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Résumé Maths MPSI
Résumé Maths MPSI
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
Normes équivalentes
9M > 0, 8n 2 N, kun k 6 M E SPACES DE B ANACH 4. Å est le plus grand ouvert contenu dans A .
vers a, la suite (f (xn ))n converge vers ` Continuité et topologie Les compacts d’un espace vectoriel normé de dimen- Pour n 2 N, avec n > 2. On note On (R) le groupe
Soit f : A ⇢ E ! F . Les trois affirmations suivantes sion finie sont ses fermés bornés. orthogonal
Opération sur les limites sont équivalentes :
Soient f, g 2 F , ↵ 2 K et a adhérent à A telles que:
A E
1. f est continue sur A;
Propriété On (R) = A 2 Mn (R) , t AA = In
! `0 et ↵ x!a
! . Alors Soit f 2 C(E, F ) et A un compact de E, alors
f x!a! `, g x!a 2. l’image réciproque de tout ouvert de F est ouvert
• On (R) est compact et non connexe par arcs
x2A x2A x2A
de A; • f (A) est un compact de F .
1. f + g ! ` + `0 3. l’image réciproque de tout fermé de F est fermé • f (A) est borné et il existe a, b 2 A tels que • Les composantes connexes par arcs de On (R) sont
x!a
de A. kf (a)k = inf kf (x)k et kf (b)k = sup kf (x)k. On+ (R) et On (R). Où
2. Si F est une algèbre normée f.g ! `.`0 x2A x2A
x!a
3. ↵f ! .` Continuité uniforme • F = R, alors f est bornée et elle atteint ses bornes: On+ (R) = On (R) \ det 1
({1})
x!a
On dit que f : A ⇢ E ! F est uniformément continue il existe a, b 2 A tels que:
4. Si 6= 0, alors il existe W 2 VA (a) sur lequel ↵ ne et
1 1 si 8" > 0, 9⌘ > 0, 8x, y 2 A, 1
s’annule pas et ! 2 K ⇤ f (a) = inf f (x) et f (b) = sup f (x) On (R) = On (R) \ det ({ 1})
↵ x2A
x!a kx y k < ⌘ ) k f (x) f (y) k < " x2A x2A
C ONVERGENCE ET DIVERGENCE S ÉRIES À TERMES POSITIFS S OMMATION DES RELATIONS DE COMPARAISON C ONVERGENCE ABSOLUE
X X X X X
Soit un , vn deux séries à termes positifs. E désigne un K-espace vectoriel normé de dimension finie
E un K-espcae vectoriel de dim finie et un une série de E Soit vn une SATP et un une série numérique.
n>0 n>0 n>0
Convergence absolue
X
Définition Critère
X
de majoration Cas de convergence On dit que la série un converge absolument si la
X X
X un converge () la suite (Sn ) est majorée. On suppose que vn est convergente
On dit que un converge si la suite de ses sommes série k un k est convergente.
n>0
n>0 +1
!
X +1
X +1
X Convergence absolue )) convergence
partielles (Sn ) converge dans E, la limite de la suite (Sn ) En cas de convergence un = sup Sn 1. Si un = (vn ), alors uk = vk
X +1
X n X X
est appelée somme de la série un , notée un .
n=0 k=n+1 k=n+1
! Si un converge absolument, alors la série un est
+1
X +1
X
n>0 n=0 Principes de comparaison 2. Si un = O (vn ), alors uk = O vk
n>0
convergente et
n>0
Une série est dite divergente si elle ne converge pas 1. Si un = (vn ) ou un = O(vn ) alors k=n+1 k=n+1
X X
Série télescopique • vn converge ) un converge. +1
X +1
X 1
X 1
X
X
X X 3. Si un ⇠ vn , alors uk ⇠ vk un 6 kun k Inégalité triangulaire
La série télescopique (un+1 un ) converge si, et
• un diverge ) vn diverge. k=n+1 k=n+1 n=0 n=0
seulement, si la suite (un ) est convergente. X X X
2. Si un ⇠ vn , alors un et vn sont de même Dans les trois cas un est absolument convergente
Condition
X nécessaire nature n>0 S ÉRIE DE N EUMANN
Si la série un converge, alors un !0
n>0
n!+1 Règle de Riemann ✓ ◆ Cas de divergence Soit A une K-algèbre normée de dimension finie.
X
1 On suppose que vn est divergente Série de Neumann
Série géométrique 1. S’il existe ↵ > 1 tq un = O ou un =
X ✓ ◆ n↵ n>0 Soit u 2 A tel que k u k < 1
Soit q 2 C, alors la série géométrique q n converge si, 1 X
, alors un converge n n
! X
n ↵ X X
n>0
1 1. Si un = (vn ), alors uk = vk 1. La série un est absolument convergente.
X 1 1 1
et seulement, si |q| < 1. Auquel cas n
q = 2. S’il existe ↵ 6 1 tq ↵ = O (un ) ou ↵ = (un ), k=0 k=0 !
n>0
1 q X n n Xn Xn
n=0 +1
X
alors un diverge 2. Si un = O (vn ), alors uk = O vk 1
2. 1A u est inversible dans A et (1A u) = un .
Reste d’une série convergente k=0 k=0
X 3. S’il existe > 0 et ↵ 2 R tels que : un ⇠ ↵ n n n=0
Le reste d’ordre n d’une série convergente un est n X X
X 3. Si un ⇠ vn , alors uk ⇠ vk 1
n>0 • Si ↵ > 1, alors la série un converge k=0 k=0
3. k(1A u) 1
k6 .
+1
X 1 kuk
X X
défini par Rn := uk , et on a • Si ↵ 6 1, alors la série un diverge Dans le troisième cas un diverge mais on ne peut
k=n+1
1 n Comparaison logarithmique
n>0
pas conclure la convergence dans les deux premiers cas F ONCTION EXPONENTIELLE
X X un+1 vn+1
8n 2 N, un = u k + Rn et Rn !0 Si 9N 2 N, 8n > N, 0 6 6 Soit A une K-algèbre normée de dimension finie.
n!+1 un vn Formule de Stirling
n=0 k=0
X X ⇣ n ⌘n p L’application exponentielle
Si vn converge, alors la série un converge n! ⇠ 2⇡n Soit u 2 A.
