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Séance 10.

L’individu face aux dilemmes environnementaux


Barbara Bonnefoy

Après avoir passé en revue la notion de développement durable puis sa mise en œuvre dans le
monde urbanisé et dans les organisations, nous abordons dans cette dernière séance son
appropriation par les individus. Plus particulièrement, nous nous demandons comment les
problèmes environnementaux sont appréhendés par l’individu et quels sont les freins aux
changements de ses comportements. Nous insisterons sur deux notions : la perception du risque
et le dilemme social.

I. Penser l’enjeu climatique à l’échelle individuelle et sociale :


percevoir le risque.

Les notions de développement durable ou de réchauffement climatique sont complexes et cette


complexité n’aide pas à l'adoption de comportements de protection de l'environnement. Lorsque
l’on parle maintenant de transition énergétique, cette idée non plus n’est pas facile à concrétiser.
Au niveau individuel, il existe plusieurs raisons à ce constat : les effets des changements de
comportements (par exemple le tri des déchets) ne sont ni immédiats, ni forcément visibles dans
notre quotidien. Les difficultés à comprendre la nécessité de changer de comportements sont
d'autant plus importantes que les évènements négatifs, lointains et angoissants (tels que le
réchauffement de la planète) liés à ces comportements peuvent apparaître comme relativement
incontrôlables à l’échelle d’un individu ou d’une famille. Ces incertitudes et le manque de contrôle
ressentis à l'égard de ces risques peuvent engendrer, de fait, une forte anxiété pour l'avenir ou, à
l'inverse, un déni du risque.

1. La définition du risque

Quelles sont les réponses des individus dans des contextes où ils sont exposés à des informations
sur les risques liés à la détérioration de l'environnement et au risque climatique ?

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Au début des années 1970, Amos Tversky et Daniel Kahneman ont introduit le terme « biais
cognitif » pour décrire des erreurs de jugements systématiques dans le domaine de la prise de
décision et montrer que loin d’être toujours rationnel, le jugement humain est soumis à des biais et
distorsions qui peuvent conduire à sous-estimer ou surestimer un risque, une perte, un gain etc.

2. Biais d’optimisme

Un biais très souvent étudié par les psychologues sociaux dans l’évaluation des risques est le biais
d’optimisme. Il a été mis en évidence par un chercheur américain Weinstein dans les années 1980.
Dans une série d’expériences, ce chercheur montre que dans de nombreuses situations nous
aurions tendance à croire que les évènements positifs vont plus probablement nous arriver qu'aux
autres, et inversement que des évènements négatifs vont plus probablement toucher les autres que
nous-mêmes (optimisme comparatif). En d’autres termes, nous avons tendance à percevoir les
risques comme plus probables pour les autres que pour soi-même.
Depuis 20 ans des psychologues sociaux s’intéressent à la manière dont ce bais affecte la sous-
estimation des risques liés à la dégradation de l’environnement. David Uzzell, un chercheur anglais
de l’université de Surrey, montre que nous avons tendance à minimiser les problèmes
environnementaux (qualité de l'eau, pollution atmosphérique, déforestation, destruction des
écosystèmes, etc.) à l'échelle locale (quartier, ville) et à les percevoir comme plus alarmants à une
échelle étendue (région, pays). En d’autres termes, nous pensons nos environnements proches
comme moins pollués ou moins dégradés que des environnements plus lointains. De façon
analogue, nous nous sentons optimistes pour l’état de l’environnement actuel et pessimistes pour
celui de l’environnement futur (vingt prochaines années), et ceci que l’environnement soit proche
ou lointain. C’est-à-dire que nous pensons que le pire est à venir. Ce biais d’optimisme pour son
espace proche et de pessimisme pour l’environnement lointain explique en partie la difficulté à
prendre conscience des risques et plus largement à modifier ses comportements.
Les questions environnementales auxquelles la population est sensibilisée relèvent de problèmes
globaux dans la mesure où ils impliquent l’humanité dans sa totalité et ne sont pas
géographiquement limités. Elles concernent également le niveau local. Elles nécessitent
d’entreprendre des actions aujourd’hui pour limiter un risque futur. Ce sont à la fois des
problématiques intergénérationnelles et coopératives impliquant des échelles temporelles et
spatiales proches et lointaines. La notion de dilemme social se trouve au cœur de ce cours et nous
permet de comprendre les enjeux d’une meilleure coopération humaine pour faire face aux enjeux
de « vivre durablement ensemble ».

