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Chapitre 13 – Armatures de couture pour l’effort tranchant – effort rasant (ou tangent)
131 – Règle des coutures généralisée – le concept
132 – Règle des coutures – Ce que dit l’EUROCODE 2
133 – Problème de l’effort rasant au niveau de la liaison Hourdis – Nervure d’une poutre en T
Un agencement particulier des armatures est aussi nécessaire pour réaliser une pièce en BA.
On trouvera :
3) Aciers de MONTAGE
Ces aciers ne sont pas HA, souvent en rond lisse, ils ne participent au comportement
mécanique : boucle de levage, armatures de rigidification de la cage d’armature.
Le béton armé est donc un matériau qui sera FISSURE, cela est son défaut principal
Le placement de ces aciers est un principe de départ en béton armé :
Elément en béton armé en porte à faux Poutre en béton armé avec chapeaux
Les arcs de compression sont définis par des lignes dites isostatiques de compression
(Lignes imaginaires représentant la trajectoire de la contrainte principale de compression) :
L’effort tranchant génére un état de cisaillement qui va générer des fissures de traction.
Une fissure de fendage (ou de traction généralisée) due aux contraintes de cisaillement va
ouvrir un arc :
On positionne alors des aciers transversaux tendus qui pourront reprendre les effets de l’effort
tranchant avec des bielles comprimées :
Ces aciers transversaux, les CADRES, seront mécaniquement tendus (comme des suspentes).
Nous voyons des volumes comprimés de béton : les BIELLES (découpées par des fissures de
traction). Le reste du béton est de ce fait du poids mort.
Une structure doit pouvoir remplir son rôle pendant sa durée de vie, sans perte de fonctionnalité, ni
réparation importante ou de maintenance excessive.
On définit alors 6 CLASSES ENVIRONNEMENTALES : X0 – XC – XD – XC – XF – XA
qui permet de définir les conditions d’environnement de l’ouvrage :
L’enrobage permet :
- la protection de l’acier
contre la corrosion induit
par l’environnement ;
- la résistance au feu.
04 – Dispositions constructives
041 – Dispositions des barres dans les poutres
Une coutume malheureuse est parfois d’appeler armature ce couture uniquement celle pour
l’effort tranchant, c’est-à-dire les stabox :
Remarques :
- L’utilisation seule des stabox ne donne qu’une articulation et non un encastrement.
- Les reprises de bétonnage sont proscrites dans les éléments fléchis ;
- Les surfaces de reprise de bétonnage sont des points faibles des structures en béton armé.
- Il ne faut pas confondre les armatures de coutures avec les chainages et autres renforts.
- C’est le bureau d’études béton armé qui valide les reprises de bétonnage spécifique de
l’entreprise de construction.
Il est important de signaler : les règles professionnelles pour l’application de l’eurocode 2 partie
1-1 relative au batiment : elles admettent des approches simplifiées ou anciennes (BAEL)
Pour mémoire :
Partie 1-2 – Règles Générales – Calcul du comportement du feu
Partie 2 : Ponts en béton – Calcul et dispositions constructives
Partie 3 : Silos et réservoirs
Partie 4 : Conception des inserts utilisés dans le béton
En France on préféra le terme VOILE que MUR (l’un est plus en maçonnerie et l’autre en béton
armé)
11 – Modélisation de la portée et des liaisons mécaniques
Ces situations ne sont pas distinguées par l’EC2, cependant pour une poutre ou une dalle formant
une construction monolithique avec ces appuis de rive, il y a TOUJOURS un encastrement
partiel.
𝒕
- On peut écrêter le diagramme du moment fléchissant de ∆𝑴𝑬𝒅 = 𝑭𝑬𝒅,𝒔𝒖𝒑
𝟖
- Dans le cas des assemblages monolithiques, on pourra réaliser les calculs d’armatures
avec le moment fléchissant au nu de l’appui (génère + d’acier que le moment écrêté) :
Un ELU est un état ou l’ on se place juste avant la ruine (la ruine en elle-même n’est pas
définisable), les charges à l’ELU se calculent avec la combinaison FONDAMENTAL :
Un ELS est un état ou l’ on se place juste avant la perte d’usage/durabilité,les charges à l’ELS
se calculent avec trois combinaisons différentes :
Elles se comportent comme des articulations mais soumises à un moment de flexion maximal
constant : le moment plastique Mp. Le matériau est alors localement épuisé.
Une structure subissant trop de rotules plastiques devient un mécanisme juste avant la ruine :
L’analyse plastique des structures repose sur la recherche de la position des rotules plastiques
dans une structure, afin d’en déduire la charge de ruine (càd la charge maximale reprise par la
structure)
Pour se faire on introduit suffisamment de rotules plastiques pour générer l’état ultime (on
transforme la structure en mécanisme) et on détermine la charge ultime en utilisant les 2 théorèmes
de l’analyse limite :
- Théorème de la borne inférieure
- Théorème de la borne supérieure
Le théorème de la borne inférieure est celui utilisé le plus souvent en béton armé, aussi bien :
- en théorie des poutres à l’ELU : analyse des structures, treillis de Ritter Mörsh ;
- dans la méthode Bielles – Tirants de l’ELU ;
16 – Modélisation en poutre ?
Oui si l’élément valide l’hypothèse de Bernoulli de la théorie des poutres
« Les sections des poutres restent planes après déformations »
21 – Le matériau béton
■ Comportement mécanique du béton en compression PURE à long terme :
■ Le fluage du béton
𝑬𝒄𝒎 (𝒕𝟎)
𝑬𝒄,𝒆𝒇𝒇 =
𝟏 + 𝝋(∞, 𝒕𝒐 )
𝝋(∞, 𝒕𝒐 ) est le coefficient de fluage à long terme pour l’ELU
22 – Le matériau acier
Acier laminé à chaud
■ Ductilite des aciers = capacité de déformation des aciers dans le domaine PLASTIQUE
Pour le diagramme B :
Remarque :
Dispositions constructives
Armatures de coutures
- Pour des diamètres inférieures à 20 mm, les armatures transversales ou de répartition
(treillis soudé) suffisent avec une proportion de 25 % au plus de recouvrement dans une
section.
Sinon :
24 – Règle des 3 pivots pour le calcul à l’ELU pour les éléments « poutre »
Les éléments « poutres » qui répondent à l’hypothèse de Bernoulli, disposent d’un diagramme de
déformations de matériaux LINEAIRE :
Ainsi suivant l’état de sollicitation de l’élément de structure à l’ELU, on aura une rupture définit
par un pivot :
Traction pure Pivot A Tirant, chainage
Compression pure Pivot C Poteau isolé
Flexion simple Pivot A ou Pivot B (souvent) Poutre de plancher, linteau,
Dalle, semelle souple
Flexion composée avec Pivot A Traverse de portique
traction
Flexion composée avec Pivot C Poteau de portique
compression Poteau non isolé
On écrit alors dans les triangles SEMBLABLES la relation de compatibilité des déformations :
𝟏 𝜺𝒄 −𝜺𝒔𝟏
=
𝒓 𝒅
31 – Dalles BA
■ Plancher -Dalle
Toutes Travées 𝒍𝒏 ≤ 𝟏𝟕 𝒆
32 – Poutres BA
33 – Voiles BA
- Voile de façade épaisseur minimale = 15 cm
- Voile autre épaisseur minimale = 12 cm
42 - Dimensionnement à l’ELU
Hypothèses :
- Le béton tendu est entièrement fissuré, il est négligé.
