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L'industrie pétrolière 2001


FR0203360

Doc. Enegle.2
N'TRN .c .3.r.

*L'évolution des prix du pétrole brut

* L'exploration et la production pétrolières dans le monde __

j5~pioaton
t l podutio ptroièrs n France

L'findustrieparapétrolière

*Les approvisionnements en hydrocarbures

Le rffinage__ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

ML'évolution de la qualité des produits et les carburants de substitution

*Les transports intérieurs de produits pétroliers

r Le stockage des produits pétroliers

~Laconsommation deproduits pétroliersj

MLa icalité des produits pétroliers

Le prix des produits pétroliers

M a distribution des produits pétroliers

Direction Générale de il'Énergie et, des Matières Premières


M INSU
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MêUIi1I~~U
Il bIWI(SJI ~L'industrie pétrolière en 2001

Bien qu'en retrait sensible (- 16 %) par référence européen, a atteint 24,70 $/bbl en
rapport à 2000, le prix du panier OPEP, qui 2001, elle s'est établie à 26,6 $/bbl sur la
s'est établi à 23,12 dollars par baril ($/bbl) première partie de l'année, contre 20 $/bbl
en moyenne annuelle en 2001, s'est inscrit après les attentats.
pour la seconde année consécutive dans la Les effets des attentats intervenus en septembre
bande de prix objectif de l'organisation. 2001 auront contribué à illustrer crûment la
difficulté de l'OPEP à concilier « stabilité » des
Il est cependant artificiel de résumer 2001 en un prix dans une bande de 22 à 28 $/bbl, niveaux
chiffre moyen. Les événements du il1 bien supérieurs au coût marginal de production
septembre ont en effet marqué une rupture nette des pétroles bruts dans les zones non-Opep
dans l'évolution des prix pétroliers. Si la (inférieur à 15 S/bbl ... ), et accroissement de sa
moyenne des prix du Brent, pétrole brut de part de marché.

en $/bbl Evolution du prix du panier OPEP


34-
32Ilsteb 20
30-
28
26-
24
22

20~~~~~i

18 ~~ ~ ~ ~ ~ ~ o-
16 ~~ ~ ~ ~ '~.

L'avant Il septembre les prémices successives de réductions significatives de son


d'une glissade des prix offre -1 Mbbl/j 2 au lerjanvier 2001
-1,5 Mbbl/j au 1er avril.

Début 1999, l'OPEP a renforcé sa politique de Cette situation indique clairement une rupture
contingentement de l'offre pétrolière, à laquelle avec l'année précédente durant laquelle
elle a associé, depuis septembre 1999, un l'organisation avait, à l'inverse, par quatre fois
objectif de prix de 22/28 $/bbl'. De septembre augmenté son offre (mars, septembre, octobre,
1999 à septembre 2001, l'organisation des pays et novembre 2000) pour un total de 3,6 MbblIj,
exportateurs de pétrole aura atteint sa cible. afin de prévenir ou limiter les dérapages
haussiers des prix.
En effet, lors des huit premiers mois de l'année En dépit de ces réductions de production, le
2001, à l'exception du 3 janvier, les prix ont niveau des stocks industriels dans les pays de
constamment évolué dans la bande objectif de l'OCDE s'est progressivement éloigné des
prix de l'OPEP. Ce résultat n'a pu être atteint points bas historiques enregistrés en 2000 en
par l'organisation qu'au prix de 2 décisions connaissant une hausse, plus marquée que les

pour le prix du panier OPEP 2 Millions de barils par jour

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évolutions saisonnières normales au deuxième de l'année 2001, qui a conduit l'Agence
puis troisième trimestre 2001.
Internationale de l'Energie à réduire de près de
Cet accroissement résulte de deux facteurs, qui 1,5 Mbbl/j entre décembre 2000 et septembre
sont en partie le fruit de la politique de prix 2001 ses estimations de croissance pétrolière
élevés de l'OPEP: pour l'année.
- La croissance de la production des pays Ces révisions sont aussi en partie imputables à
non membres de l'OPEP, accélérée par la une élasticité prix de court terme, rarement mise
hausse des budgets d'investissement des en évidence avant l'année 2000, la persistance
compagnies pétrolières. La Russie aura été, en de prix pétroliers élevés conduisant à une baisse
2001 comme en 2000, le premier contributeur à~ des consommations.
cette hausse, sa production augmentant dans Cetdn oiumn ua éu uscn
l'année de près de 0,6 MbblIj, soit un niveau C'mestrdonc logqemn
, qu'au debutr duE s'eon
comparable à l'incrément net de la production semgestrvem2001,rleprixd airOE 's
mondiale. prgesvmn apoché du plancher de la
bande objectif de l'organisation. Seul
- La dégradation des perspectives de l'engagement de l'OPEP en une nouvelle
croissance de demande pétrolière. Elles ont réduction de l'offre de I MbblIj, annoncée le 17
juillet pour une application au 1er septembre, a
été la conséquence première du ralentissement permis d'inverser le mouvement. Ainsi, au 2
de l'activité économique sensible au début septembre 2001, l'OPEP avait déjà consenti une
réduction de 3,5 Mbbl/j de ses quotas de
production.

Prix du Brut - une action déterminante du cartel

28,00350

27,00 ~~~~~~~~~~~~~~~~~
26,00250

25,00 -20,00

24,00 15,00

23,00-- 00

22,00 -- 50

21,00 0,00
>. > '' > >. >
-J oo~~~~0

Quotas OPIEP -Prix du Brenti

L'après il septembre un effet récessif


accélérant le glissement des prix pétrolière mondiale. Les prévisions de
consommation pour l'année 2002 ont en
C'est donc dans une situation de marché moyenne connu alors une révision baissière de
caractérisée par une offre excédentaire que sont près de 0,7 Mbbl/j.
intervenus les attentats du Il1 septembre. Ces L'impact négatif à court terme de ces
évènements, dont le caractère récessif a été évènements sur la consommation pétrolière a
rapidement identifié, ont bien sûr conduit été évalué à 1 MbblIj pour le dernier trimestre
l'ensemble des organismes de prévisions à 2001.
procéder à des révisions, drastiques et
convergentes, de leurs estimations de demande
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Il s'en est suivi une correction baissière des prix coopération. Cette conditionnalité constituait
très prononcée entre le 17 et le 25 septembre

(- 7 $/bbl) amenant le panier OPEP à près des certainement le seul moyen pour l'organisation
20 $/bbl. La concentration des actions militaires de motiver l'ensemble de ses membres pour un
sur des cibles situées en Afghanistan a achevé effort supplémentaire alors que la capacité
de convaincre les opérateurs de marchés de la inutilisée de l'OPEP était déjà proche de
faible probabilité d'une rupture d'approvision- 5,5 MbbIIj. Cette exigence de solidarité visait
nement pétrolier en provenance du Moyen- en premier lieu la Russie, qui selon les
Orient alors que, par ailleurs, la marge d'action estimations de l'AIE pourrait voir sa capacité de
de l'OPEP pour maintenir des cours élevés dans production croître à nouveau de 0,5 Mbbl/j en
un contexte économique dégradé paraissait 2002, après s'être développée de 1,3 MbbIIj sur
diplomatiquement limitée, les trois dernières années.
Au début du mois d'octobre, plusieurs pays de L'impulsion du Mexique puis de la Norvège
l'OCDE appelaient l'OPEP à poursuivre dans aura été décisive pour entraîner l'adhésion de la
la voie de la modération afin de ne pas aggraver Russie. Mi-décembre, la Norvège s'est engagée
la détérioration de la situation économique. Le à réduire sa production de 150 000 bbl/j sur
taux de respect des quotas semblait l'ensemble du premier semestre de l'année
concomitamment se dégrader. Les cours ont 2002, après que le Mexique eut opté pour un
poursuivi au cours du mois d'octobre leur lente geste de 100 000 bbl/j. La Russie consentira
érosion, le prix du panier OPEP atteignant finalement dans les jours suivants et pour une
17,50 S/bbl au début du mois de novembre, soit même période, un engagement de réduction de
des niveaux inconnus depuis l'été 1999. ses exportations de 150 000 bbllj.
Les contributions complémentaires de l'Angola
et du sultanat d'Oman permettront à l'OPEP de
Une solidarité contrainte, insuffisante pour pouvoir se targuer d'une coopération minimale
consolider à elle seule un plancher de des autres producteurs.
22 $/bbl Lors de la réunion du 28 décembre 2001 tenue
au Caire, l'organisation confirmait donc une
La réunion ministérielle de l'organisation réduction de son contingent de 1,5 MbbL'j. Cette
programmée le 14 novembre 2001 s'est donc confirmation a permis une consolidation des
déroulée dans un contexte extrêmement prix autour de 19 $/bbl en fin d'année, soit un
baissier. En préalable à cette réunion, tous les niveau très sensiblement inférieur à l'objectif de
pays de l'OPEP avaient évoqué la similarité de l'OPEP.
la situation présente avec le choc de demande
provoquée par la crise asiatique de 1998.
Le souvenir de cet épisode, qui avait eu pour Un bilan contrasté
résultat un effondrement du prix du baril
jusqu'au plancher de 10 $/bbl atteint à la fin de Au terme de l'année 2001, le bilan de
l'année 1998, oriente l'action de l'organisation l'organisation est loin d'être exclusivement
depuis le mois de mars 1999. Il a été le ferment positif. Si le prix du panier OPEP s'est établi à
de la solidarité retrouvée de l'OPEP et explique 23,12 S/bbI en moyenne annuelle sur 2001',
en partie la détermination de l'organisation qui, s'inscrivant pour la seconde année consécutive
face au spectre d'une nouvelle crise, a annoncé dans la bande de prix objectif de l'orga-
le 14 novembre 2001 une réduction de quotas nisation, l'OPEP n'a pu atteindre son objectif
de 1,5 Mbbl/j applicable au 1erjanvier ;tout en d'un maintien des cours au-dessus de la barre
conditionnant cette baisse à une réduction de la des 22 $/bbl.
production des non-OPEP de 0,5 Mbbl/j.
Par ailleurs, la défense du plancher de prix a
Pour la première fois de son histoire, l'OPEP a conduit l'organisation à consentir en l'espace
lié, aux termes de cette réunion, le durcissement d'un an une réduction de 5 MbblIj du niveau de
de sa politique de quotas à une action solidaire ses quotas.
des principaux pays exportateurs de pétrole
extérieurs à l'organisation... .les menaçant
explicitement de guerre des prix en cas de non-
3En retrait de -16% par rapport à 2000

Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
A l'inverse, l'organisation a consolidé en 2001 annuelle pourraient s'inscrire pour la troisième
son retour au centre de la scène énergétique année consécutive dans la bande de prix objectif
mondiale. de début 2002. Cette situation est pour partie le
La légitimité de l'existence de l'OPEP, sur reflet de l'exacerbation des tensions au Proche-
l'utilité de laquelle certains s'interrogeaient en Orient. Elle est aussi la conséquence, dans un
1998, n'est plus mise en doute grâce notamment contexte d'anticipation d'une prochaine reprise
à une participation renforcée du Venezuela. La économique, d'un fort taux de respect des
solidarité retrouvée a permis à l'organisation de
redresser les cours pendant deux ans et nouveaux quotas OPEP en vigueur depuis le
d'engranger ainsi des recettes budgétaires premier janvier 2002.
importantes.

Enfin, la poursuite du dialogue producteur Cette évolution des prix qui présente un intérêt
consommateur dans un contexte de volatilité budgétaire immédiat pour les pays producteurs
extrême des prix pétroliers a permis en ne doit pas masquer le fait que l'OPEP fait
décembre 2000 à Riyad, lors du 7cm` forum aujourd'hui à nouveau face à son défi
International de l'Energie, l'obtention d'un récurrent, celui de l'optimisation sur le long
consensus sur la nécessité d'une stabilité des terme du produit prix/volumes exportés.
prix à un niveau raisonnable et la notion de La perte de part de marchés constatée sur les
« prix raisonnables » a certainement évolué à la deux dernières années est trop rapide et
hausse de quelques dollars dans l'esprit des importante pour satisfaire une organisation
consommateurs pendant les deux dernières détenant 78 % des réserves mondiales de
années caractérisées par des prix très élevés, pétrole et dont tous les membres, y compris
l'Irak, envisagent une croissance significative
L'évolution des marchés pétroliers sur les de leur production à l'horizon de 5 ans.
quatre premiers mois de 2002 laisse supposer
que les prix du pétrole exprimés en moyenne
M Xavier Burucoa

Variations annuelles de la demande et des productions OPEP et non OPEP

1,5

0,5 -- MS

-0,5

Di,-ection Géné,-ale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~
1FÀ ~ -- * * *L'industrie pétrolière en 2001

Evolution des réserves dernières années. Les réserves prouvées en gaz


ont connu une hausse plus rapide (+ 3,3 %)
Selon les estimations de la revue « OiI&Gas suivant, pour la seconde année consécutive, un
Journal» 1, les réserves pétrolières mondiales rythme très supérieur à la moyenne de la
prouvees 2se sont établies au 1er janvier 2002 à décennie passée (1,2 %).
i 032 milliards de barils pour le pétrole (soit
environ 141 Gtep 3 ) et à 520 milliards de pieds Il serait dangereux de chercher à extrapoler des
cubes pour le gaz (soit environ 154,4 Tm3 ). tendances de long terme sur la base de cette
Elles représentent ainsi respectivement près de seule évolution annuelle des réserves en
40 fois la production de pétrole de l'année 2001 hydrocarbures. En effet, les modifications
et 60 fois la production actuelle de gaz de cette constatées d'une année à l'autre reflètent en
mème année. partie les succès d'exploration récemment
rencontrés par les compagnies et qui
La structure géographique des réserves interviennent à un rythme irrégulier. Elles
pétrolières fait apparaître une très forte reflètent aussi les progrès réalisés par les
concentration géographique de ressources au ingénieurs de gisement dans l'estimation des
MoyenOriet (663 % 1l'OPEP 4 dans son réserves de structures déjà en production. Elles
Moen-Ombledtnnt(66,3 %)dsrsrvsmn résultent également, pour beaucoup, des choix
diales de pétrole. Les ressources gazières de communication des compagnies pétrolières
présentent également une forte concentration, le comme des Etats, sur l'état de leurs réserves.
Moyen-Orient (36,32 %) et la Russie (31 %) Répartition géographique des réserves gazières
recelant ensemble plus des 2/3 des réserves
prouvees.
Asie-P..ifique
Ani6eiq.. 8%
Répartition géographique des réserves pétrolières 10%r.ep.
Afrique O..id.ntale
7% %

M en Orient Hurop. Octtale


Moyeu
Orient36
66%/

Europe Orientale fiu


6%/ fiu
7%/
Europe Occidentale
M% Amérique
Asie-Pacifi'que 15% i Source où and Gas Journal

Source : Oil and Gas Journal Ainsi les évaluations publiées par lFOEI&Gas
Seln cs ciffesla
rogesson es éseves Journal montrent que 60 pays producteurs
Selonvces cnhiffrescaprogresslionides réenrves20 parmi lesquels la Norvège, l'Arabie saoudite,
prouvéesaenéhydroarbuesà03liqide entre u00 l'Iran, la Russie... ont gardé leurs estimations
etr2002 au éytémlmitéenàe 0croitsunc taudx strictement inchangées en 2001, alors que leur
procemoen
durythe
d crossane de dix production pétrolière sur l'année a fatalement
contribué, en l'absence de toute nouvelle
Seules données disponibles, au premier janvier de découverte ou réévaluation notables, à réduire
l'année N+l, sur l'état des réserves de l'année N. leurs réserves.
2 voir définition dans la dernière partie
3tep: tonne équivalent pétrole
4L'OPEP regroupe l'Arabie Saoudite, le Koweït, les Les principales évolutions dans l'estimation des
Emirats Arabes Unis, l'Iran, L'Irak, le Qatar, le réserves pétrolières mondiales ont concerné
Venezuela, l'Indonésie, l'Algérie, la Libye et l'Angola.

Direction Générale de Il'Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
l'Afrique qui, grâce à la réévaluation des Les réserves gazières africaines sont restées
réserves nigérianes (+ 1,5 Gb 5), a connu une stables (+ 0,2 %). L'Europe occidentale a
progression de 2,4 % de ses ressources enregistré un recul (- 0,7 %), dont la Grande
identifiées. Tout aussi significative en volume, Bretagne est la première source (- 0,9 Tcf
la révision des réserves prouvées du Moyen- -3,2 %). Cette baisse est proportionnellement
Orient s'est traduite par un accroissement de inférieure au retrait constaté en Europe orientale
0,3 % des réserves de la zone. Elle a résulté de (-1,6 %), causé par la révision majeure des
la révision haussière des réserves du Qatar ressources gazières roumaines (-9,7Tcf; 73 %).
(+ 2 Gb).
Ces évolutions enregistrées en 2002 illustrent
Les autres modifications, devant être soulignées pour certaines des phénomènes structurels tels
bien que d'une ampleur plus modeste, sont :que
- Un repli des réserves de l'Europe Orientale - le dynamisme de l'activité d'exploration
(CEI incluse de 0,8 %) du fait d'une dans le Golfe de Guinée (croissance des
drastique révision des réserves roumaines réserves du Nigeria) ;
(- 0,5 Gb '/ - 33 /1) ; - la réactivité en Amérique du Nord de
- Une régression (- 0,4 %) des réserves de la l'exploration aux conditions de marchés
zone Asie Pacifique, du fait d'une baisse en (croissance des réserves de pétrole et plus
Malaisie (- 0.9 Gb) partiellement compen- encore de gaz dans un environnement de
sée par la réévaluation des ressources prix élevés).
australiennes (+ 0,6 Gb) et à un degré
moindre thaï landaises (+ 0,16 Gb) ; Evolution des productions 7
- Un recul (- 0,3 %) des réserves détenues en
Europe occidentale, suite au glissement des Selon les estimations de l'Agence Internationale
réserves britanniques (- 0,07 Gb I - 1,4 %) ; de l'Energie, la production pétrolière mondiale
- Enfin une progression (+ 0,4 %) des en hydrocarbures liquides 9 s'est établie à
ressources prouvées de la zone Amérique 76,93 Mb/j contre 76,87 Mb/j en 2000. Cette
qui reflète des évolutions contrastées, remarquable stabilité masque des évolutions
haussières pour les Etats Unis (+ 0,3 Gb), le assez hétérogènes qui peuvent être regroupées
Canada (+ 0,15 Gb) et le en trois catégories
Venezuela (+ 0,8 Gb), fortement baissières
pour le Mexique (- 1,2 Gb) et la Colombie Une baisse de la production OPEP à 30,18 Mb/j
(-0,2 Gb). (- 0,62 Mb/j ; - 2%).
La production de l'OPEP-10'0 a décliné de
Au niveau gazier, les révisions de réserves ont été 0,4 Mb/j, suite à l'abaissement des quotas
plus tranchées que pour que le pétrole. Elles ont OPEP en 2001. Bien qu'en 2001 l'organisation
consisté en: ait, en trois étapes, réduit de 3,5 Mb/j son
- une progression très prononcée en Asie contingent de production 'i , le repli moyen
pacifique (+ 18,7 %), reflet de réévaluations constaté entre 2000 et 2001 reste plus modeste.
majeures en Indonésie (20 Tcf6 : + 27 %) et En effet, les quotas OPEP avaient à l'inverse
en Australie (+ 45 Tcf / + 50 Vo); fortement augmenté en 2000, culminant en
- une progression forte au Moyen Orient décembre 2000 après 4 hausses successives
(+ 6,5 %)du fait du Qatar (+ 114 Tcf: totalisant 3,7 Mb/j. La production irakienne a
+ 29%);
- uneprgressiontrès
senible surla zone Les statistiques de production gazières n'étant établies
que sous un délai proche de 8 mois, les analyses se
Amérique (+ 3,2 %), imputable aux Etats- concentreront sur l'évolution de la production e
Unis (+ 10 Tcf : + 5,6 %) et à la Bolivie hydrocarbures liquides
(+ 6 Tcf : + 33 %). Comparaisons des productions moyennes en 2000 et
2001, et non des estimations de fin d'année comme pour
les réserves
9Elles incluent les liquides de gaz naturel
10Hors Irak
11Baisse qui s'est poursuivie en 2002 par une réduction
Giga baril complémentaire de -1,5 Mb/j applicable au ir janvier
6Térapieds cube 2002

Direction Générale de I 'nergie el des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
également reculé de 0,2 Mb/j, en 2001, en (+1,3Mb/j en trois ans) qui aura été permise
raison notamment d'interruptions des par la reprise de l'investissement productif
exportations pétrolières irakiennes plus durables dans ce pays.
en 2001 qu'en 2000. Ces perturbations 2001 n'aura pas permis d'enregistrer de
accompagnent depuis 1996 chaque période de progression significative dans le Golfe de
renouvellement semestriel de l'accord « pétrole Guinée. Cette zone devrait cependant constituer
contre nourriture ». dans les prochaines années, avec la Zone
Caspienne, la principale source de croissance de
Une stagnation de la production des pays la production pétrolière non-OPEP.
OCDE (-0, 1 Mb/j; - 0,5 %) à 21,85 Mb/j.
Ce léger repli traduit à la fois un retrait Quel horizon pour les réserves
significatif de la production pétrolière
britannique (- 0,15 Mb/j ; -5,5 %) et plus L'évaluation des réserves, présentée au point 1,
limité de la production australienne (-0,06 Mb/j); est menée à partir de méthodes probabilistes qui
une hausse de production de la Norvège conduisent à distinguer trois catégories les
(+ 0, 1 Mb/j) et du Mexique (+ 0, 1 Mb/j) ; une "réserves prouvées", assorties d'une probabilité
stagnation de la production du Canada de 90 % à 95 % d'être économiquement
(0,01Mb/j) et des Etats-Unis (- 0,03 Mb/j). La produites à par-tir des technologies disponibles
persistance depuis 1999 d'un niveau de prix les "réserves probables" (probabilité de 50 %)
élevés des hydrocarbures, facteur a priori enfin, les "réserves possibles" (probabilité de
favorable à l'investissement dans les zones 10 %).
matures, semble n'avoir permis que le simple
maintien du niveau de production des « pays les Les réserves prouvées constituent la norme la
plus développés». plus communément retenue pour l'élaboration
des statistiques officielles de réserves. Elle s'est
La montée en puissance de la production russe imposée, en raison du principe de prudence
(+ 0,5 Mb/j ; + 7 %) qui explique à elle seule la comptable due aux investisseurs, comme unique
majeure partie de la progression de la référence aux sociétés pétrolières interna-
production pétrolière non OCDE (+ 0,7 Mb/j). tionales cotées sur les places financières
Les autres évolutions sensibles dans la américaines. Les différentes évaluations des
production des pays hors OCDE et OPEP, ont réserves prouvées mondiales d'hydrocarbures
concerné, pour le volet haussier, le Kazakhstan convergent aujourd'hui vers un ordre de
(+ 0,1 Mb/j), la Chine (+ 0,07 Mb/j) et le Brésil grandeur de 275 Gtep constitués par 140 Gt
(0,07 Mb/j), la Colombie connaissant le repli le d'huile et liquides dérivés du traitement du gaz
plus prononcé (-0,08 Mb/j). et 135 Gtep de gaz.

Ces évolutions annuelles confirment les Il est possible de définir grossièrement un


tendances structurelles que sont :concept de durée de vie des réserves prouvées
- le déclin de la production britannique, en en rapportant ces réserves aux productions
retrait pour la deuxième année consécutive annuelles 12. Ainsi calculée, la durée de vie des
et, pour l'instant encore, compensé par la
montée de la production norvégienne. La 12Pour les productions d'hydrocarbures, deux modes de
révision des réserves britanniques montre comptabilisation dominent :la première s'en tient à la
que les découvertes en Mer du Nord mesure stricte des volumes d'hydrocarbures produits en
briannquen'ont pas suffi à compenser la tète de puits ;la seconde comptabilise, d'une part, les
britannique ~~~~~~~~~~volumes
de pétrole après un pré-traitement de dégazage et
production pétrolière de l'année 2001 ;de déshydratation et, d'autre part, les volumes de gaz après
- La meilleure résistance au déclin de la un traitement qui permet d'en extraire les dérivés liquides
production pétrolière nord américaine, du tel que le butane, le propane, diverses gazolines et
condensats, ainsi que les impuretés. Cette seconde
fait de la poursuite du développement de méthode offre l'avantage d'une comparaison immédiate
l'offshore profond dans le golfe du entre les productions commerciales d'hydrocarbures et la
Mexique et des productions de pétrole lourd consommation. Elle fait aussi apparaître la part croissante
au Canada des productions de liquides extraits du gaz par rapport à
celles de pétrole brut. Actuellement, les liquides extraits
- La poursuite d'une croissance exception- du gaz naturel (LGN) représentent près de 10 millions de
nellement rapide de la production russe barils par jour qui viennent s'ajouter aux 65 millions de
barils parjourde pétrole brut.

