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THEME 3 / L’ORGANISATION DE L’ENTREPRISE

Chapitre 10 / LES CHOIX DE PRODUCTION DE L’ENTREPRISE

L’organisation opérationnelle de l’entreprise nécessite d’identifier, l’ensemble des choix que


doit réaliser l’entreprise pour améliorer sa performance.

Les entreprises afin de se développer, de maintenir leur avantage compétitif, d’améliorer leur
performance, de satisfaire leurs clients, doivent réfléchir et faire des choix de
production :
 Comment produire : avec quels facteurs de production ?
 Que produire : tout ou partie de la production ?

Elles vont donc devoir analyser leurs couts de production et réfléchir à la structure de cout la
plus adaptée à leur activité.

I / CARACTERISER LA STRUCTURE DE COUT DE L’ENTREPRISE


Facteur de production = Cout de production

Pour produire des biens ou des services, une entreprise combine différents facteurs de
production qui représentent les couts de production à savoir du matériel, de la main d’œuvre,
des matières premières…

Les facteurs capitaux : Les facteurs capitaux concernent les moyens financiers nécessaires au
développement de l'activité et les moyens matériels et immatériels permettant la production.

Le facteur travail : Le facteur travail regroupe l'ensemble des ressources humaines


nécessaires à la production.

Les connaissances : Les connaissances sont source de différenciation, d'innovation et de


progrès techniques.

Les matières premières : Les matières premières sont détruites lors du processus de
production et sont incorporées aux biens ou services réalisés

A / Les Facteurs de Production

Le Facteur Travail

Désigne la main d’œuvre c’est-à-dire la force, l’Energie, les compétences des hommes et des
femmes qui vont produire des biens ou des services. Mais ce facteur travail va être mesuré
par sa qualité c’est-à-dire le niveau de formation, le savoir-faire. On peut le mesurer par sa
quantité, c’est la quantité de travail disponible, qui dépend de la population active, la durée
du temps de travail.
 Le Facteur Capital

Il s’agit des moyens financiers nécessaire au développement de l’activité. Sur le plan


comptable, le capital est au passif du bilan
Le capital technique correspond aux moyens matériels et immatériels qui permettent de
produire ? Sur le plan comptable, le capital va correspondre aux immobilisations aux actifs

Capital financier et capital technique


Cf. Doc 2 page 140

 Le Facteur Naturel ou Matières Premières

Un facteur qui va concerner les biens et les services qui vont être détruit ou transformé grâce
aux processus de production. Elles sont essentielles notamment dans les activités industrielle
mais également dans le domaine pharmaceutique, chimie et on sait que ces matière premières
ont un coût fluctuant.

Cf. DOC 4 pages 141


Ressources renouvelables ou non renouvelables

 Le Facteur Connaissances

Cout que l’entreprise va vouloir mobiliser en matière de recherche et de développement. Le


cout de formation des salariés.
C’est l’une des principal source de richesse des économies développés et on considère qu’il
s’agit d’un facteur de production essentiel parce qu’il participe a l’accélération du
changement. Il est au centre des progrès scientifiques, technologiques.

Exercice : Entreprise Michelin


Cf. Doc 1à 5 questions 1 à 8 pages 140 et 141

B / Les Couts de Production

Ils représentent pour l’entreprise l’ensemble des couts ou charges qui ont permis la
réalisation d’un bien ou d’un service ; il s’agit pour l’entreprise de connaitre les
principales dépenses afin de pouvoir faire une analyse de rentabilité.
Quand on pense a cout de production on pense a maitrise des couts de production et on va
regarder l’ensemble des couts.

 Les couts fixes : les dépenses induites et obligatoires nécessaire à la réalisation


du produit.

 Les couts Variables : Qui dépendent de plusieurs critères

10 : Les éléments du coût de production d'une voiture comprennent : Le coût des matériaux,
Les coûts de main-d’œuvre pour l'assemblage de la voiture, Les coûts liés à la recherche et
développement pour concevoir et tester la voiture, Les coûts des équipements et machines
nécessaires pour la production, Les coûts des fournitures et de l'énergie nécessaires pour faire
fonctionner les usines de production, Les coûts de la logistique, comprenant le transport et le
stockage des pièces et des voitures finies, Les coûts de marketing et de publicité pour
promouvoir la voiture auprès des clients potentiels.
La compétitivité désigne l’aptitude a faire face a la concurrence, elle se décline en
compétitivité prix et hors pris.
Plus le cout du travail est faible plus le cout de la compétitivité prix est élevé dans un objectif
de cout de réduction dans le cout du travail il est possible de raisonner soit en réduisant les
salaires sans pour autant licencier. L’entreprise peut intervenir sur les deux variables, les
salaires et le nombre de salariés.

