des offres sur les territoires
 Les actions proposées ne doivent pas déjà relever d’un autre financement au titre
d’un conventionnement particulier Section IV de la CNSA.

3
ACTIONS DE FORMATION
Finalité : prévenir les risques d’épuisement et d’isolement de l’aidant
en lui offrant la possibilité de suivre un processus pédagogique qui
lui permette d’acquérir des connaissances sur les pathologies /
handicaps de son proche, et de travailler son rôle et son
positionnement tout en l’éclairant sur les orientations possibles.

Objectifs qualitatifs :
 Parvenir à une meilleure couverture territoriale sur le département
 Veiller à faciliter l’accès aux formations (transport, relai de l’aidant, lieux en
proximité)
 Développer des formations sur les thèmes porteurs identifiés ou sur de nouveaux
tout en continuant de veiller à une complémentarité des offres
 Renforcer les mises en situation, étude de cas concrets
 Veiller à une certaine homogénéité du profil des aidants
pour une meilleure adéquation des réponses aux besoins
 Renforcer/adapter la communication pour la déployer
Objectifs
davantage en proximité quantitatifs
 Développer l’évaluation qualitative des actions
Un potentiel de 27
Le format exigé par la CNSA : formations par an à
déployer sur le
 Des cycles de 14h de formation minimum par aidant (demi- département.
journées, journées, soirées, WE possibles)
 Des groupes de 10 personnes minimum en moyenne
 Formations gratuites et possibilité de couvrir des frais de suppléance de l’aidant
(enveloppe basée sur une aide apportée à la moitié des participants)

La formation doit être assurée par :


 Des professionnels sensibilisés et formés à la problématique des aidants
Le budget

4
L’évaluation de l’action
La convention Section IV définit de nombreux indicateurs d’évaluation tant qualitatifs
que quantitatifs. Ces indicateurs seront à renseigner dans le cadre de l’évaluation
annuelle de chaque action avant fin février de l’année N+1 afin, pour le Département
d’établir une évaluation globale venant alimenter le bilan d’activité à destination de la
CNSA.

Un questionnaire d’évaluation devra être adressé à chaque participant et exploité.

Les indicateurs de résultats seront notamment :

 Nombre de sessions de formations réalisées par territoire


 Nombre total de participants :
o Dont hommes
o Dont femmes
o Dont 60/69 ans
o Dont 70/79 ans
o Dont 80/89 ans
o Dont 90 ans et plus
o Dont GIR 1 à 4
o Dont GIR 5-6 ou non giré
 Assiduité des participants aux séances de formation
 Couverture des besoins selon les territoires : diversité des origines géographiques
des aidants participants
 Nombre d’orientation des aidants vers des structures ou dispositifs d’aide
 Résultats des questionnaires d’évaluation renseignés en fin de formation

5
ACTIONS DE
SENSIBILISATION/ INFORMATION
Finalité : Favoriser la reconnaissance des aidants par eux-mêmes,
leurs proches et par le grand public, mettre en lumière l’importance
du rôle des aidants, valoriser leurs compétences et montrer quels
peuvent être leurs besoins, communiquer de manière positive.
L'intervention s'inscrit dans le champ de la prévention et s'adresse
au grand public mais elle peut également cibler des publics
spécifiques comme les aidants en activité au travers d'initiatives
auprès des salariés, employeurs, restaurants d'entreprise...Il s’agit
de moments ponctuels d’information et/ou sensibilisation sur des
thèmes génériques ou spécifiques pouvant donner lieu à des :
conférences, forum, théâtre-forum, réunions collectives de
sensibilisation.

Objectifs qualitatifs
 Développer de nouvelles actions d’information et de
sensibilisation qui couvrent l’ensemble du territoire Objectifs
départemental. quantitatifs
Le format exigé par la CNSA Un potentiel de 9
actions/an à l’échelle
 Actions gratuites visant les aidants en tant que participants du département en
(mais des professionnels peuvent y participer) veillant à toucher
 Durée minimum de 2 heures pour au moins 20 aidants par l’ensemble des
action territoires d’EPCI.
 Prise en charge possible des frais de suppléance de l’aidant.

Le budget

6
L’évaluation de l’action
La convention Section IV définit de nombreux indicateurs d’évaluation tant qualitatifs
que quantitatifs. Ces indicateurs seront à renseigner dans le cadre de l’évaluation
annuelle de chaque action avant fin février de l’année N+1 afin, pour le Département
d’établir une évaluation globale venant alimenter le bilan d’activité à destination de la
CNSA.

Un questionnaire d’évaluation devra être adressé à chaque participant et exploité.

