Vous êtes sur la page 1sur 46

L’ETUDE ET

DIMENSIONNEMENT
D’UNE STRUCTURE
EN BETON ARME

Réalisé par : Encadré par :


AZOUAGH Hajar M. A. EL GOULBZOURI
EL HADIFI Karima
TELBAZ Aicha
ZARROUK Aicha

Année Académique : 2018-2019


Table des matières
1 PRESENTATION DE L’OUVRAGE : .................................................................................................. 2
1.1 Caractéristiques géométriques : ................................................................................................... 2
1.2 Description de l’ossature : ............................................................................................................. 2
1.3 Hypothèses de calcul : ................................................................................................................... 3
1.4 Caractéristiques des matériaux :.................................................................................................. 3
1.4.1 Béton : .................................................................................................................................... 3
1.4.2 Acier : ..................................................................................................................................... 4
2 DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE-CALCUL STATIQUE MANUEL : ........................... 6
2.1 Pré dimensionnement et descente de charges des éléments porteurs ......................................... 6
2.1.1 Pré-dimensionnement et surcharge sur les planchers .......................................................... 6
2.1.2 Pré-dimensionnement et surcharge sur les poutres ............................................................. 9
2.1.3 Pré-dimensionnement et surcharge sur des poteaux. ......................................................... 10
2.1.4 Pré-dimensionnement des semelles :................................................................................... 12
2.2 Dimensionnement des éléments porteurs. ................................................................................. 14
2.2.1 Dimensionnement des Poteaux ........................................................................................... 14
2.2.2 Dimensionnement des semelles ........................................................................................... 17
2.2.3 Dimensionnement des poutres ............................................................................................ 18
3 Dimensionnement des éléments secondaires. ................................................................................... 27
3.1.1 Etude d’une volée d’escalier ................................................................................................. 27
3.1.2 Etude de la poutre palière ................................................................................................... 34
4 Analyse sismique de la structure ...................................................................................................... 40
4.1 Séisme : ....................................................................................................................................... 40
4.2 Modélisation de la structure : ..................................................................................................... 42
4.3 Vérification des déformations : ................................................................................................... 43

1
1 PRESENTATION DE L’OUVRAGE :
Il s’agit d’un bâtiment R+7 destiné à un usage de d’habitation.

1.1 Caractéristiques géométriques :


Le bâtiment à étudier a les dimensions suivantes :
Le troisième projet :
• Hauteur des étages courants (hauteur utile) ……………… 3.00 m.
• Hauteur du réz-de chaussée (hauteur utile) ……………… 4.00 m.
• Hauteur du sous-sol (hauteur utile) …………………………… 2.50 m.
• Hauteur totale du bâtiment ……………………………………… 15.50 m.

1.2 Description de l’ossature :


Plancher :
Nous avons opté pour des dalles en corps creux, pour les raisons suivantes :

• Facilité de réalisation, sans coffrage.


• Raison économique.
• Légèreté du plancher.
• Isolation thermique améliorée.
Conception structurale :

• Il s’Il s’agit de l’ossature portique en béton armé.


Maçonneries :
La maçonnerie du bâtiment est réalisée en briques creuses :

• Les murs extérieurs et les murs séparant les logements sont constitués en double parois de
briques (10cm et d’épaisseur) séparés par une lame d’air de 5cm d’épaisseur.
• Les murs intérieurs sont constitués d’une seule paroi de briques d’épaisseur 10cm.
Terrasse :
• La terrasse du bâtiment est accessible.

2
1.3 Hypothèses de calcul :
L’étude de cet ouvrage est effectuée conformément aux règlements ci-après :
• Le règlement BAEL 91modifié
• Le règlement de construction parasismique RPS2000 (applicable aux bâtiments) :
• Les fissurations seront considérées comme préjudiciable.

1.4 Caractéristiques des matériaux :


Le matériau essentiel utilisé pour la construction de cet ouvrage est le
béton armé, constitué de béton et d’acier.

1.4.1 Béton :
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton :
• Masse volumique : pour le béton non armé, elle est prise dans notre présente étude
égale à 2.5 t/m3.
• Résistances caractéristiques : lors de notre étude on a pris une valeur de 25 MPa pour 𝑓𝑐28 ,
et par conséquent : 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐28 Un contrôle régulier sur chantier est exigé.
• Contraintes limites :
0,85
1. À l’ELU : est notée 𝜎𝑏𝑐 , tel que : 𝜎𝑏𝑐 = 𝑓𝑐28
𝛾𝑏
𝛾𝑏 =1,50 : situation durable ou transitoire.

Diagramme contraintes-déformations du béton à l’ELU.

