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Doc. Enegle.2
N'TRN .c .3.r.
j5~pioaton
t l podutio ptroièrs n France
L'findustrieparapétrolière
Le rffinage__ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Bien qu'en retrait sensible (- 16 %) par référence européen, a atteint 24,70 $/bbl en
rapport à 2000, le prix du panier OPEP, qui 2001, elle s'est établie à 26,6 $/bbl sur la
s'est établi à 23,12 dollars par baril ($/bbl) première partie de l'année, contre 20 $/bbl
en moyenne annuelle en 2001, s'est inscrit après les attentats.
pour la seconde année consécutive dans la Les effets des attentats intervenus en septembre
bande de prix objectif de l'organisation. 2001 auront contribué à illustrer crûment la
difficulté de l'OPEP à concilier « stabilité » des
Il est cependant artificiel de résumer 2001 en un prix dans une bande de 22 à 28 $/bbl, niveaux
chiffre moyen. Les événements du il1 bien supérieurs au coût marginal de production
septembre ont en effet marqué une rupture nette des pétroles bruts dans les zones non-Opep
dans l'évolution des prix pétroliers. Si la (inférieur à 15 S/bbl ... ), et accroissement de sa
moyenne des prix du Brent, pétrole brut de part de marché.
20~~~~~i
18 ~~ ~ ~ ~ ~ ~ o-
16 ~~ ~ ~ ~ '~.
Début 1999, l'OPEP a renforcé sa politique de Cette situation indique clairement une rupture
contingentement de l'offre pétrolière, à laquelle avec l'année précédente durant laquelle
elle a associé, depuis septembre 1999, un l'organisation avait, à l'inverse, par quatre fois
objectif de prix de 22/28 $/bbl'. De septembre augmenté son offre (mars, septembre, octobre,
1999 à septembre 2001, l'organisation des pays et novembre 2000) pour un total de 3,6 MbblIj,
exportateurs de pétrole aura atteint sa cible. afin de prévenir ou limiter les dérapages
haussiers des prix.
En effet, lors des huit premiers mois de l'année En dépit de ces réductions de production, le
2001, à l'exception du 3 janvier, les prix ont niveau des stocks industriels dans les pays de
constamment évolué dans la bande objectif de l'OCDE s'est progressivement éloigné des
prix de l'OPEP. Ce résultat n'a pu être atteint points bas historiques enregistrés en 2000 en
par l'organisation qu'au prix de 2 décisions connaissant une hausse, plus marquée que les
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
évolutions saisonnières normales au deuxième de l'année 2001, qui a conduit l'Agence
puis troisième trimestre 2001.
Internationale de l'Energie à réduire de près de
Cet accroissement résulte de deux facteurs, qui 1,5 Mbbl/j entre décembre 2000 et septembre
sont en partie le fruit de la politique de prix 2001 ses estimations de croissance pétrolière
élevés de l'OPEP: pour l'année.
- La croissance de la production des pays Ces révisions sont aussi en partie imputables à
non membres de l'OPEP, accélérée par la une élasticité prix de court terme, rarement mise
hausse des budgets d'investissement des en évidence avant l'année 2000, la persistance
compagnies pétrolières. La Russie aura été, en de prix pétroliers élevés conduisant à une baisse
2001 comme en 2000, le premier contributeur à~ des consommations.
cette hausse, sa production augmentant dans Cetdn oiumn ua éu uscn
l'année de près de 0,6 MbblIj, soit un niveau C'mestrdonc logqemn
, qu'au debutr duE s'eon
comparable à l'incrément net de la production semgestrvem2001,rleprixd airOE 's
mondiale. prgesvmn apoché du plancher de la
bande objectif de l'organisation. Seul
- La dégradation des perspectives de l'engagement de l'OPEP en une nouvelle
croissance de demande pétrolière. Elles ont réduction de l'offre de I MbblIj, annoncée le 17
juillet pour une application au 1er septembre, a
été la conséquence première du ralentissement permis d'inverser le mouvement. Ainsi, au 2
de l'activité économique sensible au début septembre 2001, l'OPEP avait déjà consenti une
réduction de 3,5 Mbbl/j de ses quotas de
production.
28,00350
27,00 ~~~~~~~~~~~~~~~~~
26,00250
25,00 -20,00
24,00 15,00
23,00-- 00
22,00 -- 50
21,00 0,00
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-J oo~~~~0
(- 7 $/bbl) amenant le panier OPEP à près des certainement le seul moyen pour l'organisation
20 $/bbl. La concentration des actions militaires de motiver l'ensemble de ses membres pour un
sur des cibles situées en Afghanistan a achevé effort supplémentaire alors que la capacité
de convaincre les opérateurs de marchés de la inutilisée de l'OPEP était déjà proche de
faible probabilité d'une rupture d'approvision- 5,5 MbbIIj. Cette exigence de solidarité visait
nement pétrolier en provenance du Moyen- en premier lieu la Russie, qui selon les
Orient alors que, par ailleurs, la marge d'action estimations de l'AIE pourrait voir sa capacité de
de l'OPEP pour maintenir des cours élevés dans production croître à nouveau de 0,5 Mbbl/j en
un contexte économique dégradé paraissait 2002, après s'être développée de 1,3 MbbIIj sur
diplomatiquement limitée, les trois dernières années.
Au début du mois d'octobre, plusieurs pays de L'impulsion du Mexique puis de la Norvège
l'OCDE appelaient l'OPEP à poursuivre dans aura été décisive pour entraîner l'adhésion de la
la voie de la modération afin de ne pas aggraver Russie. Mi-décembre, la Norvège s'est engagée
la détérioration de la situation économique. Le à réduire sa production de 150 000 bbl/j sur
taux de respect des quotas semblait l'ensemble du premier semestre de l'année
concomitamment se dégrader. Les cours ont 2002, après que le Mexique eut opté pour un
poursuivi au cours du mois d'octobre leur lente geste de 100 000 bbl/j. La Russie consentira
érosion, le prix du panier OPEP atteignant finalement dans les jours suivants et pour une
17,50 S/bbl au début du mois de novembre, soit même période, un engagement de réduction de
des niveaux inconnus depuis l'été 1999. ses exportations de 150 000 bbllj.
Les contributions complémentaires de l'Angola
et du sultanat d'Oman permettront à l'OPEP de
Une solidarité contrainte, insuffisante pour pouvoir se targuer d'une coopération minimale
consolider à elle seule un plancher de des autres producteurs.
22 $/bbl Lors de la réunion du 28 décembre 2001 tenue
au Caire, l'organisation confirmait donc une
La réunion ministérielle de l'organisation réduction de son contingent de 1,5 MbbL'j. Cette
programmée le 14 novembre 2001 s'est donc confirmation a permis une consolidation des
déroulée dans un contexte extrêmement prix autour de 19 $/bbl en fin d'année, soit un
baissier. En préalable à cette réunion, tous les niveau très sensiblement inférieur à l'objectif de
pays de l'OPEP avaient évoqué la similarité de l'OPEP.
la situation présente avec le choc de demande
provoquée par la crise asiatique de 1998.
Le souvenir de cet épisode, qui avait eu pour Un bilan contrasté
résultat un effondrement du prix du baril
jusqu'au plancher de 10 $/bbl atteint à la fin de Au terme de l'année 2001, le bilan de
l'année 1998, oriente l'action de l'organisation l'organisation est loin d'être exclusivement
depuis le mois de mars 1999. Il a été le ferment positif. Si le prix du panier OPEP s'est établi à
de la solidarité retrouvée de l'OPEP et explique 23,12 S/bbI en moyenne annuelle sur 2001',
en partie la détermination de l'organisation qui, s'inscrivant pour la seconde année consécutive
face au spectre d'une nouvelle crise, a annoncé dans la bande de prix objectif de l'orga-
le 14 novembre 2001 une réduction de quotas nisation, l'OPEP n'a pu atteindre son objectif
de 1,5 Mbbl/j applicable au 1erjanvier ;tout en d'un maintien des cours au-dessus de la barre
conditionnant cette baisse à une réduction de la des 22 $/bbl.
production des non-OPEP de 0,5 Mbbl/j.
Par ailleurs, la défense du plancher de prix a
Pour la première fois de son histoire, l'OPEP a conduit l'organisation à consentir en l'espace
lié, aux termes de cette réunion, le durcissement d'un an une réduction de 5 MbblIj du niveau de
de sa politique de quotas à une action solidaire ses quotas.
des principaux pays exportateurs de pétrole
extérieurs à l'organisation... .les menaçant
explicitement de guerre des prix en cas de non-
3En retrait de -16% par rapport à 2000
Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
A l'inverse, l'organisation a consolidé en 2001 annuelle pourraient s'inscrire pour la troisième
son retour au centre de la scène énergétique année consécutive dans la bande de prix objectif
mondiale. de début 2002. Cette situation est pour partie le
La légitimité de l'existence de l'OPEP, sur reflet de l'exacerbation des tensions au Proche-
l'utilité de laquelle certains s'interrogeaient en Orient. Elle est aussi la conséquence, dans un
1998, n'est plus mise en doute grâce notamment contexte d'anticipation d'une prochaine reprise
à une participation renforcée du Venezuela. La économique, d'un fort taux de respect des
solidarité retrouvée a permis à l'organisation de
redresser les cours pendant deux ans et nouveaux quotas OPEP en vigueur depuis le
d'engranger ainsi des recettes budgétaires premier janvier 2002.
importantes.
Enfin, la poursuite du dialogue producteur Cette évolution des prix qui présente un intérêt
consommateur dans un contexte de volatilité budgétaire immédiat pour les pays producteurs
extrême des prix pétroliers a permis en ne doit pas masquer le fait que l'OPEP fait
décembre 2000 à Riyad, lors du 7cm` forum aujourd'hui à nouveau face à son défi
International de l'Energie, l'obtention d'un récurrent, celui de l'optimisation sur le long
consensus sur la nécessité d'une stabilité des terme du produit prix/volumes exportés.
prix à un niveau raisonnable et la notion de La perte de part de marchés constatée sur les
« prix raisonnables » a certainement évolué à la deux dernières années est trop rapide et
hausse de quelques dollars dans l'esprit des importante pour satisfaire une organisation
consommateurs pendant les deux dernières détenant 78 % des réserves mondiales de
années caractérisées par des prix très élevés, pétrole et dont tous les membres, y compris
l'Irak, envisagent une croissance significative
L'évolution des marchés pétroliers sur les de leur production à l'horizon de 5 ans.
quatre premiers mois de 2002 laisse supposer
que les prix du pétrole exprimés en moyenne
M Xavier Burucoa
1,5
0,5 -- MS
-0,5
Di,-ection Géné,-ale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~
1FÀ ~ -- * * *L'industrie pétrolière en 2001
Source : Oil and Gas Journal Ainsi les évaluations publiées par lFOEI&Gas
Seln cs ciffesla
rogesson es éseves Journal montrent que 60 pays producteurs
Selonvces cnhiffrescaprogresslionides réenrves20 parmi lesquels la Norvège, l'Arabie saoudite,
prouvéesaenéhydroarbuesà03liqide entre u00 l'Iran, la Russie... ont gardé leurs estimations
etr2002 au éytémlmitéenàe 0croitsunc taudx strictement inchangées en 2001, alors que leur
procemoen
durythe
d crossane de dix production pétrolière sur l'année a fatalement
contribué, en l'absence de toute nouvelle
Seules données disponibles, au premier janvier de découverte ou réévaluation notables, à réduire
l'année N+l, sur l'état des réserves de l'année N. leurs réserves.
2 voir définition dans la dernière partie
3tep: tonne équivalent pétrole
4L'OPEP regroupe l'Arabie Saoudite, le Koweït, les Les principales évolutions dans l'estimation des
Emirats Arabes Unis, l'Iran, L'Irak, le Qatar, le réserves pétrolières mondiales ont concerné
Venezuela, l'Indonésie, l'Algérie, la Libye et l'Angola.
Direction Générale de Il'Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
l'Afrique qui, grâce à la réévaluation des Les réserves gazières africaines sont restées
réserves nigérianes (+ 1,5 Gb 5), a connu une stables (+ 0,2 %). L'Europe occidentale a
progression de 2,4 % de ses ressources enregistré un recul (- 0,7 %), dont la Grande
identifiées. Tout aussi significative en volume, Bretagne est la première source (- 0,9 Tcf
la révision des réserves prouvées du Moyen- -3,2 %). Cette baisse est proportionnellement
Orient s'est traduite par un accroissement de inférieure au retrait constaté en Europe orientale
0,3 % des réserves de la zone. Elle a résulté de (-1,6 %), causé par la révision majeure des
la révision haussière des réserves du Qatar ressources gazières roumaines (-9,7Tcf; 73 %).
(+ 2 Gb).
Ces évolutions enregistrées en 2002 illustrent
Les autres modifications, devant être soulignées pour certaines des phénomènes structurels tels
bien que d'une ampleur plus modeste, sont :que
- Un repli des réserves de l'Europe Orientale - le dynamisme de l'activité d'exploration
(CEI incluse de 0,8 %) du fait d'une dans le Golfe de Guinée (croissance des
drastique révision des réserves roumaines réserves du Nigeria) ;
(- 0,5 Gb '/ - 33 /1) ; - la réactivité en Amérique du Nord de
- Une régression (- 0,4 %) des réserves de la l'exploration aux conditions de marchés
zone Asie Pacifique, du fait d'une baisse en (croissance des réserves de pétrole et plus
Malaisie (- 0.9 Gb) partiellement compen- encore de gaz dans un environnement de
sée par la réévaluation des ressources prix élevés).
australiennes (+ 0,6 Gb) et à un degré
moindre thaï landaises (+ 0,16 Gb) ; Evolution des productions 7
- Un recul (- 0,3 %) des réserves détenues en
Europe occidentale, suite au glissement des Selon les estimations de l'Agence Internationale
réserves britanniques (- 0,07 Gb I - 1,4 %) ; de l'Energie, la production pétrolière mondiale
- Enfin une progression (+ 0,4 %) des en hydrocarbures liquides 9 s'est établie à
ressources prouvées de la zone Amérique 76,93 Mb/j contre 76,87 Mb/j en 2000. Cette
qui reflète des évolutions contrastées, remarquable stabilité masque des évolutions
haussières pour les Etats Unis (+ 0,3 Gb), le assez hétérogènes qui peuvent être regroupées
Canada (+ 0,15 Gb) et le en trois catégories
Venezuela (+ 0,8 Gb), fortement baissières
pour le Mexique (- 1,2 Gb) et la Colombie Une baisse de la production OPEP à 30,18 Mb/j
(-0,2 Gb). (- 0,62 Mb/j ; - 2%).
La production de l'OPEP-10'0 a décliné de
Au niveau gazier, les révisions de réserves ont été 0,4 Mb/j, suite à l'abaissement des quotas
plus tranchées que pour que le pétrole. Elles ont OPEP en 2001. Bien qu'en 2001 l'organisation
consisté en: ait, en trois étapes, réduit de 3,5 Mb/j son
- une progression très prononcée en Asie contingent de production 'i , le repli moyen
pacifique (+ 18,7 %), reflet de réévaluations constaté entre 2000 et 2001 reste plus modeste.
majeures en Indonésie (20 Tcf6 : + 27 %) et En effet, les quotas OPEP avaient à l'inverse
en Australie (+ 45 Tcf / + 50 Vo); fortement augmenté en 2000, culminant en
- une progression forte au Moyen Orient décembre 2000 après 4 hausses successives
(+ 6,5 %)du fait du Qatar (+ 114 Tcf: totalisant 3,7 Mb/j. La production irakienne a
+ 29%);
- uneprgressiontrès
senible surla zone Les statistiques de production gazières n'étant établies
que sous un délai proche de 8 mois, les analyses se
Amérique (+ 3,2 %), imputable aux Etats- concentreront sur l'évolution de la production e
Unis (+ 10 Tcf : + 5,6 %) et à la Bolivie hydrocarbures liquides
(+ 6 Tcf : + 33 %). Comparaisons des productions moyennes en 2000 et
2001, et non des estimations de fin d'année comme pour
les réserves
9Elles incluent les liquides de gaz naturel
10Hors Irak
11Baisse qui s'est poursuivie en 2002 par une réduction
Giga baril complémentaire de -1,5 Mb/j applicable au ir janvier
6Térapieds cube 2002
Direction Générale de I 'nergie el des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
également reculé de 0,2 Mb/j, en 2001, en (+1,3Mb/j en trois ans) qui aura été permise
raison notamment d'interruptions des par la reprise de l'investissement productif
exportations pétrolières irakiennes plus durables dans ce pays.
en 2001 qu'en 2000. Ces perturbations 2001 n'aura pas permis d'enregistrer de
accompagnent depuis 1996 chaque période de progression significative dans le Golfe de
renouvellement semestriel de l'accord « pétrole Guinée. Cette zone devrait cependant constituer
contre nourriture ». dans les prochaines années, avec la Zone
Caspienne, la principale source de croissance de
Une stagnation de la production des pays la production pétrolière non-OPEP.
