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La psychologie cognitive et les sciences cognitives : les origines

A : Place de la psychologie cognitives


B : Information
C : Traitement de l'information

A : Place de la psychologie cognitives

Depuis ses origines, la psychologie cognitive a beaucoup évoluée, et comme l'évolution dans plein
d'autres disciplines, elle est l'évolution de sa terminologie. Les termes employés évoluent au fil du
temps, et les termes impliquent les conceptions du fonctionnement de l'humain qui changent. Ces
changements conduisent les chercheurs à dénommer les choses d'une manière particulière. Il y a un
avant et un après 1960 :
Béhaviorisme, Gestaltisme : 1960 : Révision des choses, évolution de l'Histoire
Apparition de nouveaux termes, béhaviorisme et Gestaltisme apparaissent comme simplistes,
réductionnistes. On considère qu'il y a eu révolution cognitive dans la mesure où il y a eu
bouleversement des définitions, naissance de nouvelles définitions, révision des positions. Ce que
l'on croyait comme assuré jusque là n'est désormais plus vrai à partir de 1960, il faut donc
considérer les choses différemment.
1980 : mise en place des conceptions

Cognition : 2 définitions
La première vient du latin cognitio : action de faire connaissance, action d'apprendre à connaître.
L'humain n'est pas passif, c'est un chercheur actif de l'information, mais la connaissance n'est pas le
sentiment de connaissance, les connaissances de l'expert ne sont pas celles du novice. Ainsi, tout
comme il existe de multiples formes de connaissances, il existe de multiples formes de cognition.
Mais l'opérationnalisation, essentielle à la science, fait défaut à cette définition et nous amène donc
à la seconde :
Est cognitive toute démarche qui se traduit par la mise en place d'un moyen, d'un procédé,
permettant la connaissance entraînée par l'étude permettant la récolte de données empiriques
permettant quant à elles de comprendre les modalités pour qu'une connaissance soit acquise.

Cognitivisme : processus mis en œuvre pour le traitement des informations. Le traitement des
informations permet d'instaurer une relation efficace entre soi-même et son environnement, après
sélection des informations qui nous semblent pertinentes.

Sciences cognitivive : 2 définitions :


De l'encyclopédie Universalis et Andler en 1992 : Les sciences cognitives ont pour objet de décrire,
expliquer, le cas échéant simuler les principales dispositions et capacités de l'esprit humain : le
langage, la perception, le raisonnemnet, la coordination motrice, la planification.
La seconde définition renvoie à celle de cognitio : les sciences cognitive ont pour objet de mieux
connaître la cognition, d'accéder à la connaissance de la connaissance. La cognition réfère à tous les
moyens, mécanismes, processus, par lesquels l'individu traite les information de son milieu afin
d'agir et s'adapter à son environnement.

L'humain n'est pas passif, c'est un chercheur actif de l'information, il traite de l'information en
permanence. Il y a des processus récurrents dans le traitement de l'information :
– processus d'acquisition (réception)
– processus de traitement (encodage)
– processus de conservation (stockage)
– processus de restitution (rappel)
– processus d'utilisation des connaissances
Ces processus récurrents sont effectués par les organes biologiques chez les animaux, les humains et
les systèmes artificiels.

Système artificiels : construction de modèle visant à simuler les activités cognitive de l'humain par
les chercheurs. Mais pour simuler les activités humaines, il faut préalablement en comprendre le
fonctionnement. Plusieurs disciplines permettent la compréhension du fontionnement de l'humain,
et sous différents angles.

Les 5 disciplines fondatrices des sciences cognitives sont :


– Intelligence artificielle
– Neurosciences
– Linguistique
– Philosophie de l'esprit
– Psychologie cognitive

1 – Intelligence artificielle

Définition : ensemble des techniques et procédure informatiques visant à faire effectuer par une
machine des tâches de calcul et de raisonnement naturellement effectuées par l'intelligence
humaine.
Deux orientations, qui ne sont pas étanches parce que la seconde a besoin de la première pour
exister.
Recherche fondamentale : vise à modéliser les activités cognitive naturellement produite par l'esprit
humain. Les chercheurs sont des cognitiens ou cogniticiens, et ils travaillent désormais de concert
avec les psychologues cognitivistes, ils ne sont plus en compétition.
Recherche appliquée : vise à faire effectuer par des programmes informatiques des tâches
naturellement produites par l'humain, ce qui nécessite donc au préalable la recherche fondamentale
pour la modélisation.

Intelligence artificielle : les origines

1936 : Alan Turing a imaginé, mais pas construit, une machine précurseur de l'ordinateur, appelée la
machine de Turing.

Durant la seconde guerre mondiale, il fallait comprendre la façon dont est transmise l'information
sans qu'il y ait perte d'information, le processus de cryptage et décryptage des messages (encodage
et décodage), le processus de reconnaissance des messages et peut-on se fier aux messages, et enfin
il fallait comprendre les situations particulières au niveau de l'audition et de la vision que vivaient
les soldats dans les chars et les avions. Toutes ces recherches ont permis de mieux comprendre le
fontionnement humain, et les premières possibilités de simuler les activités humaiens ont vu le
jour .