Séries numériques coordonnées e X un
p
X n>0 n>0 Alors la série est absolument convergente.
Soit = (e1 , · · · , ep ) une base de E et un = un,i ei le X X Théorème: Comparaison série-intégrale n!
n>0
i=1 Si un diverge, alors la série vn diverge Soit f : R ! R une fonction décroissante con-
+ +
+1 n
X
X u
terme général de la série un . Alors n>0 n>0 tinue par morceaux sur R+ . La série du terme L’application sur A définie par u 7! s’appelle la
Z n+1 n!
X X Critères de D’Alembert général f (t) dt f (n) converge. En conséquence
n=0
fonction exponentielle sur A et on la note exp.
un converge () 8i 2 [[1, p]], un,i converge un+1 nZ
Si ! ` 2 R+ +1 X
+1 p +1
! un n!+1
l’intégrale f (t)dt et la série f (n) sont de même Propriété
X X X X
En cas de convergence:
0 Soient u, v 2 A
un = un,i ei 1. Si 0 6 ` < 1, alors un converge nature. En cas de convergence, un encadrement de la
n=0 i=1 n=0
X
n>0 suite des restes 1. exp(0A ) = 1A ;
2. Si ` > 1, alors un diverge Z +1 +1
X Z +1
Séries alternées 8n 2 N, f (t) dt 6 f (k) 6 f (t) dt 2. Si uv = vu alors exp(u + v) = exp(u) exp(v)
n>0
Soit (un ) uneXsuite réelle gardant un signe constant, n+1 n
3. Si ` = 1 on ne peut pas conclure. k=n+1
3. exp(u) est inversible d’inverse exp( u)
alors la série ( 1)n un est dite alternée
n>0 Règle de Raabe-Duhamel Cela peut donner un équivalent pour la suite des restes.
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs telle que En cas de divergence, un encadrement de la suite des
Critère
X
spécial des séries alternées sommes partielles
✓ ◆ Z n+1 Z n
Soit ( 1)n un une série alternée telle que (un ) décroît ⇤ un+1 ↵ 1 n
X
9(↵, ) 2 R+ ⇥]1, +1[,
n>0
X un
=1
n
+O
n 8n 2 N⇤ , f (t) dt 6 f (k) 6 f (0) + f (t) dt C ONTACT I NFORMATION
0 0
et est de limite nulle, alors ( 1) un converge et
n k=0
Web www.elamdaoui.com
X
n>0
Alors il existe > 0 tel que un ⇠ , donc un con- Cela peut donner un équivalent pour la suite des Email elamdaoui@gmail.com
n↵
sgn (Rn ) = sgn ( 1)n+1 un+1 et |Rn | 6 un+1 . verge si, et seulement, si ↵ > 1 sommes partielles Phone 06 62 30 38 81 Page: 06
L ES FAMILLES SOMMABLES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
E NSEMBLES DÉNOMBRABLES FAMILLES NUMÉRIQUES SOMMABLES S OMMATION PAR PAQUETS S UITES DOUBLES
Soit E un ensemble. Soient I un ensemble dénombrable et (xk )k2I , (yk )k2I deux Soit I un ensemble dénombrable et (In )n2N une famille de
Théorème
Ensemble au plus dénombrable familles numériques. parties de I tels que: Soit (am,n )(m,n)2N2 une suite numérique double. Les as-
On dit que: Famille numérique sommable • 8n 6= m, In \ Im = ;; sertions suivantes sont équivalentes :
• E est dénombrable s’il existe une bijection entre E La famille numérique (xk )k2I est dite sommable si la [ 1. La famille (am,n )(m,n)2N2 est sommable.
famille (|xk |)k2I est sommable. • In = I.
et N. n2N X
2. Pour tout n 2 N, la série |am,n | converge et la
• E est au plus dénombrable s’il est fini ou dénom- Propriété
brable Soit (xk )k2I une famille numérique sommable. On pose Sommation par paquets +1
! m>0
X X
Une famille (xi )i2I de réels positifs est sommable si, et série |am,n | converge.
Opérations x+
k = max (xk , 0) et xk = max ( xk , 0) seulement si, l’on a les deux assertions: n>0 m=0
• Une partie de N est dénombrable si, et seulement
1. Pour tout n 2 N, la famille (xi )i2In est sommable; X
si, elle est infinie. • Si la famille (xk )k2I est de réels , alors et (x+
k )k2I 3. Pour tout m 2 N, la série |am,n | converge et la
X X
(xk )k2I sont sommables. 2. la série Sn converge avec Sn = xi n>0
• Une partie d’un ensemble dénombrable est au On définit la somme de la famille (xk )k2I comme +1
!
X X n>0 i2In X X
plus dénombrable. + série |am,n | converge.
étant la différence xk xk . +1
X X m>0 n=0
• Un produit fini d’ensembles dénombrables est k2I k2I
Auquel cas: xi = Sn
dénombrable. X X
X X X i2I n=0 4. La série |ap,q | converge.
xk := x+ xk
• Une union dénombrable de parties dénombrables k
Critère suffisant de sommabilité n>0 p+q=n
(p,q)2N2
k2I k2I k2I
est dénombrable Soit (xi )i2I une famille numérique. Si :
Auquel cas :
• Dans le cas complexe alors les deux familles • Pour tout n 2 N la famille (xi )i2In est sommable.
FAMILLES POSITIVES SOMMABLES réelles (Re (uk ))k2I et (Im (uk ))k2I sont X +1 X
X +1
sommables. On définit la somme par X X am,n = am,n
Soient I un ensemble dénombrable et (xi )i2I , (yi )i2I deux • La série Tn est convergente avec Tn = |xi |.
