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Brando: un acteur nommé désir

The Godfather Ciné-club universitaire


Activités culturelles
culture.unige.ch
Le parrain
Francis Ford Coppola

Lundi 27 septembre 2021 à 20h | Auditorium Arditi


ÂGE LÉGAL: 16 ANS

Générique: USA, 1972, Coul., DCP, 175', vo st fr «Brando, avec le premier rôle qu'il allait vrai-
Interprétation: Marlon Brando, Al Pacino, James ment se mettre sous la dent depuis des
Caan années, apparaît comme le héros de cette
production. S'étendant sur un quart de siècle,
Film culte du genre de gangster et des années 70, le film retrace la carrière de ce capo de la
Le Parrain a traversé les âges et les générations mafia, depuis les années de son ascension
sans vieillir et reste un chef d’œuvre du septième incontestée juste après la Seconde Guerre
art. mondiale, lorsqu'il refuse avec indignation de
prendre part au trafic de drogue croissant, jus-
Le parrain selon Nicolas Sarkis, comité du Ciné- qu'à son retrait digne à la fin des années 50
club pour laisser la place à son plus jeune fils. Dans
une scène merveilleusement inventive et tou-
Don Vito Corleone, patriarche d’une famille chante, Brando passe du statut de parrain à
italo-américaine, dirige la mafia new-yorkaise. celui de grand-père — et meurt dans le
Après avoir été victime d'une attaque, il processus.»
décide de passer le flambeau de son empire (Arthur Knight, The Hollywood Reporter, 8
clandestin à son fils Michael, tout juste reve- mars 1972)
nu de la guerre. D’abord réticent à l’idée de
reprendre le flambeau, celui-ci accepte au «Coppola, alors âgé d'une trentaine d'années,
final la proposition de son père. a suivi à contrecœur le conseil de son ami
George Lucas de réaliser ce film. Pour lui, il
Trois heures d’histoire, de narration, de rebon- s'agissait d'un projet commercialement désa-
dissements. Trois heures de jubilation pour le gréable qui n'avait rien à voir avec son ambi-
spectateur qui suit l’histoire de cette famille tion personnelle: changer la façon dont
italo-américaine. Hollywood fait des films. Comme il avait tort !
On pourrait écrire des volumes entiers — et
Considéré par beaucoup comme la meilleure on l'a déjà fait — sur les performances unifor-
prestation de Marlon Brando, Don Vito mément puissantes du film, sur le montage
Corleone est rapidement devenu un person- sans précédent de William Reynolds et Peter
nage culte, souvent imité, voire parodié. Zinner, sur la partition envoûtante de Nino
Brando est imposant, calme, et par son jeu Rota et sur les décors évocateurs de Dean
d’acteur, domine chaque scène où il apparaît. Tavoularis. Mais c'est à Coppola que revient la
plus grande part du mérite.»
(Desson Howe, The Washington Post, 21 mars
1997)

Nicolas Sarkis

Le comité du Ciné-club établit la programmation, rédige les articles de la revue, les fiches
filmiques et présente les films. Pour le rejoindre, écrire à cineclub@unige.ch
Prochain film:

▶ C’étaient des hommes (Fred Zinnemann ,


1950)
4 octobre à 20h | Auditorium Arditi

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