A. Amine et coll.

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Fig. 3. ( a) Carte géologique des dorsales sud du Rifian et du bassin du Saiss (modifiée Faugères, 1978 ; Sani et al., 2007 et Roldán et al., 2014 ). Faute SFF-Sidi Fili. (b) Relief du Massif Moulay Idriss incluant les
systèmes de drainage extraits du modèle numérique d'élévation et comparés à la carte topographique de Beni Ammar ( Ministère de l'Energie et des Mines Maroc, 2004 ). Différentes failles sont compilées et modifiées
à partir de la carte géologique de Beni Ammar ( Ministère de l'Energie et des Mines Maroc, 2004 ) et Haddaoui (2000) . Les lignes pointillées indiquent le principal système de pannes délimitant la zone. Structures
morpho-tectoniques: Promontoire DNP-Dehar en Nsour; Dorsale DNR-Dehar en Nsour; F1 F2- défauts F1 et F2; Crête FBR-Fert El Bir; Crête KnR-Kannoufa; Bassin MB-Moussaoua; NOD-Nzala Des Oudayas diapir;
Crête NR-Nesrani; Crête TaR-Takerma; ZeR-Ridge. Défauts principaux: Défaut ALF-Ain Lorma; DNF-Dehar en Nsour défaut normal; Faille MHF-Moussaoua-Hamroua; Faille MIF-Moulay Idriss; Faille NDF-Nzala Des
Ouadays; Faille NF-Nesrani; Faille TKF-Takerma-kannoufa.

EW structure générale arquée au sud de la partie frontale de la cordillère du Rif ( Faugères, 1978 ; Flinch, défauts (TKF) ( Bargach et al., 2004 ). Le TKF et le MHF appartiennent à la SRF ( Fig. 2 ), considéré par
1993 ; Haddaoui, 2000 ; Sani et al., 2007 ; Zizi, 1996 ). De plus, les SRR sont considérés comme Poujol et coll. (2017) être la structure la plus destructrice du Rif.
faisant partie de la voie maritime ouverte entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée, avant la
déconnexion complète de l'Atlantique ( Martin et coll., 2001 ). Les séries SRR mésozoïque ont été Le NR est un anticlinal EW arqué. Il est affecté par les failles inverses EW et NE-SW définissant
accumulées dans les bassins du Trias-Jurassique, délimités par des systèmes de failles normales de la rampe sinistrale Nesrani à l'est (NF) ( Haddaoui, 2000 ).
tendance NE-SW ( Haddaoui, 2000 ; Sani et al., 2007 ). Ils sont limités au sud par une poussée latérale
gauche (SRF) de 150 km de long environ EW ( Chalouan et al., 2001 ; Leblanc et Olivier, 1984 ; Maldonado Le FBR est un anticlinal arqué, lié à la faille inverse EW Moulay Idriss (MIF) et a été coupé sur
et Comas, 1992 ), dont le déplacement (3,5 ± 1 mm / an) a provoqué le séisme de 1755 Fès-Meknès ( Poujolsa longueur par deux failles inverses (nommées failles F1 et F2 ( Haddaoui, 2000 );). Ainsi, ce pli est
et al., 2017 ) ( Fig. 2 ). Le raccourcissement entre les deux plaques du Miocène tardif à aujourd'hui a considéré par Faugères (1978) comme une zone de faiblesse tectonique. Le MIF chevauche la
entraîné une inversion, avec des directions de compression réorientant de NE-SW vers N – S et un branche nord du ZeR qui correspond à sa paroi inférieure.
courant NNW – SSE Morel, 1989 ), avec le développement des structures de poussée du Rif alpin ( Laville
et Piqué, 1992 ; Michard, 1976 ; Teixell et coll., 2003 ), et la réactivation de failles normales en mode L'anticlinal du dôme de sel de Dehar en Nsour (2000m de sel de profondeur) chevauche le NR,
de décrochement sinistral (par exemple les systèmes de failles Nzala Des Ou- dayas, Ain Lorma et Moussaoua et ZeR ( Fig. 3 b; Haddaoui, 2000 ). Il est défini par deux secteurs, le promontoire Dehar en
Sidi Fili) conduisant à la forme arquée du SRR ( Del Ventisette et al., 2005 ; Sani et al., 2007 ) ( Fig. 3 une). Nsour (DNP) à l'ouest et l'arête Dehar en Nsour (DNR) à l'est ( Faugères, 1978 ). La faille inversée
Ils ont accueilli partiellement l'expulsion vers le sud-ouest de la chaîne du Rif comme un coin actif ( ChalouanNW-SE (DNF) contrôlait la structuration du DNR au Miocène, mais actuellement elle se déplace
et al., 2006 ), à environ ~ 4–6 mm / an par rapport à l'Afrique stable ( Fig. 1 b; ( Fadil et coll., 2006 ; Koulali comme une faille normale en accord avec la relaxation tardive des déformations de compression,
et al., 2011 ; Vernant et coll., 2010 ). produisant la décomposition de la zone nord d'El Heitouf et l'apparition de Défauts de déchirure
transversaux N – S. Ces derniers sont également observés dans le FBR et NR ( Haddaoui, 2000 ). Les
rivières Beni Meraaz et El Heitouf traversent l'anticlinal à travers des gorges ( Fig. 3 b).

Deux principales failles normales profondes NE-SW, à savoir les systèmes de failles Ain Lorma
Ce mouvement se poursuit jusqu'à une époque récente, comme observé par les sédiments (ALF) et Nzala Des Oudayas (NDF) ont été réactivées en mode décrochement, conduisant à la forme
arquée des structures SRR et guidant ses processus de poussée SW avec mouvement des plaques ( Del
néogène-quaternaire déformés des bassins de Saiss et Gharb ( Bargach et al., 2004 ; Feinberg, 1986 ; Samara
et coll., 1997 ), et est favorisée par la présence de l'affaissement du bassin du Gharb qui s'ouvre vers Ventisette et al., 2005 ; Sani et al., 2007 ). L'ALF coïncide avec la terminaison la plus à l'ouest du
l'Atlantique ( Flinch, 1993 ; Litto et al., 2001 ); et aussi par la distribution de roches triasiques profondes massif ( Fig. 3 b ( Bendkik, 2004 )). Le NDF définit la terminaison la plus à l'est du massif KnR et NR ( Fig.
qui agissent comme un niveau de détachement principal, ainsi que par l'activité d'ENE-WSW à 3 a et b) et donnant lieu à une tectonique saline pendant les phases de compression
NE-SW des failles crustales actives majeures Chalouan et al., 2014 ). Les défauts les plus importants néogène-quaternaire dans le diapir de Nzala des Oudayas ( Del Ventisette et al., 2005 ; Sani et al.,
sont: le système actif Trougout-Nekor ( Poujol et al., 2014 ), La faille El Hajeb (ELHF), les failles du 2007 ).
Moyen Atlas Sud (SMAF) et la faille du Moyen Atlas Nord ( Chalouan et al., 2014 ) ( Fig. 2 ). Ce dernier
appartient à la Hot Line marocaine ( Frizon De Lamotte et al., 2008 ) et continue vers les failles
Carboneras et Palomares dans la mer d'Al- boran, à l'est de la cordillère bétique ( Andeweg et
Cloetingh, 2001 ;
2.2. Stratigraphie