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
réserves atteint 37 ans pour le pétrole et de pour assurer jusqu'en 2033 une croissance de la
66 ans pour le gaz, ce qui correspond à l'un des production à ce même rythme.
plus hauts niveaux historiques.
Ces quelques considérations sur la durée de vie
Cette estimation peut être affinée, en des réserves prouvées illustrent la nécessité de
remarquant que la production d'hydrocarbures, poursuivre l'exploration des hydrocarbures dont
en réponse à la croissance des besoins, a l'AIE prévoit qu'ils assureront à l'horizon 2020
toujours structurellement progressé durant ce la couverture de prés de 70% de la
siècle (hors réajustement brutal résultant d'un consommrration énergétique mondiale.
choc pétrolier). La durée de vie des réserves se
trouve d'autant plus réduite que le taux de La situation actuelle des réserves, hors
croissance de la demande est important. Sachant considérations géopolitiques sur la dépendance
que les taux de croissance moyens constatés sur énergétique, n'a rien cependant d'alarmiste
la période 1973-2001 ont été de 0,86 % pour le comme le montrent certaines expériences
pétrole et 2,5 % l'an pour le gaz, et sous anciennes. Ainsi, lorsqu'en 1908, le Président
l'hypothèse d'une poursuite de la progression à Théodore Roosevelt, inquiet de l'exploitation
ce rythme des productions, la durée de vie des sauvage des ressources naturelles, décida de
réserves est réduite à 31 ans de consommation faire entreprendre l'inventaire pétrolier du pays,
pour le pétrole et 40 ans pour le gaz. il s'avéra que les Etats-Unis ne recelaient guère
plus de 1,4 Gt à 3,3 Gt de réserves de pétrole,
Cette évaluation demeure encore très incorrecte soit seulement une vingtaine d'années de la
puisqu'elle néglige le fait que le recours aux consommation du pays' 4 . La diminution du taux
seules i 4OGtep de réserves prouvées actuelles de croissance de la consommation et surtout la'
ne peut pas permettre une production pétrolière découverte de réserves bien plus importantes
continûment croissante pendant trente ans. En que ce qui était alors prévu compte tenu des
effet, les capacités de production doivent faire connaissances géologiques du moment a
l'objet d'un renouvellement incessant pour repoussé ces inquiétudes.
combler le déclin naturel de production des
gisements qui est évalué à environ 3 % l'an en De même, en 1970, les experts avaient identifié
moyenne mondiale. Du fait de cette déplétion des réserves prouvées, limitées à 71 Gt d'huile
des champs, les installations actuelles de et 37 Gtep de gaz, qui auraient théoriquement
production ne pourraient plus fournir que été totalement épuisées dès 1985, si le rythme
1400 Mt/an en 2 033 (contre 3 750 Mt/an de croissance de 9 % de la consommation
actuellement) et n'auraient ainsi permis de pétrolière observée dans la décennie précédente
produire que 76 Gt des 140 Gt de réserves de avait perduré. Depuis lors, 283 Gtep
pétrole disponibles pendant la période 2002- représentant 62 % des réserves découvertes
2033. depuis l'origine, ont été trouvées soit des
chiffres très supérieurs à ce que les géologues
En fait, en optimisant sans contrainte la mise en les plus optimistes escomptaient. Ces résultats
production des réserves prouvées actuelles en n'ont cependant pu être alors obtenus que grâce
pétrole brut de manière à répondre en continu à à de remarquables investissements de
la hausse de consommation, le pic de Recherche et Développement.
production pétrolière serait atteint dès 202413.11
serait ensuite impossible de suivre le rythme de
croissance de 0,86%/an, la mise en production
de nouveaux gisements ne pouvant plus
équilibrer le déclin du portefeuille des
gisements en production. On peut estimer à
environ 39 Gtep le « fond de roulement » de
réserves prouvées complémentaires nécessaire

13toujours sous l'hypothèse d'un déclin de la production


des gisements de 3% et d'une croissance de la demande de
0,86%/an, soit une progression inférieure de moitié aux 14en appliquant à la consommation du moment le taux de
prévisions AIE croissance de 13,8 % l'an des 10 années qui précédaient

Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
i .. . ~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001

Reserves petrolieres

Ase Pacifique 43,96 43,78 -0,4%


Euoeoccidentale 17,19 17,14 -0,3%
Euoeorientale 59,02 58,55 -0,8%
Moyen Orient 683,52 685,59 0,3%
Afrique 74,89 76,68 2,4%
Amnériques 149,28 149,81 0,4%
Total i 027,85 i 031,55 0,4%

Réserves gazières

Aie Pacifique 365,1 433,3 18,7%


Erpe occidentale 158,8 157,8 -0,7%
Eope orientale 2 002,1 i 970,9 -1,6%
Moyen Orient i 854,8 i 974,6 6,5%
Afrique 394,2 394,8 0,2%
Amnériques 503,4 519,7 3,2%
Total 5 278,5 5 451,1 3,3%

Production d'hydrocarbures liquides

OPEP ~~~~~30,80 30,18 ~ -2,1% 40,14%


OCDE ~~~~~21,93 21,851 -0,4% - 29,06%
CEI ~~~~~~7,928,51 7,4%1 11,37%
Reste du Monde 14,51 14,60 0,6% 19____
42____
Total
approvisionnement_ 76,87 76,93j

intègre les « écarts de raffinages », source de gains volumétriques annuels.

Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques e; Minérales
*. *
- . - - ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001

En 2001, l'essentiel (62 %) des 107,2 millions Courgivaux, dans le bassin de Paris, Coparex a
d'euros investis dans l'amont s'est concentré foré un puits horizontal destiné à rechercher
sur les gisements, avec des dépenses de l'extension d'une accumulation d'huile
développement en hausse de 18 % par découverte en 1990 à Sancy-lès-Provins ; ce
rapport au niveau de l'année 2000 puits est pris en compte avec l'activité de
(66 millions d'euros, contre 55,8 en 2000). production-développement.
Avec le report de plusieurs puits d'exploration,
qui n'ont pu être forés en 2001, les dépenses En mer, l'année 2001 a été marquée par une
d'exploration en France métropolitaine ont activité d'exploration sismique importante, et
fortement baissé (- 41 % pour l'ensemble par le forage d'un puits au large de Saint-Pierre
bassin de Paris I Mer d'Iroise, -69 % pour et Miquelon. Ajoutée à l'attribution récente
l'Aquitaine). d'un permis et de deux APP (') cette activité
Toutefois, si l'on inclut les travaux effectués indique un regain d'intérêt des compagnies
outre-mer, les investissements ont augmenté de pétrolières pour les zones marines françaises.
173 % avec le forage d'un puits marin à Saint-
Pierre et Miquelon. En valeur, ces Au large des côtes de la Métropole, la
investissements ont atteint 41,2 miùllions superficie couverte par les permis exclusifs de
d'euros, contre 15 millions en 2000. recherche est restée inchangée (25 735 km 2 ).
Outre ces permnis exclusifs, il y avait en fin
d'année deux APP, dont une très vaste de
Evolution des
inveslissements
dansl'amont pénrolâer
en 10 900 km' accordée en septembre 2001 dlans le
________________F __an___e__Golfe de Gascogne.
Au large de la Bretagne (Mer d'Iroise) et dans le
Golfe du Lion, 5 979 km de sismique ont été
enregistrés, ce qui représente un niveau
d'activité (2,9 mois-équipe) qui, à l'exception de
l'année 1994, n'avait pas été observé depuis le
début des années quatre-vingt.

lwiIW2IWIlm
ws fl fflIff IflM W]Outre-mer, un permis situé au large de la
OEFp4 (y-o-.1- [OETAk~4O Guyane a été accordé en mai à la compagnie
britannique Planet Oil, filiale d'une compagnie
australienne. Exxon-Mobil a demandé le
Exploration renouvellement de son permis de Saint-Pierre et
Miquelon, et on a enregistré une demande d'une
A terre, la superficie couverte par les permis compagnie américaine pour une zone située au
exclusifs de recherches a diminué de 14,2 % en large de la Martinique.
2001, passant de 13 520 à Il 601 kM2. A Saint-Pierre et Miquelon, le forage par
Cette diminution provient de l'expiration de Exxon-Mobil du puits "Bandol 1", a commencé
cinq permis, alors que seule une extension de en mars 2001 dans une zone du bassin
permis a été accordée. Deux demandes de laurentien encore non explorée par forage, à
perms
enrgisrées
on ét d'ue sperfcie environ 160 kilomêtres au sud des deux îles
permis ont ét enegstésd'nespefii françaises. Le puits a atteint sa profondeur
finale de 4 054 m le 26 avril, sans résultat
Sur ces permis terrestres, l'activité commercial. Si les résultats du forage ont été
d'exploration a été extrêmement réduite négatifs, ils ont apporté des renseignements
seule une campagne sismique (195 km) a été permettant d'améliorer la connaissance de la
enregistrée, dans le bassin parisien Aucun des géologie pétrolière régionale. Rappelons que les
puits d'exploration projetés par les compagnies chances de succès d'un puits d'exploration,
dans cette région n'a pu, pour diverses raisons, surtout dans une zone inexplorée, comme c'est
être foré en 2001. Ces travaux devraient être
réalisés au cours de l'année 2002. Signalons (')"Autorisations de Prospection Préalable" : titre
toutefois que sur le permis d'exploration de non exclusif autorisant seulement la réalisation de
travaux d'exploration géophysique.

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le cas ici, sont toujours relativement faibles. extraits du gaz naturel a été de 177 000 tonnes,
Exxon-Mobil considère malgré tout que la contre 173 000 en 2000.
région conserve un intérêt certain, comme le Les principaux producteurs de pétrole brut sont
prouve la demande de renouvellement de son toujours EssoRep (29 % de la production
permis. française), ELF-AEPF (25 %), Vermilion Rep
Concernant le forage, il faut également (21 %), Coparex (12 %), Madison (6 %) et
souligner son bon déroulement sur le plan Géopétrol (5 %).
technique et ses retombées économiques locales
intéressantes, des entreprises de Saint-Pierre et Environ 40 % de la production provient de
Miquelon ayant assuré la fourniture de divers quatre principaux champs, qui produisent
services et matériels concernant principalement chacun plus de 100 000 tonnes/an :Chaunoy
la logistique et le transport. (1 3 %), Parentis (11 %), Itteville (8%) et
Villeperdue (8 %). Tous ces champs sauf un -
Parentis- se trouvent dans le bassin de Paris, qui
Production-développement a fourni l'an dernier 55 % de la production
totale française, contre 45 % pour l'Aquitaine.
Forages sur gisements Le nombre de champs en production en 2001
s'élève à 60, dont 40 % produisent moins de
Après avoir atteint un niveau très bas en 15 000 tonnes/an.
1999, l'activité de forage d'extension et de
développement avait beaucoup augmenté en
2000 avec l'augmentation des prix du brut; Production gazière
cette tendance s'est poursuivie en 2001 :24
puits ont été forés au cours de l'année, contre 19
en 2000. A une exception près, ces puits ont France: production de gazcommercialisé

tous été mis en production. Il faut souligner que


parmi ces puits, la proportion de puits7
horizontaux est en forte augmentation : environ
un puits sur trois foré en 2001 appartient à cette
catégorie. Exprimée en kilomètres forés,
l'activité a atteint 45,2 km, dont 39,4 dans le
bassin de Paris, contre 25,9 km en 2000.

Production pétrolière 191 18 91200

France production depétrole brut La production de gaz brut a diminué de


_____________________________3,2 %/ en 2001 à 2,82 milliards de ni contre
2,91 milliards de m3 en 2000.
La production commercialisée a diminué de
z %, à 1,81 milliard de r 3 La production
~~~~~~~~~~~~4
provient principalement du champ de Lacq et de
quelques autres champs du sud de l'Aquitaine
dont l'opérateur est ELF AEPF, la filiale pour
0~~~~~~~~::; 98lepoainpouto nFac ugop
1981 1986 zw
200W, TotalFinaElf. L'Aquitaine fournit ainsi 94,5 %
F 1 1 ~~~~~~~~de
la production française de gaz.

Grâce aux nouveaux puits mis en production


et aux travaux d'optimisation réalisés au
cours de l'année, la baisse de production par
rapport à l'année précédente a pu être
limitée à 2,5 % : 1,38 Mt contre 1,42 Mt en
2000, alors que le déclin avait été de 7,9 %
entre 1999 et 2000. La production de liquides

Direct ion Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001

2001 :une année record pour l'industrie d'exportation elle se situe en 2' position juste
parapétrolière française derrière les Etats-Unis.

En 2001, pour la seconde année consécutive, le La croissance des investissements


secteur parapétrolier français a bénéficié de la mondiaux en exploration-production se
reprise au niveau mondial; il devrait confirme
enregistrer un chiffre d'affaires record de 14
milliards d'euros soit une progression de En 2001, pour la deuxième année consécutive,
l'ordre de 12 % par rapport à l'année 2000. La les investissements mondiaux en exploration-
crise qui a affecté le secteur en 1999 semble production ont continué à croître pour atteindre
donc s'éloigner. prés de 115 Giga-dollars (G$). Cette reprise
L'année a également été marquée par le succès des investissements a bénéficié à la sismique,
de l'offre de Technip sur Coflexip. Le nouvel au forage et à la construction d'équipements.
ensemble Technip-Coflexip se place parmi les En sismique cette reprise a permis aux sociétés
cinq leaders mondiaux de l'ingénierie, de la de services d'écouler sur le marché leurs
construction et des services dans le domaine du bibliothèques de données acquises les années
pétrole et de la pétrochimie. précédentes. Ensuite, on a constaté un retour
de la demande des compagnies pétrolières pour
L'industrie parapétrolière :un secteur des études exclusives. Enfin, globalement, le
méconnu du grand public marché de la géophysique a bénéficié de la
vente d'équipements qui a connu une
L'industrie parapapétrolière comprend un croissance de 46 % sur la période 2000-2001.
ensemble de sociétés qui réalise les importants Pour le secteur du forage, l'année 2001 a été
travaux d'études et de constructions exceptionnelle : le volume global du marché a
nécessaires à l'exploitation des gisements. progressé d'environ 30 % pour atteindre
Ce secteur comprend quatre grands domaines environ 22 G$ (9 G$ à terre, 13 G$ en mer).
d'intervention à forte dominante technologique Enfin, dans le secteur de l'ingénierie et de la
sur lesquels la France occupe une position de construction, le marché a connu une croissance
premier plan : de l'ordre de 10 % par rapport à l'année
- le secteur de l'exploration-production précédente pour s'établir à 1i G$.
comprenant la sismique, le forage et les
équipements de forage, les services en cours de Les résultats des sociétés françaises
forage et plus généralement un ensemble de reflètent cette croissance
compétences appelées techniques 3 G
(géologie, géophysique, gisements) ; Le chiffre d'affaires consolidé de Technip-
- l'ingénierie et les travaux offshore Coflexip pour l'année 2001 s'est élevé à
comprenant la conception et la réalisation de 3 446 millions d'euros (ME) soit une
supports de production, de tuyaux flexibles et progression de près de 20 % comparé à 2000.
de véhicules autonomes sous-marins ainsi que Cette hausse vient principalement de la
les services associés ; consolidation à 100 % de Coflexip au
- del'esembl
a filère az avc en quatrième trimestre 2001. La croissance du
paricl'ensmled liu
la facilièrle gazckavec enl chiffre d'affaires de Technip seul a ete
trnparticule lazliuéactionle stcaeee d'environ 3 % (3 051 MC en 2001). Celui de
transport
naturel; du gaz ~Coflexip s'est élevé à 1 899 ME? en 2001 contre
- l'ingénierie aval du raffinage et de la 1 065 MC en 2000, soit une hausse de 78 %
pétrochimie. principalement due à l'acquisition de la
division mer profonde d'Aker maritime. A
Malgré la faiblesse de ses réserves en périmètre constant le chiffre d'affaires de
hydrocarbures, l'industrie parapétrolière Coflexip a augmenté de 16 %, ce qui reflète la
française se place en 4'~ position sur le plan croissance de l'activité sous-marine
international derrière les Etats-Unis, la traditionnelle de cette société.
Norvège et le Royaume-Uni qui possèdent des Bouygues Offshore a réalisé, au cours de
marchés nationaux captifs. En terme l'exercice 2001, un chiffre d'affaires de

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i 028 ME contre 1065 ME en 2000. Les Sofresid) et la prise de participation majoritaire
variations ont été très importantes selon le dans Doris Engineering. CGG pour
secteur d'activité le chiffre d'affaires de sa part, a renforcé son pôle équipement avec
l'activité offshore s'est élevé à 411,9 ME en l'acquisition de la société américaine
2001 contre 309,5 M £ en 2000. Celui de Geoscience Syntron. Enfin, GTM a vendu sa
l'activité onshore s'est établi pour sa part à filiale offshore au norvégien Stolt Comex
353 ME contre 482 ME en 2000. Les Seaway pour constituer Stolt offshore.
perspectives 2002 sont excellentes puisque le En 2000, l'industrie parapétrolière a continué à
camnet de commande atteint un niveau record se renforcer avec des opérations majeures.
de i 125,9 ME soit près de 13 % de plus que Technip est devenu le premier actionnaire de
fin 2000. Coflexip-Stena Offshore (CSO) avec un peu
moins de 30 % du capital. Ce rapprochement
La CGG' confirme son redressement avec un entre les compétences de CSO dans les
bénéfice net de 15,7 ME sur l'exercice 2001 services et produits sous-marins et les
contre une perte de 11,9 M £? en 2000. Le capacités de gestion de grands projets et
chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à d'ingénierie de Technip ouvre de larges
803 ME soit une hausse de 15 % par rapport à perspectives commerciales et industrielles aux
l'année 2000. Cette augmentation du chiffre deux groupes. Par la suite, Coflexip Stena
d'affaires résulte principalement de deux Offshore a changé de taille en faisant
facteurs. D'une part, l'activité de services l'acquisition de la division mer profonde du
offshore a bénéficié de l'accroissement de la groupe norvégien Aker Maritime. Par cette
capacité de sa flotte. D'autre part, Sercel a opération, le groupe Coflexip-Stena Offshore
réalisé une belle performance grâce au succès ne se contentait plus d'être un spécialiste de la
de sa gamme d'équipements terrestres. fabrication et de la pose de conduites flexibles
sous-marines, mais il élargissait sa gamme à la
La poursuite des restructurations et fabrication de tours semi-submersibles de
consolidations au sein du secteur forage et de production. Enfin, la CGG a
parapétrolier français consolidé sa position dans le domaine de la
sismique marine grâce à l'acquisition de deux
Le secteur des compagnies de service est navires sismiques opérée auparavant par Aker
nettement plus fragmenté que celui des Geo.
compagnies pétrolières qui a connu des fusions
majeures. Pour faire face aux géants Le grand événement de l'année 2001 pour le
américains (Halliburton, Schlumberger et secteur a été le succès de l'OPE/OPA de
Baker Hughes) et à la rapide concentration du Technip sur Cofiexip et de I'OPE2 de
marché, les entreprises du secteur se sont Technip sur ISIS.
engagées dans des programmes de
restructuration et de consolidation. Le succès de l'opération a conduit à la
En 1998, le secteur parapétrolier français était formation du groupe Technip-Coflexip qui se
resté à l'écart des fusions acquisitions qui place parmi les cinq leaders mondiaux de
avaient touché le secteur avec notamment le l'ingénierie, de la construction et des services
rachat de Western Atlas par Baker Hughes et dans le domaine du pétrole et de la
la fusion entre Dresser et Halliburton. En pétrochimie. D'importantes synergies sont
revanche, l'aunée suivante le mouvement de attendues de ce rapprochement qui élargit
restructuration a débuté au sein du considérablement le domaine d'activité du
parapétrolier français. Technip a changé de groupe. La diversité des métiers et des services
dimension en faisant l'acquisition de deux permet à Technip-Coflexip d'avoir une
filiales du groupe allemand Mannesman présence quasi complète dans les activités
(Division raffinage et pétrochimie et division amont ( ingénierie et gestion de projets,
énergie et environ-nement). Bouygues supports flottants, risers, construction sous-
Offshore a renforcé son ingénierie avec le marine, pose de conduites etc.) et dans l'aval
rachat de Kvaemer Process (redevenu (raffinage traitement de gaz, pétrochimie). De
plus le nouvel ensemble améliore sa couverture

Compagnie Générale de Géophysique 2 offre publique d'échange

Direction Générale de ilÉnergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
géographique, Coflexip permettant de la plus lourde jamais menée par Schlumberger.
renforcer les positions du groupe au Brésil et De plus, ce rapprochement entre un spécialiste
en Mer du Nord notamment. des services pétroliers et une société de
services informatiques dessine une nouvelle
L'IFP' qui fut à l'origine de la création des tendance. Cette orientation répond à un besoin
deux sociétés et qui en était resté, à travers Isis, des compagnies qui doivent renouveler leurs
un actionnaire important, a joué dans cette réserves. En effet, les nouvelles découvertes se
opération un rôle de catalyseur. Par ailleurs, faisant plus rares, il devient essentiel
cette fusion a entraîné une importante aujourd'hui d'optimiser la gestion des
réorganisation du portefeuille de part-icipations réservoirs en production. Cette optimisation
du Groupe IFP. Le succès de l'OPE sur Isis a nécessitant l'acquisition d'un volume de plus
conduit l'liFP` à s'engager à racheter le en plus important de données pour caractériser
portefeuille de participations qui était détenu le réservoir, suivre et contrôler sa production
par Isis dans des entreprises non cotées et dans en temps réel, la capacité des logiciels devra
la Compagnie Générale de Géophysique. évoluer pour traiter et intégrer ces gigantesques
Ainsi, les participations du Groupe sont volumes d'informations et les rendre
détenues aujourd'hui soit directement par l'IFP utilisables par les compagnies productrices.
(Axens, Beicip-Franlab, RSI, Technip- Le groupe Halliburton suit une orientation
Coflexip), soit indirectement via CPX Holding, comparable, comme le montrent les
filiale à 100 % de l'IFP. La participation dans acquisitions de PGS Data Management et de
la Compagnie Générale de Géophysique reste Magic Earth qui lui permettent de se
provisoirement détenue par Isis, filiale de positionner dans la gestion de données
Technip-Coflexip. sismiques et renforcer ses capacités dans le
traitement, l'interprétation et la visualisation de
Deux autres faits marquants ont également l'information recueillie sur les réservoirs.
marqué l'année 2001. D'une part le Pour sa part, l'industrie norvégienne a annoncé
rapprochement entre la direction industrielle de deux opérations importantes, l'une dans le
l'IF7P et Procatalyse a permis de créer la société secteur de la géophysique avec le
Axens qui se positionne comme un leader rapprochement de PGS et Veritas qui sera
mondial dans le domaine de la vente de effectif au printemps 2002, et l'autre dans le
procédés de raffinage et de pétrochimie. secteur des travaux sous-marins avec la J-V
D'autre part, en rachetant la participation que Halliburton DSND.
détenait Framatome dans Prosemat, CPX Enfin, plusieurs grandes sociétés de services
Holding prend le contrôle total de cette société ont renforcé leurs capacités d'ingénierie en
pour en faire un leader dans le domaine du réalisant des acquisitions (Stolt Offshore avec
traitement du gaz et de la séparation des Paragon, Technip avec UTC, Kvaemner avec
effluents de production pétroliers. Ainsi Enercon).
aujourd'hui, Axens et Prosemat, qui ont établi
des partenariats avec l'IFP, peuvent mettre à
disposition de leurs clients un ensemble de * Jean-Françoisle Romancer
produits, équipements et services à fort
contenu technologique pour l'industrie du
pétrole et du gaz.

Sur la scène internationale de


nombreuses opérations ont également
marqué l'évolution du secteur
parapétrolier
L'acquisition de Sema par Schlumberger a
constitué une opération marquante. En effet,
d'un montant de 5,6 milliards d'euros, elle est

3Institut Français du Pétrole

Direction Générale de l Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001

Récapitulatif des principales opérations qui ont marqué l'anmée 2001 en


matière d'acquisitions et de fusions

Date acquéreur Objectif Montant Domaine concerné


de la
____
___ ____
__ _ ____ ___ ____ ___ transaction
Janv. 01iCGG Activité sismique 118 M$ Géophysique
d'Aker Maritime______________
Janv.01 Patterson Energy UTI Energy 1340 M$ Forage à terre USA

Fv.1 Halliburton PGS Data 179 M$ Gestion de données sismiques


___ ___ ___ __ __ __ _ m anagem ent _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Févr. 0I Fond-s Halliburton(Dresser T1550 M$


____d'investissements equipment group) ____________________

Févr. QI Stolt Offshore Paragon engineering 13 M$ Ingénierie Process et topside


servicesI_________________
Févr.01 Veritas DGC RC2 33 M$ Caractérisation de réservoir

AvrOl1 Schlumberger Sema 5200 M$ Technologies de l'information

AvrOl1 Geoquest Baker n.d. Logiciels engineering de


Jardines&associates production
Mai QI Technip UTC Projectos e n.d. Ingénierie/construction amont
Consultoria
Mai Qi Kvaerner Enercon Engineering n.d. Ingenierie/construction amont

Juil. QI Fugro Robertson 88,5 M$ Services en géosciences

Sept.01i Schlumberger KBB/Preussag group n.d. Stockage de gaz souterrain

Oct. Qi Technip Coflexip n.d. Conduites flexibles sous-manines

Oct. Ol Technip Isis n.d. Contrôle de Coflexip

Nov. QI Halliburton Magic earth 100 M$ Interprétation visualisation 3D de


____ ___
___ ____
___ ___ ___ ___ ____ ___ __ ____ ___ ___ données sism iques

Date Societe i Societe 2 Montant Principaux Type Nouvelle société


de la domaine
________
____________ transaction- concerné
Mai Qi Pride Marine 2000 M$ Forage offshore Fusion Pride Intemnational
_____international Drilling ______

Mai Qi Schlumberger ABB n.d. Dev. Offshore Sv Syn~theseas


__________récup assistée
Oct. Qi Halliburton DSND n.d. Activité sous- JV
marine
Nov. QIPG Vena Gépyiuuin Effectif au
________ _________ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _____ __ __ __ printem ps 2002

Direction Générale de I Energie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~]"î -n'limo -L'industrie pétrolière en 2001

Les approvisionnements en gaz Une structure 2géographique des approvision-


nements stable2
Les approvisionnements français en gaz naturels
(454 TWh) ont connu une décroissance L'existence de contrats de long terme contribue
significative en 2001 (- 4,6 %). Cette évolution à la remarquable stabilité de la structure
reflète essentiellement la baisse des géographique des importations gazières
importations nettes de gaz naturel et intervient françaises qui découle, par ailleurs, de la
en dépit d'une croissance de 3,7 % de la rigidité structurelle des voies d'importations du
consommation totale de gaz, qui confirme le gaz naturel. L'ouverture partielle du marché
rythme soutenu de progression du gaz dans le gazier français à la compétition, effective
bilan énergétique français constaté lors des dlix depuis le 10 août 2000, n'aura à court terme
dernières années. produit que peu d'effets sur la structure
géographique des approvisionnements, la place
Un appel accru aux stocks explique la baisse des achats spot restant marginale dans
globale des importations gazières l'approvisionnement gazier français.

La production française de gaz a poursuivi son Les importations sur base spot, 17,4 TWh soit
déclin en 2001 (- 3,7 %) augmentant ainsi 4 % des importations françaises, concernent
marginalement les besoins d'importations en majoritairement du gaz échangé sur des places
gaz naturel. Elle ne contribue plus qu'à la de marché du Nord Ouest de l'Europe, et
couverture de moins de 4 % de la demande incluent pour 1/3 des cargaisons de GNL. La
française. seule comptabilité en volume des cargaisons
spot, en retrait de 17,4 % par rapport à l'année
Les importations gazières brutes ont enregistré 2000, sous estime certainement la place tenue
un repli de prés de 3,6 % l'année passée, en fort désormais par les prix spot dans la formation
contraste avec la progression de 5,5 % observée des prix de vente du gaz aux industriels français
en l'an 2000. Cette situation résulte de la qui sont nombreux à demander à ce que leurs
décision des opérateurs français de recourir aux achats soient indexés sur les références de prix
stocks pour assurer la couverture d'une partie « Bacton » et « Zeebruge ».
de la demande.
La Norvège a conservé en 2001 son rang de er'
Cet rbitageest
a cnséqenceindrect du foumnisseur gazier français (135,8 TWh). Les
mCetanbismae d'nextationséquieégtces pndrixt des livraisons norvégiennes ont connu un recul de
mcntrasmde loingextermequ prélegiai desqurxels 3,2 % en volume, en ligne avec la baisse
s'effectude lanmaeurme parti de b 'approviuel globale des importations gazières. Elles ont
sionemfentuelgazierurançais.Dnede de cesprvi cependant progressé de 13,2 % depuis 1998,
ciontraets lesipri dunçisgaznaturel sade forente date de l'entrée en service du gazoduc Franpipe,
pnrincipalementi ajud'uiga nauen s fontintd reliant directement les gisements norvégiens et
l'évolution moyenne des prix pétroliers letriadeunrq.
constatée lors des neuf mois précédents. La Lsiprain npoeac eRsi n
situation de prix élevés du pétrole, qui a atteint Lsuv impotation ennpoenne e dnas
Rlussierqont
son point haut à la fin de l'année 2000, a donc suiv c41%ette uvannéeuneais
14, et plusmarquée
produit son plein effet sur les coûts anée
141% rasetovn, àeu 114,7u TWdet aprs9toi
d'importation du gaz européen en 2001. Cette ane ehuslu ieud 98
situation a incité les opérateurs à recourir pour Les livraisons de gaz algérien (1 13,4 TWhi,
partie (19 TWh) aux stocks constitués 04% etnrldas554Th;-02 )
volontairement dans des périodes de prix moins +on0,%)estnéerlandaies (55n volme Elle,2 s
élevés.sotrsés sals e voue Els

2 Une origine géographique précise a été associée


aux seuls volumes de gaz échangés dans le cadre
de contrats de long terme.
Les commentaires/calculs ne concernent que les
Production +imports -exports données d'importations brutes.

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s 'établissent in fine elles aussi à des niveaux conséquence d'un niveau correct des marges de
similaires à ceux de 1998. raffinage. Exprimée en moyenne annuelle, la
marge de raffinage française de référence
La contribution actuelle du gaz britannique à (DIREM) aura, en effet, atteint 21 euros par
l'approvisionnement français est difficile à tonne. Les stocks de pétrole brut n'auront connu
estimer précisément puisqu'elle consiste à la en moyenne aucune évolution en 2001 par
fois en des ventes spot et en des ventes adossées rapport à 2000 et la production nationale, qui
à des contrats de long terme (Elgin Franklin). a atteint 1,38 Mt, poursuit son repli (- 2,5 %).
Elle est cependant aujourd'hui certainement
supérieure de 15 TWh suite à l'entrée en La structure géographique de nos imrportations
production à la fin de l'année 2000 du gisement en produits à distiller s'est significativement
d'Elgin Franklin, opéré par une filiale commune modifiée sous l'effet des évolutions constatées
de TFE et GDF. La mise en construction de sur la scène pétrolière mondiale
l'nterconnector reliant, depuis 1998, la Grande - durcissement progressif des quotas OPEP
Bretagne au Continent aura donc permis de en 2001 motivé par la politique de prix
diversifier progressivement mais néanm-oins élevés mise en oeuvre par l'organisation;
marginalement, la structure des approvision- - augmentation significative de la production
nements français en y incluant du gaz et des exportations pétrolières russes dont
britannique. l'Europe est un débouché naturel;
- nouvel essor de la production pétrolière du
Cette aunée encore, la France a également Golfe de Guinée.
importé 5 TWh de GNL nigérian au titre de
contrats de long terme. L'Europe OCDE conforte sa place centrale dans
l'approvisionnement pétrolier français
Importations de gaz selon l'origine
T" Les réceptions de pétrole brut en provenance de
Part dians les l'OCDE Europe sont restées stables en volume.
2000 2001 importations Cette stabilité globale, en lien avec la stagnation
Norvège ~~140,3 135,8 299 de la production pétrolière de Mer du Nord,
ex-URSS 133,6 114,7 25.3 reflète deux évolutions tranchées et opposées, à
Algérie 112,9 113,4 25.0 savoir le net recul des livraisons norvégiennes
Pays-Bas 55,5 55,4 12.2laporsindsipttosbianqus
Autres contrats de long terme 7,8 17,4 3.8 etlaporsindsmottosbianqus

~nsembIe.......2LL. ... J~.L..Le fort repli des livraisons norvégiennes


(- 8,4 %) doit être relativisé puisqu'il intervient
Le déelopementde
lactivté ds noueaux après une progression exceptionnelle (+ 42,4 %)
Ledvlpeentrat u de l'arctiié deaças
nouvelau constatée en 2000. La Norvège confirme
fourniture de gaz pourrait faire apparaître dans fourisseurs cetrier fannéaso racnigla deprnmier
le bilan gazier national de nouvelles sources fuiserptoerraçai aqusladeir
d'appovisonnemnt.
e mêm, l'ctivié de au détriment de l'Arabie Saoudite. Elle a ainsi
d'appovisionement.De mêmne,l'iactviéj decl assuré en 2001 près de 21,1 % de
néoce de0G'azha de Fcrganceoqu apo déj conclu l'approvisionnement national. La stabilité de la
omanais et envisage à plus long terme l'achat de barut provaent de l'apMero dusNordmnte
résutroedel
GNL égyptien, va également dans le sens d'une forute progression deslivMraisons brisutanniques
diversification, et donc d'une sécurité accrue de fort14,6 sio eslirisn bitniqe
l'approvisionnement. 16%)
Avec 38,3 % du total, soit 33,4 Mt, l'OCDE
Les approvisionnements en produits à Europe 3 constitue, pour la seconde année
distiller consécutive, la première source d'approvision-
nement pétrolier français, devançant à nouveau
Avec 87,9 Mt, l'approvisionnement français en la zone Moyen-Orient, détentrice de ce titre
produits à distiller a enregistré en 2001 une entre 1985 à 2000.
hausse de 2,1 %. Le taux d'utilisation des
capacités de raffinage est resté stable à 89,2 %, 3production française (1,4 Mt) incluse

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La part de marché du Moyen-Orient s'est cette de l'amélioration continue de la capacité
année très fortement dégradée au profit des d'exportation pétrolière russe, elle permet à la
importations pétroliéres en provenance CEI dans son ensemble de contribuer à hauteur
d'Afrique et de la CEI de 11,2 % (soit 10,2 Mt) à l'approvisionnement
français.
A 24,9 Mt, les importations pétrolières en
provenance du Moyen-Orient ont connu cette
année un très net repli (- 21,4 %). Cette Importations de pétrole brut selon l'origine
évolution est en partie le reflet du durcissement
de la politique de restriction volontaire de
l'offre pétrolière mise en place par l'OPEP dont 1999 OO2001O00 2001
l'Arabie Saoudite (- 25,4 %), l'Iran (- 29,9 %), Part en % Mt
le Koweït (- 19,1 %) font partie. La contributionZoe
de l'Arabie Saoudite à la couverture des besoinsZoe
français en pétrole brut s'est établie à 11,4 Mt Moyen-Orient 40,9 36,9 28,8 25,0
en 2001, soit un niveau équivalent à celui du Afrique du Nord 6,9 7,4 8,7 7,5
Royaume-Uni (1 1,3 Mt). Les importations en Afrique (autre) 7,7 8,7 12,8 11,1
provenance du Moyen Orient dans son Mer du Nord 34,9 37,2 37,0 32,1
ensemble auront couvert 28,3 %/4 de la demande Ex-URSS 9,1 9,2 11,7 10,2
française en pétrole brut. Autres 0,4 0,6 1,0 0,9
Total 86,7
Cette dégradation de la part de marché du Principaux
Moyen-Orient est à mettre en relation avec le fournisseurs
nouvel essor de la production pétrolière constaté Norvège 18,1 24,7 22,4 19,5
dans le Golfe de Guinée et en Russie, zones Arabie Saoudite 18,4 17,8 13,2 11,4
géographiquement plus proches des marchés Royaume-Uni 15,8 11,6 13,1 11,4
européens. L'intérêt accru des raffineurs pour Russie 7,4 5,9 9,8 8,5
les pétroles bruts légers et peu soufrés de la Irak 9,0 8,4 6,2 5,4
zone Afrique, intérêt accentué par l'évolution Nigéria 6,0 5,7 6,1 5,3
des specifications relatives aux essences, a Algérie 3,6 4,1 4,9 4,3
certainement affecté l'attractivité des bruts du Angola 0,8 2,2 4,3 3,7
Moyen-Orient. 1Iran 1 8,31 6,q 4,2 3,6
Les importations pétrolières en provenance Source DIREM d'après OEEMP
d'Afrique ont donc logiquement enregistré une Epiée bleprxmynaulCA5
hausse significative en 2001, progressant de Exrm6n$bl eprxmynane A
4,8 Mt (+ 34,8 %) en dépit de l'appartenance du pétrole brut importe a baissé de 13 % en
du Nigeria, de l'Algérie et de la Libye à l'OPEP. 2001, suivant la baisse du cours du Brent, brut
La progression des importations en provenance de référence européen (- 14 %). Il se maintient
des pays d'Afrique de l'Ouest explique cependant au niveau de 24,8 $/bbl, niveau très
principalement cette hausse, les importations supérieur à celui enregistré lors de la dernière
angolaises ayant progressé à elles seules de décennie.
1,7 Mt et celles en provenance du Gabon de
près de 0,7 Mt. Au total, les livraisons Xavier Burucoa
pétrolières originaires du continent africain
auront donc représenté 18,7 Mt en 2001 soit
21,3 % de la demande française en pétrole brut.

La hausse des livraisons de produits à distiller


en provenance de la Russie aura été
proportionnellement plus prononcée encore.
Elle atteint 3,5 Mt (soit une progression de
68,8 % sur la seule année 2001). Conséquence ______________

5CAF coût, assurance, fret


4soit 28,8% des importations totales 6 Source Douanes, bureau Ci

Direct ion Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
I. ~~~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001

Approvisionnements de la France en produits à distiller

Total Moyen-Orient Afrique OCDE Europe Autres


Mt Mt Mt mit Mt
1980 110,9 77,3 69,7% 19,2 17,3% 5,9 5,3% 8,5 7,7%
1981 91,9 62,2 67.6% 13,7 14,9% 5.8 6,3% 10,3 11,2%
1982 77,9 41,9 53,8% 18.0 23,1% 8,7 11,1% 9,3 11,9%
1983 74.1 28,8 38,9% 20,9 28,2% 13,3 17,9% 11,1 15,0%
1984 75,6 23,5 31,1% 24,2 32,0% 18,0 23,8% 9,9 13,1%
1985 76,5 22,1 28,8% 22,7 29,7% 23,4 30,7% 8,2 10,8%
1986 72,4 26,4 36,5% 19,7 27,3% 16,3 22,5% 9,9 13,7%
1987 69,6 21,3 30,6% 15,5 22,3% 20,7 29,8% 12,0 17,3%
1988 75,7 21,5 28,4% 19,2 25,3% 19,2 25,3% 15,8 20,9%
1989 74,1 31,7 42,7% 17,0 22,9% 15,3 20,7% 10,1 13,7%
1990 76,4 31,7 41,5% 20,9 27,4% 14,4 18,8% 9,4 12,2%
1991 78,6 36,8 46,8% 22,1 28,1% 14,1 18,0% 5,6 7,1%
1992 76,8 34,4 44,7% 19,1 24,8% 14,1 18,4% 9,3 12,1%
1993 81,0 39,2 48,4% 14,7 18,1% 18,4 22,6% 8,8 10,9%
1994 79,3 34,8 43,9% 16,4 20,7% 22,1 27,8% 6,0 7,6%
1995 80,5 34,8 43,3% 13,4 16,7% 25,9 32,2% 6,3 7,8%
1996 85,8 30,7 35,7% 15,9 18,5% 30,5 35,6% 8,7 10,2%
1997 89,2 33,8 37,9% 13,9 15,6% 33,0 37,0% 8,4 9,4%
1998 92,1 39,3 42,7% 15,8 17,2% 31,3 34,0% 5,7 6,1%
1999 83,6 33,6 40,2% 12,0 14,3% 30,2 36,2% 7,8 9,4%
2000 87,1 31,6 36,3% 13,9 15,9% 33,4 38,3% 8,3 9,5%
12001 1 87,8 1 24,9 128,3% 1 18,7 121,30/ 1 33,4 138,1% 1 10,8 112,3%
Source: DIREM d'après I'O.E.E.M.P.

Répartition par zones géographiques

1 00%
90%s

8O9%

4 O9%

