Vous êtes sur la page 1sur 8

11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia

Christian Dior
Christian Dior, né le 21 janvier 1905 à Granville dans la
1
Manche et mort le 24 octobre 1957 à Montecatini Terme en Christian Dior
Italie, est un grand couturier français.

En 1947, il donne son nom à la maison de haute couture


homonyme, financée par Marcel Boussac. Celle-ci s'illustre dès
1947 dans la haute couture et la parfumerie puis dans tous les
métiers du luxe.

Biographie

Enfance
2
Christian Dior naît à Granville au cœur d’une famille
3, 4
d’industriels spécialisée dans les engrais et l'eau de Javel : Biographie
« L'engrais Dior, c'est de l'or » scandent les publicités de début
4
du xxe siècle . Il est le deuxième des cinq enfants de Maurice Naissance 21 janvier 1905
Dior, riche industriel associé à son cousin germain, Lucien Dior Granville
(député et ministre du Commerce), et de Madeleine Dior, née Décès 24 octobre 1957 (à 52 ans)
5
Martin . Il raconte qu'en 1919, lors d’une kermesse en
Montecatini Terme
Normandie, une chiromancienne lui prédit : « les femmes vous
6 Sépulture Cimetière de Callian (d)
seront bénéfiques, et c’est par elles que vous réussirez » .
Nationalité française
Le jeune Christian grandit dans la villa des Rhumbs à Granville
Domicile Paris
dans une maison face à la Manche. La famille est prospère et il
7
vit entouré de domestiques . Formation Institut d'études politiques de
Paris
La famille Dior déménage à Paris en 1910, fin de la Belle Époque, Collège Stanislas
8
période qui influencera le couturier plus tard . La maison de
Activités Grand couturier, homme
Granville sert alors de résidence secondaire, jusqu’en 1914 où les
d'affaires, modéliste, créateur
Dior décident de se replier jusqu’à la fin de la guerre. Au
de bijoux
lendemain de la Première Guerre mondiale, Christian Dior
retourne vivre à Paris avec sa famille. Son père veut qu'il suive Période 1929-1957
8
une carrière diplomatique plutôt que les Beaux Arts ; Christian d'activité
Dior s'inscrit en 1923 à l’École des sciences politiques, qu’il Famille Famille Dior
9 4
quitte en 1926 sans le moindre diplôme . Durant ses études, il
Père Ann (d)
se lie d’amitié avec quelques artistes des Années folles,
10 Mère Madeleine Dior
notamment les poètes Max Jacob et Jean Cocteau, ainsi que
8
des peintres ou des compositeurs . Fratrie Catherine Dior
Autres informations
Christian Dior galeriste Partenaire Jean-Claude Champagnat (d)

Financé par son père qui refuse que le nom de « Dior » Site web www.dior.com (https://www.dio
8 r.com)
apparaisse sur l'enseigne , Christian Dior ouvre alors en 1928,
une galerie d’art avec son ami Jacques Bonjean puis une autre en Distinction Chevalier de la Légion
1931 avec comme troisième associé Pierre Colle dans une d'honneur‎(1950)
4, 11
impasse donnant sur la rue La Boétie et rue Cambacérès .
« Notre ambition était d’y exposer autour de grands maîtres que
nous admirions le plus : Picasso, Braque, Matisse, Dufy, les
Signature
peintres que nous connaissions personnellement et estimions
déjà beaucoup : Christian Bérard, Salvador Dalí, Max Jacob, les
frères Berman… », explique Christian Dior dans son autobiographie. Ainsi, c’est dans la galerie avec Pierre Colle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 1/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia
qu’est exposée pour une des premières fois en France la toile surréaliste de Dalí
La Persistance de la mémoire, communément appelée « Les Montres molles »
12
et peinte en 1931 . En 1933, les galeristes organisent une exposition consacrée
au surréalisme, qui rassemble les œuvres d’artistes et de poètes prestigieux
comme Pablo Picasso, Salvador Dalí, Marcel Duchamp, René Magritte, Alberto
Giacometti, Max Ernst, Man Ray, Joan Miró, Jean Arp, Artür Harfaux, Paul
Éluard, Maurice Henry, George Hugnet, Léon Tutundjian, Valentine Hugo,
Marcel Jean et Yves Tanguy. Le catalogue de l’exposition est préfacé par André
13
Breton .
La maison (aujourd’hui un musée)
Au début des années 1930, son frère cadet tombe malade puis sa mère décède ;
de Christian Dior à Granville dans la
son père, victime de mauvaises spéculations contiguës à la Grande Dépression,
14 4 Manche.
est ruiné ; l'usine est cédée . La villa de Granville Les Rhumbs est alors
vendue à la municipalité qui en fait un jardin public (elle est aujourd’hui
15
transformée en musée Christian Dior, où est conservée une partie du patrimoine du couturier ). Il dira de cette
16
maison dans son autobiographie Christian Dior et moi : « La maison de mon enfance […] j'en garde le souvenir
le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? Ma vie, mon style, doivent presque tout à sa situation et à son
architecture. »