2. À l’ELS : la contrainte limite est donnée par 𝜎


̅𝑏𝑐 = 0,6𝑓𝑐28

Diagramme contraintes-déformations du béton à l’ELS.

3
• Module de déformation longitudinal du béton :
Ils existent deux modules de déformation déterminés d’après le BAEL 91. Le module de déformation
instantanée :
Pour des charges d’une durée d’application inférieur à 24 heures on a ;

𝐸𝑖𝑗 = 1100 3√𝑓𝑐𝑗 Donc 𝐸𝑖28 = 32164.2 𝑀𝑃𝑎

• Le module de déformation différée :


Pour des charges de longue durée d’application on a ;

𝐸𝑣𝑗 = 3700 3√𝑓𝑐𝑗 Donc 𝐸𝑣𝑗 = 10721.4 𝑀𝑃𝑎

• Coefficient de Poisson :
Ce coefficient étant le rapport des déformations transversales et des déformations longitudinales
noté
" 𝜈 ". Conformément au règlement BAEL 91 :
À l’ELU : 𝜈 =0 calcul des sollicitations (béton fissuré).
À l’ELS : 𝜈 =0,2 calcul des déformations (béton non fissuré).
1.4.2 Acier :

L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les efforts de traction,
de cisaillement et de torsion.
Son module d’élasticité longitudinal est pris égal à : 𝐸𝑠 =200 GPa.
La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique𝑓𝑒 . Dans notre projet
on 𝑓𝑒 =500 MPa

• Contraint limite de l'acier :


Contrainte à ELU :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant, avec :
𝑓𝑒 : contrainte limite élastique.
𝜀𝑠 : déformation (allongement) relative de l’acier.
𝑓𝑒
𝜎𝑠 =
𝛾𝑠

𝜎𝑠 : contrainte de l’acier.
𝛾𝑠 : coefficient de sécurité de l’acier.
𝛾𝑠 =1.15 : durables ou transitoires

4
.
Diagramme contraintes déformations.
Contrainte à ELS :
Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :
1. Fissuration peu préjudiciable : pas de vérification.
2
2. Fissuration préjudiciable : 𝜎̅𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; 150𝜂)(MPa)
3

1
3. Fissuration très préjudiciable : 𝜎̅𝑠 = min (2 𝑓𝑒 ; 110𝜂) (MPa)

Avec :
𝜂 Coefficient de fissuration.
𝜂 =1 pour les aciers ronds lisses.
𝜂 =1,6 pour les aciers à haute adhérence (HA).
𝑛 Coefficient d’équivalence :
𝐸𝑠
𝑛=
𝐸𝑏
Avec :
𝐸𝑠 : module de déformation de l’acier.
𝐸𝑏 : module de déformation du béton.

5
2 DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE-CALCUL STATIQUE MANUEL :
2.1 Pré dimensionnement et descente de charges des éléments porteurs
Avant d’entamer tout calcul, il est plus pratique d’estimer l’ordre de grandeur des éléments de la
structure, ce qui permet d’avoir des dimensions économiques et éviter d’avoir un sur plus de béton et
d’acier. Pour cela les règlements en vigueur notamment le BAEL 91 et le RPS 2002 donnent des
fourchettes pour un pré dimensionnement à la fois sécuritaire et économique.
2.1.1 Pré-dimensionnement et surcharge sur les planchers
2.1.1.1 Pré-dimensionnement des planchers
Les planchers sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport à leurs dimensions en
plan, ils séparent deux étages d’un bâtiment et supportent les charges. Les planchers doivent
répondre aux critères suivants :

• Résistance et stabilité :
- Supporter les charges
- Limitation des flèches
- Durabilité Etanchéité et protection :
- A l’air
- Au feu
• Isolation thermique et acoustique :
• Fonction architecturale :
-Aspect décoratif en sous face
• Fonction technique :
- Facilité de la mise en œuvre
- Réservations pour gaines (eau, électricité)

Pour notre structure, on a choisi des planchers à corps creux au lieu d’un plancher dalle pleine
pour les raisons suivantes :
• Mise en œuvre facile, ne nécessite pas de coffrage.
• Ne nécessite pas des gros engins de levage
• Isolation thermique assurée
• Planchers légers donc diminuer le poids propre de la structure
• Les charges sont modérées.

6
Description de fonctionnement des planchers corps creux :
Les planchers à corps creux sont composés de trois éléments :
• Les corps creux ou « entrevous » qui servent de coffrage perdu
• Des poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l’ensemble et
reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures.
• Une dalle de compression ou « hourdis » coulée sur les entrevous et qui reprend les efforts de
compression.