- L’hypothèse de Bernoulli s’applique au niveau des aciers tendus.
𝑵𝑬𝒅𝒖
𝑨𝒔𝒖 =
𝒇𝒚𝒅
43 - Dimensionnement à l’ELS
- Le béton tendu est partiellement fissuré, il est négligé.
- L’hypothèse de Bernoulli s’applique au niveau des aciers tendus.
A l’ELS, pour ne pas avoir d’ouverture excessive des fissures, la contrainte normale dans les
aciers tendus est limitée :
Sous combinaison ELS caractéristique : 𝝈
̅̅̅𝒔 = 𝒌𝟑 𝒇𝒚𝒌
𝒌𝟑 = 𝟎, 𝟖
Sous déformation imposée : 𝝈
̅̅̅𝒔 = 𝒌𝟒 𝒇𝒚𝒌
𝒌𝟒 = 𝟏
𝑵𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝑨𝒔𝒖 =
𝝈𝒔
̅̅̅
44 – Maitrise de la fissuration
- Cas ou la maîtrise de la fissuration est requise
On utilise la condition suivante qui impose un minimum d’acier : « La sollicitation provoquant
la fissuration du béton ne doit pas créer une contrainte dans l’acier tendu au plus égal à sa
limite élastique »
𝒇𝒄𝒕𝒎
𝑨𝒄 𝒔𝒊 𝒉 ≤ 𝟑𝟎 𝒄𝒎
𝒇𝒚𝒌
𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 =
𝒇𝒄𝒕𝒎
𝟎, 𝟔𝟓 𝑨𝒄 𝒔𝒊 𝒉 ≥ 𝟖𝟎 𝒄𝒎
{ 𝒇𝒚𝒌
45 – Armatures transversales
Pour assurer une cage d’armature utilisable, on prendra un espacement : 𝒔𝒕 = 𝒎𝒊𝒏 (𝒃𝒘 , 𝒉)
On se limitera à des aciers inférieurs à 8mm de diamètre nominal.
- Dissymétrie du chargement ;
- Imperfections de l’exécution ;
- Défaut de verticalité ;
- Liaison poutre/poteau transmettant un
moment fléchissant (portique).
Calcul du Moment Fléchissant sous l’effet des imperfections (pour le calcul au ELU) :
On peut cependant déterminer les armatures d’un poteau en compression simple ISOLE si :
- Si la sollicitation de départ est NEd , MEd provenant que des imperfections (ci-dessus).
- Si son élancement est faible, en vérifiant :
Remarque :
53 – Dispositions constructives
▪Aciers longitudinaux
et
Répartition :
▪Aciers tranversaux
Tous les aciers longitudinaux doivent être tenus :
Objectif du problème :
Hypothèses :
- Théorie des poutres = hypothèse de Bernoulli VALABLE
- Il y a adhérence parfaite des aciers de calcul
- la zone de béton tendu est fissuré : elle est négligé dans l’analyse
- On calcul le MEdu au centre G de la section BRUTTE de béton (sans armatures)
- On utilise les pivots A et B
-------------
𝝍 = 𝟎, 𝟖 𝜹𝑮 = 𝟎, 𝟒 𝜼 = 𝟏
(Jusque C50)
𝑴𝑬𝒅𝒖
𝝁𝒄𝒖 = = 𝝀𝜶𝒖 (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝝀𝜶𝒖 )
𝒃𝒘 𝒅𝟐 𝒇𝒄𝒅
Pour le diagramme B :
Il faut donc déterminer le type de Pivot A ou Pivot B, on a alors inventé le moment réduit AB :
𝝁𝑨𝑩
Pour que les aciers tendus restent dans le domaine plastique, il faut que 𝝁𝒄𝒖 ≤ 𝝁𝒍𝒊𝒎
Le cas échéant, on introduit des aciers comprimés 𝑨𝒔𝒖𝟐 pour remonter l’axe neutre :
La section n°1 reprend 𝑴𝒍𝒊𝒎 = 𝝁𝒎𝒂𝒙 𝒃𝒘 𝒅𝟐 𝒇𝒄𝒅 avec 𝛔𝒔𝒖 = 𝒇𝒚𝒅 , on est sur la limite élastique.
𝑴𝒍𝒊𝒎
𝑨𝒔𝒖 =
𝒇𝒚𝒅 (𝒅 − 𝟎, 𝟓𝝀𝒙𝒍𝒊𝒎 )
La section n°2 reprend 𝑴𝑬𝒅𝒖𝟐 = 𝑴𝑬𝒅𝒖 − 𝑴𝑬𝒅𝒖 ′ avec 𝛔𝒔𝒖 = 𝒇𝒚𝒅 en utilisant le diagramme B
Simplifié.
𝑴𝑬𝒅𝒖 − 𝑴𝒍𝒊𝒎
𝑨𝒔𝒖𝟐 =
𝒇𝒚𝒅 (𝒅 − 𝒅′)
Aciers tendus
■ Section maximale
Une section trop forte d’acier empechera une bonne adhérence. L’EC2 impose de limiter la
section d’acier à hauteur de 4% de la section de béton brute :
Notations :
Remarque :
En comparant ce résultat avec la formule de Jourasky, on constate que le bras de levier
𝑰𝟐
s’exprime par 𝒛𝒄 =
𝑺(𝑨𝒄 )
𝒏=
𝒛(𝒄𝒐𝒕 𝜽+𝒄𝒐𝒕 𝟗𝟎)
=𝒛
𝒄𝒐𝒕𝜽 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝒔𝒘 𝒔𝒘
𝒏
𝑽𝑨𝑪
Equivalence forces internes et effort tranchant : −𝑭𝑨𝑩 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝑽𝑨𝑪 → 𝑭𝑨𝑩 = −
𝒔𝒊𝒏𝜽
Compression
Equilibre du nœud A :− 𝑭𝑨𝑩 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝑭𝑨𝑪 = 𝟎 → 𝑭𝑨𝑪 = 𝑽𝑨𝑪 𝒄𝒐𝒕 𝜽
Traction *
:− 𝑭𝑨𝑩 𝒔𝒊𝒏𝜽 + 𝑭𝑨𝑫 = 𝟎 → 𝑭𝑨𝑫 = 𝑽𝑨𝑪
Traction
Equilibre du nœud B : 𝑭𝑨𝑩 𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝑭𝑫𝑩 = 𝟎 → 𝑭𝑫𝑩 = 𝑽𝑨𝑪 𝒄𝒐𝒕 𝜽
Traction
L’effort tranchant génère des efforts dans tous les éléments du treillis
Remarque
- Si 𝜽 = 𝟒𝟓°, les bielles sont faiblement comprimées.
