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Chapitre 23 : Le choix de production de l’entreprise

Dans un contexte de mondialisation et de concurrence accru, les entreprises doivent s'atteler au


maintien et au développement de la compétitivité. Un des moyens, c’est de combiner
judicieusement le facteur travail et le capital qui sont les deux ressources principales pour
produire. L’entreprise se posera la question : si elle produit elle-même ou elle le fait faire ?

I. Les facteurs de production utilisées par l’entreprise et leur structure de coût

A) Les facteurs de production utilisées par l’entreprise


→ Document 1+2 page 140

[ Les ressources tangible = quantifiable


- économique : 24 milliards d’euros de ventes, 357 millions d’euros de capital + nombreux segments
de marché [berlines, 4*4, utilitaires]
- ressource humaine : 127 000 employés
- matériel : 126 sites de recherches et production

Les ressources Intangible = immatériel


- réputationnelle : présence dans 170 pays + 126 sites de recherches et production

Question n°1 : Le facteur de travail et le facteur de capital ?

- Le facteur de travail chez michelin est le travail réalisé par l’ensemble de employés de l'entreprise,
c'est-à-dire les 127 000 employés qui lui permettent de rapporter 357 millions d’euros.

- Tandis que le facteur de capital chez Michelin est la vente de ces pneus etc… lui rapportant 24
milliards d’euros.

Question n°2 : Le mot “Capital”

→ Le mot capital : le capital est un ensemble de bien qu’on le fait


valoir dans une entreprise.
→ Sens n°2 : Le capital est l’ensemble de ressources d’une entreprise.
→ Sens n°3 : Le capital est une richesse destinée à produire de nouveau
bien et des nouveau moyens de production. ]
1) Le facteur travail
= capital humain : main d’oeuvre
= humaines : salariés

Ce facteur travail est fourni par les ménages qui vendent leur force de travail en échange d’un
salaire.

→ L’aspect quantitatif : La quantité de travail disponible en fonction de la population


active au niveau macroéconomique et au niveau micro-économique.

→ L’aspect qualitatif : Ce sont le savoir et le savoir-faire comme leurs expériences,


qualification etc…. (voir partie 4).

Moins les salariées sont qualifiées et plus les chances d’être remplacée par les machines est grande,
l’automatisation.

2) Le facteur Capital
→ technique

Le facteur capital sont les machines, chaîne production, outillage, véhicule, locaux, bureautique. Ce facteur
est prédominant dans les entreprises industrielles.

Remarque : Capital financier : interne / externe (voir chapitre 28)


→ Ce facteur de capital financier n’est pas un facteur de production.
→ Ils nous permettent d’acheter les machines mais pas de produire.

3) Le facteur Naturel
→ Ce sont les matières premières [ ressources minérale et biologique ].

- matière première renouvelable : culture, céréale, coton, caoutchouc, forêt etc….


- matière première non renouvelable : minerais, pétrole, acier, or, charbon, gaz etc….

4) Le facteur connaissance
→ Ce sont les recherches, l’innovation

- La recherche et le développement qui nécessite de ressources humaines, il faut payer les personnels
tels que les ingénieurs et nécessite des dépenses en matérielle comme les laboratoires.
→ Trois types d’activité dans cette catégorie :
- recherche fondamentale
- recherche appliquée : les découvertes et invention
- le développement : mise au point de produit, de procédé, pratique

Les sommes dépensées dans les recherches et développement représentent 2.35% du PIB.

B) Le coût de production de l’entreprise

→ coûts du travail recouvre le salaire et les cotisations sociales.


→ coûts du capital technique :
- coût d’acquisition (prix d’achat)
- intérêt de l’emprunt.

Les coûts fixes sont les dépenses que l’entreprise subit quelle que soit la quantité produite comme les coûts
d’infrastructure, les salaires.

Les coûts variables dépendent de la quantité produite comme les matières premières, les composantes.
L’objectif de l’entreprise est de transformer les coûts fixes en variable. [ voir fin du chapitre ]

II. L’influence des coûts sur les décisions de l’entreprise

1) L’influence des coûts de production et des gains de productivité

a) L’intensité capitalistique

Les entreprises doivent combiner leur facteur en particulier “travail” et “Capital” de manière à être
productif le plus possible. Si l’entreprise utilise beaucoup de facteur capital et peu de facteur travail, on dit
qu’elle a une forte intensité capitalistique et inversement on parle de faible intensité capitalistique.

