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Correction de l’évaluation du film de C.

Chabrol, « La Parure »

I/ Compréhension globale du film

1. Qui est le réalisateur du film La Parure ?


Le réalisateur est Claude CHABROL.

2. Résumez en quatre phrases maximum le film et au présent.


C’est l’histoire d’un couple de petits bourgeois parisien, les Loisel, qui décident de se rendre au
bal d’un notable. Mme Loisel, désireuse d’appartenir à la grande bourgeoisie, refuse de s’y rendre
si elle n’est pas dotée d’une robe coûteuse ainsi que d’un bijou de valeur. Sur les conseils de son
mari, elle emprunte une parure de diamants auprès de son amie, Mme Forestier, grande
bourgeoise. Après avoir passé un temps d’euphorie et de réjouissances au bal, se prenant pour
une femme de la haute bourgeoisie, Mme Forestier s’aperçoit sur le chemin du retour qu’elle a
égaré le bijou qui lui avait été prêté. Honteuse, elle décide de cacher la vérité à son amie et d’en
acheter un nouveau, qu’elle fera faire à l’identique par un bijoutier. N’ayant pas les moyens de le
financer, elle sera obligée de restreindre ses dépenses, de travailler mais aussi d’en venir à une
condition d’ouvrière désargentée. Dix ans plus tard, une fois les dettes remboursée, Mme Loisel
décide de flâner au parc du Luxembourg, comme au temps de sa condition de bourgeoise.
Amaigrie, vieillie et ternie, elle y rencontre Mme Forestier, resplendissante, accompagnée de son
jeune enfant. Celle-ci étonnée de voir en cette pauvre femme son ancienne amie, apprendra à
Mme Loisel que la parure n’était autre qu’un bigoudi piètre qualité, en faux diamants.

II/ Compréhension et interprétation du film

3. Pourquoi le réalisateur a-t-il voulu adapter ce film ?


Le réalisateur a voulu adapter cette nouvelle pour peindre la société du XIXe siècle qui peut
rappeler celle du XXe à travers les personnes qui souhaitent toujours posséder plus qu’elles ne le
peuvent, quitte à braver la bonne morale.

4. Par quels procédés cinématographiques le réalisateur révèle-t-il la déchéance de


l’héroïne ?
La déchéance du personnage est révélées par un ensemble de procédés :
- l’accélération du rythme de la narration : 10 s’écoulent en 1 minute ;
- le jeu de couleurs sombres et froides ;
- par la musique classique en fond qui accompagne l’accélération du temps et de la déchéance
de Mme Loisel avec une teinte d’ironie puisque la musique a des mélodies plutôt joyeuses ;
- par le passage du personnage derrière une succession de colonnes qui marquent comme un
tempo le passage du temps et la dégradation du personnage ;
- par des plans rapprochés qui révèlent les marques du temps sur le visage du personnage.
5. Quelle leçon le réalisateur met-il en avant par ce film ?
Nul ne sert de vouloir posséder davantage, surtout au détriment de ce que l’on possède déjà.
À trop vouloir, on risque de tout perdre.
Il est préférable pour les petits bourgeois de se contenter de ce qu’ils possèdent déjà (un
logement, une situation sociale, une situation familiale) plutôt que de vouloir imiter la haute
bourgeoisie.

6. Comment appelle-t-on ce genre de film ? (une comédie ? …)


Il s’agit d’un film de moeurs qui dépeint de manière satirique les traits de la société (ici du XIXe
siècle).
III/ Interprétation et culture générale

7. Quelles nouvelles réalistes avez-vous lues ? Citez-en au moins deux.


Les nouvelles de Zola (« À quoi rêvent les pauvres filles », « Une victime de la réclame ») et des
nouvelles de Maupassant (« La Parure ») ont au moins été les, sans compter les lectures
individuelles.

8. Quels liens pouvez-vous faire entre le film et les nouvelles réalistes lues ? Appuyez-vous sur
vos connaissances de la nouvelle réaliste.
Chacun de ces récits peignent des personnages dans la société du XIXe siècle avec des effets de
réel (ancrage dans le temps et l’espace, caractérisation des personnages, narration omnisciente),
à travers un récit court qui s’achève par une chute qui surprend le lecteur et qui contribue à
étonner ou diffuser une leçon. Cette leçon constitue un regard négatif de l’auteur sur sa société
mais elle se fait de manière implicite, à travers l’exagération des traits du personnage, la rapidité
du récit et quelques pointes d’ironie dans la narration.

9. Quelle oeuvre (littéraire ou cinématographique) avez-vous préféré étudier ? Pourquoi ?

Lexique à savoir, savoir écrire et savoir utiliser à bon escient

- un diamant
- des moeurs
- une parure
- un bal
- une déchéance
- la toilette (ensemble de vêtements)
- un bourgeois
- un emprunt

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