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2: Informatii despre opera

L’Education sentimentale est le troisième roman de Gustave Flaubert,


après Madame Bovary et Salammbô. Publié en 1869, il est le fruit de trois
œuvres de jeunesse autobiographiques que l’écrivain reprend et réécrit à
partir de 1864. Considéré désormais comme un classique, il est très
sévèrement jugé par les critiques à sa sortie et ne connaît guère de succès.

Dans L’Education sentimentale, dont le sous-titre est "Histoire d’un jeune


homme", Flaubert narre l’histoire de Frédéric Moreau.

Pour écrire ce roman, Flaubert s’est à la fois beaucoup documenté sur la


Révolution de 1848 mais il s’est aussi inspiré de ses propres souvenirs,
comme d’un amour adolescent inachevé, de ses études en droit à Paris qu'il a
détestées et de ses propres considérations sur les actes des hommes et leur
vanité.

3. Rezumat

Deuxième partie
Frederic s’affiche avec Rosanette. Pour défendre l’honneur d’Arnoux, il provoque
le vicomte de Cisy en un duel, conclu par une blessure du vicomte. Deslauriers
se livre à une extravagante déclaration d’amour auprès de M me Arnoux et lui fait
croire que Frédéric est sur le point de se marier. Elle s’avoue alors à elle-même
son amour pour lui. Frédéric est au même moment à Nogent avec Louise Roque,
qui attend avec impatience chacun de ses retours. L’intimité de Frédéric et de
Mme Arnoux les conduit tous deux au bord de l’aveu. Un rendez-vous donné dans
la rue à Mme Arnoux par Frédéric est contrarié par l’émeute de la première
journée de la révolution de Février, croit-il ; en réalité, M me Arnoux a été retenue
chez elle par la maladie de son fils. Frédéric fait de Rosanette sa maîtresse dans
la chambre qu’il avait prévue pour Mme Arnoux.

Troisième partie
A peine la révolution a-t-elle commencé, la monarchie s’effondre. Frédéric trouve
le peuple « sublime ». M. Dambreuse lui-même déclare sa sympathie pour les
ouvriers. Au Club de l’Intelligence, où s’entrecroisent les discours fumeux,
Frédéric se fait mettre à la porte. En compagnie de Rosanette, et tandis qu’ont
éclaté les sanglantes journées de Juin, il oublie l’actualité en visitant
Fontainebleau, mais il décide de revenir à Paris quand il apprend la blessure de
Dussardier. Frédéric retrouve les Arnoux chez les Dambreuse. Ses relations avec
Mme Arnoux se sont refroidies. Il éconduit les velléités de mariage de Louise
Roque. Nouveaux attendrissements entre Frédéric et M me Arnoux. Frédéric ne
croit plus aux vertus du peuple. Il songe à une carrière politique, sourit à
Mme Dambreuse et accepte les compliments de Rosanette. Il s’affiche dans le
monde avec Mme Dambreuse. Mort de M. Dambreuse qui, au désespoir de sa
femme, a légué toute sa fortune à Cécile. Frédéric doute s’il veut vraiment
épouser sa veuve. Affaibli par une attaque, Arnoux vend des objets pieux.
Rosanette accouche d’un enfant de Frédéric, mais il meurt presque aussitôt.
Frédéric emprunte de l’argent à Mme Dambreuse pour sauver Arnoux. Frédéric
avoue à Rosanette qu’il n’a jamais aimé que M me Arnoux. Deslauriers épouse
Louise Roque. Louis- Napoléon Bonaparte a ordonné le coup d'Etat qui va le
conduire à l’Empire. Dussardier, qui résistait au nom de la République, est tué
d’un coup d’épée par Sénécal, naguère socialiste intransigeant. Vers la fin de
mars 1867, Frédéric reçoit la visite de M me Arnoux, les cheveux blanchis, prête
peut-être à se donner à lui. Mais Frédéric recule, sentant « comme l’effroi d’un
inceste ». Mme Arnoux le quitte. « Et ce fut tout ».