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II. Les dilemmes sociaux et environnementaux

Il existe de nombreuses situations dans lesquelles nous devons faire des choix qui auront un impact
sur l’environnement : utiliser un climatiseur sur de longues périodes, rouler en voiture pour de
petits trajets, prendre l’avion pour voyager en France, etc. Ces comportements, a priori inoffensifs,
sont liés à des styles de vie confortables. Cependant, si tout le monde les réalise, il en résultera
d’importantes émissions de gaz d’échappements qui auront une incidence sur le réchauffement
climatique et la pollution des villes. Dans la vie quotidienne, nous sommes ainsi fréquemment
confrontés à ce type de dilemme : prendre le train ou l’avion, les transports en commun ou sa
voiture. Poursuivons en définissant la notion de dilemme.

1. Définition

Un comportement déficient est un comportement qui contribue à augmenter le bénéfice privé (ou
l'intérêt personnel), tout en diminuant le bénéfice public. Un comportement coopératif est un
comportement qui contribue à augmenter le bénéfice public (ou l'intérêt collectif), tout en
diminuant le bénéfice privé.
Un dilemme social est une situation dans laquelle le bénéfice privé est plus grand si l'on choisit un
comportement déficient indépendamment des actions des autres. Cependant, si tout le monde
choisit un comportement déficient, le bénéfice privé de chacun devient alors plus petit. Pour le dire
autrement, un dilemme social est une situation sociale dans laquelle un choix doit être fait entre un
comportement qui contribue à augmenter le bénéfice privé à court terme tout en diminuant le
bénéfice public à long terme (déficience) ou un comportement qui contribue à augmenter le
bénéfice public à long terme, tout en diminuant le bénéfice privé à court terme (coopération).
Lorsque l'on considère les dilemmes sociaux dans la vie quotidienne, il y a souvent un délai avant
qu'un comportement déficient n'ait un impact public négatif. Par exemple, en ce qui concerne la

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question de l'environnement mondial, il faudra encore une ou deux décennies avant que l'utilisation
excessive des automobiles et de l'air conditionné n'affecte de manière significative le réchauffement
de la planète, même si nous en ressentons aujourd’hui les effets.

2. Exemples de dilemmes

A. Le dilemme du prisonnier

Le dilemme du prisonnier est peut-être l'une des façons les plus simples d'exprimer un dilemme
social.

Deux amis sont arrêtés et sont placés en garde à vue. Ils sont interrogés séparément ; ils n'ont
aucun moyen de communiquer entre eux. L’inspecteur qui les interroge leur fait alors une
proposition : « Si vous avouez que votre ami est le meneur, alors vous serez considéré comme son
complice et vous recevrez une courte peine. Les peines d'emprisonnement sont de 5 ans pour
l’auteur principal et d'un an pour le complice. Mais si vous avouez tous les deux que l'autre est le
complice alors nous vous considérerons tous les deux comme également impliqués et vous
risquerez une peine de 2 années de prison. En revanche, si vous gardez tous les deux le silence,
vous serez libre ». Ensuite, chacun peut évaluer sa situation comme suit :
Que se passe-t-il si mon ami est tenté par la proposition de l'interrogateur et avoue ? Si j'avoue
alors, cela signifie que comme nous aurons tous les deux avoué, et puisqu'il n'y a ni meneur ni
acolyte, nous risquerons tous les deux une peine de 2 ans de prison. Si je n'avoue pas, je serai de
toute façon considéré comme le meneur et je risquerai la peine plus lourde de 5 ans. Il est donc
préférable que je fasse des aveux. A moins de ne rien dire et d’imaginer que mon ami ne dira rien
non plus. Comment savoir ? Et vous que feriez-vous ?

B. Le dilemme du bien commun

Il s'agit d'un dilemme social mis en évidence par Hardin dans son essai « Tragedy of the Commons »
publié dans la revue Science (Hardin 1968) illustré comme suit :

Supposons qu'un pâturage soit partagé par plusieurs bergers. Chaque berger vit de l'élevage de
moutons et peut décider du nombre de moutons de son troupeau. Imaginons maintenant qu'il
existe un berger rationnel qui souhaite maximiser son profit. Il essaiera d'augmenter le nombre de

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moutons autant que possible, car il pourra obtenir une plus grande quantité de lait et de laine. De
même, si tous les bergers sont rationnels, ils essaieront tous d'augmenter le nombre de moutons
autant qu'ils le peuvent. Cependant, la quantité d'herbe fournie par le pâturage est limitée. Par
conséquent, tous les moutons mourront avant le prochain printemps. Et tous les bergers perdront
totalement leurs moyens de subsistance. Que faire si un berger décide d’augmenter son troupeau ?

