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La chanteuse et comédienne Jane Birkin est

décédée
Par Olivier Nuc
Mis à jour il y a 45 minutes

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La plus anglaise des chanteuses françaises est morte à l'âge de 76


ans. Actrice à ses débuts, elle restera à jamais liée au nom de son
premier mentor, Serge Gainsbourg et à leur chanson culte Je
t'aime, moi non plus .

Jane Birkin est morte à l'âge de 76 ans, retrouvée sans vie dimanche à Paris,
après avoir marqué de son empreinte la chanson et le cinéma. «Parce qu'elle
incarnait la liberté, qu'elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane

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Birkin était une icône française», a écrit le président Emmanuel Macron.Même
éloge de la part de la première ministre Elisabeth Borne qui a salué «une icône
inoubliable qui a transcendé les générations».

Jane Birkin demeurera longtemps l'Anglaise préférée des Français. À Paris, la


jeune fille de bonne famille, figure discrète du Swingin' London, se
réinventera en chanteuse et en égérie de Serge Gainsbourg sans jamais
perdre ce petit accent reconnaissable entre mille. Elle n'a que 21 ans
lorsqu'elle entre dans la vie du musicien, avec son bébé, Kate, née de son
mariage avec le compositeur de musique de film John Barry, sous le bras.
Ensemble, ils formeront le couple le plus emblématique du Paris des années
1970. Sous une apparence de muse malléable, Jane Birkin influencera
profondément Gainsbourg à son tour, lui permettant de mettre au point le
personnage très photogénique vêtu de jean, chaussons de danse Repetto,
veste et barbe de trois jours.

Jane Birkin, une vie en images

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Fille d'une comédienne célèbre du Londres d'avant-guerre, Judy Campbell, et


de David Birkin, figure de la Royal Navy, Jane Mallory Birkin grandit dans le
quartier de Chelsea à Londres. Excessivement timide, elle est élevée dans le
but de devenir une épouse modèle. Ce qu'elle devient, à 18 ans seulement, en
épousant le playboy John Barry, compositeur célébré pour son travail sur les
bandes originales de la série James Bond. À ses côtés, elle demeure une
épouse effacée, apparaissant dans quelques films en qualité d'actrice. « Dans
un article de Newsweek consacré à John, une légende photo disait : “John Barry
avec sa Jaguar Type E et sa femme type E.” Cruel, mais vrai. Pas une seconde, je
n'imaginais alors avoir un quelconque intérêt », nous avait-elle confié.

À lire aussi | Jane Birkin: «J'ai appelé Serge. À l'autre bout du fil, je n'ai entendu qu'un
sanglot»

La première rencontre avec Gainsbourg


Après quelques apparitions fugaces dans des films oubliés, elle tourne
notamment en 1966 dans le chef-d'œuvre d'Antonioni, Blow Up, chronique
grinçante du Swingin' London. On lui doit une des premières scènes de nu de
l'histoire du cinéma britannique. Elle apparaît aussi dans le psychédélique
Wonderwall, dont la bande originale est signée par George Harrison, des
Beatles, avec lequel elle monte les marches du Festival de Cannes en 1968. Il
ne s'agit pas de sa première visite en France. Encore adolescente, elle avait
vécu comme fille au pair dans l'immeuble du 16e arrondissement de Paris où
vivait Édith Piaf. C'est en 1968, alors qu'elle passe un casting parisien pour le
film Slogan, de Pierre Grimblat, qu'elle croise pour la première fois Serge
Gainsbourg. Meurtri par sa rupture avec Bardot, pétri de cynisme, le
quadragénaire espérait donner la réplique à Marisa Berenson. Il snobe cette
petite Anglaise inconnue et lui rend la vie dure. « Serge m'avait paru quelqu'un
d'extrêmement arrogant et sûr de lui, l'idée de sa supériorité était très
humiliante : pourtant il était très honnête, je ne l'intéressais pas du tout,
simplement… ».