Bilan désenchanté des destinées de chacun. Deslauriers raconte comment sa


femme, Louise, s’est enfuie avec un chanteur. Les deux amis se rappellent ce
jour où - ils avaient quinze ans - ils s’étaient approchés d’une maison interdite, la
maison de la « Turque », et avaient fui à l’approche des femmes qui se tenaient à
leur disposition. « C’est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Frédéric. - Oui,
peut-être bien ? C’est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Deslauriers ».

4. Le titre du roman
« Sentimentale » peut s’entendre en deux sens. L’éducation est
sentimentale 1) parce qu’elle est celle des sentiments (sens neutre), 2)
parce qu’elle est entachée par le sentiment (sens péjoratif). Flaubert joue
sur les deux sens.
Le sous-titre du roman, « Histoire d’un jeune homme », peut surprendre,
dans la mesure où Flaubert a eu l’intention, au départ, d’écrire « l’histoire
morale des hommes de [sa] génération ». L’opposition n’est toutefois
qu’apparente. Frédéric est un jeune homme représentatif de cette
génération désabusée dont Flaubert a analysé le naufrage.

6. Le narrateur
Le regard du narrateur omniscient sur Fréderic

Toutes les séquences narratives du texte sont prises en charges par le


narrateur omniscient. Le regard ne se porte pas sur la femme. Il se porte sur
le jeune homme.
C'est parce que cette femme le regarde qu'il exprime une gène « il fléchit
involontairement les épaules ». La gestuelle de Fréderic qui traduit les
éléments contradictoires : le rapprochement de cette femme, et en même
temps la timidité. Il ne veut pas se déclarer de manière claire. On a un
champ lexical du masque « dissimuler », « affecter », faire semblant : tout
cela marque bien la maladresse du personnage, un certain ridicule. On peut
parler d'un registre comique. Fréderic découvre le désir de la possession
physique, mais en même temps le manque et l'impossibilité que traduit
« une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limite ». Même lorsque
Fréderic commentera l'intimité, il ne parviendra pas à satisfaire ses désirs,
donc on a une frustration.

La description du personnage de Frédéric se fait du plus neutre au plus


intime. D’abord, il est présenté comme un étranger : “Un jeune homme de
dix-huit ans”. Ensuite, le narrateur nous dévoile son identité sociale : “M.
Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier”. Puis, le narrateur nous fait
petit à petit accéder aux pensées du personnage qui devient un ami,
“Frédéric pensait à la chambre qu’il occuperait là-bas, au plan d’un drame, à
des sujets de tableaux, à des passions futures”. Le narrateur fait ceci pour
rendre le lecteur curieux, et pour que ce dernier s'intéresse au personnage,
comme à un ami.
Le narrateur décrit son personnage comme étant un romantique, alors que
lui-même est un réaliste, on peut donc comprendre une certaine ironie à
l'égard du jeune Frédéric : “Il trouvait que le bonheur mérité par l’excellence
de son âme tardait à venir. Il se déclama des vers mélancoliques”. Cela nous
montre que Frédéric a une très haute opinion de lui et qu’il est porté vers la
mélancolie comme les romantiques.

2. Le monologue intérieur de Fréderic

Passage où les pensées du narrateur sont rapportées au style direct. « Quels


étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? », « elle avait
ramené cette négresse avec elle ? ».
L’utilisation du style indirect libre où le narrateur fait s’exprimer ses
personnages. Le premier monologue de Fréderic consiste sur la question de
la vie de l'inconnue, ce questionnement est le point de départ de deux
éléments.
- Désir de connaissance absolue de la femme (meubles, vêtements, etc.),
mais ce désir est impossible à combler. Fréderic se livre donc à une rêverie
et à une imagination qui viennent compenser cette impossibilité. Il se met à
supposer plusieurs choses et l'entrée de la négresse est le rentre dans des
rêveries exotiques.
- « Il la supposait d'origine andalouse, créole peut-être ». Ces deux
suppositions nous renseignent sur le tempérament et sur le goût d'une
personne rêveuse, sentimentale, imprégnée de clichés romantiques de
l'époque.
L'alternance récit description permet un jeu entre une réalité ordinaire qui
nous présente un jeune homme timide, et ce rêve qui introduit un contraste
entre le regard moqueur et l'enthousiasme rêveur de ce même personnage.