~~~~ ~
2 0% ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

i .,J -4 -~J -J CD oC Coe Cbo(b


5 o (b bCD
CDo l
N' oe CD CD r'1. 4. o oGo M CDCO. a

Direction Générale de i Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
' ~~~~~~~~~' ~~~~~L'industrie pétrolière en 2001

Traitement :une légère progression certainement une quasi saturation de ces unités,
proches de leur débit maximum d'utilisation
En 2001, la quantité totale de bruts traités dans pour la désulfuration de gazole, puisque aucun
les raffineries françaises a augmenté de 2,1 % investissement important n'a encore été réalisé
par rapport à 2000, avec 87,9 Mt en métropole, dans ce domaine pour produire des distillats à
(86,1 Mt en 2000) et 88,6 Mt en incluant la très basse teneur en soufre.
SARA.
D'un autre coté, le taux moyen d'utilisation des
Cette légére hausse d'activité, liée à la reprise de capacités des unités de viscoréduction a
la consommation globale en produits pétroliers fortement diminué de 15,5 % (- 0,8 Mt),
en 2001 (+ 1,7 %) après le ralentissement amplifiant ainsi le phénomène déjà constaté en
observé pour la première fois depuis 7 ans en 2000, alors que celui des unités de craquage
France pour l'année 2000 (- 1,8 %), provient (craquage catalytique et hydrocraquage) reste
aussi du fait qu'il y a eu assez peu d'arréts globalement stable :il avait fortement progressé,
programmés pour maintenance en 2001 et aucun avec près de 10 % d'augmentation entre 1999 et
incident notable. 2000.
Ainsi, le traitement de brut a augmenté de façon ____________________
notable de 6,5 % (+ 3,2 Mt) pour les raffineries Traitement des unités de raffinage en Metropole
TotalFinaElf et de Il % / (+ 1,6 Mt) pour celles 3
du groupe ExxonMobil (malgré l'arrêt pour 25-
maintenance des unités ex Mobil de Notre Dame 2
de Gravenchon). Chez ShelI et BP, il diminue
par contre respectivement de 4,8 % et 19,5%
(soit - 1,1 Mt et - 1,8 Mt), du fait des arrêts pour 10
maintenance des raffineries de Petit-Couronne, .~5 . .

de Berre et de Lavéra. __ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _

19% 199i 199O8 1999 2000 2001 2002


Le taux moyen d'utilisation des capacités de________________
distillation pour l'ensemble des raffineries est -iowr4J

néanmoins resté stable par rapport à 2000 à _____________________


89,2 % (89,3 % en 2000).
Ceci provient essentiellement de l'augmentation Commne pour 2000, ces évolutions sont
des capacités théoriques de distillation pour le imputables à la sévérisation des spécifications
groupe TotalFinaElf, lesquelles passent de sur la teneur en soufre des carburants, et,
51,6 Mt/an début 2000 à 54 Mt/an fin 2001. concemnant la consommu-ation, à la tendance
Toutefois, ces augmentations correspondent plus générale observée depuis le début des années
à une révision du calcul de la capacité de 90 :progression du gazole et du carburéacteur
distillation dans le groupe qu'à de réelles (exception faite de la baisse conjoncturelle
augmentations. Ce chiffre confirme le retour, depuis septembre 2001), stagnation du fioul
amorcé l'année demnière, vers les valeurs domestique (FOD) sur le long terme et
habituellement constatées. diminution globale des essences et du fioul
lourd.
Le taux moyen d'utilisation de l'ensemble des L'année 2001 a essentiellement vu la mise en
unités produisant des bases essences à haut place finale des réorganisations des groupes,
indice d'octane (réformage, isomérisation et suite aux fusions-acquisitions des deux années
alkylation) a augmenté de 3,6 % (+ 0,5 Mt) et précédentes, le regroupement des deux
celui des hydrodésulfurations des gazoles de raffineries de Notre-Dame de Gravenchon et de
2,4 % (+ 0,7 Mt), soit, pour ces demières, une Port-Jérôme en une seule unité sous une
augmentation presque deux fois plus faible direction unique en étant la conséquence la plus
qu'entre 1999 et 2000. Ce phénomène reflète notable.

Raffinerie des Antilles

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La marge de raffinage :encore bonne en La production du raffinage français:
moyenne annuelle mais toujours volatile accroissement du déficit en gazole
Dans un contexte de relative stabilité des cours La production nette de produits finis des
du brut dans une fourchette comprise entre 23 et raffineries françaises (issue du traitement de
30 dollars par baril ($/bbl) pendant les huit bruts, de charges intermédiaires, des retours de
premiers mois de l'année, suivi d'un recul très la pétrochimie et des achats de MTBE et
notable après le Il septembre (sous la barre de d'ETBE) s'est élevée à 82 Mt contre 80,3 Mt en
20 $/bbl en fin d'année), le prix du brut a encore 2000, soit une augmentation de + 2,1 %, en ligne
beaucoup fluctué en 2001. avec l'augmentation de traitement de bruts et
celle de la demande.
Si le scénario de l'année 2000 s'est répété avec
l'envolée des cours des essences aux Etats-Unis La production totale d'essences continue à
au printemps, il en a été tout autrement à partir décroître, mais plus lentement que sur la période
de l'été qui n'a pas connu de flambée des prix 1998-2000, avec 16,3 Mt pour 16,5 Mt en 2000.
des distillats moyens comme l'année précédente, La production française d'essences reste
mais au contraire une chute significative des prix largement excédentaire de 2,7 Mt/an avec pour
des produits pétroliers, conséquence une couverture totale de la
demande de 120 %.
Ceci explique un niveau de marge qui reste très
fluctuant, avec une marge annuelle de --- --
2,50 $/bbl, proche de celles constatées sur la (ttkuuii g vItae,,
période 1996-1998, mais nettement plus
modérée que celle exceptionnelle de 3,55 $/bbl
en 2000.

~I~gr,,e'hçuti' ,,i4n~lJAtteignant 36,8 Mt,('a p'oduction totale de

I Att~~~~~~~~einant00
368MtL
a production tegzoepotalse
de

façon plus modérée avec 22,6 Mt pour 22 Mt en


~tir~Irlean...IIe
.r ai mnaEe(981'hrU)2000. Certes, il est plus facile pour un raffineur
Megebrdriiiiiill.
e Alinrr(~&rIlrrdfrançais d'augmenter la production de
combustible que celle de carburant routier mais
......... ... ~~cette évolution s'explique surtout par la
- IJbb& ~~~~~~~progression de la demande en FOD (qui a
retrouvé son niveau des années précédentes),
F e 1 C~~~~~~~~~ dont le prix a eté nettement plus modéré qu'en
2000. On note également une augmentation de la
demande française de gazole routier liée à la
les l) ~~~~~~~~~forte
hausse des immatriculations de véhicules
1944 iffl 1991. I9lrT 19'" l" ;11 zln il Diesel neufs :ces dernières sont passées de 52 %
en début d'année à 61 % fin 2001 pour les
Source : DIREM véhicules légers.

Direction Générale de I 'nergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
pour répondre aux spécifications de teneur en
~~~~~~
~~~~soufre des carburants. L'année 2001 a ainsi
---- --- ----- connu la plus forte production depuis 1995,
celle-ci dépassant maintenant la demande du
marché français.
La production de fiouls industriels HIS,
continue de baisser, avec 3,8 Mt en 2001 (4,4 en
_ ~~~2000). Elle reste toutefois très largement
excédentaire, puisque la demande baisse
régulièrement pour descendre à 0,7 Mt en 2001.
V% ~~~~~~~~~La
répariton d la deand entre fouls
1414~5
1' jÇfl[5% ~49 11(1 1111 ~BTS/TBTS et fiouls HTS ne cesse d'ailleurs de
fIrAt,L~ ,i wu
t e~s ~:
rI,wan:, l WidO i I
croître, passant de 0,9/1 en 95 à près de 3,7/1 en
La demande totale en distillats moyens, hors 2013,/ n20)
carburéacteur, s'établit à 46,3 Mt (43,3 Mt en La production de fiouls de soutes (DML non
2000). Le déficit de couverture du marché en inclus) reste stable à environ 2,2 Mt, ce qui est
distillats moyens reste important :la production un peu en dessous de la demande globale.
nationale ne couvre que 79 % de la demande La production de fiouls lourds, toutes qualités
totale (80 % en 2000). Le déficit en gazole confondues, est donc très largement sur-
routier s'accroît pour atteindre 6,1 Mt en capacitaire, cette tendance s'accentuant avec le
2001 (5,3 Mt en 2000), alors que celui en fioui ep n20,el oaie98M 1, te
dometiqu
e moennereltiveent
rete 2000), soit 166 % de la demande intérieure
constant et s'élève à 3,5 Mt en 2001. (149 % en 2000).

La production de carburéacteur reste stable à


6,1 Mt. Elle couvre encore la demande intérieure frii gIuidt,
ludIrien I-i'suîN
Louli.i11e
qui a très légèrement diminué à 5,9 Mt (6,0 Mt 15 - ---
en 2000), marquant une pause pour la première
fois depuis 5 ans. Mais il s'agit d'un phénomène '

conjoncturel lié à la baisse du transport aérien


après le Il1 septembre, la consommation pourrait
repartir à la hausse en 2002. j. -.-

+1i Nit

I'riidutiuiiti eLdemauiekRlobuk un {t-àrIri'ai-u-r en

Io
IQ%5 M95 I99f 19157 ff 99 " 2110
MON) 301 11112

Les investissements: vers une relance ?

La mise en application de la directive 98/70/CE


et la satisfaction des spécifications sur les
carburants au 1er janvier 2000 avaient relancé
- - . ~~~~~~l'effort d'investissement dans le raffinage
I~9 1W 9%
19%j19~
991 ~) 2101lui>2 français en 1999, essentiellement pour la
-- ~sIn.îîscri
~erI~i:r.rd1~riiI re.krwi,*
-i i production d'essences. Toutefois les délais pris
S2 par la Commission, puis par le Parlement et le
La production de fioul lourd BTS et TBTS Conseil, pour débattre des amendements à la
présente une nette tendance à l'augmentation directive 98/70, n'ont pas permis de figer pour
depuis 1999. Ceci est sans doute à relier à la 2005 et au-delà les spécifications définitives qui
progression de traitement de bruts peu soufrés ne seront connues, au plus tôt, qu'en milieu

2 BTS :basse teneur en soufre ; TBTS :très basse


teneur en soufre ; HTS :haute teneur en soufre 3Diesel Marine léger

Direction Générale de I 'Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
d'année 2002. (Voir article 7 « l'évolution de la Elle devrait donc consentir, au plus tard début
qualité des produits »). 2003, à un effort très important en
investissements, afin de mieux répondre à la
Les investissements à prévoir au-delà de 2002 demande croissante de gazole et de
sont donc, encore aujourd'hui, difficiles à carburéacteur, à la diminution de la
évaluer par manque de visibilité, et de ce fait les consommation des essences, au resserrement des
raffineurs français tardent à investir, comptant de débouchés pour les fiouls lourds et pour
plus dans l'intervalle, sur l'amélioration des respecter les futures spécifications liées à
procédés et des catalyseurs. l'environnement à l'horizon 2005-2008.

On peut toutefois penser que l'année 2000


marque le creux de la vague avec 191 M E?
d'investissements et que le timide redémarragee.... ..
de 2001 va s'amplifier de façon notable pendant Ilei~ehei, alnie19,20:Irii
la période 2002 - 2004, avec un retour possible, (ko__ ____ -

pour 2003, au niveau atteint au début de la ~ 0


décennie 90, voire à un niveau le dépassant (plus __

de 500 ME?) si la majorité des investissements 2


prévus est effectivement réalisée.
100
Les raffineries françaises, qui ne sont pas encore
équipées pour produire des distillats moyens à O
moins de 50 mg/kg de soufre en grandes 1992n 1993 1994 199eC 199j6 1997 199eMliffl 2004) 200! 201) ZOO 2004
quantités, devront investir au plus tard début 04t Ji'N(t1a
2003. Par ailleurs le déficit chronique de plus en
plus marqué en distillats moyens associé à la
progression de la surproduction d'essences et de
fiouls lourds pourrait conduire certains groupes a
décider d'investissements lourds en hydro-
conversion 4 . Il reste que ces investissements sont MAanQinr
encore très difficiles à cerner et que l'année 2002
sera décisive de ce point de vue.

En 2001, tout comm-e en 2000, les raffineurs ont


surtout joué sur les gains obtenus sur l'activité et
la stabilité des catalyseurs d'hydrodésulfuration,
sur la ségrégation des charges à traiter et sur
l'augmentation du taux d'utilisation des bruts
BTS, limitant ainsi les investissements à de
simples remodelages.