OCDE (-0, 1 Mb/j; - 0,5 %) à 21,85 Mb/j.
Ce léger repli traduit à la fois un retrait Quel horizon pour les réserves
significatif de la production pétrolière
britannique (- 0,15 Mb/j ; -5,5 %) et plus L'évaluation des réserves, présentée au point 1,
limité de la production australienne (-0,06 Mb/j); est menée à partir de méthodes probabilistes qui
une hausse de production de la Norvège conduisent à distinguer trois catégories les
(+ 0, 1 Mb/j) et du Mexique (+ 0, 1 Mb/j) ; une "réserves prouvées", assorties d'une probabilité
stagnation de la production du Canada de 90 % à 95 % d'être économiquement
(0,01Mb/j) et des Etats-Unis (- 0,03 Mb/j). La produites à par-tir des technologies disponibles
persistance depuis 1999 d'un niveau de prix les "réserves probables" (probabilité de 50 %)
élevés des hydrocarbures, facteur a priori enfin, les "réserves possibles" (probabilité de
favorable à l'investissement dans les zones 10 %).
matures, semble n'avoir permis que le simple
maintien du niveau de production des « pays les Les réserves prouvées constituent la norme la
plus développés». plus communément retenue pour l'élaboration
des statistiques officielles de réserves. Elle s'est
La montée en puissance de la production russe imposée, en raison du principe de prudence
(+ 0,5 Mb/j ; + 7 %) qui explique à elle seule la comptable due aux investisseurs, comme unique
majeure partie de la progression de la référence aux sociétés pétrolières interna-
production pétrolière non OCDE (+ 0,7 Mb/j). tionales cotées sur les places financières
Les autres évolutions sensibles dans la américaines. Les différentes évaluations des
production des pays hors OCDE et OPEP, ont réserves prouvées mondiales d'hydrocarbures
concerné, pour le volet haussier, le Kazakhstan convergent aujourd'hui vers un ordre de
(+ 0,1 Mb/j), la Chine (+ 0,07 Mb/j) et le Brésil grandeur de 275 Gtep constitués par 140 Gt
(0,07 Mb/j), la Colombie connaissant le repli le d'huile et liquides dérivés du traitement du gaz
plus prononcé (-0,08 Mb/j). et 135 Gtep de gaz.
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
réserves atteint 37 ans pour le pétrole et de pour assurer jusqu'en 2033 une croissance de la
66 ans pour le gaz, ce qui correspond à l'un des production à ce même rythme.
plus hauts niveaux historiques.
Ces quelques considérations sur la durée de vie
Cette estimation peut être affinée, en des réserves prouvées illustrent la nécessité de
remarquant que la production d'hydrocarbures, poursuivre l'exploration des hydrocarbures dont
en réponse à la croissance des besoins, a l'AIE prévoit qu'ils assureront à l'horizon 2020
toujours structurellement progressé durant ce la couverture de prés de 70% de la
siècle (hors réajustement brutal résultant d'un consommrration énergétique mondiale.
choc pétrolier). La durée de vie des réserves se
trouve d'autant plus réduite que le taux de La situation actuelle des réserves, hors
croissance de la demande est important. Sachant considérations géopolitiques sur la dépendance
que les taux de croissance moyens constatés sur énergétique, n'a rien cependant d'alarmiste
la période 1973-2001 ont été de 0,86 % pour le comme le montrent certaines expériences
pétrole et 2,5 % l'an pour le gaz, et sous anciennes. Ainsi, lorsqu'en 1908, le Président
l'hypothèse d'une poursuite de la progression à Théodore Roosevelt, inquiet de l'exploitation
ce rythme des productions, la durée de vie des sauvage des ressources naturelles, décida de
réserves est réduite à 31 ans de consommation faire entreprendre l'inventaire pétrolier du pays,
pour le pétrole et 40 ans pour le gaz. il s'avéra que les Etats-Unis ne recelaient guère
plus de 1,4 Gt à 3,3 Gt de réserves de pétrole,
Cette évaluation demeure encore très incorrecte soit seulement une vingtaine d'années de la
puisqu'elle néglige le fait que le recours aux consommation du pays' 4 . La diminution du taux
seules i 4OGtep de réserves prouvées actuelles de croissance de la consommation et surtout la'
ne peut pas permettre une production pétrolière découverte de réserves bien plus importantes
continûment croissante pendant trente ans. En que ce qui était alors prévu compte tenu des
effet, les capacités de production doivent faire connaissances géologiques du moment a
l'objet d'un renouvellement incessant pour repoussé ces inquiétudes.
combler le déclin naturel de production des
gisements qui est évalué à environ 3 % l'an en De même, en 1970, les experts avaient identifié
moyenne mondiale. Du fait de cette déplétion des réserves prouvées, limitées à 71 Gt d'huile
des champs, les installations actuelles de et 37 Gtep de gaz, qui auraient théoriquement
production ne pourraient plus fournir que été totalement épuisées dès 1985, si le rythme
1400 Mt/an en 2 033 (contre 3 750 Mt/an de croissance de 9 % de la consommation
actuellement) et n'auraient ainsi permis de pétrolière observée dans la décennie précédente
produire que 76 Gt des 140 Gt de réserves de avait perduré. Depuis lors, 283 Gtep
pétrole disponibles pendant la période 2002- représentant 62 % des réserves découvertes
2033. depuis l'origine, ont été trouvées soit des
chiffres très supérieurs à ce que les géologues
En fait, en optimisant sans contrainte la mise en les plus optimistes escomptaient. Ces résultats
production des réserves prouvées actuelles en n'ont cependant pu être alors obtenus que grâce
pétrole brut de manière à répondre en continu à à de remarquables investissements de
la hausse de consommation, le pic de Recherche et Développement.
production pétrolière serait atteint dès 202413.11
serait ensuite impossible de suivre le rythme de
croissance de 0,86%/an, la mise en production
de nouveaux gisements ne pouvant plus
équilibrer le déclin du portefeuille des
gisements en production. On peut estimer à
environ 39 Gtep le « fond de roulement » de
réserves prouvées complémentaires nécessaire
Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
i .. . ~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001
Reserves petrolieres
Réserves gazières
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques e; Minérales
*. *
- . - - ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001
En 2001, l'essentiel (62 %) des 107,2 millions Courgivaux, dans le bassin de Paris, Coparex a
d'euros investis dans l'amont s'est concentré foré un puits horizontal destiné à rechercher
sur les gisements, avec des dépenses de l'extension d'une accumulation d'huile
développement en hausse de 18 % par découverte en 1990 à Sancy-lès-Provins ; ce
rapport au niveau de l'année 2000 puits est pris en compte avec l'activité de
(66 millions d'euros, contre 55,8 en 2000). production-développement.
Avec le report de plusieurs puits d'exploration,
qui n'ont pu être forés en 2001, les dépenses En mer, l'année 2001 a été marquée par une
d'exploration en France métropolitaine ont activité d'exploration sismique importante, et
fortement baissé (- 41 % pour l'ensemble par le forage d'un puits au large de Saint-Pierre
bassin de Paris I Mer d'Iroise, -69 % pour et Miquelon. Ajoutée à l'attribution récente
l'Aquitaine). d'un permis et de deux APP (') cette activité
Toutefois, si l'on inclut les travaux effectués indique un regain d'intérêt des compagnies
outre-mer, les investissements ont augmenté de pétrolières pour les zones marines françaises.
173 % avec le forage d'un puits marin à Saint-
Pierre et Miquelon. En valeur, ces Au large des côtes de la Métropole, la
investissements ont atteint 41,2 miùllions superficie couverte par les permis exclusifs de
d'euros, contre 15 millions en 2000. recherche est restée inchangée (25 735 km 2 ).
Outre ces permnis exclusifs, il y avait en fin
d'année deux APP, dont une très vaste de
Evolution des
inveslissements
dansl'amont pénrolâer
en 10 900 km' accordée en septembre 2001 dlans le
________________F __an___e__Golfe de Gascogne.
Au large de la Bretagne (Mer d'Iroise) et dans le
Golfe du Lion, 5 979 km de sismique ont été
enregistrés, ce qui représente un niveau
d'activité (2,9 mois-équipe) qui, à l'exception de
l'année 1994, n'avait pas été observé depuis le
début des années quatre-vingt.
lwiIW2IWIlm
ws fl fflIff IflM W]Outre-mer, un permis situé au large de la
OEFp4 (y-o-.1- [OETAk~4O Guyane a été accordé en mai à la compagnie
britannique Planet Oil, filiale d'une compagnie
australienne. Exxon-Mobil a demandé le
Exploration renouvellement de son permis de Saint-Pierre et
Miquelon, et on a enregistré une demande d'une
A terre, la superficie couverte par les permis compagnie américaine pour une zone située au
exclusifs de recherches a diminué de 14,2 % en large de la Martinique.
2001, passant de 13 520 à Il 601 kM2. A Saint-Pierre et Miquelon, le forage par
Cette diminution provient de l'expiration de Exxon-Mobil du puits "Bandol 1", a commencé
cinq permis, alors que seule une extension de en mars 2001 dans une zone du bassin
permis a été accordée. Deux demandes de laurentien encore non explorée par forage, à
perms
enrgisrées
on ét d'ue sperfcie environ 160 kilomêtres au sud des deux îles
permis ont ét enegstésd'nespefii françaises. Le puits a atteint sa profondeur
finale de 4 054 m le 26 avril, sans résultat
Sur ces permis terrestres, l'activité commercial. Si les résultats du forage ont été
d'exploration a été extrêmement réduite négatifs, ils ont apporté des renseignements
seule une campagne sismique (195 km) a été permettant d'améliorer la connaissance de la
enregistrée, dans le bassin parisien Aucun des géologie pétrolière régionale. Rappelons que les
puits d'exploration projetés par les compagnies chances de succès d'un puits d'exploration,
dans cette région n'a pu, pour diverses raisons, surtout dans une zone inexplorée, comme c'est
être foré en 2001. Ces travaux devraient être
réalisés au cours de l'année 2002. Signalons (')"Autorisations de Prospection Préalable" : titre
toutefois que sur le permis d'exploration de non exclusif autorisant seulement la réalisation de
travaux d'exploration géophysique.
Direction Générale de I 'Énergie et, des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
le cas ici, sont toujours relativement faibles. extraits du gaz naturel a été de 177 000 tonnes,
Exxon-Mobil considère malgré tout que la contre 173 000 en 2000.
région conserve un intérêt certain, comme le Les principaux producteurs de pétrole brut sont
prouve la demande de renouvellement de son toujours EssoRep (29 % de la production
permis. française), ELF-AEPF (25 %), Vermilion Rep
Concernant le forage, il faut également (21 %), Coparex (12 %), Madison (6 %) et
souligner son bon déroulement sur le plan Géopétrol (5 %).
technique et ses retombées économiques locales
intéressantes, des entreprises de Saint-Pierre et Environ 40 % de la production provient de
Miquelon ayant assuré la fourniture de divers quatre principaux champs, qui produisent
services et matériels concernant principalement chacun plus de 100 000 tonnes/an :Chaunoy
la logistique et le transport. (1 3 %), Parentis (11 %), Itteville (8%) et
Villeperdue (8 %). Tous ces champs sauf un -
Parentis- se trouvent dans le bassin de Paris, qui
Production-développement a fourni l'an dernier 55 % de la production
totale française, contre 45 % pour l'Aquitaine.
Forages sur gisements Le nombre de champs en production en 2001
s'élève à 60, dont 40 % produisent moins de
Après avoir atteint un niveau très bas en 15 000 tonnes/an.
1999, l'activité de forage d'extension et de
développement avait beaucoup augmenté en
2000 avec l'augmentation des prix du brut; Production gazière
cette tendance s'est poursuivie en 2001 :24
puits ont été forés au cours de l'année, contre 19
en 2000. A une exception près, ces puits ont France: production de gazcommercialisé
Direct ion Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001
2001 :une année record pour l'industrie d'exportation elle se situe en 2' position juste
parapétrolière française derrière les Etats-Unis.
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i 028 ME contre 1065 ME en 2000. Les Sofresid) et la prise de participation majoritaire
variations ont été très importantes selon le dans Doris Engineering. CGG pour
secteur d'activité le chiffre d'affaires de sa part, a renforcé son pôle équipement avec
l'activité offshore s'est élevé à 411,9 ME en l'acquisition de la société américaine
2001 contre 309,5 M £ en 2000. Celui de Geoscience Syntron. Enfin, GTM a vendu sa
l'activité onshore s'est établi pour sa part à filiale offshore au norvégien Stolt Comex
353 ME contre 482 ME en 2000. Les Seaway pour constituer Stolt offshore.
perspectives 2002 sont excellentes puisque le En 2000, l'industrie parapétrolière a continué à
camnet de commande atteint un niveau record se renforcer avec des opérations majeures.
de i 125,9 ME soit près de 13 % de plus que Technip est devenu le premier actionnaire de
fin 2000. Coflexip-Stena Offshore (CSO) avec un peu
moins de 30 % du capital. Ce rapprochement
La CGG' confirme son redressement avec un entre les compétences de CSO dans les
bénéfice net de 15,7 ME sur l'exercice 2001 services et produits sous-marins et les
contre une perte de 11,9 M £? en 2000. Le capacités de gestion de grands projets et
chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à d'ingénierie de Technip ouvre de larges
803 ME soit une hausse de 15 % par rapport à perspectives commerciales et industrielles aux
l'année 2000. Cette augmentation du chiffre deux groupes. Par la suite, Coflexip Stena
d'affaires résulte principalement de deux Offshore a changé de taille en faisant
facteurs. D'une part, l'activité de services l'acquisition de la division mer profonde du
offshore a bénéficié de l'accroissement de la groupe norvégien Aker Maritime. Par cette
capacité de sa flotte. D'autre part, Sercel a opération, le groupe Coflexip-Stena Offshore
réalisé une belle performance grâce au succès ne se contentait plus d'être un spécialiste de la
de sa gamme d'équipements terrestres. fabrication et de la pose de conduites flexibles
sous-marines, mais il élargissait sa gamme à la
La poursuite des restructurations et fabrication de tours semi-submersibles de
consolidations au sein du secteur forage et de production. Enfin, la CGG a
parapétrolier français consolidé sa position dans le domaine de la
sismique marine grâce à l'acquisition de deux
Le secteur des compagnies de service est navires sismiques opérée auparavant par Aker
nettement plus fragmenté que celui des Geo.
compagnies pétrolières qui a connu des fusions
majeures. Pour faire face aux géants Le grand événement de l'année 2001 pour le
américains (Halliburton, Schlumberger et secteur a été le succès de l'OPE/OPA de
Baker Hughes) et à la rapide concentration du Technip sur Cofiexip et de I'OPE2 de
marché, les entreprises du secteur se sont Technip sur ISIS.
engagées dans des programmes de
restructuration et de consolidation. Le succès de l'opération a conduit à la
En 1998, le secteur parapétrolier français était formation du groupe Technip-Coflexip qui se
resté à l'écart des fusions acquisitions qui place parmi les cinq leaders mondiaux de
avaient touché le secteur avec notamment le l'ingénierie, de la construction et des services
rachat de Western Atlas par Baker Hughes et dans le domaine du pétrole et de la
la fusion entre Dresser et Halliburton. En pétrochimie. D'importantes synergies sont
revanche, l'aunée suivante le mouvement de attendues de ce rapprochement qui élargit
restructuration a débuté au sein du considérablement le domaine d'activité du
parapétrolier français. Technip a changé de groupe. La diversité des métiers et des services
dimension en faisant l'acquisition de deux permet à Technip-Coflexip d'avoir une
filiales du groupe allemand Mannesman présence quasi complète dans les activités
(Division raffinage et pétrochimie et division amont ( ingénierie et gestion de projets,
énergie et environ-nement). Bouygues supports flottants, risers, construction sous-
Offshore a renforcé son ingénierie avec le marine, pose de conduites etc.) et dans l'aval
rachat de Kvaemer Process (redevenu (raffinage traitement de gaz, pétrochimie). De
plus le nouvel ensemble améliore sa couverture
Direction Générale de ilÉnergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
géographique, Coflexip permettant de la plus lourde jamais menée par Schlumberger.
renforcer les positions du groupe au Brésil et De plus, ce rapprochement entre un spécialiste
en Mer du Nord notamment. des services pétroliers et une société de
services informatiques dessine une nouvelle
L'IFP' qui fut à l'origine de la création des tendance. Cette orientation répond à un besoin
deux sociétés et qui en était resté, à travers Isis, des compagnies qui doivent renouveler leurs
un actionnaire important, a joué dans cette réserves. En effet, les nouvelles découvertes se
opération un rôle de catalyseur. Par ailleurs, faisant plus rares, il devient essentiel
cette fusion a entraîné une importante aujourd'hui d'optimiser la gestion des
réorganisation du portefeuille de part-icipations réservoirs en production. Cette optimisation
du Groupe IFP. Le succès de l'OPE sur Isis a nécessitant l'acquisition d'un volume de plus
conduit l'liFP` à s'engager à racheter le en plus important de données pour caractériser
portefeuille de participations qui était détenu le réservoir, suivre et contrôler sa production
par Isis dans des entreprises non cotées et dans en temps réel, la capacité des logiciels devra
la Compagnie Générale de Géophysique. évoluer pour traiter et intégrer ces gigantesques
Ainsi, les participations du Groupe sont volumes d'informations et les rendre
détenues aujourd'hui soit directement par l'IFP utilisables par les compagnies productrices.
