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Elisa Schwartz

03/02/22

Changement Climatique CM
Devoir

Etape 1

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Etape 2 :
Vous vous demanderez à quel(s) type(s) de discours d’inaction vous adhérez le plus, ou quel est votre
discours d’inaction à vous. Il ne s’agit pas de se juger mais de prendre conscience de son
positionnement, d’autant plus que nous sommes tous traversés par des discours d’inaction à un
moment ou un autre. Enfin, vous construirez des arguments qui vont à l’encontre de ce discours
dominant (par des recherches ou vos idées), et donc vous amorcerez une sorte de débat intérieur.
Bref, il s’agit de repérer un discours de climate delay et d’être ensuite capable de le réfuter. Souvenez-
vous de vos cours de rhétorique : discours et contre-discours se co-construisent.

« C’est d’abord aux autres d’agir ».

En effet, le réchauffement climatique est une cause qui me tient réellement à cœur car elle
nous concerne tous. Nous sommes tous confrontés aux conséquences de l’emprunte carbone et aux
dégâts environnementaux qu’engendrent le réchauffement climatique. Or, même si la plupart
d’entre nous faisons de petites actions (à notre échelle) pour réduire l’emprunte carbone, les classes
sociales plus élevées et les plus riches d’entre nous polluent le plus. En effet, les grandes entreprises,
et de nombreuses personnes du monde de la célébrité sont ceux qui polluent le plus. Voyager en jet
privé, utiliser l’avion pour une heure ou deux, acheter en grande quantité ou alors du luxe sont des
activités réservées pour les personnes ayant un minimum d’argent. En pensant comme cela, on se
demande alors si nos actions du quotidien servent réellement à quelque chose. Est-ce qu’utiliser des
cotons démaquillants réutilisables est-il vraiment nécessaire ? Alors qu’une célébrité peut polluer le
double ? En tant que jeunes étudiants, je pense que l’on ressent ce besoin « d’agir ». Une étude
explique que les jeunes générations se saisissent des alternatives à l’achat neuf et s’adonnent de plus
en plus à la seconde main. 13,5 % d’entre eux ont déjà fait au moins une transaction sur Vinted, ils
ont une pratique des transports bien plus écologique que leurs aînés. ils privilégieraient bien souvent
la marche et sont plus ouverts aux mobilités douces, comme le vélo, les transports en commun ou le
covoiturage : 47 % des 15-17 ans ont déjà eu recours à ce dernier contre 33 % dans le reste de la
population. Cela semble alors injuste de faire des efforts alors que les générations plus anciennes en
font moins.

Néanmoins, ce discours pose problème car on détourne cette responsabilité. On la fuit en


disant qu’on ne peut rien y faire et en laissant les autres s’en occuper. De plus, les plus riches ne sont
pas nécessairement ceux qui polluent le plus. Si l’on prend l’exemple de la fast fashion avec de
grandes enseignes comme Zara, H&M ou encore Stradivarius, on se rend rapidement compte que les
personnes venant de classes populaires y achètent en grande quantité car les prix sont attractifs. Pire
encore sont les enseignes d’ultra fast fashion comme Aliexpress ou Shein. Si ces marques connues
des plus jeunes sont favorisées pour leur prix attirants, cela n’en reste pas moins des marques qui
polluent de manière extrême. Par ailleurs, l’argument sur l’âge peut facilement être contré. En effet,
selon une étude, Shein serait responsable de 22 % des émissions CO2 des adolescentes françaises.
Elisa Schwartz
03/02/22

Etape 3 :

Vous choisirez une remarque que votre entourage vous a faite dernièrement sur la thématique du
changement climatique et préparerez votre réponse avec des arguments construits, solides.

« Il ne faut pas complètement arrêter de manger de viande, cela peut provoquer des
carences. Les aliments végétaux ne suffisent pas », « Et les protéines ? C’est la viande qui fournit les
protéines ».

Ce discours, on l’entend de très nombreuses fois, surtout venant de notre entourage. Ayant
eu moi-même des carences en fer, mes proches me disaient de ne pas oublier de manger de viande.
Or, on peut ne pas manquer de fer en arrêtant de manger de la viande.

Selon une étude, la surproduction de viande a un coût énergétique et un coût écologique. Plus
préjudiciable pour l’environnement que celle des légumes, céréales et autres plantes, elle nécessite
davantage de terres et de ressources. Et produit également plus de déchets. L’élevage d’animaux
(par exemple, de bovins ou d’ovins) nécessite de grands espaces. Il entraîne alors une déforestation
massive et une perte de la biodiversité présente à l’état sauvage. L’élevage de bétails est responsable
d’importantes émissions de gaz à effet de serre : transport de la viande, production et
transformation des aliments pour les bêtes, fermentation entérique, stockage du fumier.

Oui, cela reste important de vérifier régulièrement sa santé pour vérifier de possibles carences mais
les éléments végétaux (lait, tofu, œufs, poissons, légumineuses) peuvent réellement remplacés la
viande. Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines. Il est
recommandé d’en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de
temps en temps. La culture des légumes secs favorise la fertilité des sols et limite leur dégradation -
en fixant l’azote de l’air dans le sol, ils ne nécessitent pas d’apport d’engrais chimiques et
enrichissent le sol pour les cultures suivantes. Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont donc
des alternatives bonnes pour la planète.

Il est donc possible d’allier santé et environnement.

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