L'industrie française du raffinage, comparée à


celles de nos voisins, notamment d'Europe du
Nord, souffre donc toujours des imperfections de
son schéma de raffinage (absence de conversion
profonde de résidus et faible capacité en
hydrocraquage, conversion très fortement
orientée vers le craquage catalytique, débouchés
pour l'utilisation du gazole lourd) et d'un marché
de produits de plus en pîus déséquilibré pour la
production de gazole.

4Procédé de conversion catalytique en présence


d'hydrogéne sur charges lourdes :distillats sous vide
ou résidus.

Direction Générale de I 'Énergieet des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
10 ~~~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001

Capacités théoriques de traitement des raffineries françaises au 31 /12/ 2001 (kt/an)

101k (s~~~~~(t~~ brOAi FIâ.EL ______ 120( 1!925i î 12 12 159 M2 20:MD 210
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___________________________ T03 Ù1 11~i '<Il

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ilm50 Wl)) 201»( 931 01gui 2(00 210

kàTtuI1 1Fqr."n;-
2000 ____________ $ ,11 tAtI _____," _ A 4 1e,7% 14,05

(1) depuis 201, ND de Gravenchon etde Part-Jérôme sont rassemblées en une seule usine appelée Pori-Jérôme-Gravenchan
Source : DIREM

Brut distillé dans les raffineries en métropole 2000 et 2001 (Id/an)


i _ _ __ -
_ _ __ _ _ _ _ _ _ _ ~~~~~ ~ ~~ ~~~~~~2000
_ _ _ _ _ _ - 2001 - _ _ _

Groupe V N-b de Brut Facteur de ]Nb. de jours Brut Facteur de Nb. de jours
_________________ j ~raffineries raffiné service cumulés en raffiné service ~ umulés en
____
____ ____ ____ ____ ____ __ (M t/an) II dist. de brut (M t/an) - _ _ _ _ _ _- dist. de brut
TotalFinaElf 6 47,48 92,0 20(71 - 50,58 93,7 2 157
Sheil 3 () 14,84 85,8 I 095 13,75 79,6 I 003
ExxonMlobil 3 (2) 14,36 83,8 998 15,96 94,6 1 039
BP j 9,40 91,1 356 7,57 73,3 340
ITotal Il 13 ][ 6.08 .. [ 89.3 ] 4897[L .86.... 89,2 I 4 5 39
(1) y campris la CRR (ReichstetO Source: DIREM
(2) Esso (Fas) + Essa/Mobil (Part Jérôme - Gravenchan)
(3) Facteur de service rappart de la quantité de brut traitée à la capacité théorique de la distillation

Charges traitées dans les unités des raffineries en métropole :2000 et 2001 (kit/an)
_______________________ IL
[Capacité
________

jservice
théorique
-

jCharge
2000

traitée
(kt/an)
__

IFacteur de
_

(%)
_

(2)
_ _ _

Capacité] Charge
théorique
I (kt/an)
(0 )
_ _- 2001

traitée
- _

~Facteur de
service
I (%)
_ _ _

(2)
Ecart 2001-/2000
Charge
traitée
(kt/ n)
Charge
traitée
(%/)
_______________________
~[Distillation
- ________(0
r27 20j8081 1
- -
89.3 j2131]8863 1j 892 +I 782 4 I
IlRefornmeur 34 282 10 444I 87,0 Il 35 900 10 794 85,9 i +350 +3,4 I
Alkylation + I11821 3 567 86.2 13 169 3 720 80,7 +153 +4,3
Isom érisation + MITBE __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Reformeur +Alkylation + 46 103 14 010 86,8 -49 069 14 514 84,5 - + 504 +3,6
Isom érisation + MITBE

f f
- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
HDS GO 90 380 26 895 27 548 85,0 -93 820 83,9 - + 653 +2,4
HyrCra54ag6260 9946 102,0 79
442 57 6540 98,73 5042' 230
y[FC
rorqug 620 19946 102,0[57540 1979 47, +02 +26
FCC +HVdrocr gae 57 270 [20 240 [.QjnO.. [60 190 j20 238 96,1 ][ -
Viscoréduction 25702 L 5367 L % I 25 920 14 531 1 50. Il - 836 1 j]
(1) arrét pour maintenance etautres causes diverses del'hydrocraqueur de Lavéra (I73 jours) Source: DIREM
(2) Facteur de service :rapport de la quantité de brut traitée à la capacité théorique de la distillation

Direction Générale de l Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Production des raffineries en métropole et demande intérieure (en Mt/an)

Pniducticrn noette des rnffrries (Mt/an)hqffi] - _ Demandf(Mtian)f __2 Z


1995 [1996 11997 I1993 [1999 ]2000 j2001 1995 J1996 [19971 1998 ]1999 2000 [2001]
Total j72,4 j
7~~~~~~~4,2 2,9 j 5,9Ç 77,4 3293 j 2,9 391,7 93,7 [9421 97,4 397,2 96,6 ______
dont GPL 2,2 2,5 2,7 2,7 2,3 2,6 2,5 2,9 3,1 3,0 3,2 3,2 3,2 3,1
Essence et super 16,9 17,5 17,9 18,5 17,0 16,5 16,3 15,7 15.,0 14,6 14,6 14,5 13,3 13,6
dont snxs plomb 9,3 10,8 12,0 13,2 13,3 15,9 16,0 7,9 8,4 8,9 9,5 10,2 13,8 13,6
Naplita pour vapo (3) 4,3 4,3 5,7 5,4 4,7 5,9 5,7 10,2 10,7 11,7 11,5 11,5 11,5 10,9
Cabur,éacteur 5,6 6,3 6,6 6,7 6,6 6,1 6,1 4,6 4,9 5,0 5,3 5,3 6,0 5,9
Gazole 19,5 20,3 20,8 21,7 20,5 22,0 22,6 22,9 23,5 24,6 25,7 26,7 27,3 28,7
Fioul domiestique FOD (4) 11,0 13,0 14,0 14,2 12,1 12,5 14,2 16,8 17,7 17,1 17,7 17,4 16,1 17,7
Gazole +FOD 30,5 33,3 34,8 35,9 32,6 34,5 36,3 39,7 41,2 41,7 43,4 44,0 43,3 46,3
Fioul lourd àiàistriel BTSPTETS (5) 2,4 2,7 2,7 3,6 3,1 3,6 3,9 2,4 2,6 2,6 3,3 3,2 3,3 2,6
Fioul lourd inukutiiel H-IS (6) 4,9 3,9 4,5 5,9 4,7 4,4 3,8 2,6 2,5 2,1 1,9 1,4 1,0 0,7
Fioul lourda de soutes (In) 2,2 2,2 2,2 2,3 2,2 2,3 2,1 2,0 2,0 2,2 2,5 2,5 2,6 2,6
Ttal Fieul, lourds 9,5 3,3 9,4 11,3 10,0 10,3 9,8 7,0 7,1 6,9 7,7 7,1 6,9 5,9
Lubsifiants 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,8 1,8 0, 0,8 0,9 0,9 0,9 0,9 0,3
Biturnes 3,1~ 3,1 ,3,4 3,4 3,8 3,7 3,7 3,1 2,9 3,3 3,2 3,3 3,4 3,4

Sources :DIREM/CPDP

(J) Production brute - auto-consommation - consommation intérieure


(2) Marché intérieur +marché des soutes maritimesfrançaises et internationales + consommation intérieure des raffineries
(3) Production : Naphta uniquement (ne comprend pas le GPL et le GO lourd comme charges de vapo.)
(3) Demande: matiéres premières pour la pétrochimie: charges vapo., aromatiques, olefines
(4) Comprend le Diesel Marine Léger ou DML
(5) Teneur en soufre < 2 %: Fioul <0,5%, Fioul 0,5-1%, Fioul 1-2%
(6) Teneur en soufre > 2%

Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
* ' B1 - ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001

Evolution de la qualité des produits

La directive 98/70 Ce supercarburant dit « ARS » (anti-récession


des soupapes), dont les caractéristiques ont été
Deux directives liées, l'une relative à la qualité définies par arrêté du 23 décembre 1999, répond
des carburants (directive 98/70/CE), l'autre aux aux caractéristiques du supercarburant sans
émissions des véhicules particuliers et des plomb d'indice d'octane minimum de 97 et
utilitaires légers (directive 98/69/CE) ont été comprend un additif au potassium à une teneur
adoptées le 13 octobre 1998 et publiées au comprise entre 8 et 20 mg/kg. La consommation
Journal Officiel des Communautés Europé- du nouveau carburant poursuit sa décroissance
ennes, le 28 décembre 1998. elle a diminué de plus de 27 % au cours de
l'année 2001 pour s'établir à environ 2,2 Mt en
La directive 98/70/CE implique pour les fin d'année.
essences et le gazole, des spécifications à
caractère environnemrental plus contraignantes. Des dispositions spécifiques aux carburants des
Elle s'applique en deux étapes, l'une depuis le départements d'outre-mer ont été définies par
1er janvier 2000 et l'autre à compter l'arrêté du 26 juillet 2000 (JORF du 22 août).
du iCCjanvier 2005.
Cette directive, pour la partie applicable au 1
janvier 2000, est transposée dans la Modification de la directive 98/70
réglementation française par les arrêtés
du 23 décembre 1999. Les principales spécifi- La Commission a présenté le Il1 mai 2001 une
cations modifiées sont reprises ci-dessous. proposition de directive modifiant la directive
98/70. Pour l'essentiel, cette proposition
instaure l'obligation de mettre sur le marché de
l'essence et du gazole d'une teneur en soufre de
Teneurs limitsSpécifications120 2005 10 mg/kg sur une base géographique équilibrée
Avant le à partir du fi janvier 2005 et rend cette teneur
Essence 1//00obligatoire à partir d'une date limite spécifiée
Soufre (mg/g) 500 150 50 (lCr janvier 2011 dans la proposition).
Benzène % en 5 1 I
volume
Aromatiques % en - 42 35 Cette proposition de directive a été examinée en
volumeprmèelcueprlPalmneuoént
Oléfines % en -18 18prmèelcueprlPaeeneroént
volume par le Conseil au cours du T' trimestre 2001.
Les textes adoptés étant différents, notamment
Gazole sur la date de la généralisation des carburants à
Soufre (mg/kg) 500 350 5010m/gdsofe(08anlavrinu
Polyaromatiques % - îî1 0m/gd ofe(08dn avrind
en masse Parlement, 2009 dans celle du Conseil), les
discussions vont se poursuivre en 2002.

Un autre point de discussion concerne les


Par ailleurs, la suppression du carburant plombé carburants utilisés par « les engins mobiles non
est effective depuis le 1er janvier 2000. routiers » (engins agricoles et de travaux
publics). Pour ces gazoles, le Conseil propose
Cependant, compte tenu du parc automobile de laisser les Etats-membres choisir entre les
français qui comporte environ 1 million de teneurs en soufre de la directive 99/32 (0,2 %
véhicules qui doivent obligatoirement puis 0,1 % en 2008) ou celles de la directive
consommer de l'essence « plombée », il est 98/70 modifiée, le Parlement proposant
apparu nécessaire de prévoir depuis le d'imposer les valeurs de la directive 98/70.
lerjanvier 2000 la distribution à la pompe d'un
carburant spécifique pour ces véhicules anciens
pendant encore quelques annees.

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Les travaux du Comité Européen de Ernissions de soufre issues de produits pétroliers en 2000
Normalisation (CEN)

La Commission a mandaté le Comité Européen 6.,le 11

de Normalisation (CEN) pour définir les 2d0,7e.3Iiq3

méthodes d'analyse puis étudier et préparer les


nouvelles spécifications à adopter.

Concemnant le GPLc, le CEN a procédé à la


révision de la norme EN 589 en décembre
2000. ,%

Dans le cadre de la directive 98/70/CE


(article 8), la Commission a confié en 1999 au
CEN un mandat sur la normalisation de laEnisostalsddoxedeourenFnc
procédure de contrôle de la qualité des Eisosttlsd ixd esur nFac
carburants dont les recommandations devraient
être élaborées pour début 2002. 15M t

Par ailleurs, la DG XVIII a confié au CEN en


février 1997, le mandat N1245 relatif à 10M
l'établissement de normes européennes et de82 06
méthodes d'essais pour les esters méthyliques074 06
(EMAG) utilisés comme carburant pour
moteurs diesel et comme combustible de 0,Mt
chauffage. Ces normes devraient être publiées 1990 1997 1999
en 2002.

Impact des produits pétroliers sur Alors que la consommation de fiouls lourds
l'environnement était stabilisée depuis plusieurs années autour de
4,5 millions de tonnes, l'année 2001 s'est
Les émissions polluantes à l'atmosphère se caractérisée par une baisse relativement sensible
réduisent compte tenu de l'amélioration de la de leur consommation à 3,3 Mt due pour
qualité des produits pétroliers, l'essentiel à la baisse de consommation des
centrales thermiques d'EDF.
Les émissions de dioxyde de soufre en France
ont été divisées par deux depuis 1990 et par En ce qui concemne les qualités, l'évolution se
plus de 3 entre 1970 et 1990. poursuit dans la répartition entre les différentes
qualités consommées :la part des fiouls lourds
Les émissions totales de SOmpoursuivent leur BTS (teneur en soufre comprise entre I et 2 %)
décroissance, avec une part des émissions et TBTS (teneur en soufre inférieure à 1 %), qui
d'origine pétrolière qui a décliné dans une représentait 23,5 % des fiouls lourds
proportion un peu plus forte. consommés en 1990, a atteint 77,7 % en 2001.
Il en est résulté une division par environ 3 des
Cette évolution provient principalement des émissions de S02 dues aux fiouls lourds en dix
nombreuses mesures prises depuis moins de dix ans.
ans sur la teneur en soufre des différents
combustibles d'origine pétrolière et des La directive soufre dans les combustibles
carburants. liquides (99/32) qui prévoit la limitation à 1 %
de la teneur en soufre, devrait contribuer encore
à la réduction des émissions soufrées puisqu'on
Devenue aujourd'hui Direction Générale Energie & peut considérer que la teneur moyenne actuelle
Transports

Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
des fiouls lourds consommés en France est de La collecte et l'élimination des huiles
l'ordre de 2 %. Les dérogations générales usagées
prévues devraient permettre de consommer des
fiouls lourds contenant plus de i % de soufre, En 2001 par rapport à 2000, on peut noter une
en utilisant, selon les cas, soit une désulfuration légère hausse de la collecte (+ 1,1%) qui
des effluents, soit simultanément d'autres s'établit à 243 942 t. Celle-ci est due à une
combustibles moins soufrés (tel le gaz) ou une légère hausse du gisement d'huiles moteur
combinaison de ces deux possibilités, en usagées.
assurant un niveau maximal de rejet de S02 die L'élimination évolue de la manière suivante
1 700 mg/m3 . - une baisse de 4% de la part des huiles
incinérées (146 000 t)
La réduction progressive des teneurs en soufre - une augmentation de 2 % de la régénération
du fioul domestique et du gazole ont eu aussi (88 600 t). L'augmentation de la part de la
un effet significatif sur les émissions de SQ 2 filière «régénération » est à souligner car
nationales ; par exemple, bien que la elle confirme la progression entamée en
consommation de gazole ait augmenté de 56 % 1998, alors que depuis 1990 cette filière
entre 1990 et 2000, les émissions de soufre plafonnait à 60 000 t/an après avoir baissé
correspondantes ont été divisées par 5. de 50 % par rapport à 1988.

Cette tendance se poursuivra avec les nouvelles La perception de la taxe parafiscale sur les
étapes des directives 98/70 (essence et gazole à huiles de base a été arrêtée depuis le 5 octobre
50 mg/kg de soufre en 2005) et 99/32 (fioul 1998. Elle a été remplacée par la TGAP (huile)
domestique à 0,1 % en 2008). assise sur la vente des lubrifiants générant des
huiles usagées ; son taux a été porté à 38 L/t
Les émissions de plomb dans l'atmosphère (250 F/t) depuis l'année 2000 au lieu de 200 et
dues à l'utilisation des carburants 150 F/t les années précédentes. L'aide à la
poursuivent leur diminution et tendent vers collecte et l'élimination des huiles usagées
zéro depuis l'année 2000 provient dorénavant d'une dotation budgétaire.

La suppression totale de l'essence plombée en Après trois années de stagnation et une hausse
2000 et la consommation unique de carburants au dernier trimestre 2000, l'indemnisation des
sans plomb (teneur limite en plomb inférieure à ramasseurs qui effectuent la collecte des huiles
0,005 g/1) a entraîné une division par plus de usagées a été portée à 74 C/t en moyenne pour
500 en 10 ans des émissions de plomb dans 2001 (72 L/t en début d'année).
l'atmosphère dues au transport.

O Rémi Gaudillière
Jean-Marie Charles

tonnes par
an (*)

(*) Il est considéré que 75% de la charge plomb contenue dans les
essences est émise dans l'atmosphère
Source :CITEPA (Inventaire CORALIE)

On peut donc désormais considérer que les


carburants ne sont plus une source de
pollution de l'air par le plomb.

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
---- ~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière 2001

Evolution des émissions de dioxyde de soufre en France depuis 1990 - Part des produits pétroliers

502 enkId 1990 1995 1996 1997 1998 () 1999 2000 Ecart 199.
__________________ _________ _________ 2000 en %

Fioul lourd(* 301 218 207 180 192 149 117 -61

Fioul domestique 115 79 83 79 80 79 73 -37

Gazole 103 92 78 27 28 25 21 -79

Essence±+super 42 27 25 23 22 IS5 4 -90

Carburéacteur (*)1,1 1,2 1,4 1,4 1,4 1,4 l,5 +33

Raffineries (***) 189 178 175 177 178 166 135 -28

Total émission S0 2 en 1342 996 970 824 862 735 660 -51

France

% de produits pétroliers + 55,9 59,8 58,6 59,2 58,2 59,3 53,4


raffineries

()trafic maritime international exclu


(*)trafic aérien international exclu
(***) Lacq exclu

Source CITEPA (Inventaire CITEPA/CORALIE)

Evolution des consommations des différentes catégories de fiouls lourds (hors soutes marines)

En kt 1990 1995 1996 1997 1998 199 2000 2001

Fioul lourd total 6 237 4 985 5 101 4 707 5 276 4 582 4 292 3 323

Dont fioul
lourd BTS 724 1162 1136 1210 1300 1289 1379 1281

Dont fioul
lourd TBTS 744 1215 1471 1348 2035 1892 1949 1311

Fioul lourd BTS + TBTS


Total fioul lourd 23,5 47,7 51,1 54,3 58,9 69,4 77,5 77,7
en

Source CPDP

Chiffres clés de l'élimination des huiles usagées

141 I1996 19 98 19 00 20

Collecte (kt/an) 201 222 235 240 245 247 241 243

Tonnage incinéré (kt/an) 120 124 159 168 159 165 151 146

Approvisionnements de la 81 93 71 69 82 83 86 89
Filière Régénération ( kt/an)

Produit net taxe (MF/an) 113,4 121,6 Il11,7 118,2 95,9 - - -


____
_ ____
__________ ___ ____ ___ (1)

Dotation budgétaire MF 139 141,5 88,7


MIE 21,2 21,6 13,5

(1) suspension de perception au 05/10/98 Source ADEME

Direct ion Générale de il'Energie el des Matières Premières- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*
- * * ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001

Les carburants de substitution


La production de biocarburants est Surfaces cultivées à usage biocarburants (en hectares)
restée globalement stable en 2001 à un .
niveau élevé 3000 ï