(Axens, Beicip-Franlab, RSI, Technip- Le groupe Halliburton suit une orientation
Coflexip), soit indirectement via CPX Holding, comparable, comme le montrent les
filiale à 100 % de l'IFP. La participation dans acquisitions de PGS Data Management et de
la Compagnie Générale de Géophysique reste Magic Earth qui lui permettent de se
provisoirement détenue par Isis, filiale de positionner dans la gestion de données
Technip-Coflexip. sismiques et renforcer ses capacités dans le
traitement, l'interprétation et la visualisation de
Deux autres faits marquants ont également l'information recueillie sur les réservoirs.
marqué l'année 2001. D'une part le Pour sa part, l'industrie norvégienne a annoncé
rapprochement entre la direction industrielle de deux opérations importantes, l'une dans le
l'IF7P et Procatalyse a permis de créer la société secteur de la géophysique avec le
Axens qui se positionne comme un leader rapprochement de PGS et Veritas qui sera
mondial dans le domaine de la vente de effectif au printemps 2002, et l'autre dans le
procédés de raffinage et de pétrochimie. secteur des travaux sous-marins avec la J-V
D'autre part, en rachetant la participation que Halliburton DSND.
détenait Framatome dans Prosemat, CPX Enfin, plusieurs grandes sociétés de services
Holding prend le contrôle total de cette société ont renforcé leurs capacités d'ingénierie en
pour en faire un leader dans le domaine du réalisant des acquisitions (Stolt Offshore avec
traitement du gaz et de la séparation des Paragon, Technip avec UTC, Kvaemner avec
effluents de production pétroliers. Ainsi Enercon).
aujourd'hui, Axens et Prosemat, qui ont établi
des partenariats avec l'IFP, peuvent mettre à
disposition de leurs clients un ensemble de * Jean-Françoisle Romancer
produits, équipements et services à fort
contenu technologique pour l'industrie du
pétrole et du gaz.
Direction Générale de l Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001
Direction Générale de I Energie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~]"î -n'limo -L'industrie pétrolière en 2001
La production française de gaz a poursuivi son Les importations sur base spot, 17,4 TWh soit
déclin en 2001 (- 3,7 %) augmentant ainsi 4 % des importations françaises, concernent
marginalement les besoins d'importations en majoritairement du gaz échangé sur des places
gaz naturel. Elle ne contribue plus qu'à la de marché du Nord Ouest de l'Europe, et
couverture de moins de 4 % de la demande incluent pour 1/3 des cargaisons de GNL. La
française. seule comptabilité en volume des cargaisons
spot, en retrait de 17,4 % par rapport à l'année
Les importations gazières brutes ont enregistré 2000, sous estime certainement la place tenue
un repli de prés de 3,6 % l'année passée, en fort désormais par les prix spot dans la formation
contraste avec la progression de 5,5 % observée des prix de vente du gaz aux industriels français
en l'an 2000. Cette situation résulte de la qui sont nombreux à demander à ce que leurs
décision des opérateurs français de recourir aux achats soient indexés sur les références de prix
stocks pour assurer la couverture d'une partie « Bacton » et « Zeebruge ».
de la demande.
La Norvège a conservé en 2001 son rang de er'
Cet rbitageest
a cnséqenceindrect du foumnisseur gazier français (135,8 TWh). Les
mCetanbismae d'nextationséquieégtces pndrixt des livraisons norvégiennes ont connu un recul de
mcntrasmde loingextermequ prélegiai desqurxels 3,2 % en volume, en ligne avec la baisse
s'effectude lanmaeurme parti de b 'approviuel globale des importations gazières. Elles ont
sionemfentuelgazierurançais.Dnede de cesprvi cependant progressé de 13,2 % depuis 1998,
ciontraets lesipri dunçisgaznaturel sade forente date de l'entrée en service du gazoduc Franpipe,
pnrincipalementi ajud'uiga nauen s fontintd reliant directement les gisements norvégiens et
l'évolution moyenne des prix pétroliers letriadeunrq.
constatée lors des neuf mois précédents. La Lsiprain npoeac eRsi n
situation de prix élevés du pétrole, qui a atteint Lsuv impotation ennpoenne e dnas
Rlussierqont
son point haut à la fin de l'année 2000, a donc suiv c41%ette uvannéeuneais
14, et plusmarquée
produit son plein effet sur les coûts anée
141% rasetovn, àeu 114,7u TWdet aprs9toi
d'importation du gaz européen en 2001. Cette ane ehuslu ieud 98
situation a incité les opérateurs à recourir pour Les livraisons de gaz algérien (1 13,4 TWhi,
partie (19 TWh) aux stocks constitués 04% etnrldas554Th;-02 )
volontairement dans des périodes de prix moins +on0,%)estnéerlandaies (55n volme Elle,2 s
élevés.sotrsés sals e voue Els
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiqueset Minérales
s 'établissent in fine elles aussi à des niveaux conséquence d'un niveau correct des marges de
similaires à ceux de 1998. raffinage. Exprimée en moyenne annuelle, la
marge de raffinage française de référence
La contribution actuelle du gaz britannique à (DIREM) aura, en effet, atteint 21 euros par
l'approvisionnement français est difficile à tonne. Les stocks de pétrole brut n'auront connu
estimer précisément puisqu'elle consiste à la en moyenne aucune évolution en 2001 par
fois en des ventes spot et en des ventes adossées rapport à 2000 et la production nationale, qui
à des contrats de long terme (Elgin Franklin). a atteint 1,38 Mt, poursuit son repli (- 2,5 %).
Elle est cependant aujourd'hui certainement
supérieure de 15 TWh suite à l'entrée en La structure géographique de nos imrportations
production à la fin de l'année 2000 du gisement en produits à distiller s'est significativement
d'Elgin Franklin, opéré par une filiale commune modifiée sous l'effet des évolutions constatées
de TFE et GDF. La mise en construction de sur la scène pétrolière mondiale
l'nterconnector reliant, depuis 1998, la Grande - durcissement progressif des quotas OPEP
Bretagne au Continent aura donc permis de en 2001 motivé par la politique de prix
diversifier progressivement mais néanm-oins élevés mise en oeuvre par l'organisation;
marginalement, la structure des approvision- - augmentation significative de la production
nements français en y incluant du gaz et des exportations pétrolières russes dont
britannique. l'Europe est un débouché naturel;
- nouvel essor de la production pétrolière du
Cette aunée encore, la France a également Golfe de Guinée.
importé 5 TWh de GNL nigérian au titre de
contrats de long terme. L'Europe OCDE conforte sa place centrale dans
l'approvisionnement pétrolier français
Importations de gaz selon l'origine
T" Les réceptions de pétrole brut en provenance de
Part dians les l'OCDE Europe sont restées stables en volume.
2000 2001 importations Cette stabilité globale, en lien avec la stagnation
Norvège ~~140,3 135,8 299 de la production pétrolière de Mer du Nord,
ex-URSS 133,6 114,7 25.3 reflète deux évolutions tranchées et opposées, à
Algérie 112,9 113,4 25.0 savoir le net recul des livraisons norvégiennes
Pays-Bas 55,5 55,4 12.2laporsindsipttosbianqus
Autres contrats de long terme 7,8 17,4 3.8 etlaporsindsmottosbianqus
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiqueset Minérales
La part de marché du Moyen-Orient s'est cette de l'amélioration continue de la capacité
année très fortement dégradée au profit des d'exportation pétrolière russe, elle permet à la
importations pétroliéres en provenance CEI dans son ensemble de contribuer à hauteur
d'Afrique et de la CEI de 11,2 % (soit 10,2 Mt) à l'approvisionnement
français.
A 24,9 Mt, les importations pétrolières en
provenance du Moyen-Orient ont connu cette
année un très net repli (- 21,4 %). Cette Importations de pétrole brut selon l'origine
évolution est en partie le reflet du durcissement
de la politique de restriction volontaire de
l'offre pétrolière mise en place par l'OPEP dont 1999 OO2001O00 2001
l'Arabie Saoudite (- 25,4 %), l'Iran (- 29,9 %), Part en % Mt
le Koweït (- 19,1 %) font partie. La contributionZoe
de l'Arabie Saoudite à la couverture des besoinsZoe
français en pétrole brut s'est établie à 11,4 Mt Moyen-Orient 40,9 36,9 28,8 25,0
en 2001, soit un niveau équivalent à celui du Afrique du Nord 6,9 7,4 8,7 7,5
Royaume-Uni (1 1,3 Mt). Les importations en Afrique (autre) 7,7 8,7 12,8 11,1
provenance du Moyen Orient dans son Mer du Nord 34,9 37,2 37,0 32,1
ensemble auront couvert 28,3 %/4 de la demande Ex-URSS 9,1 9,2 11,7 10,2
française en pétrole brut. Autres 0,4 0,6 1,0 0,9
Total 86,7
Cette dégradation de la part de marché du Principaux
Moyen-Orient est à mettre en relation avec le fournisseurs
nouvel essor de la production pétrolière constaté Norvège 18,1 24,7 22,4 19,5
dans le Golfe de Guinée et en Russie, zones Arabie Saoudite 18,4 17,8 13,2 11,4
géographiquement plus proches des marchés Royaume-Uni 15,8 11,6 13,1 11,4
européens. L'intérêt accru des raffineurs pour Russie 7,4 5,9 9,8 8,5
les pétroles bruts légers et peu soufrés de la Irak 9,0 8,4 6,2 5,4
zone Afrique, intérêt accentué par l'évolution Nigéria 6,0 5,7 6,1 5,3
des specifications relatives aux essences, a Algérie 3,6 4,1 4,9 4,3
certainement affecté l'attractivité des bruts du Angola 0,8 2,2 4,3 3,7
Moyen-Orient. 1Iran 1 8,31 6,q 4,2 3,6
Les importations pétrolières en provenance Source DIREM d'après OEEMP
d'Afrique ont donc logiquement enregistré une Epiée bleprxmynaulCA5
hausse significative en 2001, progressant de Exrm6n$bl eprxmynane A
4,8 Mt (+ 34,8 %) en dépit de l'appartenance du pétrole brut importe a baissé de 13 % en
du Nigeria, de l'Algérie et de la Libye à l'OPEP. 2001, suivant la baisse du cours du Brent, brut
La progression des importations en provenance de référence européen (- 14 %). Il se maintient
des pays d'Afrique de l'Ouest explique cependant au niveau de 24,8 $/bbl, niveau très
principalement cette hausse, les importations supérieur à celui enregistré lors de la dernière
angolaises ayant progressé à elles seules de décennie.
1,7 Mt et celles en provenance du Gabon de
près de 0,7 Mt. Au total, les livraisons Xavier Burucoa
pétrolières originaires du continent africain
auront donc représenté 18,7 Mt en 2001 soit
21,3 % de la demande française en pétrole brut.
Direct ion Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
I. ~~~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001
1 00%
90%s
8O9%
4 O9%
~~~~ ~
2 0% ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Direction Générale de i Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
' ~~~~~~~~~' ~~~~~L'industrie pétrolière en 2001
Traitement :une légère progression certainement une quasi saturation de ces unités,
proches de leur débit maximum d'utilisation
En 2001, la quantité totale de bruts traités dans pour la désulfuration de gazole, puisque aucun
les raffineries françaises a augmenté de 2,1 % investissement important n'a encore été réalisé
par rapport à 2000, avec 87,9 Mt en métropole, dans ce domaine pour produire des distillats à
(86,1 Mt en 2000) et 88,6 Mt en incluant la très basse teneur en soufre.
SARA.
D'un autre coté, le taux moyen d'utilisation des
Cette légére hausse d'activité, liée à la reprise de capacités des unités de viscoréduction a
la consommation globale en produits pétroliers fortement diminué de 15,5 % (- 0,8 Mt),
en 2001 (+ 1,7 %) après le ralentissement amplifiant ainsi le phénomène déjà constaté en
observé pour la première fois depuis 7 ans en 2000, alors que celui des unités de craquage
France pour l'année 2000 (- 1,8 %), provient (craquage catalytique et hydrocraquage) reste
aussi du fait qu'il y a eu assez peu d'arréts globalement stable :il avait fortement progressé,
programmés pour maintenance en 2001 et aucun avec près de 10 % d'augmentation entre 1999 et
incident notable. 2000.
Ainsi, le traitement de brut a augmenté de façon ____________________
notable de 6,5 % (+ 3,2 Mt) pour les raffineries Traitement des unités de raffinage en Metropole
TotalFinaElf et de Il % / (+ 1,6 Mt) pour celles 3
du groupe ExxonMobil (malgré l'arrêt pour 25-
maintenance des unités ex Mobil de Notre Dame 2
de Gravenchon). Chez ShelI et BP, il diminue
par contre respectivement de 4,8 % et 19,5%
(soit - 1,1 Mt et - 1,8 Mt), du fait des arrêts pour 10
maintenance des raffineries de Petit-Couronne, .~5 . .
de Berre et de Lavéra. __ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
La marge de raffinage :encore bonne en La production du raffinage français:
moyenne annuelle mais toujours volatile accroissement du déficit en gazole
Dans un contexte de relative stabilité des cours La production nette de produits finis des
du brut dans une fourchette comprise entre 23 et raffineries françaises (issue du traitement de
30 dollars par baril ($/bbl) pendant les huit bruts, de charges intermédiaires, des retours de
premiers mois de l'année, suivi d'un recul très la pétrochimie et des achats de MTBE et
notable après le Il septembre (sous la barre de d'ETBE) s'est élevée à 82 Mt contre 80,3 Mt en
20 $/bbl en fin d'année), le prix du brut a encore 2000, soit une augmentation de + 2,1 %, en ligne
beaucoup fluctué en 2001. avec l'augmentation de traitement de bruts et
celle de la demande.