Pour le prédimensionnement de ce type de plancher, on utilisera la condition de flèche suivante :


ℎ𝑡 1

𝐿 22.5
Où :
ℎ𝑡: la hauteur totale de plancher
L : la portée de la poutrelle entre nus d’appuis déterminée par :
L= min [𝐿𝑚𝑎𝑥 (sens x) ; 𝐿𝑚𝑎𝑥 (sens y)]
2.1.1.2 Evaluation des charges et surcharges des planchers
➢ Combinaison de calcul :

Les sollicitations sont calculées en appliquant à la structure les combinaisons d’actions définies
ci-après :
• La combinaison de calcul à l’état limite : Pu = 1,35 G + 1,5 Q.
• Les combinaisons de calcul à l’état limite service : Ps = G + Q.
Avec :
G : Charge permanente.
Q : Charge d’exploitation.

7 G (KN/m²) Q (KN/m²)
Carreaux ciment (1.5 cm) 0.3
Couche de forme (5 cm) 1.1
Etanchéité 0.1 1.5
Couche de pente (15 cm) 3
Dalle en corps creux (20 +4) 3
Enduit de plâtre 0.2
Total 7.7 1.5

Tableau 1 : Charges et surcharges du plancher « terrasse ».

G (KN/m²) Q (KN/m²)
Carreaux ciment (1cm) 0.2
Couche de forme (6 cm) 1.4
Dalle en corps creux (20 +4) 3 2.5
Enduit de plâtre 0.2
Cloisons de séparation interne 1
Total 5.8 2.5

Tableau 2 : Charges et surcharges du plancher « étage courant ».

G (KN/m²) Q (KN/m²)
Carreaux ciment (1cm) 0.2
Couche de forme (6 cm) 1.4
Dalle pleine (12 cm) 3 3.5
Enduit de ciment 0.3
Cloisons de séparation interne 1
Total 5.9 3.5

Tableau 3 : Charges et surcharges du balcon en dalle pleine.

G (KN/m²) Q (KN/m²)
Carreaux ciment (1cm) 0.2
Couche de forme (6 cm) 1.4
2.5
Dalle pleine 3
Enduit de ciment 0.3
Total 4.9 2.5
Tableau 4 : Charges et surcharges des escalier.

8
G (KN/m²) Q (KN/m²)
Etanchéité 0.1
Couche de pente (15 cm) 3
1
Dalle en corps creux (20 +4) 3
Enduit de plâtre 0.2
Total 6.3 1
Tableau 5 : Charges et surcharges du plancher « terrasse inaccessible ».
2.1.2 Pré-dimensionnement et surcharge sur les poutres
2.1.2.1 Pré-dimensionnement des poutres

a. Poutres isostatiques :
La hauteur h de la poutre doit vérifier la condition de la flèche suivante :
On adopte pour :
o Les poutres trop chargées : L/10
o Les poutres moyennement chargées : L/12
o Les poutres peu chargées : L/15

b. Les poutres continues :

La hauteur h doit vérifier la condition de la flèche suivante :


Lmax/16 ≤ h ≤ Lmax/12.
Lmax : la plus grande longueur de la portée entre axes d’appuis.
Le rapport hauteur largeur doit être :
b/h ≥ 0,25.
La largeur de la poutre doit être : b ≥ 200 mm
2.1.2.2 Descente de charges des poutres.
On va essayer dans cette partie de calculer les charges portées par chaque poutre. Ces poutres
peuvent être divisées en deux catégories :
Des poutres porteuses

En tenant compte des charges semblables au niveau de chaque étage, on va utiliser les
formules suivantes :
𝑳
• La charge permanente : 𝑮(𝑲𝑵/𝒎) = 𝑮𝒑𝒑 + 𝒈×
𝟐
𝑳
• La charge d’exploitation : 𝑸(𝑲𝑵/𝒎) = 𝒒×
𝟐

9
Avec :
g : La charge permanente unitaire par mètre carré sur plancher.
q : La charge d’exploitation unitaire par mètre carré sur plancher.
𝑮𝒑𝒑 : Le poids propre de la poutre : Gpp (KN/m) = 𝑏 (𝑚) × ℎ(𝑚) × 25 (KN/m³).
L : La longueur du chargement.

Des poutres non chargées

Pour une poutre non chargée, 1KN/m est supposée comme surcharge des hourdis qui
peuvent reposées sur cette poutre, alors on utilise les formules suivantes :
• La charge permanente : 𝑮(𝑲𝑵/𝒎) = 𝑮𝒑𝒑 + 1(𝑲𝑵/𝒎)
• La charge d’exploitation : 𝑸(𝑲𝑵/𝒎) = 1(𝑲𝑵/𝒎)
Avec :
Gpp est le poids propre de la poutre : Gpp (KN/m) = 𝑏 (𝑚) × ℎ(𝑚) × 25 (KN/m³).