La production globale de biocarburants s'est 25 0

élevée à 465 666 m' en 2001 contre 465 881 m3 0 0

en 2000. 500
Cette situation globale doit toutefois être 500 ____

nuancée dans l'analyse de chacune des filières. o oz l etrv etrv etrv

En ce qui concerne l 'éthanol qui sert à fabriqueraurre ariearcrreha

l'ETBE (Ethyl Tertio Butyl Ether) introduit ahr jahe

dans les essences (essentiellement le SP 98), la l11998 g1999 .200 20

production s'est élevée à 113 996 m3 contre


116 560 ni? en 2000, soit une baisse de 2,2 %.
La filière a produit à 88 % de sa capacité Vers une politique européenne volontariste.
théorique, du fait de problèmes de production
de l'unité OUEST-ETBE installée dans la La Commission a présenté aux Etats-Membres
raffinerie de Gonfreville. deux propositions de directive sur les
Par ailleurs, l'exonération fiscale a été de biocarburants :
50,23 £/hIpour un montant total de 57, 26 Me. - le première concerne la possibilité pour les
Etats-Membres d'appliquer un taux
d'accises réduit sur certaines huiles
220 -Podcjs dETEminérales (carburants) qui contiennent des
200 .biocarburants et sur les biocarburants,
160 ~ ~ ~~ ~ ~ ~ ~ ~~~- la seconde vise à promouvoir l'utilisation
~~~~40 ~~~~~~~~~des biocarburants dans les transports, en
120 imposant en particulier aux Etats-Membres
1997 1 998 199 9 20 00 2 00 1 la mise à la consommation de biocar-
burants représentant une part croissante de
la consommation totale des carburants.
Pour la filière oléagineuse, c'est à dire les Ces propositions font actuellement l'objet de
EMiHV (Esters Méthyliques d'Huiles discussions au sein du Conseil et du Parlement
Végétales) qui sont introduits essentiellement européen.
dans le gazole (90 %) et le fioul domestique, la
production s'est élevée à 351 470 m 3 contre
349 122 ni? en 2000 soit une augmentation de L'émulsion d'eau dans le gazole (E.E.G)
0,7 %, niveau le plus haut jamais atteint.
Par ailleurs, l'exonération fiscale a été de L'utilisation d'un nouveau type de carburant
35,06 E/hI pour un montant total de 123, 24 ME. constitué par une émulsion stable d'eau (13 à
15 % en masse) dans du gazole (E. E. G) s'est
poursuivie avec succès, notamment auprès
des flottes d'autobus urbains.
kt Production d'EMHV
30 - Ce nouveau produit ne nécessite aucune
280 modification du moteur diesel et apporte une
260 réduction très sensible des émissions de NO,
2 2. - ~~~~~~~~(15
à 30 %) et des particules et fumées (de
2 00 - l'ordre 50e%).

99 98 1999 2000 2001 Un arrêté ministériel définissant les


spécifications et méthodes de mesures propres

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direcuion des Ressources Énergétiques el Minérales
aux E. E. G est paru au Journal officiel de la marché des véhicules circulant préféren-
République française du 4 octobre 2000. tiellement en ville (voitures particulières, taxis,
véhicules utilitaires légers et autobus) en raison
Il a été consommé 12 000 m' d'EEG en 2001. de ses qualités pour la protection de
l'environnement.
Une fiscalité propre aux E. E. G a été mise en
place dans le cadre de la loi de finances :en En France, le nombre de véhicules particuliers
2000 le montant des taxes applicables (hors équipés est passé de 26 000 en 1996 (début de
TVA) a été de 196,95 F (30,02 C) par hl pour la défiscalisation) à plus de 200 000 unités
l'utilisation carburant et 40,85 F (6,23 C) par hl aujourd'hui, parallèlement le nombre de
sous conditions d'emploi jusqu'au 21 novembre stations-service GPL-c a fortement progressé
2000, date à laquelle les montants applicables 900 à la fin de l'année 1997, 1 583 fin 1999,
ont été revus à la baisse, soit 161 F (24,54 C) I 800 environ au 31 décembre 2000 et près de
par hl pour l'utilisation carburant et 11,80 F 2000 fin 2001. La consommation de GPL-c a
(1,80 C)par hl sous conditions d'emploi, été multipliée par près de cinq depuis 1996 mais
la croissance du marché s'est arrêtée (- 3,2 % en
2001) . (Voir article sur la consommation
Le gaz de pétrole liquérié-carburant françaisede pétrole).
(GPL-c) ralentit sa progression
Dans le but de renforcer la sécurité des
Le gaz de pétrole liquéfié - carburant (GPL-c) - véhicules au GPL, plusieurs modifications de la
constitué d'un mélange de propane et de butane réglementation ont été prises ; elles concernent
pouvant contenir 50 à 90 % de propane,
provient soit d'opérations de purification du gaz - la vérification systématique de l'installation
naturel lors de son extraction, soit du raffinage GPL lors des contrôles techniques des
du pétrole brut. Le GPL est gazeux à pression et véhicules par les services des Mines
température ambiantes, mais stockable à l'état (DRIRE),
liquide sous faible pression (10-15 bar). Son - une nouvelle réglementation technique sur
usage comme carburant, est important dans les dispositifs de sécurité qui impose dès le
certains pays (Pays-Bas, Italie et Japon). 1er janvier 2000 que les réservoirs des
véhicules neufs soient au moins munis
Lorsqu'elle est réalisée avec soin, l'adaptation d'une soupape de sûreté et d'un dispositif
d'un véhicule au GPL permet d'obtenir des limiteur de surpression,
performances couple-puisssance-rendement - puis à partir du 1 r janvier 2001
pratiquement identiques à celles observées avec l'application des dispositions du règlement
l'essence. En revanche, compte tenu du faible ONU R67-01 concernant la sécurité des
pouvoir calorifique volumique du GPL réservoirs et à compter du f' juillet 2001,
(inférieur de 20 à 25 % à celui de l'essence), la l'intégralité des dispositions de ce règle-
consommation d'un véhicule GPL-c sera plus ment,
élevée si elle est exprimée en litres par 100 km - la mise à niveau des véhicules existants
(supérieure à celle de son homologue essence devra être effective pour le 1er octobre
de 23 % environ). 2002.

Les véhicules alimentés au GPL-c se Afin de favoriser l'utilisation du GPL-c, le taux


caractérisent par une faible émission de de la taxe intérieure sur les produits pétroliers
polluants, en particulier à basse température. (TIPP) a été réduit au minimum autorisé par les
Par ailleurs, les gaz d'échappement contiennent textes communautaires afin de compenser le
très peu de produits toxiques comme le benzène surcoût d'investissement nécessaire à l'achat
et le formaldéhyde et se montrent peu réactifs d'un véhicule GPL.
en matière de formation d'ozone (gain de
l'ordre de 50 % par rapport à l'essence). En De plus, la loi de finances recti-
revanche, les émissions de C0 2 ne sont que peu ficative n0 2000-1353 du 30 décembre 2000 a
inférieures à celles de l'essence. prévu dans son article 42 l'attribution d'un
La filière GPL-c, favorisée par une fiscalité crédit d'impôt de 10 000 francs (1 527 C) à tout
avantageuse, a vocation à se développer sur le acheteur ou loueur longue durée d'un véhicule

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
neuf équipé d'origine d'une alimentation GPL-c qui provoque une hausse de la consommation.
ou transformé, à compter du 1erjanvier 2001 et Cet inconvénient se double d'un handicap
ce, pour deux années. De même, à compter important, celui du stockage à bord du véhicule,
du 1er novembre 2001 et jusqu'au 31 décembre très pénalisant sur le plan du poids et de
2002, la mesure a été étendue à la l'encombrement. Des matériaux nouveaux
transformnation d'un véhicules dont la date de commne les composites de résines et les fibres de
première mise à la circulation est intervenue verre ou de carbone permettent néanmoins de
entre le 1/01/1998 et le 31/12/2000 afin qu'il diviser par quatre le poids du réservoir à
fonctionne au GPL. capacité constante. Des recherches sont en
cours concernant le stockage de gaz naturel par
Les taxis bénéficient pour leur part d'un absorption sur charbon actif ; cette technique
remboursement de TIPP à hauteur de pourrait permnettre un abaissement notable de la
9 000 litres par véhicule et par an (contre pression dans le réservoir (quelques dizaines de
5 000 litres pour les carburants classiques), bars), mais au détriment d'une réduction de
Une nouvelle aide spécifique est de plus mise capacité d'environ 30 %.
en place par l'ADEMiE afin de les inciter à
acquérir un véhicule fonctionnant au GPL-c. Afin de réduire le temps de remplissage des
Cette aide s'élève à 20 000 F (3 049 E?) pour un réservoirs des véhicules, des progrès importants
achat en 2001 ou 2002 et à 13 000 F (1982 E?) ont été réalisés sur les stations de compression.
pour un achat en 2003. Cette aide est limitée
aux trois mille premières unités et a été Le GNV se développe d'abord dans les
accompagnée d'une campagne de promotion. utilisations urbaines (autobus notamment) où la
Ces mesures ont été complétées pour 2002 par pollution est importante. Le nombre d'autobus
l'augmentation du crédit d'impôt qui passe de GNV actuellement en service est d'environ 700
i 527 E?à 2 300 E?si l'acheteur d'un véhicule et augmente régulièrement. Les bus GNV
GPL met parallèlement à la casse un véhicule représentent le tiers des nouvelles
datant d'avant 1992. immatriculations mais les volumes de GNV
commercialisés sont encore très faibles par
rapport au volume global de carburants
Le gaz naturel-véhicule (GNV) a consommés.
démarré véritablement depuis le début
1998
*Jean-Marie Charles
Le GNV - essentiellement à l'état gazeux et
comprimé sous 200 bars - est un carburant déjà
éprouvé puisque près d'un million de véhicules
dans le monde l'utilisent. Dans la mesure où il
alimente des moteurs adaptés, le GNV procure
des avantages notables. L'agrément de
conduite, les performances d'accélération, de
reprise, la vitesse maximale sont jugés très
satisfaisants.

Les moteurs alimentés au GNV se caractérisent


par une faible émission de polluants.
Ils émettent toutefois du méthane, dans de
faibles proportions, qui est un gaz à effet de
serre très actif. Mais, si l'on considère les
émissions de gaz à effet de serre sur toute la
chaîne d'utilisation, le GNV apporte des gains
de l'ordre de 20 à 25 % par rapport à la filière
essence et de 10 à 15 % par rapport au gazole.
Comme le GPL-c, le GNV présente un PCI
volumique plus faible que celui de l'essence, ce

Direction Générale de I Energie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001

Les transports de pétrole brut et de produits raffinés

Alors que l'activité relative au brut est en quasi à destination de la raffinerie de Reichstett, le
stagnation, les transports de produitsfinis sont trafic a baissé de 217 Ikt (- 5,3 %) par rapport
en hausse sensible. à 2000, soit 3,9 Mt;
à destination de l'usine pétrochimique de
Transports de pétrole brut Carling, les livraisons ont connu une
sensible diminution de 114 Id (- 7,8 %) pour
Les transports intérieurs de pétrole brut sont en s'établir à 1,3 Mt ;
quasi-totalité réalisés par un réseau d'oléoducs àdsiaind arfiei eFyil
de plus de 3 200 km, qui permet d'alimenter les tondstnaeatindett lan rafinries de Feyzt sinl
raffineries françaises de l'intérieur, la raffinerie tnaeaetmntprges(+48koi
MIRO de Karlsruhe en Allemagne et la + 9,4 %) pour une réalisation de 5,7 Mt.
raffinerie PETROPLUS de Cressier en Suisse. * les livraisons à destination de la raffinerie
En 2001, le total du trafic des principaux allemande de Karlsruhe (MIRO) ont subi
pipelines métropolitains a légèrement une baisse notable de 1,1 Mt (- 14,1 %
diminué (- 4,0 %) et s'établit à environ
45,7
de tonnes
millions
(Mt).* les livraisons à destination de la raffinerie
45,7
tonnes
millions
(Mt).de de Cressier (Suisse) via le pipeline du Jura
Trafic des principaux oléoducs de pétrole brut sont restées stables à hauteur de 2,8 Mt.
60 000 ~~~~~~~~~~~~~2
0 000

45 000 ~~~~~~~~~15
000 Trafic du pipeline Sud-Européen
30 0 ~~~~~~~~~~~~~~
80000

no2 0 000 12 000

13
194 1995 0996 199 lm 199 999 20 2001
______________________________~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~Tonnage anuel 3000
on kt--Tonoage pondéréexMtk
Me3lon
0993 1994 1995 1996 199 1990 1999 200 2001

Le volume du trafic pour les besoins français des Toage annuelexkt -4-Tonnge ponderéemMx/a

principaux pipelines métropolitains indiqués


dans le tableau annexé a très légèrement diminué Le pipeline Le Havre-Grandpuits
en 2001 (- 1,7 %) avec 561 kt de moins qu'en ("pipeline de 'Ille de France")
2000. Il s'élève à 33,3 Mt. L'activité globale de ce pipeline qui relie Le
Havre, Gargenville et Grandpuits, a été de
Le trafic pondéré français représente l'ordre de 6,6 Mt en 200 1. Elle a régressé de
8,48 milliards de tonnes-km et recule de 1,9 % 603 kt par rapport à 2000 (- 8,3 %) ou encore de
par rapport à l'année antérieure. 2,8 % en tonnes-kilomètres transportées, en
partie en raison de l'accident survenu à l'été
Le pipeline Sud-européen 2001.
La baisse de transport des bruts métropolitains
Par rapport à 2000, il a été enregistré une baisse s'est poursuivie en liaison avec la production.
de 985 Id (- 4,5 %) du trafic global du pipeline
Sud-européen, qui est ainsi passé de 21,69 à Les transports de produits semi-finis entre
20,70 Mt ; cette baisse est en grande partie liée à Grandpuits et Gargenville ont diminué ; ainsi le
la grève au port de Marseille en novembre 2001 nombre des pompages en sens inverse est passé
(blocage des installations interdisant tout de 30 à 27.
déchargement ou chargement des navires Le pipeline Antifer-Le Havre
pétroliers ou chimiquiers).
Plus prticuièremet,
onconstae queLe trafic de l'oléoduc Antifer-Le Havre a atteint
Pluspariculèreenton onstte ue:12,77 Mt en 2001, en hausse de 1,1 % par
*les livraisons en France ont légèrement rapport à 2000. L'activité de cet ouvrage est liée
augmenté pour atteindre 10,9 Mt (+ 1,5 %) aux flux d'approvisionnement par pétroliers au
la ventilation du trafic est la suivante :terminal pétrolier d'Antifer. Des cours du brut

Direction Générale de i 'Énergie et des Matiéres Premoiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
favorables à la remontée des stocks peuvent 3,621 l'année précédente, soit une augmentation
conduire à une activité plus soutenue, comme en de 5,5%
1998.
Le pipeline Méditerranée-Rhiône (PMR) qui
Les
miniers
pipelines ~~~relie sur 598 km les quatre raffineries de la zone
Les
miniers
pipelines ~Fos/Berre, le dépôt pétrolier de Fos et la
Les transports de la production des gisements de rafniedFyznuxéptdelVléeu
l'Aqitaie
retéssot tabls, pssan de Rhône, du Dauphiné et de la Savoie, ainsi que
l'Auitin sot res16 tés sotables passanutio de les stockages de Vemier en Suisse et les dépôts
to229ntage 126érktd otue di2miinutionnedu de Puget sur Argens, a pour sa part enregistré un
tionnages pondéré0 de 70,2 millions tonnes-.
L trafic global de 9,836 Mt (tonnage expédié) cette
production de la zone de Lacq a baissé en 2001 ane nhus e56%
de 8,0 %, passant de 5 10 kt en 2000 à 469 kt. De Cette évolution est due:
méme, dans la zone de Parentis, la production
passait de 719 kt en 2000 à 657 kt en 2001 soit - à une augmentation significative du trafic
- 8,6 %. vers la Suisse de 27,7% ;
Enfin, dans le bassin parisien, les expéditions de - à une augmentation plus modérée du trafic
pétrole brut vers la raffinerie de Grandpuits ont France de 3,4 %, due à une progression des
augmenté de 216 kt en 2000 à 242 kt en 2001 expéditions Rhône-Alpes (+ 7,7 %) opposée
(+ 11,9 %) pour le pipeline Villeperdue- à une baisse des expéditions de proximité.
Grandpuits, et ont très faiblement baissé pour la
conduite de Vert le Grand-Grandpuits, de 173 kt Comme suite à ces évolutions, le trafic global
en 2000 à 163 kt en 2001. pondéré du PMIR est en progression de 9,6 %
avec 2 385 milliards de tonnes-kilomètres contre
Transportsde
produit raffinés.2 176 milliards de t.km en 2000.

Les transports de produits raffinés connaissent Flr ,c ... el du é-_.MRi


des activités en hausse qui dépassent légèrement [OSOiSsO
le niveau atteint en 1998 TIe. 1-1

Le réseau Trapil « Le Havre-Paris » qui PglAgn

dessert, sur 1 375 km, la région parisienne, aRéic. &de


Orléans et Tours, la Normandie et Caen, à partir aRO
des raffineries de Basse-Seine et des ports du El
Rnn..id
Havre et de Rouen a transporté, en 2001, VI,
20,94 Mt de produits raffinés, soit une '09o

progression de 2,5 % par rapport à 2000, année 19 98 19 00 20


où le trafic global avait alors représenté
20,47 Mt (tonnage expédié). Oléoducs de défense commune (ODC)

Les transports civils de produits pétroliers


ITai nuld éeuT"L assurés sur les 2 260 km de lignes constituées
par ces oleoducs ont atteint 773 millions de
ZV. DMM tonnes-kilomètres en 2001, en très forte
C]Non.-d.e progression (+ 37,3 %) par rapport à 2000 et
correspondent à 2,259 Mt, soit une progression
de l'ordre de 10,1 % (2,052 Mt en 2000).
O]Rone
IP.,ri,

Cette évolution des transports traduit des


997
1999 ~~~
990 200, situations contrastées selon les régions
>sur la ligne Dunkerque-Cambrai-Châlons,
L'activité globale du réseau a atteint dégoulottée fin 1999 par la mise en service
3,821 milliards de tonnes-kilomètres contre d'une nouvelle station de pompage, le trafic

Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
est stable, car aux limites de la saturation Vers les dépôts de l'Est, les transports ont
physique ; progressé :
> dans la partie Sud du réseau, on enregistre » de 26 % avec 1107 kt (878 kt en 2000) à
une augmentation du trafic à partir de Feyzin destination de Châlons-en-Champagne
(+ 101,6 %) et un doublement des transports (Vatry);
au départ de Lavéra (+ 193 %, cette dernière
évolution étant liée au différentiel de prix > de 30,2 % (492 kt) à destination de Saint
Nord-Sud favorable au carburéacteur Baussant pour les enlèvements par camions-
déchargé par les navires à Lavéra). citernes
>et de 7,8 % (484 kt) pour transfert sur le
Trafic civil du réseau ODC réseau des ODC à destination de
l'Allemagne et de Carling.

Les mouvements entre la raffinerie de Donges et


celle de Grandpuits ont aussi progressé ; ils
s'établissent à 206 kt en 2001 contre 166 kt en
2000.

1998 ~
1999 2990 ~ ~ ~ ~~~1Traicdu réseau DMMJ

[3Z...k~~ 13-
N.~~~d-E..
S. UN W 13Z.- N.,d-E.I/E.~~~ kt Il~St-Baussant (sorte ODC>
3 O ~~~~~~~~~~~St-Baus
(sortie CC)
Le pipeline Donges-Melun-Metz (630 km) 270M Châlons (sorbe ODC)
2 000I ChâlonsNafty
El~~~~~~~
O Grandpuits
Son trafic a fortement augmenté en 2001 en 10 lChampeaux
masse (+ 19,4 %) et en tonnage pondéré 001 O Levesville (vers Orléans)
(+ 10,3 %), avec respectivement 3,0 Mt et OLa Ferte-AJais
*0
96 Mt.km. contre 2,5 Mt et 541 Mt.km en 2000. 01997 1998 1999 2000 2001 C eMn
Les livraisons vers le réseau Trapil, à destination
de Tours, sont en très forte augmentation
(+ 298 %) après une année 2000 à activité très
réduite ; elles s'établissent à 52kt. M Gérard Thiolet

Direction Générale de ilÉnergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
La sécurité des ouvrages de transport d'hydrocarbures par
canalisations.

3
Le nombre d'incidents reste très faible en Epandages bruts en m pu 1000 km de pipeline
France. 5
120
Avec prés de 9 000 km de canalisations le
réseau français d'oléoducs garde une 9
physionomie constante depuis 1995. On peut 60
noter que le réseau d'Europe occidentale varie 30
peu avec près de 30 800 km en 2000 (source __________________

CONCA WE'). Celui des Etats-Unis est de -f 197 19 W fl


l'ordre de 250 000 km (source NPMS).197 19 199 2) 21

Les informations fournies annuellement par les Les volumes bruts répandus avaient fortement
exploitants montrent que le nombre chute en France depuis 1997 pour atteindre
d'incidents enregistrés en France depuis environ 2 M3 pour i 000 km de pipeline en
1998 3 reste stable et très faible comme le 2000 contre 12 m' en Europe (CONCA WE) et
montre le graphe ci-dessous. 68 m3 aux Etats-Unis' (OPS) avec un taux de
récupération moyen de l'ordre de 80 % (OPS et
Nombre d'incidents avec épandage CONCA WE).
1000 Pour 2001, deux incidents6 ont fait remonter en
flèche le volume brut moyen répandu à 150m 3
100 pour 1 000 km de pipeline (soit un total de
i 350 M).
10 ~~~~~~~~~~Le
premier incident est dû à une erreur
d'exploitation dans le cadre d'un changement
199 de tube en vue de la consolidation de l'oléoduc.
195 1996 1997 1998 1999 2000 2001 La perte en pétrole brut s'est montée à près de
700 M3.
Il se maintient en France à 0,22 incident pour Le second incident est dû à la corrosion
i 000 km de pipeline (soit 2 incidents par an), développée suite vraisemblablement à un défaut
contre 0,20 en Europe (6 incidents en 2000, local du dispositif de protection du tube en
CONCA WE) et 0,51 aux Etats-Unis (128 présence d'eau saumâtre. Le volume répandu a
incidents en 2001, OPS4 . été estimé à 650 ni de fioul.
Dans les deux cas, les mesures techniques et de
Par ailleurs, il avait été constaté une baisse sécurité mises en oeuvre ont permis la
importante généralisée des volumes bruts récupération de l'ensemble des terres souillées.
répandus (avant récupération) entre 1997 et
2000, avec -88 % en France, -58 % en Europe Globalement, l'origine des incidents, en Europe
(CONCA WE) et -50 % aux Etats-Unis (OPS). comme aux Etats-Unis, demeure pour la
Le graphe ci-après montre l'évolution des majeure partie les activités de tiers à proximité
volumes répandus depuis 1997. des ouvrages et la corrosion (interne et externe),

Le CONCAWE présente les données statistiques fournies


par 72 sociétés et organismes divers qui exploitent 250
systémes de conduites terrestres en Europe Occidentale
2 NPMS: National Pipeline Mapping System. 5Le réseau des Etats-Unis est considéré comme constant
3Pour 2001, toutes les informations n'étant pas collectées, et égal à 250 000 km depuis 1997.
le bilan n'est que provisoire. 6 Sources :DIREM et ministère de l'aménagement du
4OPS: Office of Pipeline Safety. territoire et de l'environnement DPPR I SEIL! BARPI.

Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
comme le confirment les deux tableaux ci- - cycles importants de pression en nombre et
apres amplitude,
_________ _________
____ _ __ _____- surprotection cathodique,
Europe (CONCA WE) 1998 1999 2000 -cniin éalriusd arcto
Activité de tiers 5 6 4 - cniin éalriusd arcto
Corrosion 1 4 I (matériau sensible à l'hydrogène).
Défaillance mécanique i O I La compréhension du phénomène de fissuration
1 Erreur d xploitatin
2 l 1 0sous contrainte, au travers de ces études, a
Total 1 Il .9 6 conduit à intégrer ce risque dans le système de
gestion de la sécurité des canalisations de
Le tableau ci-dessous présente les causes manière à prévenir et maîtriser l'apparition et la
d'incidents aux Etats-Unis :propagation des fissures.

Etats-Unis (OPS) ]1998 11999 J2000 12001 ] Achèvement des travaux de la commission
IActivité de tiers I27,5 % 1 17,3 % 124,5 % 122 % I « pipeline » du GESIP.
Corrosion 1~ ]
26 0121,40.122 4o J/ 2 9%0
Défanilane 144 1,3% 5% 8 En janvier 1997, la DHYCA avait demandé
mécaneue
d'exploitation
Autres (non
.4,6 %I 9,5%*

27,4 % 37,5
6,1%

332 %/ 35
t 6 ]qu'un

J
deuxième groupe de travail étudie les
méthodes de contrôle et d'évaluation des
canalisations. Les travaux ont conduit à la
identifiées) ______ __I-.publication en 2001 par le Groupe d'Etude de
Sécurité des Industries Pétrolières (GESIP) d'un
La surveillance des lignes reste une guide sur « les méthodes de recherche de
préoccupation majeure des transporteurs. défauts et de réparation des canalisations de
transport». Il représente l'état de l'art en
L'effort de surveillance des ouvrages par les matière de critère d'acceptation de défauts et de
exploitants s'est poursuivi au regard du danger méthodes de réparation des canalisations de
que constituent les travaux à proximité des transport. C'est un support essentiel en matière
ouvrages (déclaration d'intention de d'entretien des canalisations. A ce titre, il vient
commencement de travaux, décret n0 91-1147 en complément des méthodes préventives
du 14 octobre 1991). Plus de 5 %/ des travaux d'inspection des canalisations à l'aide des
à proximité des ouvrages ne sont pas racleurs instrumentés.
déclarés. Ils restent un des facteurs essentiels Au final, certaines méthodes décrites dans ce
d'incident, guide devraient être reconnues dans une
prochaine adaptation de la réglementation de
Finalisation des travaux du groupe de travail sécurité courant 2002.
« corrosion fissurante sous contrainte ».
Après les incidents survenus en janvier 1997 sur
le réseau de SPMIR, la DHYCA (devenue O Philippe Décamps
DIREM7 ) avait demandé que soient engagés des
travaux de recherche afin de comprendre le
phénomène de corrosion fissurante sous
contrainte (amorçage et propagation des
fissures). Le programme de recherche a fait
l'objet d'un financement mixte Etat/Industriels
par le biais du COPRU. Le programme s'est
achevé fin 2001 avec la publication d'un
rapport final qui montre que l'amorçage et la
propagation des fissures s'expliquent par la
présence simultanée des facteurs suivants

7 Direction des Ressources Energétiques et


Minérales

Direction Générale de I 'Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
vie]. 11rîù"tI L'industrie pétrolière en 2001

Ouvrages de transport de pétrole brut


Loger TnagInultaspré(nk)Tonnage kilométrique annuel
(enguu Tonaeanue rasprénenk)M~t.km) *
enm) 2000 J 2001 JÉvolution 2001/2000 j 2000 2001 1 Évolution 2001/2000
Pipeline sud-européen 1 796 21 684 20 700 -984 -4,5% 12 833,6 Il 850,1 -983,5 -7,7%
dont France 10 784 10 941 157 1,5 % 5 274,4 5 168,2 -106,2 -2,0%
pour Feyzin 5 215 5 703 488 9,4 % 1358,0 1485,1 127,1 9,4%-/
pour Carling I 468 I 354 -114 -7,8% 1048.9 967,6 -81,3 -7.8%
pour Reichsîetî 4 101 3884 -217 -5,3 % 2 867,5 2 715,5 -152,0 -5,3 %
dont Suisse (Cressier) 2 825 2822 -3 -0,1% I 347,9 I 346,4 -1,5 -0,1%
dont Allemagne (Karlsruhe) ___ _ 8075 6 936 -1 139 -14,1% 16 211,4 5 335,5 -875,9 -14,1%
Oberhoffen-Carling 107 1480 1 317 -163 -11,'o0% 160,3 142,6 -17,7 -11,0%
Hambach-Carling 31 121 112 -9 74/ 3,8 3,5 -0,3 -8,3%
Butten-Carling 48 O 10 10 - 0,0 0,5 0,5
Pipeline du Jura 56 3 042 2 821 -221 -7,3% 157,4 156,3 -1,1 -0,7%
Antifer-Le Havre 27 12 639 12 774 135 1,1% 334,9 338,5 3,6 1,1 %
Le Havre-Grandpuits **252 7 244 6 641 -603 -8,3% I 281,4 I 2460
O 35,4 -2,8%
Villeperdue-Grandpuits 58 216 242 26 11,9% 10,3 10,9 0,6 6,2%
Vert le Grand-Grandpuits 33 173 163 -10 -6,0% 5,8 5, -0j -6,9%
Parentis- Ambès 94 443 410 -33 -7,5% 31,6 29,7 9i -6,0%
dont Guagnot-Berganton 48 77 63 -14 -18,7% 3,7 3,0 O0, -18,9%
dont Cazaux-Caudos 19 182 167 -15 -8,3% 3,4 3,1 O0
3 -8,8%
dont Lugos-Sillac 9 17 17 O 0,0% 0,2 0,2 0,0 0,0%
Lacq - Boucau 86 257 234 -23 -8,8% 22,1 20,2 -I 9 -8,6%
(3 antennes) 102 253 235 -18 -7,2% 9,2 8,5 O0
7 -7,6%
TOTAL 47 552 45 658 -1 894 -4,0% 14 850,4 13 812,3 I1038,2 -7,0%
dont trafic français 33 886 33 325 -561 -1,7% 8 646,3 8 483,0 16 -1,9%
:cette unité de mesure, correspondant au transportd'une tonne sur un kilometre, permet depondérer le tonnage transporteépar la distance parcowtue et reflete ainsid'une manière
plus précise lactivité d'un mode detransport.
":transport global comprenant lestransferts de produits finis et semi-finis entre Gargenville etGrandpuits etle gazole pousseur.

Source: DIREM

Évolutions des transports de pétrole brut


1997 1998 1999 2000 2001

Tonnage annuel (en Mt) 47,714 50,350 47,591 47,829 45,658

Écart/année précédente 2,636 -2,759 0,238 -2,171

dont traficfrançais 32,311 36,728 33,45 7 338633,325


Écart/année précédente 4.417 -3,27 1 0,429 -0.561I

Tonnage annuel pondéré159 147153186189


(en Mt.km) 534 1 7 4 3 4881 1
-817 -46 337 -1 049
~~~~~- j%~+
-53% 23 % -7,1 %
dont traficfrançais 6 698 8 709 8 262 8657 8433
2 011 -447 395 -224

Source: DIREM

Direction Générale de l Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Transports de produits finis par oléoduc en 2001
Tonnages annuels transportés par le réseau TRAPIL - Livraisons en kt
Régions de destination 1996 1997 Var. 97/96 1998 Var. 98/97 1999 Ver. 99/98 2000 Var. 00/99 2001 Var.