Si le scénario de l'année 2000 s'est répété avec
l'envolée des cours des essences aux Etats-Unis La production totale d'essences continue à
au printemps, il en a été tout autrement à partir décroître, mais plus lentement que sur la période
de l'été qui n'a pas connu de flambée des prix 1998-2000, avec 16,3 Mt pour 16,5 Mt en 2000.
des distillats moyens comme l'année précédente, La production française d'essences reste
mais au contraire une chute significative des prix largement excédentaire de 2,7 Mt/an avec pour
des produits pétroliers, conséquence une couverture totale de la
demande de 120 %.
Ceci explique un niveau de marge qui reste très
fluctuant, avec une marge annuelle de --- --
2,50 $/bbl, proche de celles constatées sur la (ttkuuii g vItae,,
période 1996-1998, mais nettement plus
modérée que celle exceptionnelle de 3,55 $/bbl
en 2000.
I Att~~~~~~~~einant00
368MtL
a production tegzoepotalse
de
Direction Générale de I 'nergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
pour répondre aux spécifications de teneur en
~~~~~~
~~~~soufre des carburants. L'année 2001 a ainsi
---- --- ----- connu la plus forte production depuis 1995,
celle-ci dépassant maintenant la demande du
marché français.
La production de fiouls industriels HIS,
continue de baisser, avec 3,8 Mt en 2001 (4,4 en
_ ~~~2000). Elle reste toutefois très largement
excédentaire, puisque la demande baisse
régulièrement pour descendre à 0,7 Mt en 2001.
V% ~~~~~~~~~La
répariton d la deand entre fouls
1414~5
1' jÇfl[5% ~49 11(1 1111 ~BTS/TBTS et fiouls HTS ne cesse d'ailleurs de
fIrAt,L~ ,i wu
t e~s ~:
rI,wan:, l WidO i I
croître, passant de 0,9/1 en 95 à près de 3,7/1 en
La demande totale en distillats moyens, hors 2013,/ n20)
carburéacteur, s'établit à 46,3 Mt (43,3 Mt en La production de fiouls de soutes (DML non
2000). Le déficit de couverture du marché en inclus) reste stable à environ 2,2 Mt, ce qui est
distillats moyens reste important :la production un peu en dessous de la demande globale.
nationale ne couvre que 79 % de la demande La production de fiouls lourds, toutes qualités
totale (80 % en 2000). Le déficit en gazole confondues, est donc très largement sur-
routier s'accroît pour atteindre 6,1 Mt en capacitaire, cette tendance s'accentuant avec le
2001 (5,3 Mt en 2000), alors que celui en fioui ep n20,el oaie98M 1, te
dometiqu
e moennereltiveent
rete 2000), soit 166 % de la demande intérieure
constant et s'élève à 3,5 Mt en 2001. (149 % en 2000).
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Direction Générale de I 'Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
d'année 2002. (Voir article 7 « l'évolution de la Elle devrait donc consentir, au plus tard début
qualité des produits »). 2003, à un effort très important en
investissements, afin de mieux répondre à la
Les investissements à prévoir au-delà de 2002 demande croissante de gazole et de
sont donc, encore aujourd'hui, difficiles à carburéacteur, à la diminution de la
évaluer par manque de visibilité, et de ce fait les consommation des essences, au resserrement des
raffineurs français tardent à investir, comptant de débouchés pour les fiouls lourds et pour
plus dans l'intervalle, sur l'amélioration des respecter les futures spécifications liées à
procédés et des catalyseurs. l'environnement à l'horizon 2005-2008.
Direction Générale de I 'Énergieet des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
10 ~~~~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001
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kàTtuI1 1Fqr."n;-
2000 ____________ $ ,11 tAtI _____," _ A 4 1e,7% 14,05
(1) depuis 201, ND de Gravenchon etde Part-Jérôme sont rassemblées en une seule usine appelée Pori-Jérôme-Gravenchan
Source : DIREM
Groupe V N-b de Brut Facteur de ]Nb. de jours Brut Facteur de Nb. de jours
_________________ j ~raffineries raffiné service cumulés en raffiné service ~ umulés en
____
____ ____ ____ ____ ____ __ (M t/an) II dist. de brut (M t/an) - _ _ _ _ _ _- dist. de brut
TotalFinaElf 6 47,48 92,0 20(71 - 50,58 93,7 2 157
Sheil 3 () 14,84 85,8 I 095 13,75 79,6 I 003
ExxonMlobil 3 (2) 14,36 83,8 998 15,96 94,6 1 039
BP j 9,40 91,1 356 7,57 73,3 340
ITotal Il 13 ][ 6.08 .. [ 89.3 ] 4897[L .86.... 89,2 I 4 5 39
(1) y campris la CRR (ReichstetO Source: DIREM
(2) Esso (Fas) + Essa/Mobil (Part Jérôme - Gravenchan)
(3) Facteur de service rappart de la quantité de brut traitée à la capacité théorique de la distillation
Charges traitées dans les unités des raffineries en métropole :2000 et 2001 (kit/an)
_______________________ IL
[Capacité
________
jservice
théorique
-
jCharge
2000
traitée
(kt/an)
__
IFacteur de
_
(%)
_
(2)
_ _ _
Capacité] Charge
théorique
I (kt/an)
(0 )
_ _- 2001
traitée
- _
~Facteur de
service
I (%)
_ _ _
(2)
Ecart 2001-/2000
Charge
traitée
(kt/ n)
Charge
traitée
(%/)
_______________________
~[Distillation
- ________(0
r27 20j8081 1
- -
89.3 j2131]8863 1j 892 +I 782 4 I
IlRefornmeur 34 282 10 444I 87,0 Il 35 900 10 794 85,9 i +350 +3,4 I
Alkylation + I11821 3 567 86.2 13 169 3 720 80,7 +153 +4,3
Isom érisation + MITBE __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Reformeur +Alkylation + 46 103 14 010 86,8 -49 069 14 514 84,5 - + 504 +3,6
Isom érisation + MITBE
f f
- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
HDS GO 90 380 26 895 27 548 85,0 -93 820 83,9 - + 653 +2,4
HyrCra54ag6260 9946 102,0 79
442 57 6540 98,73 5042' 230
y[FC
rorqug 620 19946 102,0[57540 1979 47, +02 +26
FCC +HVdrocr gae 57 270 [20 240 [.QjnO.. [60 190 j20 238 96,1 ][ -
Viscoréduction 25702 L 5367 L % I 25 920 14 531 1 50. Il - 836 1 j]
(1) arrét pour maintenance etautres causes diverses del'hydrocraqueur de Lavéra (I73 jours) Source: DIREM
(2) Facteur de service :rapport de la quantité de brut traitée à la capacité théorique de la distillation
Direction Générale de l Énergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Production des raffineries en métropole et demande intérieure (en Mt/an)
Sources :DIREM/CPDP
Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
* ' B1 - ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Les travaux du Comité Européen de Ernissions de soufre issues de produits pétroliers en 2000
Normalisation (CEN)
Impact des produits pétroliers sur Alors que la consommation de fiouls lourds
l'environnement était stabilisée depuis plusieurs années autour de
4,5 millions de tonnes, l'année 2001 s'est
Les émissions polluantes à l'atmosphère se caractérisée par une baisse relativement sensible
réduisent compte tenu de l'amélioration de la de leur consommation à 3,3 Mt due pour
qualité des produits pétroliers, l'essentiel à la baisse de consommation des
centrales thermiques d'EDF.
Les émissions de dioxyde de soufre en France
ont été divisées par deux depuis 1990 et par En ce qui concemne les qualités, l'évolution se
plus de 3 entre 1970 et 1990. poursuit dans la répartition entre les différentes
qualités consommées :la part des fiouls lourds
Les émissions totales de SOmpoursuivent leur BTS (teneur en soufre comprise entre I et 2 %)
décroissance, avec une part des émissions et TBTS (teneur en soufre inférieure à 1 %), qui
d'origine pétrolière qui a décliné dans une représentait 23,5 % des fiouls lourds
proportion un peu plus forte. consommés en 1990, a atteint 77,7 % en 2001.
Il en est résulté une division par environ 3 des
Cette évolution provient principalement des émissions de S02 dues aux fiouls lourds en dix
nombreuses mesures prises depuis moins de dix ans.
ans sur la teneur en soufre des différents
combustibles d'origine pétrolière et des La directive soufre dans les combustibles
carburants. liquides (99/32) qui prévoit la limitation à 1 %
de la teneur en soufre, devrait contribuer encore
à la réduction des émissions soufrées puisqu'on
Devenue aujourd'hui Direction Générale Energie & peut considérer que la teneur moyenne actuelle
Transports
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
des fiouls lourds consommés en France est de La collecte et l'élimination des huiles
l'ordre de 2 %. Les dérogations générales usagées
prévues devraient permettre de consommer des
fiouls lourds contenant plus de i % de soufre, En 2001 par rapport à 2000, on peut noter une
en utilisant, selon les cas, soit une désulfuration légère hausse de la collecte (+ 1,1%) qui
des effluents, soit simultanément d'autres s'établit à 243 942 t. Celle-ci est due à une
combustibles moins soufrés (tel le gaz) ou une légère hausse du gisement d'huiles moteur
combinaison de ces deux possibilités, en usagées.
assurant un niveau maximal de rejet de S02 die L'élimination évolue de la manière suivante
1 700 mg/m3 . - une baisse de 4% de la part des huiles
incinérées (146 000 t)
La réduction progressive des teneurs en soufre - une augmentation de 2 % de la régénération
du fioul domestique et du gazole ont eu aussi (88 600 t). L'augmentation de la part de la
un effet significatif sur les émissions de SQ 2 filière «régénération » est à souligner car
nationales ; par exemple, bien que la elle confirme la progression entamée en
consommation de gazole ait augmenté de 56 % 1998, alors que depuis 1990 cette filière
entre 1990 et 2000, les émissions de soufre plafonnait à 60 000 t/an après avoir baissé
correspondantes ont été divisées par 5. de 50 % par rapport à 1988.
Cette tendance se poursuivra avec les nouvelles La perception de la taxe parafiscale sur les
étapes des directives 98/70 (essence et gazole à huiles de base a été arrêtée depuis le 5 octobre
50 mg/kg de soufre en 2005) et 99/32 (fioul 1998. Elle a été remplacée par la TGAP (huile)
domestique à 0,1 % en 2008). assise sur la vente des lubrifiants générant des
huiles usagées ; son taux a été porté à 38 L/t
Les émissions de plomb dans l'atmosphère (250 F/t) depuis l'année 2000 au lieu de 200 et
dues à l'utilisation des carburants 150 F/t les années précédentes. L'aide à la
poursuivent leur diminution et tendent vers collecte et l'élimination des huiles usagées
zéro depuis l'année 2000 provient dorénavant d'une dotation budgétaire.
La suppression totale de l'essence plombée en Après trois années de stagnation et une hausse
2000 et la consommation unique de carburants au dernier trimestre 2000, l'indemnisation des
sans plomb (teneur limite en plomb inférieure à ramasseurs qui effectuent la collecte des huiles
0,005 g/1) a entraîné une division par plus de usagées a été portée à 74 C/t en moyenne pour
500 en 10 ans des émissions de plomb dans 2001 (72 L/t en début d'année).
l'atmosphère dues au transport.
O Rémi Gaudillière
Jean-Marie Charles
tonnes par
an (*)
(*) Il est considéré que 75% de la charge plomb contenue dans les
essences est émise dans l'atmosphère
Source :CITEPA (Inventaire CORALIE)
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
---- ~~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière 2001
Evolution des émissions de dioxyde de soufre en France depuis 1990 - Part des produits pétroliers
502 enkId 1990 1995 1996 1997 1998 () 1999 2000 Ecart 199.
__________________ _________ _________ 2000 en %
Fioul lourd(* 301 218 207 180 192 149 117 -61
Raffineries (***) 189 178 175 177 178 166 135 -28
Total émission S0 2 en 1342 996 970 824 862 735 660 -51
France
Evolution des consommations des différentes catégories de fiouls lourds (hors soutes marines)
Fioul lourd total 6 237 4 985 5 101 4 707 5 276 4 582 4 292 3 323
Dont fioul
lourd BTS 724 1162 1136 1210 1300 1289 1379 1281
Dont fioul
lourd TBTS 744 1215 1471 1348 2035 1892 1949 1311
Source CPDP
141 I1996 19 98 19 00 20
Collecte (kt/an) 201 222 235 240 245 247 241 243
Tonnage incinéré (kt/an) 120 124 159 168 159 165 151 146
Approvisionnements de la 81 93 71 69 82 83 86 89
Filière Régénération ( kt/an)
Direct ion Générale de il'Energie el des Matières Premières- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*
- * * ~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001
en 2000. 500
Cette situation globale doit toutefois être 500 ____
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direcuion des Ressources Énergétiques el Minérales
aux E. E. G est paru au Journal officiel de la marché des véhicules circulant préféren-
République française du 4 octobre 2000. tiellement en ville (voitures particulières, taxis,
véhicules utilitaires légers et autobus) en raison
Il a été consommé 12 000 m' d'EEG en 2001. de ses qualités pour la protection de
l'environnement.
Une fiscalité propre aux E. E. G a été mise en
place dans le cadre de la loi de finances :en En France, le nombre de véhicules particuliers
2000 le montant des taxes applicables (hors équipés est passé de 26 000 en 1996 (début de
TVA) a été de 196,95 F (30,02 C) par hl pour la défiscalisation) à plus de 200 000 unités
l'utilisation carburant et 40,85 F (6,23 C) par hl aujourd'hui, parallèlement le nombre de
sous conditions d'emploi jusqu'au 21 novembre stations-service GPL-c a fortement progressé
2000, date à laquelle les montants applicables 900 à la fin de l'année 1997, 1 583 fin 1999,
ont été revus à la baisse, soit 161 F (24,54 C) I 800 environ au 31 décembre 2000 et près de
par hl pour l'utilisation carburant et 11,80 F 2000 fin 2001. La consommation de GPL-c a
(1,80 C)par hl sous conditions d'emploi, été multipliée par près de cinq depuis 1996 mais
la croissance du marché s'est arrêtée (- 3,2 % en
2001) . (Voir article sur la consommation
Le gaz de pétrole liquérié-carburant françaisede pétrole).
(GPL-c) ralentit sa progression
Dans le but de renforcer la sécurité des
Le gaz de pétrole liquéfié - carburant (GPL-c) - véhicules au GPL, plusieurs modifications de la
constitué d'un mélange de propane et de butane réglementation ont été prises ; elles concernent
pouvant contenir 50 à 90 % de propane,
provient soit d'opérations de purification du gaz - la vérification systématique de l'installation
naturel lors de son extraction, soit du raffinage GPL lors des contrôles techniques des
du pétrole brut. Le GPL est gazeux à pression et véhicules par les services des Mines
température ambiantes, mais stockable à l'état (DRIRE),
liquide sous faible pression (10-15 bar). Son - une nouvelle réglementation technique sur
usage comme carburant, est important dans les dispositifs de sécurité qui impose dès le
certains pays (Pays-Bas, Italie et Japon). 1er janvier 2000 que les réservoirs des
véhicules neufs soient au moins munis
Lorsqu'elle est réalisée avec soin, l'adaptation d'une soupape de sûreté et d'un dispositif
d'un véhicule au GPL permet d'obtenir des limiteur de surpression,
performances couple-puisssance-rendement - puis à partir du 1 r janvier 2001
pratiquement identiques à celles observées avec l'application des dispositions du règlement
l'essence. En revanche, compte tenu du faible ONU R67-01 concernant la sécurité des
pouvoir calorifique volumique du GPL réservoirs et à compter du f' juillet 2001,
(inférieur de 20 à 25 % à celui de l'essence), la l'intégralité des dispositions de ce règle-
consommation d'un véhicule GPL-c sera plus ment,
élevée si elle est exprimée en litres par 100 km - la mise à niveau des véhicules existants
(supérieure à celle de son homologue essence devra être effective pour le 1er octobre
de 23 % environ). 2002.