II / ANALYSER l’INFLUENCE DES COUTS DE PRODUCTION SUR LES


DECISIONS DES ENTREPRISES

Pour produire, les entreprises doivent combiner leurs facteurs de production notamment les
facteurs travail et capital.
Elles vont donc s’interroger sur les couts de production mais également sur la
productivité et les gains possibles de productivité.

A / La Productivité et les gains de productivité.

La productivité est au cœur des mécanismes économiques


L’objectif de chaque entreprise = Produire en restant compétitif par rapport à la
concurrence.

Il existe de multiples mesures de la productivité :


 Production / temps de travail = Productivité horaire
 Productivité du travail = Quantité produite ou richesse créée / quantité de
travail utilisée

Cf. DOC 10 et 11 page 143 et 144 Calculs à réaliser (questions 4 à 7)

B/ L’influence des Couts de Production et leur analyse


Fiche 2 Pour analyse

C / La Combinaison Productive

Il s’agit pour l’entreprise de trouver la combinaison des facteurs de production la plus


adaptée en fonction des objectifs poursuivis.

La combinaison productive désigne la proportion de capital technique et de travail utilisé


pour produire, peut-être plus ou moins capitalistique, c’est-à-dire incorporer
proportionnellement plus ou moins de capital. Ce choix de la combinaison productive est
fonction du cout relatif du travail et du capital puisque chaque entreprise opte pour
l’intensité capitalistique qui minimise ses couts de production.

D / L’influence des taux d’intérêts sur les décisions de l’entreprise


Le taux d'intérêt fait référence à un pourcentage, fixé à l'avance, qu'une personne
morale ou physique devra verser à un organisme ou un particulier qui lui prête une somme d'argent.

Exemple : Nous avons négocié un taux d'intérêt fixe de 2,5% pour notre projet immobilier.

Livre :
La somme qu’un particulier, une entreprise ou un Etat paie à son créancier pour lui emprunter
de l’argent. Il est exprimé en proportion du montant prêté.

Pourquoi les décisions d’investissement des entreprises dépendent-elles du niveau des taux
d’intérêts ?

Les décisions d’investissement des entreprises dépendent du niveau des taux d’intérêts pour
plusieurs raisons :

Coût d’emprunt : Lorsque les taux d’intérêts sont bas, le coût d’emprunt est également bas, ce
qui incite les entreprises à emprunter de l’argent pour financer des projets d’investissement.
À l’inverse, lorsque les taux d’intérêts sont élevés, le coût d’emprunt est plus élevé, ce qui
peut rendre les projets d’investissement moins rentables.

Taux de rendement : Lorsque les taux d’intérêts sont bas, les taux de rendement sur les
investissements sont également plus bas. Les entreprises doivent donc se concentrer sur des
projets d’investissement plus risqués pour obtenir des rendements plus élevés. Lorsque les
taux d’intérêts sont élevés, les taux de rendement sur les investissements sont plus élevés, ce
qui rend les projets d’investissement moins risqués plus attractifs.

Disponibilité des fonds : Lorsque les taux d’intérêts sont bas, les investisseurs sont plus
enclins à investir dans des actions au lieu de déposer leur argent dans des comptes d’épargne
ou d’investir dans des obligations. Cela signifie que les entreprises ont plus de facilité à lever
des fonds sur le marché des actions, ce qui peut les inciter à investir davantage dans des
projets.

Concurrence : Le taux d’intérêt peut également influencer la concurrence sur le marché. Si


les taux d’intérêts sont bas, les entreprises concurrentes peuvent également décider d’investir
davantage dans des projets, ce qui peut augmenter la concurrence et rendre les projets moins
rentables. À l’inverse, lorsque les taux d’intérêts sont élevés, les entreprises peuvent être
dissuadées d’investir, réduisant ainsi la concurrence sur le marché.
14) Quel lien pouvez-vous faire alors avec leur degré d’innovation ?

La plupart des entreprises finance leur projet d’investissement grâce à des emprunts.
Lorsqu’on pense à emprunt on pense à taux d’intérêt.