Les indicateurs de résultats seront notamment :

 Nombre et formes des dispositifs d’information/sensibilisation développés


 Nombre total de participants :
o Dont hommes
o Dont femmes
o Dont 60/69 ans
o Dont 70/79 ans
o Dont 80/89 ans
o Dont 90 ans et plus
o Dont GIR 1 à 4
o Dont GIR 5-6 ou non giré
 Lieu(x) de déroulement des actions et origine géographique des participants
 Nombre de partenaires impliqués dans la communication sur les actions
 Résultats des questionnaires de satisfaction renseignés en fin d’actions

7
ACTIONS COLLECTIVES
DE SOUTIEN PSYCHOSOCIAL
Finalité : Favoriser le partage d’expériences et de ressentis entre
aidants, encadré par un personnel formé, de manière à rompre
l’isolement, favoriser les échanges et l’interconnaissance et
prévenir les risques d’épuisement. Il s’agit de groupes de paroles,
groupes d’échanges et d’informations, groupes d’entraide…

Objectifs qualitatifs
Asseoir l’offre actuelle de soutien collectif envers les aidants Objectifs
de personnes âgées, en veillant à couvrir le département, et quantitatifs
développer une offre de soutien collectif envers les aidants de
personnes handicapées. Constituer des
groupes de soutien
Le format exigé par la CNSA psychosocial collectif
répartis sur le
 10 heures de soutien collectif a minima par action sur territoire.
l’année
 Groupes constitués de 8 usagers en moyenne Un potentiel de 9
groupes pour 2018,
 Séances gratuites et possibilité de couvrir des frais de
18 groupes pour
suppléance de l’aidant
2019-2020.
 Les séances seront animées par
o Pour les groupes de paroles : obligatoirement un(e)
psychologue de formation,
o Pour les autres types d’action collective de soutien psychosocial (groupes
d’échanges, d’entraide…) : un professionnel formé à la problématique des
aidants et à l’animation de groupe

Le budget

8
L’évaluation de l’action
La convention Section IV définit de nombreux indicateurs d’évaluation tant qualitatifs
que quantitatifs. Ces indicateurs seront à renseigner dans le cadre de l’évaluation
annuelle de chaque action avant fin février de l’année N+1 afin, pour le Département
d’établir une évaluation globale venant alimenter le bilan d’activité à destination de la
CNSA.

Un questionnaire d’évaluation devra être adressé à chaque participant et exploité.

Les indicateurs de résultats seront notamment :

 Nombre d’actions collectives locales de soutien psychosociales réalisées


 Nombre de participants et assiduité
 Nombre total de participants :
o Dont hommes
o Dont femmes
o Dont 60/69 ans
o Dont 70/79 ans
o Dont 80/89 ans
o Dont 90 ans et plus
o Dont GIR 1 à 4
o Dont GIR 5-6 ou non giré
 Couverture des besoins selon les territoires : Origine géographique des aidants
participants
 Résultats des questionnaires d’évaluation renseignés en fin d’actions collectives

9
ACTIONS INDIVIDUELLES
DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
Finalité : Permettre un soutien individuel ponctuel pour les aidants
repérés en risque d’épuisement ou en état d’épuisement
psychologique ou de souffrance psychique liés notamment à :
 des conflits avec le proche aidé en perte d’autonomie ou l’entourage familial /
professionnel ;
 une dégradation de la situation sociale ou de la santé liée à l’aide apportée ;
 des situations particulières chez le proche malade ou handicapé (accélération de la
perte d’autonomie, crises des troubles du comportement, et de la communication,
rupture du parcours d’aide, entrées/sorties d’hospitalisation…)

Objectifs qualitatifs
Développer sur les territoires dépourvus de plateforme Objectifs
d’accompagnement de répit (cartographie en ANNEXE 1), quantitatifs
une offre nouvelle de soutien psychologique individuel
envers les aidants de personnes âgées et sur l’ensemble du Une vingtaine de
département, envers les aidants de personnes en situation de bénéficiaires (aidants
handicap. Cette offre doit permettre d’assurer un soutien PA ou PH) par an à
spécifique et une orientation vers d’autres dispositifs l’échelle du
département.
complémentaires si besoin.

Le format exigé par la CNSA


 De 1 à 5 séances d’une heure maximum sur une période de 6 mois
 Réalisées par un(e) psychologue professionnel, intervenant à domicile ou hors
domicile et sensibilisé aux problématiques de l’aidant, en particulier à la maladie,
ou au handicap en termes de répercussions sur la vie de l’aidant. Les techniques et
outils utilisés doivent être conformes à la déontologie encadrant la pratique clinique
des psychologues.
 Séances gratuites pour les bénéficiaires et possibilité de prise en charge financière
des frais de suppléance de l’aidant
Le budget

10
L’évaluation de l’action
La convention Section IV définit de nombreux indicateurs d’évaluation tant qualitatifs
que quantitatifs. Ces indicateurs seront à renseigner dans le cadre de l’évaluation
annuelle de chaque action avant fin février de l’année N+1 afin, pour le Département
d’établir une évaluation globale venant alimenter le bilan d’activité à destination de la
CNSA.