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
neuf équipé d'origine d'une alimentation GPL-c qui provoque une hausse de la consommation.
ou transformé, à compter du 1erjanvier 2001 et Cet inconvénient se double d'un handicap
ce, pour deux années. De même, à compter important, celui du stockage à bord du véhicule,
du 1er novembre 2001 et jusqu'au 31 décembre très pénalisant sur le plan du poids et de
2002, la mesure a été étendue à la l'encombrement. Des matériaux nouveaux
transformnation d'un véhicules dont la date de commne les composites de résines et les fibres de
première mise à la circulation est intervenue verre ou de carbone permettent néanmoins de
entre le 1/01/1998 et le 31/12/2000 afin qu'il diviser par quatre le poids du réservoir à
fonctionne au GPL. capacité constante. Des recherches sont en
cours concernant le stockage de gaz naturel par
Les taxis bénéficient pour leur part d'un absorption sur charbon actif ; cette technique
remboursement de TIPP à hauteur de pourrait permnettre un abaissement notable de la
9 000 litres par véhicule et par an (contre pression dans le réservoir (quelques dizaines de
5 000 litres pour les carburants classiques), bars), mais au détriment d'une réduction de
Une nouvelle aide spécifique est de plus mise capacité d'environ 30 %.
en place par l'ADEMiE afin de les inciter à
acquérir un véhicule fonctionnant au GPL-c. Afin de réduire le temps de remplissage des
Cette aide s'élève à 20 000 F (3 049 E?) pour un réservoirs des véhicules, des progrès importants
achat en 2001 ou 2002 et à 13 000 F (1982 E?) ont été réalisés sur les stations de compression.
pour un achat en 2003. Cette aide est limitée
aux trois mille premières unités et a été Le GNV se développe d'abord dans les
accompagnée d'une campagne de promotion. utilisations urbaines (autobus notamment) où la
Ces mesures ont été complétées pour 2002 par pollution est importante. Le nombre d'autobus
l'augmentation du crédit d'impôt qui passe de GNV actuellement en service est d'environ 700
i 527 E?à 2 300 E?si l'acheteur d'un véhicule et augmente régulièrement. Les bus GNV
GPL met parallèlement à la casse un véhicule représentent le tiers des nouvelles
datant d'avant 1992. immatriculations mais les volumes de GNV
commercialisés sont encore très faibles par
rapport au volume global de carburants
Le gaz naturel-véhicule (GNV) a consommés.
démarré véritablement depuis le début
1998
*Jean-Marie Charles
Le GNV - essentiellement à l'état gazeux et
comprimé sous 200 bars - est un carburant déjà
éprouvé puisque près d'un million de véhicules
dans le monde l'utilisent. Dans la mesure où il
alimente des moteurs adaptés, le GNV procure
des avantages notables. L'agrément de
conduite, les performances d'accélération, de
reprise, la vitesse maximale sont jugés très
satisfaisants.
Direction Générale de I Energie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière en 2001
Alors que l'activité relative au brut est en quasi à destination de la raffinerie de Reichstett, le
stagnation, les transports de produitsfinis sont trafic a baissé de 217 Ikt (- 5,3 %) par rapport
en hausse sensible. à 2000, soit 3,9 Mt;
à destination de l'usine pétrochimique de
Transports de pétrole brut Carling, les livraisons ont connu une
sensible diminution de 114 Id (- 7,8 %) pour
Les transports intérieurs de pétrole brut sont en s'établir à 1,3 Mt ;
quasi-totalité réalisés par un réseau d'oléoducs àdsiaind arfiei eFyil
de plus de 3 200 km, qui permet d'alimenter les tondstnaeatindett lan rafinries de Feyzt sinl
raffineries françaises de l'intérieur, la raffinerie tnaeaetmntprges(+48koi
MIRO de Karlsruhe en Allemagne et la + 9,4 %) pour une réalisation de 5,7 Mt.
raffinerie PETROPLUS de Cressier en Suisse. * les livraisons à destination de la raffinerie
En 2001, le total du trafic des principaux allemande de Karlsruhe (MIRO) ont subi
pipelines métropolitains a légèrement une baisse notable de 1,1 Mt (- 14,1 %
diminué (- 4,0 %) et s'établit à environ
45,7
de tonnes
millions
(Mt).* les livraisons à destination de la raffinerie
45,7
tonnes
millions
(Mt).de de Cressier (Suisse) via le pipeline du Jura
Trafic des principaux oléoducs de pétrole brut sont restées stables à hauteur de 2,8 Mt.
60 000 ~~~~~~~~~~~~~2
0 000
45 000 ~~~~~~~~~15
000 Trafic du pipeline Sud-Européen
30 0 ~~~~~~~~~~~~~~
80000
13
194 1995 0996 199 lm 199 999 20 2001
______________________________~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~Tonnage anuel 3000
on kt--Tonoage pondéréexMtk
Me3lon
0993 1994 1995 1996 199 1990 1999 200 2001
Le volume du trafic pour les besoins français des Toage annuelexkt -4-Tonnge ponderéemMx/a
Direction Générale de i 'Énergie et des Matiéres Premoiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
favorables à la remontée des stocks peuvent 3,621 l'année précédente, soit une augmentation
conduire à une activité plus soutenue, comme en de 5,5%
1998.
Le pipeline Méditerranée-Rhiône (PMR) qui
Les
miniers
pipelines ~~~relie sur 598 km les quatre raffineries de la zone
Les
miniers
pipelines ~Fos/Berre, le dépôt pétrolier de Fos et la
Les transports de la production des gisements de rafniedFyznuxéptdelVléeu
l'Aqitaie
retéssot tabls, pssan de Rhône, du Dauphiné et de la Savoie, ainsi que
l'Auitin sot res16 tés sotables passanutio de les stockages de Vemier en Suisse et les dépôts
to229ntage 126érktd otue di2miinutionnedu de Puget sur Argens, a pour sa part enregistré un
tionnages pondéré0 de 70,2 millions tonnes-.
L trafic global de 9,836 Mt (tonnage expédié) cette
production de la zone de Lacq a baissé en 2001 ane nhus e56%
de 8,0 %, passant de 5 10 kt en 2000 à 469 kt. De Cette évolution est due:
méme, dans la zone de Parentis, la production
passait de 719 kt en 2000 à 657 kt en 2001 soit - à une augmentation significative du trafic
- 8,6 %. vers la Suisse de 27,7% ;
Enfin, dans le bassin parisien, les expéditions de - à une augmentation plus modérée du trafic
pétrole brut vers la raffinerie de Grandpuits ont France de 3,4 %, due à une progression des
augmenté de 216 kt en 2000 à 242 kt en 2001 expéditions Rhône-Alpes (+ 7,7 %) opposée
(+ 11,9 %) pour le pipeline Villeperdue- à une baisse des expéditions de proximité.
Grandpuits, et ont très faiblement baissé pour la
conduite de Vert le Grand-Grandpuits, de 173 kt Comme suite à ces évolutions, le trafic global
en 2000 à 163 kt en 2001. pondéré du PMIR est en progression de 9,6 %
avec 2 385 milliards de tonnes-kilomètres contre
Transportsde
produit raffinés.2 176 milliards de t.km en 2000.
Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
est stable, car aux limites de la saturation Vers les dépôts de l'Est, les transports ont
physique ; progressé :
> dans la partie Sud du réseau, on enregistre » de 26 % avec 1107 kt (878 kt en 2000) à
une augmentation du trafic à partir de Feyzin destination de Châlons-en-Champagne
(+ 101,6 %) et un doublement des transports (Vatry);
au départ de Lavéra (+ 193 %, cette dernière
évolution étant liée au différentiel de prix > de 30,2 % (492 kt) à destination de Saint
Nord-Sud favorable au carburéacteur Baussant pour les enlèvements par camions-
déchargé par les navires à Lavéra). citernes
>et de 7,8 % (484 kt) pour transfert sur le
Trafic civil du réseau ODC réseau des ODC à destination de
l'Allemagne et de Carling.
1998 ~
1999 2990 ~ ~ ~ ~~~1Traicdu réseau DMMJ
[3Z...k~~ 13-
N.~~~d-E..
S. UN W 13Z.- N.,d-E.I/E.~~~ kt Il~St-Baussant (sorte ODC>
3 O ~~~~~~~~~~~St-Baus
(sortie CC)
Le pipeline Donges-Melun-Metz (630 km) 270M Châlons (sorbe ODC)
2 000I ChâlonsNafty
El~~~~~~~
O Grandpuits
Son trafic a fortement augmenté en 2001 en 10 lChampeaux
masse (+ 19,4 %) et en tonnage pondéré 001 O Levesville (vers Orléans)
(+ 10,3 %), avec respectivement 3,0 Mt et OLa Ferte-AJais
*0
96 Mt.km. contre 2,5 Mt et 541 Mt.km en 2000. 01997 1998 1999 2000 2001 C eMn
Les livraisons vers le réseau Trapil, à destination
de Tours, sont en très forte augmentation
(+ 298 %) après une année 2000 à activité très
réduite ; elles s'établissent à 52kt. M Gérard Thiolet
Direction Générale de ilÉnergie et des Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
La sécurité des ouvrages de transport d'hydrocarbures par
canalisations.
3
Le nombre d'incidents reste très faible en Epandages bruts en m pu 1000 km de pipeline
France. 5
120
Avec prés de 9 000 km de canalisations le
réseau français d'oléoducs garde une 9
physionomie constante depuis 1995. On peut 60
noter que le réseau d'Europe occidentale varie 30
peu avec près de 30 800 km en 2000 (source __________________
Les informations fournies annuellement par les Les volumes bruts répandus avaient fortement
exploitants montrent que le nombre chute en France depuis 1997 pour atteindre
d'incidents enregistrés en France depuis environ 2 M3 pour i 000 km de pipeline en
1998 3 reste stable et très faible comme le 2000 contre 12 m' en Europe (CONCA WE) et
montre le graphe ci-dessous. 68 m3 aux Etats-Unis' (OPS) avec un taux de
récupération moyen de l'ordre de 80 % (OPS et
Nombre d'incidents avec épandage CONCA WE).
1000 Pour 2001, deux incidents6 ont fait remonter en
flèche le volume brut moyen répandu à 150m 3
100 pour 1 000 km de pipeline (soit un total de
i 350 M).
10 ~~~~~~~~~~Le
premier incident est dû à une erreur
d'exploitation dans le cadre d'un changement
199 de tube en vue de la consolidation de l'oléoduc.
195 1996 1997 1998 1999 2000 2001 La perte en pétrole brut s'est montée à près de
700 M3.
Il se maintient en France à 0,22 incident pour Le second incident est dû à la corrosion
i 000 km de pipeline (soit 2 incidents par an), développée suite vraisemblablement à un défaut
contre 0,20 en Europe (6 incidents en 2000, local du dispositif de protection du tube en
CONCA WE) et 0,51 aux Etats-Unis (128 présence d'eau saumâtre. Le volume répandu a
incidents en 2001, OPS4 . été estimé à 650 ni de fioul.
Dans les deux cas, les mesures techniques et de
Par ailleurs, il avait été constaté une baisse sécurité mises en oeuvre ont permis la
importante généralisée des volumes bruts récupération de l'ensemble des terres souillées.
répandus (avant récupération) entre 1997 et
2000, avec -88 % en France, -58 % en Europe Globalement, l'origine des incidents, en Europe
(CONCA WE) et -50 % aux Etats-Unis (OPS). comme aux Etats-Unis, demeure pour la
Le graphe ci-après montre l'évolution des majeure partie les activités de tiers à proximité
volumes répandus depuis 1997. des ouvrages et la corrosion (interne et externe),
Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
comme le confirment les deux tableaux ci- - cycles importants de pression en nombre et
apres amplitude,
_________ _________
____ _ __ _____- surprotection cathodique,
Europe (CONCA WE) 1998 1999 2000 -cniin éalriusd arcto
Activité de tiers 5 6 4 - cniin éalriusd arcto
Corrosion 1 4 I (matériau sensible à l'hydrogène).
Défaillance mécanique i O I La compréhension du phénomène de fissuration
1 Erreur d xploitatin
2 l 1 0sous contrainte, au travers de ces études, a
Total 1 Il .9 6 conduit à intégrer ce risque dans le système de
gestion de la sécurité des canalisations de
Le tableau ci-dessous présente les causes manière à prévenir et maîtriser l'apparition et la
d'incidents aux Etats-Unis :propagation des fissures.
Etats-Unis (OPS) ]1998 11999 J2000 12001 ] Achèvement des travaux de la commission
IActivité de tiers I27,5 % 1 17,3 % 124,5 % 122 % I « pipeline » du GESIP.
Corrosion 1~ ]
26 0121,40.122 4o J/ 2 9%0
Défanilane 144 1,3% 5% 8 En janvier 1997, la DHYCA avait demandé
mécaneue
d'exploitation
Autres (non
.4,6 %I 9,5%*
27,4 % 37,5
6,1%
332 %/ 35
t 6 ]qu'un
J
deuxième groupe de travail étudie les
méthodes de contrôle et d'évaluation des
canalisations. Les travaux ont conduit à la
identifiées) ______ __I-.publication en 2001 par le Groupe d'Etude de
Sécurité des Industries Pétrolières (GESIP) d'un
La surveillance des lignes reste une guide sur « les méthodes de recherche de
préoccupation majeure des transporteurs. défauts et de réparation des canalisations de
transport». Il représente l'état de l'art en
L'effort de surveillance des ouvrages par les matière de critère d'acceptation de défauts et de
exploitants s'est poursuivi au regard du danger méthodes de réparation des canalisations de
que constituent les travaux à proximité des transport. C'est un support essentiel en matière
ouvrages (déclaration d'intention de d'entretien des canalisations. A ce titre, il vient
commencement de travaux, décret n0 91-1147 en complément des méthodes préventives
du 14 octobre 1991). Plus de 5 %/ des travaux d'inspection des canalisations à l'aide des
à proximité des ouvrages ne sont pas racleurs instrumentés.
déclarés. Ils restent un des facteurs essentiels Au final, certaines méthodes décrites dans ce
d'incident, guide devraient être reconnues dans une
prochaine adaptation de la réglementation de
Finalisation des travaux du groupe de travail sécurité courant 2002.
« corrosion fissurante sous contrainte ».
Après les incidents survenus en janvier 1997 sur
le réseau de SPMIR, la DHYCA (devenue O Philippe Décamps
DIREM7 ) avait demandé que soient engagés des
travaux de recherche afin de comprendre le
phénomène de corrosion fissurante sous
contrainte (amorçage et propagation des
fissures). Le programme de recherche a fait
l'objet d'un financement mixte Etat/Industriels
par le biais du COPRU. Le programme s'est
achevé fin 2001 avec la publication d'un
rapport final qui montre que l'amorçage et la
propagation des fissures s'expliquent par la
présence simultanée des facteurs suivants
Direction Générale de I 'Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
vie]. 11rîù"tI L'industrie pétrolière en 2001
Source: DIREM
Source: DIREM
Direction Générale de l Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Transports de produits finis par oléoduc en 2001
Tonnages annuels transportés par le réseau TRAPIL - Livraisons en kt
Régions de destination 1996 1997 Var. 97/96 1998 Var. 98/97 1999 Ver. 99/98 2000 Var. 00/99 2001 Var.
Paris 12 055 Il1923 - L,1% 12 198 -'-2,3 % 12 470 +2,2 % 12 319 -1,2 % 12 378 +0,5 %
Rouen 1 407 1416 -'-0,6 % 1 614 +14,0 % 1539 -4,6 % 1 640 +6,6 % 1 739 -'-6,0 %
Caen 1342 1413 +5,3 % 1 537 +8.8% 1 533 -0.3% 1 408 - 8,2 % 1 571 +118é%
Orléans 1 254 1 332 + 6,2 % 1366 +2,6 % 1327 -2,9 % 1 370 + 3,2 % 1447 + 5,6 %
Tours 912 1 007 +-10,4% 1079 +7,1 % 1 172 -'-8,6 % 1 254 +7,0 % 1 461 -'-16.5 %
Normsandie 1 637 1 316 - 19.6 % 1453 +10,4% 1297 10,7% 1 537 +18.5 % 1 354 -11,9 %
Livraisons au réseau DMM 12113 1 15211 +25,4 % 1686 1 + 10,8 % 1 1329 2!, 2% 907 1 31,8 % 1988 1+ 8,9 %
rotai toutes destinations 19 8201 19 928 + 0,5 % 120 933 1 + 5,0% 120 667 1,3% 120 434 - 1.% 120 939 1+ 2,5 %
So.,ce TRAPIL
Tonnages annuels transportés par le réseau du pipeline Méditerranée - Rhône (PMIR) - Livraisons en kt
- ~~~~(hors Villette deVienne)-
- _____ - _ _- -___-- - -
Régions de destination 1996 1997 Ver. 97/96 I 998 Ver. 98/97 1999 Ver. 99/98 2000 Var. 00/99 2001 Ver.