En 1934, sans financement paternel, la galerie ferme, pâtissant du contrecoup de la crise de 1929. Christian Dior
14
est alors forcé de liquider le stock des tableaux de la galerie à des prix dérisoires , et de se défaire de sa collection
personnelle. Il s’en souvient en écrivant ses mémoires et regrette avec humour : « Que n’ai-je pu conserver ce stock
de toiles maintenant inestimables et que ma famille tenait alors pour sans valeur ! ». Mais longtemps après la
fermeture de la galerie, le goût du futur couturier pour l’art continuera à l’inspirer. Il y a ainsi des références au
cubisme et à l’impressionnisme dans plusieurs de ses collections ; certaines de ses robes sont même baptisées de
12
noms d’artistes comme les silhouettes Braque ou Matisse de la collection automne-hiver 1949-1950 . Son
14
appartement est saisi et il doit habiter chez ses amis .

Christian Dior illustrateur

Durant dix années, Christian Dior vit de la générosité de ses amis et de la vente de quelques tableaux. Son ami,
l'acteur Jean Ozenne remarque son talent de dessinateur et l'encourage à vendre ses croquis. C'est ainsi qu'en
1935, il vend ses premiers dessins de robes et de chapeaux chez Claude Saint-Cyr ou chez la modiste Madame
17
Agnès, puis est embauché comme illustrateur par Le Figaro où il rencontre René Gruau . Vers 1937, il passe un an
en convalescence à cause de la tuberculose puis revient à Paris l'année suivante, démarchant Lucien Lelong, sans
14
succès .

Soutenu par quelques amis artistes, il crée, comme lors de son enfance, des costumes, en l’occurrence pour le
cinéma et le théâtre, habillant notamment Odette Joyeux dans les films Le Lit à colonnes de Roland Tual en 1942,
18
Le Baron Fantôme de Serge de Poligny ou Lettres d’amour de Claude Autant-Lara . Il fait également le siège des
grandes maisons de l'époque, et parvient à faire accepter certains de ses croquis à Nina Ricci, Balenciaga et
Schiaparelli.

Débuts dans la haute couture


10
En 1938, Christian Dior est engagé par le grand couturier Robert Piguet — alors surnommé « le prince de la
14
mode » — en tant que modéliste et dessinateur , il signe aussitôt trois collections. Un tailleur en pied-de-poule
noir et blanc est son premier succès. On commence à parler de lui lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il
19
passe alors un an comme ouvrier agricole dans le centre de la France , puis, démobilisé, rejoint son père et sa plus
20
jeune sœur dans le Sud de la France. Sa sœur cadette Catherine, résistante pendant la guerre , est dénoncée pour
ses activités. Elle est arrêtée par la Gestapo et déportée à Ravensbrück en juin 1944 avant d'être libérée en mai
1945.

Il ne revient à Paris qu'en 1942, et entre comme « assistant styliste » aux côtés de Pierre Balmain, chez Lucien
Lelong, une des plus grandes maisons de couture parisiennes : « Lelong, explique-t-il, nous apprit notre métier au
19
milieu des pires restrictions dans […] la crainte permanente d'une fermeture inopinée » . Pierre Colle, l'ancien
4
associé de la galerie, se propose de lui financer une maison de couture et l'emmène voir le 30, avenue Montaigne .