(m,n)2N2 n=0 m=0
familles de réels positifs (xi )i2I X X X n>0 i2In
xk := Re (xk ) + i Im (xk ) +1 X
X +1
Alors: (xi )i2I est sommable et = am,n
Définition k2I k2I k2I
! m=0 n=0
On dit que la famille (xi )i2I est sommable si Cas de I = N X +1
X X +1
X X
X Une suite numérique (xn )n2N est sommable si, et seule- xi = xi = ap,q .
9M > 0, 8J ⇢ I et J fini , xi 6 M X i2I n=0 i2In n=0 p+q=n
i2J
ment, si la série xn est absolument convergente. (n,m)2N2
( )
n>0 Sommation par paquets
X Auquel cas Soit (xk )k2I une famille numérique sommable. Alors :
Au quel cas, sup xi , J ⇢ I et J fini s’appelle la X
xn =
+1
X
xn 1. Pour tout n 2 N, la famille (xi )i2In est sommable.
P RODUIT DE C AUCHY
i2J
X
somme de la famille (xi )i2I et on la note xi . n2N n=0
X X Produit de Cauchy
2. La série Sn converge avec Sn = xi . X X
i2I
Retour aux séries n>0 i2In Si un et vn deux séries numériques absol-
Critère de comparaison Si : N ! I une bijection, alors, (xk )k2I est sommable n>0 n>0
X
Soit (xi )i2I et (yi )i2I deux familles de réels positifs telles si, et seulement, si x (n) est absolument conver-
+1
X X ument convergentes
! alors leur produit de Cauchy
que 8i 2 I, xi 6 yi . 3. Sn = xi . X X n
n>0
gente. n=0 i2I up vn p est absolument convergent et on a
1. Si la famille (yX
i )i2I est X
sommable, alors (xi )i2I est +1
X X +1
! n>0 p=0
X X X
sommable et: xi 6 yi Au quel cas x (n) = xk Ou encore: xi = xi ! ! !
+1
X n
X +1
X +1
X
i2I i2I n=0 k2I n=0 i2In i2I up v n p = un ⇥ vn
2. La non sommabilité de la famille (xi )i2J entraîne Opérations Cas particulier I = N n=0 p=0 n=0 n=0
la non sommabilité de (yi )i2I Soit (xk )k2I , (yk )k2I deux familles sommables et 2 K. X
On suppose que la série xn est absolument conver- Propriété
Alors la famille (xi + yi )i2I est sommable et
Retour aux séries n>0 Soit A une K-algèbre normée de dimension finie et a, b 2
Soit (xi )i2I une famille de réels positifs indexée par une X X X gente. Alors: A tels que ab = ba. Alors
famille dénombrable I et : N ! I une bijection, ( x i + yi ) = xi + yi
alors, la famille 1. Pour tout n 2 N la famille (xi )i2In est sommable exp (a + b) = exp(a) exp(b)
X (xi )i2I est sommable si, et seulement
k2I k2I k2I
de somme Sn .
si, la série x (n) est convergente. Auquel cas Sous-famille d’une famille sommable 2. La famille (Sn )n2N est sommable.
n>0 Soit (xk )k2I une famille sommable et J une partie +1
X XX X
dénombrable de I. Alors (xk )k2J est sommable 3. On a Sn = xi = xn .
+1
X X
n2N n2N i2In n=0
C ONTACT I NFORMATION
x (n) = xi
n=0 i2I Web www.elamdaoui.com
Email elamdaoui@gmail.com
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F ONCTIONS VECTORIELLES D ’ UNE VARIABLE RÉELLE
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
p Propriété Z b Z b n
X
X x 2k+1
8t 2 I, f (t) = fi (t) ei Soit f 2 D (I, E) et L 2 L (E, F ).
n
• sin x = ( 1)k + x2n+1
(n) B(f 0 (t), g(t))dt = [B(f (t), g(t))]ba B(f (t), g 0 (t))dt. (2k + 1)!
i=1 Alors L f 2 D (I, F ) et (L f ) = L f (n)
n
a a k=0
sur I k! a n!
Somme de Riemann k=0 n
X (2k)! x2k+1
• arcsin x = + x2n+1
Fonctions coordonnées Soit f 2 Cpm ([a, b], E), alors
Si de plus f (n+1) soit majorée sur I. Alors
2
(2k k!) 2k + 1
k=0
Soit f : I ! E de fonctions coordonnées f1 , · · · , fp
n
X1 ✓ ◆ Z
dans une base de E. On a équivalence entre: b a b a b
n
X k n+1
n
X (2k)! x 2k+1
f a+k ! f (b a) (k) |b a| • arg sinh x = ( 1)k + x2n+1
n n n!+1 f (b) f (a) 6 sup kf (n+1) k 2
1. f 2 D (I, E)
n
k=0 a k! (n + 1)! [a,b] k=0 (2k k!) 2k + 1
k=0
R
C ONTEXTE T HÉORÈME D ’ INTERVERSION DES LIMITES T HÉORÈME D ’ INTERVERSION lim ET R ÉGULARITÉ DE LA SOMME
(fn )n2N est une suite de fonctions définies sur A à valeurs Z
Théorème d’interversion des limites Théorème de dérivation terme à terme: C p
dans F où A ⇢ E avec E et F sont de K-espaces vectoriels
Soit a 2 A.
Théorème d’nterversion lim et Soit p > 1. Si
normés de dimensions finies. Le plus souvent, E = F = R et 8
n Soit (fn ) une suite de fonctions de [a, b] dans F . 8
X < 8n 2 N, lim fn (x) existe et vaut bn 2 F ; > 8n 2 N, f 2 C p
(I, F );
A = I un intervalle de R. On note: 8n 2 N, Sn = fk ( >
>
n
X
Si: cvu
x!a >
< 8k 2 [[0, p 1]] , fn(k) CS sur I;
k=0 : fn ! f 8n 2 N ( ou à pcr) fn 2 C([a, b], F );
A Si: n>0
(fn ) converge uniformément sur [a, b] >
> X
8 8 >
> fn(p) CU sur tout segment inclus dans I.