- L’effort tranchant décomprime la membrure comprimée de béton, cette incidence est
rarement pris en compte.
* Les aciers principaux subissent une surtension, non pris en compte dans le calcul des aciers
principaux à l’ELU : on utilisera la technique du décalage du moment fléchissant dans l’épure
d’arrêt des barres longitudinales.
En général, au maximum n≤ 𝟓. Henri Thonier à montrer que cette valeur n’est pas sécuritaire.
𝒏 𝒄𝒐𝒕 𝜽
𝑭𝑨𝑪 = 𝑽𝑨𝑪 𝒄𝒐𝒕𝜽 → 𝑭𝒔𝒕 = 𝑽𝑬𝒅𝒖 [𝑪] 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕
𝟐
𝒏 𝒄𝒐𝒕 𝜽
𝑭𝑫𝑩 = 𝑽𝑨𝑪 𝒄𝒐𝒕𝜽 → 𝑭𝒄𝒕 = 𝑽𝑬𝒅𝒖 [𝑨] 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕
𝟐
𝒏
𝑭𝑨𝑫 = 𝑽𝑨𝑪 → 𝑭𝒔𝒘 = 𝑽𝑬𝒅𝒖 [𝑫] 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕
𝑽𝑨𝑪 𝒏 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝑭𝑨𝑩 = − → 𝑭𝒄𝒘 = − [𝑩] 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕
𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒔𝒊𝒏𝜽
Pour les éléments supportant une charge répartie q ; on définit un effort tranchant réduit aux
𝒛 𝒄𝒐𝒕𝜽
appuis : 𝑽𝑬𝒅𝒖,𝒓é𝒅𝒖𝒊𝒕 = 𝑽𝑬𝒅𝒖,𝒏𝒖 − 𝒒 ∗ 𝒎𝒂𝒙 { }
𝒅
Remarque :On ne peut pas utiliser l’effort tranchant réduit quand il faudra vérifier la
résistance à la compression de la bielle d’appui.
𝒄𝒐𝒕𝜽 𝒄𝒐𝒕𝜽
𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 = 𝑭𝒄𝒘 𝒏 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝑭𝒄𝒘 𝒛 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝝈𝒄𝒅 𝒃𝒘 𝒔𝒘 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒛 𝒔𝒊𝒏𝜽
𝒔𝒘 𝒔𝒘
𝒄𝒐𝒕 𝜽 𝒄𝒐𝒕 𝜽
𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 = 𝒛 𝒃𝒘 𝝈𝒄𝒅 = 𝒛 𝒃𝒘 𝜶𝒄𝒘 𝝂𝟏 𝒇𝒄𝒅
𝟏+𝒄𝒐𝒕𝟐 𝜽 𝟏+𝒄𝒐𝒕𝟐 𝜽
𝒄𝒐𝒕 𝜽
On retient : 𝑽𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙 = 𝒛 𝒃𝒘 𝜶𝒄𝒘 𝝂𝟏 𝒇𝒄𝒅 ≥ 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝟏+𝒄𝒐𝒕𝟐 𝜽
𝒄𝒐𝒕𝜽 𝒄𝒐𝒕𝜽
𝑽𝑹𝒅,𝒔 = 𝑭𝒔𝒘 𝒏 = 𝑭𝒔𝒘 𝒛 = 𝑨𝒔𝒘 𝒇𝒚𝒘𝒅 𝒛
𝒔𝒘 𝒔𝒘
𝒄𝒐𝒕𝜽
On retient : 𝑽𝑹𝒅,𝒔 = 𝑨𝒔𝒘 𝒇𝒚𝒘𝒅 𝒛 ≥ 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝒔𝒘
■ Choix de l’espacement 𝒔𝒘
- On s’impose 𝑨𝒔𝒘 (en fonction des aciers principaux connus, par construction)
𝒄𝒐𝒕𝜽
- On en déduit 𝒔𝒘 , en fonction de la relation précédente : 𝑨𝒔𝒘 𝒇𝒚𝒘𝒅 𝒛 = 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝒔𝒘
■ Méthode 𝜽 = 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆
On cherche à limiter le nombre d’espacement (faire une économie d’acier)
Seul le découpage de la poutre en zone change, il sera variable
Zone 1 : 𝜽 = 𝟐𝟐° bielles fortement comprimées
Zone 2 : 𝜽 = 𝟐𝟕° bielles très comprimées
.
.
.
Zone final : 𝜽 = 𝟒𝟓° bielles très comprimées
Puis on reprend les étapes 1) à 7)
𝑬𝒔 𝑬𝒔 𝑬𝒔
𝜶𝒆 = 𝜶𝒆 = 𝜶𝒆 =
𝑬𝒄𝒎 (𝒕𝒐 ) 𝑬𝒄𝒎 (𝒕𝒐 ) 𝑬𝒄𝒎 (𝒕𝒐 )
𝟏 + 𝝋(∞, 𝒕𝒐 ) 𝟏 + 𝝋𝒆𝒇
Il est déterminé en analysant la section non fissurée (paragraphe 823), la contrainte maximale
de traction sera :
𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝝈𝒄𝒕 = ( 𝒉 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 )
𝑰𝟏
𝑴𝑪𝑹
𝒇𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇 = ( 𝒉 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 )
𝑰𝟏
𝑰𝟏
𝑴𝑪𝑹 = 𝒇
𝒉 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇
La formule de Navier (théorie des poutres) donne les contraintes normales de flexion simple :
Fibre la plus tendue du béton Acier tendu
𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓 𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝝈𝒄𝒕 = ( 𝒉 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 ) 𝝈𝒔𝟏 = 𝜶𝒆 (𝒅𝟏 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 )
𝑰𝟏 𝑰𝟏
Fibre la plus comprimée du béton Acier comprimé
𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓 𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝝈𝒄𝒄 = 𝒙𝒔𝒆𝒓 𝝈𝒔𝟐 = 𝜶𝒆 (𝒙𝒔𝒆𝒓 − 𝒅𝟐 )
𝑰𝟏 𝑰𝟏
Contraintes admissibles :
Cependant,nous avons une équation du second degré en 𝒙𝒔𝒆𝒓 , la racine utile sera :
La formule de Navier (théorie des poutres) donne les contraintes normales de flexion simple :
Acier tendu
𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝝈𝒔𝟏 = 𝜶𝒆 (𝒅𝟏 − 𝒙𝒔𝒆𝒓 )
𝑰𝟐
Fibre la plus comprimée du béton Acier comprimé
𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓 𝑴𝑬𝒅𝒔𝒆𝒓
𝝈𝒄𝒄 = 𝒙𝒔𝒆𝒓 𝝈𝒔𝟐 = 𝜶𝒆 (𝒙𝒔𝒆𝒓 − 𝒅𝟐 )
𝑰𝟐 𝑰𝟐
Contraintes admissibles :
On calcul 𝒙𝒕𝒆𝒔𝒕 :
Si 𝒙𝒕𝒆𝒔𝒕 ≤ 𝒉𝒇 ,l’axe neutre tombe dans la table, on remplace 𝒃𝒘 par 𝒃𝒆𝒇𝒇 dans 824.