En ce qui concerne la charge totale, on va la calculer à l’état limite ultime ainsi qu’à l’état
limite service on se basant sur les relations suivantes :
P (ELU) = 1.35 G + 1.5 Q
P (ELS) = G + Q

2.1.3 Pré-dimensionnement et surcharge sur des poteaux.

Le pré-dimensionnement des poteaux nécessite tout d’abord le calcul des charges


permanentes G et d’exploitation Q sur le poteau, ces charges seront calculées pour chaque
niveau.
2.1.3.1 Descente de charges des poteaux

Les formules de la descente de charges sur un poteau sont exprimées comme suit :
• La charge permanente
𝐿
G (KN) = 𝐺𝑃 × 𝑆 + 𝑃𝑃𝑃𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 + ∑𝑃𝑃𝑃𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 ×
2

• La charge d’exploitation Q (KN) =𝑄𝑃 × S


Avec :

𝐺𝑃 : la charge permanente sur les planchers supérieurs.


𝑄𝑃 : la charge d’exploitation sur les planchers supérieurs.
L : portée entre axe de la poutre appuyant sur le poteau.
𝑃𝑃𝑃𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 = section du poteau × hauteur × densité du béton (25𝐾𝑁/𝑚3)
𝑃𝑃𝑃𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = section de la poutre × densité du béton (25𝐾𝑁/𝑚3).
S : l’aire de la surface du plancher supportée par le poteau.

10
Pratiquement, avant de se lancer dans les calculs et pour réduire le nombre des opérations de calcul,
on cherche les poteaux qui ont, à peu près, la même surface de charge, on leur donne le même nom.

La surface intervenant au calcul de la descente de charges d’un poteau.


Les règles B.A.E.L n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en compression
centrée comme le cas des poteaux. Par conséquent, le dimensionnement et la détermination des
armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de ELU :

Nu=1.35 G (KN/m) +1.5 Q (KN/m)


Dans les bâtiments comportant des travées solidaires, il convient de majorer les charges.
- 15% si le poteau est plus d’une fois voisin d’un poteau de rive.
- 10% si le poteau est une fois voisin d’un poteau de rive.

Remarque
En ce qui concerne la charge au pied d’un poteau, on va considérer la somme des charges provenant
des étages supérieurs et ça sera la charge avec laquelle on va pré-dimensionner les poteaux.

2.1.3.2 Pré-dimensionnement des poteaux

Afin de pré-dimensionner un poteau on est tenu à suivre les étapes suivantes :

1. Calculer la charge supportée par le poteau Nu.

2. Se fixer un élancement 𝜆= 35
0,85
3. Calculer le coefficient de flambage : 𝑎= 𝜆
1+0,2(35 )²

On a 𝜆 = 35 donc 𝑎 = 0.708

11
4. Calculer la section réduite du béton 𝐵𝑟 avec 𝐴𝑡ℎ = 0 à partir de la relation qui permet de
𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝑓
Calculer l’effort normal : 𝑁𝑢 ≤ 𝛼[ + 𝐴𝑡ℎ 𝑠 ]
0.9𝛾𝑏 𝛾𝑠
0.9𝑁𝑢 𝛾𝑏
On simplifie la relation et on obtient celle-ci : 𝐵𝑟 ≥
𝑎𝑓𝑐28

On a 𝑎 = 0.708 et 𝛾𝑏 = 1,5
1.907𝑁𝑢
On trouve finalement la relation suivante : 𝐵𝑟 =
𝑓𝑐28
2.1.3.3 Calcul des dimensions du poteau.
𝐿𝑓
o La largeur a : a ≥ 2√3
λ
Avec :
𝐿𝑓 : La longueur du flambement : 𝐿𝑓 (m) = 0.7 × 𝐿0
𝐿0 : La hauteur totale du poteau
𝐵𝑟
o La longueur b : 𝑏≥ + 0.02
𝑎−0.02

Remarque 1
Si b < 𝑎 on prend b = 𝑎 (poteau carré)
Le règlement de construction parasismique RPS2000 exige une section minimale du poteau de 25*25

2.1.4 Pré-dimensionnement des semelles :

Pour ce projet, on a adopté des semelles isolées sous poteaux. Ces semelles sont calculées à l’état
limite de service pour leurs dimensions extérieures.
Pour la détermination de la section du béton pour une semelle on suit les étapes suivantes :
1. On Calcule la surface portante de la semelle :
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝑆 =𝐴×𝐵 ≥
𝜎𝑠𝑜𝑙