Un questionnaire d’évaluation devra être adressé à chaque participant et exploité.

Les indicateurs de résultats seront notamment :

 Nombre d’actions de soutien psychologique individuel réalisées


 Nombre de proches aidants ayant suivi les séances de soutien psychologique :
o Dont hommes
o Dont femmes
o Dont 60/69 ans
o Dont 70/79 ans
o Dont 80/89 ans
o Dont 90 ans et plus
o Dont GIR 1 à 4
o Dont GIR 5-6 ou non giré
 Couverture des besoins selon les territoires : Origine géographique des aidants
participants
 Le nombre de personnes orientées vers les services spécialisés
 Résultats des questionnaires d’évaluation renseignés à la fin des 5 séances de
soutien psychologique

11
7. Examen et sélection des dossiers
Envoi du dossier
La date limite de réception des projets est fixée au

Vendredi 18 mai 2018 – 17 heures.

Le projet, sans modification de la trame « fiche projet », dûment complété, daté et


signé est à envoyer préférentiellement par voie électronique
ou, à défaut, par voie postale :

Par courriel à l’adresse suivante :


contact.mppa@maine-et-loire.fr

 sous format WORD et PDF,


 en intitulant l’objet de votre message : « Candidature 2018 Aide aux aidants, Intitulé du
projet ».
Par courrier recommandé avec accusé de réception à l’adresse suivante :
Département de Maine-et-Loire
Développement social et de la solidarité
Mission prévention de la perte d'autonomie
CS 94104
49941 Angers Cedex 9

Constitution du dossier
Précision
Chaque projet comprend :
importante
 la fiche projet précisément renseignée, datée et
Tout projet comprenant
signée (Ne pas modifier la trame de la fiche projet) plusieurs types d’actions
 le budget prévisionnel par année civile (formation / information-
(Si projet(s) sur plusieurs années, fournir un budget par sensibilisation / soutien individuel
année civile) / soutien collectif) avec un
 le(s) devis relatif(s) au projet budget globalisé ne sera pas
éligible.
 La carte avec localisation des actions (annexe 2)
 le Relevé d’identité bancaire du porteur du projet.

Toute précision sur le projet et son budget présenté pourra être demandée au porteur
lors de l’instruction des projets déposés et au cours de l’action.
Tout projet incomplet ou hors délai ne sera pas étudié.

12
Sélection des dossiers
La décision sera notifiée par le Président du Conseil départemental, après la
commission permanente du Département du mois de juillet 2018. La notification
précisera les actions, leur durée, leur montant, les modalités de versement de la
participation financière et les modalités d’évaluation des actions. Elle sera
accompagnée d’une convention.
Modalités de financement
La participation financière du Département sera versée selon les modalités suivantes :

 Après signature de la convention par les deux parties


 En cas d’action se déroulant sur plus d’une année de fonctionnement, les autres
versements auront lieu annuellement. Ainsi,
o Le versement de 2018 couvrira la période d’action pour l’année 2018
o Le versement de 2019 couvrira la période d’action pour l’année 2019
o Le versement de 2020 couvrira la période d’action pour l’année 2020
Ces versements seront subordonnés à la transmission des données d’évaluation qui
seront sollicitées.
 Le reversement, partiel ou total des sommes versées, pourra être exigé en cas
d’annulation ou de réalisation partielle de l’action.
Communication sur les actions retenues
 Toute communication sur une action financée dans le cadre de cet appel à
candidatures devra faire figurer les logos du Département de Maine-et-Loire et de
la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
 Toute action financée devra être communiquée et répertoriée sur le site de
centralisation des informations à destination des aidants animé par l’UDAF, à
savoir le site : www.aidants49.fr et pourra éventuellement être recensée et décrite
sur le site du Département afin d’offrir la meilleure lisibilité possible aux personnes
et aux acteurs de cette offre d’actions et favoriser ainsi leur accès. Les coordonnées
de chaque porteur d’action pourront aussi être diffusées.
 Toute action à destination des aidants de personnes âgées de plus de 60 ans devra
être communiquée aux CLIC et plateformes d’accompagnement et de répit des
territoires concernés.
 Des contacts éventuels du service communication du Département avec les porteurs
pourront être établis afin de communiquer sur les actions développées.
 Enfin, les porteurs sont invités à adresser au secrétariat de la mission prévention de
la perte d’autonomie, par mail à contact.mppa@maine-et-loire.fr, tout article de
presse paru, relatif aux actions initiées dans le cadre de cet appel à candidatures.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter la Mission Prévention de la Perte


d'Autonomie : contact.mppa@maine-et-loire.fr

13
Dans le cadre de la Convention Section IV 2018- 2022
Entre
le Département de Maine-et-Loire et la Caisse nationale de la solidarité pour l’autonomie