Sinon, la table tombe dans la nervure, il faut reprendre la mise en équation du problème.
On rappelle que la flèche se calcule suivant la loi moment-courbure de la théorie des poutres :
𝟏 𝟏 𝑴𝒇(𝒙)
𝑬𝑰𝒚′′ (𝒙) = 𝑬𝑰 = 𝑴𝒇(𝒙) → 𝒚′′ (𝒙) = =
𝑹(𝒙) 𝑹(𝒙) 𝑬𝑰
𝟓 𝒒𝑬𝑳𝑺 𝑳𝒆𝒇𝒇 𝟒
𝒇=
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝒄,𝒆𝒇𝒇 𝑰𝟏
𝟏 𝟏 𝑳𝒆𝒇𝒇
𝒚(𝒙) = ∫ (∫ (𝜶 + (𝟏 − 𝜶) ) 𝒅𝒙 + 𝑲𝟏 ) 𝒅𝒙 + 𝑲𝟐 → 𝒇 = 𝒚( )
𝑹𝟐 (𝒙) 𝑹𝟏 (𝒙) 𝟐
Puis on utilise :
𝒇 = 𝜶𝒇𝟐 + (𝟏 − 𝜶)𝒇𝟏
Exemple :
𝒒𝑬𝑳𝑺 𝑳𝒆𝒇𝒇 𝟒 𝟏 𝟏
𝒇= (𝜶 + (𝟏 − 𝜶) )
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝒄,𝒆𝒇𝒇 𝑰𝟐 𝑰𝟏
84 – Maitrise de la fissuration
- La fissuration ne doit pas être préjudiciable à la durabilité ou à l’aspect.
- L’EC2 ne regarde que les fissures de comportement du BA et non celles des phénomènes de
retrait (d’origine physico-chimique).
« La sollicitation provoquant la fissuration du béton ne doit pas créer une contrainte dans
l’acier tendu au plus égal a sa limite élastique »
𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 𝝈𝒔 ≥ 𝒌𝒄 𝒌𝒇𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇 𝑨𝒄𝒕
Avec :
𝝈𝒄
𝒌𝒄 = 𝟎, 𝟒 [𝟏 − ]≤𝟏
𝒉
𝒌𝟏 ∗ 𝒇𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇
𝒉
Avec :
Phase 1 – La force F croit : il y a une 1ère fissuration du béton tendu quand 𝝈𝒄𝒕 = 𝒇𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇
Phase 2 – Il se crée alors des cônes de Caquot qui s’ arc – boutent autour de l’acier tendu
(ré-ancrage) avec une nouvelle fissuration localisée d’adhérence, la traction de l’acier
augmente.
Phase 3 – Le béton tendu non fissuré continue à remplir son rôle .
Phase 4 – La force F croit : il y a une 2ème fissure de béton tendu dés que 𝝈𝒄𝒕 = 𝒇𝒄𝒕,𝒆𝒇𝒇
Le phénomène continue jusqu’à épuisement du béton tendu : c’est la fissuration généralisée
On peut éviter de faire la vérification si les espacements et les diamètres des barres
respectent les dispositions suivantes :
La fissuration provient de déformation génée (température, fluage) :
Imperfections géométriques
■ De plus, pour le calcul des sections à l’ELU on ajoute une exentricité complémentaire :
𝟐𝟎 𝒎𝒎
𝒆𝒊 = 𝒎𝒂𝒙 { 𝒉 }
𝟑𝟎
Au final, on retient :
𝒆𝟏 = 𝒆 𝟎 + 𝒆𝒊
Concept
Dans la configuration non déformée de la structure, on calcule le moment fléchissant en pied de
poteau :
𝑳
𝑴𝟏 = −𝑯 − 𝑷𝒂 c’est le moment fléchissant du 1er ordre.
𝟐
Dans la configuration déformée de la structure, on calcule le moment fléchissant en pied de
poteau :
𝒇𝒎𝒂𝒙
𝑳 ⏞ 𝒍
𝑴𝑮𝒐 = −𝑯 − 𝑷𝒂 + 𝑷 [𝒚 ( ) − 𝒚(𝒐)] = 𝑴𝟏 + 𝑷𝒇𝒎𝒂𝒙
𝟐 𝟐
𝑳 ⏞ 𝑯𝑳
𝑴𝑮𝒐 = −𝑯 − 𝑷𝒂 + 𝑷𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝑷 (−𝒂 − ) + 𝑷𝒆𝟐
𝟐 𝟐𝑷
𝑴𝑮𝒐 = 𝑷(𝒆𝟏 + 𝒆𝟐 )
On peut cependant négliger les effets du second ordre dans les batiments si :
■ Le cas échéant, on doit utiliser l’une des 3 méthodes pour évaluer les effets du second ordre :
1) - Méthode générale de l’équilibre interne/externe au second ordre ;
2) – Méthode simplifiée de l’évaluation de la rigidité nominale EI ;
3) – Méthode simplifiée basée sur l’évaluation de la courbure nominale 1/r .
L’idée est d’augmenter le moment fléchissant du 1er ordre pour tenir compte des effets du
second ordre :
On se base sur un résultat de la RDM en théorie du flambement :
𝒙𝝅
- 𝒚𝒊 (𝒙) = 𝒂𝒊 𝒔𝒊𝒏 est la forme initiale de la poutre (sans F)
𝒍𝒐
𝒍𝒐 𝑭𝒄 𝒍𝒐
𝑴𝒇 ( ) = [𝑭𝒚 ( )]
⏟ 𝟐 𝑭⏟𝒄 − 𝑭 ⏟ 𝒊 𝟐
𝑴𝟏 +𝑴𝟐 𝑲 𝑴𝟏
𝝅𝟐 𝑬𝑰
Avec 𝑭𝒄 = la force critique d’Euler (ou de flambement)
𝒍𝒐 𝟐
𝜷
𝑴𝑬𝒅𝒖 = 𝑴𝟏𝑬𝒅𝒖 (𝟏 + )
𝑵𝑩
−𝟏
⏟ 𝑵𝑬𝒅𝒖
𝑲
Avec
𝑴𝑬𝒅𝒖 le moment fléchissant total
𝑴𝟏𝑬𝒅𝒖 le moment fléchissant du 1er ordre (avec les imperfections)
𝝅𝟐 𝑬𝑰
𝑵𝑩 = la force critique d’Euler (ou de flambement)
𝒍𝒐 𝟐
𝒙𝝅
On se donne la forme de la forme de la déformée du poteau : 𝒚(𝒙) = 𝒇𝒔𝒊𝒏
𝒍𝒐
𝟏 𝟏 𝝅 𝟐 𝒙𝝅
La courbure d’un élément fléchie s’ écrit : = 𝒚"(𝒙) d’où = ( ) 𝒇𝒔𝒊𝒏
𝒓(𝒙) 𝒓(𝒙) 𝒍𝒐 𝒍𝒐
𝟏 𝝅 𝟐
En pied de poteau = ( ) 𝒇 et on remarque que 𝒆𝟐 = 𝒇
𝑹 𝒍𝒐
𝒍𝒐 𝟐 𝟏
𝒆𝟐 =
𝝅𝟐 𝑹
𝟏
𝒄 est un coefficient de distribution du au 1er et au second ordre
𝑹
Pour un poteau isolé
𝟖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒖𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
𝒄={
𝝅𝟐 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒔
𝟏 𝟏
= 𝑲𝒓 𝑲𝝋
𝒓 𝒓𝒐
En particulier, on définit une excentricté 𝐞𝐀 aussi pour le calcul des aciers tendues
Pour le diagramme B :
𝐡
[𝟐] 𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖 + 𝑵𝑬𝒅𝒖 (𝒅 − ) → 𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨 = 𝐍𝑬𝒅𝒖 𝒆𝑨
𝟐
D’où le système 𝑭𝒔 − 𝑭𝒄 ′′ = 𝟎
𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨
Ces équations sont celles de la flexion simple de l’ELU
[𝟐] s’écrit 𝒃𝒘 𝒅 𝒇𝒄𝒅 𝝀𝜶𝒖 (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝝀𝜶𝒖 ) = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨
𝟐
𝐍𝑬𝒅𝒖 𝒆𝑨
𝑨𝒔𝒖 = ( − 𝟏)
𝛔𝒔𝒖 (𝒅 − 𝟎, 𝟓𝝀𝒙𝒖 )
Remarques :
- Le calcul de la contrainte de traction dans l’acier est identique que celui de la flexion
simple ;
- En cas d’acier comprimé, il suffit de reprendre le paragraphe 64 ;
- Il convient de vérifier les dispositions constructives de ferraillage.