L'intelligence artificielle est contemporaine des premiers ordinateurs :


1946 : construction du premier ordinateur décimal l'ENIAC electronic numerical integrator analysis
and computer, par William Mauchly et John Eckert. Résultat d'un projet financé par le
gouvernement américain durant la seconde guerre mondiale.
1949 : construction du premier ordinateur décimal, l'EDVAC, electronic discrete variable automatic
computer, par John von Neuman. Il contient une unique mémoire capable de stocker des données et
des logiciels, il est à la base de la plupart des ordinateurs construits jusqu'à maintenant.
Mais ces ordinateurs n'étaient en somme que d'énormes machines à calculer, et Von neuman et
autres pionniers de l'IA rêvent d'évolution pour l'ordinateur, de grandre évolutions, il rêvent d'en
faire une mahine pensante, capable de créer de la musique, d'éxpliquer des théorèmes
mathématiques, de discuter avec l'humain.

1950 : Turing rédige un programme informatique capable de juger de la capacité d'une machine à
imiter le langage humain, afin de savoir si la machine est intelligente, ce qui a également permis de
juger de la proximité des deux intelligence humains machines.

Août 1956 : naissance du terme AI au Darthmouth college, dans le new Hamsphire aux USA, lors
d'un séminaire de 8 semaines, avec :
– John Mc carthy, mathématicien, père du terme AI
– Minsky, mathématicien
– Shanon : ingénieur, père de la théorie des informations et de la communication
– Simon : connu en sociologie, en économie (prix nobel d'économie en 1978), et en
psychologie pour la résolution de problème
– Newell, mathématicien

1957 : Simon et newell rédige le premier programme informatique intelligent, capable d'éffectuer
des opérations logiques. E;g : décrypter une addition dans laquelle les chiffers ont été remplacées
par des lettres. Et ce toujours dans le but de faire de l'ordinateur une machine pensante.

Intelligence artificielle : forme d'informatique évolué, fondée sur la résolution de problème, capable
d'analyser un environnement donnée, de percevoir, de prendre des décisions.

1960 : Evolution du développement de l'intelligence artificielle, grâce à des machines plus rapides,
plus sophistiquées, plus performantes, qui permettent d'envisager des comportements humains plus
complexes.

2023 : Principaux domaines de l'intelligence artificielle


1 - Les jeux en général
2 – Le traitement des langues écrites et parlées
3 – Les systèmes experts
4 – L'interprétation d'images et la vision par ordinateur
5 – La robotique

1 – Les jeux : la résolution de problème est au cœur des questions que se posent les ingénieurs.
11 mai 1997 : Deep Blule, programme informatique, rivalise et gagne contre le champion du jeu
d'échec, Kasparov. Beaucoup se sont agacés, voyant là le dépassement de l'humain par la machine.
Mars 2013 : 15 ans après, Alpha Go, autre programme informatique, bat lui aussi le champion du
monde de jeu de Go, Lee Sedol. Le jeu de Go est plus difficile à modéliser, ce qui explique les 15
ans de délai.

2 – Le traitement des langues écrites et parlées


L'objectif est de pouvoir converser naturellement avec la machine, mais pour cela il faut que
l'ordinateur ait des connaissance sur la stucture naturel du langage, des connaissances cognitives et
de connaissances linguistiques, et il faut également définir les conditions de sa compréhension, à la
machine, ce qui est une tâche difficile compte tenu de la compléxité des langues sur le plan
sémantique, pragmatique et syntaxique. e.g : pour la sémantique : un mot appartient rarement à une
seule catégorie grammaticale. EX : la nouvelle teinte à mes oreilles, teinte est un verbe ; la nouvelle,
teinte en rouge, est parvenue jusqu'à moi, teinte est un adjectif ; la nouvelle teinte du papier peint ,
teinte est un nom ; Comment savoir à quelle catégorie grammaticale appartient le mot teinte ? En
général, on considère le contexte ainsi que la prosodie, qui est la manière de prononcer les mots
d'une phrase afin de faire comprendre comment ils doivent être compris. Comment enseigner cela à
la machine ? e.g : pour la pragmatique. A la question « avez-vous l'heure ? », l'humain donnera
l'heure ou répondra non, tandis que la machine répondra oui ou non. Comment enseigner à la
machine ?

3 – Les système experts :


Sont capables :
– d'indentifier une situation donnée avec éléments d'incertitudes
– de fournir des diagnostics
– de faire des suggestions

Les système experts sont capables d'éffectuer le travail de différents experts. Le système expert doit
être capable d'expliquer son raisonnement et de répondre à pourquoi il garde ou rejette telle ou telle
hypothèses, situations, proposition. Ainsi, de nombreux experts ont été intérrogés au préalable afin
de comprendre leur mode de fonctionnement.

4 – L'interprétation d'images et la vision par ordinateurs


Elle est présente dans de nombreux domaine sans que l'on en ai nécessairement conscience ou
connaissance. Par ex, des images radiologiques sont d'abord interprétées par l'ordinateur puis
vérifiées par le médecin. Idem dans le contrôle qualité en industrie.