Azor et al., 2002 ; Bernini et al., 2000 ; Jacobshagen, 1992 ).
2.1. Cadre structurel du MIM
La déformation alpine dans le MIM résulte du développement de poussées actives et de failles
liées aux plis ( Bargach et al., 2004 ; Chalouan et al., 2014 ). Les derniers sont impliqués pour inverser
en tant que rampes frontales et latérales ( Haddaoui, 2000 ) ( Fig. 3 une). Le dôme de sel de Dehar en
Nsour ( Faugères, 1978 ), Fert El Bir (FBR), Zerhoun (ZeR), les anticlinaux de rampe frontale
Takerma-Kannoufa (TaR-KnR), la rampe latérale Nesrani (NR), le bassin de Moussaoua (MB) et les
gorges de la rivière sont les principales caractéristiques géomorphologiques de la région. Ils sont
creusés par les affluents des rivières Zegotta, Mkes et Rdom dans des conditions climatiques
semi-arides ( Fig. 3 b).
Le ZeR est un anticlinal allongé est-ouest faillé, avec une branche sud réduite, où les failles
inverses Moussaoua-Hamraoua (MHF) à vergence sud ( Faugères, 1978 ) se divise et se divise en
d'autres branches de failles à l'ouest et s'étend à l'est où elle coïncide avec la rampe sinistrale de
Nesrani (NF) ( Haddaoui, 2000 ) ( Fig. 3 b). Le MHF est considéré par Moratti et coll. (2003) comme la
Le SRR enregistre l'activité de la plaque depuis le Trias avec la divergence africaine et
américaine jusqu'à la convergence actuelle entre l'Eurasie et l'Afrique. Ces deux événements sont
séparés par la tectonique du sel ( Kanafi, 2002 ; Zizi, 1996 ). Ainsi, les variations du faciès du SRR
peuvent être résumées par trois séquences stratigraphiques de successions mésozoïque à
cénozoïque ( Faugères, 1978 ): (i) Trias-Bajocien, (ii) Albien au Paléocène, seulement exposé dans le
MRN, en raison de l'érosion pré-Miocène et se trouvant sur les marnes limoneuses du Bajocien, (iii)
une molasse du Miocène moyen à supérieur couché de manière discordante sur divers Jurassiques
et les formations du Crétacé ( Fig. 3 une).
Les roches du Trias ne rognent pas dans la zone étudiée mais dans les zones voisines. Il
constitue une couche de roches salées, d'épaisseur variable en profondeur. Ils sont liés à l'ouverture
des bassins Trias-Jurassique qui est synchrone avec l'histoire du rift ( Flinch, 1995 ; Haddaoui, 2000 ).
Les roches exposées sont constituées d'épaisses calcaires jurassiques, dolomies, grès et calcaires
marneux ( Fig. 3 une). Ils forment le relief dominant du SRR atteignant jusqu'à 2000 m.
Les roches du Crétacé dans le nord-est du MRN sont des calcaires marneux, de la marne limoneuse, des

principale cause du tremblement de terre de 1755 à Meknès survenu quelques jours après le calcaires, de la craie et des calcaires schisteux.

«tremblement de terre de Lisbonne», qui a endommagé le site archéologique romain de Volubilis ( Châtelain,
1968 ) et détruit la ville de Moulay Idriss ( Fig. 3 une ( SFERN, 1985 )). Le TaR-KnR est un anticlinal
incliné est-ouest à WNW-ESE, avec une vergence vers le sud. Il est lié au revers longitudinal
Takerma-Kannoufa
Les roches du Miocène sont transgressives dans la majeure partie de la zone étudiée. Ils
appartiennent au complexe d'accrétion de Prerif Nappe et aux dépôts marins post-Nappe du Miocène
tardif liés au corridor du Rif. Par conséquent, la molasse du Miocène moyen à tardif se trouve de
manière discordante sur diverses formations jurassiques et crétacées et peut être résumée de bas en
haut, comme suit ( Fig. 3 une; ( Faugères, 1978 ; Roldán et al., 2014 ):

5
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- Molasse inférieure (LM). Il se compose d'épaisseur variable (0 et 40 m) de calcaires bioclastiques inclinaison, ainsi que propagation des plis, à l'échelle de l'ensemble du massif. Il est défini
avec des lits de gravier. Cette formation repose sur ou recouvre de façon discordante les roches
comme ( Keller et Pinter, 2002 ):
jurassiques et crétacées;

- Formation Continentale Rouge (FCR) qui correspond aux argiles rouges, grès rouges, brèches, AF = 100 × UNE r
marnes calcaires et conglomérats d'origine SRR et Paléozoïque. L'épaisseur est variable UNE t (3)
attestant de l'activité tectonique;
avec un r étant la zone du bassin à droite (en regardant en aval) de
le flux, et A t étant la superficie totale du bassin versant.
- Molasse supérieure (UM) constituée de calcaires marins bioclastiques d'épaisseur variable (0 et Les valeurs de FA inférieures ou supérieures à 50 sont appelées bassins asymétriques. Dans ce
20 m) et se transforme progressivement en marnes blanches. Ils sont en discordance sur les
travail, nous avons défini AF comme la valeur absolue moins 50, comme précédemment exprimé par Pérez-Peña
roches jurassiques, LM ou RCF;
et coll. (2010) , qui a catégorisé quatre classes d'asymétrie, à l'aide de l'indice:
- Sables et marnes marneux blancs, entrelacés avec des calcaires bioclastiques en contact direct
sur l'UM ou les roches jurassiques;

- Marnes de couleur grise ou bleue avec plus ou moins de gypse des dépôts Prerif Nappe. AF = 50 100 × UNE r
UNE t (4)

Les classes sont les suivantes: AF <5 (bassins symétriques), AF = 5–10 (bassins légèrement
La succession Plio-Quaternaire est composée d'argiles sableuses, de conglomérats et de sables
asymétriques), AF = 10–15 (bassins modérément asymétriques) et AF> 15 (bassins fortement
ainsi que les dépôts lacustres du Pliocène du bassin du Saïss, qui soulignent une phase régressive ( Ahmamou,
asymétriques). Par la suite, chaque classe est représentée par une flèche indiquant la direction de
2002 ;
l'asymétrie ( Fig. 4 une).
Taltasse, 1950 ).