La suite (bn ) converge ; :
M ODE DE CONVERGENCE POUR LES SUITES >
>
<
•
>
>
>
• lim fn est continue ! sur [a, b]; n>0
f admet une limite en > Z b
Alors: • ✓ ◆ a;
⇣ ⌘ >
<
> • La suite fn converge; Alors
Convergence simple >
:• lim lim fn (x) = lim lim fn (x) Alors: a 8
x!a n!+1 n!+1 x!a >
> Z b n Z +1
On dit que (fn )n converge simplement sur A ssi pour >
> b >
> X
>
:• >
> • f 2 C p
(I, F );
tout x 2 A la suite (fn (x)) converge dans F . Si 8n 2 N, fn admet une limite bn en a 2 A et la suite (bn ) lim fn (t) dt = lim fn (t) dt >
>
n
n!+1 a n!+1 >
> n=0
On appelle limite de la suite (fn (x)), la fonction f 2 F A diverge, alors (fn ) ne converge pas uniformément
a
>
< +1
! (k) +1
définie par: 8x 2 A, f (x) = lim fn (x) X X
n!+1
P P R > • 8k 2 [[0, p]] , f n = f (k)
n ;
S ÉRIES ENTIÈRES ET CONVERGENCE C ALCUL DE RAYON C AS DES SÉRIES RÉELLES D ÉVELOPPEMENTS USUELS
Définition Critère de comparaison Primitive Rayon de convergence R = +1
X X X Pour tous z 2 C et x 2 R :
Soit (an ) 2 CN . Soient an z et n
bn z de rayons respectifs Ra et
n
Soit an x une série entière réelle de rayon de con-
n
On appelle série entière associée à la suite (an ) la série n>0 n>0 n>0 +1 n
X z
X Rb . +1
X • exp(z) =
de fonctions an z n . vergence R et de somme f : x 2 ] R, R[ 7 ! an xn . n=0
n!
n>0 • si an = O(bn ) ou an = o(bn ), alors Ra > Rb ; n=0 +1
X
• Les nombres an s’appellent coefficients de la série Alors les primitives de f sur ] R, R[ s’écrivent x 2n
• si an ⇠ bn , alors Ra = Rb . • cos x = ( 1)n
X +1
X (2n)!
entière an z n . xn+1 n=0
Critère de D’Alembert x 7! k + an
n+1
où k 2 C
+1
n>0
Si (an ) ne s’annule pas à partir d’un certain rang et n=0 X x 2n+1
I NTÉGRALES IMPROPRES C RITÈRES DE COMPARAISON L E THÉORÈME DE CONVERGENCE DOMINÉE R ÉGULARITÉ PAR DOMINATION LOCALE
R
Intégrale impropre Critère de comparaison Convergence dominée pour les suites Dérivation sous le signe
Z b f : [a, b[! K et g : [a, b[! R+ sont cpm sur [a, b[. Soit (fn )n2N une suite de fonctions telle que: Soit f : J ⇥ I ! K une fonction telle que:
Soit f : [a, b[ ! K cpm. On dit que l’intégrale f (t)dt Z b
Z x a • 8n 2 N, fn : I ! K est cpm; • 8x 2 J, t 7 ! f (x, t) est cpm et intégrable sur I;
1. Si f (t) = O(g(t)) et g(t)dt converge alors cvs
converge si lim f (t)dt existe dans K. Dans ce cas on b • fn ! f et f : I ! K cpm sur I; @f
x!b Z b Z b a
Z b ! I • f admet sur J ⇥ I une dérivée partielle qui est
x<b a
• il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que @x
pose f (t)dt converge et f (t)dt = O g(t)dt continue par rapport à la première variable et cpm
Z Z b
b x a x x par rapport à la seconde
f (t)dt = lim f (t)dt 2. Même résultat avec petit o; 8n 2 N, |fn | 6 ' [hypothèse de domination]
a x!b a Z b Z • Pour tout [a, b] contenu dans J il existe ' 2
b
Alors✓les applications f et f sont intégrables sur I, la Cm (I, R+ ) intégrable telle que
On a une notion similaire avec f :]a, b] ! K cpm. 3. Si f (t) ⇠ g(t) alors g(t)dt et f (t)dt sont de Z ◆ n Z Z
b a a
même nature suite fn converge et fn ! f @f
Intégrales deux fois impropres Z b Z b I n2N I n!+1 I 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 '(t)
@x
Z b • En cas de convergence, on a f (t)dt ⇠ g(t)dt
Soit f :]a, b[ ! K cpm. On dit que l’intégrale f (t)dt Z x
x
b
Z x
x
Convergence dominée pour les séries Z
a
• En cas de divergence, on a f (t)dt ⇠ g(t)dt Soit (fn )n2N une suite de fonctions telle que: Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et
converge s’il existe c 2]a, b[ tel que les deux intégrales b I
Z c Z b a a Z
• 8n 2 N, fn : I ! K est cpm et intégrable sur I; @f
impropres f (t)dt et f (t)dt convergent. En cas de Règle de Riemann en +1 X 0
8x 2 J, F (x) = (x, t)dt (Formule de Leibniz)
a c • La série fn cvs sur I de somme f cpm sur I; I @x
convergence: Soit a 2 R f : [a, +1[! R+ cpm sur [a, +1[
✓ ◆ Z +1 n>0
Z Z Z Z 1 XZ
b c b y • Si 9↵ > 1 tq f (x) = O ↵
, alors f (t)dt CV • La série |fn | converge. ' ne dépend pas de x
f (t)dt := f (t)dt + f (t)dt = x!a
lim f (t)dt. +1 x
Z a+1 n>0 I
a a c y!b x 1
• Si 9↵ 6 1 tq ↵ = O (f (x)) , alors f (t)dt DIV Z X
+1 +1 Z
X Classe C n
x +1 Alors f est intégrable sur I et on a: fn = fn Soit n 2 N⇤ et f : J ⇥ I ! K une fonction admettant des
Fausses intégrales généralisées a
I n=0 I @f @nf
Soit a < b 2 R, f : [a, b[! K cpm sur [a, b[. Si f admet Règle de Riemann en 0 n=0 dérivées partielles , · · · , n tels que:
Z b @x @x
Soit a > 0 + cpm
f :]0, a] ! R✓ ◆ ]0, a] Z a Astuce
une limite finie en b alors f (t)dt converge 1 • 8i 2 [[0, n 1]] et 8x 2 J, l’application t 7 !
a • Si 9↵ < 1 tq f (x) =+ O , alors f (t)dt CV Si la domination dans le cas des séries n’est pas acces-
@if
0 x ↵
Z a0 sible vous pouvez utiliser le TCVD appliqué à la suite (x, t) est cpm et intégrable sur I;
@x i
1 des sommes partielles.
