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[suppression du plan]
Commençons par une bonne nouvelle : notre planète, la Terre, n'est pas
en danger.
La Terre a quatre milliards et demi d'années, elle a commencée comme
une boule en fusion, après cela elle a été percutée par une autre planète,
elle connue une période de pluies et des tempêtes qui a duré des
millions d'années.
Tout cela sans parler des super volcans, de l'inversion régulière des
pôles magnétiques qui l'expose aux radiations solaires et, des
météorites dévastatrices venues d'outre-espace…
Cela ne signifie pas que nous devons tous vivre de la même manière,
mais cela nous montre quelles seraient les conséquences si nous
devions tous vivre comme untel ou untel.
[insertion
Ce visuel nous montre de façon simplifiée et imagée combien il
faudrait de planètes Terre si la totalité des humains adoptait le mode de
vie des Australiens, des Américains, des Sud-Coréens, des Russes, des
Allemands, des Suisses, des Français, etc… etc…
Le premier constat que l'on peut faire est rapide nos modes de vie
épuisent la planète.
Le second constat est que, actuellement, le déséquilibre est léger
uniquement parce que les excès des uns sont compensés par la pénurie
des autres.
Enfin, troisième constat, si en tant que Français nous souhaitons rendre
notre comportement compatible avec un modèle éco-responsable
équitable nous devons diviser notre impact environnemental par 3…
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Et ces nouveaux objets qui sont toujours cools, et parfois utiles, ont en
commun d'avoir constamment besoin d'être alimenté en électricité. Et
donc même lorsqu'individuellement ces objets sont plus économes en
énergie qu'un objet de même nature mais d'une génération précédente,
l'accroissement du nombre d'objets que nous utilisons aboutit à
accroitre notre consommation énergétique.
À ce stade précisons que le concept d'un "+" sous entend une référence,
un point de repère.
Cette référence ce sont les températures telles qu'elles étaient au début
de la révolution industrielle, vers 1750.
Donc vouloir limiter le réchauffement à +2°C ça veut dire +2°C par
rapport aux températures des années 1750.
Mais revenons à notre échelle, +1°C par rapport à 1750 c'est à peu près
le niveau actuel du réchauffement climatique.
En fait on est à +0,87°C.
Mais pour les habitants de la Terre, +1,5°C c'est quand même une
augmentation moyenne de 70 cm du niveau de la mer d'ici 2100, ce qui
signifie un impact pour un grand nombre de villes côtières dont certains
quartiers deviendront inhabitables.
Avec une augmentation de +1,5°C on estime que les trois quarts de la
population mondiale seront confrontés à l'insécurité alimentaire. Dit
autrement, la nourriture sera plus rare et plus chère.
On observera également d'importants mouvements de populations qui
déstabiliseront pays et sociétés.
De même les écosystèmes terrestres et marins seront affectés. Cela
profitera à certaines espèces plus qu'à d'autres et donc certaines
espèces, terrestres ou marines, disparaîtront. Et certains animaux que
l'on peut encore voir de nos jours ne seront plus dans la nature mais
uniquement sur Wikipédia…
Et tout cela avec une augmentation de la température de "seulement"
1,5°C.
L'enjeu est donc d'éviter le pire, mais il est peu probable que l'on
échappe quelques sérieuses conséquences.
C'est là la faiblesse de la référence constante à +2°C, nous laisser croire
que les problèmes commencent à ce niveau là, alors qu'il conviendrait
mieux de dire qu'ils deviennent ingérable au-delà de ce seuil.
[suppression de l'image]
Pour l'éviter il faut intégrer dans toutes nos actions du quotidien l'idée
qu'il n'existe pas de ressources inépuisable, quel que soit ce dont on
parle.
Cela amènera à l'émergence du terme Green It, que l'on peut interpréter
comme : "informatique verte" ou "informatique éco-responsable" et qui
couvre l'aspect hardware comme software.
On dit parfois que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et c'est
le cas en ce qui concerne le Green IT.
Une évaluation a été réalisée par ADN Ouest (une association
spécialisée dans le domaine du numérique) qui met en avant que
généralisés, ces "petits" comportements du quotidien pourraient
engendrer une baisse de 25% de la consommation du parc informatique
national, ce qui représenterait l'équivalent de la consommation
électrique de 800 000 personnes pendant un an !
Bien entendu cela ne veut pas dire qu'il faut cesser d'envoyer des e-
mails ou d'y attacher des pièces jointes.
Cela veut juste dire que si l'envoie d'un e-mail n'est pas nécessaire,
autant ne pas l'envoyer et pareil en ce qui concerne les pièces jointes.
Enfin, tenez à jour vos listes de diffusion, ce qui vous évitera aussi
d'envoyer des e-mails inutiles.
Même si tous les matériaux ne sont pas récupérables, ceux qui peuvent
l'être sont autant de ressources naturelles prélevées en moins.
[insertion
4. L'empreinte carbone & la
pollution dans l'imprimerie]
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[suppression du titre]
Source : ecofolio
[suppression du image Recyclage02]
Malheureusement, le papier recyclé est peu réutilisé dans l'imprimerie
puisqu'il ne représente que 2% des volumes totaux de papier
consommé.
Le fait que nous ayons pris l'habitude et le goût du papier blanc réduit
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d'autant les possibilités d'usage du papier recyclé.
Ainsi, les encres peuvent contenir des composés volatiles qui amènent
parfois sur les grands sites d'imprimerie à une pollution de l'air.
Cette volatilité associée à la toxicité de certaines substances peut
d'ailleurs entraîner des intoxications du personnel.
Il est probable que ces ajustements ne seront pas suffisants pour limiter
significativement le réchauffement climatique ou l'épuisement des
ressources.
Mais cela aidera quand même de façon significative.
Une dernière chose, n'oubliez pas que le bon changement n'est pas celui
qui vous contraint, mais celui qui vous libère et vous ouvre de
nouvelles perspectives.