→ L’intensité capitalistique est forte dans le secteur industrielle


→ L’intensité capitalistique est faible dans le secteur tertiaire

b) Les critères des choix :


- coûts du facteur travail [ salaires + les charges ]
- coûts du facteur capital : intérêt du prêt
- coûts du facteur humain

Dans ce choix substitution travail et capital, il faut intégrer les limites de l’être humain [grève, congé,
maladie, retraite etc…].

c) La notion de productivité

→ la productivité est l’efficacité productive d’un facteur, elle se


calcule par un ratio. Le ratio compare la quantité produite par le nombre
de facteurs utilisés.

L’objectif de l'entreprise, c’est de l'améliorer sans cesse pour rester compétitif par rapport à la concurrence.

→ Comment l’améliorer ?
- produire la même quantité avec le moins de facteur
- produire plus pour un nombre de facteurs utilisés

→ Comment améliorer cette productivité ?

- Salarié qualifié
- Délocalisée
- Externalisation

2 ) L’influence des taux d’intérêt sur les décisions des entreprises

Le taux d’intérêt est le prix du loyer de l’argent, il est proportionnel à l’argent emprunté d'où la notion de
taux. Cette intérêt représente une rémunération pour le prêteur la banque et un coût pour l’entreprise qui
l’emprunte. La valeur du taux d'intérêt lui dépend du taux directeur de la BCE et des marges commerciales
que les banques commerciales ajoutent. Plus le taux d’intérêt est faible et plus il encourage les
investissements, la recherche et développement.
III) Le choix de l’entrée faire ou faire-faire ?

→ faire : intégration / intégration


→ faire - faire : externalisation / sous-traitance

1) Quoi externaliser ? La chaîne de valeur, un outil de décision ?

La chaîne de valeur de Porter met en évidence deux catégories d'activité dans l'entreprise, les activités
principales et les activités de soutien qui aident à réaliser les activités principales. L’entreprise va analyser
chaque activité pour déterminer lesquelles créer le plus de valeur au yeux du client . Elle peut donc par la
suite décider d’externaliser ou sous-traiter (production) celles pour lesquelles elles apportent un petit peu
moins de valeurs.

2) Pourquoi sous-traiter ou externaliser ?

L’externalisation concerne les services, entretien, gestion de comptables etc…. tandis que la sous-traitance
concerne la fabrication d'objets.

→ Les types de sous-traitance :

- spécialité : Le sous-traitant est spécialisé dans la fabrication


d’un produit que le donneur d’ordre ne fait pas. Exemple : Valéo →
équipementier automobile

- capacité : Sous-traitant et donneur d’ordre fabriquent la même chose, généralement plus


temporaire puisque que le donneur d'ordre n’a plus la capacité de produire plus.

- cascade : Le Sous-traitant sous-traite qui lui-même sous-traite.

→ Les avantages :
- bénéficier de l’expertise d’une autre entreprise
- réduction des coûts et transformation des coûts fixe
- concentration des ressources sur le coeur du métier
- gagner en flexibilité
→ Les inconvénients :
- la dépendance d’un partenaire
- risque de confidentialité
- Perte de maîtrise
- le coût social (mécontentement des salariés)
- Backsourcing → réversibilité

Conclusion : Intégrer le développement durable car cela peut-être source de valeur !

Le développement durable répond au besoin actuel sans compromettre les générations futures : 3 piliers
→ économique :
→ social :
→ écologique :

L’entreprise avec sa production contribue à réduire les ressources naturelles (non renouvelable) et en
produisant pollue (réchauffement de la terre, pollution de l’air, pollution de l’eau). Partant de ce constat,
l’entreprise peut :

- favoriser les ressources renouvelable


- limiter les produits toxique
- Produire local pour la population local

→ Green IT : Le green IT est un ensemble de techniques visant à réduire l’empreinte sociale,


économique et environnementale du numérique.

- ecogeste
- l’éco-conception
-

→ IT for Green : les solutions des acteurs du numérique pour améliorer le bilan carbone

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