7. Tema istorica

8. Tip de roman
Tout à la fois roman réaliste, roman historique et roman
d’apprentissage, L’Education sentimentale est un livre à la structure complexe
qui mêle événements historiques et politiques avec les aventures intimes des
personnages. Décrié à sa sortie, il est revendiqué par de nombreux écrivains
comme un modèle d’un nouveau genre aussi bien par les écrivains réalistes,
que par Marcel Proust, séduit par les techniques narratives et l’évocation du
temps qui passe, ou encore par Georges Perec qui en fera une de ses
références pour son roman Les Choses.

Jean Pierre Léaud et Françoise Fabian lors du tournage du feuilleton inspiré du roman "L'Education sentimentale"
de Flaubert et réalisé par Marcel Cravenne. © AFP - Georges Galmiche / Ina

https://www.radiofrance.fr/franceculture/feuilletez-l-education-sentimentale-avec-les-oreilles-9771200

Analyse de la 1ère rencontre, chapitre 1


II. La description de Mme Arnoux : un portrait impressionniste.

«Elle était assise, au milieu du banc, toute seule» ;


«Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient
au vent derrière elle.»: Mme Arnoux est décrite comme si elle posait pour un
peintre, de façon très précise.

«Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis


nombreux. Les peintres aimaient peindre juste à l’aide de petits points comme
sa robe.»: La description est très précise on s’imagine Mme Arnoux comme si
on regardait le tableau.

«Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton,
toute sa personne se découpait sur le fond de l'air bleu.» : On la décrit
désormais de profil car pour un peintre la beauté d’une personne se voit sur
son profil : le nez, menton.

«la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière


traversait.»: Pour un peintre il est très important de réussir à peindre
correctement la peau d’une personne mais également de bien équilibrer la
balance d’ombre et lumière.

II) Flaubert critique les révolutionnaires qui se comportent comme des


animaux
“masse grouillante qui montait toujours, comme un fleuve refoulé par une
marée d'équinoxe, avec un long mugissement, sous une impulsion irrésistible”
: la métaphore du fleuve déshumanise les révolutionnaires qui apparaissent
comme une masse indifférenciée. De plus, le “mugissement” fait référence à
un taureau en furie. Cette idée de masse compacte dure tout le long du texte.

Hussonnet fit cette remarque :


"Les héros ne sentent pas bon ! "” : Le narrateur fait une remarque ironique
en soulignant le fait que les révolutionnaires ne sont pas dignes d’un héro car
leurs aspect est sale et repoussant.

“Le vaisseau de l'Etat est ballotté sur une mer orageuse !” : La métaphore du
navire dans la tempête représente l’instabilité politique.

“Puisqu'on était victorieux, ne fallait-il pas s'amuser !” : Grâce au discours


indirect libre, cette phrase nous montre que le narrateur n’approuve pas cette
destruction. Ils sont décrits comme des animaux enragés n’ayant pas mangé
depuis des jours.

9. Analiza personajelor

Frédéric Moreau, principal personnage de


L’Éducation sentimentale
Frédéric aime les romans romantiques et rêve de trouver le grand amour. Au début
du roman, il tombe amoureux de Madame Arnoux, une femme mariée et plus âgée.
Il est issu d’un milieu bourgeois stable et nourrit diverses ambitions
professionnelles, dont le droit, la peinture, l’écriture, l’art oratoire et la politique.
Il est indécis et sans engagement, envisageant fréquemment d’améliorer sa vie
mais ne concrétisant que rarement ses projets. Il fonde beaucoup de ses décisions
sur ce qui le rapprochera de Madame Arnoux. Il aspire également à rejoindre la
haute société parisienne et dépense souvent de l’argent pour des vêtements et des
meubles coûteux.

Charles Deslauriers
Deslauriers est ambitieux et pragmatique. Il croit qu’il peut suivre des lois
scientifiques et mesurables pour réussir. Il aime le pouvoir et le contrôle dans ses
relations professionnelles et personnelles. Deslauriers et Frédéric ont une amitié
jalouse et compétitive avec des moments de véritable affection. Au début,
Deslauriers adhère au socialisme radical et participe à la révolution de 1848.
Cependant, il est rapidement déçu par la mauvaise gestion du gouvernement
provisoire. Il finit par épouser Louise Roque et enchaîne les emplois.

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