APPEL A CANDIDATURE
ACTIONS DE SOUTIEN
AUX PROCHES AIDANTS
De personnes âgées
ou
de personnes en situation de handicap

Date limite de dépôt des projets :


18 mai 2018
Sommaire

Sommaire......................................................................................................................................... 2

1. Identification de la structure porteuse du projet ........................................................................... 3


1.1 Coordonnées bancaires ....................................................................................................................................... 3
1.2 Représentant légal de la structure ........................................................................................................................ 3
1.3 Responsable du projet ........................................................................................................................................... 3

2. Présentation du projet .................................................................................................................. 4


2.1 Type d’action (4 types d’action possibles) ............................................................................................................. 4
2.2 Étapes et calendrier des actions liées au projet .................................................................................................... 4

3. Description du projet et des actions qui en découlent .................................................................. 4


3.1 Description du projet et de la ou des action(s) / (Quoi ? Par qui ? Comment ? Méthode ou approche utilisée
en le justifiant?) ........................................................................................................................................................... 4
3.2 Origine, contexte, problématique........................................................................................................................... 4
3.3 Public visé (Pour qui ?) pour 2018 ou à compter de 2019 .................................................................................... 5
3.4 Modalités de repérage et d’approche du public ..................................................................................................... 5
3.5 Modalités de communication sur les actions ......................................................................................................... 5
3.6 Modalités envisagées pour la mobilité du public cible ........................................................................................... 5
3.7 Modalités envisagées pour assurer le relai de l’aidant pendant le temps de l’action ............................................ 6
3.8 Objectifs prioritaires ............................................................................................................................................... 6
3.9 Résultats attendus ................................................................................................................................................. 6
3.10 Zone géographique couverte par l’(es)action(s) .................................................................................................. 6
3.11 Organisation et fonctionnement par action en 2018 ou à compter de 2019 ........................................................ 6
3.12 Détail des charges financières pour 2018 ou à compter de 2019 ....................................................................... 7
3.13 Partenaires de l’action : Identification et rôle ....................................................................................................... 7

4. Le coût et le financement de(s) l’action(s).................................................................................... 8


4.2 La synthèse des différentes sources de financement envisagées pour la ou les action(s) ................................... 8
4.3 Les partenaires financiers impliqués pour 2018 ou à compter de 2019 ................................................................ 8

5. L’évaluation de(s) l’action(s) ........................................................................................................ 9


1. Identification de la structure porteuse du projet

Nom de la structure :

Statut juridique :

CLIC Organisme de formation

Préciser l’activité du Plateforme d’accompagnement et de répit


porteur Autres - A préciser :

Adresse :

Complément d’adresse :

Code postal / Ville :

Courriel :

Téléphone :

N° SIRET :

Code APE :

N° FINESS

1.1 Coordonnées bancaires :


Joindre un RIB

1.2 Représentant légal de la structure :

Prénom : Nom :

Courriel : Téléphone :

Fonction :

1.3 Responsable du projet : ( R é f é r e n t p o u r c e p r o j e t )


Prénom : Nom :

Courriel : Téléphone :

Fonction :

3
2. Présentation du projet

Un cadre de réponse à renseigner par projet (1 projet = 1 type d’action)

2.1 Type d’action (4 types d’action possibles)

(Ne cocher qu’un e seule case car un projet = 1 type d’action )

FORMATION
SENSIBILISATION/ INFORMATION
SOUTIEN PSYCHOSOCIAL COLLECTIF
SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE INDIVIDUEL

2.2 Étapes et calendrier d es actions liées au projet


Possibilité de dérouler les actions liées au projet sur différentes années civiles
Action(s) sur 2018 ET/ OU Action(s) sur 2019 ET/OU Action(s) sur 2020

(Possibilité de joindre un calendrier de l’action)


 Préciser le nombre d’actions / année civile, pour lesquelles un financement est sollicité sur :
( Exemple : 1 projet de type sensibilisation avec 4 actions différentes envisagées)
2018 :
2019 :
2020 :

3. Description du projet et des actions qui en découlent

3.1 Description du projet et de la ou des action(s) / (Quoi ? P ar qui ? Comment ?


Méthode ou approche utilisée en le justifiant ?)