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À lire aussi | Jane, Kate, Charlotte et Lou : le clan des filles Birkin 

Un slow chez Régine


Afin que le couple soit crédible à l'écran, le réalisateur se voit contraint
d'organiser un dîner, auquel il oublie volontairement de se rendre, les
laissant en tête à tête. Le résultat dépassera ses espérances : le couple existera,
dans son film, mais aussi dans la vie. C'est alors qu'il lui marche sur les pieds
pendant un slow dans la boîte de Régine, quelques jours plus tard, que Jane
succombe au charme du quadragénaire. « Je suis tombée amoureuse de lui
pour sa timidité, sa maladresse… »

Serge Gainsbourg et Jane Birkin dans Slogan de Pierre Grimblat, en 1968. Bridgemanimages/Leemage

Jane Birkin laisse Londres derrière elle pour se poser dans la capitale
française, qu'elle ne quittera plus. « Si j'ai quitté mon pays, c'était pour oser des
choses ailleurs. En Angleterre, au mieux, j'aurais été une James Bond girl. Et
encore, je n'avais pas les mensurations adéquates ! ». Serge Gainsbourg a une
idée de génie : s'il a promis à Brigitte Bardot de ne pas diffuser le duo torride
Je t'aime moi non plus, qu'ils ont enregistré ensemble, il ne lui est pas interdit

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de la reprendre avec une autre… « Il m'a fait écouter l'enregistrement dans
l'appartement de ses parents après notre rencontre. Lorsqu'il m'a demandé si je
voulais bien la chanter, j'ai accepté uniquement par jalousie : je ne voulais pas
qu'il la fasse avec une autre fille », nous disait Jane Birkin en 2016. Bien vite, il
s'aperçoit que le timbre fragile de Jane Birkin rend la chanson encore plus
suggestive que la voix grave de BB. Dès la sortie du disque, le scandale est
énorme ! « Le pape a été notre meilleur attaché de presse », se souvenait Jane.

L'Osservatore Romano, publication officielle du Vatican, avait en effet appelé


au boycott de cette chanson considérée comme obscène, et obtenu que sa
diffusion soit interdite en Italie. Le couple devient numéro un des « charts »
britanniques et la chanson un tube mondial. « Ma mère a trouvé que c'était une
jolie mélodie, et mon père m'a défendue lorsque le scandale a pris des
proportions énormes. Je sais déjà quelle chanson sera jouée à mon
enterrement ! »

À lire aussi | Jane Birkin en cinq chansons qui ont marqué leur époque

Se réinventer
Au sein du couple emblématique des années 1970, Jane Birkin tiendra son
rang. En chanson, elle est au service de son compagnon, qui lui demande de
chanter haut, à la limite de la brisure. Au cinéma, à l'écart de son démiurge,
elle s'impose comme l'égérie de comédies populaires réalisées par Claude Zidi
(La moutarde me monte au nez, La Course à l'échalote, avec Pierre Richard),
Roger Vadim (Don Juan 73, avec Brigitte Bardot), Michel Audiard(Comment
réussir quand on est con et pleurnichard) ou Patrice Leconte (Circulez, y a rien
à voir !). Elle y trouve des rôles qui la cantonnent dans un personnage
réducteur de ravissante idiote.

À lire aussi | Comment la muse Jane Birkin s'est affranchie 

Jane Birkin et Brigitte Bardot dans Don Juan 1973

Parallèlement, elle pose nue dans les magazines qu'on dit pudiquement « pour
hommes ». Sur le tournage de La Piscine, dans lequel elle joue le rôle de la
fille du personnage incarné par Maurice Ronet, Serge Gainsbourg ne la lâche

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pas d'une semelle, convaincu qu'elle peut succomber à la beauté ravageuse
d'Alain Delon.

Galvanisée par sa créativité, elle est de tous les projets entrepris par
Gainsbourg, avec une omniprésence médiatique. Elle l'accompagne aussi
dans ses virées nocturnes, aménageant sa vie autour de ce monstre assoiffé
de reconnaissance. C'est une fois «son» Serge consacré par le succès public de
l'album Aux armes et cætera, en 1979, que Jane se lassera. L'exubérante
devient discrète, la muse quitte son Pygmalion mais continue de l'inspirer, à
distance. Nouvel amour, le réalisateur Jacques Doillon la fait sortir de ses
rôles d'inconséquente pour lui conférer une gravité nouvelle. Non contente
d'être sous l'œil de la caméra, Jane Birkin apprend avec lui à passer derrière.
« Être son assistante sur deux films a été une très bonne école. C'est là que j'ai
appris qu'on pouvait tourner avec six personnes, que le cinéma, ça pouvait être
très artisanal et plein de textes. »