[𝟏] ⏞𝒄 + 𝑵𝑬𝒅𝒖 ) = 𝟎
𝑭𝒔 − 𝑭𝒄 = 𝑵𝑬𝒅𝒖 → 𝑭𝒔 − (𝑭
𝐡
[𝟐] 𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖 − 𝑵𝑬𝒅𝒖 (𝒅 − ) → 𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨 ′ = 𝐍𝑬𝒅𝒖 𝒆𝑨 ′
𝟐
D’où le système 𝑭𝒔 − 𝑭𝒄 ′ = 𝟎
𝒛𝒄 𝑭𝒄 = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨 ′
Ces équations sont celles de la flexion simple de l’ELU
[𝟐] s’écrit 𝒃𝒘 𝒅 𝒇𝒄𝒅 𝝀𝜶𝒖 (𝟏 − 𝟎, 𝟓𝝀𝜶𝒖 ) = 𝑴𝑬𝒅𝒖𝑨 ′
𝟐
𝐍𝑬𝒅𝒖 𝒆𝑨 ′
𝑨𝒔𝒖 = ( + 𝟏)
𝛔𝒔𝒖 (𝒅 − 𝟎, 𝟓𝝀𝒙𝒖 )
Remarques :
- Le calcul de la contrainte de traction dans l’acier est identique que celui de la flexion simple ;
- En cas d’acier comprimée, il suffit de reprendre le paragraphe 64 ;
- Il convient de vérifier les dispositions constructives de ferraillage.
Remarque :
Tous les calculs à l’ELU de ce cours pourrait se limiter à la simple utilisation de la courbe
d’interaction !!!
■ Diagramme d’interaction
Pour une courbe d’interaction on définit 3 paramétres addimensionnels :
𝑵𝑬𝒅𝒖
𝝊= l’effort normal réduit
𝑨𝒄 𝒇𝒄𝒅
𝑴𝑬𝒅𝒖
𝝁= le moment fléchissant réduit
𝑨𝒄 𝒉𝒇𝒄𝒅
𝑨𝒔 𝒇𝒚𝒅
𝝆= ratio acier/béton
𝑨𝒄 𝒇𝒄𝒅
On se fixe 𝝊 et 𝝁 et on en déduit 𝝆
𝑳𝒊 𝑳𝒊 𝑳𝒊+𝟏 𝑳𝒊+𝟏
𝑴 + 𝟐( + ) 𝑴𝒊 + 𝑴 = −𝟔𝑬(𝜽𝒐𝒈𝒊 − 𝜽𝒐𝒅𝒊 )
𝑰𝒊 𝒊−𝟏 𝑰𝒊 𝑰𝒊+𝟏 𝑰𝒊+𝟏 𝒊+𝟏
* L’eurocode ne la cite pas, mais les recommandations françaises laissent possible son
utilisation.
Concept :
Le principe est de plastifier partiellement les aciers tendus, la section ne pouvant plus
reprendre de moment fléchissant ,il y aura transmission vers une autre section. Cependant, il
faut vérifier que la section partiellement plastifié dipose de assez de capacité rotation.
𝑴𝒇𝒂𝒑𝒓è𝒔
On définit le coefficient de redistribution : 𝜹=
𝑴𝒇𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕
𝟏, 𝟒 𝟏𝟎−𝟑 𝟏
𝜹 = 𝟎, 𝟒𝟒 + 𝟏, 𝟐𝟓 [𝟎, 𝟔 + ] (𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝜹𝝁𝒄𝒖 )
𝜺𝒄𝒖𝟐 𝝀
Puis il donne directement les valeurs des moments fléchissants sur appuis intérmédiaires par une
seule formule générique découlant de l’équation des 3 moments avec des modifications :
𝟑 𝟑
𝒑𝒊 𝑳′𝒊 + 𝒑𝒊+𝟏 𝑳′𝒊+𝟏
𝑴𝒊 =
𝟖, 𝟓(𝑳′𝒊 + 𝑳′𝒊+𝟏 )
Arbitrairement :
𝑴𝒇𝑨 = 𝑴𝒇𝑪 = −𝑴𝒑
𝑴𝒇𝑩 = 𝑴𝒑
Pour exprimer le travail mécanique, on utilise le principe des travaux virtuels : 𝑾𝒆𝒙𝒕 ∗ = 𝑾𝒅é𝒇 ∗
𝑾𝒆𝒙𝒕 ∗ = 𝑷𝒖 𝑼∗ avec 𝜹 = 𝑼∗
𝑼∗ 𝑼∗
𝑾𝒅é𝒇 ∗ = +𝑴𝒑 |𝜽𝑨 ∗ | + 𝑴𝒑 |𝜽𝑩𝒈 ∗ | + 𝑴𝒑 |𝜽𝑩𝒅 |∗ +𝑴𝒑 |𝜽𝑪 ∗ | = 𝟐𝑴𝒑 + 𝟐𝑴𝒑
𝒂 𝑳−𝒂
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
D’où 𝑷𝒖 𝑼∗ = 𝟐𝑴𝒑 ( + ) 𝑼∗ → 𝑷𝒖 = 𝟐𝑴𝒑 ( + )
𝒂 𝑳−𝒂 𝒂 𝑳−𝒂
𝟐𝑴𝒑 𝑳
𝑷𝒖 =
𝒂(𝑳 − 𝒂)
On a déduit une approximation par excés de la charge ultime.