3.2 Origine, contexte, problématique


Dans quelles circonstances ou conditions avez-vous identifié les attentes / besoins des populations ou territoires
concernés par l’action ? Quels éléments de diagnostic ? Préciser si la demande émane des personnes
directement.

4
3.3 Public visé (Pour qui ?) pour 2018 ou à compter de 2019
ACTION N°1

 Aidants de personnes âgées de 60 ans et plus


 OU Aidants de personnes en situation de handicap

Préciser Enfants ET/ OU Adultes en situation de handicap : Enfants Adultes


 OU public mixte
(Aidants de personnes en situation de handicap et Aidants de personnes âgées de 60 ans et plus)

ACTION N°2

 Aidants de personnes âgées de 60 ans et plus


 OU Aidants de personnes en situation de handicap

Préciser Enfants ET/ OU Adultes en situation de handicap : Enfants Adultes


 OU public mixte
(Aidants de personnes en situation de handicap et Aidants de personnes âgées de 60 ans et plus)

ACTION N°…

 Nombre de bénéficiaires attendus par action en 2018 ou à compter de 2019 (prévisions) :

Actions Nombre de bénéficiaires visés

Action N°1

Action N°2 …

 Préciser, si tel est le cas, les pathologies particulières visées de la personne aidée (Maladies
neurodégénératives dont Alzheimer, parkinson, sclérose en plaques ; autisme ; handicap physique ou
psychique …) selon les actions :

3.4 Modalités de repérage et d’approche du p ublic


-

3.5 Modalités de communication sur les actions


-

3.6 Modalités envisagées pour la mobilité du public cible (facilités de transport, … )


-

5
3.7 Modalités envisagées pour assurer le relai de l’aidant pendant le temps de
l’action

3.8 Objectifs prioritai res (Exemples : renforcer les capacités de l’aidant à agir, rompre
l’isole ment, diminuer le risque d’épuisement de l’ aidant, permettre un partage
d’expériences, apporter des informations su r les aides existantes, renforcer l’orientation
vers les s outiens adaptés, …)

3.9 Résultats attendus (Exemples : une plus grande participa tion d’aidants à des
formations, une couverture territoriale des actions renforcée, d es sollicitations plus
nombreuses de solutions de répit , …)

3.10 Zone géographique couverte par l’(es)action(s ) (= Noms des commune s ,


communes nouvelles ou communes déléguées d’où seraient originaires l es participants )

Lister les Communes(s) visées (Et les préciser sur la CARTE du département (Annexe 2) à joindre au dossier) :

ACTIONS 2018 ou 2019 Communes visées


Action N°1

Action N°2

Action N° …

3.11 Organisation et fonctionnement par action en 2018 ou à compter de 2019


ACTION N°1

Rythme de l’action (ponctuelle, hebdomadaire, mensuelle…) :


Nombre de séances et nombre d’heures par séance :
Lieu(x) de l’intervention ( cocher la case et préciser) :
o Un local Si oui , local utilisé et localisation :
o Et / OU intervention à domicile (s’agissant uniquement de l’action de soutien psychologique
individuel)

6
ACTION N°2

Rythme de l’action (ponctuelle, hebdomadaire, mensuelle…) :


Nombre de séances et nombre d’heures par séance :
Lieu(x) de l’intervention ( cocher la case et préciser) :
o Un local Si oui , local utilisé et commune de localisation :
o Et / OU intervention à domicile (s’agissant uniquement de l’action de soutien psychologique
individuel)
ACTION N°…

3.12 Détail des charges financières pour 2018 ou à compter de 2019


Fournir si possible les devis correspondant aux charges liées à l’action et CV des intervenants
ACTION N°1

Pour chaque Intervenant, donner les éléments détaillés ci-dessous :


o Profil / qualification :
o employeur :
o taux horaire TTC :
o Coût global TTC de l‘intervention par action :
ACTION N°2

Pour chaque Intervenant, donner les éléments détaillés ci-dessous :


o Profil / qualification :
o employeur :
o taux horaire TTC :
o Coût global TTC de l‘intervention par action :
ACTION N°…

3.13 Partenaires de l’action : Identification et rôle


(Précisez la nature, le degré de l’implication et les modalités de coordination)

Nom des Partenaires Rôle des partenaires

Les partenaires cités devront a minima, être contactés lors de l’élaboration du projet

Le Département de Maine et Loire se réserve le droit de pouvoir interroger et demander au porteur de l’action des pièces
complémentaires à tout moment (y compris pendant et lors du bilan de l’action) : CV et/ou diplôme des intervenants, devis, factures…

7
4. Le coût et le financement de(s) l’action(s)