• Si 9↵ > 1 tq ↵ =+ O (f (x)) alors f (t)dt DIV @nf
I NTÉGRABILITÉ x 0 0 •
@x n
qui est continue par rapport à la première
Théorème:Comparaison série intégrale variable et cpm par rapport à la seconde
Définition
Z Soit f : R ! R une fonction décroissante cpm sur
+ + C ONTINUITÉ PAR DOMINATION LOCALE • Pour tout [a, b] ⇢ J, il existe 'n 2 Cm (I, R+ ) inté-
Z n+1 grable telle que:
Soit f : I ! K cpm. On dit que l’intégrale f (t)dt con- P Propriété
I Z R . Alors
+
f (t) dt f (n) converge. En con- ⇢ @nf
Z +1 n A⇥I !K 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 'n (t)
verge absolument ou f est intégrable sur I ssi |f (t)|dt X Soit f : où A ⇢ Rn telle que: @x n
I séquence f (t)dt et f (n) sont de même nature. (x, t) 7! f (x, t)
converge 0 n>0
Z
• 8t 2 I, x 7 ! f (x, t) est continue sur A; Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C n sur J et
Critère de domination I
Soit f : I ! K et g : I ! R, continues par morceaux I. • 8x 2 A, t 7 ! f (x, t) est cpm sur I; Z
Si |f | 6 g et si g intégrable sur I, alors f est intégrable C ALCUL DES INTÉGRALES F (k) (x) =
@kf
• Pour tout compact K contenu dans A, il existe ' 2 8k 2 [[1, n]] , 8x 2 J, (x, t)dt
sur I I @x k
Changement de variable Cm (I, R+ ) intégrable telle que
Cas d’intervalle borné Soit f : I ! R cpm et ' : J Z! I une bijection de
Soit f : I ! K cpm et bornée sur I et si l’intervalle I est 8(x, t) 2 K ⇥ I, |f (x, t)| 6 '(t) 'n ne dépend pas de x
borné, alors f est intégrable sur I classe C 1 sur J vers I. Alors f ('(x)) |'0 (x)| dx et
Z J
Alors 8x 2 A, la fonction t 7 ! f (x, t) est intégrable sur Gamma d’Euler
CA ) CV Z Z
Z f (t)dt sont de même nature. Si elles convergent elles +1
I I et F : x 2 A 7 ! f (x, t)dt est continue sur A x7 ! tx 1
e t
dt est de classe C 1 sur R⇤+
Si f : I ! K cpm et intégrable sur I, alors f (t)dt sont égales I 0
I
converge Cas d’un segment I = [a, b]
Intégration par parties
' ne dépend pas de x Soit f : J ⇥ [a, b] ! K de classe C n sur J ⇥ [a, b].
Semi-convergence Soit u, v : I ! R deux applications de classe C sur I 1
Z b
telles que u.v admette des limites finies aux extrémités Lorsque A intervalle de R, on remplace K par [a, b]
On dit qu’une intégrale est semi-convergente si elle est Alors F : x 2 J 7 ! f (x, t)dt est de classe C n sur J
convergente sans qu’elle soit absolument convergente de a et b de I. Z Z Dans la troisième assertion, on peut remplacer K a
b b
Alors les deux intégrales u0 (t)v(t)dt et u(t)v 0 (t)dt par A et obtenir une domination globale
L’intégrale de Dirichlet a a
C ONTACT I NFORMATION
Z +1
sin x
sont de même nature. En cas de convergence, on a alors: Cas d’un segment I = [a, b]
L’intégrale dx est semi-convergente. Z b Z b Soit f : A ⇥ [a, b] ! K une fonction continue. Web www.elamdaoui.com
1 x 0 b
u(t)v (t)dt = [u(x)v(x)]a u0 (t)v(t)dt Z b
Email elamdaoui@gmail.com
a a Alors F : x 2 A 7 ! f (x, t)dt est continue sur A.
a Phone 06 62 30 38 81 Page: 12
E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
des fonctions continues sur un segment; • Mat(u) = (hei , u(ej )i)16i,j6n base orthonormée est symétrique.
B Exemple
• Norme de la convergence quatratique sur l’espace Expression du projeté Soit D = Vect (a) et H = D? avec a 6= 0. Alors
Orthogonal d’une partie Si B = (e1 , · · · , ep ) est une base orthonormée de F alors
des fonctions continues et T -périodiques sur R.
• Soit A ⇢ E. On appelle orthogonal de A < x|a >
l’ensemble A? = {x 2 E, 8a 2 A, < x, a >= 0}
p 8x 2 E, sD (x) = 2 a x
Identités et inégalités classiques X kak 2
8x 2 E, pF (x) = < ej , x > e j
Soit E un préhilbertien. Pour tout x, y 2 E • Deux parties A, B ⇢ E sont dites orthogonales si
8a 2 A, 8b 2 B, < a, b >= 0. On note A ? B.
j=1 et
• kx + yk2 = kxk2 + 2 < x|y > +kyk2 < x|a >
• Une famille (Ai )i2I de parties de E est dite orthog- Exemple 8x 2 E, sH (x) = x 2 2
a
kak
• kx yk2 = kxk2 2 < x|y > +kyk2 onale si les Ai sont deux à deux orthogonales. ?