Avec :
𝑁𝑠𝑒𝑟 : L’effort normal service appliqué sur la semelle provenant du poteau (en MN).
𝜎𝑠𝑜𝑙 : La contrainte admissible du sol : ̅̅̅̅̅
𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.2 MPa

12
2. On considère des semelles à débord égale et on utilise les relations suivantes :
𝐴 𝐵
• Pour une semelle centrée ou excentrée des deux côtés : =
𝑎 𝑏
𝐵−𝑏
• Pour une semelle centrée ou excentrée des deux côtés : 𝐴 − 𝑎 =
2
Avec :
A : la plus petite dimension de la semelle.
B : la plus grande dimension de la semelle.
𝑎 : la largeur du poteau.
b : la longueur du poteau.

3. On déduit des deux formules précédentes :


• La largeur A et la longueur B de la semelle (multiple de Cinque).
𝐵−𝑏 𝐴−𝑎
• La hauteur utile d de la semelle 𝑑 = max( ; )
4 4
• La hauteur totale de la semelle : 𝐻𝑡 = 𝑑 + 5 𝑐𝑚
4. Finalement on doit vérifier la condition suivante : 𝜎𝑠𝑜𝑙 < ̅̅̅̅̅
𝜎𝑠𝑜𝑙

Avec :
𝑁𝑠𝑒𝑟 + 𝑃𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
𝜎𝑠𝑜𝑙 =
𝑆
𝑃𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = A × B × H × densité de béton (25KN/m³)

𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.2 MPa


̅̅̅̅̅

13
2.2 Dimensionnement des éléments porteurs.
2.2.1 Dimensionnement des Poteaux
2.2.1.1 Calcul des armatures longitudinales des poteaux
En ce qui concerne la détermination des sections d’armatures longitudinales des poteaux, on va
suivre les étapes suivantes qui sont schématisées sous forme d’organigramme suivant :

14
1.1. Calcul des armatures transversales et des espacements :
Diamètre des armatures transversales :
∅𝑙𝑚𝑎𝑥
∅𝑡 ≥
3

Avec :
∅𝑡 : Diamètre des armatures transversales.
∅𝑙𝑚𝑎𝑥 : Diamètre maximal des armatures longitudinales.

La longueur de la zone critique 𝒍𝒄 :


Selon le RPS2000 la longueur de la zone critique est définie par :
ℎ𝑒
𝑙𝑐 = max( ; 𝑏; 45)
6

Espacement dans la zone critique 𝑺𝒄 :


Le RPS2000 exige que l’espacement dans la zone critique soit défini par :

𝑠𝑐 = 𝑚𝑖𝑛(15; 8∅𝑙𝑚𝑖𝑛 ; 0.25𝑏)


Avec :
b : la longueur du poteau.
∅𝑙𝑚𝑖𝑛 : Diamètre minimal des armatures longitudinales
Espacement dans la zone courant St :
L’espacement dans la zone courant est défini par la relation suivante :
𝑠𝑡 = 𝑚𝑖𝑛(30; 12 ∅𝑙𝑚𝑖𝑛 ; 0.5𝑏)

15
Application
On va déterminer les sections d’armatures longitudinales et transversales du poteau P4 ainsi que
les espacements dans la zone courante et critique, la section adoptée pour ce poteau est (40×40).
Les armatures longitudinales
𝑙𝑓
- on calcule l’élancement 𝜆 : λ = 2√3
a
𝑙𝑓 = 0.7𝑙0 = 0.7𝑋3 = 2.1𝑚
Donc : λ = 18.18
- on calcule le coefficient de flambage 𝛼 :
On a trouvé que 𝜆 = 18.18 ≤ 50, donc on calcule 𝛼 par la relation suivante :
0,85
𝑎= 𝜆 = 0.81
1+0,2( )²
35
- On calcule la section réduite du béton 𝐵𝑟 :
𝐵𝑟 = (𝑎 − 2) (𝑏 − 2)
𝑩𝒓 = 1444 𝒄𝒎²

- On calcule la section d’acier théorique 𝐴𝑡ℎ :

𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴𝑡ℎ ≥ [ − ]×
𝛼 0.9𝛾𝑏 𝑓𝑒
L’effort normal ultime 𝑁𝑢 qui permettra le calcul de la section d’acier théorique Ath est
déterminé par l’intermédiaire du logiciel Robot. Pour le poteau P4, on a trouvé que :
𝑁𝑢 = 1.96 M𝑁
Donc :
𝑨𝒕𝒉 ≥ −𝟓. 𝟖𝟓 𝒄𝒎𝟐

- On calcule de la section d’acier minimale 𝐴𝑚𝑖𝑛 :