4.2 La synthèse des différentes sources de financement envis agées pour la ou les
action(s)

ANNEE CIVILE 2018

Montant de l’aide financière


Coût total de(s) Autres financements Fonds propres mobilisés
demandée au département
l’action(s) demandés pour cette action pour cette action
(dans la limite du plafond par action)

€ € € €

ANNEE CIVILE 2019

Montant de l’aide financière


Coût total de(s) Autres financements Fonds propres mobilisés
demandée au département
l’action(s) demandés pour cette action pour cette action
(dans la limite du plafond par action)

€ € € €

ANNEE CIVILE 2020

Montant de l’aide financière


Coût total de(s) Autres financements Fonds propres mobilisés
demandée au département
l’action(s) demandés pour cette action pour cette action
(dans la limite du plafond par action)

€ € € €

4.3 Les partenaires financiers impliqués pour 2018 ou à compter de 2019


(Précisez les montants demandés en € et si la demande de financement est acceptée ou en attente de réponse.)
Financements
Co-financeurs Montants demandés Accordés En attente



8
5. L’évaluation de(s) l’action(s)

Des enquêtes de satisfaction devront être réalisées pour toute action développée dans le cadre de cet appel à
candidatures.
Un outil d’évaluation retraçant des données quantitatives et qualitatives sera communiqué en cas de financement accordé
et à transmettre au Département à l’issue de chaque année civile.

Je soussigné(e) Nom, prénom,

Représentant (e) légal (e) de (structure porteuse du projet),


atteste sur l’honneur, l’exactitude de l’ensemble des informations ainsi portées à la connaissance du Département de
Maine-et-Loire.

A (Lieu) , Le (Date)

Signature du ou de la représentant (e) légal(e) de la structure porteuse du projet

9
ANNEXES

ANNEXE 5 : Plaquette de présentation du service « parole de


familles » de l’UDAF 49

5
VOUS AIDEZ
un proche
en perte d’autonomie
ou en situation de handicap
Vous êtes un aidant familial...
vous vous sentez pa rfois isol
é(e) ?

L’UDAF49 vous écoute,


vous informe, et vous oriente !

Ecoute-Info
02 41 360 444 www.aidants49.fr
Vous aidez, nous aidons, ils aident
alade. Ma fille a un handicap. Mon mari souffre de
s t m
re e Nous sommes là pour elle. troubles du comportement.
Ma mè n occupe.
Je m’e Mais où trouver des aides Je suis à ses côtés.
’aider
tm
ui peu s financières pour faire face ? Mais je ne sais pas toujours
Mais q démarche
s comment réagir ?
pour le stratives ?
in i
adm

Pour qui ?
Pour toute famille confrontée à la situation de perte d’autonomie ou de handicap d’un
proche (conjoint, enfant, parent ...).

Pour quoi ?
Pour soutenir toute personne - appelée aidant familial - qui à titre non professionnel
accompagne quotidiennement ou ponctuellement une personne de son entourage
qu’elle soit en situation de handicap ou bien vieillissante et en perte d’autonomie.

Une personne à votre écoute Un site internet à votre disposition

pour vous soutenir, pour comprendre,


vous orienter, pour s’informer,
vous mettre en relation, pour découvrir,
vous conseiller.... pour partager...

Ecoute-Info Info-Actualités
02 41 360 444 www.aidants49.fr
du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30

Vous aidez, nous aidons, ils aident


Ces services gratuits vous sont proposés par l’Union Départementale
des Associations Familiales de Maine et Loire en lien avec de nombreux
partenaires et le concours financier de :

photos : fotolia
ANNEXES

ANNEXE 6 : Plaquette de présentation du service de formation de


l’Association Française des Aidants

6
AVRILLE
ANGERS Salle Jean Monnet ANGERS
CFPS 4 allée du pont 9, Esplanade de l’Hôtel Espace seniors sud
CHU Angers de Ville 16bis av Jean XXIII
Jeudi 18h30-21h30 Vendredi 14h-17h Samedi 9h-12h

1. 25 janvier 1. 26 janvier 1. 27 janvier


2. 1er février 2. 9 février 2. 10 février
3. 8 février 3. 23 février 3. 24 février
4. 15 février 4. 9 mars 4. 10 mars
5. 22 février 5. 23 mars 5. 24 mars
6. 1er mars 6. 6 avril 6. 7 avril

Le CCAS de la ville d’Angers, le CHU et l’Association Anjou Soins Services


Accompagnement vous proposent un programme de formation développé par
l’Association Française des aidants soit 18 heures, séquencé en 6 modules de 3 heures
chacun.

