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PAROISSE DU BON PASTEUR
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CHORALE DES JEUNES SAINT KIZITO
Livret de messe
Chantons ensemble ! !
Où sont amour et charité
Car il pardonne toutes tes offenses Ne passez pas sans voir les mendiants de la terre,
et te guérit de toute maladie ; une place de choix leur est prête chez Dieu.
il réclame ta vie à la tombe L’amour de votre Père a fait choix des petits, ce
et te couronne d’amour et de tendresse. qui est fait pour eux touche au cœur du Seigneur.
Le Seigneur est tendresse et pitié, Soyez pleins d’attention envers tous les exclus,
lent à la colère et plein d’amour ; vous pourrez espérer le royaume de Dieu. Offrez
il n’agit pas envers nous selon nos fautes, votre manteau à celui qui est nu, et vous serez
ne nous rend pas selon nos offenses. couverts de la robe de noces.
Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, Soutenez ceux qui luttent sans fin pour les autres,
il met loin de nous nos péchés ; vous serez appelés avec joie : fils de Dieu. Conso-
comme la tendresse du père pour ses fils, lez, consolez tous vos frères qui pleurent, je serai
la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! près de vous pour sécher tous vos pleurs.
Acclamation : Missa pro europa Faites don de vos biens à tous ceux qui ont faim,
Alléluia, Alléluia ! et Dieu vous comblera d’une grande richesse.
Alléluia, Alléluia ! Allez rendre visite à tout frère isolé, et chez vous,
Alléluia ! Alléluia ! votre Père fera sa demeure.
En celui qui garde la parole du Christ
l’amour de Dieu atteint vraiment sa perfec- Portez-vous au secours de tout homme au com-
tion. bat, la justice et la paix vous seront accordées.
Alléluia. Tendez une main forte à celui qui faiblit, la force
du Seigneur comblera votre vie.
Chant de la parole : Dieu notre Père
Rendez une visite à tout homme en prison, au
Dieu notre Père, amour et charité, ouvre royaume des cieux vous aurez votre place.
nos cœurs à nos frères blessés, Luttez pour la justice et la paix du Seigneur, vous
Que notre vie, accueillant ton pardon, soit serez pour toujours des foyers de lumière.
un chemin de paix, de guérison.
Priez pour les chrétiens qui sont persécutés, ils
Donnez tout votre cœur à vos frères qui sont tous, les témoins de l’amour infini.
souffrent, et vous serez les fils de votre Dieu et Faites donc un sourire aux blessés de la vie, ils
Père. Partagez votre amour à vos frères en dé- vous accueilleront au royaume des cieux
tresse, alors vous recevrez la vraie joie en partage.
Credo : Récité
PU : Dieu de tendresse et d’amour
Seigneur, pourquoi m’as-tu dit d’aimer tous mes frères, les hommes ? Maintenant, ils sont venus de partout,
J’ai essayé, mais vers Toi je reviens effrayé... par vagues successives, l’une poussant l’autre, bousculant l’autre.
Seigneur, j’étais si tranquille chez moi, je m’étais organisé, je m’étais installé. Ils sont venus de partout, de la ville entière,
Mon intérieur était meublé et je m’y trouvais bien. de la nation, du monde ; innombrables, inépuisables.
Seul, j’étais d’accord avec moi-même. Ils ne sont plus isolés, mais en groupes, en chaîne, liés les uns aux autres, mêlés,
A l’abri du vent, de la pluie, de la boue. soudés, comme des morceaux d’humanité.
Pur je serais resté, dans ma tour enfermé.
Ils ne sont plus seuls, mais chargés de pesants bagages ;
Mais à ma forteresse, Seigneur, tu as découvert une faille, bagages d’injustice, bagages de rancœur et de haine,
Tu m’as forcé à entrouvrir ma porte, bagages de souffrance et de péché...
Comme une rafale de pluie en pleine face, Ils traînent le Monde derrière eux,
Le cri des hommes m’a réveillé ; avec tout son matériel rouillé et tordu,
Comme un vent de bourrasque, une amitié m’a ébranlé ; ou trop neuf et mal adapté, mal employé.
Comme s’insinue un rayon de soleil, ta grâce m’a inquiété
... Et j’ai laissé ma porte entrouverte, imprudent que j’étais. Seigneur, ils me font mal ! Ils sont encombrants, ils sont envahissants.
Ils ont trop faim, ils me dévorent !
Seigneur, maintenant je suis perdu ! Je ne peux plus rien faire ; plus ils rentrent,
Dehors, les hommes me guettaient. plus ils poussent la porte et plus la porte s’ouvre...
Je ne savais pas qu’ils étaient si proches ;
dans cette maison, dans cette rue, dans ce bureau ; Ah ! Seigneur ! Ma porte est toute grande ouverte !
mon voisin, mon collègue, mon ami. Je n’en puis plus ! C’est trop pour moi ! Ce n’est plus une vie !
Dès que j’eus entrouvert, je les ai vus, la main tendue, le regard tendu, Et ma situation ?
l’âme tendue, quêtant comme des mendiants aux portes des églises. Et ma famille ?
Et ma tranquillité ?
Les premiers sont rentrés chez moi, Seigneur. Et ma liberté ?
Il y avait tout de même un peu de place dans mon cœur. Et moi ?
Je les ai accueillis, je les aurais soignés, Ah ! Seigneur, j’ai tout perdu, je ne suis plus à moi :
Je les aurais cajolés, frisés, mes petites brebis à moi, mon petit troupeau. Il n’y a plus de place pour moi chez moi.
Tu aurais été content, Seigneur, bien servi, bien honoré,
proprement, poliment. Ne crains rien, dit Dieu, tu as TOUT gagné
Jusque-là, c’était raisonnable...
Car tandis que les hommes entraient chez toi,
Mais les suivants, Seigneur, les autres hommes, Moi, ton Père,
Je ne les avais pas vus, les premiers les cachaient. Moi, ton Dieu,
Ils étaient plus nombreux, ils étaient plus miséreux,
Je Me suis glissé parmi eux.
ils m’ont envahi sans crier gare.
Il a fallu se resserrer, il a fallu faire de la place chez moi.
Méditation du Père Michel Quoist.
On recruuute !!!
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