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Objet : Traitement fiscal des redevances de crédit-bail relatives aux

véhicules de transport de personnes.


Réponse de la DGI n° 140 du 19 Mars 2015

Par lettre ci-dessus référencée, vous avez demandé à savoir s’il


serait possible, dans le cadre de contrat de crédit-bail dont la durée est
inférieure à cinq (5) ans, de déduire extra-comptablement le complément du
plafond de la redevance admise en déduction fixée à 300 000DH et résultant
de la différence entre la limite de cinq (5) ans et la durée du contrat de crédit-
bail.

En réponse, j’ai l’honneur de vous rappeler qu’en vertu des


dispositions de l’article 10-I-F-b du code général des impôts, lorsque les
véhicules de transport de personnes, hormis ceux visés à l’alinéa 11 de l’article
10-I- F-b précité, sont utilisés par les entreprises dans le cadre d’un contrat de
crédit-bail ou de location, la part de la redevance ou du montant de la location
supportée par l’utilisateur et correspondant à l’amortissement au taux de 20%
par an sur la partie du prix du véhicule excédant trois cent mille (300 000)
dirhams, taxe sur la valeur ajoutée comprise, n’est pas déductible pour la
détermination du résultat fiscal de l’utilisateur.
En effet, le montant de la redevance annuelle admise en déduction
est limitée à 20% du prix du véhicule plafonné à 300 000 DH soit 60 000 DH,
par an sur une période ne dépassant pas cinq (5) ans.

Par conséquent, le montant de la redevance annuelle supportée


par la société et qui dépasse le seuil de 60 000DH doit être réintégré de façon
extra-comptable dans les produits imposables de l’année concernée.

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