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Crise du pain : La farine se fait Résilience économique : Les trois défis majeurs qui
trop attendre !
redéfinissent l’économie tunisienne
Le retard d’approvisionnement en farine, le maintien du prix de Entre modération salariale, pressions budgétaires et l’ombre
cette dernière depuis 2014, l’augmentation des charges, la persistante de la dette, la Tunisie a dû naviguer dans des eaux
stagnation des recettes et l’absence de versements des droits financières tumultueuses au premier semestre 2023.
financiers de la part de l’Etat quinze mois durant, autant de Dans son dernier rapport sur la conjoncture économique de la
problèmes auxquels sont confrontés les maîtres-boulangers… Tunisie, la Banque mondiale met en évidence plusieurs
Aller acheter du pain est redevenu le calvaire quotidien des tendances importantes qui ont façonné la situation économique
Tunisiens. Patienter en file indienne pendant près d’une heure pour du pays au premier semestre 2023. Une de ces tendances est la
décrocher, enfin, deux ou trois baguettes, voilà le rituel auquel sont croissance modérée de la masse salariale publique, qui a
tenus, contraints, les clients des boulangeries du Grand-Tunis ainsi contribué à contenir le déficit budgétaire. Ce dernier rapport
que Dans un monde
d’autres économique
gouvernorats. C’esten que
perpétuelle
le painmutation, la Tunisie
n’est plus aussi offre aussi une plongée profonde dans d’autres éléments
est à comme
disponible la croisée des chemins.
à l’accoutumée. UneLesdenrée secousses politiques,
rare. Cette réalité desla déterminants qui ont façonné la réalité économique tunisienne.
International
pandémie
choses gêne dulesCovid et les conflits etinternationaux
consommateurs rend la vieontdure sculptéauxun Au cœur de ces dynamiques se trouve le catalyseur d’un défi
terrain complexe
professionnels où l’adaptation constante devient impérative.
du métier. pressant : l’éviction du crédit au secteur privé.
Abdelkader Boudriga a dévoilé les contours de ces défis et tracé
desdire
Il faut perspectives audacieuses
que cette situation durepour
depuisancrer
des moisl’économie tunisienne
avec, néanmoins,
des dans la résilience.
périodes de répit. Le manque de pain prêt à la vente revient au
Au cœur
manque du 3e Congrès
de l’ingrédient de basenational
qu’est lade la Conect,
farine, les réflexions
suite notamment aux
d’Abdelkader
retards Boudriga, expert
d’approvisionnement, en économie
devenus quasiet président
habituels.du«Les
cercle
des financiers
perturbations tunisiens,
survenues ont éclairé
au niveau les enjeux
de l’activité cruciaux auxquels
des boulangeries aux
l’économie
débuts des moistunisienne
sont est dues
actuellement
aux retardsconfrontée.
en Dans une
matière
présentation captivante,
d’approvisionnement il a exploré
en farine, la complexité
principal ingrédientdespour
défis la
qui
jalonnentdulepain.
préparation parcours du pays ont
Les boulangers et aprisformulé des de
l’habitude propositions
gérer ce
stimulantes pour renforcer la résilience économique.
retard, un tant soit peu, surtout qu’il ne perdure pas au-dela du 6 de
chaque mois. Cependant, pour ce mois-ci, cette denrée se fait
toujours attendre, chose qui a poussé les boulangeries à rationnaliser Dans un monde économique en perpétuelle mutation, la Tunisie est à la
la production du pain», explique M. Yahia Moussa, président croisée des chemins. Les secousses politiques, la pandémie du Covid et les
intérimaire de la Chambre syndicale nationale des boulangers. conflits internationaux ont sculpté un terrain complexe où l’adaptation
constante devient impérative. Abdelkader Boudriga a dévoilé les contours
Pour une solution durable ! de ces défis et tracé des perspectives audacieuses pour ancrer l’économie
L’évolution de ce métier vital se traduit par la hausse du nombre des tunisienne dans la résilience.
unités de vente du pain, lesquelles sont passées de 2.500 Au cœur du 3e Congrès national de la Conect, les réflexions d’Abdelkader
boulangeries en 2008 à 3.500 actuellement. Force est de constater Boudriga, expert en économie et président du cercle des financiers tunisiens,
qu’en 2008, les boulangeries utilisaient 5.600.000 quintaux de farine ont éclairé les enjeux cruciaux auxquels l’économie tunisienne est
• «Personne n’est en sécurité» dans la Bande de Gaza, affirme « Une opération précise et ciblée », selon
par an. actuellement confrontée. Dans une présentation captivante, il a exploré la
l’ONU. l’armée israélienne.
complexité des défis qui jalonnent le parcours du pays et a formulé des
• 11500 Palestiniens, en majorité des civils, dont plus de 5.000
Actuellement, et en dépit de l’évolution du domaine, les quantités de
enfants, ont été tués, selon un bilan provisoire fourni par le Hamas.
Desstimulantes
propositions dizainespour
derenforcer
soldats israéliens,
la résilience certains
économique.
farine fournies aux boulangeries n’excèdent point les 6 millions de cagoulés et tirant en l’air, ordonnent aux
SYNTHÈSE — L’armée sioniste a mené hier soir d’intenses
quintaux par an. D’où la nécessité de renforcer l’approvisionnement
bombardements, «sans précédent» depuis le début de la guerre, sur le Gazaouis réfugiés dans l’hôpital Al-Shifa
nord de la Bande de Gaza, notamment à Gaza-ville, selon des images de se rendre. Des chars israéliens ont
de l’AFP et le mouvement de la résistance palestinienne (Hamas). pénétré dans le complexe hospitalier. Au
Les communications et l’internet ont été coupés dans la Bande de
Gaza, selon le gouvernement de l’enclave palestinienne.
Avec une touche de modernité, incrustée dans un produit fait maison en terre cuite, les potières de Sejnane ont pu, au fil du temps,
créer leur propre label, perçu comme un gage de qualité, à bien des égards.
Déjà enregistrée, depuis 5 ans, au patrimoine mondial de l’Unesco, la poterie de Sejnane semble garder le cap, se penchant sur son
devenir, sans pour autant se passer de son identité typiquement locale, bien ancrée dans son histoire socioculturelle plus que millénaire.
Avec une touche de modernité, incrustée dans un produit fait maison en terre cuite, les potières de Sejnane ont pu, au fil du temps, créer
leur propre label, perçu comme un gage de qualité, à bien des égards. C’est que ces artisanes, imbues d’idées et de projets, se posent en
ambassadrices de leur région, ici et ailleurs. Inspirée d’un mode de vie traditionnel et quasi primitif, cette poterie berbère cent pour cent
manuelle et naturelle se voit, aujourd’hui, revisitée et finement recherchée.
M é té o
Par : Mohamed Mnasri