Paris 12 055 Il1923 - L,1% 12 198 -'-2,3 % 12 470 +2,2 % 12 319 -1,2 % 12 378 +0,5 %
Rouen 1 407 1416 -'-0,6 % 1 614 +14,0 % 1539 -4,6 % 1 640 +6,6 % 1 739 -'-6,0 %
Caen 1342 1413 +5,3 % 1 537 +8.8% 1 533 -0.3% 1 408 - 8,2 % 1 571 +118é%
Orléans 1 254 1 332 + 6,2 % 1366 +2,6 % 1327 -2,9 % 1 370 + 3,2 % 1447 + 5,6 %
Tours 912 1 007 +-10,4% 1079 +7,1 % 1 172 -'-8,6 % 1 254 +7,0 % 1 461 -'-16.5 %
Normsandie 1 637 1 316 - 19.6 % 1453 +10,4% 1297 10,7% 1 537 +18.5 % 1 354 -11,9 %
Livraisons au réseau DMM 12113 1 15211 +25,4 % 1686 1 + 10,8 % 1 1329 2!, 2% 907 1 31,8 % 1988 1+ 8,9 %

rotai toutes destinations 19 8201 19 928 + 0,5 % 120 933 1 + 5,0% 120 667 1,3% 120 434 - 1.% 120 939 1+ 2,5 %
So.,ce TRAPIL

Tonnages annuels transportés par le réseau du pipeline Méditerranée - Rhône (PMIR) - Livraisons en kt
- ~~~~(hors Villette deVienne)-
- _____ - _ _- -___-- - -

Régions de destination 1996 1997 Ver. 97/96 I 998 Ver. 98/97 1999 Ver. 99/98 2000 Var. 00/99 2001 Ver.

Rhne-Alpes
Régiond'Avignon 723 609 - 15,8 % 671 +10,2 % 661 - 1,5 % 667 +0,9% Mg8 +0,1 %
Région de Valence 715 752 + 5,2 % 817 +8,6 % 856 +4,8 % 782 -8.6% 835 -'-6,8 %
Région lyonnaise 3 275 3341 -'-2,0 % 3 207 -4,0 % 3 326 +3,7% 3465 +4,2 % 3945 + 13.9 %
Région de Grenoble 165 164 - 0,6 % 173 +'5,5% 156 - 9,8 % 197 +26,3 % 119 - 39,6%
RéRion savoyarde 1237 1033 165 1187 +14,9 1255 57 1140 9, 1189 + _

Côte d'Azur
Région de PugetlArgens 774 758 -2,1 % 945 +24,7 % 1079 +14,2 % 1026 .4,9% 1047 +2,0 %
Méditerranée
Trafic local Méditerranée* 734 590 -19,6 % 777 -'-31,7 % 1185 +52,5 % 1259 +6,2 % 1048i -168 %
Suisse 853 820 -3,9 % 850 +3,7 % 735 - 13,5 % 779 +6,0 % 985 +26,4 %

Total toutes destinations 8476 1 7 247 - 14,5 % 8 627 + 19,0% 925 +7,3 % 9315 +0,7 % 98&36 +5,6 %
Note: ce tra6ic
co,,ejsod làleeieeoodes prodoit, entrev
lesrffmncsd basses
le F0S BERREses lesdépôtos
dela zone.
Source: SPMR
Trafic civil du réseau des oléoducs de défense commune (ODC)
Régions de destination 1996 1997 Ver. 97/96 1998 (*) Ver. 99/98 1999 Ver. 00/99 2000 Ver. 00/99 2001 Ver.

Tonnage annuel enkt 2 259 3 096 +37.1 % 2 126 -31,3 % 1 805 -15,1 % 2 052 +13,7% 2 259 +10.1 %

Tonnage pondéré en Mt.km 911 I 323 +45,2 % 723 - 45,4 % 536 - 25.8 % 563 + 5,O % 773 + 37,3 %

dont:
Zone Nord-Est en k 344 432 + 25,6 % 815 +88,7 % 790 - 3.1 % 1084 +37,2% 1 165 + 7,5 S'a
tonnagepondéé-/en Mi kmn 275 3011 +9,5 % 118 6 , / 202 +7. ,. 251 + 4. 264 52 /
Zone Nord-Est/Est en kt J 122 i 327 + 18,3 % 696 - 47,6 % 565 - 18,8 % 563 - 0,4 % 408 - 27,5 'Vo

tonnage pond/ré enMt km 2,68 316 +17,9 % 185 -41,5 % 80 -56,8 % 81 - 1,3 % 68 -16,0%

Axe Sud/Nord-Est en kt 793 137 '68,6 % 557 -53% 450 -19,2 % 380 -15,6 % 663 +74,5 '/.

i.nnagep.ndés-éenMtkn 368 706 +91/8% 381 46 255 33 _11, 227 ,JJ 41


1)Nov: àpot, de 1998,seul l'ac5sité
géréees proptp.t leSNOIestposeescomptc
Sootr SNOI
Tonnages annuels transportés par l'oléoduc Donges - Melun - Metz (DMM) - Livraisons
Régions de destination 1996 1997 Ver. 97/96 1998 Ver. 98/97 1999 Ver. 99/98 2000 Ver. 00/99 2001 Ver.

Tonnage pondéré (Mt.knmî064 630 + 6,0lo 63,4 0, 548.80 -13,9% 54,9 14%o 596,36 + 0,
dont : (enkt)
Le Mens 514 484 -5.8% 476 -1,7 % 451 -5,3 % 511 '-13.3 % 501 -2,001/o
Le Ferté-Aleis 61 134 + 119.3% 45 -66.4 % 71 +57.8 % 99 '-39.4 % 118 + 19,2 1/o
Levesv'iIIe (vers Orléans) 146 36 -75,2 % 8 -78,5 % 36 + 363,3 % 13 -63,8 % 52 + 298,4 %
Champeaux 244 219 -10,2 % 239 +9.3 % 139 -41,9 % O -100.0 % O -
Grandpuits - - - - - 25 - 166 + 564.0 % 206 + 24.1 %
ChâlonsfVatry 829 1013 '-22,2 % 1126 + 11.2 % 924 18,0 % 878 -5.0 % 1107 +26.1 %
ChIions (sorlie ODC) 41 32 -22.9 % 92 + 191.0 % 29 -68.4 % 3 -89.7 % 22 + 633.3 %
St-Baussant (sort-ie CC) 412 341 -17,2 % 413 + 21,1 % 365 -11,7 % 378 '-3,6 % 492 +30,2%91
Isostir OflCl
St-Rosssnnt - 417..1Z.. .6041. +4iJ./ % - j SIn1. - 9l .... 1 4..Z5... - 13___
6% 49 - ii... _____4_4 ___7_

Souce. SFDM

Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Transports de produits finis
Activité 2001 par mode de transport - (en kt)___
Destinations Caboteurs Chalands Wagons- Camions- Oléoduc Canalisations TOA 00 Variation 200112000
réservoirs citernes directes- TOTALa2000

Transferts de raffineries sur 1 149 139 i O i 520 5 497 8 306 7 669 637 4 8,3%
entrepôts réexpéditeurs 26,7 % 5,6 % 0,0 % 0,0 % 4,9 % 73,7 % 11,7 O/ il 1 %
Transferts de raffineries ou 2 966 2 195 4 588 127 29 432 i 957 41 265 40 615 650 +1,6%
d'entrepôts réexpéditeurs sur
dépôts de l'intérieur 68,8 % 87,9 % 93,1 % 0,6 % 95,1 % 26,3 % 58,1 % 58,8 %
Expéditions de raffineries ou 195 162 341 20 729 O O 21 427 20 806 621 +3,0 %
d'entrepôts réexpéditeurs à la
clientèle (droiture) 4,5 % 6,5 % 6,9 % 99,4 % 0,0 % 0,0 % 30,2 % 30,1 %
Total général 2001 4 310 2 496 4 930 20 856 30 952 7 454 70 998 69 090 I 908 +2,8 %
I. du tonnage total 2001 6,1 % 3,5 % 6,9 % 29,4 % 43,6 % 10,5 %
Total général 2000 4 414 2 762 4 933 19 631 30 110 7 240 69 090
%du tonnage total 2000 6,4 % 4,0 % 7,1 % 28,4 % 43,6 % 10,5 %________
-104 -266 -3 i 225 842 214 i 908
Variation 2001/2000
-2,4 % -9,6 % -0,1 % +6,2 % +2,8 % +3,0 % +28 %
NB: de manière à éviter le doutae comptage des tonnages transférés sur les dépôts de l'intérieur. les valeurs ci-dessus ne font pas spparattre le cammionage terminal en tant que tel. On peut
considérer que l'ensemble des tonnages expédiésrepart des dépôts sur la dientèle parcamnion, soit en2001:41,3 Mt,
canalisation directe oléoduc desservant, en général, un seul utilisateur (usine, centrale thermique, raffinemie..1à partir d'un centre de stockage ou de production,

oléoduc :ouvrage de transport par conduite ayant plusieurs terminaux de livraison. et parfois, plusieurs points d'entrée. Les odéoduos de produits finis sont généralement multi produits
Source: CPDP
Détail des tonnages (en kt) par produits en 2001
Destinations Caboteurs Chalands Wagons- Camions- Oléoducs Canalisations TOTAL 2000 Variation 2001/2000
réservoirs citernes directes Tonnage %
SuperA.R.S O O O 620 O O 620 821 -201 - 24,5%
Supers sans plomb 1 597 695 850 3 163 6 540 1 924 14 769 14 438 331 +2,3 %
Sous-total 1 597 695 850 3 783 6 540 I 924 15 389 15 259 130 +0,9 %,
10,4 % 4,5 % 5,5 % 24,6 % 42,5 % 12,5 % 21,7 % 22,1% ________

Gazole 1 618 815 2 213 9 050 12 240 2 390 28 326 27 655 671 +2,4%%
Fioul domestique 575 706 1 622 4 785 7 214 717 15 619 14 292 1 327 +9,3 04,

Sous-total 2 193 1 521 3 835 13 835 19 45.4 3 107 43 945 41 947 I 998 +4,8 %.
5,0 % 3,5 % 8,7 % 31,5 % 44,3 % 7,1 % 61,9 % 60,7%
Carburéacteur 111 O 131 757 4 958 74 6 031 5 941 90 +1 ,5 O
1,8 % 0,0 % 2.2 % 12,6 % 82,2 % 1,2 % 8,5 % 8,6% ___

Tota prduitblncs 3 901 2 216 4 816 18 375 30 952 5105 65 365 63 147 2 218 +35V,
6,0% 3,4 % 7,4 % 28,1 % 47,4 % 7,8 % 92,1 % 91,4% ___

Fioul lourd ~ 409 280 115 2 479 O 2 350 5 633 5 942 -309 -52 %
__________________ ~7,3 % 5,0 % 210 % 44,0 % 0,0% 41,7 % 7,9 % 8,6% _ _ ___

Total
énéral 4 310 2 496 4 931 20 854 30 952 7 455 70 998 69 089 1 909 +28,
Total général ~~6,1
% 3,5 % 6,9 % 1 29,4 % 143,6 % 10,5 %

Source: CPDP

Rappel des données des dix dernières années (en kt)


1992 1993 i 1994 1995 199 199 1998[ 1999 [2000 I 2001]
Caboteurs 5,09 4,57 3,92 3,24 3,78 3,59 4,39 3,58 4,41 4,31
Chalands 3,91 3,04 2.38 2,91 2,67 2,67 2,98 2,34 2,76 2,50
Sous-total "EAU" 9,00 7,61 6,30 6,15 6,45 6,26 7,37 5,92 7,18 6,81

Wagons-réservoirs 7,06 6,48 5,88 5,24 5,74 5,74 5,65 5,01 4,93 4,93
Oléoducs 25,10 25,44 25,70 26,85 27,38 27,59 28,89 28,92 30,11 30,95
Canalisations directes 4,43 3,62 4,95 6,02 5,96 5,96 7,41 6,45 7,24 7,45

Sous-total "Canalisations" 29,53 29,06 30,65 3Z87' 33,33 33,55 36,29 35,36 37,35 38,41

Camions-citernes (amont) 23,36 24,26 21,89 21,58 21,09 21,09 21,13 20,61 19.63 20,86

Total (amont) 68,95 67,42 64,72 65,83 66,61 66,64 70,44 66,90 69,09 71,00

CC (livraison terminale) 36,1 35,67 34,65 34,05 36,91 37,61 39,27 38,59 40,51 41,27
estimation
Source: CPDP

Direction Générale de IlÉnergie et des Matières Premiéres- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
kW~(IW $uL4KI~
mal i ii IUÀb1 WS
1 L'industrie pétrolière en 2001

Le nombre de dépôts de produits finis ne Or, s'impose par ailleurs, pour 2002 et vraisem-
cesse de diminuer blablement pour les années à venir, une autre
Le nombre de dépôts de produits finis a encore contrainte l'augmentation du niveau de
diminué en 2001, sans véritable surprise. Il est l'obligation de stockage stratégique en France,
ainsi passé de 304 à la fin de l'année 1998, à du fait de l'évolution de ses consommations
288 au 31 décembre 1999, et à 274 au 31 intérieures et de ses importations nettes. On se
décembre 2000. Au 31 décembre 2001, leur trouve donc à un croisement important, au
nombre a été réduit à 259 dépôts sur le coeur d'un effet de ciseauqu'il faut maîtriser,
territoire métropolitain, et qui imposera à court terme des choix pour
des investissements.
En effet, dans ce contexte d'atrophie du réseau
Evoluion
dé t u var tsbancs de stockage, c'est à un accroissement de
16 Auldcmrdeh ené 800 niveau d'obligation de près de 400 000 nI3
572 ~
15,4 ~ ~ ~ ~~ ~00 auquel il convient de faire face à l'été 2002.
4211 ~~~~~~~Pour
autant, le contexte international nous
12,8 ~~--z7
304 288 274 400 contraint à rester très exigeants en termes de
4.- ~~~~~sécurité des approvisionnements. Il convient
4 200 donc de toujours disposer d'une logistique
U ~~~~~Pétrolière suffisante et fiable, permettant de
1973 1988 ~1998 1999 2000 faire appel efficacement et sans délai aux stocks
=]Capacité (en M.m3 ) ~ Nomr stratégiques dans le cadre d'une réponse
collective à une crise internationale.
La perte globale de capacité de stockage entre
1998 et 2001 s'est établie à 610 000 ni. Ce Le stockage du brut et des produits
sont les dépôts de maillage, d'une capacité intermédiaires
unitaire de 10 à 50 000 m3 qui ont été les plus *En raffinerie et dépôts annexes
touchés : 18 dépôts sur 68 (26 %) ont fermé en
trois ans (- 0,577 Mm3 sur 1,884 M+ 3, Soit La capacité globale de stockage en pétrole brut
- 31 %). et produits intermédiaires s'établit fin 2001 à
La perte de capacité est très sensible pour les 21,306 Mm'.
essences (- 0,688 Mm3 , soit - 21 % ), alors que Ainsi, en raffinerie, le volume des capacités de
la capacité affectée au carburéacteur a stockage a baissé de 3,7 %/ (13,023 Mm 3 dont
sensiblement progressé sur la période 9,325 Mm 3 pour les produits intermédiaires et
(+ 0,344 Mm3, soit + 39 ).3,698 Mm' pour le pétrole brut). De même, hors
raffineries, le volume de capacités disponibles a
L'année 2001 a ainsi été marquée par la baissé de 2,2 %, s'établissant à 8,283 NMm3 dont
fermeture ou la passivation de 15 dépôts pour 0,207 Mm 3 pour les produits intermédiaires et
une capacité globale de 307 540 m3. En termes 8,076 MM3 pour le pétrole brut.
d'offre de capacité dans les dépôts de produits Cette capacité nominale permet d'entreposer en
finis, la tendance était déjà fermement à la théorie jusqu'à 107 jours de consommation
baisse, du fait notamment du processus des intérieure, indépendamment des stockages de
restructurations consécutives aux fusions et produits finis, mais les besoins d'exploitation
acquisitions dans le domaine de l'industrie (creux technique pour les réceptions et
pétrolière. fabrications) limitent considérablement la
L'accident de l'usine AZF de Toulouse le capacité utile.
21 septembre 2001 aura certainement contribuéLestcassoerin
à renforcer cette tendance à la raréfaction de * Lestcassoerin
l'offire de capacités de stockage, du fait de la Les stockages souterrains présentent des
sensibilité exacerbée au risque industriel. La avantages certains : coût unitaire minimum et
conciliation entre risque industriel et très grande maîtrise des risques industriels.
urbanisation avoisinante s'avère, en effet, Toutefois, ils ne sont justifiés que pour de très
encore plus difficile. grands volumes, et doivent donc garantir une

Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
disponibilité sans faille par une logistique de Capacité de stockage de produits finis
transport massif performante (débit, régime de 30
fonctionnement ... ). 25

Le stockage souterrain de Manosque, exploité 20 Rfiek


par la société Géosel, est en France le plusetnx;
important centre de stockage d'hydrocarbures 15
liquides. D'une capacité globale supérieure à 10 ]éts,
il1 millions de m3, il a un rôle stratégique 138 13,39 13,0 12,86-12,78 12,5 distributin
important. La société anonyme de gestion des
stocks de sécurité (SAGES S) y stocke3
162.000 m3 d'essences, 763 000 m3 de en Mm 1996 1997 1998 1999 2000 2001
gazole I fioul domestique, 30 000 m3 de
carburéacteur et 2,232 NMm3 de pétrole brut. *Répartition des stockages
Compte tenu notamment de l 'augmentation des En 2001, on constate la fermeture de 15 dépôts,
consommations en produits finis et de la baisse soit une diminution du volume de 307 500 mi 3,
du nombre de dépôts disponibles, le Comité compensée par des remises en service et ré-
professionnel des stocks stratégiques pétroliers affectations de bacs en raffineries et dépôts
(CPSSP) et la SAGESS envisagent d'augmenter annexes. La répartition des dépôts de stockage
les stocks à Manosque de près d'l1 million de m3~ en produits finis, par tranche de capacité totale,
en 2003 et autant en 2004. Ce stockage est relié a évolué vers une plus grande concentration
au terminal de Lavéra par deux canalisations (Cf tableau suivant et graphique associé)
dont le doublement est étudié par Géosel en
partenariat avec la SAGESS. [ Capacité unitaire jNombre de dépôts
(exprimée en m') jpar classe 1 cumul
Le stockage de produits finis 300 000i 6 6
100 000 < 300 000 28 34
*Évolution au cours de l'année 2001 50 ooo <îo ooo00 39 73
Au 31 décembre 2001, la capacité globale de 25 000 < 50 000 25 98
stockage en essences et distillats s'établit à 1 0 < 25 000 25 123
24,65 Mm 3 dont 50,8 % dans les dépôts de i 000 < 10 000 0 153
distribution (12,53 Mm'), 33,3 % dans les 4 00 <1 000 10 259
dépôts annexes (8,22 Mm 3) et 15,9 % en [ Total 259___
raffineries (3,9 Mm3).

80% 051t 0,8%dtoa


pa 70

cit (25 e obe


60'! 73 épôs de plus de50 000 ni

m 503
5lé Il1048 100mn 88.1% du total

en 4'! 34 dépôts de plus de 100 000 ni

0/, (13,1 %/
en nombre)
30% ~~~~~~=
8 382 935 M 66,9 %du total Sur un total de 259 dépôts
20%- 3
10% (2,3 %ennombre)125581r 3
=3665 660n '29,3 %dutotal

0%0/ 10%0 2 0% 30% 4 0% 5 0%0 60% 70% 8 0%0 9 0%0 100%


Nombre de dépôts en %

Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette problématique de concentration, déjà Les stocks stratégiques
évoquée les années précédentes, s'accentue :136
dépôts (52,5 %) font moins de 10 000 M3 de * L'obligation légale
capacité unitaire (dépôts de distribution de fiouli 'biainlgl u 'moeaxoéaer
domestique essentiellement), et 34 (13 %) font L'biaonlgequsim seuxpétur
plus de 100 000 nW, ces derniers représentant à pétroliers pour la période du 1er juillet 2001 au 30
eux seuls 8,383 NMm3, soit 66,9 % du volume total juin 2002 découle des mises à la consommiration
des dépôts de stockage de distribution. (au sens douanier) de l'année 2000.
Elle s'élève globalement à 17,034 Mt dont 61 %
Compte tenu de cette évolution, le déficit local en sont délégués au CPSSP ( 195 kit).
dépôts de stockage est encore accentué
* 17 départements métropolitains (1 de plus
qu'en 2000) n'ont plus aucune installation Evolution de l'obligation légale par famille d'opérateurs
de stockage de capacité unitaire supérieure à 100%
400 m3 ;t JM 43M
* 52 départements (11 de plus qu'en 2000) ont 80% OIndépendants
une capacité globale inférieure à 10 000 m3 ; 60%
* 6 régions administratives sont en dessous du 4% 10,2 Mt 9,6 Mt 9,4 Mt Rfier
seuil de 100 000 mri (Auvergne, Corse, %
Franche Comté, Limousin, Midi Pyrénées et 20%
Picardie). 3,2 Mt~ 3,4 Mt 3,7 Mt El Grande
1 1 ~~~distribution
Ce déficit est en partie compensé par l'action 0
conjuguée du Comité professionnel de stocks au 1/7/2000 au 1/7/2001 au 1/7/2002
stratégiques pétroliers (CPSSP) et de la SAGESS
dont l'objectif est de positionner dix jours de On constate l'augmentation de l'obligation de la
consommation moyenne de supercarburants et grande distribution et d'un certain nombre
quinze jours de gazole / fioul domestique par d'opérateurs indépendants qui, en optant pour
région administrative. Ainsi, la SAGESS une couverture à 80 % (au lieu de 54 %) par le
contribue à la pérennité de 35 dépôts de CPSSP, ont contribué à renforcer le rôle du
l'intérieur en louant près de 180 000 m' de CPSSP et de la SAGESS dans un contexte
capacité. difficile.

Stocks et couverture de l'obligation lég~aie (en équivalents produits finis)

lMt'(qf
15
6~~~~~~

~~enprbprc
par MAD)ou Oo~~~~0bligation

[]Obligation~

cw ~MAD consenties au CPSSP


E~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~2tc oa
5Mt ~~~~~~~~~~~~~~~~
(tqpf)

janv-95 janv-96 janv-97 janv-98 janv-99 janv-00 janv-01 janv-02

Direction Générale de l'Energie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette tendance, qui se confirme en 2002, rend achats de la SAGESS (230 kt de distillats) et un
plus difficile la mission du CPSSP et de la net accroissement des stocks d'essences. Le
SAGESS, dans une période d'offre moindre tant pétrole brut et les produits intermédiaires, en
de mises à disposition (MAD) par les augmentation de 229 kt avec un total de
propriétaires de stocks excédentaires que de 6 779 kt (éqpf), assurent un complément de
capacités d'entreposage. 38 jours (au lieu de 36 jours au 1er février
2001).
12 Mt'Bon ecuetr d Pl tUfLLl Par conséquent, les variations restent
10 Ml M 10,2~~7
Ni 0, l104M contrastées selon les produits ; on constate en
10M'8,7 Mt S,8Mt effet:
8Mt,

6Mt' ~ ~ ~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~e une sensible augmentation (+ 337 kt, soit


+ 12,5 %) pour les essences avec 3 038 kt,
4 Mt' couvrant 83 jours ;
2Mt~~~~~~~~~~~~~ une quasi stagnation pour les distillats
moyens (gazole/FOD) à 7297 kt couvrant
O 1995 1996 1997 1990 1999 2000 2001 63 jours soit une progression de 55 kt;
ElObUation dél éu au C-PSSP eqf MAD auc7
CPSPélp-1 e une nette baisse pour les carburéacteurs à
1 042 kt soit - 131 kt (- il1 %), et ce en dépit
Pour faire face à cette situation, le CPSSP de l'effort de la SAGESS qui a augmenté
sollicite de plus en plus la SAGESS pour ses stocks de 73 kt ;
effectuer de nouveaux achats (576 kt en 2001). e une baisse de 576 kt (soit - 30 %) pour les
Les stocks détenus par la SAGESS sont ainsi fiouls lourds à i 326 kt, qui diminue la
passés à 7731 kt (7 299 kt équivalent produits couverture à 121 jours de consommation
finis ou éqpf) à la fin de l'année 2001, contre (contre 170 jours au 1er février 2001) en
7 155 kt (6 792 kt éqpf) à la fin de l'année raison des fortes variations de
2000. consommation de ces produits, notamment
par EDF;
(ci fmitsWcsSAGSS une augmentation importante de 229 kt (soit
7 M 0 Pétmie ~~~~~~~~~+
3,5 %) pour le pétrole brut et les produits
bmt ~~intermédiaires à 6,779 Mt (écqpf), soit
6 ~~~~~~~~~~~~~38
jours de consommation moyenne, liée
5 M El Carw ~~~~~~~~~aux
achats réalisés par la SAGESS (achat
de 277 Id éqpf au cours de l'année 2001).
3 3,7
NI 3,1 3,47
Ni ,00 NU ,15 MtLe CPSSP et la SAGESS ont en charge une part
2 Nt ~~~~~~~~~~~~~toujours
croissante de l'obligation de stockage.
El Fmeawm Tous produits confondus, les stocks de la
0,8 ,s
01t o~~ ,8M ,8M SAGESS représentent 70,3 % de la couverture
du CPSSP (au lieu de 67 % au le janvier
Lm M9 2115 201 21r 2001), et couvrent 40,7 jours de consommation
*Les stocks existants intérieure moyenne.
Les raffineurs détiennent plus de la moitié
Le niveau des stocks au 31 décembre 2001 (53,8 % au 1" janvier 2002) des stocks totaux
atteignait 19,482 Mt (éqpf), représentant 109 (10,49 Mt écipf) pour une obligation propre de
jours de consommation intérieure moyenne. 4,403 Mt (54 % de l'obligation légale de
Avec 12,703 Mt, la part des produits finis 9,572 Mt étant à la charge du CPSSP ). Ceci
représentait 71 jours de consommation leur permet d'être offieurs de MAD au profit
intérieure, ou 65,2 % des stocks totaux (éqpf) au d'autres opérateurs et du Comité. Toutefois, la
lieu de 66 % l'an dernier à même époque. Cette tendance est à une baisse sensible de l'offre de
légère diminution est liée à une sensible MAD, poussant la SAGESS comme les
réduction des stocks de carburéacteur et de fioul opérateurs indépendants à constituer en propre
lourd (EDF), compensée en partie par des davantage de stocks stratégiques.

Direction Générale de i 'Energie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques e! Minérales
Données financières * de l'augmentation des coûts de prestation
Pour
asurersa
ouvor mision le PSSPde la SAGESS : 139,2 MIE. Le coût moyen
perour puvoiréasurersat msionsu lhqeCPSSP d de conservation d'une tonne de stock
perçodit mine rémunér somationsucaqeltonuned stratégique s'établit à 22,4 E en 2001 contre
barème trimestriel approuvé par son conseil duEen 20l'augm entaio dest fnraise
fmancies
d'administration et la DIREM. Les taux deduàlagentin esfisiacer
remunération des MAD consentis au CSP(65,4 MC, + 36 %) engendrée par celle des
sontégaemen
réisé triestielemen pa lataux d'intérêts : l'accès au marché
sont égsalemetrvsstietileetprl obligataire, facilité par une notation
« AAA » de sa dette à long terme par
Le total des redevances perçues par le CPSSP l'agence Standard and Poor's, permet
en 2001 s'élève à 243,7 M Ç il est en cependant à la SAGESS de trouver plus
augmentation par rapport à 2000 (+ 20 %) en facilement et à meilleur coût des fonds pour
raison : un encours de i 271 ME au début 2002.
* des cours élevés du baril (les taux de
rémunération de MAD sont définis à partir
de formules calculées en fonction des cours
des produits pétroliers, du dollar et des taux M PatrickLeblanc
d'intérêt) ;Jean-Charles Burles

Rémunération du CPSSP (opérateurscouverts à 54 %


7 E

3E
caB4à ab
5Erac
2~