Jane Birkin et Jacques Doillon Agip/Bridgeman Images

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L'homme, qui partagera sa vie pendant une décennie, lui permet de se
réinventer, tandis que Serge Gainsbourg lui offre ses chansons les plus
déchirantes (Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, Les Dessous chics).
Lucide, il lui fait chanter, en 1987 : « Tu as eu plus qu'un autre/ L'meilleur de
moi… ». Mais celui qui va le mieux la révéler dans sa mue est peut-être Patrice
Chéreau. Bouleversée par le cinéaste, elle croise deux ans plus tard le chemin
de l'homme de théâtre. Il lui offre le rôle de la Comtesse dans La Fausse
Suivante, de Marivaux. Dans cette pièce classique du répertoire français, la
petite Anglaise, qui aborde désormais la quarantaine, dessine les contours
d'une personnalité plus complexe, avec une belle virtuosité. À la fin des
années 1980, Jane s'affranchit encore plus en décidant de chanter pour la
première fois sur scène. « Je voulais être entendue pour les paroles et les
musiques de Serge. Quand je lui ai annoncé, il m'a dit : “Tu vas faire un effort,
quand même ? Porter du rouge à lèvres, te gonfler les cheveux.” Alors que
j'avais pris la décision de me couper les cheveux, de ne pas être maquillée et de
porter des vêtements de garçon ! Il avait un peu peur pour moi, peur que les
gens ne me suivent plus… »

C'est audacieux de prétendre valoir quelque chose


J'ai été très gâtée avec vingt ans de chansons de
Serge, entre Je t'aime moi non plus, et mon album
Amours des feintes, qu'il a terminé d'écrire trois
mois avant de disparaître. À sa mort, je ne savais
pas si j'étais indispensable à la chanson française.

À 40 ans, Jane Birkin impose l'allure androgyne qui est devenue sa marque, et
entame une relation passionnelle avec la scène. Mais c'est véritablement
après la mort de Gainsbourg, en 1991, qu'elle prend son envol, en écrivant la
pièce de théâtre Oh ! Pardon tu dormais… Si elle noircit un journal intime
depuis sa plus tendre jeunesse - il sera publié en deux volumes entre 2018 et
2019 -, c'est la première fois qu'elle dévoile son écriture. En 1992, la pièce est
adaptée en film. « Si j'ai osé faire ce film, c'était grâce à Jacques Doillon. Il m'a
dit : “Sois courageuse, va au bout.” »

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Son courage, Jane Birkin aura maintes occasions d'en faire la démonstration.
Entière, elle s'engage auprès d'Amnesty International en qualité de porte-
parole. Elle milite activement pour la libération d'Aung San Suu Kyi lui
consacrant une chanson en 2008. Elle n'hésite pas à défiler. Elle embrasse
aussi les causes du sida, de l'Algérie, du Tibet, s'engage auprès des «Enfants de
la Terre» avec Yannick Noah. Une vraie passionaria, généreuse et disponible.
Elle participe aussi à trois spectacles des Enfoirés pour les Restos du cœur,
dans la deuxième moitié des années 1990. Au moment où l'on pensait tout
savoir d'elle, elle surprend son monde en publiant en 2008 un album de
chansons dont elle a écrit seule tous les textes. Un tournant important dans
une carrière de chanteuse presque tout entière placée sous le signe de son
ancien mentor. « C'est audacieux de prétendre valoir quelque chose », disait-elle
modestement. « J'ai été très gâtée avec vingt ans de chansons de Serge, entre Je
t'aime moi non plus, et mon album Amours des feintes, qu'il a terminé d'écrire
trois mois avant de disparaître. À sa mort, je ne savais pas si j'étais
indispensable à la chanson française. »

Après la disparition de son mentor, en 1991, elle avait d'abord consacré un


album de reprises de morceaux que Gainsbourg avait écrits pour d'autres
(Versions Jane, en 1996), avant de donner le spectacle Arabesque, lecture
arabo-andalouse du répertoire de son maître chanteur. Quelques années plus
tard, c'est dans des lectures symphoniques qu'elle défendra le répertoire
gainsbourgeois aux quatre coins du monde. Déployant une énergie colossale,
elle affirmait une personnalité nouvelle, plus grave, après la mort de sa fille
aînée Kate Barry, défenestrée à l'âge de 46 ans en 2013.