B
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 𝑚𝑎𝑥 (4u; 0.2 )
100
0.4×0.4
≥ (4 × 2(0.4 + 0.4); 0.2 × 100 )

≥ 6.4 𝑐𝑚²
- On choisit la section d’acier finale 𝐴𝑠 :

𝐴𝑠 = max (𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑡ℎ )


𝑨𝒔 = 6.4 𝒄𝒎²
On procède donc à un ferraillage avec 6HA12 (soit une section de 6.78 cm²)

- On vérifie que :
𝐴𝑠 ≤ 𝐴𝑚𝑎𝑥
𝐵
𝐴𝑚𝑎𝑥 ≤ 5 × 100 = 80 cm²
Donc la condition est vérifiée
16
Les armatures transversales et les espacements

- Le diamètre des armatures transversales :


∅𝑙𝑚𝑎𝑥 12
∅𝑡 ≥ = = 4 𝑚𝑚
3 3
On choisit un diamètre ∅𝒕 = 𝟔 𝒎𝒎
- La longueur de la zone critique 𝑙𝑐 ∶
ℎ𝑒
𝑙𝑐 = max( ; 𝑏; 45)
6
Avec : ℎ𝑒 = 3 − 0.2 = 2.8 𝑚
𝑙𝑐 =47 cm

- Espacement dans la zone critique 𝑠𝑐 :

𝑠𝑐 = 𝑚𝑖𝑛(15; 8∅𝑙𝑚𝑖𝑛 ; 0.25𝑏) = 6.25 𝑐𝑚


- Espacement dans la zone courant 𝑠𝑡 :

𝑠𝑡 = 𝑚𝑖𝑛(30; 12 ∅𝑙𝑚𝑖𝑛 ; 0.5𝑏)=12.25 cm

2.2.2 Dimensionnement des semelles


Après avoir déterminé les sections des semelles, on passe maintenant à la détermination des
armatures dans les deux directions de la semelle (A et B), et pour cela on utilise l’effort normal ultime
𝑁𝑢 déjà calculé pour les poteaux.

Les armatures doivent être disposées dans les deux sens de manière que :
La nappe supérieure suivant A est calculée par la relation suivante :
𝑵𝒖 (𝑨 − 𝒂)
𝑨𝑺∥𝑨 =
𝒇
𝟖 × 𝒅 × 𝜸𝒆
𝒔
La nappe inférieure suivant B est calculée par la relation suivante :
𝑵𝒖 (𝑩 − 𝒃)
𝑨𝑺∥𝑩 =
𝒇
𝟖 × 𝒅 × 𝜸𝒆
𝒔

17
Avec :
𝑁𝑢 : l’effort normal ultime.
𝐴 : la largeur de la semelle.
𝐵 : la longueur de la semelle.
𝑎 : la largeur du poteau.
𝑏 : la longueur du poteau.
𝑑 : La hauteur utile de la semelle.
𝑓𝑒 : La limite d’élasticité 𝑓 𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎
𝜸𝒔 : coefficient de sécurité 𝛾𝑠 = 1.15

Application
On va dimensionner la semelle S4 sous le poteau P4 tel que :
- l’effort normal ultime : 𝑁𝑢 = 1.96 MN
- la largeur de la semelle : 𝐴 = 2.8 𝑚
- la longueur de la semelle : 𝐵 = 2.8 𝑚
- la largeur du poteau : 𝑎 = 40 𝑐𝑚
- la longueur du poteau : 𝑏 = 40 𝑐𝑚
- La hauteur utile de la semelle : 𝑑 = 60 𝑐𝑚

Calcul des armature la nappe supérieure :


𝑁𝑢 (𝐴−𝑎)
𝐴𝑆∥𝐴 = 𝑓 = 22.5 cm²
8×𝑑× 𝑒
𝛾𝑠

Calcul des armatures de la nappe inférieure :


𝑁𝑢 (𝐵−𝑏)
𝐴𝑆∥𝐵 = 𝑓 = 22.5 cm ²
8×𝑑× 𝑒
𝛾𝑠

2.2.3 Dimensionnement des poutres


2.2.3.1 Calcul des armatures longitudinales
Les sections des poutres étant bien définies, on va essayer dans ce qui suit de dimensionner les
poutres en se basant sur l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion
simple.
La détermination des moments qui permettront le ferraillage des poutres se fera par l’intermédiaire
du logiciel ROBOT, que nous utiliserons pour trouver les moments sur appuis ainsi que les moments
maximaux et minimaux sur travées.
Les sections d’acier étant calculées à l’aide de l’organigramme, il faut vérifier la condition de non
fragilité imposée par les règles du BAEL.
𝑓𝑡28
𝐴𝑠 ≥ 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 =0.23 × 𝑏 × 𝑑 × 𝑓𝑒