~~~~~ ~ ~
c ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~- Fol
su e~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~lud
--4--
Esence

DietoEééaed Éegee e airsPeirs-DrcindsRsore nréiuse iéae


-' ~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001

Les stockages en métropole


Stockages de produits finis

1973 1996 1997 1998 1999 2000 21)01

Raffineries et annexes

Nombre 24 13 +1 13 +1 13 +1 13 +1 13 +1 12+l1*

Volume ( en Mm') 27,7 11,7 11,8 11,9 11,9q 11,q 12,12


ar,iatun par rapport a J'année précrdente +0,2 0/ + 1,4 % -0,3 % -0,3 0/ + 2,2 %

Dépôts de distribution

Nombre 572 340 320 302 288 274 259

Volume (en Mm ) 12,8 13,8 13,4 13,0 12,9 12,8 12,53


art ,oparrpport à l'année précédente - 3.0 %/ - 2,7 % -1.3 % -0,0 % - 2,0 %

Capacité nationale (en Mm') 40,5 25,6 25,2 25,0 24,8 24,6 24,7

+1 =stockage souterrain de Manosque


+ Source DIREM - Hors capacités militaires
intégration des deux sites de Port-Jérômeet NV-D de Gravenchon du Goupe EXXON-MOBIL

Détail des évolutions en 2001


i T J J~~~~~~~~~~~~~~~Mtse
en nomeil et keteen srvcee
Aesstiondact01téCréation dedépôts rédaction
mde~ aecissemen e. Bilana tlZO

Nombre de dépôts 274 - 5 J _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _259 ]


Capacité en dépôts (en milliers dem)i

Capacité en raffineries et annexes


(en milliers de mtri________________
12 783

I I80 -243

_________
-14

i6
12 526

1 2

Capacité totale
(en milliers dem
ti) 24643 -243 -14 + 260 24 646
Source DIRMM

Dépôts ayant cessé leur activité et réductions de capacités/passivation en 2001


Emplacement Département Exploitant Capacité (en ni)

Brest 29 Finistère TFE 31 530


Le Fontanil Cornillon 38 Isère Total RD 21 950
Blois 41 Loir et Cher Caldeo 470
Saint Herblain 44 Loire Atlantique GPN 59 130
Reims 51 Mar-ne Petrotank 22 000
Choisy au Bac 60 Oise DCA 600
Calais 62 Pas de Calais BP 650
Thonon les Bains 74 Haute Savoie Bianco 550
Vaire sur Marnie 77 Seine et Marne PPD 2 900
Mazamet 81 Tam ALVEA 440
Montmnorillon 86 Vienne PRO 580
Villeneuve La Guyard 89 Yonne Ets Letang 480
Nanterre 92 Hauts de Seine Total RD 13 330
Gennevilliers 92 Hauts de Seine SITESC 50 300
Choisy le Roi 94 Val de Marne SHELL 63 000
Volume total sortant des inventaires DIRIEM et CPDP 267 910
Dépôts dnlecÉai1 sont pséssous lseide40m 3Sources: DIREM et CPDP
Direction Générale de l Énergie et dies Maliéres Premières- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Situation du parc des dépôts de stockage I distribution des produits finis
I r~~~~~~~~Au
31/12/2001
Capacité unitaire Pr Nombre dedépôts T V-olume total correspondant %du total
____________
classe _Cuu__ % cumulé_ Par classe Cumul___________ Parclass ___Cumulé

> 300.000 m3 6 6 2,3% 3 665 660 3 665 660 29,3% 29,3%


100.000 m3 à 300.000 m3 28 34 13,1% 4 717 275 8 382 935 37,7% 66,9%
50.000 m3 à 100.000 m3 39 73 28,2% 2 665 165 Il 048 100 21,3% 88,2%
25.000 m3 à 50.000 m3 25 98 37,8% 867 426 Il 915 526 6,9% 95,1%
10.000 m3 à 25.000 m3 25 123 47,5% 434 205 12 349 731 3,5% 98,6%
1.000 m3 à 10.000 m3 30 153 59,1% 115 569 12 465 300 0,9% 99,5%
400 m3 à 1.000 m3 106 259 100% 60 541 12 525 841 0,48% 100%
TOTAL 259 __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 12 525 841 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Evolution du parc des dépôts de stockage /distribution de 1998 à 2001


Nombre de dépôts de plus de i 000 m3
50-
45-
40-
35-
30- Au3 129
25-
20-
15
10

3
Capacité globale des dépÔts de plus de i 000 nm
5000

4500

4000

3500 -

3 000 -

2 000

1 500

I 000

Direction Générale de I 'Énergie er des Mtlaiéres Premières- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Les stockages stratégiques en métropole
Obligations légales
Coi.,, erture Catégorie 1: Catégorie 2 :Catégorie 3 :Catégorie 4Tol
CPSSP essences gazole - FOD carburéacteur fiouis lourdsToa

Rappel obligation légale 365k l12k 6 i 10 t138k


au I'janvier 2001 365k 112k 6 t 119k 738k

Décomposition de l'obligation légale applicable au 1er janvier 2002


Mises à la consommation (MAC) de l'année 2000
Raffineurs 54 % 1614 kt 5 680 kt 1 513 kt 765 kt 9 572 kt 56,2 %
Grande distribution 80 % I 470 kt I 935 kt 0 kt Okt 3 405 kt 20,0%
Autres opérateurs à80 % 80 % 53 kt 989 kt Okt 13 kt 1 055 kt 6,2%
Autres indépendants 54 % 337 kt 2 335 kt Okt 264 kt 2 936 kt 17,2 %
Reprise par le CPSSPjusquà extinction 100 % O kt 44 kt kt Okt 44 kt 0,3 %
Opérateurs non agréés 100% Okt 22 kt O kt Okt 22 kt 0,1 %

j ~~~~~TOTAL 33474kId Il Id
O5t 1 513 kt f 1042 kt J 17 034 kt
Ecarts sur l'obligationlégale f- 171,0 la - 15,0k +51,0k: - 67,0 la -344,0 la
(MAC2001/MAC2000) -__4__7 -1,4% +
+35 % -6,0% -2,0 %

Couverture CPSSP 2272 k 6733kI 817kt f 566 kt 10 388 kt

Taux de couverture du CPSSP 65,4 % 61,2 % 54,0 % 54,3 % 61,0 %


Nombre de jours
de consommation intérieure 200062I
6. j 58I
58j 5,2j
12
j
16
56J57J
79
Source DIREM
Stocks et couverture de l'obligation
[ STOCKS Caeoresui
I~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Catégorie 2 :Catégorie 3 : Catégorie 4 Tt1poduits J Bruis cihotorgo
TOTAL
j essences
_________________________________________ gazole - FOD 1carburéacteur riouls lourds (téi,.i pr. fia)

E Rappel : stocks au l' janvier 2001 70]k 7 242 kt J 1173 kt J 1902 kt J13 018 kt 66550 kt[196kJ

t ~~~~~Stocks en propriété par catégorie d'opérateurs au 1er janvier 2002


J J
-____

f10
____

Raffineurs 1706 kt 22402 kt 503 kt 1000 kt 5 611 kt 44882 kt 493 kt


En nombre de jours d'obligation légale 10j 401)
1j 315Sjj 124. 1 j 55,6 j 48,4 j j 104,0 i
Autres entrepositaires agréés 456 kt 741 kt O kt 326 kt 1 523 kt 168 kt 1 691 kt
En nombre de jours d'obligation légale 23.3 i 1322j 0 Oj 111.7ji 19,4j 2 lj L 21,5j

-SAGESS 876 kt 4 154 kt 539 kt - 5 569 kt I 730 kt 7 299 kt


Variation 2002/2001 - + 157 kt + 73 kt +230 kt +277 kt +507 kt
Pourcentage dans la couverture CPSSP 38,6 % 61,7% 66,0 % 53,6%-/ 16,6%-/ 70,3%-/
Pourcentage de l'obligation légale 25,2 % 37,7 % 35,6% -32,7 %/ 10,2 %/ 42,8 %/
En nombre de jours239 358 33831j 96j407
de consommation intérieure 239j 3, 38j 10j96 07

STOCK TOTAL (au Ir` janvier 2002) 3 038 kt 7 297 kt I 042 kt 1 326 kt 12 703 kt 6 779 kt 19 482 kt

Taux de couverture de l'obligation nationale 87,4 % 66,3 % 68,9 % 127,3 % 74,6 % 39,8 % 114,4 %

En nb de jours 3 3 512j71j8 09
de consommation intérieure 2000 ,3 3 5 2j7j3j19
Variation au 1er janvier 2002 + 337 kt + 55 kt - 131 kt - 576 kt -315 kt + 229 kt - 86 kt
par rapport au 1e"janvier 2001 +12.5 % 0,8 %
+- - 11,2 % -30,3 % -2,4 % +3,5 % - 0,4 %
En nombre dejours +9.2j +'0,5j -8,2j -52,5 j - ,8j +1,3j -0,5j
deconsommationintérieure_2000 ______ _____ ____________ ____________

Source DIRE.M

Direction Générale de 1 Énergie et decs Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*I* ~IS1iRO]ii1flflI[O1UK[b]~OOIiII~U~IWIS1I[JW~U L'industrie pétrolière en 2001

La consommation en France métropolitaine


Léger accroissement de la part relative Après un léger recul en 2000, les ventes
du pétrole dans la consommation globales de carburants routiers sont reparties à
d'énergie primaire la hausse (+ 2,7 % en un an), s'élevant à
42,46 millions de tonnes. Cette hausse est le fait
La consommation totale d'énergie primaire du seul gazole dont les ventes ont atteint
corrigée du climat s'est établie à 268,98 Mtep1 28,68 millions de tonnes en 2001 contre 27,36
en 2001 pratiquement au même niveau qu'en en 2000. Cette forte croissance du gazole,
2000 (268,68 Mtep). La part relative du pétrole inégalée depuis 1995, est principalement due à
dans cette consommation s'est en revanche la diésélisation du parc qui ne cesse de
accrue de 0,8 % par rapport à l'année passée progresser. Ainsi pour la première fois en 2001
atteignant 96,52 Mtep en 200 12 soit 35,9 % de le nombre des immatriculations de voitures
la consommation totale. particulières neuves à moteur diesel a été
______________________________supérieur à celui des voitures motorisées
Pari du pétrole dan I. dnctnai-cdogie essence, atteignant 56,2 O/o
primaire e F-r-c (corigée duclmt

2 5 0~ ~~~ ~ ~~~~~~~~0
200 an~h11 P t-1 1

.50 9 47,6 49,096

0%

1173 19% ~~~1999 2000 20091O

Un bilan contrasté des ventes de


produits pétroliers
De façon plus globale la diésélisation du parc de
En 2001, les ventes sur le marché pétrolier ont voitures particulières atteint désormais 36,8 %.
atteint 89,26 millions de tonnes, en hausse de La diésélisation de l'ensemble du parc
plus de 1,6 % par rapport à celles de l'année automobile 4 s'elève à 43,9 %
2000.
Si les ventes de gazole et de fioui domestique
sont en forte progression avec des hausses Evolution de la structure du parc automobile
respectives de 4,9 et 10,7 %, celles des essences 10O
et des fiouls lourds sont en repli de 1,5 et 8
22,5 % par rapport à l'année précédente. Il en 8

est de même pour les ventes de carburéacteurs 60


qui connaissent pour la première fois depuis
1991 une baisse de 1,8 % due à la réduction du 40

trafic aérien à la suite des attentats du 11


septembre 2001. 2

Les carburants routiers, le gazole 0


confirme sa percée ~~~~~~~~~~~~~1980
1 965 1 990 1 996 1 99 7 19 98 1 999 200 0 2001 2 002

1 Dessence adrescl7-

Millions de tonnes équivalent pétrole 3~Source comité des constructeurs français


2 Données communiquées par l'observatoire de d'automobiles
l'économie de l'énergie et des matiéres premières 4Voitures particulières + véhicules utilitaires

Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette forte diésélisation du parc entraîne Les fiouls, seul le fioul domestique renoue
inévitablement un recul des consommations avec la croissance
d'essence dont le marché a régressé de 1,5 % en
2001 pour atteindre 13,6 millions de tonnes La consommation de fioul domestique a
(contre 13,8 en 2000). La chute des ventes de enregistré une très forte hausse en 2001
supercarburant ARS' (- 26, 9 %) et celle de (+ 10,7 %) s'établissant à 17,26 millions de
supercarburant sans plomb 98 (- 9,3 %) n'a pas tonnes après une année 2000 particulièrement
en effet été compensée par la forte progression morose ( 15,58 millions de tonnes de fioul
de l'Eurosuper 6 (+ 20 % en un an) qui vendus). Il semble que les particuliers, attirés
représente désormais près de la moitié des par un prix attractif (- 15 % en moyenne par
ventes d'essence. rapport à 2000) aient reconstitué leurs stocks,
fortement entamés l'aunée précédente. La
progression des ventes a également été le fait
Part de chaque produit dans lades conditions climatiques assez rigoureuses les
cousummation de carburant auto
demniers mois de l'année 2001 et des attentats
- ~~~~~~~~~du
Il1 septembre 2001 qui ont entraîné
* * ~~~~~~~~~~d'inévitables achats de précaution.
____*____ ~~~~~~Les
ventes de fiouis lourds ont poursuivi leur
1990 repli en 2001 pour s'établir à 3,3 millions de
19 9 7 ~~~~~~~~tonnes
(soit moins de la moitié des ventes
réalisées il y a dix ans9).
O 10 220 % 30% 40 . 50 660 V Cela est dû aux baisses de consommations des
Soolnbé osARS WS.pcr -,a pLonsb 95 3Sa pc sans pions90 centrales EDF (- 70,6 %/ par rapport à 2000)
ainsi qu'à celles du fioul lourd utilisé dans le
Quant aux consommations de GPL chauffage urbain et dans le secteur tertiaire
carburant, elles connaissent en 2001 un (- 26 % par rapport à 2000). Les
sensible repli par rapport à l'année précédente consommations de fioul lourd dans l'industrie
(- 32 %.deEndépt
meuresd'icitaion ont en revanche légèrement cru (+ 3,8 % par
fiscales (aide à l'achat et TIPP réduite), il rapport à 2000).
semble que ce type de motorisation présente
moins d'attrait pour les consommateurs (voir r~lÉo e osmain efol eus17
fiche 7 sur les carburants de substitution). LIe 40 - nlto e usumtin e(oi eus17
nombre d'immatriculations de véhicules GPL
neufs' n'a d'ailleurs cessé de décroître depuis 30
trois ans :en 1999, 19 118 véhicules neufs ont ~ 20

été immatriculés, 9 387 en 2000 ; ce nombre E1


s'est réduit à 7 181len 2001. 1

E-otito d-e osouusju de GPL .bu us 1975 1979 1980 19085 1995 2000 200 1

25 .... 0I -.. -Fioul lourd

200

u 00

50 80 185
19 199 5 1996 1997 19950 1999 2010(( 2001

5Supercarburant « Anti Récession de Soupapes »


remplaçant depuis le 1/01/ 2000 le super plombé
6 Supercarburant sans plomb 95

7Voitures particulières + véhicules utilitaires


8 Source :Service des études statistiques du ministère 9Ventes de fiouls lourds en 1991 7,9 millions de
des transports, de l'équipement et du logement, tonnes

Direction Générale de I Énergie el des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
La consommation dans les départements et territoires d'outre-mer
Globalement la consommation de produits Consommations de carburants en 2001
pétroliers dans les départements et territoires
d'outre-mer a stagné entre 2000 et 2001 ; l 250 000 Messences IDGazole
situation est cependant très variable en fonction 2010000 ___

des régions et des produits (voir tableau des


variations entre 2001 et 2000 et 2001 et 1999
oo0000
50 000
0 F~
représenté ci-dessous). e
eO O. -- o.~~~~~~~~~~~~~~~~~~
O

Concernant les carburants, la consommation de .

super plombe n'a cessé de décroître. Ce Globalement les consommations de


carburant n'est d'ailleurs plus commercialisé en carburéacteur ont diminué dans les DOM-
Nouvelle-Calédonie depuis juin 2000 et ne TOM en 2001 suite à la baisse du trafic aérien
devrait plus l'être dans l'ensemble des consécutive aux attentats du Il1 septembre ainsi
départements à compter du f janvier 2005 (fin qu'à la réduction de consommation des avions
de la période de dérogation accordée aux DOM, du fait de la modernisation du parc. Toutefois la
prévue par la directive européenne 98/70/CE). Guyane n'a enregistré qu'une baisse de i % et

Comme en métropole, les ventes de gazole sont l ovleCldneuehus e79%


plus importantes que celles des essences Evolution des consommations de carburéacteur
excepté en Guadeloupe et Martinique, mais 200 000 '109 2rml
l'évolution des consommations de ces deux 150 000 -

départements va également dans ce sens. 100 000


Ceci traduit une nette tendance à la diésélisation éoo- -

du parc automobile outre-mer. n . 2

a CatherineA uguet Chadaj

2001 Superacaîrnrant Super sans plomb Gazole O lampant cabracerflou] lourd butane TOTAL
Guadeloupe 29 764 90455 108 110 72 120 817 143 458 138 119 14493 597 33
Guyane ~~~8
421 20 925 45 358 54929 805 35081 19124 3986 188 62
Mriique 43534 98 247 84538 48732 1780 127 321 222 014 13 566 639 73:
MMion 40991- 95E606 196498 58862, 1 11 102 610, 95058 28 377 679 11l
Nouvelle Calédonie ________C 61 1761 858821 293711 NCI 300101 365 9331 4 591 579
WÈl'sqlésFrançase NC_ NC 1 NC 1 1 NeC NC~ NC _____

2000 FOD caburéacteurTT


volumes en tonnes Supercarburant Super sans plomb Gazole oeq~ilampant a eet fioul lourd butane TOTAL
;uadeloupe 41639 95 839 107 206 74 201 47 164 622 180 1951 15 950 680 128
~uyane 9 785 18 513 39 320 42 538 66 35452[16 054 4 069 166 403
4artinictue 51 295 91 647 79 074 3773 5 139 432 243 459 14 545 657 788
Zéwnion 49 714 86 907 186 409 45 162 12 1780 71906 29 265 647 615
PouvelleCalédonie 1 15 2141 45 80 874671 40421 14861 27 8211 3212 8 558 588987
olynésie Française 20 5751 27 121 582631 J'72425 ff1I~ 86552 94784 565 3f671

VARIATIONS Sunerea'burant Voion0O Vto0l9 Voaoool0


Vfii..0 /0ooLM Vaa 0of/990 e 10 it-0,9 Vonaooo0U00 VonoflonO/99 Vaaie0/0 Vorwioto01,99

Guadeloupe 28, 234OA +1 +0.80 +2- -O. +8.70


Guyne 3- 1, +1304 +650, +42.8 29-1 + 3.
53
Martinicue 15j/j 7.30, +72/6+ 9g +27.80 +29.0/ + 94o
Rénion 17-5% -32'% *QQ +24J58.4 +10.80/( +30.3 +490
Wouvelle Calédonie i100,0% - 100.00/ +33,50 + 169.8./ +4901 27.30/ 31.5-J
VARIATIONS [amj ant ... L acteur..C *~****fnulpJ butane
V-woonO *011( j O ],oo Va~iOionl00M Ve.onoo0 ,99 Vaialoti 010 Vafifio 0,/99 Voo O 90 V meoooo1l99

Guyane +20.30/1 +36 / j +36.6 + l9Ji +27.60 2. 7


Martinioiue +216.20/ 824%72 + 19 4.0 /g ~3.3 6 + 198±.93A
euin 837/20____ - 1 1-32.2%/ 2-8 3. -
Nouvelle Calédonie ______' _____ _+
7 9~0/J +20.30 +1 o/. 2.3 1 46 - 55.0

Direction Générale de I 'Énergie et (les Matières Premieres -Direction des Ressources Énergetiques et Minerales
vie* - - -ium L'industrie pétrolière 2001

Evolution des ventes de produits pétroliers (en kt)

_________ J1979 1 1980 I 1985 995


15/ [95/85 I2000 00/95 12001 1 oiJJ
GPL 3084 3219 2 934 2~/
2888 - ,/ 3 178 + 0 3 096 -26
dont GPLc 16 63 ~ % 26 -58,4% 217 +732,2% 210 2 %O
Supercarburants 17 701 17 746 18 006 + 1.5% 15 651 - 13,% 13 7811 11,9 13 570 - 10 /
Carburéacteur 2 46 2427 2588 + ,% 4565 +76,4 5 9781 + 10/ 5 868 - 1,8/
Gazole 9 233 9 533 10 906 + 4,4j 22 869 +109,7% 27 356 + 19,% 28 684 + 4,9/
FOD 30 592 28 244 20 711 16 503 -20,3% 15 583 - 5_%1 57+1.
,Fioul lourd 28 984 25 437 8 155 4985, -38,9% 4 292 3325 -2215
319
lAutres 13 687 11886, 11758, 1<o
j 16 7731 +42,7%/ 17 729, 5i70o 17 465 J1,5/o
Toal [105 7471 98 4911 75 0581 -23,8%/ 84 2341 + 12,2%o 87 896[ + 43%-o89264
Source CPDP

Répartition des consommations d'essence par produit (en kt)

I ~~~~~~~ ~~1997 1998 1999 IF 2000 2001 ]


Supercarburant 5 727 39%00 5021 35%o 4 241 29% 2963 21% 2 167 16%
Super sans plomb 95 2 825 19% 3 495 24% 4 325 30% 549 3% 6514 48%]
Super sans plomb 98 6 081 420o 6 034 41% 5 890 41% 538 3% 4 889 369
Total 114 633 1114 550 1114456 1137i ---135:70
Source CPDP

Structure du parc automobile au 1e janvier (en milliers de véhicules)

t
1Voitures particulières 1
dont diesel
dont essence en %
dont diesel en %
184401
730
96,0
4,0
~~~~~~~~~9~1998 I
23 01011
3 2651
858
1421
26 090 1
8029*
69,2 1
308
1999
26 8101
8609*
67,9
32,1
] 2000
27 480[1
9 261
66,31
33,7
[ 2001
28056-011
9 980 f
64,4
35,6I
Z 20
861
148
632
368
Véhicules utilitaires 2 493 4 680 5 380 S 500 S 610 5 753 S 785
dont diesel 976 2 342 3 955 4 117 4 282 4 483 4 538
dont essence en % 60,9 50,0 26,5 25,1 23,7 22,1 21,6
dont diesel en 39,1 50,0 73,5 74,9 76,3 77,9 78,4
Toaltous vhcls 20 990f 27 7581 31 470 32 310 33 090 33 813 34 1461
[oa dont diese I 763 f 5 675 Il 984 12 726 13 543 14 463 IL 14 986
dont essence en % 1,6 79,6 61,9 60,6 59,1 57,21 56,11
dont diesel en 8,4 20,4 38,1 39,4 40,9 42,8 43,9
Source CCFA
*Source SES-ministère des transportsde l 'équipement et du logement

Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière 2001

La loi de finances pour 2002 et le collectif La loi de finances rectificative, ramène de


budgétaire de fin de l'année 2001 25 000 litres à 20 000 litres par véhicule, le
volume semestriel de carburant susceptible
La loi de finances pour 2002 et la loi de d'être remboursé aux transporteurs routiers
finances rectificative pour 2001 ne modifient sur l'année 2002 (pour la période allant du 21
que marginalement la fiscalite des produits jave 02 avir20)
-u2

pétroliers. En particulier, elles ne comportent Par ailleurs, les dates délimitant les périodes
aucune mesure touchant aux tarifs de la taxe donnant lieu à remboursement sont décalées de
intérieure de consommation des produits 10 jours et sont ainsi mises en cohérence avec
pétroliers (TIPP). les dates de changement potentiel des tarifs de
Ces deux lois marquent la poursuite de la la TIiPP en application du dispositif de « flotte-
politique visant à encourager l'utilisation de ment » de cette demnière.
carburants plus respectueux de l'environ- *Déductibilité de la TVA
nement et prennent diverses mesures
d'aménagement de dispositifs existants. La loi de finances redonne la possibilité aux
assujettis à la TVA de déduire à hauteur de
n Encourager l'utilisation de carburants 80 % la TVA sur le gazole utilisé dans les
plus respectueux de l'environnement véhicules exclus du droit à déduction et ce, à
compter du 1erjuin 2001. Cette possibilité avait
La loi de finances porte à 2 300 C (soit une été supprimée par la loi de finances pour 1998
majoration de 50 %) le crédit d'impôt mis en mais cette suppression était contraire à la 6"
place l'an dernier pour l'acquisition de directive TVA modifiée.
véhicules « propres », si l'achat s'accom-
pagne de la mise au rebut d'un véhicule *Taxe spéciale de consommation dans les
particulier im-imatriculé avan~t le 1er janvier départements d'outre-mer
1992, acquis depuis au moins douze mois à la
date de sa destruction, et encore en circulation à La TIPP n'est pas perçue dans les départements
cette même date. d'outre-mer. Elle est remplacée par une taxe
spéciale de consommation perçue au profit des
En outre, le bénéfice du crédit d'impôt a été conseils régionaux qui en déterminent librement
étendu aux acquisitions de véhicules les tarifs, ces derniers ne pouvant toutefois être
fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV). supérieurs aux tarifs de TIPP inscrits en loi de
finances.
Sont donc désormais concernées les
acquisitions ou les locations de véhicules neufs La loi de finances rectificative introduit un
dont le moteur fonctionne au GPL carburant (en plafonnement du tarif de la taxe spéciale de
mono ou bi-carburation), au GNV ou combine consommation du gazole utilisé comme
l'énergie électrique avec une autre énergie carburant pour l'alimentation de moteurs fixes
traditionnelle (essence ou gazole). désormais celui-ci ne pourra être supérieur au
tarif de la TIPP du fioul domestique, soit
Pour mémoire, en dehors de la majoration citée 5,49 ce/l..
ci-dessus, le montant de ce crédit d'impôt est de
i 525 £. * Simplification des modalités de
perception de la taxe générale sur les
u Mesures d'aménagement de dispositifs activités polluantes sur les huiles et
existants préparations lubrifiantes susceptibles de
produire des huiles usagées.
Réduction du remboursement de TIPP La loi de finances rectificative simplifie les
en faveur des transporteurs routiers obligations déclaratives et les modalités de

Direction Générale de lÉ'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
recouvrement de la taxe générale sur les Mesures diverses
activités polluantes notamment sur les
huiles et préparations lubrifiantes susceptibles Les professionnels noteront que l'entrée des
de produire des huiles usagées. huiles minérales visées au tableau C de l'article
265 du code des douanes dans les « usines
La taxe est désormais liquidée et acquittée sur la exercées » de raffinage et de pétrochimie
base d'une déclaration annuelle et de tri s'effectue désormais en suspension de droits et
acomptes ; le montant de chaque acompte est raetifiartivle). e alidefnne
égal au tiers du montant de la taxe due au titre retfciv)
de l'année précédente et les acomptes sont Les recettes fiscales en 2001
versés spontanément par le redevable. La
déclaration de la taxe due au titre de l'année Porl dexèeanecséuils
précdene
déosé esau lustar le 0 aril recettes de TIIPP - 23,7 milliards d'euros en
de chaque année et pour la première fois le 10 2001 - sont en recul (- 715 millions d'euros
avril 2003. La différence entre les acomptes - 3 %)' sous l'effet des allégements de fiscalité
versés et le montant de la taxe due est liquidée mis en place en octobre 2000 à la suite de la
sur la déclaration. flambée des prix de vente des produits
pétroliers et ce malgré l'augmentation des
Il convient également de noter que le seuil de consommations de carburants (+ 2,5 %)l et de
paiement de la taxe par virement est fixé à fioul domestique (+ 10,7 %)'.
7 600 E à compter du er` janvier 2002, seuil Les recettes de TVA - 7,4 milliards d'euros en
repris pour l'obligation de versement sur un1 2001- enregistrent une hausse de 248 millions
compte du trésor ouvert à la Banque de France. d'euros ( + 3,5 %).