Christian Dior explique que, par un hasard de relations, il apprend l'intention de Marcel Boussac de relancer la
19
maison Philippe et Gaston ; l'industriel cherche un styliste . Pourtant, pas convaincu la première fois, il rencontre
19
plusieurs fois Marcel Boussac, le « roi du coton », milieu 1946, qui croit en son talent . En juillet, Christian Dior
21
propose avec moult détails, non pas de relancer Philippe et Gaston, mais bien de créer sa propre maison . Boussac
22
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 2/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia
22
propose d'investir six millions de francs. Superstitieux, Dior, toujours selon
la légende, se tourne vers une cartomancienne, qui s’exclame alors « Acceptez !
Acceptez ! Vous devez créer la maison Christian Dior ! Tout ce que l’on pourra
vous offrir plus tard ne se compare pas à la chance d’aujourd’hui. ». Marcel
Boussac lui accorde donc une maison à son nom, au 30, avenue Montaigne ;
10, n 1
celle-ci, créée le 8 octobre 1946, est inaugurée le 16 décembre . Mais
l'ouverture reste compliquée : « L'esprit écartelé entre les travaux
d'aménagement de la maison, le recrutement du personnel et la création des
modèles, je me laissais parfois tomber d'épuisement sur les piles de tissus », Hôtel particulier, 30 avenue
23
précise Dior . Dior a bien négocié avec Boussac : en plus du contrôle exclusif, Montaigne, Paris.
21
son salaire se voit complété par un tiers des bénéfices à venir . Il se lance ainsi
dans la mode et la haute couture. Marcel Boussac, qui vend du tissu, a bien
choisi son poulain : de trois mètres pour faire une robe auparavant, il en faut maintenant vingt pour une robe
17
Christian Dior .

Le 12 février 1947, Christian Dior bouleverse la mode d’après-guerre avec son premier défilé. La maison Dior
fonctionne alors comme tout le milieu de la haute couture de l’époque : le couturier dessine les robes qui sont
ensuite réalisées dans un intense travail de collaboration avec ses équipes, composées notamment de Raymonde
n2
Zehnacker, son indispensable adjointe , de Marguerite Carré, directrice technique surnommée « Dame Couture »
et de Mitzah Bricard, son assistante et directrice de la chapellerie. À eux quatre, ils forment ce que le photographe
23
Cecil Beaton appelle « Dior et les trois destinées » . En parallèle, le couturier s’appuie sur Suzanne Luling, une
amie d'enfance devenue directrice des salons qui s'occupe de la clientèle. Il peut également compter sur Jacques
23
Rouët (directeur administratif et financier) et Harrisson Elliot, qui gère la publicité .

Succès
24
Christian Dior rencontre immédiatement le succès en 1947 avec les lignes « Corolle » (le couturier s’inspirant
des courbes des fleurs pour dessiner ses robes) et la ligne « En 8 » (la silhouette, avec sa taille marquée et ses
25, 26
formes arrondies, rappelle la forme du chiffre 8) surnommée « New Look » à la suite de la phrase prononcée
plus tard par Carmel Snow, la rédactrice en chef de Harper's Bazaar : « It’s quite a revolution, dear Christian !
23
Your dresses are wonderful, they have such a new look ! » . La silhouette qu'il propose est d’une conception
révolutionnaire : taille cintrée, poitrine haute et ronde, épaules étroites, jambes couvertes à 40 cm au-dessus du
sol. Le couturier remet l'élégance et la féminité au premier plan, loin des préceptes imposés durant le conflit
27
mondial . Au lendemain de l’Occupation, Christian Dior rend à la couture sa part de rêve et redonne aux femmes
n3 28
le goût de plaire et de susciter le désir. Il « construit » ses robes comme un architecte . Le luxe revient sur le
devant de la scène après une longue période d’insécurité et d’angoisse, « un retour au seyant et au joli dont les
29
femmes avaient été privées depuis bien des lustres » . Après la Seconde Guerre mondiale, « la France était (en
effet) très pauvre, il n'y avait donc pas beaucoup d'argent pour promouvoir la haute couture française. Sous
l’occupation, la mode reste marquée par les pénuries de tissu. Christian Dior crée sa collection, sous une profusion
de matières luxueuses et abondantes, en réaction à cette austérité imposée : « Nous sortions à peine d’une époque
démunie, parcimonieuse, obsédée par les tickets et les points-textile. Mon rêve prenait donc naturellement la
28
forme d’une réaction contre cette pauvreté » .

Les collections suivantes surprennent autant que la première, notamment la « Ligne H » de 1954 surnommée
30
« haricot vert », et « flat look » par la presse anglo-saxonne, où Dior efface les volutes des robes précédentes .