III / Savoir arbitrer entre FAIRE ou FAIRE FAIRE


A / La Chaine de valeur

La chaine de valeur de Michael PORTER ou les modalités de création de la valeur.

Def : La chaine de valeur est un outil d’analyse des activités clés de l’entreprise qui ont
un impact en termes de coût ou de qualité et qui peuvent procurer un avantage
concurrentiel. On associe la chaine de valeur à un auteur Michael PORTER.
Il va étudier la composition du processus de production et il va distinguer les différentes
activités qui sont à l’origine de la création de valeur pour le client :

- Il distingue les activités principale qui implique la création matériel et


la vente du produit, son transport jusqu’au client et son service après-
vente (La production, la logistique interne, la logistique externe, la
commercialisation, SAV)
- Il va s’intéresser aux activités de soutien qui contribue indirectement à
l’activité de production : Ex (Gestion RH, approvisionnement,
développement technologique, Gestion financière).

Savoir distinguer les activités principales, de soutien et leur cout sous forme de chaine de
valeur permet de déterminer les activités qui contribue le plus a la création de valeur.

La mise en œuvre de l’analyse selon la chaine de valeur est un outil d’aide à la décision
stratégique de l’entreprise

B/ Le Développement Durable peut-il être une source de valeur ?

La prise en compte des questions éthiques et la mise en place de la RSE en entreprise


sont-elles des leviers de création de valeur ?

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des génération futurs à répondre aux leurs. Cette notion à été
institué lors du sommet de la terre qui c’est tenu à rio en 1992. On sait que l’épuisement
des ressources naturelles, l’augmentation des pollution et les conséquence social de
production sont parties intégrante de l’analyse de nos entreprises. Aujourd’hui la
production, doit tendre à être respectueuse de l’environnement et de l’Homme en général,
c’est aujourd’hui un moyen pour nos entreprises de se distinguer sur le marché. Certains
considère que mettre en œuvre ces principes permet de créer un avantage concurrentiel.

IV / LES PRINCIPES et LES FINALITES DE L’IMPARTION.


Définition : « l’impartition est une stratégie économique d’entreprise qui consiste à faire
réaliser, produire par des entités externes des biens et des services au lieu de les
produire, de le développer en interne »

La partition va de paire avec la domination ou le contrôle d’une entreprise sur une autre.
Ils correspondent à la mise en place de contrat particulier.

Elle a plusieurs finalités lorsque l’entreprise y a recours, c’est lorsqu’il y a un gain de


productivité à la clé.
C’est parce que l’entreprise avec laquelle elle va contracter propose des prestations moins
couteuses et de meilleure qualité qu’une prestation qu’elle aurait réalisée elle-même.
Les couts de la transaction ne doivent pas être identique à ceux des gains attendus.
L’entreprise peut se concentrer sur les activités créatrice de valeur, elles ne doivent pas
faire l’objet impartition sinon cela va entrainer une perte de savoir-faire, de compétence
qui peut aller jusqu’à une dépendance du donneur d’ordre.
Dans cette hypothèse l’entreprise disparait du marché.

Les moyens juridiques de mise en œuvre :

 La concession (contrat commercial par lequel une entreprise le concédant


s’engage à approvisionner en produit de sa marque une autre entreprise. Il a une
contre partie pour le concessionnaire qui va devoir respecter la politique
commercial de vente, des quotas. Le système de la concession c’est développer
dans le domaine de l’automobile.

 La franchise c’est également un outil contractuel, le franchiseur met à la


disposition d’une autre entreprise qui va agir à ses risques et périls les franchisés,
sa gamme de produit ou de service. Généralement avec une assistante
commerciale, ayant une licence d’exploitation de sa marque. En contrepartie de
cette mise à disposition, le franchisé va s’obliger à un paiement de redevance
généralement bâti sur la base d’une partie fixe mais également variable, fonction
du CA. Elle permet une croissance rapide sans investissement du franchiseur.

 L’externalisation c’est confié par contrat à une entreprise extérieure une tâche,
une activité secondaire, c’est une décision de stratégie commerciale qui consiste
généralement à confié la réalisation de certaines taches de soutien.

 La sous-traitance relation tripartite. C’est un contrat pat laquelle une entreprise


donneur d’ordre demande à une autre entreprise de réalisé des travaux ou des
prestations qui lui on été confié par son client mais dont elle reste responsable.
Mettre en place une sous-traitance permet de réduire ses couts qui n’a pas
développer certaines compétences. Parfois cela permet d’éviter des recrutements.

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