Les 2 théorèmes donnent le même résultat : on a trouvé la charge ultime.
Cette méthode forfaitaire permet d’utiliser aussi un arret des barres forfaitaire :
Travées isolées avec deux lits égaux dans les cas où cotg = 2,5
Travées continues, avec dans chaque zone considérée deux lits égaux, et cotg = 2,5
Avec :
Sur appui proche de rive : ℓch,0 = h + 0,25 max [ℓn,w ; ℓn,e]
Sur appui loin de rive : ℓch,1 = h + 0,2 max [ℓn,w ; ℓn,e]
ℓch,2 = 0,5 (ℓch,0 ou ℓch,1) + Dancrage
ℓco,2 = 0,5 ℓconsole + Dancrage
avec Dancrage = ℓbd – h 0
Hypothèse : On suppose qu’il n y a pas d’armatures d’ame (voir chapitre sur l’effort
tranchant) mais selon l’EC2 il faut le vérifier.
Sans liaison transversale, il y a une déformation de ces sections sous l’effet du coefficient
de Poisson, cependant la continuité transversale de la matière empêche cette déformation,
par création d’un second moment fléchissant 𝑴𝒚 :
A ce stade on peut concevoir une plaque rotation de torsion des sections des poutres
comme un grillage de poutre : croisées :
Une spécificité des plaques est l’effet de soulèvement des angles droits dus à ces moments de
torsion :
Si les coins de la plaque sont encastrés il y aura création de contraintes de blocage pouvant entrainer
la ruine de l’angle : il y a donc des dispositions constructives à entreprendre (EC2 l’évoque juste)
A la différence des poutres ces sollicitations sont définies par unité de longueur
𝝏𝟐 𝑴𝒙 𝝏𝟐 𝑴𝒙𝒚 𝝏𝟐 𝑴𝒚
La combinaison de ces 3 équations donne : + + = −𝒒(𝒙, 𝒚) (𝟏)
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒙𝝏𝒚 𝝏𝒚𝟐
𝑴𝒙 = ∫ 𝒛. 𝝈𝒙 𝒅𝒛
−𝒆/𝟐
𝒆/𝟐
𝑴𝒚 = ∫ 𝒛. 𝝈𝒚 𝒅𝒛
−𝒆/𝟐
𝒆/𝟐
𝑴𝒙𝒚 = ∫ 𝒛. 𝝉𝒙𝒚 𝒅𝒛
−𝒆/𝟐
𝒆/𝟐
𝑽𝒙 = ∫ 𝝉𝒙𝒛 𝒅𝒛
−𝒆/𝟐
𝒆/𝟐
𝑽𝒚 = ∫ 𝝉𝒚𝒛 𝒅𝒛
−𝒆/𝟐
Hypothèse de Kirchoff : une section droite perpendiculaire au plan moyen le reste après
application des charges.
𝝏𝑼𝒛 𝝏𝑼𝒛
𝑼𝒚 = −𝒛 𝑼𝒙 = −𝒛
𝝏𝒚 𝝏𝒙
𝝏𝑼𝒙 𝝏𝟐 𝑼𝒛
Ce qui permet de définir les déformations : 𝜺𝒙 = = −𝒛
𝝏𝒙 𝝏𝒙𝟐
𝝏𝑼𝒚 𝝏𝟐 𝑼𝒛
𝜺𝒚 = = −𝒛
𝝏𝒚 𝝏𝒚𝟐
𝝏𝑼𝒙 𝝏𝑼𝒚 𝝏𝟐 𝑼𝒛
𝜸𝒙𝒚 = + = −𝟐𝒛
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒙𝝏𝒚
𝒆𝟑
On pose comme Inertie de la plaque 𝑰𝑮𝒛 = (différent de celui d’une poutre)
𝟏𝟐(𝟏−𝝊𝟐 )
Une plaque est plus rigide que des poutres : la déformation transversale due au coefficient de
poisson est gênée par les 2 moments fléchissant : il y a une rigidité plus forte dans une plaque
Au final on inclut le système (2) dans (1) et on obtient l’équation de Lagrange, privilégiant le
déplacement vertical 𝑼𝒛 comme inconnue principal :
𝝏𝟒 𝑼𝒛 𝝏𝟒 𝑼𝒛 𝝏𝟒 𝑼𝒛 𝒒(𝒙, 𝒚)
+ 𝟐 + =
𝝏𝒙𝟒 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒙𝟒 𝑬𝑰𝑮𝒛
Le concept de bande de poutre est une idée de base du calcul approchée des dalles.
111 c - Analyse plastique globale (utilisé pour les dalles à liaisons/formes complexes)
On utilise le thèoréme de l’analyse limite de la borne supérieure ;
On parle ici de ligne de rupture (généralisation aux dalles des rotules plastiques) ;
𝒅 𝑾𝒅é𝒇 ∗ −𝑾𝒆𝒙𝒕 ∗
Elle s’obtient en écrivant : ( )=𝟎
𝒅𝝀 𝑼∗
La résolution est du même type que pour les poutres continues.
■ Aciers en chapeaux :
1) Portefeuille 2) Tiroir
113 – Calcul des panneaux de dalle portants dans 2 directions pour 𝜶 ∈ [𝟎, 𝟓; 𝟏]
On utilise 2 bandes de poutre de largeur 1m.
Puis on utilise la méthode de redistribution forfaitaire compléte à L’ELU :
Elle suppose sur une méthode élastique linéaire redistribution du moment fléchissant.
Attention, ici on prend comme longueur de référence,les longeurs aux nus des appuis
Elle se base sur la relation fondamentale (proche de celle des poutres continus) :
|𝑴𝒘 | + |𝑴𝒆 |
|𝑴𝒕 | + ≥ 𝟏, 𝟐𝟓 |𝑴𝟎 |
𝟐
114 – Calcul des panneaux de dalle portants dans 1 direction – les poutres
dalles
On utilise 1 bande de
poutre de largeur 1m :
- Il faut vérifier la condition de non fragilité des poutres et leurs pourcentages minimaux et
maximaux.
■ Armatures d’angle
A prévoir, si les angles des dalles ne peuvent se soulever librement.
Ce qui revient à juger du niveau d’encastrement de la dalle, il faut renforcer les lits d’aciers
inférieurs aux angles.