3. Le piège social

Nous constatons souvent que les conséquences pour le soi peuvent être immédiates ou différées,
tout comme les conséquences pour le collectif peuvent être immédiates ou différées. Parmi les
exemples de pièges sociaux différés, on peut citer l'accumulation de la pollution due à une
dépendance excessive à l'égard de la voiture et du pétrole.
Bien sûr, un tel piège social pour une seule personne n'est généralement pas défini comme un
dilemme social. L'environnement mondial peut également être défini comme un piège social. En
d'autres termes, si chaque personne utilise fréquemment sa voiture, le réchauffement de la planète
en sera le résultat à long terme. Dans ce cas, le fait de continuer à utiliser la voiture sans tenir
compte de l'impact à long terme peut être considéré comme une forme de « piège social ». La
caractéristique d'un piège social est qu'il met l'accent sur notre rapport au temps et notamment les
conséquences futurs d’un comportement. Le piège social définit ainsi la coopération en tenant
compte du bénéfice futur.

Il est important de résoudre les dilemmes sociaux en trouvant un moyen de changer l'état d'esprit
des individus et de les encourager à commencer à considérer des aspects sociaux plus larges et à
long terme.

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III. Comment pouvons-nous encourager la coopération des individus dans
une situation de dilemme social ?

La recherche s'est concentrée sur des facteurs psychosociaux susceptibles de permettre aux
individus de coopérer entre eux tels que les croyances, l'attitude, la responsabilité attribuée, la
confiance, l'obligation morale et la prise de conscience.
Les dilemmes environnementaux sont donc conçus non plus comme des choix altruistes, mais
plutôt comme des choix de coopération. Les études sur les dilemmes sociaux sont souvent
pessimistes et envisagent la coercition comme le meilleur moyen d’aboutir à des comportements
prenant en compte l’intérêt commun. Cependant mettre l’accent sur l’importance des normes, des
valeurs, de l’identité sociale comme autant de motivations à s’engager dans des comportements
écologiques sont aussi une manière d’envisager l’avenir de manière positive et pragmatique. Par
exemple, les individus semblent plus facilement prêts à coopérer lorsqu’ils se considèrent comme
ayant une identité commune que lorsqu’ils se voient comme des individus isolés. Dans des groupes
très cohésifs, les individus se définissent plus volontiers à un niveau collectif qu’individuel ; il en
résulte que les comportements de conservation des ressources sont plus importants chez les petits
groupes de consommateurs dans lesquels il y a une solidarité conséquente comparativement aux
groupes moins homogènes. Il faut donc mettre l’accent sur cette identité sociale pour parvenir à
des comportements plus coopératifs.

Pour aller plus loin :


Dubreuil, B. (2016). « Qu'est-ce que coopérer ? ». Sciences Humaines, 282, 19-19.

Agir ensemble pour un objectif commun


La tromperie et la duplicité nous déçoivent, mais l'écrasante majorité de nos interactions demeurent
marquées par la confiance et la coopération.
Qu'est-ce exactement que la coopération ? Dans son sens le plus immédiat, c'est simplement le fait
d'agir ensemble en vue d'un objectif commun. Certaines précisions sont cependant nécessaires.
D'abord, la coopération ne se confond pas avec l'altruisme. Ce dernier désigne un comportement
bénéficiant à autrui, alors que la coopération implique qu'un but commun soit partagé par les
acteurs. Si vous donnez cent euros à une œuvre de bienfaisance, vous faites preuve d'altruisme et
non de coopération. Cette distinction conceptuelle est souvent négligée, ce qui peut s'expliquer par

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le fait que la coopération et l'altruisme reposent en bonne partie sur les mêmes bases
psychologiques et sont tous deux étroitement reliés à la moralité.
Une autre distinction doit être faite entre la coopération et ce que les biologistes appellent le
mutualisme. Pensez par exemple à la relation qui existe entre vous et les milliards de bactéries qui
se trouvent dans votre intestin. En un sens, vous entretenez avec elles une relation mutuellement
avantageuse : vous leur fournissez un environnement parfait pour se développer et, en échange,
elles vous aident à digérer. Pourtant, cette relation ne peut pas être appelée coopération. Pour ce
faire, deux conditions supplémentaires devraient être réunies. La première est l'existence d'une
forme d'intention partagée. Les acteurs qui coopèrent doivent être mutuellement conscients de
l'objectif commun poursuivi et chercher à ajuster leur comportement l'un à l'autre. Pour déplacer
un meuble lourd avec un ami, vous serez à l'affût des signaux qu'il vous envoie et vous ajusterez
vos mouvements aux siens. Mais lorsque deux personnes travaillent sans le savoir à la réalisation
d'un même objectif, on ne dira pas qu'elles coopèrent.
Une deuxième condition veut que la coopération repose sur ce que l'on appelle des « motivations
mixtes », c'est-à-dire que les gens doivent avoir une raison de coopérer, mais aussi une raison de ne
pas le faire. Ce n'est pas le cas avec ma flore intestinale : je n'ai aucune raison de ne plus l'accueillir
dans mon intestin et elle n'a aucune raison de cesser de m'aider à digérer. Cette condition est en
revanche satisfaite lorsque j'aide un ami à déplacer un meuble lourd : je suis heureux de l'aider parce
que je tire profit de notre amitié, mais le déplacement requiert un effort de ma part que je pourrais
préférer m'épargner. Pour parler de coopération, il faut donc qu'il y ait au moins des circonstances
où les coopérateurs pourraient préférer faire cavalier seul.
Ces distinctions sont simples à comprendre, bien qu'il puisse être difficile en pratique de déterminer
où la coopération commence et où elle finit. Distinguer la coopération de l'altruisme, par exemple,
est souvent compliqué par le fait que les humains nouent entre eux des relations à long terme.
Ainsi, ce qui apparaît aujourd'hui comme un geste désintéressé peut être motivé par le désir d'un
retour ultérieur. Par exemple, en aidant mon ami à déménager, je crée une attente à ce qu'il m'aide
en retour, rendant difficile de distinguer l'altruisme de la collaboration. (…)
De la coopération aux institutions
On mesure mal à quel point ces aptitudes affectives et cognitives structurent notre vie en société.
D'un côté, elles font naître un ensemble d'émotions étroitement liées au domaine social : la honte
et la fierté sont deux émotions qui n'existeraient pas sans l'intérêt que nous portons au point de
vue d'autrui. La générosité et la cupidité sont étroitement liées à l'altruisme, de même que la
culpabilité et l'indignation structurent notre rapport à la moralité.