Soit D = Vect (a) et H = Vect(a) avec a 6= 0. Alors
Propriété caractéristique
• < x + y|x y >= kxk2 kyk2 . Supplémentaires orthogonaux < a|x > < a|x > Soit s une symétrie de E. On a équivalence entre:
Deux sevs F et G sont dits supplémentaires orthogo- 8x 2 E, pD (x) = 2
a et pH (x) = x 2
a
• Identité du Parallélogramme kak kak
naux s’ils sont supplémentaires et orthogonaux 1. s est une symétrie orthogonale
2 2 2 2 Minimisation de distance
kx + yk + kx yk = 2 kxk + kyk Propriété 2. 8x, y 2 E, (s(x)|y) = (x|s(y)).
Pour tout y 2 F , kx yk > kx pF (x)k avec égalité
Soit F L
et G deux sous-espaces supplémentaires de E: ssi, y = pF (x). Autrement-dit d (x, F ) = kx pF (x)k 3. 8x 2 E, k s(x) k = kxk
• Identités de Polarisation: E=F G, alors F ?G () G = F ? () F = G?
Algorithme de Gram-Schmidt
hx | yi =
1
kx + yk2 kxk2 kyk2 Existence de supplémentaire orthogonal Soit (e1 , . . . , en ) une famille libre de E . Il existe une et La matrice d’une symétrie orthogonale dans une
2 Si F un sev de dimension finie d’un préhilbertien E une seule famille orthonormée ("1 , . . . , "n ) de E telle
1 base orthonormée est symétrique.
= kx + yk2 kx yk2 alors les espaces F et F ? sont supplémentaires dans E. que : 8k 2 [[1, n]]
4 Les symétries orthogonales conservent le produit
Généralisation • Vect("1 , . . . , "k ) = Vect(e1 , . . . , ek ). scalaire
n
• Inégalité de Cauchy-Schwarz: Si(Fi )i=1 une famille finie de sous-espaces vectoriels 8x, y 2 E, (s(x)|s(y)) = (x|y)
deux à deux orthogonaux, la somme F1 + · · · + Fn est • < "k , ek >> 0.
8x, y 2 E, |< x|y >| 6 kxk.kyk directe En particulier, les symétries orthogonales conser-
Auquel cas on dit que les F1 , · · · , Fn sont en somme Cette famille est donnée par : vent la norme
Il y a égalité si, et seulement si, (x, y) est liée. directe orthogonale. Si de plus Si la somme directe e1 8x 2 E, ks(x)k = kxk
M n • "1 = .
• Inégalité de Minkowski: Fi égale E, on dit que (Fi )i=1 est une famille de ke1 k
16i6n
8x, y 2 E, kx + yk kxk + kyk sous-espaces supplémentaires orthogonaux et on a: • 8k 2 [[2, n]] , "k =
ek Pk 1 (ek )
. C ONTACT I NFORMATION
kek Pk 1 (ek )k
X Web www.elamdaoui.com
Il y a égalité ssi x et y sont positivement liés 8i 2 [[1, p]] , Fj = Fi? Avec Pi désigne le projecteur orthogonal sur Email elamdaoui@gmail.com
j2[[1,p]]
j6=i Vect("1 , . . . , "i ) Phone 06 62 30 38 81 Page: 13
E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
Loi d’une VARD Soit g une fonction définie au moins sur X (⌦) et à
valeurs dans R.Alors g(X) admet une espérance ssi E(X) = np et V (X) = np(1 p) • Si X suit la loi géométrique G (p) avec p 2 ]0, 1[,
On appelle loi de probabilité de la VAR discrète
(g(x)P (X = x))x2X(⌦) est sommable. alors
Xl’ensemble de couples (x, p (X = x))x2X(⌦)
Au quel cas
Loi uniforme
Soit n 2 N⇤ . On dit que X suit la loi uniforme U ([[1; n]]) 1 1 tp
Propriété X si : 8t 2 , : GX (t) =
E(g(X)) = g(x)P (X = x) q q 1 qt
Soit X une VARD. La famille ([X = x])x2X(⌦) est un
système completXd’événements. x2X(⌦) • X(⌦) = [[1; n]]; Loi et fonction génératrice
En particulier: P (X = x) = 1 Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N et GX sa
Moments d’ordre r • 8k 2 [[1; n]],
1
P (X = k) = .
x2X(⌦) n fonction génératrice, alors
Soit r 2 N⇤ . Si X r admet une espérance alors on dit que
Propriété X admet un moment d’ordre r qui est le réel mr (X) = On écrit X ,! U ([[1, n]]) , et on a: (n)
GX (0)
Soit {(xi , pi )/i 2 I} une partie de R2 , où I un ensemble E(X r ). 8n 2 N, P (X = n) =
n+1 n2 1 n!
Xplus dénombrable. Si pour tout i 2 I, pi > 0 et si
au Propriété E(X) = et V (X) =
Propriété
pi = 1 alors il existe un espace probabilisé (⌦, T, P ) 2 12
Soit r 2 N . Si X admet un moment d’ordre r alors X
⇤
Les assertions suivantes sont équivalentes
i2I admet des moments d’ordre s pour tout s 2 [[1; r]]. Loi géométrique
et une VAR discrète X définie sur ⌦ tels que {(xi , pi )/i 2 Soit p 2]0; 1[. On dit qu’une VAR X suit la loi 1. X admet une espérance
I} est la loi de X. Variance géométrique de paramètre p (notée G(p)) si :
Soit X une VAR discrète admettant une espérance et 2. GX est dérivable en 1.