iv. La courbe hypsométrique est un autre outil précieux pour identifier l'évolution géomorphique des bassins
3. Matériel et méthodes
versants, car leur degré de dissection produit des variations dans la forme de la courbe. La courbe
hypsométrique représente la proportion relative de la zone du bassin versant en dessous d'une altitude
Pour extraire le réseau de drainage et l'analyse géomorphique, des DEM de Shuttle Radar
donnée ( Strahler, 1952 ). Les courbes hypsométriques convexes sont typiques d'un stade de jeunesse et
Topography Mission (SRTM), avec une résolution de 30 m de pixels, ont été utilisés. Par ailleurs, des
sont liées à des bassins faiblement érodés; Les courbes en forme de S caractérisent un stade de
images satellites archivées par Google Earth ™ ainsi que des cartes topographiques et géologiques à
maturité et des régions modérément érodées, tandis que les bassins fortement érodés présentent des
l'échelle 1:50 000, du ministère marocain de l'Énergie et des Mines, ont été utilisées pour vérifier la
courbes concaves et indiquent un stade de pénéplaine ( Pérez-Peña et al., 2010 ; Strahler, 1952 ). Ce
validité du réseau de drainage et pour identifier les informations structurelles et lithologiques.
type d'analyse permet de comparer des bassins de différentes tailles ( Keller et Pinter, 2002 ; Pérez-Peña
et al., 2009b ;
Le traitement des données et l'extraction de ces indices ont été réalisés en utilisant ArcGIS10.3
en combinaison avec le progiciel MATLAB TopoToolbox version 2 ( Schwanghart et Kuhn, 2010 ; Schwanghart
Walcott et Summerfield, 2008 ). Néanmoins, le type de roche, les taux d'érosion, les facteurs
et Scherler, 2014 ) et les codes d'analyse des profils fluviaux ( Gallen et Wegmann, 2017 ).
tectoniques et la forme topologique du bassin (( Masek et coll., 1994 ;
Ohmori, 1993 ; Willgoose et Hancock, 1998 ) et autres) influencent la courbure hypsométrique,
même dans des bassins du même âge et de la même région. Par conséquent, d'autres
paramètres doivent être corrélés pour l'interprétation du modèle évolutif dans les zones
3.1. Indices géomorphiques tectoniquement actives. Les courbes hypsométriques ont été calculées à l'aide de l'extension
CalHypso pour l'outil ArcGIS ( Pérez-Peña et al., 2009a ).
je. Indice de sinuosité du front de montagne (S mf) a été utilisé pour évaluer l'ac-
tivité le long des fronts de montagne ( Taureau, 1977 ; Keller et Pinter, 2002 ; Silva
et al., 2003 ). Il est défini comme:
3.2. Profil de la rivière

S mf = L mf / L s (1)
Les perturbations tectoniques peuvent également être déduites de la pente des chenaux de la
où L mf et moi s sont respectivement les longueurs réelles et droites d'un front de montagne. Le S mf est
rivière bed-rock, compte tenu de la proportionnalité directe entre la pente du canal et les taux de
généralement utilisé comme une approximation d'âge pour l'augmentation.
soulèvement ( Kirby et Whipple, 2001 , 2012 ; Wobus et coll., 2006 ) et la stabilité relative des bassins
Fronts sinueux avec S plus élevé mf les valeurs sont dominées par des processus d'érosion et liées à des âges
versants qui s'efforcent d'atteindre un équilibre entre la tectonique et l'érosion fluviale ( Willett et coll.,
de soulèvement relativement plus anciens et vice versa. précédent
2014 ).
des enquêtes ont proposé que les valeurs inférieures du S mf index (<1,4) indiquent des fronts
tectoniques actifs ( Keller, 1986 ; Pérez-
i La pente normalisée du canal (K sn) représente la dynamique de la rivière, par laquelle la pente
Peña et al., 2010 ; Silva et al., 2003 ).
anormale peut être identifiée comme une
justement d'augmenter les taux ( Kirby et Whipple, 2001 , 2012 ), ou les taux d'érosion, qui
ii. Rapport largeur / hauteur de vallée (V F) a été utilisé pour quantifier
peuvent être décrits par l'équation suivante basée sur la puissance du flux ( Howard et coll., 1994 ;
différences de modèle d'érosion entre les différentes rivières de la vallée. Il
Howard et Kerby, 1983 ):
a été défini par Taureau, 1977 comme:
n
dz = U
V f = 2 V fw / [( E ld E sc) + ( E rd E sc)] (2) E=U KA m dz
dt dx (5)

où V F est le rapport largeur / hauteur du fond de la vallée, V fw est la largeur du

où dz / dt est le changement d'élévation du lit du canal par rapport au temps; U est le taux de
vallée pour un profil donné à longueur fixe ( Silva et al., 2003 ). E rd et E ld sont respectivement l'élévation
soulèvement des roches; E est l'incision de la rivière; A est la zone de drainage amont; dz / dx est la
des divisions droite et gauche pour une ligne de coupe donnée
pente du canal local (S); K est un coefficient d'érodibilité qui englobe l'influence du climat, de la
face à l'aval, et E sc est l'élévation du fond de la vallée. V profond
lithologie et d'autres facteurs (par exemple, ( Whipple, 2004 ), et m et n sont des constantes positives
vallées en forme (V f < 1) sont associées à une incision active linéaire, indicatrice d'un soulèvement
qui dépendent de l'hydrologie du bassin, de la géométrie du chenal et des processus d'érosion ( Howard
actif. Au contraire, des vallées à plancher plat en forme de U
et coll., 1994 ; Whipple et coll., 2000 ; Whipple et Tucker, 1999 ). Une fois l'état d'équilibre atteint, le
(V f> 1) sont soumis à une érosion latérale majeure en réponse à une relative quiescence tectonique ( Keller
taux d'incision et le taux de soulèvement de la roche sont égaux,
et Pinter, 2002 ).
Selon Silva et coll. (2003) et Taureau (2007) , faibles valeurs des deux
S mf et Vf sont affectés à des fronts tectoniques actifs. Les valeurs intermédiaires sont indicatives de
faibles taux de déplacement contrôlant une tectonique modérée dz = dz = dtUet
1 néquation
UNE ( m) (5) devient:
n
les fronts actifs, tandis que les fronts inactifs sont caractérisés par des valeurs élevées.
dx K (6)

iii. Le facteur d'asymétrie du bassin (FA) a été utilisé pour détecter d'éventuelles Équation (6) décrit une relation puissance-loi entre canal
gradient et zone de drainage et a la même forme que le

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Fig. 4. ( a) Carte des index géomorphologiques du massif de Moulay Idriss. Répartition des bassins versants en fonction de leurs formes de courbes hypsométriques. Les valeurs AF sont
représenté par des flèches colorées montrant les classes et le sens de l'asymétrie. Les étoiles vertes indiquent les emplacements du V F des mesures. Chiffres N, S, E et W
indiquer les segments pour S mf calcul (les valeurs des différents fronts sont Tableau 1 ). (b), (c), (d), (e) et (f) Courbes hypsométriques de bassins à différents stades de maturité. (Pour l'interprétation des références à la
couleur dans cette légende de la figure, le lecteur est renvoyé à la version Web de cet article.)

relation d'échelle dérivée appelée loi de Flint ( Silex, 1974 ): relations entre les valeurs de pente normalisées du chenal et les taux d'atténuation, extraites de dix Être
des estimations, à partir d'une variété d'orogènes actifs et lorsque des données suffisantes existent ( Bellin
S = Ks UNE (sept)
et coll., 2014 ; Cyr et al., 2010 ; DiBiase et al., 2010 ; Harkins et coll., 2007 ; Miller et coll., 2013 ;