Pour tenir compte de cette surtension, sans changer la section d’acier 𝑨𝒔𝒖 , on utilise la règle du
décalage du moment fléchissant :
Evaluation de 𝒂𝒍
𝒄𝒐𝒕𝜽
𝒂𝒍 = 𝒛 pour les poutres
𝟐
Il faut ancrer les sections d’armatures longitudinales tendues, en tenant compte de l’effort
tranchant. On détermine le complément de contrainte de traction dans les aciers,en flexion
simple :
𝑭𝒔𝒕 (𝒙) 𝟏 𝒄𝒐𝒕𝜽
𝝈𝒔𝒅 (𝒙) = = |𝑽𝑬𝒅𝒖 (𝒙)|
𝑨𝒔𝒖 𝑨𝒔𝒖 𝟐
∅𝒍 𝒇𝒚𝒅
𝒍𝒃 = 𝜶𝟏 𝜶𝟐 𝜶𝟑 𝜶𝟒 𝜶 𝟓 ( )
𝟒 𝜼𝟏 𝜼𝟐 𝒇𝒄𝒕𝒅
D’après le treillis de Ritter-Mörsh, il faut ancrer « l’effort tranchant » sur chaque appui.
■ Vérification des sections d’armatures sur appui intérmédiaire en lit inférieur coupé
Il doit être ancré et pouvoir reprendre (minimum 10𝝓) :
𝟏 |𝑴𝑬𝒅𝒖 (𝒙)| 𝒄𝒐𝒕𝜽
𝑨𝒔𝒖 (𝒙) = [ − |𝑽𝑬𝒅𝒖 (𝒙)| + |𝑵𝑬𝒅𝒖 (𝒙)|]
𝒇𝒚𝒅 𝒛 𝟐
Les armatures « couvre joints » permettent de reprendre un moment positif sur appui
intermédiaire pour les cas de charges accidentelles (explosion, tassement d’appui)
■ Vérification de la compression des bielles de rive
On admet qu’il y a une bielle unique équivalente inclinée à ' par rapport à l'axe de la poutre.
Rd ,bielle
a + 2 s0 cot '
Fbielle about
l bd
a b = a + 2 s 0 cot ' sin '
s0 ' bw '
s0
Ftd (0 )
2s0
c nom l Rd ,a
a
R = V Ed
R = V Ed h
bp
R=V
Ed Fbielle d' about
' Rd ,bielle = Rd ,max
a + 2s0 cot ' sin'.bb
F (0)
td
𝜽𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒕𝒓é𝒗𝒂𝒆
On prendra 𝒄𝒐𝒕𝜽′ = 𝒄𝒐𝒕 ( )
𝟐
Formule de Bredt :
𝑽𝒚 (𝒙)
𝒈(𝒙, 𝒚) = − 𝑺 (𝒚)
𝑰𝑮𝒛 𝑮𝒛
En béton armé, au niveau des surfaces de reprise, on doit prévoir des armatures de coutures
pour permettre son existence :
Liaison Voile – Poutre/Dalle Liaison Prédalle – Dalle
« Stabox en U »
« les grecques de couture »
Liaison Voile – Voile Liaison Nervure – Dalle
𝒅𝑭𝒔𝒘 𝑨𝒔𝒘
Puis on pose : = 𝒇𝒚𝒅 avec 𝑺𝒘 l’espacement des armatures de couture.
𝒅𝒙 𝑺𝒘
𝒅𝑭𝒄𝒘
= 𝝈𝒄𝒘 la contrainte dans la bielle comprimée.
𝒆𝒅𝒙𝒔𝒊𝒏𝜽
𝒈𝒄 + 𝒆𝝈𝒄 𝒄𝒐𝒕𝜶
𝝈𝒄𝒘 =
𝒄𝒐𝒔( 𝜶 + 𝜽)
𝑨𝒔𝒘 𝒔𝒊𝒏𝜽
𝒇 = 𝒈𝒄
𝑺𝒘 𝒚𝒅 𝒔𝒊𝒏( 𝜶 + 𝜽)
Avec :
𝚫𝑭𝒅
𝝂𝑬𝒅 =
𝒉𝒇 𝚫𝒙
Avec :
𝚫𝑭𝒅 est la variation de l’effort de compression (par flexion simple/composée) dans les
membrures du Hourdis.
𝚫𝒙 est la longueur du tronçon.
La moitié de la distance entre le lieu de Mf max et le lieu ou Mf=0
𝑭𝒅 𝒈𝒄 𝚫𝒙 𝑭𝒅 + 𝚫𝑭𝒅
𝒃𝒆𝒇𝒇 −𝒃𝒘
𝒈𝒄 𝒉𝒇 𝑽𝑬𝒅𝒖
On obtient : 𝝂𝑬𝒅 = =− 𝟐
𝒉𝒇 𝒃𝒆𝒇𝒇 𝒉𝒇 𝒛𝒉𝒇
𝒃𝒆𝒇𝒇 − 𝒃𝒘 𝑽𝑬𝒅𝒖
𝝂𝑬𝒅 = −
𝟐𝒃𝒆𝒇𝒇 𝒛𝒉𝒇
Elle permet d’armer une pièce à l’ELU quand l’hypothèse de Bernoulli ne s’applique plus :
- Zones d’appuis ; - Noeud de portique ;
- Zones de concentrations de forces - Corbeau ;
Ponctuelles ; - Ouverture dans les poutres.
Remarque : la méthode des élements finis (en utilisant des éléments 2D/membranes) donne les
trajectoires des directions principales de compression et de traction, ainsi :
Nœud CCC
- 1 action de liaison extérieure
- 2 bielles de béton
K1=1
Nœud CCT
- 1 action de liaison extérieure
- 1 bielle comprimée
- 1 tirant
k2=0,85
Nœud CTT
- 2 tirants
- 1 Bielle comprimée
K3=0,75
■ Les bielles de béton ont des géométries déduites des nœuds,il apparait un bulbe de
diffusion :
𝝈𝑬𝒅𝒖,𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝝈𝑹𝒅,𝒎𝒂𝒙
- Un effort normal
Ils sont vus comme étant encastrés dans les semelles de fondations.
On peut les modéliser en 1ère approche comme des consoles élancée verticales :
Flexion de voile Flexion secondaire
Les planchers
Voile de contreventement
Les voiles rigidement liés aux planchers sont des voiles de contreventement, pour se faire ils
doivent être cousus sur les dalles (voir règles des coutures) pour participer au contreventement.
Avec :
Pn la charge horizontale sur le voile n ;
(EI)n est la rigidité du voile n ;
P est la résultante du vent appliqué ;
E est l’excentricté du voile n au centre de rigidité
(ou centre de torsion) ;
Yn est la distance du voile n au centre de rigidité.
𝒏𝒔 𝟏 ∑ 𝑬𝑰
Avec : 𝑭𝑽,𝑩𝑩 = 𝟕, 𝟖 ∗ ∗
𝒏𝒔 +𝟏,𝟔 𝟏+𝟎,𝟕𝒌 𝑳𝟐
Avec :
𝑭𝑽,𝑩𝑺 = ∑ 𝑺 la charge globale de flambement vis-à-vis de l’effort tranchant
∑ 𝑺 rigidité totale d’effort trachant
1 – Voiles dit NON ARMES : - Ils n’ont pas d’armatures principales de traction en FLEXION
DE VOILE, ni en FLEXION SECONDAIRE.
- En compression PURE : 𝑵𝑬𝒅𝒖 < 𝑵𝑹𝒅𝒖
Avec 𝑵𝑹𝒅𝒖 calculé sans aciers comprimés et avec effet du
second ordre.