Les deux premiers modules constituent le socle (obligatoire) et seront suivis par les quatre
autres modules complémentaires (optionnels). Cependant, la formation a été construite
comme un parcours d’accompagnement et nous vous invitons, si vous le pouvez, à suivre
l’ensemble des six modules.
ANGERS
La formation est gratuite mais le nombre de place est limité. Nous vous invitons à vous y
inscrire le plus rapidement possible.

Contact :
Céline LE MERCIER
02 41 24 15 26 Organisé par :

celine.lemercier@ville.angers.fr
ANNEXES

ANNEXE 7 : Fiche des visuels des partenaires

7
ANNEXES

ANNEXE 8 : Programme 1er semestre 2018

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L’aide aux aidants / angers, ViLLe amie des aînés

« Je suis
aidant,
je prends soin de
moi pour mieux
accompagner mes
proches »

Jacques, aidant,
et sa maman Jeanne, 99 ans

Programme d’aide aux aidants


Janvier à Juin 2018
Un aidant est une personne qui vient en aide, à titre non professionnel, en partie ou totalement à une
personne dépendante ou handicapée de son entourage, pour les besoins et les activités de la vie
quotidienne.
Être là chaque jour, à chaque instant, pour aider un conjoint, un parent, un ami, n’est pas une tâche aisée.
C’est un soutien qui nécessite une grande disponibilité et génère souvent de la fatigue.
Le CCAS d’Angers propose aux aidants d’une personne âgée, un soutien, des sensibilisations, des activités
pour se ressourcer et prendre du temps pour soi. Par la variété des actions proposées pour la période de

Etre écouté, soutenu, orienté


juin à décembre 2018 et l’accompagnement des professionnels, ce programme peut vous permettre de
trouver des réponses ajustées à vos besoins.

> inscriptions et renseignements - 02 41 24 15 26

aCCOmPagnement des aidants


Par une équipe dédiée : écoute, conseils, orientation vers les dispositifs de répit.
Par téléphone, en entretien à la plateforme ou à votre domicile.
suiVi PsYCHOLOgiQue

Se ressourcer
assuré par Cécile maignan, psychologue pour vous accompagner dans votre rôle d’aidant.

> activités réservées aux aidants – inscriptions obligatoires au 02 41 24 15 26

éQuiLiBre et détente > Le lundi de 14h30 à 16h


animé par Christelle Horreau, intervenante en relation d’aide. Techniques de relaxation
et de connaissance de soi pour mobiliser ses ressources et libérer ses tensions.
• Lundi 8 janvier : rendre des bonnes résolutions pour soi
• Lundi 22 janvier : repartir d’un bon pied
• Lundi 5 février : découverte de la méditation
• Lundi 19 février : recharger ses batteries en hiver
• Lundi 5 mars : gérer ses émotions
• Lundi 19 mars : découvrir les automassages
• Lundi 23 avril : s’endormir sereinement
• Lundi 30 avril : relancer l’énergie printanière
• Lundi 14 mai : être présent dans l’instant
• Lundi 28 mai : prendre soin de son dos
• Lundi 4 juin : se libérer la tête
• Lundi 18 juin : respirez, c’est l’été !
Lieu : Cité des associations – Boulevard du Doyenné
Bus 9, arrêt Cité-Chabada
S’informer, se former
> inscriptions et renseignements - 02 41 24 15 26

entr’aidants
animé par Virginie gautier, psychopraticienne et romain Pager, psychologue.
Rencontres thématiques en petits groupes d’aidants.
• être aidant, quel sens ça a pour nous ? - Lundi 29 janvier de 14h30 à 16h30
• Comment faire face sans s’épuiser ? - Lundi 26 février de 14h30 à 16h30
• Le couple : pour le meilleur et pour le pire ? - Lundi 26 mars de 14h30 à 16h30
• Ce proche qui n’est plus tout à fait le même - Lundi 9 avril de 14h30 à 16h30
• Professionnel à domicile : comment créer une relation de confiance réciproque ?
Lundi 7 mai de 14h30 à 16h30
• Les limites du domicile - Lundi 11 juin de 14h30 à 16h30
Lieu : Espace du bien vieillir Robert-Robin – 16 bis, avenue Jean XXIII – Tram, arrêt Jean XXIII

ateLiers PratiQues
animé par Françoise roy. En partenariat avec France Alzheimer 49.
• maladie d’alzheimer : le comportement de mon proche me déroute, comment réagir ?
Jeudi 6 février de 14h30 à 16h30
• maladie d’alzheimer : mon proche est parfois agressif, comment réagir ?
Jeudi 3 avril de 14h30 à 16h30
Lieu : Espace du bien vieillir Robert-Robin – 16 bis, avenue Jean XXIII - Tram, arrêt Jean XXIII

inFOrmatiOns COLLeCtiVes inscriptions auprès du CLiC : 0 800 250 800


• Les impacts du vieillissement et de la dépendance sur les relations familiales
Vendredi 12 janvier de 14h30 à 16h30
• adapter son cadre de vie pour rester à domicile - mars 2018
• gérer et sécuriser ses papiers et ceux de ses proches
jeudi 17 mai de 14h30 à 16h30
Lieu : Espace du bien vieillir Robert-Robin – 16 bis, avenue Jean XXIII – Tram, arrêt Jean XXIII