Définition • X(⌦) = N⇤
telle que la variable X E(X) admet un moment Dans ce cas: E (X) = G0X (1)
Soit X une VARD. On appelle fonction de répartition
d’ordre 2. On appelle variance de X le réel : • 8n 2 N⇤ , P (X = n) = (1 p)n 1
p
de X l’application F : R ! R définie par : F (x) =
X ⇣ ⌘ Propriété
P (X 6 x). On a aussi FX (x) = P (X = xk ) V (X) = E (X E(X))
2 On écrit X ,! G (p), et on a Les assertions suivantes sont équivalentes
xk 2X(⌦)
xk 6x
1 1 p 1. X admet un moment d’ordre 2
De plus lorsque Vp(X) existe, on appelle écart-type de E(X) = et V (X) =
Propriété X le réel (X) = V (X).
p p2
2. GX est deux fois dérivable en 1.
1. 8x 2 R, F (x) 2 [0; 1] Loi de Poisson
2. F est croissante. Formule de Huygens ou de Kœnig Soit > 0. On dit qu’une VAR X suit une loi de Poisson Dans ce cas: V (X) = G00X (1) + G0X (1) (G0X (1))
2
P
T HÉORÈME CENTRAL LIMITE
On écrit Xn ! X
Théorème central limite
Propriété Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles définies sur un espace probabilisé (⌦, T, P ) indépendantes, de même
On considère (fn )n2N une suite de fonctions continues à valeurs réelles définies sur R qui converge simplement sur R vers loi, possédant une espérance m = E(X) et une variance 2 = V(X) > 0. Alors
l’application f . On considère X une VAR et on définit des variables aléatoires réelles par
n
X
Xn = fn (X) , Y = f (X) Xi nm
i=1 L
p ! N (0, 1)
Alors la suite (Xn ) converge en probabilité en Y n
Formule de Bernstein
L OI FAIBLE DES GRANDS NOMBRES e n
n
X nk
!
1
k! n!+1 2
Loi faible des grands nombres k=0
Soit (Xn )n2N⇤ une suite de variables aléatoires réelles indépendantes définies sur un espace probabilisé (⌦, T, P ) , de
même loi, possédant une espérance m et une variance 2 . Alors
n
X
Xi
i=1 P
!m
n
C ONTACT I NFORMATION
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L ES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
É QUA - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 1 É QUA - DIFF LINÉAIRES À COEFS CONSTANTS É QU - DIFF LINÉAIRES D ’ ORDRE 2 É QUAT- DIFFÉRENTIELLES NON LINÉAIRES
F est un K-espace vectoriel normé de dimension finie n > 1, On s’interesse aux équations différentielles du type (résolu)
Les problèmes de Cauhy Le problème de Cauchy
une base de F . Si u 2 L(F ) et x 2 F , on note u.x plutôt que a constante
u(x). Soit a 2 C I, L(F ) et b 2 C(I, F ). ⇢ (E) : x0 = f (t, x)
x00 + a(t) · x0 + b(t) · x = c(t)
1. Pour tout (t0 , x0 ) 2 R
( ⇥ F , l’unique solution au où t0 2 I, u0 , v0 2 K
Équation différentielle linéaire du 1er ordre x(t0 ) = u0 , x0 (t0 ) = v0 où f 2 C 1 (U, F ) continue avec U un ouvert de R ⇥ F .
x0 = a.x
On appelle équation différentielle linéaire du premier problème de Cauchy est
x(t0 ) = x0 admet une et une seule solution. Définition
ordre toute équation du type : (L) : x0 = a.x + b.
On appelle équation homogène associée à (L) (t t0 )a Structure des solutions de (L) et de (H) On appelle solution de (E) tout couple (I, x) formé d’un
t7 !e x0 intervalle d’intérieur non vide I et d’une fonction x :
l’équation: (H) : x0 = a.x 1. L’ensemble SH des solutions de H est un sous-
2. Pour tout (t0 , x0 ) 2 I(⇥ F , l’unique solution au I ! R dérivable vérifiant :
espace vectoriel de dimension 2 du K-espace vec-
Solution de l’équation différentielle linéaire x0 = a.x + b toriel C 2 (I, K).
problème de Cauchy est 8t 2 I, t, x(t) 2 U et x0 (t) = f t, x(t)
Une solution de l’équation différentielle linéaire (L) est x(t0 ) = x0
une fonction ' 2 D(I, F ) telle que : 8t 2 I, '0 (t) = Z t 2. L’ensemble SL des solutions de (L) est un sous-
On dit encore que x est une solution de (E) sur I.
a(t).'(t) + b(t) espace affine de C 2 (I, K) de direction SH .
t 7 ! e(t t0 )a .x0 + e(t s)a b(s) ds
t0 Propriété
Régularité des solutions Méthode de variation des constantes Si (I, y) est une solution de (E) alors pour tout inter-
Si ' est solution de (L), alors ' 2 C 1 (I, F ). Système différentiel Soit (h1 , h2 ) une base de SH : pour tout f 2 C 2 (I, K), valle d’intérieur non vide J ⇢ I, (J, y|J ) est aussi solu-
Si a et b sont de classe C k alors ' sera de classe C k+1 . Aux applications a et b sont associées les applications il existe un unique couple (u1 , u2 ) d’applications de tion de (E).