1n
Ouimet et al., 2009 ; Safran et al., 2005 ).
Avec, K = sU
K (8)
ii Compte tenu de la loi du Flint, Ks (ou K sn) et θ peut être estimé par une répétition linéaire

lation dans le graphique logarithmique de la zone de pente. Cependant, les données topographiques numériques

θ=m/n (9) et leurs dérivés (c.-à-d. la pente) peuvent introduire du bruit dans l'analyse du profil de la rivière ( Wobus
et coll., 2006 ), en prenant la dérivée de l'élévation par rapport à la distance du canal. Pour
où, K s est l'indice de pente du canal, θ représente la con-cavité du canal ( Silex, 1974 ; Piratage, 1957 ),
réduire l'influence de ce problème, Perron et Royden (2013) , a proposé la transformation
la zone de drainage atteignant un cri-
intégrale de la distance fluviale (coordonnée horizontale) en χ (chi), car elle peut révéler la pente
seuil tical compris entre 0,1 et 5 km 2 ( Montgomery et Foufoula-Georgiou, 1993 ; Wobus et coll., 2006 ).
des tronçons fluviaux indépendamment du calcul de la pente du chenal.

Une variété d'études soulignent que θ est insensible aux différences de roche
soulèvement, climat ou lithologie, tandis que K s est sensible à ces facteurs ( Kirby et Whipple, 2012 ; Snyder
Intégrer l'équation (6) , avec U et K constante conduit à ( Perron et Royden, 2013 ):
et coll., 2000 ; Whipple et Tucker, 1999 ). Comment-
jamais, Ks coïncidera avec θ et, par conséquent, l'influence de la tectonique et de l'érodabilité des
1
roches serait difficile à comparer dans les bassins versants avec des concavités différentes. Pour n
U
éviter cette complication, Snyder et coll. (2000) ; Wobus et coll. (2006) ; Kirby et Whipple (2012) a z (x) = z (x) + b
KA m0 (dix)
suggéré l'utilisation d'une con- cavité de référence (θref ~ 0,45). Par conséquent, le calcul du
"normalisé" W =avec
X

indice de pente (K sn) nous permet de comparer les tronçons fluviaux avec différents paramètres, tels
m
n
que la lithologie et les variations climatiques, qui sont insig- UNE 0
dx
significatif par rapport aux changements de soulèvement des roches ( Kirby et Whipple, 2001 ). A (x)
xb (11)
Afin d'obtenir des taux d'érosion numériques, nous utilisons la compilation par
Kirby et Whipple (2012) et Azañón et coll. (2015) , en traçant le où x est la distance entre le canal et le point de niveau de base, x b; A (x ′) est le