Si la notion de lignes nouvelles existait avant l’arrivée de Christian Dior dans le monde de la couture, c’est lui qui
en fait un concept central, les modifiant à chaque nouvelle collection, créant à chaque fois une nouvelle silhouette.
Chaque nouvelle ligne et chaque nouvelle présentation de collection Dior constitue donc un événement très
attendu dans le monde de la mode à l’époque. Parmi toutes les lignes créées par le couturier (Corolle et En 8, puis
de nouveau Corolle, Envol et Zig Zag, Ailée, Trompe l’œil, Milieu du Siècle, Verticale, Oblique, Naturelle, Longue,
Sinueuse, Profilée, Tulipe, Vivante, Muguet, H, A, Y, Flèche, Aimant, Libre et Fuseau) il reste possible toutefois de
distinguer trois grandes périodes dans le style de Christian Dior : la première est marquée par l’influence du New
Look, surnom donné à la toute première collection, présentée en 1947. La deuxième s’étend de 1950 à 1953, elle est
caractérisée par des courbes moins voluptueuses, où la taille et les hanches sont moins marquées. La dernière
correspond à la ligne H de 1954, où la taille semble disparaître et où les courbes sont sensiblement gommées, dans
31
une esthétique qui rappelle le style des années 1920 .
32 33
Sur les conseils de son ami d’enfance Serge Heftler-Louiche, ancien directeur des parfums Coty , il lance en
même temps que sa maison de couture et sa première collection, une société de parfum en 1947. La première
fragrance s'appelle Miss Dior en hommage à sa sœur Catherine Dior. Pour lui, le parfum « est le complément
32
indispensable de la personnalité féminine, c’est le finishing touch d'une robe » .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 3/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia
Invité à Dallas par la maison Neiman Marcus qui lui décerne un Oscar, Christian Dior part pour les États-Unis à la
conquête du marché de la mode dès 1947, soit moins d'un an après le lancement de sa première collection. Il y
n 4
ouvre plus tard Christian Dior New York Inc. . Il instaure une politique active de relations publiques et de
concession de licences dès l'année suivante et est le premier à avoir dans sa maison de couture un service de
n5
communication intégré. Avec l’aide de Jacques Rouët, son directeur administratif , qui deviendra après sa mort
gérant de la société, il pose les fondations d'un véritable empire. Il institutionnalise la franchise et le dépôt de
marque en louant son nom pour griffer des articles fabriqués en gros par des industriels qui lui reversent des
royalties. C’est de cette manière que sont lancés les bas Dior en 1949, mis en scène dans une publicité où Marlène
Dietrich a apposé sa signature. Un exemple parmi d’autres de l’esprit d’entrepreneur de Christian Dior, qui
inaugure alors un modèle économique inédit pour l’époque. Il ouvre des bureaux de relations publiques à travers le
monde. Il est le couturier des stars, dont les Américaines Olivia de Havilland, Rita Hayworth, Ava Gardner,
34, 35
Marilyn Monroe, Lauren Bacall, ou Liz Taylor. Marlène Dietrich, qui ne porte que du Dior , l'impose aux
36
producteurs de ses films, comme l’atteste la phrase : « No Dior, no Dietrich » , qu’elle prononce en 1950, lorsque
Alfred Hitchcock lui propose de jouer dans Le Grand Alibi.

En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l’emploi de plus de deux mille personnes. En 1957, sa
10, 37
maison représente plus de la moitié des exportations de la couture française , et Time Magazine le consacre à
38
sa Une, Dior étant le premier couturier français à faire la couverture du magazine .

Pour se reposer, il séjourne en 1956 dans son château de La Colle Noire dans le
17
Var, où il écrit ses mémoires . En octobre 1957, à 52 ans, juste après avoir
présenté sa dernière collection intitulée « fuseau » et conçue avec son jeune
39
assistant Yves Saint-Laurent, il est foudroyé par une crise cardiaque en Italie,
où il séjournait quelques jours lors d'une cure à Montecatini Terme. Son corps
est alors rapatrié dans son hôtel particulier du 7, boulevard Jules-Sandeau à
40
Paris, dont le vestibule est transformé en chapelle ardente . Il repose à Callian
dans le Var.

Vie privée Château de la Colle Noire, Var.

Ses aspirations artistiques brisées par sa mère, Christian Dior reste longtemps
à la traîne de ses amis — la plupart également homosexuels — dont Jean
Cocteau, Francis Poulenc, Max Jacob et Maurice Sachs. Ses débuts sont
difficiles. Des centaines de témoignages et journaux intimes [réf. nécessaire]
révèlent un être généreux et drôle jusqu'à la bouffonnerie, mais profondément
secret et qui cacha son homosexualité. À la fin de sa vie, son compagnon était
38
un chanteur, Jacques Benita, né en 1930 .

Christian Dior est le frère de la résistante Catherine Dior et l'oncle de Françoise


Dior.
Callian, Var.