Rhne-Alpes
Régiond'Avignon 723 609 - 15,8 % 671 +10,2 % 661 - 1,5 % 667 +0,9% Mg8 +0,1 %
Région de Valence 715 752 + 5,2 % 817 +8,6 % 856 +4,8 % 782 -8.6% 835 -'-6,8 %
Région lyonnaise 3 275 3341 -'-2,0 % 3 207 -4,0 % 3 326 +3,7% 3465 +4,2 % 3945 + 13.9 %
Région de Grenoble 165 164 - 0,6 % 173 +'5,5% 156 - 9,8 % 197 +26,3 % 119 - 39,6%
RéRion savoyarde 1237 1033 165 1187 +14,9 1255 57 1140 9, 1189 + _
Côte d'Azur
Région de PugetlArgens 774 758 -2,1 % 945 +24,7 % 1079 +14,2 % 1026 .4,9% 1047 +2,0 %
Méditerranée
Trafic local Méditerranée* 734 590 -19,6 % 777 -'-31,7 % 1185 +52,5 % 1259 +6,2 % 1048i -168 %
Suisse 853 820 -3,9 % 850 +3,7 % 735 - 13,5 % 779 +6,0 % 985 +26,4 %
Total toutes destinations 8476 1 7 247 - 14,5 % 8 627 + 19,0% 925 +7,3 % 9315 +0,7 % 98&36 +5,6 %
Note: ce tra6ic
co,,ejsod làleeieeoodes prodoit, entrev
lesrffmncsd basses
le F0S BERREses lesdépôtos
dela zone.
Source: SPMR
Trafic civil du réseau des oléoducs de défense commune (ODC)
Régions de destination 1996 1997 Ver. 97/96 1998 (*) Ver. 99/98 1999 Ver. 00/99 2000 Ver. 00/99 2001 Ver.
Tonnage annuel enkt 2 259 3 096 +37.1 % 2 126 -31,3 % 1 805 -15,1 % 2 052 +13,7% 2 259 +10.1 %
Tonnage pondéré en Mt.km 911 I 323 +45,2 % 723 - 45,4 % 536 - 25.8 % 563 + 5,O % 773 + 37,3 %
dont:
Zone Nord-Est en k 344 432 + 25,6 % 815 +88,7 % 790 - 3.1 % 1084 +37,2% 1 165 + 7,5 S'a
tonnagepondéé-/en Mi kmn 275 3011 +9,5 % 118 6 , / 202 +7. ,. 251 + 4. 264 52 /
Zone Nord-Est/Est en kt J 122 i 327 + 18,3 % 696 - 47,6 % 565 - 18,8 % 563 - 0,4 % 408 - 27,5 'Vo
tonnage pond/ré enMt km 2,68 316 +17,9 % 185 -41,5 % 80 -56,8 % 81 - 1,3 % 68 -16,0%
Axe Sud/Nord-Est en kt 793 137 '68,6 % 557 -53% 450 -19,2 % 380 -15,6 % 663 +74,5 '/.
Tonnage pondéré (Mt.knmî064 630 + 6,0lo 63,4 0, 548.80 -13,9% 54,9 14%o 596,36 + 0,
dont : (enkt)
Le Mens 514 484 -5.8% 476 -1,7 % 451 -5,3 % 511 '-13.3 % 501 -2,001/o
Le Ferté-Aleis 61 134 + 119.3% 45 -66.4 % 71 +57.8 % 99 '-39.4 % 118 + 19,2 1/o
Levesv'iIIe (vers Orléans) 146 36 -75,2 % 8 -78,5 % 36 + 363,3 % 13 -63,8 % 52 + 298,4 %
Champeaux 244 219 -10,2 % 239 +9.3 % 139 -41,9 % O -100.0 % O -
Grandpuits - - - - - 25 - 166 + 564.0 % 206 + 24.1 %
ChâlonsfVatry 829 1013 '-22,2 % 1126 + 11.2 % 924 18,0 % 878 -5.0 % 1107 +26.1 %
ChIions (sorlie ODC) 41 32 -22.9 % 92 + 191.0 % 29 -68.4 % 3 -89.7 % 22 + 633.3 %
St-Baussant (sort-ie CC) 412 341 -17,2 % 413 + 21,1 % 365 -11,7 % 378 '-3,6 % 492 +30,2%91
Isostir OflCl
St-Rosssnnt - 417..1Z.. .6041. +4iJ./ % - j SIn1. - 9l .... 1 4..Z5... - 13___
6% 49 - ii... _____4_4 ___7_
Souce. SFDM
Direction Générale de I 'nergie et des Matières Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Transports de produits finis
Activité 2001 par mode de transport - (en kt)___
Destinations Caboteurs Chalands Wagons- Camions- Oléoduc Canalisations TOA 00 Variation 200112000
réservoirs citernes directes- TOTALa2000
Transferts de raffineries sur 1 149 139 i O i 520 5 497 8 306 7 669 637 4 8,3%
entrepôts réexpéditeurs 26,7 % 5,6 % 0,0 % 0,0 % 4,9 % 73,7 % 11,7 O/ il 1 %
Transferts de raffineries ou 2 966 2 195 4 588 127 29 432 i 957 41 265 40 615 650 +1,6%
d'entrepôts réexpéditeurs sur
dépôts de l'intérieur 68,8 % 87,9 % 93,1 % 0,6 % 95,1 % 26,3 % 58,1 % 58,8 %
Expéditions de raffineries ou 195 162 341 20 729 O O 21 427 20 806 621 +3,0 %
d'entrepôts réexpéditeurs à la
clientèle (droiture) 4,5 % 6,5 % 6,9 % 99,4 % 0,0 % 0,0 % 30,2 % 30,1 %
Total général 2001 4 310 2 496 4 930 20 856 30 952 7 454 70 998 69 090 I 908 +2,8 %
I. du tonnage total 2001 6,1 % 3,5 % 6,9 % 29,4 % 43,6 % 10,5 %
Total général 2000 4 414 2 762 4 933 19 631 30 110 7 240 69 090
%du tonnage total 2000 6,4 % 4,0 % 7,1 % 28,4 % 43,6 % 10,5 %________
-104 -266 -3 i 225 842 214 i 908
Variation 2001/2000
-2,4 % -9,6 % -0,1 % +6,2 % +2,8 % +3,0 % +28 %
NB: de manière à éviter le doutae comptage des tonnages transférés sur les dépôts de l'intérieur. les valeurs ci-dessus ne font pas spparattre le cammionage terminal en tant que tel. On peut
considérer que l'ensemble des tonnages expédiésrepart des dépôts sur la dientèle parcamnion, soit en2001:41,3 Mt,
canalisation directe oléoduc desservant, en général, un seul utilisateur (usine, centrale thermique, raffinemie..1à partir d'un centre de stockage ou de production,
oléoduc :ouvrage de transport par conduite ayant plusieurs terminaux de livraison. et parfois, plusieurs points d'entrée. Les odéoduos de produits finis sont généralement multi produits
Source: CPDP
Détail des tonnages (en kt) par produits en 2001
Destinations Caboteurs Chalands Wagons- Camions- Oléoducs Canalisations TOTAL 2000 Variation 2001/2000
réservoirs citernes directes Tonnage %
SuperA.R.S O O O 620 O O 620 821 -201 - 24,5%
Supers sans plomb 1 597 695 850 3 163 6 540 1 924 14 769 14 438 331 +2,3 %
Sous-total 1 597 695 850 3 783 6 540 I 924 15 389 15 259 130 +0,9 %,
10,4 % 4,5 % 5,5 % 24,6 % 42,5 % 12,5 % 21,7 % 22,1% ________
Gazole 1 618 815 2 213 9 050 12 240 2 390 28 326 27 655 671 +2,4%%
Fioul domestique 575 706 1 622 4 785 7 214 717 15 619 14 292 1 327 +9,3 04,
Sous-total 2 193 1 521 3 835 13 835 19 45.4 3 107 43 945 41 947 I 998 +4,8 %.
5,0 % 3,5 % 8,7 % 31,5 % 44,3 % 7,1 % 61,9 % 60,7%
Carburéacteur 111 O 131 757 4 958 74 6 031 5 941 90 +1 ,5 O
1,8 % 0,0 % 2.2 % 12,6 % 82,2 % 1,2 % 8,5 % 8,6% ___
Tota prduitblncs 3 901 2 216 4 816 18 375 30 952 5105 65 365 63 147 2 218 +35V,
6,0% 3,4 % 7,4 % 28,1 % 47,4 % 7,8 % 92,1 % 91,4% ___
Fioul lourd ~ 409 280 115 2 479 O 2 350 5 633 5 942 -309 -52 %
__________________ ~7,3 % 5,0 % 210 % 44,0 % 0,0% 41,7 % 7,9 % 8,6% _ _ ___
Total
énéral 4 310 2 496 4 931 20 854 30 952 7 455 70 998 69 089 1 909 +28,
Total général ~~6,1
% 3,5 % 6,9 % 1 29,4 % 143,6 % 10,5 %
Source: CPDP
Wagons-réservoirs 7,06 6,48 5,88 5,24 5,74 5,74 5,65 5,01 4,93 4,93
Oléoducs 25,10 25,44 25,70 26,85 27,38 27,59 28,89 28,92 30,11 30,95
Canalisations directes 4,43 3,62 4,95 6,02 5,96 5,96 7,41 6,45 7,24 7,45
Sous-total "Canalisations" 29,53 29,06 30,65 3Z87' 33,33 33,55 36,29 35,36 37,35 38,41
Camions-citernes (amont) 23,36 24,26 21,89 21,58 21,09 21,09 21,13 20,61 19.63 20,86
Total (amont) 68,95 67,42 64,72 65,83 66,61 66,64 70,44 66,90 69,09 71,00
CC (livraison terminale) 36,1 35,67 34,65 34,05 36,91 37,61 39,27 38,59 40,51 41,27
estimation
Source: CPDP
Direction Générale de IlÉnergie et des Matières Premiéres- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
kW~(IW $uL4KI~
mal i ii IUÀb1 WS
1 L'industrie pétrolière en 2001
Le nombre de dépôts de produits finis ne Or, s'impose par ailleurs, pour 2002 et vraisem-
cesse de diminuer blablement pour les années à venir, une autre
Le nombre de dépôts de produits finis a encore contrainte l'augmentation du niveau de
diminué en 2001, sans véritable surprise. Il est l'obligation de stockage stratégique en France,
ainsi passé de 304 à la fin de l'année 1998, à du fait de l'évolution de ses consommations
288 au 31 décembre 1999, et à 274 au 31 intérieures et de ses importations nettes. On se
décembre 2000. Au 31 décembre 2001, leur trouve donc à un croisement important, au
nombre a été réduit à 259 dépôts sur le coeur d'un effet de ciseauqu'il faut maîtriser,
territoire métropolitain, et qui imposera à court terme des choix pour
des investissements.
En effet, dans ce contexte d'atrophie du réseau
Evoluion
dé t u var tsbancs de stockage, c'est à un accroissement de
16 Auldcmrdeh ené 800 niveau d'obligation de près de 400 000 nI3
572 ~
15,4 ~ ~ ~ ~~ ~00 auquel il convient de faire face à l'été 2002.
4211 ~~~~~~~Pour
autant, le contexte international nous
12,8 ~~--z7
304 288 274 400 contraint à rester très exigeants en termes de
4.- ~~~~~sécurité des approvisionnements. Il convient
4 200 donc de toujours disposer d'une logistique
U ~~~~~Pétrolière suffisante et fiable, permettant de
1973 1988 ~1998 1999 2000 faire appel efficacement et sans délai aux stocks
=]Capacité (en M.m3 ) ~ Nomr stratégiques dans le cadre d'une réponse
collective à une crise internationale.
La perte globale de capacité de stockage entre
1998 et 2001 s'est établie à 610 000 ni. Ce Le stockage du brut et des produits
sont les dépôts de maillage, d'une capacité intermédiaires
unitaire de 10 à 50 000 m3 qui ont été les plus *En raffinerie et dépôts annexes
touchés : 18 dépôts sur 68 (26 %) ont fermé en
trois ans (- 0,577 Mm3 sur 1,884 M+ 3, Soit La capacité globale de stockage en pétrole brut
- 31 %). et produits intermédiaires s'établit fin 2001 à
La perte de capacité est très sensible pour les 21,306 Mm'.
essences (- 0,688 Mm3 , soit - 21 % ), alors que Ainsi, en raffinerie, le volume des capacités de
la capacité affectée au carburéacteur a stockage a baissé de 3,7 %/ (13,023 Mm 3 dont
sensiblement progressé sur la période 9,325 Mm 3 pour les produits intermédiaires et
(+ 0,344 Mm3, soit + 39 ).3,698 Mm' pour le pétrole brut). De même, hors
raffineries, le volume de capacités disponibles a
L'année 2001 a ainsi été marquée par la baissé de 2,2 %, s'établissant à 8,283 NMm3 dont
fermeture ou la passivation de 15 dépôts pour 0,207 Mm 3 pour les produits intermédiaires et
une capacité globale de 307 540 m3. En termes 8,076 MM3 pour le pétrole brut.
d'offre de capacité dans les dépôts de produits Cette capacité nominale permet d'entreposer en
finis, la tendance était déjà fermement à la théorie jusqu'à 107 jours de consommation
baisse, du fait notamment du processus des intérieure, indépendamment des stockages de
restructurations consécutives aux fusions et produits finis, mais les besoins d'exploitation
acquisitions dans le domaine de l'industrie (creux technique pour les réceptions et
pétrolière. fabrications) limitent considérablement la
L'accident de l'usine AZF de Toulouse le capacité utile.
21 septembre 2001 aura certainement contribuéLestcassoerin
à renforcer cette tendance à la raréfaction de * Lestcassoerin
l'offire de capacités de stockage, du fait de la Les stockages souterrains présentent des
sensibilité exacerbée au risque industriel. La avantages certains : coût unitaire minimum et
conciliation entre risque industriel et très grande maîtrise des risques industriels.
urbanisation avoisinante s'avère, en effet, Toutefois, ils ne sont justifiés que pour de très
encore plus difficile. grands volumes, et doivent donc garantir une
Direction Générale de I Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
disponibilité sans faille par une logistique de Capacité de stockage de produits finis
transport massif performante (débit, régime de 30
fonctionnement ... ). 25
m 503
5lé Il1048 100mn 88.1% du total
0/, (13,1 %/
en nombre)
30% ~~~~~~=
8 382 935 M 66,9 %du total Sur un total de 259 dépôts
20%- 3
10% (2,3 %ennombre)125581r 3
=3665 660n '29,3 %dutotal
Direction Générale de I Énergie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette problématique de concentration, déjà Les stocks stratégiques
évoquée les années précédentes, s'accentue :136
dépôts (52,5 %) font moins de 10 000 M3 de * L'obligation légale
capacité unitaire (dépôts de distribution de fiouli 'biainlgl u 'moeaxoéaer
domestique essentiellement), et 34 (13 %) font L'biaonlgequsim seuxpétur
plus de 100 000 nW, ces derniers représentant à pétroliers pour la période du 1er juillet 2001 au 30
eux seuls 8,383 NMm3, soit 66,9 % du volume total juin 2002 découle des mises à la consommiration
des dépôts de stockage de distribution. (au sens douanier) de l'année 2000.