5 – La robotique
Conception et réalisation de machines automatiques ou de robots :
Robots matériels : sociaux, médicaux, militaires, industriels, domestiques, de transports ;
Virtuels : ce sont des bots, des logiciels informatiques programmés pour exécuter des tâches
automatisées, prédéfinies et répétitives. Les bots remplacent ou imitent souvent l'humain pour la
réalisation de ces tâches. Ex de bot : Chat GPT d'open AI, Google Bard de Google, Bing Chaat de
Microsoft, sont des bots, des chats bots, des agents conversationnels.

Pitch sur Chat GPT : créée en novembre 2022, c'est une IA performante mais qui présente certains
problèmes :
– sa version 3.5 est gratuite : qui dit pas de paiement bancaire dit paiement avec les données
personnelles.
– Sa version 3.5 (en septembre 2023) a une base de connaissance qui va jusqu'en novembre
2021
– elle donne de nombreuses erreurs dans ses réponses, la répétition indique qu'elle ne sait pas,
donc il faut bien vérifier
– elle est extrêmement contestable au niveau des nuances, sur le plan éthique et critique.
– Ses réponses peuvent être disciminatoires
– Elle n'a pas de conscience morale donc elle peut être facilement détournée (ex virus)
– Elle ne source pas. Elle peut fournir des études pour ses réponses, des contenus d'études
scientifiques appartenant à des chercheurs, sans autorisation, ce qui est du vol, et sans
sourcer. Donc il faut bien vérifier la provenance et l'appartenance.

2 – Les neurosciences
Ensemble des disciplines chimiques et biologiques qui étudient le système nerveux. Les
neurosciences s'intéressent au fonctionnement et à l'architecture : comment ça marche, comment
c'est fait.
Le terme neurosciences est apparu en 1960. En 1961 naissait l'IBRO, international brain research
Organisation. En 1962, le biologiste Schmitt créait, au sein du MIT (massachussetts institute of
technology aux USA) le NRP, neurosciences research program, qui est une organisation
interuniversitaire et internationale. En 1969, la première société pour les neurosciences voit le jour,
The Society for neurosciences, et en 1971, l'IBRO crée la première revue, Neurosciences.

Les neurosciences regroupent plusieurs disciplines :


– La neuroanatomie
– La neurobiologie
– La neurophysiologie
– La neuroendocrinologie
– La neuropsychologie

La neuroanatomie donne une description détaillée de la cellule jusqu'au grand centres corticaux. En
1972, le je sais plus qui français identifait les neurones.

La neurobiolgie étudie le fonctionnent des cellules et tissus nerveux.

La neurophysiologie etudie le fonctionnement du système nerveux.

La neurobiologie et la neurophysiologie ont en commun d'étudier le fonctionnemnet interne du


système nerveux, mais chacun étudie un fonctionnement spécifique.

La neuroendocrinologie étudie les rapports entre le système nerveux et le système endocrinien


(hormonal). Système endocrinien et système hormonal sont en contact et agissent l'un sur l'autre.

La neuropsychologie étudie les liens entre le système nerveux et les comportements qui lui sont
associés. Elle se fonde sur l'études des dysfonctionnements dans les comportements observables. Sa
méthodologie réside dans l'observation des dysfonctionnements dans les comportements suite à une
lésion cérébrale, ou des dysfonctionnement mais pas d'origine lésionnaire.
Cette disipline émane de Paul Broca, médecin français, qui a réalisé une autopsie sur un patient qu'il
avait suivit de son vivant. Ce patient n'était pas capable de prononcer d'autres syllabes que « tan »,
ce qui valut à Broca d'être surnomé Monsieur tant Tan. L'autopsie a révélé que ce patient avait une
lésion dans l'HG, et précisement au niveau du lobe frontal.
Waldeyer a lui aussi identifié, au moyen de l'autopsie qui s'est beaucoup développé au 19ème siècle,
une lésion dans l'HG, mais cette fois au niveau du lobe temporal, sur un patient qui construisait des
phrases grammaticalement correctes mais qui mélangeait les mots. Ex : la torpie, un amidjan qui va
dans le jardin. Le patient n'a pas conscience de son problème, il ne sait pas qu'il ne sait pas, ce qui
rend la communication avec l'entourage extrêmement compliqué, usante, pénible.
Ainsi, Broca et Waldeyer ont tous deux identifié des troubles qui affectent l'utilisation du langage et
se situent dans l'HG, mais la localisation spécifique de la lésion dépend du type d'aphasie
(incapacité totale ou partielle de parler ou comprendre la langue parlée suite à une lésion).

Ainsi, les chercheurs cherhent à avoir les meilleurs représentations possibles du fonctionnemennt
normal du cerveau, parce que pour pouvoir identifier les dysfonctionnements, il faut déjà connaître
le fonctionnement normal, ensuite, on peut émettre les propositions d'actions à la personne qui
présente les dysfonctionnements.

Les neurosciences sont donc des disciplines qui ont donné des interrelations fructueuses et ont
donnés naissance à une nouvelles discipline, les neurosciences cognitives, baptisées ainsi par
Gazzaniga et miller, tous deux chercheurs en psychologie cognitive.

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