Autrement dit, la section d’acier adoptée sera :


𝐴𝑠 = max (𝐴𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é ; 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 )

18
Avec :
𝑏 : La largeur de la poutre.
𝑑 : La hauteur utile de la poutre 𝑑 = 0.9 × ℎ.
ℎ : La hauteur totale de la poutre.
𝐴𝑠 : La section d’acier à utiliser.
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 : La section d’acier minimale.
𝐴𝑠𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é : La section d’acier calculé à l’aide de l’organigramme.
𝑓𝑡28 : Résistance caractéristique du béton en traction, 𝑓𝑡28 = 0.6 + (0.06 × 𝑓𝑐28 )
𝑓𝑐28 : La résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑒 : La limite d’élasticité 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎

De plus, on procède à deux autres vérifications :


- Vérification de la contrainte de cisaillement
Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement suffira le cas le plus défavorable.
Il faut vérifier que 𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅
0.2𝑓
La fissuration est peu préjudiciable donc : 𝜏̅(MPa) = min( 𝛾 𝑐28 ; 5)
𝑏
𝐯𝑢
De plus on a : 𝜏𝑢 =
𝑏×𝑑

- Vérification à l’ELS
La fissuration étant peu nuisible, donc pas de vérification à faire à l’état limite de l’ouverture des
fissures et elle se limite à celle concernant l’état limite de compression du béton.
On doit vérifier que : 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐
𝑀𝑠𝑒𝑟
Tel que : 𝜎𝑏𝑐 = ×𝑌 et 𝜎̅𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28
𝐼
𝑏
L’axe neutre : 𝑌 2 + 𝑛(𝐴𝑠 + 𝐴′ 𝑠 )𝑌 − 𝑛(𝑑𝐴𝑠 + 𝑑′𝐴′𝑠 )=0 Avec 𝑛 = 15
2
𝑏
Le moment d’inertie : 𝐼 = 3 𝑌 3 + 𝑛𝐴′𝑠 (𝑌 − 𝑑 ′ )2 + 𝑛𝐴𝑠 (𝑑 − 𝑌)2

19
Avec :
𝜎𝑏𝑐 : La contrainte de compression du béton.
𝜎̅𝑏𝑐 : La contrainte limite.
𝑀𝑠𝑒𝑟 : Moment fléchissant à l’ELS.
𝑓𝑐28 : La résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours.
I : Le moment d’inertie.
𝑌 : L’axe neutre.

2.2.3.2 Calcul des armatures transversales et de l’espacement

Diamètre des armatures transversales


Le diamètre des armatures transversales se détermine par la relation suivante :

20
Longueur de la zone critique :
Le RPS2000 exige que la longueur de la zone critique soit comme suit :

21
Organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion simple.

22
Application :

Diagramme du moment fléchissant à l’ELU.

En se basant sur l’organigramme au-dessus, on a trouvé les résultats suivants :

Ferraillage à l’ELU de la poutre continue.

23
Diagramme des efforts tranchants

24
Diagramme du moment fléchissant à l’ELS.

Récapitulatif pour la vérification à ELS

25
26
3 Dimensionnement des éléments secondaires.
3.1.1 Etude d’une volée d’escalier
3.1.1.1 Définitions

Représentation des différents éléments d’un escalier.

3.1.1.2 Pré-dimensionnement
Il existe de très nombreux types d’escalier à paillasses, en ce qui concerne notre structure, on a
adopté un escalier à paillasse avec un palier. On a tiré du plan d’architecture les caractéristiques
géométriques suivantes :

27
28
3.1.1.3 Evaluation des charges et surcharges

29
3.1.1.4 Dimensionnement de l’escalier

30
Ferraillage à ELU d’une volée d’escalier.

31
32
3.1.1.5 Vérification

Récapitulatif pour la vérification à ELS

33
Disposition des armatures dans la paillasse et le palier.

3.1.2 Etude de la poutre palière

34
3.1.2.1 Pré-dimensionnement de la poutre palière

3.1.2.2 Evaluation des charges

35
3.1.2.3 Calcul des moments

3.1.2.4 Calcul de la section d’armatures longitudinales

36
3.1.2.5 Vérification

37
3.1.2.6 Calcul des armatures transversales et de l’espacement :

38
Disposition des armatures dans la poutre palière.

39
4 Analyse sismique de la structure

4.1 Séisme :

Carte sismique du Maroc

Larache est une région qui se situe dans la zone 2 du règlement RPS 2000.
• Facteur d’accélération (A) :
Larache appartient à la zone 2, dont le facteur d’accélération 𝐴 = 0,08.