Elle s'élève globalement à 17,034 Mt dont 61 %
Compte tenu de cette évolution, le déficit local en sont délégués au CPSSP ( 195 kit).
dépôts de stockage est encore accentué
* 17 départements métropolitains (1 de plus
qu'en 2000) n'ont plus aucune installation Evolution de l'obligation légale par famille d'opérateurs
de stockage de capacité unitaire supérieure à 100%
400 m3 ;t JM 43M
* 52 départements (11 de plus qu'en 2000) ont 80% OIndépendants
une capacité globale inférieure à 10 000 m3 ; 60%
* 6 régions administratives sont en dessous du 4% 10,2 Mt 9,6 Mt 9,4 Mt Rfier
seuil de 100 000 mri (Auvergne, Corse, %
Franche Comté, Limousin, Midi Pyrénées et 20%
Picardie). 3,2 Mt~ 3,4 Mt 3,7 Mt El Grande
1 1 ~~~distribution
Ce déficit est en partie compensé par l'action 0
conjuguée du Comité professionnel de stocks au 1/7/2000 au 1/7/2001 au 1/7/2002
stratégiques pétroliers (CPSSP) et de la SAGESS
dont l'objectif est de positionner dix jours de On constate l'augmentation de l'obligation de la
consommation moyenne de supercarburants et grande distribution et d'un certain nombre
quinze jours de gazole / fioul domestique par d'opérateurs indépendants qui, en optant pour
région administrative. Ainsi, la SAGESS une couverture à 80 % (au lieu de 54 %) par le
contribue à la pérennité de 35 dépôts de CPSSP, ont contribué à renforcer le rôle du
l'intérieur en louant près de 180 000 m' de CPSSP et de la SAGESS dans un contexte
capacité. difficile.
lMt'(qf
15
6~~~~~~
~~enprbprc
par MAD)ou Oo~~~~0bligation
[]Obligation~
Direction Générale de l'Energie et des Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette tendance, qui se confirme en 2002, rend achats de la SAGESS (230 kt de distillats) et un
plus difficile la mission du CPSSP et de la net accroissement des stocks d'essences. Le
SAGESS, dans une période d'offre moindre tant pétrole brut et les produits intermédiaires, en
de mises à disposition (MAD) par les augmentation de 229 kt avec un total de
propriétaires de stocks excédentaires que de 6 779 kt (éqpf), assurent un complément de
capacités d'entreposage. 38 jours (au lieu de 36 jours au 1er février
2001).
12 Mt'Bon ecuetr d Pl tUfLLl Par conséquent, les variations restent
10 Ml M 10,2~~7
Ni 0, l104M contrastées selon les produits ; on constate en
10M'8,7 Mt S,8Mt effet:
8Mt,
Direction Générale de i 'Energie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques e! Minérales
Données financières * de l'augmentation des coûts de prestation
Pour
asurersa
ouvor mision le PSSPde la SAGESS : 139,2 MIE. Le coût moyen
perour puvoiréasurersat msionsu lhqeCPSSP d de conservation d'une tonne de stock
perçodit mine rémunér somationsucaqeltonuned stratégique s'établit à 22,4 E en 2001 contre
barème trimestriel approuvé par son conseil duEen 20l'augm entaio dest fnraise
fmancies
d'administration et la DIREM. Les taux deduàlagentin esfisiacer
remunération des MAD consentis au CSP(65,4 MC, + 36 %) engendrée par celle des
sontégaemen
réisé triestielemen pa lataux d'intérêts : l'accès au marché
sont égsalemetrvsstietileetprl obligataire, facilité par une notation
« AAA » de sa dette à long terme par
Le total des redevances perçues par le CPSSP l'agence Standard and Poor's, permet
en 2001 s'élève à 243,7 M Ç il est en cependant à la SAGESS de trouver plus
augmentation par rapport à 2000 (+ 20 %) en facilement et à meilleur coût des fonds pour
raison : un encours de i 271 ME au début 2002.
* des cours élevés du baril (les taux de
rémunération de MAD sont définis à partir
de formules calculées en fonction des cours
des produits pétroliers, du dollar et des taux M PatrickLeblanc
d'intérêt) ;Jean-Charles Burles
3E
caB4à ab
5Erac
2~
~~~~~ ~ ~
c ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~- Fol
su e~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~lud
--4--
Esence
Raffineries et annexes
Nombre 24 13 +1 13 +1 13 +1 13 +1 13 +1 12+l1*
Dépôts de distribution
Capacité nationale (en Mm') 40,5 25,6 25,2 25,0 24,8 24,6 24,7
I I80 -243
_________
-14
i6
12 526
1 2
Capacité totale
(en milliers dem
ti) 24643 -243 -14 + 260 24 646
Source DIRMM
3
Capacité globale des dépÔts de plus de i 000 nm
5000
4500
4000
3500 -
3 000 -
2 000
1 500
I 000
Direction Générale de I 'Énergie er des Mtlaiéres Premières- Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Les stockages stratégiques en métropole
Obligations légales
Coi.,, erture Catégorie 1: Catégorie 2 :Catégorie 3 :Catégorie 4Tol
CPSSP essences gazole - FOD carburéacteur fiouis lourdsToa
j ~~~~~TOTAL 33474kId Il Id
O5t 1 513 kt f 1042 kt J 17 034 kt
Ecarts sur l'obligationlégale f- 171,0 la - 15,0k +51,0k: - 67,0 la -344,0 la
(MAC2001/MAC2000) -__4__7 -1,4% +
+35 % -6,0% -2,0 %
E Rappel : stocks au l' janvier 2001 70]k 7 242 kt J 1173 kt J 1902 kt J13 018 kt 66550 kt[196kJ
f10
____
STOCK TOTAL (au Ir` janvier 2002) 3 038 kt 7 297 kt I 042 kt 1 326 kt 12 703 kt 6 779 kt 19 482 kt
Taux de couverture de l'obligation nationale 87,4 % 66,3 % 68,9 % 127,3 % 74,6 % 39,8 % 114,4 %
En nb de jours 3 3 512j71j8 09
de consommation intérieure 2000 ,3 3 5 2j7j3j19
Variation au 1er janvier 2002 + 337 kt + 55 kt - 131 kt - 576 kt -315 kt + 229 kt - 86 kt
par rapport au 1e"janvier 2001 +12.5 % 0,8 %
+- - 11,2 % -30,3 % -2,4 % +3,5 % - 0,4 %
En nombre dejours +9.2j +'0,5j -8,2j -52,5 j - ,8j +1,3j -0,5j
deconsommationintérieure_2000 ______ _____ ____________ ____________
Source DIRE.M
Direction Générale de 1 Énergie et decs Matiéres Premiéres - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*I* ~IS1iRO]ii1flflI[O1UK[b]~OOIiII~U~IWIS1I[JW~U L'industrie pétrolière en 2001
2 5 0~ ~~~ ~ ~~~~~~~~0
200 an~h11 P t-1 1
0%
1 Dessence adrescl7-
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Cette forte diésélisation du parc entraîne Les fiouls, seul le fioul domestique renoue
inévitablement un recul des consommations avec la croissance
d'essence dont le marché a régressé de 1,5 % en
2001 pour atteindre 13,6 millions de tonnes La consommation de fioul domestique a
(contre 13,8 en 2000). La chute des ventes de enregistré une très forte hausse en 2001
supercarburant ARS' (- 26, 9 %) et celle de (+ 10,7 %) s'établissant à 17,26 millions de
supercarburant sans plomb 98 (- 9,3 %) n'a pas tonnes après une année 2000 particulièrement
en effet été compensée par la forte progression morose ( 15,58 millions de tonnes de fioul
de l'Eurosuper 6 (+ 20 % en un an) qui vendus). Il semble que les particuliers, attirés
représente désormais près de la moitié des par un prix attractif (- 15 % en moyenne par
ventes d'essence. rapport à 2000) aient reconstitué leurs stocks,
fortement entamés l'aunée précédente. La
progression des ventes a également été le fait
Part de chaque produit dans lades conditions climatiques assez rigoureuses les
cousummation de carburant auto
demniers mois de l'année 2001 et des attentats
- ~~~~~~~~~du
Il1 septembre 2001 qui ont entraîné
* * ~~~~~~~~~~d'inévitables achats de précaution.
____*____ ~~~~~~Les
ventes de fiouis lourds ont poursuivi leur
1990 repli en 2001 pour s'établir à 3,3 millions de
19 9 7 ~~~~~~~~tonnes
(soit moins de la moitié des ventes
réalisées il y a dix ans9).
O 10 220 % 30% 40 . 50 660 V Cela est dû aux baisses de consommations des
Soolnbé osARS WS.pcr -,a pLonsb 95 3Sa pc sans pions90 centrales EDF (- 70,6 %/ par rapport à 2000)
ainsi qu'à celles du fioul lourd utilisé dans le
Quant aux consommations de GPL chauffage urbain et dans le secteur tertiaire
carburant, elles connaissent en 2001 un (- 26 % par rapport à 2000). Les
sensible repli par rapport à l'année précédente consommations de fioul lourd dans l'industrie
(- 32 %.deEndépt
meuresd'icitaion ont en revanche légèrement cru (+ 3,8 % par
fiscales (aide à l'achat et TIPP réduite), il rapport à 2000).
semble que ce type de motorisation présente
moins d'attrait pour les consommateurs (voir r~lÉo e osmain efol eus17
fiche 7 sur les carburants de substitution). LIe 40 - nlto e usumtin e(oi eus17
nombre d'immatriculations de véhicules GPL
neufs' n'a d'ailleurs cessé de décroître depuis 30
trois ans :en 1999, 19 118 véhicules neufs ont ~ 20
E-otito d-e osouusju de GPL .bu us 1975 1979 1980 19085 1995 2000 200 1
200
u 00
50 80 185
19 199 5 1996 1997 19950 1999 2010(( 2001
Direction Générale de I Énergie el des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
La consommation dans les départements et territoires d'outre-mer
Globalement la consommation de produits Consommations de carburants en 2001
pétroliers dans les départements et territoires
d'outre-mer a stagné entre 2000 et 2001 ; l 250 000 Messences IDGazole
situation est cependant très variable en fonction 2010000 ___
2001 Superacaîrnrant Super sans plomb Gazole O lampant cabracerflou] lourd butane TOTAL
Guadeloupe 29 764 90455 108 110 72 120 817 143 458 138 119 14493 597 33
Guyane ~~~8
421 20 925 45 358 54929 805 35081 19124 3986 188 62
Mriique 43534 98 247 84538 48732 1780 127 321 222 014 13 566 639 73:
MMion 40991- 95E606 196498 58862, 1 11 102 610, 95058 28 377 679 11l
Nouvelle Calédonie ________C 61 1761 858821 293711 NCI 300101 365 9331 4 591 579
WÈl'sqlésFrançase NC_ NC 1 NC 1 1 NeC NC~ NC _____
Direction Générale de I 'Énergie et (les Matières Premieres -Direction des Ressources Énergetiques et Minerales
vie* - - -ium L'industrie pétrolière 2001
t
1Voitures particulières 1
dont diesel
dont essence en %
dont diesel en %
184401
730
96,0
4,0
~~~~~~~~~9~1998 I
23 01011
3 2651
858
1421
26 090 1
8029*
69,2 1
308
1999
26 8101
8609*
67,9
32,1
] 2000
27 480[1
9 261
66,31
33,7
[ 2001
28056-011
9 980 f
64,4
35,6I
Z 20
861
148
632
368
Véhicules utilitaires 2 493 4 680 5 380 S 500 S 610 5 753 S 785
dont diesel 976 2 342 3 955 4 117 4 282 4 483 4 538
dont essence en % 60,9 50,0 26,5 25,1 23,7 22,1 21,6
dont diesel en 39,1 50,0 73,5 74,9 76,3 77,9 78,4
Toaltous vhcls 20 990f 27 7581 31 470 32 310 33 090 33 813 34 1461
[oa dont diese I 763 f 5 675 Il 984 12 726 13 543 14 463 IL 14 986
dont essence en % 1,6 79,6 61,9 60,6 59,1 57,21 56,11
dont diesel en 8,4 20,4 38,1 39,4 40,9 42,8 43,9
Source CCFA
*Source SES-ministère des transportsde l 'équipement et du logement
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
L'industrie pétrolière 2001
pétroliers. En particulier, elles ne comportent Par ailleurs, les dates délimitant les périodes
aucune mesure touchant aux tarifs de la taxe donnant lieu à remboursement sont décalées de
intérieure de consommation des produits 10 jours et sont ainsi mises en cohérence avec
pétroliers (TIPP). les dates de changement potentiel des tarifs de
Ces deux lois marquent la poursuite de la la TIiPP en application du dispositif de « flotte-
politique visant à encourager l'utilisation de ment » de cette demnière.
carburants plus respectueux de l'environ- *Déductibilité de la TVA
nement et prennent diverses mesures
d'aménagement de dispositifs existants. La loi de finances redonne la possibilité aux
assujettis à la TVA de déduire à hauteur de
n Encourager l'utilisation de carburants 80 % la TVA sur le gazole utilisé dans les
plus respectueux de l'environnement véhicules exclus du droit à déduction et ce, à
compter du 1erjuin 2001. Cette possibilité avait
La loi de finances porte à 2 300 C (soit une été supprimée par la loi de finances pour 1998
majoration de 50 %) le crédit d'impôt mis en mais cette suppression était contraire à la 6"
place l'an dernier pour l'acquisition de directive TVA modifiée.
véhicules « propres », si l'achat s'accom-
pagne de la mise au rebut d'un véhicule *Taxe spéciale de consommation dans les
particulier im-imatriculé avan~t le 1er janvier départements d'outre-mer
1992, acquis depuis au moins douze mois à la
date de sa destruction, et encore en circulation à La TIPP n'est pas perçue dans les départements
cette même date. d'outre-mer. Elle est remplacée par une taxe
spéciale de consommation perçue au profit des
En outre, le bénéfice du crédit d'impôt a été conseils régionaux qui en déterminent librement
étendu aux acquisitions de véhicules les tarifs, ces derniers ne pouvant toutefois être
fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV). supérieurs aux tarifs de TIPP inscrits en loi de
finances.
Sont donc désormais concernées les
acquisitions ou les locations de véhicules neufs La loi de finances rectificative introduit un
dont le moteur fonctionne au GPL carburant (en plafonnement du tarif de la taxe spéciale de
mono ou bi-carburation), au GNV ou combine consommation du gazole utilisé comme
l'énergie électrique avec une autre énergie carburant pour l'alimentation de moteurs fixes
traditionnelle (essence ou gazole). désormais celui-ci ne pourra être supérieur au
tarif de la TIPP du fioul domestique, soit
Pour mémoire, en dehors de la majoration citée 5,49 ce/l..
ci-dessus, le montant de ce crédit d'impôt est de
i 525 £. * Simplification des modalités de
perception de la taxe générale sur les
u Mesures d'aménagement de dispositifs activités polluantes sur les huiles et
existants préparations lubrifiantes susceptibles de
produire des huiles usagées.
Réduction du remboursement de TIPP La loi de finances rectificative simplifie les
en faveur des transporteurs routiers obligations déclaratives et les modalités de
Direction Générale de lÉ'nergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
recouvrement de la taxe générale sur les Mesures diverses
activités polluantes notamment sur les
huiles et préparations lubrifiantes susceptibles Les professionnels noteront que l'entrée des
de produire des huiles usagées. huiles minérales visées au tableau C de l'article
265 du code des douanes dans les « usines
La taxe est désormais liquidée et acquittée sur la exercées » de raffinage et de pétrochimie
base d'une déclaration annuelle et de tri s'effectue désormais en suspension de droits et
acomptes ; le montant de chaque acompte est raetifiartivle). e alidefnne
égal au tiers du montant de la taxe due au titre retfciv)
de l'année précédente et les acomptes sont Les recettes fiscales en 2001
versés spontanément par le redevable. La
déclaration de la taxe due au titre de l'année Porl dexèeanecséuils
précdene
déosé esau lustar le 0 aril recettes de TIIPP - 23,7 milliards d'euros en
de chaque année et pour la première fois le 10 2001 - sont en recul (- 715 millions d'euros
avril 2003. La différence entre les acomptes - 3 %)' sous l'effet des allégements de fiscalité
versés et le montant de la taxe due est liquidée mis en place en octobre 2000 à la suite de la
sur la déclaration. flambée des prix de vente des produits
pétroliers et ce malgré l'augmentation des
Il convient également de noter que le seuil de consommations de carburants (+ 2,5 %)l et de
paiement de la taxe par virement est fixé à fioul domestique (+ 10,7 %)'.
