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le développement durable est une façon d’organiser la société de manière à lui permettre
d’exister sur le long terme. Cela implique de prendre en compte à la fois les impératifs
présents mais aussi ceux du futur, comme la préservation de l’environnement et des
ressources naturelles ou l’équité social et économique.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs .
Aujourd’hui, cette transition vers un modèle plus durable est nécessaire pour vivre dans un
monde plus équitable et préserver notre planète et ses ressources naturelles .Le
développement durable est une tentative de créer un modèle de développement qui intègre à la
fois l'économie, le progrès social et la protection de l’environnement .Le développement
durable repose sur trois piliers : Social, Économique et Environnemental.
Susan Baker résume cette relation entre environnement, économie et société en quatre points:
- Principe de subsidiarité : tenter des trouver des solutions le plus près de l’endroit où les
problèmes se posent et avec les personnes et les collectivités directement touchées par ce
problèmes. Accorder un pouvoir d’action et de décision aux acteurs et aux collectivités
locales concernés par un problème;
L'empreinte écologique a été inventée et développée dans le courant des années 1990 par deux
chercheurs canadiens, Mathis Wackernagel et William Rees, dans le but “de mesurer le poids
réel sur la Terre de l’entreprise humaine” .
La principale innovation de l'empreinte écologique réside dans son approche : loin des
démarches environnementales classiques, de comptages d'espèces, de mesures de polluants ou
des impacts négatifs de l'homme sur l'environnement, l'empreinte écologique ne prend pas
pour point de départ la nature. Au contraire, elle commence par définir des volumes de
production et de consommation pour ensuite évaluer leur incidence sur l'environnement. En
d'autres termes, cet indicateur ne cherche pas à qualifier mais à quantifier le poids de l'homme
sur la nature, pour ensuite vérifier si cette pression est susceptible de s'exercer durablement .
L’empreinte écologique c’est d’avoir été capable de définir la capacité limite d’une
population humaine .
➢ La capacité limite : est un concept qui est utilisé dans de nombreux domaines, mais en
écologie, il est défini comme la population maximale qu’un territoire peut soutenir
indéfiniment.
L'IPH nous incite à nous interroger sur ce qui a vraiment de la valeur dans la vie. Il part de
deux axiomes deux axiomes. Premièrement, une vie heureuse et en bonne santé est recherchée
dans le monde entier. Deuxièmement, ce ne devrait pas être un privilège de la génération
actuelle - les générations futures devraient également être en mesure de mener une vie
heureuse .les générations futures doivent elles aussi pouvoir mener une vie heureuse et saine.
LIPH regroupe en un seul chiffre les progrès accomplis dans la réalisation de ces deux
objectifs .
A partir de 1997 est publié l'IPH, indice de pauvreté humaine, signale des manques, des
privations ou exclusions d'une partie de la population, avec une variante 1 pour les pays en
développement et une variante 2 pour les pays développés. Pour les pays en développement,
L'IPH-1 s'attache aux manques dans les trois dimensions déjà envisagées par l'indicateur du
développement humain :
- Possibilité de disposer d'un niveau de vie décent : exprimée par deux indicateurs : le
pourcentage de la population privée d'accès à des points d'eau aménagés et le pourcentage
d'enfants souffrant d'insuffisance pondérale. Tout comme pour l'IDH, ces indices vont au-delà
des mesures de pauvreté en matière de revenu. Le Burkina Faso, le Niger, le Mali, l'Éthiopie
et le Zimbabwe ont les niveaux de pauvreté humaine les plus élevés de tous les pays de
l'indice : tous au-dessus de 50 %. Pour les pays développés, l'IPH-2 tient compte de quatre
critères:
- Pourcentage de chômeurs de longue durée. Ces pays tendent à avoir des valeurs d'IDH très
proches, grâce à leur niveau de développement général très élevé. La pauvreté humaine selon
l'IPH-2 varie de 6,5 % en Suède à 15,8 % aux États- Unis.
Et l'on note que les rangs d'IDH et d'IPH-2 ne sont pas vraiment les mêmes. L'Australie est au
3ème rang d'IDH, mais au 14ème d'IPH-2. Le Luxembourg est au 15ème rang d'IDH, mais au
7ème d'IPH-2, ce qui reflète combien peut être différente la manière de redistribuer les fruits
du développement humain.
4-2-2/Indice de Bien-être (lB) :
En 2001, Robert Prescott-Allen publie: "Le bien-être des nations: Indice par pays de la qualité
de vie et de l'environnement". Selon Prescott-Allen, le développement durable est une
combinaison de bien-être humain et de bien-être de l’écosystème. Il définit le bien-être
humain ainsi: "Une société est dans un état de bien-être quand tous ses membres sont capables
de déterminer et de satisfaire leurs besoins et ont à leur disposition un vaste éventail de choix
pour réaliser tout leur potentiel .
Un niveau élevé de bien-être humain est important, car : "il ne viendrait à l'idée d'aucune
personne sensée de vouloir perpétuer un bas niveau de vie" et un niveau élevé de bien-être de
l'écosystème est important, car l'écosystème: "est le pilier de la vie et rend possible n'importe
quel niveau de vie".
Un indicateur de performance environnementale est un outil qui fournit des informations sur
les progrès réalisés par l’entreprise en matière d’environnement. C’est un indice qui est créé
pour évaluer, comparer et améliorer l'efficacité des politiques environnementales
• La santé environnementale ;
• La pollution de l’air ;
• La biodiversité ;
• Le changement climatique.
5/conclusion
développement durable peine à se constituer. Comment, où, avec qui peut-on définir - et agir
pour - ce que peut ou doit être le développement durable? Jusqu'à présent, le développement
durable a surtout servi d'argumentaire rhétorique à l'origine d'une inflation de textes
administratifs et de normes juridiques. Le débat de société, quant à lui, piétine alors que les
indicateurs, tant économiques que sociaux ou environnementaux, décrivent une situation
alarmante. Même si l'on débat beaucoup, ici ou là, du développement durable, le mouvement
social qui imposerait la prise en compte de celui-ci dans des enjeux électoraux n'est pas
organisé. Aucun parti politique ne semble en avoir mesuré les enjeux. À l'évidence, c'est d'un
déficit politique - au sens d'une interrogation sur les modalités de décision collective - que
souffre la problématique du développement durable.