sept
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zone du bassin en amont aux emplacements x ′ et A 0 est une zone de mise à l'échelle arbitraire. Dans
le présent travail nous avons utilisé une zone de drainage de référence (A 0 = 1) comme suggéré par Gallen et
Wegmann (2017) , pour standardiser χ plot.
Comme en témoigne l'équation (dix) , l'élévation du profil est liée linéairement
sur le paramètre χ (appelé χ parcelles), la pente de cette droite sera
le K sn indice. Un tel tracé est utile pour localiser la zone de discontinuité ou le knickpoint, comme une
rupture de pente entre deux segments linéaires ( Gallen et
Wegmann, 2017 ). Le knickpoint représente le point de migration en amont, séparant les tronçons qui
s'ajustent au soulèvement nouvellement imposé vers les régions qui conservent leur état initial ( Crosby
et Whipple, 2006 ; Howard et coll., 1994 ). En fait, la réponse fluviale au for- cing tectonique
commence à l'embouchure du chenal de la rivière en accentuant son gradient, et transmet
progressivement vers la tête jusqu'à ce que le gradient de la rivière atteigne un nouvel état d'équilibre
( Whipple et Tucker, 1999 ).
La mesure du déséquilibre du bassin fluvial est représentée par le mouvement de division, lors de la
cartographie χ à travers un réseau de canaux, ayant une érodibilité uniforme du substratum rocheux et
connaissant un taux de soulèvement constant ( Willett et coll., 2014 ). χ en tête de chenal définit une
mesure de sa pente totale. Si les élévations de la tête du canal adjacent sont à peu près les mêmes, des
valeurs de χ contrastées à travers les divisions implique leur migration dans la direction de χ élevé au
niveau des têtes de canal pour obtenir une position stable. Ces bassins s'érodent plus lentement par
rapport à leurs voisins qui présentent des têtes de chenal plus raides et plus érodées ( Willett et coll.,
2014 ).
Nous avons analysé les profils longitudinaux des rivières ainsi que la relation linéaire élévation-χ
(χ-plots) en suivant la méthodologie proposée par Gallen et Wegmann (2017) , en utilisant les
fonctions MATLAB pour l'analyse des profils fluviaux ( Gallen et Wegmann, 2017 ).
4. Résultats
4.1. Configuration du schéma de drainage
La géomorphologie MIM montre un EW, WNW-ESE à NW-SE crêtes allongées et un intervalle
d'élévation entre 960 et 1100 m ( Fig. 3 b). Il a été organisé en quatre secteurs, selon la répartition
spatiale des anticlinaux. Le côté nord est occupé par le DNR et le DNP, l'est par le NR, tandis que la
partie sud contient le TaR, le KnR et le ZeR, et le FBR appartient au secteur ouest ( Fig. 3 b).
Pour appliquer l'analyse géomorphique, 31 bassins ont été sélectionnés parmi les tri- butaires de
la rivière Sebou, couvrant de quelques kilomètres carrés à des zones plus grandes ( Fig. 3 b). D'ouest
en est, le Zegotta et le Mkes drainent la crête nord. Le long des crêtes est et sud, les principaux
fleuves, d'est en ouest sont le Mkes et le Rdom dont les principaux affluents sont dominés par des
biefs parallèles à la tendance des rampes frontales sud ( Fig. 3 b). En fait, les rivières Menairo, El
Botmat, Daya, Hassaine et El Cherichera se jettent dans l'ENE, tandis que la rivière Khoumane coule
en face, à l'ouest. Le Rdom est localisé près du front des crêtes sud, à partir duquel les petits bassins
sont transversaux et légèrement obliques par rapport à la tendance de ZeR et Tak-KnR à se déverser
dans des cônes alluvionnaires segmentés, présents uniquement dans cette zone. El Heitouf et Daya
coïncident avec la trace du DNF et de la NF.
Le MIM montre un modèle de drainage dendritique au sud et un modèle de drainage radial au
nord. En revanche, le secteur médian présente un drainage rectangulaire à treillis ( Fig. 3 b).
Dans l'anticlinal nord, la division principale montre des tendances irrégulières avec une
convexité vers le nord, corrélées à la gorge d'El Heitouf ( Figues. 3b et 4 une). Ainsi, l'érosion frontale
progresse probablement à travers le bassin versant de Khoumane, dont la division sud-ouest suit une
ligne droite dans les crêtes ZeR et TaR-KnR. Le parcours longitudinal de Khoumane est parallèle aux
divisions nord et sud. Il vient du sud-est, traverse le MB et est détourné par le FBR pour maintenir son
cap vers la fin de l'anticlinal.
4.2. Analyse des indices morphotectoniques
4.2.1. Sinuosité du front de montagne (S mf)
La sinuosité du front de montagne (S mf) index est considéré comme l'index le plus informatif sur
la géométrie du front de montagne. Puisque le massif est
formé par plusieurs anticlinaux et afin d'éviter la courbure de la montagne
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fronts, nous avons calculé le S mf indice pour le nord (segments Na, Nb, Nc, Ne, Nf), est (segment E),
sud (segments Sa, Sb et Sc) et
secteurs ouest (segment W), correspondant aux limites principales et aux régimes de failles ( Fig. 4 une).
Le S obtenu mf les valeurs varient de 1 à 1,47 ( Fig. 4 a et Tableau 1 ). le
le front de montagne nord montre des segments proches et supérieurs à 1,4 co-
incitant aux gorges documentées. Ils diminuent progressivement vers l'est-
le long de l'anticlinal nord pour atteindre la valeur inférieure (S mf = 1) dans
le NR. La valeur moyenne du S mf l'indice des bords sud et ouest est inférieur à 1,4 (segments Sa, Sb,
Sc et W en Fig. 4 une).
4.2.2. Rapport largeur / hauteur du plancher de la vallée (V F)
Pour chaque flux, le V F a été calculé à une distance fixe variant
de 1 à 2,5 km en amont des fronts de montagne pour avoir V F valeurs de conditions géologiques
similaires. De plus, les calculs moyens à différents
les distances ont été prises en compte pour les rivières El Heitouf et Khoumane ( Fig. 4 une). En général, tous
les courants mesurés descendent produisant en forme de V
vallées, avec un V légèrement plus élevé F valeurs (flux 21, 29 et 30)
centré le long des fronts sud des montagnes. Par conséquent, tous les V F les valeurs obtenues sont
faibles, allant de 0,34 à 1,39. De plus, le nord-est;
les fronts ouest et est montrent l'incision linéaire maximale ( Tableau 1 ) compatible avec les fronts très
actifs. Malgré la lithologie moins résistante
des bassins sud, le V F les ratios sont plus faibles dans les régions du nord-ouest, où les ruisseaux
creusaient des calcaires plus résistants de l'âge jurassique.
Par conséquent, les types de roches et V F les valeurs n'ont pas pu être corrélées.
Le front de montagne nord-ouest (Na, Nb et, Nc) est soumis à
soulèvement modérément actif, montrant un faible V F et dépassement du seuil S mf valeur moyenne. Le
nord-est; les fronts ouest et est appartiennent à la tectonique
classe avant très active (Nd, Ne, Nf et E) qui présentent un V très faible F et
S mf valeurs ( Tableau 1 ). La classe de front à activité tectonique caractérise les fronts de montagne
sud (Sa, Sb et Sc) qui présentent de grandes alluvions
ventilateurs, probablement générés par l'activité tectonique.
4.2.3. Facteur d'asymétrie du bassin (FA)
À première vue, toutes les valeurs de FA des bassins versants du sud sont plus élevées (classes
3 et 4), suggérant un schéma majoritairement asymétrique, à l'exclusion des bassins 21 et 22, qui sont
légèrement symétriques. L'inclinaison tectonique dans ce secteur montre une asymétrie uniforme vers
l'est ( Fig. 4 une, Tableau 1 ). Les bassins de la partie orientale appartenant à la troisième classe sont
modérément asymétriques. En revanche, des classes d'asymétrie plus variables sont observées dans
le secteur nord. Les bassins nord-est montrent une inclinaison à peu près nord-ouest, avec de faibles
valeurs de FA (classes 1 et 2), sauf pour le bassin central plus grand qui est fortement asymétrique.
Les bassins nord-ouest indiquent une asymétrie générale vers le nord-est avec l'apparition de valeurs
de FA plus élevées (classe 3), tandis que le bassin de Khoumane montre une légère asymétrie ( Fig. 4 une, Tableau
1 ).
4.2.4. Analyse des courbes hypsométriques
Les bassins plus jeunes, avec des courbes hypsométriques convexes, se produisent dans le
secteur nord, bien que certains présentent des configurations complexes et en forme de S ( Fig. 4 a et
b). Pour l'ensemble de la zone, seuls trois bassins présentent des courbes hypsométriques en forme
de S, qui peuvent indiquer un stade d'équilibre, se trouvent dans le nord-ouest et les secteurs est ( Fig.
4 a, c). La plupart des autres courbes hypsométriques obtenues sont complexes, sans forme définie.
Ils présentent une convexité du pied qui caractérise certains des bassins nord, ou une convexité de la
tête, typique des crêtes sud à l'exception des bassins 21, 29 et 30, où leur maturité inférieure est
observée dans la partie inférieure de leur courbe hypsométrique ( Fig. 4 un d). De plus, les bassins 25,
26 et 31 présentent un ε forme avec une inflexion convexe dans leur élévation moyenne ( Fig. 4 a, e).
Cette forme résulte d'une tectonique différentielle produisant le soulèvement uniquement dans cette
partie du bassin ( Barbero et coll., 2011 ). La convexité de la rivière Khoumane peut correspondre au
FBR. Un seul bassin (24, Fig. 4 a, f) présente une courbe hypsométrique concave, ce qui suggère que
le bassin est plus mature. Ce bassin n'atteint pas la trace TKF.
A. Amine et coll. Journal of African Earth Sciences 167 (2020) 103833

Tableau 1

S mf et S mf mean values for each main front are also indicated. Values of V f and AF streams shown in Fig. 4 a and related class.