Collections
41
1947 : lignes « Corolle » et « En 8 » dite « New Look » (printemps-été 1947), puis « Corolle » de nouveau
42
début 1948 : lignes « Zig-Zag » (printemps-été 1948) et « Envol » (printemps-été 1948)
milieu 1948 : ligne « Ailée » (automne-hiver 1948)
41
début 1949 : ligne « Trompe-l’œil » (printemps-été 1949)
43
milieu 1949 : ligne « Milieu du siècle »(automne-hiver 1949-50)
44
début 1950 : ligne « Verticale » (printemps-été 1950)
milieu 1950 : ligne « Oblique » (automne-hiver 1950)
45
début 1951 : ligne « Naturelle » (printemps-été 1951)
milieu 1951 : ligne « Longue » (automne-hiver 1951-52)
début 1952 : ligne « Sinueuse » (printemps-été 1952)
1952 : ligne « Profilée » (automne-hiver 1952-53)
début 1953 : ligne « Tulipe » (printemps-été 1953)
46
milieu 1953 : ligne « Vivante » (automne-hiver 1953-54)
début 1954 : ligne « Muguet » (printemps-été 1954)
47
milieu 1954 : ligne « H » (automne-hiver 1954-55)
48
début 1955 : ligne « A » (collection printemps-été 1955)
49
milieu 1955 : ligne « Y » (automne-hiver 1955-56)
50
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 4/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia
50
début 1956 : ligne « Flèche » (printemps-été 1956)
50
milieu 1956 : ligne « Aimant » (automne-hiver 1956-57)
début 1957 : ligne « Libre »(printemps-été 1957)
51
milieu 1957 : ligne « Fuseau » (automne-hiver 1957-58)

Ouvrages

Autobiographies
Christian Dior, Je suis couturier, 1951.
Christian Dior, Christian Dior et moi, Paris, Bibliothèque Amiot - Dumont (réimpr. La Librairie Vuibert, octobre
2011) (1re éd. 1956), 260 p. (ISBN 978-2-311-00441-0, présentation en ligne (http://www.actualitte.com/actualite/monde-editi
on/librairies/christian-dior-et-moi-une-reedition-de-l-autobiographie-du-grand-couturier-28960.htm)).

Notes et références

Notes
1. Le décorateur est Victor Grandpierre.
2. Raymonde Zehnacker est présente en Italie la nuit de la mort du couturier.
3. « Je voulais que mes robes fussent « construites », moulées sur les courbes du corps féminin dont elles
styliseraient le galbe. »
4. Le Groupe Boussac ayant créé Dior USA en 1947 et Christian Dior Parfum New York en 1948.
5. Jacques Rouët était gérant et non président puisque Dior était à l’époque une S.A.R.L.

Références
1. Karine Grunebaum, « « J’ai vu mourir Christian Dior » par Francis Huster » (http://www.parismatch.com/Vivre/
Mode/J-ai-vu-mourir-Christian-Dior-par-Francis-Huster-161889), sur parismatch.com, 30 janvier 2013 (consulté
le 18 novembre 2016)

« C’est bien Dior qui est mort à quelques mètres de moi ce soir-là, le 24 octobre 1957. »

2. « À Granville, sur les pas de Christian Dior » (http://www.lexpress.fr/styles/voyage/a-granville-sur-les-pas-de-ch


ristian-dior_485022.html) L'Express Styles, 1er août 2005.
3. Julia Toussaint, « « Aujourd’hui, cette affaire ferait scandale » : quand Dior déversait des eaux polluées dans
l’Élorn » (https://www.ouest-france.fr/bretagne/landerneau-29800/aujourd-hui-cette-affaire-ferait-scandale-quan
d-dior-deversait-des-eaux-polluees-dans-l-elorn-a5e7bbfc-9964-11ec-a65a-8b59a463d3c4), sur ouest-france.fr,
3 mars 2022 (consulté le 31 décembre 2022).
4. Emmanuelle Polle, « Christian Dior : La carrière fulgurante de l'auteur du New Look », Capital, no 8 F,‎
décembre 2015 - janvier - février 2016, p. 18-19 (ISSN 1162-6704 (https://portal.issn.org/resource/issn/1162-67
04))
5. Marie France Pochna, Christian Dior, Flammarion, 1994, p. 17.
6. Marie-Caroline Bougère, « Christian Dior, 110 ans d’un destin couture », Madame Figaro,‎21 janvier 2015 (lire
en ligne (http://madame.lefigaro.fr/style/christian-dior-110-ans-dun-destin-couture-210115-93896)).
7. Sinclair 2014, p. 15.
8. Sinclair 2014, p. 18.
9. « Christian Dior, la passion du Beau » (http://www.sciences-po.asso.fr/gene/main.php?base=324&action=detail
s&id_news=969), sur SciencePo Alumni, 8 mai 2015.
10. « Christian Dior aurait eu cent ans » (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://archives.lesechos.fr/archives/
2007/SerieLimitee/36-26-SLI.htm&title=%C2%AB%C2%A0Christian%20dior%20aurait%20eu%20cent%20an
s%C2%A0%C2%BB), Série Limitée, sur Les Échos, 13 mai 2005 (consulté le 25 juin 2012), p. 66.
11. Annie Goetzinger, Jeune fille en Dior, Dargaud, 2015, p. 118.
12. Katell Pouliquen, « Pour l’amour de l’art », p. 110 dans Dior magazine no 3.
13. André Breton, Exposition surréaliste (http://www.andrebreton.fr/fr/item/?GCOI=56600100450150).
14. Sinclair 2014, p. 20.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 5/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia

15. Collectif, Dior : 60 années hautes en couleurs (http://www.artlys.fr/morpheus.aspx?sysName=Description&sysL


anguage=fr-fr&itemId=1858&itemPos=4&itemCount=8&itemSort=fr-fr_sort_string1), Artlys, Versailles, 2007,
126 p.
16. Villa « Les Rhumbs » (http://www.musee-dior-granville.com/c/287/p/d4505146983a9938fa0144e8ee8dbacc/vill
a-les-Rhumbs-maison-d-enfance-Christian-Dior-iles-anglo-normandes-musee.html), musée Christian Dior
Granville.
17. Françoise Thibaut, « Christian Dior (1905–1957) », Canal Académie, 10 février 2013.
18. Jérôme Hanover, « Stars en Dior » (http://www.rizzoliusa.com/book.php?isbn=9780847839278), Rizzoli, 2012,
p. 231.
19. Sinclair 2014, p. 21.
20. « Le conservateur rend hommage à Catherine Dior » (http://www.granville.maville.com/actu/actudet_-Le-conser
vateur-rend-hommage-a-Catherine-Dior-_loc-652230_actu.Htm), sur granville.maville.com, 24 juin 2008.
21. Sinclair 2014, p. 22.
22. répertoire Groupe Boussac (http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/1994_020/I
NV/1987003-2b.html), les Archives nationales.
23. Sinclair 2014, p. 32.
24. « Ligne Corolle » (http://www.universalis.fr/encyclopedie/ligne-corolle/), universalis.fr.
25. « Il était une fois la maison Dior… » (http://www.journaldesfemmes.com/luxe/0511dior/histoire.shtml),
journaldesfemmes.com
26. (en) « Christian Dior Fashion Designer » (http://designmuseum.org/design/christian-dior), designmuseum.org
27. Sinclair 2014, p. 26 et 28.
28. Sinclair 2014, p. 28.
29. « Les mémoires de Christian Dior réédités » (http://www.lexpress.fr/styles/minute-mode/les-memoires-de-christi
an-dior-reedites_1039135.html) L'express Styles, 10 octobre 2011.
30. [vidéo] « Mode d'automne chez Christian Dior » (http://www.ina.fr/art-et-culture/mode-et-design/video/AFE8500
5796/mode-d-automne-chez-christian-dior.fr.html), Institut national de l'audiovisuel, 1954.
31. Farid Chenoun, Dior, Assouline, Paris, 2007, 383 p.
32. « Les parfums de l'enfance » (http://www.musee-dior-granville.com/documents/FTP/287/000/001/108/1108597_
32_parfums_enfance.pdf), musée Christian Dior Granville.
33. Élisabeth de Feydeau, Dictionnaire amoureux du Parfum, Plon, 2021, 622 p. (ISBN 978-2-259277655, lire en
ligne (https://www.google.fr/books/edition/Dictionnaire_amoureux_du_parfum/36weEAAAQBAJ?hl=en&gbpv=1
&dq=Serge+Heftler-Louiche,+parfumeur+directeur+g%C3%A9n%C3%A9ral+des+parfums+Coty&pg=PT300&p
rintsec=frontcover)).
34. Francine Rivaud, « Et Dior créa la femme », Challenges, no 284,‎19 janvier 2012, p. 98 à 100 (ISSN 0751-4417
(https://portal.issn.org/resource/issn/0751-4417)).
35. Joëlle Moulin, Cinéma & mode, Paris, Citadelles & Mazenod, 2016, 206 p. (ISBN 978-2-85088-686-7 et
2-85088-686-6), p. 73-75.
36. Jacques Brunel, « Dior L'enchanteur des salles obscures », L'Express Styles, no 3177,‎23 mai 2012, p. 16-17
(ISSN 0014-5270 (https://portal.issn.org/resource/issn/0014-5270)).
37. « Dior, news et info sur Dior » (http://www.vogue.fr/thevoguelist/dior/150), sur vogue.fr, 20 avril 2012 (consulté
le 25 juin 2012).
38. (en) Tim Blanks, « The Last Temptation Of Christian » (https://www.nytimes.com/2002/08/18/magazine/the-last-t
emptation-of-christian.html?pagewanted=all&src=pm), sur The New York Times, 18 août 2002.
39. Guillaume Garnier, Universalis, « Saint Laurent Mathieu Saint-Laurent dit Yves - (1936-2008) », Encyclopædia
Universalis [en ligne], 7 août 2015, [1] (http://www.universalis.fr/encyclopedie/saint-laurent-mathieu-saint-lauren
t-dit-yves/1-chez-christian-dior/).
40. « The Day After the Death of Couturier Christian Dior » (https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualité/the-d
ay-after-the-death-of-couturier-christian-dior-photo-dactualité/162863050), gettyimages.fr.
41. Catherine Örmen - À chaque collection sa ligne 2013, p. 60.
42. Catherine Örmen - Fleurs et jardin 2013, p. 43.
43. Catherine Örmen - Des robescomme des poèmes 2013, p. 65.
44. Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th
Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », 2011, 2e éd. (1re éd. 2000), 312 p.
(ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 5 (« 1946-1956 Féminité et conformité »), p. 131.
45. Catherine Örmen - Ombrelles, parapluies, en-cas… 2013, p. 39.
46. Catherine Örmen - La cabine Christian Dior 2013, p. 51.
47. Catherine Örmen - Les trois périodes des silhouettes Dior 2013, p. 63.
48. Catherine Örmen - La ligne « A » 2013, p. 61.
49. Catherine Örmen - L'arsenal des artifices 2013, p. 32.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 6/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia

50. Catherine Örmen - Une gaine par robe ? 2013, p. 58.


51. Catherine Örmen - La palettes de Christian Dior 2013, p. 100.

Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Christian Dior (https://commons.wikimedi
a.org/wiki/Category:Christian_Dior?usela
ng=fr), sur Wikimedia Commons

Bibliographie
Marie-France Pochna, Christian Dior, Paris, Flammarion, octobre 2004, 387 p. (ISBN 978-2-08-068779-1).
Caroline Bongrand et Florence Müller (préf. Irina Antonova), Inspiration Dior : [exposition, Moscou, Musée
des beaux-arts Pouchkine, 26 avril-24 juillet 2011], Paris, Éditions de La Martinière, avril 2011, 322 p.
(ISBN 978-2-7324-4623-3, présentation en ligne (http://madame.lefigaro.fr/style/inspiration-dior-070511-150363)).
Musée Christian-Dior Granville, Florence Müller et al., Dior, le bal des artistes : [exposition], Granville, Villa
Les Rhumbs, Musée Christian Dior, [14 mai-25 septembre 2011], Versailles, ArtLys, mai 2011, 111 p.
(ISBN 978-2-85495-441-8, présentation en ligne (http://www.boutiquesdemusees.fr/fr/librairie/catalogue-exposition-dior-le-bal-des-
artistes/2762.html)).
Musée Christian-Dior Granville (préf. Serge Toubiana), Stars en Dior, New York/Paris/London etc., Rizzoli,
mai 2012, 232 p. (ISBN 978-0-8478-3931-5, présentation en ligne (http://www.francetv.fr/culturebox/avec-stars-en-dior-feuillete
z-la-garde-robe-dune-maison-de-couture-95537)).
Francis Huster, Et Dior créa la femme, Paris, Le Cherche midi, novembre 2012, 186 p. (ISBN 978-2-7491-2797-2,
présentation en ligne (http://www.francetv.fr/culturebox/francis-huster-christian-dior-et-les-femmes-130411)).
Le magazine Elle (no 3494 p. 82 du 14 décembre 2012) décrit ce livre comme une « biographie
historique et fantasmée du couturier. »
Catherine Örmen, Dior for ever, Paris, Éditions Larousse, coll. « Les documents de l'Histoire »,
novembre 2013, 128 p. (ISBN 978-2-03-589360-4). .
Charlotte Sinclair (trad. Ludivine Verbeke), Christian Dior vu par Vogue [« Vogue on Christian Dior »], Paris,
Eyrolles, septembre 2014, 158 p. (ISBN 978-2-212-14048-4).
Bertrand Meyer-Stabley, Christian Dior sous toutes les coutures, City éditions, 2017.
Fabienne Ekizian-Dessis, Il était une fois… les Dior, Éditions OREP, 2019.
Laurence Benaïm :
Christian Dior, la révolution du new look, Paris, Rizzoli, 2015.
Christian Dior, portraits d'élégance, Paris, Rizzoli, 2016.
Dior par Yves Saint Laurent, Paris, Assouline, 2017.