• Coefficient de priorité (I) :


Notre construction est une usine, elle se trouve dans la classe II, où I = 1.
• Ductilité et classes de bâtiments :

40
Pour notre cas : A=0.08 et classe II, donc ND1.
• Facteur de comportement :
Le facteur de comportement, ou coefficient de ductilité K, caractérise la capacité de dissipation de
l’énergie vibratoire de la structure qui lui est transmise par les secousses sismiques. Ils sont donnés
dans le tableau suivant :

Donc pour notre cas, K=2


• Amortissement :
L’amortissement représente les frottements internes développés dans la structure en mouvement.
Le coefficient d’amortissement est pris en considération dans le spectre de réponse utilisé pour
l’analyse de la structure, est donné dans le tableau suivant :

Le coefficient d’amortissement de la structure en bé ton armé, ossatures métalliques avec murs


extérieurs lourds et cloisons est :
(𝑒𝑛 %) = 5%
• Coefficient du site :
Le rapport géotechnique précise que le site est de type S2. D’après le tableau, le coefficient du site est
vaut 1.2 :

41
4.2 Modélisation de la structure :
• La modélisation des éléments (poutre, poteau, dalle.) et la saisie de chargement statique et des
données géotechniques à l’aide de logiciel Concrete Building Structures (CBS).
• La transformation du modèle vers le logiciel Robot Structural Analysis (RSA).
• L’Analyse modale et sismique par le même logiciel.
• Vérification de la Masse modale :
Le tableau suivant présente la participation de la masse pour chaque mode suivant les deux directions
sismiques :

42
4.3 Vérification des déformations :
Déplacement inter-étage :

Seisme X Seisme Y Déplacement limite


Hauteur Ux Uy Ux Uy RPS 2011

1° SS 2,5 0,10 0,10 0 0,2 0,5


RDC 4 0,40 0,40 0,1 0,6 0,8
1 3 0,40 0,40 0,1 0,5 0,6
2 3 0,40 0,60 0 0,7 0,6
3 3 0,60 0,50 0,1 0,6 0,6

Les déplacements latéraux inter-étages 𝛥𝑒𝑙 évalués à partir des actions de calcul doivent être limités selon
l’article 8.3 RPS à :
Pour une construction de classe II : 𝐾. 𝛥𝑒𝑙 < 0.01 × ℎ
• h : la hauteur de l’étage.
• K : coefficient du comportement.

Vérification des déformations :

Le déplacement latéral total du bâtiment 𝛥𝑔 doit être limité selon l’article 8.4 RPS à :
𝛥𝑔 = 0.004𝐻
• H étant la hauteur du bâtiment.
Les déplacements latéraux suivant les directions X et Y sont vérifiés.

Déplacement réel Hauteur total de la structure Déplacement limite de RPS

Seisme Ux 2,5 14,5 5,8


X
Uy 1,9 14,5 5,8

Ux 0,4 14,5 5,8


Seisme
Y Uy 3,4 14,5 5,8

43
Vérification de la stabilité au renversement :
La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement dû aux combinaisons des
actions de calcul (Article 8.2.3 RPS) [𝟓].
✓ La stabilité est considérée satisfaite si : 𝜃 ≤ K,𝑊,𝑑𝑒𝑝𝑀𝑎𝑥
𝐹,ℎ

✓ L’effet du second ordre est à prendre en compte dans le calcul si 0.1 < 𝜃 ≤ 0.2
✓ La stabilité est considérée non satisfaite si 𝜃 > 0.2
• 𝜃 : Indice de stabilité
• 𝑊 : Poids au-dessus de l’étage considéré
• F : Action sismique au niveau considéré
• ℎ : Hauteur de l’étage
• 𝐷epmax : Déplacement relatif
• 𝐾 : Coefficient de comportement

Pour le poids w on sait que : 𝑊 = 𝐺 + Ψ𝑄

k w dep-max F Hauteur Ɵ
5
1° SS 3,5 418,05 0,2 1 437,34 250 0,01
6
RDC 3,5 545,86 0,6 1 384,80 525 0,02
5
1 3,5 582,30 0,5 1 185,14 300 0,03
5
2 3,5 582,30 0,7 949,02 300 0,05
5
3 3,5 913,40 0,6 597,48 300 0,07

44
REFERENCES :

➢Bibliographie :

BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et des


constructions.
RPS 2000 : Règlement parasismique marocain applicable aux bâtiments
PFE des années précédentes de l’ENSAH

➢Cours :

Les cours du béton armé à ENSAH (Mr. Drouich)


Les cours de RDM à ENSAH (Mr. Timesli)

45

Vous aimerez peut-être aussi