M Corinne Vaillant

Evolution des recettes en millions d'e courants

2000

1998

1996

1994

O 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

CITIPP et TICGN *TVA

1par rapport à l'année 2000

Direction Générale de l'Énergie et des~Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~~~ ---- ~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière 2001

Montant des taxes hors TVA inscrit en loi de finances


Tarifs plafonds de la taxe intérieure i.c. qui ne peuvent être dépassés par le jeu du mécanisme stabilisateur
("TIPP flottante") mis en place par la loi de finances pour 2001

I _ _ _ __ _ ~e
n E_ _ _ _

____ ~~~~~~ ~~~~~~~Unité


Taxe intérieure Redevance ~Total taxes
(1) IFP hors TVA
Supercarburant ARS hi 63,67 0,29 63,96
Supercarburant sans plomb hl 58,63 0,29 58,92
Gazole hl 38,90 0,29 39,19
EEG: émulsion d'eau dans le gazole (carburant) hi 24,54 24,54
Fioul domestique hi 5,49 0,17 5,66-
Essences aviation hl 32,36 32,36
Carburéacteur (usage aéronautique) hl ______ 0,0(
GPL carburant t 100,20 7,40 107,60
GPL carburant <2) hl 5,58 0,41 5,99
Butane t 0,00
Propane t 0,00
FOL < 2 % de soufre t 16,80 1,70 18,50
FOL > 2% de soufre t 23,20 1,70, 24,90
3
Gaz naturel carburant 100 M 8,38 0,091 8,47
iGaz naturel combustible (3) 1000 kWh 1,13 0,06111

(1) TIPP pour les produits pétroliers et TICGN pour le gaz naturel à l'état gazeux (combustibles)
(2) sur la base d'une masse volumiique de 557 kg/m3 (soit un mélange de 60 %butane et 40 %propane)
(3) La taxe est due lorsque les quantités livrées au même utilisateur au cours des douze derniers mois
précédents la période de facturation ont excédé 5 millions de kWh. Elle est due par les entreprises de
transport et de distribution sur la fraction des livraisons excédant en moyenne mensuelle 400 000 kWh.
(Voir l'article 266 quinquies du Codes des Douanes)

Evolution des recettes fiscales


en millions d'E? courants
[TIPP et TICGN J
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 20
Super plombé 6 659,9 5 965,6 5 267,3 4 625,2 4 024,8 3 435,0 2 452,3 I 762,4
Supers sans plomb 5 053,4 5 604,2 6 256,8 6 742,5 7 153,1 7 949,3 8 332,1 8 452,6
Essence plombée 3,0 1,2 0,6 0,9 1,2 2,0 - -

Gazole 8 257,2 8 704,2 9 431,3 9 975,3 10 616,4 Il 574,5 12 136,3 12 293,6


Fioul domestique 1 420,1 1 454,5 I 531,5 I 507,0 I 529,4 1 548,3 I 211,8 771,2
Fioul lourd HTS 59,2 42,2 45,4 43,6 39,0 29,3 18,3 15,3
Fioul lourd BTS 33,1 53,2 51,7 45,0 53,2 54,7 60,4 44,2
Gaz naturel (TICGN) 112,8 118,1 125,5 135,7 140,6 144,7 154,9 152,0
JAutres 31,31 26,81 36,41 43,01 48,31 56,41 59,51 36,2
1 ~~~Totali 21 629,91 21 970,21 22 746,51 23 118,11 23 606,01 24 794,21 24 425,51 23 527,4]
JAutres taxes 1 237,21 234,61 230,51 200,91 220,31 199,61 190,7J 194,01
Total Générall 21 867,11 22 204,81 22 977,01 23 319,11 23 826,31 24 993,71 24 616,31 23 721,4]
TVA nette (*) 5033 45, 5 840,21 6 111,41 5 862,61 5 741,81 7 113,41j 7310]
()versée au Budget Général
Source DGDDI

Direction Générale de I 'nergie et des Malières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
V~ W4U
* LUI ~J SI10101 II0~ 01.1101 IvJI~L'industrie pétrolière en M001

Alors que l'année 2000 avait été une année de 18,71 dollars par baril. (cf article sur le
« crise pétrolière », l'année 2001 a été marquée marchépétrolier).
par la détente des prix des produits pétroliers, à
la fin de l'année.
A Rotterdam, marché de référence, pour
Baisse des cours du pétrole brut et des l'Europe du Nord, les cotations des produits
produits pétroliers raffinés sur le pétroliers ont suivi en tendance les variations
marché de Rotterdam en 2001 des cours du pétrole brut mais de façon
contrastée selon les produits.
En dépit de deux hausses importantes
constatées successivement au mois de février En effet des tensions sont apparues sur le
et au mois de mai, principalement sous l'effet marché des essences au printemps du fait de la
des réductions de production décidées par les faiblesse des stocks américains à l'entrée de la
pays de l'OPEP, les cours du pétrole brut en « driving season ». Le cours du supercarburant
2001 se sont inscrits en net repli par rapport sans plomb 95 (dit eurosuper) a ainsi augmenté
à l'année 2000. Ainsi, le cours du brent daté de 8 c(?l (+ 37,2 %) entre le mois de mars et le
-23,92 dollars par baril en moyenne annuelle- a mois de mai. A la fin du mois d'août et au
baissé de 16,2 %. Le cours le plus élevé a été début du mois de septembre, de nouvelles
observé en mai avec 28,32 dollars par baril et tensions sur les stocks aux Etats-Unis ont, à
le cours le plus bas en décembre avec nouveau, légèrement tiré les cours à la hausse.

Evolution du prix du brent et des prix H.T.T. du SP95 - FrancefUE/Rotterdam

40

35

30

25

15

J99 M M Jt S N JOO M M it S N JOI M M At S N

-~U-E -- France --- Rotterdam -4- Brent daté

Les cotations des distillats moyens', en cours du pétrole brut et des produits raffinés.
revanche, ont connu une évolution identique à Ainsi, au mois de décembre, à 14 cC/l, le cours
celle des cours du pétrole brut. de l'eurosuper sur le marché de Rotterdam
était à son plus bas niveau depuis le mois de
Au second semestre, les attentats du Il1 juillet 1999 ; les cotations du gazole et du fioul
septembre aux Etats-Unis ont amplifié le domestique s'établissaient quant à elles
mouvement de ralentissement de la croissance respectivement à 18 cC&l et 16 cEYl, à des
économique mondiale perceptible dés le mois niveau inconnus depuis le mois de novembre
de mars, ce qui a provoqué une forte baisse des 1999.

Gazole et fioul domestique

Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Evolution du prix du brent et des prix H.T.T. du gazole -
FrancefUElRotterdam
45
40
35
30
25
20-
15-

J99 M M Jt S N JOO M M it S N JOI M M At S N

U-E France -- Rotterdam -*-Brent daté

La baisse des prix de vente des produits été sensiblement plus faibles. Ainsi, le prix
pétroliers sur le marché français a été moyen européen HTT de l'eurosuper a baissé
supérieure à celle observée en moyenne de 3 cf/l (- 8 %) et celui du gazole de 2 cE?/l
en Europe (- 5 %). Pour les combustibles, la baisse du
prix de vente du fioul domestique est de 2 cE/l
En moyenne annuelle, comparé à l'année ( 7 %) et celle du prix du flou] lourd de 18 C/t
2000, le prix de vente hors toutes taxes (HTT) (9%).
de l'eurosuper en France a baissé de 4 cf/l
(- 11 %). Les prix de vente HTT du gazole et
du fioul domestique ont quant à eux baissé de Sur le marché français, comme sur le marché
3 cf/l (- 9,4 %). Pour les fiouls lourds la baisse européen, les baisses de prix observées sur le
de prix a été, en moyenne, de 21 C/t (- 12%. marché de Rotterdam ont été atténuées par la
forte appréciation de la parité du dollar par
En valeur absolue, comme en valeur relative, rapport à l'euro (+ 2,9 % en moyenne
les baisses de prix enregistrées en Europe ont annuelle).

Evolution du prix du brent et des prix H.T.T. du fioul


domestique - France/UE/Rotterdam

40

35

30

25

20

J99 M M jt S N JOO M M Jt S N JOI M M Jt S N

-*-U-E ~ frFrance Rotterdam 4 Brent daté

Direction Générale dle I 'Énetgie ci du., Afa lères Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
A la pompe, en France le prix de vente toutes prix de l'eurosuper, et de 3 cE/i sur les prix du
taxes comprises (TTC)' des carburants a baissé gazole (- 3 %) et du fioul domestique (- 7 %).
de 6 cEVi, soit une baisse de 5 % du prix de Le prix de vente HTVA des fiouls lourds
l'eurosuper et de 6 % du prix dii gazole. Le enregistre un recul de 7 C/t (- 3%)
prix de vente TTC du fioui domestique a quant
à lui baissé de 7 cf/I (-15%). Pour les fiouls Alors que les marges moyennes de transports
lourds, la baisse du prix de vente hors TVA et de distribution en France sont restées stables
s'établit, en moyenne, à 21 f/t (- 11 0) par rapport à l'an 2000, la moyenne
communautaire a augmenté sur tous les
Les prix de vente moyens TTC des produits produits.
pétroliers en Europe ont moins baissé qu'en
France. La baisse est de 4 cC/i (- 4 %) sur le

a Thierry Quintaine

Evolution des marges moyennes de transports et de distribution

En France En Europe

10 10~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~1,

10

2 j 2~~~~~~~~~~~~7

6 6

SP95 GaeFOI) Foin


CIoo *zuow200 Il2o
Etuî *1999 * 2000 D32001

ZOn notera un relevement du tarif de l Lixe intérieure sur les produits


pétroliers (TI PP) au 3 1mars 200 1, d'environ I ce?/1sur l'eurosuper et
le gazole et de 1,[4 cE/1 sur le fioui domestique.

Direction Générale dle I 'En erg/,e et d/esMAlcfières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
-- - ~~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001

Prix de vente movens des carburants et des combustibles en France en 2001

FM
nu~fIR
Prix de vente HTT des produits
(moyennes mensuelles)
F,7, é1 J an.
1
Fev. 1 ars 1Avr. 1Mai 1Juin 1 ui. TAoût Se. O ct. 1 ov. Dé c

Supercarburant ARS cl/I 31 33 32 36 39 36 31 30 31 28 25 25


Supercarburant sans plomb 98 ce/I 30 32 32 35 39 36 31 30 31 28 25 24
Supercarburant sans plomb 95 CIF// 28 30 30 33 37 34 29 28 30 26 23 22
Gazole cIF// 31 30 30 30 31 31 30 29 29 28 26 25
GPL carburant cE//I 40 38 38 37 37 37 36 36 36 36 34 32
jioui domestique (tarif coltsommatetlr) CE//I 31 31 30 30 31 32 29 28 29 27 25 24
jioui domestique (tarif revendeur) c // 26 27 26 26 27 28 26 25 26 24 22 20
Fioul lourd HTS e/t 111 1271 129 123 133 140 134 139 143 124 Il1 11 5
Fioul lourd BTS E/t 1531 1581 158 160 165 164 161 162 16 145 132 143
Fioul lourd TBTS F/t 178 176 17'7 18 18 180 176 172 17 154 141 15'7

Prix de v'ente
TTC des produits (HTVA pour les fiouls lourds)
_____ _____
_____ ____ _____ ___ -____ (moyenne!smensuelles)

Supercarburant ARS CE//I 110 113 113 117 121 118 112 111 112 108 105 104
Supercarburant sans plomb 98 cl//I 103 106 106 111 115 112 106 105 106 102 99 98
Supercarburant sans plomb 95 ce//I lOi 104 104 108 113 110 104 102 104 100 96 95
Gazole ce/I 80 80 80 81 82 82 81 80 80 79 76 74
GPL carburant cl//I 56 53 52 5I 5I 52 51 50 50 50 48 46
Fioul domestique (tarif
consommateur) cF//I 40 41 40 41 42 43 40 39 40 37 35 33
Fioul domestique (tarif
revendeur) cC/I 35 36 35 37 37 38 36 36 36 34 31 30
Fioul lourd HTS E/t 1361 1521 1541 148 158 165 159 1641 168 149 136 140
Fioul lourd BTS E/t 171 1771 1761 179 184 182 180 1801 185 163 1501 1621
Fioul lourd TBTS E/t 196 195 196 203 205 199 195 -19t 196 172 159 175

Prix de vente mo%,ens des carburants et des combustibles en Europe en 2001


Source DIREM et Bulletin Pétrolier_______________________________
Prix de vente HTT des produits
________ ________
________

Spercarburant sans plomb 95


runité
_______(moyennes

Cl//I 30
1Jan. 1Fev.
1 arI A
32
me

32
nsFuelles)

35
- _

fTMa Juin jui. 1 Aotf


38 36 33 32
_ _ _ __

Sep.j Oct.
32
_

28
_ _

Nov.
_

25
_ _

Déc,
_

25
Gazole ce//I 33 33 32 32 33 33 32 32 32 31 29 28
Foldomestique (tarif
cottsommateLur) CE//I 28 29 28 29 29 30 28 28 29 27 24 23
Fiul lourd<=I1% F/t 191 189 186 191 193 188 185 183 186 169 156 160

Prix de vente TTC des produits

'fitJ (moïnnes mensuelles

Spercarburant sans plomb 95 Cl/il 105 107 107 110 114 112 107 105 106 101 99 98
Gazole cl//I 86 85 84 85 85 86 84 83 84 82 81 79
Foldomestique (tarif
cottsonttrta
tcLI) c/l// 43 44 42 44 45 46 45 44 45 42 39 37
Fiul lourd <=1% C/t 246 244 241 246 248 242 237 235 237 220 208 212

Nota: des comparaisons de prix entue les Ftat s membres doivent être réalisées avec prudence en raison notamment de différences dans
des produits, les mtéthodes de distribution et les structures de marché propres à chaque Etat membre.
laspécifications

Pour des données plus complètes :www.industr-ie.gouv.fr/energie (page pétrole - statistiques)

Direction Générale de I Étit c'rgi et d/c's Maiières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*. * - ~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001

En 2001, les ventes de carburants sont en très fiscal plus avantageux et de la poursuite de la
légère hausse avec un volume de 51,7 Mm 3 diésélisation du parc automobile.
(+2,7 %).

On constate une progression des \'entcs en gros Les ventes de gazole ont représenté 65,4 % des
des centrales d'achat de la grande distribution, ventes globales pour 34,6 % pour les essences.
Les ventes de supercarburant ARS (avec additif
due principalement à la progression des ventes at-éeso esuae) esprabrn
de gazole. sans plomb 95 et de supercarburant sans plomb

Les ventes de carburants dans le réseau de 98 ont représenté respectivement 16 %, 48 % et


distribution ont régressé en 2001 (le 0,7 % pour 36%
atteindre un volume de 39,8 Mm' . La part des
centrales dahtd lagad ditbuon Les filiales détenues à plus de 50 % par les
dd'achate del1rad itrbto raffineurs, retenues pour aboutir aux parts de
marché ci-dessous sont:
Le marché global du fioul domestique a
augmenté de il1 % pour un volume de - pour TotalFinaElf : Charvet, Sobad, Stela,
20,4 Mm'. Egedis, Urbaine des Pétroles ;

- pour Shell: Shell direct;


Le marché des carburants routiers
- pour Esso: Worex;
Le marché des carburants, essences et gazole
confondus a augmenté en 2001, pour atteindre - pour BP :BP Fioul Services.
51,7 NMm
3
dont 17,9 Mrn 3 d'essences et
3
33,8 NMm de gazole. Le gazole poursuit sa Les centrales d'achats entrepositaires agréés de
progression (+4,9 %) au détriment des essences la grande distribution sont Carfuel, Distridyn,
(-1,5 %), en raison notamment d'un régime Siplec, Pétrovex et Pétrole et Dérivés.

Parts de marché des ventes totales des opérateurs et de leurs filiales en 2001

1Suipercarburants Gazole JEnsemble


Sociétés IM
3 J ;0
<>IfMm 3 % vMm3 j __

UFIP 8,9 49,7 20,5 60,6 29,4 56,9


GMIS 8,1 45,3 9,8 29,0 17,9 34,6
FFPI 0,4 2,2 1,9 5,6 2,3 4,5
AIP 0,3 1,7 1,0 3,0 1,3 2,5
_Dvrs 0,2 1,1 0,6 1,81 0,8 il5
Total ~17,9 100,0 33,8 100,01 51,7 1005

Direction Générale de I 'Én egic ci dc<s Mlafières Premiéres- Direction de la Demande et des Marchés Energétiques
La distribution des carburants nette progression. Les ventes d'essence et de
automobiles gazole 3sont respectivement de 1,2 Mm3 et de
5,4 Mm .
La vente des carburants se répartit sur trois
secteurs :Les principaux acteurs de ce segment sont
- les ventes en vrac aux grandes sociétés - les sociétés pétrolières affiliées à l'UFIP
possédant des flottes de véhicules et aux 46 %
administrations
- les ventes aux négociants revendeurs -les entrepositaires agréés non affiliés à une
assurant le relais entre les entrepositaires agréés organisation professionnelle :17 %.
et le réseau des stations libres, les supermarchés On estime que les ventes des négociants
et les petites entreprises;, revendeurs se répartissent principalement entre
- les ventes au réseau de distribution au le réseau des stations-service appartenant à la
travers du maillage des stations-service, grande distribution et le réseau des stations-
service sans marque dites "libres".
Les ventes en vrac

Les ventes en vrac ont représenté un volume Les ventes au réseau de distribution
global de 4,9 MM 3 (+ 1,0 00). Les essences
représentant 12,2 % des ventes (pour un volume Les ventes de carburants au réseau de
de 0,6 NMm3) et le gazole 87,8 % (pour un distribution ont légèrement diminué (- 1,0 %)
volume de 4,3 MM3). pour atteindre un volume de 39,8 NMm3 . En
Les principaux acteurs de ce segment sont parallèle des ventes de carburants en gros, on
constate une baisse des ventes des
- les entrepositaires agréés non affiliés à une essences (- 9,0 %) atteignant 16,1 MM3 et une
organisation professionnelle 44,3 % ; progression des ventes de gazole (+ 10,4 %)
- les sociétés pétrolières affiliées à l'Union atteignant 23,7 Mm 3.
française des industries pétroliéres (UFIP)
28,6% ; Plus particulièrement on constate une nouvelle
- les adhérents à la Fédération française des progression des ventes des centrales d'achat de
pétroliers indépendants (FFPI) :16,3 %.la grande distribution passant de 21,8 Mm3 en
2000 à 22,1 Mim3 en 2001.
Les ventes aux négociants revendeurs Leur part de marché passe ainsi de 53,5 % à
55,0 %. En prenant en compte les ventes de
Les ventes aux négociants revendeurs ont négociants revendeurs, cette part de marché
représenté un volume global de 6,6 Mm 3 en atteint 57,0 %.

Parts de marché des ventes dans le réseau de distribution en 2001

FFPI
Divers 1% AIP

41%GM
55%

Direction Générale de I 'En ergie ci des Alafilres Premières - Direction de la Demande et des Marchés Energétiques
Le réseau ~~~~~~~~~supérieur
à 500 ni, ainsi que les départs à la
retraite pour plus d'un tiers des exploitants d'ici
On constate de nouveau, pour l'année 2001, une 2006, pourraient provoquer une nouvelle
diminution du nombre de points de vente :de érosion du réseau.
16 230 en 2000, le nombre de stations-service
est passé à 15 600 en 2001. Cette baisse Le comité professionnel de la distribution des
s'explique en partie par diverses carburants,' créé par le décret n0 91-284 du
restructurations en cours dans les réseaux des 19 mars 1991 modifié, a pour mission
grandes sociétés (fusion de TotalFina et Elf et principale la mise en oeuvre d'un programme
absorption de Distridyn Service par Carfuel). d'actions pour l'aménagement et la
modernisation des conditions d'exploitation des
Les contraintes de mise aux normes stations-service en maintenant une desserte
environnementales prévues pour les stations- équilibrée sur le territoire. À ce titre il accorde
service dont le débit annuel d'essences est environ dix millions d'euros d'aides annuelles.

Évolution du nombre de stations-service depuis 1997

Année Réseau Réseau Autres G.M.S. J Total


officiel organique_________i
1997 3 747 5 158 4 213 4 382 17 500
1998 3 652 4 930 4 096 4 422 17 100
1999 3 915 4 118 4 297 4 370 16 700
2000 3 617 4 040 4 211 4 362 16230
2001 3358 4315 4 015 3 912 15 600

Evolution du tiombre de stations-service par réseau de distribution


6000-
5 158
5000-

377 3 9154 12

41000-

6O 6

Réseau officiel Réseau organique Autres GMS


* 1997 031998 011999 M 2000 *_2~001~

Direction Générale de I 'Énergie et &cb Aalaières Premières - Direction de la Demande et des Marchés Energétiques
Le marché du floul domestique - les ventes aux magasins de la grande
distribution pour un volume de 4,8 Mm3, en
En 2001, les ventes globales de fioul baisse par rapport à 2000.
domestique ont augmenté de il1 % pour un L
volume de 20,4 MM3 . Larepartition des ventes est donnee par le
schéma ci-dessous.
Les modes de distribution Les secteurs de consommation
Les sociétés pétrolières et leurs filiales Lsvne iets s éatsete
représentent plus de 72 % du marché et les Lesventeus diets e réaisnt n
adhérents de la FFPI 14 %. Seules les deux 4scer
sociétés adhérant à l'AIP et les centrales d'achat * 0,9 Mm3 pour les ventes au secteur public
de la grande distribution voient leur part de * 2,5 Mlm' pour les usages de chauffage dans
marché progresser respectivement de 1,2 % et les secteurs résidentiel et tertiaire
1,8 %. * 0,8 Mm' pour les ventes aux industries;
UFIP FFPI GM~S AIP Divers * 0,4 Mm' pour le secteur agricole.
Vlme 47 29 1, ,3, Diminution des rachats de fonds de
________ ~~~~~~commerce
Part de 71,9 %/ 14,2 %/ 5,-' 4,% 34 En 2001, les entrepositaires agréés et leurs
marché __ ___ ___ ___ ___ filiales ont déclaré avoir racheté 28 fonds de
commerce pour un volume unitaire moyen de
Le marché du fioul domestique se répartit en distribution de 8 000 m3/an. On enregistre
quatre domaines;, encore une forte baisse du nombre de ces
- les ventes directes aux consomumateurs pour rachats.
un volume de 4,5 Mm', en baisse par Les lourds investissements que devront
rapport à 2000; consentir les propriétaires de dépôts pour la
mise aux normes de protection de
- les ventes aux filiales des entrepositaires l'environnement et de sécurité incendie
agréés pour un volume de 5,4 Mmn3 , en entraîneront probablement une nouvelle
hausse par rapport à 2000; restructuration de ce secteur, avec de nouvelles
- les ventes aux négociants revendeurs pour fermetures dans les prochaines années.
un volume de 8,7 Mm ', eni baisse parM Bertrandde Singly
rapport à 2000; Christiane Tanqueray

Circuit de distribution du fioul domestique en 2001


Sociétés hors GMS GMà
Entrepositaires agréés - nrpstie g~

'70,4%

46,1%V 2 4,30/

INégociants
I
revendeurs
I
.. 7,1% Filiales
~~~~~~~~~~~~Non
entrepositaires agrées
GM
Magasins

2 5,5% 53,20/o 17, 20/o 4,10/

Il est couramment
admis dans la profession que la part des GMS est de l'ordre de 5 ou 6%, l'écart
avec ce schéma s'expliquant par les pointillés qu'il est difficile de quantifier.

Direciion Généra/e de i 'Energie et des Matières Premiéres - Direction (le la Demande et des Marchés Energétiques

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