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Par ailleurs, la psychologie singulière de l'humain a conduit au développement d'attentes tout à fait
particulières entre les individus (Tomasello 2014). Nous nous attendons à ce qu'autrui nous vienne
en aide lorsque nous sommes dans le besoin et à ce qu'il assume sa part de la tâche lorsque nous
nous engageons dans un projet commun. On appelle ces attentes des « normes », et elles guident
puissamment nos relations mutuelles. Il suffit souvent de peu pour en créer de nouvelles. Par
exemple, le simple fait de prendre l'habitude de boire un pot chaque semaine avec un ami peut
créer l'attente qu'il en sera de même la semaine suivante et l'amener à formuler un reproche si ce
n'est pas le cas. Lorsqu'elles prennent un aspect plus formel et définissent des rôles sociaux et des
responsabilités explicites, ces normes sociales prennent alors la forme d'« institutions » comme le
mariage, la monnaie, le code de la route ou les règles d'une profession, par exemple.
Comme la coopération, les normes et les institutions impliquent des motivations mixtes. Nous
avons intérêt à les respecter, mais nous pouvons aussi nous en servir pour tirer profit d'autrui. C'est
pourquoi elles sont soutenues par des sanctions formelles ou informelles. Les infractions au code
de la route et la contrefaçon de monnaie sont punies formellement par des contraventions ou par
l'emprisonnement, mais la transgression des normes sociales est plutôt sanctionnée de façon
informelle. Nos amis nous signalent leur mécontentement si nous arrivons en retard à un rendez-
vous, ou encore nous retirent leur amitié si nous leur manquons d'égard ou de loyauté.
La confiance dans le respect des règles
La nécessité d'assurer le respect des normes détermine de façon importante la façon dont nous
structurons les relations sociales. La coopération à large échelle n'est ainsi possible que si les
participants croient que les règles seront respectées, ce qui est impossible sans une surveillance et
une sanction des comportements. C'est ce que visent les organisations hiérarchiques (par exemple
les grandes entreprises ou les gouvernements), où les responsables de chaque niveau s'assurent que
les gens placés sous leur autorité s'acquittent de leur responsabilité et en témoignent au niveau
supérieur. C'est ce que l'on fait également en établissant des contrats définissant des engagements
très précis et en les faisant respecter par les tribunaux. (…)
L'histoire des sociétés montre que si la coopération humaine est souvent au service de relations
sociales équitables, elle peut aussi se mettre au service de l'oppression, comme lorsque des tyrans
utilisent leur richesse pour obtenir la coopération aveugle de ceux qui les suivent, selon une
dynamique formidablement décrite par Étienne de La Boétie (La Boétie 1576). Le propre des
démocraties anciennes et modernes est d'avoir établi des mécanismes permettant de contenir, dans
une certaine mesure, cette capacité des puissants à s'attacher la loyauté sans borne de leurs
subordonnés. Une compréhension adéquate de la coopération et de ses fondements ne peut
qu'aider à mieux comprendre comment se prémunir de ces pathologies de la coopération.

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Tomasello Michael, A natural history of human thinking, Harvard University Press, 2014.
La Boétie Étienne de, Discours de la servitude volontaire, 1576, rééd. Flammarion, coll. « GF », 2015;
voir aussi Alain Testart, La Servitude volontaire, t. II, L'Origine de l'État, Errance, 2004.

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