A : t 7 ! Mn (K) et B : t 7 ! Mn,1 (K), où, pour tout C l (I, K) tel que: f = u1 .h1 + u2 .h2 . Alors
Théorème de Cauchy-Lipschitz-linéaire t 2 I, A(t) et B(t) sont les matrices de a(t) et b(t) dans la Définition
( 0
Le problème de Cauchy : u1 .h1 + u02 h2 = 0
⇢ base B. On appelle système différentiel l’équation notée On appelle problème de Cauchy un problème du type :
x0 = a(t).x + b(t) f solution de (L) ()
où (t0 , x0 ) 2 I ⇥ F admet X 0 = A(t)X + B(t) dont les inconnues X sont à valeurs u01 h01 + u02 h02 = c ⇢ 0
x(t0 ) = x0
dans Mn,1 (K). x = f (t, x)
une et une seule solution. où (t0 , x0 ) 2 U
x(t0 ) = x0
Structures de SH et de SL A est diagonalisable ou trigonalisable
Si A est diagonalisable ( resp trigonalisable ), 9P 2
É QU - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 2 ( CONSTANT ) Théorème de Cauchy-Lipschitz
1. SH est un sev de C (I, F ) isomorphe à F ,
1
dim SH = n GLn (C) telle que P 1 AP = T diagonale ( resp trian- Soit a, b, c 2 K avec a 6= 0 et (H) l’équation différentielle Le problème de Cauchy
gulaire supérieure). On effectue alors le changement de ⇢ 0
2. SL est un sous-espace affine de C 1 (I, F ) de direc- fonction inconnue défini par: (H) : ay 00 (t) + by 0 (t) + cy(t) = 0 x = f (t, x)
tion SH 1
x(t0 ) = x0
Y =P X () X = P Y d’équation caractéristique (EC) : ar2 + br + c = 0
Wronskien qui aboutit aux nouveaux systèmes différentiels: Propriété Où f 2 C 1 (U, F ), (t0 , x0 ) 2 U et U ouvert de R ⇥ F ,
Soient ('1 , . . . , 'n ) une famille de fonctions de I à admet une et une seule solution locale (I, '), avec I un
(L2 ) : Y 0 = TY + P 1
B(t) 1. Si (EC) possède des racines distinctes r1 et r2 ,
valeurs dans F . Pour tout t 2 I la matrice W (t) = intervalle ouvert contenant t0 .
(H2 ) : Z0 = T Z les solutions de l’équation homogène (H) sont les
Mat ('1 (t), . . . , 'n (t)) est appelée matrice wronski- fonctions définies par y(t) = 1 er1 t + 2 er2 t où ' est de classe C 1 sur I
enne en t du système H = ('1 , . . . , 'n ) par rapport à
On résout ces systèmes par la méthode de la remontée. 1, 2 2 K Équations à variables séparables
la base B.
Le déterminant w(t) = det W (t) est appelé le wron- A n’est pas trigonalisable 2. Si (EC) possède une racine double r, les solutions Il s’agit d’équations différentielles du type :
skien en t du système H = ('1 , . . . , 'n ) par rapport à Si A n’est pas trigonalisable, dans ce cas K = R, alors de l’équation homogène (H) sont les fonctions
la base B définies par y(t) = ( 1 t + 2 ) ert où 1 , 2 2 K (E) y 0 = g(t)h(y)
on résout le système différentiel avec le corps de base C
Base de SH puis on cherche les solutions réelles. Propriété où g 2 C 1 (D1 , R) et h 2 C 1 (D2 , R). D1 et D2 deux inter-
Soit H = ('1 , . . . , 'n ) une famille de n éléments de SH Soit a, b, c 2 R. Si l’équation ar2 + br + c = 0 possède valles ouverts de R
espace solution de (H) : x0 = a(t).x. Alors des racines distinctes complexes conjuguées:
É QUATION SCALAIRE D ’ ORDRE n
1. Pour tout t 2 I, rg (H) = rg ('1 (t), . . . , 'n (t))
Une équation différentielle scalaire linéaire d’ordre n définie p + iq et p iq avec (p, q) 2 R ⇥ R⇤
2. Les trois affirmations suivantes sont équivalentes:
n
X1
(a) ('1 , . . . , 'n ) est une base de SH ; sur I est toute équation de la forme (E) : x(n) = ak x(k) + Les solutions réelles sont les fonctions:
(b) 8t 2 I, w(t) 6= 0; k=0 ⇢
b, avec a0 , · · · , an 1 : I ! K et b : I ! K continues, et R ! R
f: où (↵, ) 2 R2
(c) 9t0 2 I / w(t0 ) 6= 0. d’inconnue x : I ! K fonction n fois dérivable t 7 ! (↵ cos(qt) + sin(qt)) ept
Au quel cas ('1 , . . . , 'n ) est un système fonda- Propriété Propriété
mental de solutions de (H) • L’ensemble S0 des solutions sur I de l’équation L’équation ay 00 + by 0 + cy = P (t)e↵t admet une solution
n
X1
Variation des constantes particulière de la forme yp (t) = tm Q(t)e↵t où Q est une
homogène (E0 ) : x(n) = ak x(k) est un
Soit ('1 , . . . , 'n ) un système fondamental de solutions fonction polynomiale de même degré que P
k=0
de (H). Soient 1 , . . . , n 2 C 1 (I, K) tel que ' = sous-espace vectoriel de dimension n de l’espace
Xn n
X • Si ↵ n’est pas solution de (EC), alors m = 0 C ONTACT I NFORMATION
C n (I, K).
'
i i . Alors ' est solution de (L) , 0
i 'i = b
• Si ↵ est solution simple de (EC), alors m = 1 Web www.elamdaoui.com
• L’ensemble S des solutions sur I de l’équation
i=1 i=1 • Si ↵ est solution double de (EC), alors m = 2 Email elamdaoui@gmail.com
complète (E) est un sous-espace affine de C n (I, K)
de direction S0 . Phone 06 62 30 38 81 Page: 20
L ES FONCTIONS HOLOMORPHES
: Définition. : Résultat de cours. : Résultat pratique. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. : Attention. : Information
gence R > 0 et de somme f . Alors f est infiniment ⌦1 et une fonction f holomorphe sur ⌦ et prolongeant
C -dérivable sur D(0, R) et on a Corollaire g, alors f est unique
1. Soient f et g deux fonctions analytiques sur ⌦ et 2C.
+1
X Alors f + g, f et f g sont analytiques sur ⌦. Si de plus, 8z 2 ⌦, g(z) 6= 0 alors f
est analytique sur ⌦ . C ONTACT I NFORMATION
8k 2 N, 8z 2 D(0, R), f (k) (z) = k
k!Cn+k an+k z n g
n=0
Web www.elamdaoui.com
2. Soit V un ouvert de C . Soit f et g deux fonctions analytiques sur ⌦ et V respectivement avec f (⌦) ⇢ V . Alors g f Email elamdaoui@gmail.com
, est analytique sur ⌦ .
Phone 06 62 30 38 81 Page: 21