Sector Main Front Segment Basin Catchment Morphometric Index AF calss

River N° Name
Smf Mean VFW ELD ERD ESC Vf AF
Smf

North Zegotta Dehar en Nsour west Na 1 Zegotta 1.47 1.48 46.1 521 567 485 0.78 12.4 3
2 Beni Meraaz 70 497.5 570 442.5 0.77 1.7 1
3 Ain Kerma 50 590 622 539 0.75 23.52 4
4 Ain Amar 36.1 605 641.6 569.1 0.67 2.49 1
Nb 5 Ouch El Rhorab 1.38 33.3 580 580 530 0.66 12.5 3
6 Messous 40 581.2 647.5 571.2 0.93 8.22 2
Nc 7 El Heitouf 1.6 117.6 760 865 610 0.58 7.78 2
8 Kef El Kebir 58 587.5 616.2 543 0.99 10.21 3
Mkes 9 Menairo 40 668 680 626 0.83 19.32 4
Dehar en Nsour east Nd 10 Moulay Thami 1.23 1.19 28.5 588.3 578.3 521.7 0.46 7.5 2
11 El Kezzar 38,8 591.6 580 498.4 0.44 8.33 2
12 El Khenadek 31.8 563.8 567.4 500 0.48 8.17 2
13 Kef Rabine 40.9 450 461.6 380.3 0.54 29.11 4
14 El Aouina 25 425 445 402.5 0.77 4.05 1
Ne 15 Kef Hemara 1.17 30 364.2 400 336.8 0.66 1.98 1
16 El Mgaz Creek 38.8 480 451.6 378.4 0.44 5.15 2
17 Bendattia 35 480 451.6 375 0.39 0.05 1
Nf 18 Dalia 1.16 41.6 480 490 436.4 0.86 5.66 2
East Mkes Nesrani E 19 Daya 1 1 50 637.5 685 515 0.34 10.08 3
20 Hasseine 70.58 746.6 913.2 646.8 0.39 13.37 3
South Rdom Kannoufa Sa 21 El Cherichera 1.02 1.02 50 594.2 607.1 562.9 1.32 5.6 2
22 El Chadjra 1 33.3 530 518 488.6 0.94 9.12 2
Takerma Sb 23 El Chadjra 2 1.01 50 441.4 441.4 405 0.98 11.37 3
24 El Chadjra 3 30 433 440 384 0.57 12.23 3
Zerhoun Sc 25 Moussaoua 1.03 41.6 536.4 488.6 470.8 1 26.11 4
26 Chrakhi 1 50 680 580 540 0.56 22.47 4
27 Chrakhi 2 55.5 552.2 674.4 540 0.76 25.85 4
28 El balate 30 631.7 635 598.5 0.86 21 4
29 Rdoum 37.5 567.4 593.2 553.4 1.39 16.66 4
30 Arsel 33.3 532 520 496 1.11 20.11 4
West Fert El Bir W 31 Khoumane 1.05 1.05 38.51 581.1 657.7 526.9 0.42 8.8 2

Fig. 5. Normalized steepness indices (k sn) for river segments of the 31 basins investigated in this study. A drainage threshold area of >0.1 km 2 and a reference concavity of 0.45. The black square shows the
location of ( Fig. 6 a, b, and c).