7 600 E à compter du er` janvier 2002, seuil Les recettes de TVA - 7,4 milliards d'euros en
repris pour l'obligation de versement sur un1 2001- enregistrent une hausse de 248 millions
compte du trésor ouvert à la Banque de France. d'euros ( + 3,5 %).
M Corinne Vaillant
2000
1998
1996
1994
Direction Générale de l'Énergie et des~Matiéres Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
~~~ ---- ~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière 2001
I _ _ _ __ _ ~e
n E_ _ _ _
(1) TIPP pour les produits pétroliers et TICGN pour le gaz naturel à l'état gazeux (combustibles)
(2) sur la base d'une masse volumiique de 557 kg/m3 (soit un mélange de 60 %butane et 40 %propane)
(3) La taxe est due lorsque les quantités livrées au même utilisateur au cours des douze derniers mois
précédents la période de facturation ont excédé 5 millions de kWh. Elle est due par les entreprises de
transport et de distribution sur la fraction des livraisons excédant en moyenne mensuelle 400 000 kWh.
(Voir l'article 266 quinquies du Codes des Douanes)
Direction Générale de I 'nergie et des Malières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
V~ W4U
* LUI ~J SI10101 II0~ 01.1101 IvJI~L'industrie pétrolière en M001
Alors que l'année 2000 avait été une année de 18,71 dollars par baril. (cf article sur le
« crise pétrolière », l'année 2001 a été marquée marchépétrolier).
par la détente des prix des produits pétroliers, à
la fin de l'année.
A Rotterdam, marché de référence, pour
Baisse des cours du pétrole brut et des l'Europe du Nord, les cotations des produits
produits pétroliers raffinés sur le pétroliers ont suivi en tendance les variations
marché de Rotterdam en 2001 des cours du pétrole brut mais de façon
contrastée selon les produits.
En dépit de deux hausses importantes
constatées successivement au mois de février En effet des tensions sont apparues sur le
et au mois de mai, principalement sous l'effet marché des essences au printemps du fait de la
des réductions de production décidées par les faiblesse des stocks américains à l'entrée de la
pays de l'OPEP, les cours du pétrole brut en « driving season ». Le cours du supercarburant
2001 se sont inscrits en net repli par rapport sans plomb 95 (dit eurosuper) a ainsi augmenté
à l'année 2000. Ainsi, le cours du brent daté de 8 c(?l (+ 37,2 %) entre le mois de mars et le
-23,92 dollars par baril en moyenne annuelle- a mois de mai. A la fin du mois d'août et au
baissé de 16,2 %. Le cours le plus élevé a été début du mois de septembre, de nouvelles
observé en mai avec 28,32 dollars par baril et tensions sur les stocks aux Etats-Unis ont, à
le cours le plus bas en décembre avec nouveau, légèrement tiré les cours à la hausse.
40
35
30
25
15
Les cotations des distillats moyens', en cours du pétrole brut et des produits raffinés.
revanche, ont connu une évolution identique à Ainsi, au mois de décembre, à 14 cC/l, le cours
celle des cours du pétrole brut. de l'eurosuper sur le marché de Rotterdam
était à son plus bas niveau depuis le mois de
Au second semestre, les attentats du Il1 juillet 1999 ; les cotations du gazole et du fioul
septembre aux Etats-Unis ont amplifié le domestique s'établissaient quant à elles
mouvement de ralentissement de la croissance respectivement à 18 cC&l et 16 cEYl, à des
économique mondiale perceptible dés le mois niveau inconnus depuis le mois de novembre
de mars, ce qui a provoqué une forte baisse des 1999.
Direction Générale de I 'Énergie et des Matières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
Evolution du prix du brent et des prix H.T.T. du gazole -
FrancefUElRotterdam
45
40
35
30
25
20-
15-
La baisse des prix de vente des produits été sensiblement plus faibles. Ainsi, le prix
pétroliers sur le marché français a été moyen européen HTT de l'eurosuper a baissé
supérieure à celle observée en moyenne de 3 cf/l (- 8 %) et celui du gazole de 2 cE?/l
en Europe (- 5 %). Pour les combustibles, la baisse du
prix de vente du fioul domestique est de 2 cE/l
En moyenne annuelle, comparé à l'année ( 7 %) et celle du prix du flou] lourd de 18 C/t
2000, le prix de vente hors toutes taxes (HTT) (9%).
de l'eurosuper en France a baissé de 4 cf/l
(- 11 %). Les prix de vente HTT du gazole et
du fioul domestique ont quant à eux baissé de Sur le marché français, comme sur le marché
3 cf/l (- 9,4 %). Pour les fiouls lourds la baisse européen, les baisses de prix observées sur le
de prix a été, en moyenne, de 21 C/t (- 12%. marché de Rotterdam ont été atténuées par la
forte appréciation de la parité du dollar par
En valeur absolue, comme en valeur relative, rapport à l'euro (+ 2,9 % en moyenne
les baisses de prix enregistrées en Europe ont annuelle).
40
35
30
25
20
Direction Générale dle I 'Énetgie ci du., Afa lères Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
A la pompe, en France le prix de vente toutes prix de l'eurosuper, et de 3 cE/i sur les prix du
taxes comprises (TTC)' des carburants a baissé gazole (- 3 %) et du fioul domestique (- 7 %).
de 6 cEVi, soit une baisse de 5 % du prix de Le prix de vente HTVA des fiouls lourds
l'eurosuper et de 6 % du prix dii gazole. Le enregistre un recul de 7 C/t (- 3%)
prix de vente TTC du fioui domestique a quant
à lui baissé de 7 cf/I (-15%). Pour les fiouls Alors que les marges moyennes de transports
lourds, la baisse du prix de vente hors TVA et de distribution en France sont restées stables
s'établit, en moyenne, à 21 f/t (- 11 0) par rapport à l'an 2000, la moyenne
communautaire a augmenté sur tous les
Les prix de vente moyens TTC des produits produits.
pétroliers en Europe ont moins baissé qu'en
France. La baisse est de 4 cC/i (- 4 %) sur le
a Thierry Quintaine
En France En Europe
10 10~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~1,
10
2 j 2~~~~~~~~~~~~7
6 6
Direction Générale dle I 'En erg/,e et d/esMAlcfières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
-- - ~~~~~~~~~~~~L'industrie pétrolière en 2001
FM
nu~fIR
Prix de vente HTT des produits
(moyennes mensuelles)
F,7, é1 J an.
1
Fev. 1 ars 1Avr. 1Mai 1Juin 1 ui. TAoût Se. O ct. 1 ov. Dé c
Prix de v'ente
TTC des produits (HTVA pour les fiouls lourds)
_____ _____
_____ ____ _____ ___ -____ (moyenne!smensuelles)
Supercarburant ARS CE//I 110 113 113 117 121 118 112 111 112 108 105 104
Supercarburant sans plomb 98 cl//I 103 106 106 111 115 112 106 105 106 102 99 98
Supercarburant sans plomb 95 ce//I lOi 104 104 108 113 110 104 102 104 100 96 95
Gazole ce/I 80 80 80 81 82 82 81 80 80 79 76 74
GPL carburant cl//I 56 53 52 5I 5I 52 51 50 50 50 48 46
Fioul domestique (tarif
consommateur) cF//I 40 41 40 41 42 43 40 39 40 37 35 33
Fioul domestique (tarif
revendeur) cC/I 35 36 35 37 37 38 36 36 36 34 31 30
Fioul lourd HTS E/t 1361 1521 1541 148 158 165 159 1641 168 149 136 140
Fioul lourd BTS E/t 171 1771 1761 179 184 182 180 1801 185 163 1501 1621
Fioul lourd TBTS E/t 196 195 196 203 205 199 195 -19t 196 172 159 175
Cl//I 30
1Jan. 1Fev.
1 arI A
32
me
32
nsFuelles)
35
- _
Sep.j Oct.
32
_
28
_ _
Nov.
_
25
_ _
Déc,
_
25
Gazole ce//I 33 33 32 32 33 33 32 32 32 31 29 28
Foldomestique (tarif
cottsommateLur) CE//I 28 29 28 29 29 30 28 28 29 27 24 23
Fiul lourd<=I1% F/t 191 189 186 191 193 188 185 183 186 169 156 160
Spercarburant sans plomb 95 Cl/il 105 107 107 110 114 112 107 105 106 101 99 98
Gazole cl//I 86 85 84 85 85 86 84 83 84 82 81 79
Foldomestique (tarif
cottsonttrta
tcLI) c/l// 43 44 42 44 45 46 45 44 45 42 39 37
Fiul lourd <=1% C/t 246 244 241 246 248 242 237 235 237 220 208 212
Nota: des comparaisons de prix entue les Ftat s membres doivent être réalisées avec prudence en raison notamment de différences dans
des produits, les mtéthodes de distribution et les structures de marché propres à chaque Etat membre.
laspécifications
Direction Générale de I Étit c'rgi et d/c's Maiières Premières - Direction des Ressources Énergétiques et Minérales
*. * - ~~~~~~~~~~~~L'industrie
pétrolière en 2001
En 2001, les ventes de carburants sont en très fiscal plus avantageux et de la poursuite de la
légère hausse avec un volume de 51,7 Mm 3 diésélisation du parc automobile.
(+2,7 %).
On constate une progression des \'entcs en gros Les ventes de gazole ont représenté 65,4 % des
des centrales d'achat de la grande distribution, ventes globales pour 34,6 % pour les essences.
Les ventes de supercarburant ARS (avec additif
due principalement à la progression des ventes at-éeso esuae) esprabrn
de gazole. sans plomb 95 et de supercarburant sans plomb
Parts de marché des ventes totales des opérateurs et de leurs filiales en 2001
Direction Générale de I 'Én egic ci dc<s Mlafières Premiéres- Direction de la Demande et des Marchés Energétiques
La distribution des carburants nette progression. Les ventes d'essence et de
automobiles gazole 3sont respectivement de 1,2 Mm3 et de
5,4 Mm .
La vente des carburants se répartit sur trois
secteurs :Les principaux acteurs de ce segment sont
- les ventes en vrac aux grandes sociétés - les sociétés pétrolières affiliées à l'UFIP
possédant des flottes de véhicules et aux 46 %
administrations
- les ventes aux négociants revendeurs -les entrepositaires agréés non affiliés à une
assurant le relais entre les entrepositaires agréés organisation professionnelle :17 %.
et le réseau des stations libres, les supermarchés On estime que les ventes des négociants
et les petites entreprises;, revendeurs se répartissent principalement entre
- les ventes au réseau de distribution au le réseau des stations-service appartenant à la
travers du maillage des stations-service, grande distribution et le réseau des stations-
service sans marque dites "libres".
Les ventes en vrac
Les ventes en vrac ont représenté un volume Les ventes au réseau de distribution
global de 4,9 MM 3 (+ 1,0 00). Les essences
représentant 12,2 % des ventes (pour un volume Les ventes de carburants au réseau de
de 0,6 NMm3) et le gazole 87,8 % (pour un distribution ont légèrement diminué (- 1,0 %)
volume de 4,3 MM3). pour atteindre un volume de 39,8 NMm3 . En
Les principaux acteurs de ce segment sont parallèle des ventes de carburants en gros, on
constate une baisse des ventes des
- les entrepositaires agréés non affiliés à une essences (- 9,0 %) atteignant 16,1 MM3 et une
organisation professionnelle 44,3 % ; progression des ventes de gazole (+ 10,4 %)
- les sociétés pétrolières affiliées à l'Union atteignant 23,7 Mm 3.
française des industries pétroliéres (UFIP)
28,6% ; Plus particulièrement on constate une nouvelle
- les adhérents à la Fédération française des progression des ventes des centrales d'achat de
pétroliers indépendants (FFPI) :16,3 %.la grande distribution passant de 21,8 Mm3 en
2000 à 22,1 Mim3 en 2001.
Les ventes aux négociants revendeurs Leur part de marché passe ainsi de 53,5 % à
55,0 %. En prenant en compte les ventes de
Les ventes aux négociants revendeurs ont négociants revendeurs, cette part de marché
représenté un volume global de 6,6 Mm 3 en atteint 57,0 %.
FFPI
Divers 1% AIP
41%GM
55%
Direction Générale de I 'En ergie ci des Alafilres Premières - Direction de la Demande et des Marchés Energétiques
Le réseau ~~~~~~~~~supérieur
à 500 ni, ainsi que les départs à la
retraite pour plus d'un tiers des exploitants d'ici
On constate de nouveau, pour l'année 2001, une 2006, pourraient provoquer une nouvelle
diminution du nombre de points de vente :de érosion du réseau.
16 230 en 2000, le nombre de stations-service
est passé à 15 600 en 2001. Cette baisse Le comité professionnel de la distribution des
s'explique en partie par diverses carburants,' créé par le décret n0 91-284 du
restructurations en cours dans les réseaux des 19 mars 1991 modifié, a pour mission
grandes sociétés (fusion de TotalFina et Elf et principale la mise en oeuvre d'un programme
absorption de Distridyn Service par Carfuel). d'actions pour l'aménagement et la
modernisation des conditions d'exploitation des
Les contraintes de mise aux normes stations-service en maintenant une desserte
environnementales prévues pour les stations- équilibrée sur le territoire. À ce titre il accorde
service dont le débit annuel d'essences est environ dix millions d'euros d'aides annuelles.
377 3 9154 12
41000-
6O 6
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Le marché du floul domestique - les ventes aux magasins de la grande
distribution pour un volume de 4,8 Mm3, en
En 2001, les ventes globales de fioul baisse par rapport à 2000.
domestique ont augmenté de il1 % pour un L
volume de 20,4 MM3 . Larepartition des ventes est donnee par le
schéma ci-dessous.
Les modes de distribution Les secteurs de consommation
Les sociétés pétrolières et leurs filiales Lsvne iets s éatsete
représentent plus de 72 % du marché et les Lesventeus diets e réaisnt n
adhérents de la FFPI 14 %. Seules les deux 4scer
sociétés adhérant à l'AIP et les centrales d'achat * 0,9 Mm3 pour les ventes au secteur public
de la grande distribution voient leur part de * 2,5 Mlm' pour les usages de chauffage dans
marché progresser respectivement de 1,2 % et les secteurs résidentiel et tertiaire
1,8 %. * 0,8 Mm' pour les ventes aux industries;
UFIP FFPI GM~S AIP Divers * 0,4 Mm' pour le secteur agricole.
Vlme 47 29 1, ,3, Diminution des rachats de fonds de
________ ~~~~~~commerce
Part de 71,9 %/ 14,2 %/ 5,-' 4,% 34 En 2001, les entrepositaires agréés et leurs
marché __ ___ ___ ___ ___ filiales ont déclaré avoir racheté 28 fonds de
commerce pour un volume unitaire moyen de
Le marché du fioul domestique se répartit en distribution de 8 000 m3/an. On enregistre
quatre domaines;, encore une forte baisse du nombre de ces
- les ventes directes aux consomumateurs pour rachats.
un volume de 4,5 Mm', en baisse par Les lourds investissements que devront
rapport à 2000; consentir les propriétaires de dépôts pour la
mise aux normes de protection de
- les ventes aux filiales des entrepositaires l'environnement et de sécurité incendie
agréés pour un volume de 5,4 Mmn3 , en entraîneront probablement une nouvelle
hausse par rapport à 2000; restructuration de ce secteur, avec de nouvelles
- les ventes aux négociants revendeurs pour fermetures dans les prochaines années.
un volume de 8,7 Mm ', eni baisse parM Bertrandde Singly
rapport à 2000; Christiane Tanqueray
'70,4%
46,1%V 2 4,30/
INégociants
I
revendeurs
I
.. 7,1% Filiales
~~~~~~~~~~~~Non
entrepositaires agrées
GM
Magasins
Il est couramment
admis dans la profession que la part des GMS est de l'ordre de 5 ou 6%, l'écart
avec ce schéma s'expliquant par les pointillés qu'il est difficile de quantifier.
Direciion Généra/e de i 'Energie et des Matières Premiéres - Direction (le la Demande et des Marchés Energétiques