- Ils ont cependant un ferraillage minimal des dispositions
constructives de chainage
2 – Voiles dit ARMES : - Ils ont des armatures principales de traction en FLEXION
DE VOILE et des armatures de FLEXION SECONDAIRE.
- En compression PURE : 𝑵𝑬𝒅𝒖 > 𝑵𝑹𝒅𝒖 : nécessité d’armature comprimée.
Avec 𝑵𝑹𝒅𝒖 calculé sans acier et avec effet du second ordre.
- Ils ont un ferraillage minimal des dispositions constructives de
chainage et d’armatures secondaires
Remarques :
- les voiles de contreventement seront des :
- voiles non armés si ils sont nombreux
- voiles armés si si ils sont peu nombreux
En cas de conception parasismique, les voiles risquent de tous devenir ARMES
- Les voiles non armé sont TRES SOUVENT de simple murs en béton banché.
Remarque :
- Les murs de façade sont souvent en maçonnerie (en France), l’objectif est alors de ne pas
coudre ces murs sur les planchers, de façon à ne pas transmettre les efforts horizontaux de
contreventement.
Remarque : on peut utiliser la théorie des poutres et considérer le voile comme une poutre
console qui fonctionne en flexion composée; cependant la présence des
ouvertures, complique l’analyse : notons l’existence de la méthode de Goulet et
d’Albigès le cas échéant.
On remarque que cette philosophie de calcul permet de ne pas utiliser la flexion composée
déviée.
Avec :
compression
De plus si le voile est encastré (encastré ?) et dispose d’un ferraillage de reprise de moment
adéquant aux liaisons de planchers haut et bas,on multiplie par 0,85 le coefficient 𝜷
Méthode simplifiée pour le calcul de 𝑵𝑹𝒅𝒖
(Pour éviter une analyse trop compliqué au second ordre)
Avec :
Cette approche est aussi utilisable pour des poteaux non armés
154 – Dispositions constructives de chaînage our les voiles en béton armé ET non armé
■ Pour le DTU 23.1 :
Le chainage est vu comme un tirant en béton armé, intégré dans des poteaux, voiles, poutres
etc. Il n’amene pas d’armatures supplémentaires, mais des armatures minimales
𝑩−𝒃
■ Condition de rigidité 𝟒
𝒅 ≥ 𝒎𝒂𝒙 { 𝑪−𝒄
𝟒
La condition de rigidité n’est pas imposée par l’eurocode 2. Elle provient des règles DTU.
Cependant, elle permet d’utiliser une version de la méthode Bielles – Tirants.
De plus, elle peut permettre de valider la condition de non poinçonnement de l’EC2.
𝑴𝑬𝒅𝒖 = 𝒆𝑴 𝑵𝑬𝒅𝒖
Remarque : on se limite dans cet exposé à 1 plan de chargement, les approches étant
adaptables au cas des 2 plans.
161 – Géométrie de la semelle - Contrainte du sol à l’ELU
On détermine B et C pour valider la résistance du sol.
EC2 considère une répartition trapézoidale des contraintes de sol à l’ELU:
𝑩 𝒒𝒖,𝒔𝒐𝒍
A cette limite, on écrit (𝑩𝑪 + )=
𝟐𝑪 𝑵𝑬𝒅𝒖
𝟏 𝒒𝒖,𝒔𝒐𝒍
𝑩(𝑪 + )=
𝟐𝑪 𝑵𝑬𝒅𝒖
On est sur que la semelle ne se décolle pas du sol
𝒒𝒖,𝒔𝒐𝒍
𝑩𝑪 =
𝑵𝑬𝒅𝒖
𝑵𝑬𝒅𝒖 𝟔
𝝈𝒎𝒂𝒙 = (𝟏 + 𝒆𝑴 )
𝑩𝑪 𝑩
𝑵𝑬𝒅𝒖 𝟔
𝝈𝒎𝒊𝒏 = (𝟏 − 𝒆𝑴 )
𝑩𝑪 𝑩
Analyse :
𝑩 𝑩 𝒃 𝝈𝒎𝒂𝒙 +𝝈𝒔𝒐𝒍 (𝒙)
𝒛𝒆 (𝒙) = − 𝜹𝑹 (𝒙) − 𝒆𝑴 (𝒙) = − 𝜹𝑹 − ( − 𝒆(𝒙)) et 𝑹(𝒙) = 𝒙𝑪
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝝈𝒎𝒂𝒙 + (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝑹(𝒙𝑩 ) = 𝟐 (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)𝑪
𝟐
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝑹(𝒙𝑩 ) = (𝝈𝒎𝒂𝒙 + (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)) (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)𝑪
𝟒
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝑩 (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙 𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃
𝒛𝒆 (𝒙𝑩 ) = − (𝟏 + 𝝈 𝟐 ) − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃
𝟐 𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙 𝟑
(𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝟐𝝈𝒎𝒂𝒙
𝟐
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝟏 (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝒛𝒆 (𝒙𝑩 ) = (𝟏 − (𝟐 + 𝝈 𝟐 )) (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)
𝟔 𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙 (𝟎,
𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝟒
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
(𝝈𝒎𝒂𝒙 + (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)) 𝑪
𝟒
𝑭𝒔,𝒎𝒂𝒙 =
𝝈𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝟏 (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙
(𝟏 − (𝟐 + 𝝈 𝟐 )) 𝟎, 𝟗𝒅
𝟔 𝒎𝒊𝒏 − 𝝈𝒎𝒂𝒙
(𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃) + 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝟒
𝑭𝒔,𝒎𝒂𝒙
La section d’amature s’écrit : 𝑨𝒔𝒖 =
𝒇𝒚𝒅
𝝈𝒎𝒊𝒏−𝝈𝒎𝒂𝒙
On pose : 𝜶 = (𝟎, 𝟓𝑩 − 𝟎, 𝟑𝟓𝒃)
𝟒
(𝝈𝒎𝒂𝒙 + 𝜶)𝑪
𝑨𝒔𝒖 =
𝟏 𝟐𝜶 + 𝝈𝒎𝒂𝒙
(𝟏 − (𝟐 + )) 𝟎, 𝟗𝒅
𝟔 𝜶 + 𝝈𝒎𝒂𝒙
Remarques
𝟐𝝈𝒎𝒂𝒙 𝑪
- Si il n’y a pas de moment fléchissant 𝜶 = 𝟎 : 𝝈𝒎𝒊𝒏 = 𝝈𝒎𝒂𝒙 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑨𝒔𝒖 =
𝟎,𝟗𝒅
𝑩−(𝒃−𝟐𝒆)
Si 𝒍𝒃𝒅 > : ancrage courbe (crochet), sinon ancrage droit.
𝟒
𝟎,𝟖𝟓 𝒉𝒇 𝟑 𝝈𝒈𝒅𝒖
≥√
𝒅𝒐 𝟎,𝟖 𝒇𝒄𝒕𝒅
- Armatures en attente :
La transmission du moment fléchissant demande des retours :
FIN (provisoire)