9
A. Amine, et al.
Fig. 6. ( a) Panoramic view of facet shapes variability along the Moulay Idriss fault scarp
corresponding to the Moulay Idriss fault footwall. The triangular facets indicate older and inactive
segments, while the younger ones exhibit trapezoidal shape. (b) The El Hamma ground-water
seepage emerges at the base of the head-theater scarp and into Khoumane river, which carve the
Moulay Idriss gorge in U shaped valley. (c) Google Earth image of normalized steepness
index (k sn) of the Khoumane channel with K sn> 200 m 0,9, associated with vertical waterfall reach and El
Hamma spring (location in Fig. 5 ). (d) Bedding
rock parallel to dip slip faulting observed in the proximal (upstream) part of El Heitouf Gorge. (e) View
looking south into the Beni Meraaz gorge cutting the Dehar en Nsour promontory. (f) Thrust fault at
the Takerma ridge. (g) Fault gouge and sigmoid lenticulation in right lateral-shear within the Takerma-
Kannoufa fault dynamic zone at the Kannoufa ridge. (h) Pit of quaternary soil and paleosol showing
the evidence of the actif Moussaoua-Hamraoua faulting at the Zerhoun ridge.
4.3. DrainageNetwork analysis
4.3.1. Normalized steepness index map (K sn)
The K sn map allows assessing the locations of main drainage network perturbations that may be
related to recent tectonic activity. The ob-
tained K sn map underlines higher K sn values (>40 m 0,9) characteristics of tectonic features ( Fig. 5 ).
The northern front of the massif has steep channels, many with K values (>80) such as 17, 13, 2,
n
and 7 channel segments. The stream s 7
coincides with the DNF ( Fig. 5 ). Higher K sn values are also noted toward the east, along the NF and
the northern segment of KnR (stream 20).
To the middle, the Khoumane experiences more gentle gradients with K sn values (<80) and
locally increases to reach the highest K sn values
10
Journal of African Earth Sciences 167 (2020) 103833
(>200; Figs. 5 and 6 c) once it passes through the western rim of the FRB, creating a gorge, where El
Hamma sulfurous groundwater rises ( Fig. 6 c).
Likewise, the MIF footwall displays an abrupt increase of K sn values parallel to the change of
triangular to trapezoidal facets ( Fig. 6 a). These
morphological markers are indicative of normal faults ( Burbank and Anderson, 2012 ), where the
variation in faceted spurs shapes reflects the degraded remnant of a foot wall scarp ( Wallace, 1978 ).
The southern catchments show generally lower values of K sn than the
northern ones. By contrast, segments with intermediate K sn values (40–130) seem to be associated
with the TKF and MHF, showing an in-
crease to the east, along TKF ( Fig. 5 ).
In general the highest mean uplift rates are shown in the eastern; western and northeastern
sectors of the MIM ranging between 0.92 and
0.11 mm/yr. By contrast, the southern sector exhibits the lower values between 0.047 and 0.062
mm/yr ( Fig. 7 ).
4.3.2. Longitudinal river profiles knickpoints, and χ-plots
The change in K sn values in the MIM reflects the deviation from concave-up shape of stream
longitudinal profiles and χ-plots, which are
marked by knickpoints or convex reaches. They are not correlated with a specific geology and were
probably generated in response to a neotec- tonic influence ( Fig. 8 a).
The essential results concern streams (13, 19, 17, 20 and 31) coin-
ciding with areas highlighted by high K sn values. Their longitudinal profile exhibits generally a convex
shape with two generations of
knickpoints (generation 1 and 2, Fig. 8 b, c, d and f). By contrast, streams 2 and 7 display one
generation of knickpoints coinciding with the documented gorges and thus the development of convex
reach on the concave-convex long-profile ( Fig. 8 g). The latter profile shape is observed in the
southern streams, where the knickpoints coincide with the southern fault traces (streams 22, 23 and
25, Fig. 8 e) and decline toward the western end of the ZeR (streams 29 and 30) probably due to the
differential TKF and MHF activities ( Fig. 8 a). The knickpoints generation 2 is located at lower
elevations comparing to generation 1. The almost alignment of trunk channel segments, between
knickpoints on elevation plots ( Fig. 8 b, d and f), suggests that standard θref = 0.45 ( Mudd et al., 2014 ;
Perron and Royden, 2013 ) is an adequate concavity of the MIM.
4.3.3. Drainage χ and basin reorganization
In order to investigate how disequilibrium in drainage configuration is affecting drainage area
exchange in the MIM, we mapped the transformed distance variable χ ( Fig. 9 ). Basins of different
sizes can be compared, since χ eliminates the effect of drainage area. Contrast in χ is observed along
local and water divides in both the northern and the southern ridges.
Across the Khoumane basin (31), which separates the main water di- vides, the channels on the
southeastern side show higher values than those on the northwestern side ( Fig. 9 ). Such differences
indicate that the Khou- mane catchment is losing its southeastern area, through divide migration or
river capture to reach an equilibrium state ( Willett et al., 2014 ).
In the northern sector, basin 7 appears to be growing in two direc- tions, at the expense of the
basin neighboring drainage area to the west (basins 2; 4 and 6) and to the east (basins 8; 9; 10; 11
and 12) ( Fig. 9 ). The latter basins having very high χ at their headwater suggesting that they are
losing drainage area, which is supported by their elongate and narrow shape of basins. The growing
basin 7 indicates rapid channel incision evidenced by the El Heitouf gorge ( Fig. 6 d).
In the TaR-KnR, basin (25) is expanding in size at the expense of basin (23), which in turn is
expanding by consuming its neighbor's drainage area (basin 22; Fig. 9 ). Subsequently, the loss of
basin area increases χ and decreases the streams power making them victim of the aggressor
streams, which are gaining area that decreases their χ values.
5. Discussion
5.1. Morpho-tectonic interpretation
5.1.1. Northern and eastern sectors
The northern and eastern sectors are characterized by low values of
A. Amine, et al.
Fig. 6. ( continued)
S mf and V f, with S mf values increasing westward, indicative of a relative quiescence in the DNP (Na,
Nb and Nc in Fig. 4 a).
The highest tectonic activity in the northeastern and eastern fronts ap- pears to be related to the
NF whose activity is accentuated by the occurrence of NDF. They are affected by many tear faults
which may favor the in- filtration of meteoric water, leading to the dissolution of Triassic nuclei ( Haddaoui,
2000 ) and thus account for the increase of tectonic perturbation in these sectors. This setting is well
illustrated in the DNR, which exhibits radial drainage pattern, indicative of active deformation and
where the NW- SE trending dip-slip fault (DNF) and the superposed N–S tear faults result from the
late stress relaxation generating a collapse area, north of El Heitouf river ( Faugères, 1978 ; Haddaoui,
2000 ) ( Fig. 3 b).
The high K sn values ( Fig. 5 ) substantiates the recent uplift of DNR,
along NR, as well as the creation of the El Heitouf and Beni Mraaz Gorges
in the DNP ( Fig. 6 d and e), that we interpret to be linked to a continuous fault activity. There the uplift
rate inferred from the empirical scaling relationship between denudation rates and normalized channel
steepness,
K sn ranges between 0.07 mm/yr in the DNP mm/yr; 0.092 mm/yr in the DNR and 0.11 mm/yr assigned
to the eastern front along NR ( Fig. 7 ).
11
Journal of African Earth Sciences 167 (2020) 103833
Catchments asymmetries support the influence of both NDF and ALF displacement, which have
an opposed effect on the tilting and tilting direction of the drainage basins. The westward and
eastward basin asymmetries ( Fig. 4 a) confirm the increasing strike slip mode gradient to the east and
to the west respectively, causing the occurrence of younger basins (18, 17 and 1 in Fig. 4 a) with
maximum uplift being localized close to the NDF. Consequently, almost all basins in DNR are wholly
re- juvenated, then converted to complex basins towards the west and the south in the NR, in
response to the combined effect of fault displacements and salt influence.
The completely rejuvenated basin (7 in Fig. 4 a) is due to the recent
activity of the NW-SE trending dip-slip fault boosted by the associated effect of related tear faults. The
eastern basins asymmetries and their
higher S mf value confirm its down to the east normal movement (basins 7,
9, 10, 11 and Nc in Fig. 4 a and Table 1 ), thus generating a foot-re-
juvenation basin process. The fault activity yields a westward uplift of its
footwall in the DNP, supported by the higher values of K sn ( Fig. 5 ) and
lower S mf value (Nb in Fig. 4 a). Conversely, a gradual variation of hyp- sometric curve is observed to
the west, from convex hypsometric curves
A. Amine, et al.
Fig. 7. ( A) Empirical scaling relationships between normalized steepness channels (K sn) and denudation rates from a variety of active orogens (figure adapted from
Kirby and Whipple, 2012 and Azañón et al., 2015 ). (B) Mean values of K sn for Moulay Idriss Massif.
(basins 1 in Fig. 4 a) shape, close to ALF, passing through S-shaped hyp- sometric curves (basins.3
and 2), towards complex hypsometric curves (basins 5 and 6). Thus reflects the ALF eastward
decrease influence, leading to the Beni Meaaz gorge formation (basin 2 in Fig. 4 a). This is
consistent with the increase of S mf index value (Na in Fig. 4 a and Table 1 ) and a differential uplift
along the northern part of the massif. Therefore,
we suggest that the DNF and the associated tear faults result from the growth of DNR instead of the
late stress relaxation interpreted by ( Haddaoui, 2000 ).
5.1.2. Southern and western sectors
The obtained geomorphic indices from the southern sector are con- sistent with the TKF and