À lire aussi | Le clan Birkin bouleversé aux obsèques de Kate Barry

Photographe reconnue, la jeune femme signera plusieurs portraits saisissants


de sa mère. « Être vue par elle, cela a donné des choses merveilleuses. Elle était
tellement exacte dans les lieux qu'elle avait choisis. C'était une visionnaire »,
nous confiait-elle en 2014. L'artiste impose une photo où on ne voit pas le
visage de sa mère sur la pochette de l'album Rendez-vous, en 2004. Un disque
de duos qui la voit partager le micro avec des stars internationales comme
Caetano Veloso, Bryan Ferry ou Paolo Conte, et les Français Alain Chamfort,
Miossec, Souchon et Daho. Quelques années auparavant, la jeune

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quinquagénaire avait repris le chemin des studios en interprétant des titres
inédits, les premiers dus à d'autres auteurs-compositeurs que Serge
Gainsbourg, de Manset à Zazie, en passant par Mc Solaar. Pourtant, en tant
qu'interprète, Jane Birkin peine à se détacher de la présence écrasante de
Serge Gainsbourg, dont l'ombre plane de plus en plus intensément sur la
musique française. Après avoir tant œuvré pour la reconnaissance
internationale de Serge, Jane assistera, heureuse, à la naissance d'un culte
parmi les musiciens les plus en vogue de la scène anglo-saxonne, de Sonic
Youth à Beck, avec qui elle chante L'Anamour en duo en 2000.

Enfants d'hiver ne connaîtra pas un grand succès mais permettra à Jane


Birkin de s'envisager un avenir comme auteur. Elle signe le scénario et la
réalisation de Boxes, un film autobiographique où elle retrouve son ami
Michel Piccoli. Avec lui, et Hervé Pierre, de la Comédie-Française, elle
présentera une lecture des textes de Serge au Théâtre de l'Odéon, sous le titre
Gainsbourg, poète majeur, en 2014.

À lire aussi | Jane Birkin raconte sa rencontre compliquée avec Serge Gainsbourg

Tombé sous le charme de l'écriture de la dame, Étienne Daho, un ami de la


famille, l'encourage à signer de nouvelles chansons. « Étienne a été un moteur,
avec ses musiques et celles de Jean-Louis Piérot. Ça a été une telle aventure »,
expliquait-elle en 2020, fière du disque qui marquait sa seconde incursion
dans l'écriture de chansons, Oh Pardon, tu dormais ! Jane Birkin n'y faisait pas
abstraction du drame qui l'avait frappée, la mort de sa fille aînée, Kate,
notamment sur le très cru Cigarettes (« une chanson écrite dans la détresse de
son absence ») ou Ces murs épais, qui évoque ses visites sur la tombe de Kate.
« Le cimetière, c'est une frayeur de la réalité des choses, on dépose les fleurs vite
et on se casse. »

À mille lieues de la muse éternelle de Gainsbourg, Jane Birkin s'affirmait en


femme forte et digne avec un vécu et une autorité. « Ayant porté l'œuvre de
Serge, je pouvais enfin avoir l'audace d'être moi-même. » Des ennuis de santé
l’éloigneront de la scène et ses apparitions publiques se feront plus rares. La
dernière remonte àla cérémonie des César en février 2023 pour le
documentaire, Jane par Charlotte, réalisé par sa fille.

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À lire aussi | Jane Birkin : "Je ne pouvais pas faire un album sincère sans parler de ma fille
Kate Barry"

Quoiqu'elle aura fait, Jane Birkin aura toujours été assimilée à Serge
Gainsbourg. Loin de s'en offusquer, elle en avait pris son parti depuis
longtemps. « Je ne peux pas bouder mon époque avec Serge. Si j'ai été acceptée à
l'étranger, c'est grâce au succès de sa chanson Je t'aime moi non plus. Elle m'a
permis d'aller chanter à Hongkong et à Jakarta, au Vietnam, à Buenos Aires, en
Russie… C'est très étrange d'avoir participé à un disque aussi historique ! Sans
lui, je n'aurais rien fait du tout. »

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150 commentaires

Lunettes de Soleil
le 16/07/2023 à 17:37

Qu'est ce que je peux dire d'autres ..... :((

Kacou
le 16/07/2023 à 17:33

Le titre est très réducteur, elle était beaucoup plus que ça, et Serge n’aurait pas été Gainsbourg sans elle. Cette mort
sonne la fin d’une époque d’élégance érotique.

Goldorak Go
le 16/07/2023 à 17:10

Elle, comme Gainsbourg, ont vécu de façon pléthorique. Une vie avec suffisament d'argent pour pas stresser en
signant un chèque ou en attendant la fin du mois. Tant mieux pour eux, et maintenant les voici à égalité avec la
terre

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