Articles connexes
Guêpière
Cassandre qui dessina le logo en 1961
Musée Christian-Dior
Cochin
Victoire Doutreleau
Christian Dior et les bals
Château de La Colle Noire

Liens externes

Site officiel (https://www.dior.com)


Ressources relatives aux beaux-arts : Bridgeman Art Library (https://www.bridgemanimages.fr/fr/search?filt
er_text=creatorid:39998) · (en) Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/9781884446054.article.T20812
13) · (da + en) Kunstindeks Danmark (https://www.kulturarv.dk/kid/VisKunstner.do?kunstnerId=35734) ·

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 7/8
11/19/23, 4:00 PM Christian Dior — Wikipédia
(nl + en)RKDartists (https://rkd.nl/en/explore/artists/267962) · (en) Union List of Artist Names (https://www.gett
y.edu/vow/ULANFullDisplay?find=&role=&nation=&subjectid=500073211)
Ressources relatives à l'audiovisuel : Allociné (https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cperso
nne=36186.html) · (en) AllMovie (https://www.allmovie.com/artist/p87853) · (de + en) Filmportal (https://www.fil
mportal.de/bb5eb777f5a640d2b5274fc34db57b4b) · (en) IMDb (https://tools.wmflabs.org/wikidata-externalid-
url/?p=345&url_prefix=https://www.imdb.com/&id=nm0228039)
Ressources relatives au spectacle : Les Archives du spectacle (https://www.lesarchivesduspectacle.net/?ID
X_Personne=43643) · (en) Internet Broadway Database (https://www.ibdb.com/broadway-cast-staff/24809)
Ressource relative à plusieurs domaines : Radio France (https://www.radiofrance.fr/personnes/christian-dio
r)
Ressource relative à la musique : Discogs (https://www.discogs.com/artist/5491333)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica (https://www.britannica.com/biog
raphy/Christian-Dior-French-designer) · Brockhaus (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/dior-christian) ·
Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/118827413.html) · Gran Enciclopèdia Catalana (htt
ps://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0022554.xml) · Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natu
knica.aspx?ID=15311) · Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/lång/christian-di
or) · Munzinger (https://www.munzinger.de/search/go/document.jsp?id=00000003671) · Proleksis
enciklopedija (https://proleksis.lzmk.hr/17887) · Store norske leksikon (https://snl.no/Christian_Dior) ·
Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/christian-dior/) · Visuotinė lietuvių enciklopedija (https://w
ww.vle.lt/Straipsnis/christian-dior)
Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/54156365) ·
ISNI (https://isni.oclc.org/cbs/DB=1.2/CMD?ACT=SRCH&IKT=8006&TRM=ISN%3A0000000107816019) ·
BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119641815) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb119641815)) ·
IdRef (http://www.idref.fr/027643824) · LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n83046645) ·
GND (http://d-nb.info/gnd/118827413) · Italie (https://opac.sbn.it/nome/MODV058911) ·
Japon (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00437969) · CiNii (http://ci.nii.ac.jp/author/DA08222899?l=en) ·
Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p068974159) ·
Pologne (https://dbn.bn.org.pl/descriptor-details/9810627942605606) ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007376131905171) ·
NUKAT (http://nukat.edu.pl/aut/n%202005001443) · Suède (http://libris.kb.se/auth/332727) ·
Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35966716) ·
Norvège (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/2070903) ·
Tchéquie (http://aut.nkp.cz/xx0029929) ·
Lettonie (https://kopkatalogs.lv/F/?func=direct&local_base=lnc10&doc_number=000156761) ·
WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n83046645)

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Christian_Dior&oldid=209655205 ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dior 8/8

Vous aimerez peut-être aussi