MHF recent activities, in accordance with field observations ( Fig. 6 f, g and h). Although the mean
uplift value of the ZER (0.062 mm/yr) is higher than the TaR-KnR (0.047 mm/yr) ( Fig. 7 ), the
anomalous steepness of river reaches identified by K sn, along TKF trace ( Fig. 5 ), indicates a
significant uplift relative of its hanging-wall block,
comparing to that for the MHF hanging wall, in response to a decrease of fault gradient towards the
west. The southern faults activity is responsible for the generation of the head, foot and middle
rejuvenation basins ( Fig. 4 d and e), which exhibit a strong eastward asymmegrfdvcxrefdcxtry.
In TaR-KnR\, the K sn values range between 80 and 130 ( Fig. 5 ), which reflects the maximum uplift in
the southern part of the MIM, along the
TKF. The eastern motion of the MHF is influenced by the ALF activity.
More interestingly, the higher uplift rate of FBR, supported by the ε
shape of khoumane hypsometric curve, yields the maximum value of K (>200) as it is proportional ton
uplift rates ( Fig. 5 ). Therefore, pointing t s o
an active halokinesis argued by the raising Triassic salt (sulfurous hot spring of El Hamma) ( Fig. 6 c).
This activity is favored by the combined effect of F1 and F2, together with tear faults producing a
highly fractured area. They are stimulated by the additional subsiding control of MIF, where the
faceted spurs confirm its normal movement instead of reverse.
This activity results in the development of a gorge which we name Moulay Idriss gorge ( Fig. 6 b),
driven by the Khoumane incision into the Jurassic bedrock of the FBR western rim, coevally with the
occurrence of trapezoid facet along MIF scarp ( Figs. 5 and 6 a), and where El Hamma sulfurous
groundwater rises ( Fig. 6 c). Such conditions suggest that Khou- mane river could be antecedent to
the FBR which exerts a modern uplift.
12
Journal of African Earth Sciences 167 (2020) 103833
5.2. Drainage network evolution
Changes in K sn values ( Fig. 5 ) reflect the relief incision variations,
within the MIM, indicating the rivers response to different rates of ex-
humation ( Fig. 7 ).
The eastern part of the massif as well as the FBR are highly active zones, revealed by previous
geomorphic features, exhibit a younger morphology of streams with convex and concave-convex
longitudinal profiles ( Fig. 8 ), while the linear character of the Khoumane attributes
confirm the MIF footwall uplift ( Fig. 6 a). Similarly, higher values of K (between 80 and 250) increasen
towards the W, in FR s B
(K sn > 200; Fig. 6 c), confirming its maximum amount of uplift. Conse- quently, the upstream
propagating knickpoints with vertical waterfall
deflect the Khoumane river to carve up the Moulay Idriss gorge. The formation of waterfall here
results in the over-steepened Khoumane reach developed onto fractured carbonate rocks as a result
of the El Hamma groundwater sapping function ( Fig. 6 b and c) promoted by salt tectonic activity.
Indeed, being at lower elevation, El Hamma discharges into the Khoumane and produces a
theater-headed valley, typical for the devel- opment of sapping process ( Laity and Malin, 1985 ) with a
structurally controlled ‘U’ shape ( Fig. 7f and 6 b).
Hence the Khoumane basin is losing its upstream drainage area, leaving it with high χ.
Moreover, other local water divide migrations, mainly in TaR-KnR to the southeast and DNP to the
northwest, are con- sistent with a disequilibrium state due to tectonic perturbation in the massif ( Fig. 9 ).
The two knickpoints observed in ( Fig. 8 b and c, d, f) limit the river
reaches, where K sn decreases upstream, progressively corresponding to slope-break knickpoints. We
interpret their formation as the result of two-
phased increase in uplift rate ( Fig. 8 ), in response to the Quaternary tectonic activity, coupled with an
active halokinesis.
By contrast, generation of one knickpoint is observed in El Heitouf and Beni Meraaz, consistent
with gorge formations as well as along the southern fault trace (streams 22, 23, 25, 27 and 28 in Fig.
8 a), correlating
with a break of K sn values (between 80 and 40) in the westernmost basins (basins 29 and 30 in Fig. 5 )
indicative of a reduction in the uplift rate of
the MHF footwall.
A. Amine, et al.
Fig. 8. ( a) Geological map showing the 31 trunk river channels and the correspondent fluvial knickpoints identified in this study. (b–g) χ plots for the main studied rivers (blue with dashed red lines) with their
correspondent trunk channel river profiles (blue lines). Triangles mark knickpoints (1 generation in yellow and 2
generation in green colors) and the dashed, red lines correspond to the linear regressions using for the determination of different (k sn) reaches. (For interpretation of the references to color in this figure legend, the
reader is referred to the Web version of this article.)
5.3. The Moulay Idriss Massif activity related to the SW Central Rif motion
The resulted vertical motion in the MIM ranging from 0.05 mm/yr to
0.11 mm/yr may explain the discrepancy between the present NW plate convergence rates of 4–5
mm/year ( DeMets et al., 1994 ) and the rela- tively low maximum uplift rate of 0.11 mm/year. This will
be concordant with a mean 2 mm/yr SW regional differential displacement of the Rif front, the Saïss
foreland basin and the tabular Middle Atlas foreland ( Chalouan et al., 2014 ) and an horizontal
shortening rate of
2.5 ± 1.3 mm/yr along the SRF, responsible for the 1755 Meknes earthquake ( Poujol et al., 2017 ), in
agreement with previous regional research studies ( Fadil et al., 2006 ; Koulali et al., 2011 ; Vernant et
al., 2010 ) ( Fig. 1 b).
Salt tectonics and the activity of the NE-SW oriented NDF and ALF account for the vertical
growth of the MIM, mainly to the east, which in turn may trigger the 1755 Meknes earthquake. The
NDF and ALF together with the SFF ( Fig. 3 a); the SRF ( Fig. 2 ); and the sinitral crustal faults mainly
the North Middle Atlas fault (NMAF) ( Fig. 2 ) accommodate the SW escape of the Central Rif with
respect of stable Africa ( Chalouan et al., 2014 , 2006 ; Poujol et al., 2017 ). This motion is located
between the NMAF and the Jebha fault ( Fig. 2 ) ( Chalouan et al., 2006 ), which extend northeastward
and associated with the deformation in the Alboran sea ( Chalouan et al., 2001 , 1997 ; Comas et al.,
1999 ) accommodating the shortening caused by the Eurasia-Africa convergence by N–S to NE–SW
shortening, locally rotated up to a NW–SE orientation and the possibly associated subduction
processes within this convergence zone.
13
Journal of African Earth Sciences 167 (2020) 103833
6. Conclusion
The present geomorphic analysis demonstrates different degrees of tectonic activity between the
eastern and western parts of the massif that are corroborated by the reactivation of both NDF and
ALF, with the oc- currence of salt influence. The spatial change of tectonic activity is re- lated to the
irregular salt layer in the area in depth ( Faugères, 1978 ) induced by the Mio-Pliocene to present fault
activity and stimulated by the motion of the Western and Central Rif to the SW via NDF and ALF
systems.
The results from the geomorphologic analyses support the relative high activity of the eastern
part of the MIM (DNR, NR and TaR-KnR). These include the convex hypsometric curve in DNR and
foot-rejuvena- tion streams along the NR and TaR-KnR as well as convex and concave-
convex profiles, which exhibit high K sn values and thus consistent with rate of 0.11 mm/yr in the
Quaternary. The recent activity in the DNR and
NR seems to be related to NDF and NF fault system, which in turn pro- motes salt tectonics,
especially in the DNR salt dome.
The differential uplift in the northern part of the MIM is corroborated with the occurrence of one
generation of knickpoint in the northwest and two generation to the northeast, which are controlled by
a neo halokin- esis influence. This interpretation is argued by the salt tectonics control in the FRB,
where the El Hamma groundwater occurrence oversteepens
Koumane reach (K sn> 200) with the formation of vertical waterfall ( Figs. 8f and 6 c). In this part, the MIF
footwall shifts to trapezoidal facets
indicative of normal fault recent activity, which results in the deviation of the Khoumane river and the
formation of Moulay Idriss gorge.
The southern faults are characterized by a progressive decrease of slip
towards the west in MHF, where the K sn values together with knickpoints
A. Amine, et al.
Fig. 9. Spatial distribution of χ for rivers draining areas >0.1 km2. (a) χ map of the sebou watershed. (b) χ map of the Massif, black arrows indicate the direction of divide motion depending on the variation in χ
across drainage divides.
indicate its relative lower activity in the MIM, comparing to those of the MIF or the TKF. Thus, it seems
not to be the cause of the 1755 Meknes earthquake as it has been interpreted by Moratti et al. (2003) .
The obtained morphotectonic results not only provide evidences of active structures
accommodating the southwestward escape of the central Rif, but also highlight regional tectonic
deformations as well as active salt tectonics, which can be studied under other aspects.
Funding
This research did not receive any specific grant from funding agencies in the public, commercial
or not-for-profit sectors.
Declaration of competing interest
The authors declare that they have no known competing financial interests or personal
relationships that could have appeared to influence the work reported in this paper.
Acknowledgements
The authors thank José Vicente Pérez-Peña and an anonymous re- viewer for their comments
and suggestions that greatly improved this paper. We are grateful to Damien Delvaux for handling the
editorial process.
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