CYCLes de FOrmatiOns
Pour recevoir le programme détaillé, nous contacter au 02 41 24 15 26
Se questionner et analyser les situations vécues dans la relation au proche.
Samedis 27 janvier, 10 février, 24 février, 10 mars, 24 mars, 7 avril
Lieu : Espace du bien vieillir Robert-Robin – 16 bis, avenue Jean XXIII – Tram, arrêt Jean XXIII
Se détendre, se rencontrer

© ville d’angers - Direction de la Communication - Photos : CCaS (Claudine Chanal), Phovoir, Shuterstock - a4 éditions 02 41 720 700 / imprimerie villed’angers / angers Loire Métropole
> activités à vivre seul ou accompagné de votre proche
inscriptions obligatoires au 02 41 24 15 26

matinée esCaPade
animé par Jocelyne manceau, assistante de soins en gérontologie.
Marche douce et conviviale à la découverte d’un parc, d’un quartier...
• Le parc de Pignerolles
Mercredi 17 janvier de 10h30 à 11h30 et vendredi 2 février de 10h30 à 11h30
• Le quartier de Monplaisir
Mercredi 28 mars et vendredi 6 avril de 10h30 à 11h30
• Port-Thibault - Mercredi 30 mai et vendredi 8 juin de 10h30 à 11h30

gOÛter détente
animé par Jocelyne manceau, assistante de soins en gérontologie.
Partage d’activités et de jeux autour d’un goûter.
Tous les mardis - De 14h30 à 16h30
Lieu : résidence autonomie les Justices – 4, rue Edouard-Manet – Bus 2, arrêt Delacroix

s
a Vos agenda
programme Centre communal d’action sociale
Présentation du
tre 2018 Boulevard de la résistance et de la Déportation
deuxième semes
festif BP 80011 – anGerS Cedex 02
lors d’un temps
le mardi 12 juin Tél. : 02 41 05 49 49
ANNEXES

ANNEXE 9 : Plaquette de présentation de l’expérimentation « répit à


domicile »

9
Cette offre est possible grâce au concours financier de la
ville d’Angers, d’Humanis et de la CARSAT :

Votre partenaire référent :

OSEZ LA PAUSE !

S’absenter plusieurs jours ? Partir en vacances ? Vous


reposer ? Prendre du temps ?

Que votre proche reste dans son environnement ?

C’est possible !

Nous vous proposons de vous suppléer dans


l’accompagnement au quotidien de votre proche
Comment ?
Ce dispositif est une expérimentation sur l’année 2018.

 Une première rencontre : évaluation des besoins, faire


connaissance avec votre proche

 Qui ? une équipe de 3 professionnels (Auxiliaires de  Facturation : établie sur une base de 3 ou 5 jours
vie qualifiés)

 Quand ? En continue, 24h/24h sur semaine et/ou  Tarifs :


week-end
50€ par 24h
 Accompagnement dans les gestes de la vie Soit 150€ pour 3 jours
quotidienne (soins, repas, loisirs, détente...), activités
adaptées (gym douce, activité de stimulation, Et 250€ pour 5 jours
détente...)

 Un cahier de souvenirs : moments partagés, laisser


 Conditions : Nourrir et loger les intervenants (une
une trace
chambre privative doit leur être réservée)
 Et les services à domicile dont vous bénéficiez déjà ?
Ils maintiennent leur venue le temps de votre répit
ANNEXES

ANNEXE 10 : Tableau de suivi de l’expérimentation du répit à domicile

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06/06/18 TABLEAU DE SUIVI EXPERIMENTATION REPIT 2018

Date du répit (du…


N° Nom Prénom Professionnel référent Date de la demande 1er RDV Nombre de jours Outils d'évaluation (cocher si outils réceptionnés)
jusqu'au...)

Structure de l'aidé par l'intervenant de l'expérimentation par l'intervenant de l'expérimentation par l'aidant
1 AIDANT AIDE DATE DATE PAR QUI ? Analyse du service (doc 8) Grille(s) ZARIT
porteuse (doc 5) (doc 4) (doc 7)
2

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06/06/201816:27

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